Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 01-12-2022

Bravo pour la "tribu de Gaëtan", lue "après la soupe", si j'ose dire après les giclées de ...lait maternel mis au pot. Pour le baptême ci-dessus, louons l'effort de son auteur pour ce sujet peu facile. Sur la photo présentée, les deux gars se ressemblent , on dirait deux frangins, ,sortes de "Zorros" dont les masques sur les yeux seraient tombés. Il n'est guère facile de les imaginer "en couple pour la vie". Raison de plus pour encourager l'écrivain occasionnel qui s'est fendu de ce texte.
KLO.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - emmanolife - 02-12-2022

Très sympa le texte sur le bébé, tout plein de tendresse !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-12-2022

Coucou les gens,

Petit rappel,

Photo en cours : Ainsi soit-il !

[Image: LJeoYbQK2Za_Image1.png]


Les  retardataires, j'attends vos MP!

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Le prochain hors-série circonstanciel : « Noel ! »


À m’envoyer pour le 26 décembre.

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La prochaine photo :

[Image: LKxh1DPkPya_pipi-maillot.jpg]

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Défi en cours, sur une suggestion de notre ami - Lange128 -

Voici trois contes et trois fables :

1/Aladin
2/La Belle et la Bête
3/Hansel et Gretel

4/ la cigale et la fourmi
5/le corbeau et le renard
6/le rat des villes et le rat des champs

En utilisant l'une de ces histoires connues, écrivez un récit à votre convenance.

Seul impératif ; le lecteur doit pouvoir y retrouver la trame d'origine.

Vous avez jusqu'au 25 janvier pour me faire parvenir votre (ou vos) texte(s) les pastichant.

Les plus prolifiques pouvant bien entendu m'envoyer jusqu’à six historiettes.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 05-12-2022

Troisième : Ainsi soit-il !

[Image: LJeoYbQK2Za_Image1.png]

Cette photo a été prise à la sortie du tribunal. Elle est la première photo où je tiens Adam dans mes bras. Laurent, son père, essaie de cacher son visage mais, hélas, il n'y arrive pas. Cette affaire ; trop médiatisée par les journalistes, nous a pourri la vie.
Remontons le temps ;
  J'habite un petit immeuble tranquille en banlieue parisienne. Je suis un jeune cadre dynamique qui travaille principalement à la maison. Mon travail est très lucratif et mes fins de mois ne sont pas difficile.
Qu'est-ce que je fais ? Je suis chercheur. En fait, non, une entreprise ou un particulier recherche quelque chose, il ou elle, m'envoie sa recherche et le budget qu'iel veut y mettre et je le trouve - souvent moins cher, d’ailleurs - je lui fais livrer et je facture le prix qui avait été budgétisé, plus mon salaire, évidemment.
  Pour me tenir en forme je cours tous les jours et je vais, à la salle, soulever de la fonte trois fois par semaine. Et quand au sortir de la douche le miroir de la salle de bain me renvoie l'image d'un beau gosse bien foutu avec tout ce qu'il faut, là où il faut, j'ai du mal à réaliser que c'est moi ! Moi Jordi le self made man viré de ''chez lui'' par ses parents à ses 18 ans parce qu'ils avaient découvert que j'étais gay !

  Quelques semaines avant le premier confinement, un lundi matin de bonne heure, je fus réveillé par des gens qui s'interpellaient dans les escaliers. Par le judas de la porte je vis des hommes entrer dans l'appartement d'en face. La vieille dame qui l'habitait était décédée quelques temps plus tôt et ses héritiers devaient le faire vider. Puis au fil des semaines plusieurs corps de métiers vinrent effectuer des travaux et enfin, le calme revint.
  J'avais envie de sexe. Ça devait faire pas loin d'un mois que je n'avais plus fait l’amour. Je décidais donc de sortir en boite pour y lever un beau gosse avec qui satisfaire mon envie. Et quand je rentrais au petit matin j'avais les couilles vides et la satisfaction du devoir accompli.
  Je venais de m'endormir quand je fus réveillé par du bruit dans les escaliers. « Mais c'est pas vrai ça ! » Puis je me souvins du petit mot dans le hall qui nous avertissait, qu'aujourd'hui, il y aurait un déménagement.
Par le judas je vis tout un tas de jeunes gens qui portaient des cartons et les mettaient dans l'appartement en face de chez moi. Certains étaient mignons et un principalement très à mon goût. Le bruit cessa rapidement et les porteurs partirent. Le beau gosse fit encore quelques voyages avant de refermer la porte de l’appartement.

  Un peu avant midi il partit. Et quand il revint, il était accompagné par une belle brune qui portait un bébé. J'étais un peu déçu parce qu'en me rendormant j'avais fantasmé sur ce beau gosse qui allait devenir mon voisin et que j'imaginais déjà dans mon lit. En fait en face de chez moi j'allais avoir un jeune couple d'hétéros très mignons.
Tant pis …

  Une semaine, puis deux, puis trois passèrent puis d'autres passèrent aussi. Je croisais mes voisins dans les escaliers, on se disait bonjour ou bonsoir suivant l’heure, on parlait de la pluie ou du beau temps mais rien de plus. De temps en temps je voyais le papa ou la maman qui promenait le bébé dans sa poussette, je remarquais aussi que le papa, tous les soirs, partait courir une heure. Tous les dimanches un couple plus âgé venait leur rendre visite puis un jour la maman disparut. Le couple continuait à venir régulièrement.
  Un dimanche matin alors que je venais de me réveiller en pleine forme quand la sonnette de la porte me réveilla complètement. Le temps d'enfiler le strict nécessaire j'allais ouvrir.

– Bonjour, je m'excuse de te déranger mais mes parents sont à la bourre et je viens de me rendre compte que je n'avais plus de couches pour changer Adam. Tu pourrais venir le surveiller le temps que je fasse un saut jusqu'au supermarché en prendre un paquet ?
– Euh… oui, si tu veux, mais je n'y connais rien en bébé, moi.
– Il a bu son biberon, il est changé et il dort. Il ne devrait pas se réveiller le temps que je fasse le trajet. S'il te plait, accepte sinon ma mère va me pourrir la vie une fois de plus.
– Ok, j'arrive le temps de boire un café.
– Je te l’offre.

  Le temps de traverser le palier, il me montra où était la machine à café, il prit ses clefs et partit. Je me fis un café et j'allais m'installer au salon. Ou ce garçon était comme moi minimaliste ou il avait emménagé avec des affaires qu'il avait dû récupérer à droite ou à gauche parce qu'il n'y avait que le strict nécessaire.

  Un pleur sortit du babyphone posé sur la table de salon. Tout comme dans mon appartement, il y avait deux chambres. J'ouvris la première porte. C'était celle de Laurent. Il y avait un matelas posé sur un sommier, un portant où il y avait des costumes, un autre où il devait avoir mis ses fringues normales, puis des caisses en bois empilées les unes sur les autres où il y avait ses sous-vêtements, dans une autre ses chaussettes … et sur le radiateur de la chambre le short, le tee-shirt avec lequel il était allé courir la veille au soir et pendu au robinet un jockstrap d'une marque bien connue. Mon esprit vagabonda aussitôt et une énorme érection me prit.
  J'allais dans l'autre chambre. Adam dormait. Je finis mon café, je m'en refis un autre quand la porte s'ouvrit et Laurent entra portant un paquet de couches et un sac contenant des croissants qu'il me tendit.

– Ils sont tout chauds. C'est pour te remercier de ton aide. Adam a été sage ?
– Il a pleuré je suis allé le voir et je suis entré par erreur dans ta chambre.
– Ce n'est pas grave. Je te remercie de ton aide. À charge de revanche.

  Au fil des jours on prenait le temps de discuter quelques minutes ensemble et on apprit à se connaître. Il travaillait pour une grosse banque d'affaire et était trader. Il aimait courir, la nature, aller au cinéma et par-dessus tout, il aimait son fils. Le matin quand il partait au boulot il l'emmenait avec lui et revenait le soir avec dans une main sa sacoche et dans l'autre Adam.

  Puis le confinement arriva. C'est ce qui nous rapprocha. On devint plus intimes. Eh non, il n'y avait rien de sexuel là-dedans. Simplement comme on avait plus de temps libre on le passait chez l'un ou chez l'autre à discuter. Et un soir alors qu'on parlait Laurent me demanda :

– Jordi, comment ça se fait que tu sois seul ? C'est un choix ?
– Avant de répondre à ta question il faut que je te dise quelque chose me concernant. À 18 ans mes parents m'ont mis dehors parce qu'ils avaient découvert que j'étais gay. Un ami m'a hébergé le temps que je me retourne et puis comme tout le monde je me suis trouvé un job, un appartement laissant de côté ma vie sentimentale et affective.
J'ai eu quelques relations qui ont duré plus ou moins longtemps mais je ne suis jamais tombé sur le bon mec. J'espère que ça ne te choque pas ce que je viens de te dire. Mais toi, pourquoi ta copine vous a quitté ?
– Alors, je ne suis pas choqué par ce que tu viens de me dire. Et pour ma copine comme tu l'appelles c'est une longue histoire. Tu veux l’entendre ?
– Je veux bien, enfin, si tu as envie de me la raconter.
– Un week-end on était parti avec des amis dans un chalet de montagne fêter les 25 ans d'un pote. Comme tu peux l'imaginer, on avait tous bien arrosé ça. On dansait et Tina, la mère d’Adam, me collait. Et en fin de soirée on s'est retrouvé dans la même chambre où je lui ai fait l'amour pour la première fois. Elle venait d'avoir 18 ans et pour elle c'était sa première fois. L'alcool aidant, on oublia les préservatifs et ce qui devait arriver arriva. Deux mois plus tard, elle m'avoua être enceinte car elle ne prenait pas la pilule. On garda le secret quelques temps et quand on en parla à nos familles il était trop tard pour la faire avorter. Je te passe les détails sordides imaginés par nos familles et quand ma grand-mère est morte elle m'a laissé cet appartement et un bel héritage. Du coup, avec l'argent qu'elle m'avait laissé, je l'ai fait retaper pour venir y vivre avec Tina quand le bébé serait né.
Ni elle ni moi on s’aimait. On n'avait fait l'amour qu'une seule et unique fois et Adam en était né. Sa famille voulait qu'elle l’abandonne, la mienne était plus ou moins de cet avis. Mais moi je voulais le garder. Comme tu as pu le voir on a essayé de vivre ensemble mais ça n'a pas marché. Je savais que ça ne marcherait pas mais on a essayé. Et depuis, je suis seul à m'occuper de notre fils. Voilà toute mon histoire.
– Elle n'est pas bien gaie mais bon, tu as un fils. Par contre il y a un truc dans ton histoire que je n'ai pas compris. Tu m'as dit que tu lui avais fait l'amour pour la première fois lors de la soirée que c'était la première fois pour elle mais pour toi aussi. Je ne comprends pas.
– C'est pourtant simple Tina était pucelle et moi c'était la première fois de ma vie que je couchais avec une fille parce que je suis comme toi, j'aime les garçons.

  On ne put pas parler plus parce que ses parents arrivèrent. Je rentrais chez moi où je passais la journée à réfléchir à ce qu'il venait de m’annoncer. Les jours passèrent, on discutait de plus en plus ensemble, on se rapprochait. Quand il partait courir il me laissait Adam qui m'avait adopté comme second papa.



  « C'est quoi ces cris sur le palier ? » J'entrouvris la porte. Laurent repoussait Tina hors de chez lui, en criant.

– Non, Tina, Adam restera chez moi. Tu l'as abandonné et tu m'en as même donné la garde exclusive chez le juge des affaires familiales, alors non, tu ne le récupèreras pas, comme tu dis.
– Ça ne se passera pas comme ça. On ira au tribunal, ce qui règlera l’affaire.

  Il la repoussa une fois de plus et lui claqua la porte au nez. Elle tambourina un moment contre la porte, y donna un grand coup de pied et finalement, elle partit. Un peu plus tard, c'est Laurent qui vint me voir avec Adam.

– Tu peux me le garder, il faut que j'aille courir pour décompresser et réfléchir. Je te dirai après ce que m'a dit Tina.
– Pas de soucis. Maintenant, je gère.

  Il revint, plus d'une heure après. Il alla se doucher et vint chez moi.

– Tina vit avec quelqu'un depuis quelques semaines et ils veulent partir vivre à l’étranger. Elle veut récupérer Adam parce qu'il serait plus facile pour eux d'obtenir un visa s'ils sont une famille avec des enfants. Son compagnon a déjà une petite fille de quatre ans et, avec Adam, ça serait la famille idéale pour eux.
Elle ne l'a jamais aimé… et elle veut me le voler.

  Désespéré, il éclata en sanglots. Je le pris dans mes bras pour le consoler alors qu'Adam dormait, bien installé, dans mon lit. Il se calma, me regarda droit dans les yeux avant d'approcher sa bouche de la mienne et de m’embrasser. Ça n'alla pas plus loin entre nous ce jour-là car le téléphone de Laurent sonna et il entama une longue discussion avec ses parents. La police vint enquêter, interrogeant tous les voisins. Puis Laurent reçut une convocation du tribunal. Il prit un avocat …
  C’est pendant cette période qu'on se rapprocha sentimentalement. Et un soir, on fit enfin l'amour ensemble. Les jours passaient et on était de plus en plus proche et finalement on s'échangea un ''je t'aime'' en même temps. On resta discret sur notre relation le temps que l’affaire, que Tina avait médiatisé, passe en jugement où je fus convoqué comme témoin parce que je gardais Adam le temps que Laurent aille courir. Le juge comprit cela et débouta Tina de sa demande. Elle fit appel mais fut débouté une seconde fois. Puis elle retira sa plainte parce qu'entre-temps elle était tombée enceinte et n'avait plus besoin d'Adam …

  Depuis on vit tous les trois chez moi. Laurent a loué son appartement à un jeune couple de filles qui nous garde Adam de temps en temps le temps qu'on aille courir ensemble.   



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 05-12-2022

Coucou les gens,

J'avais posé questions à Godefroy, aux sujets de compteurs de vue qui étaient en pannes.

Voici sa réponse :

Salut fab !

je viens de régler les deux soucis !

Je ne sais pas si tu as vu, mais nous avons lancé un concours Noël !

N'hésite pas à en parler aux autres contributeurs.


Donc, sans oublier ACSH, je vous invite à aller voir les modalités du concours.


Soyez nombreux à y participer !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 06-12-2022

Oooh ! L'histoire des deus papas d'Adam (j'adore ce prénom) est juste adorable ! Pour une fois que la justice rend ses droits à celui/ceux qui les méritent... Smile
Ca sent fort le GaetanBG, pour les bons sentiments et le happy ending, je mise sur lui Wink


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 06-12-2022

Vi vi vi , l'ami Jeremy " brûle ", d'après ce que je pense aussi à propos de l'auteur : les noms, les circonstances, l'enchaînement des faits...tout cela colle bien avec ce que j'ai appris en suivant le Beau Gosse dont l'avatar s'initialise d'un "G".
Merci à lui et bises à tous, Heart
KLO.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 06-12-2022

Bonne Saint Nicolas à tous !
[Image: LLgdZvWZ77a_Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran...043808.png]


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - emmanolife - 06-12-2022

Adorable et bien racontée, cette troisième histoire de bébé avec ses deux papas.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 06-12-2022

Comme le disait  Molière dans "Le Malade Imaginaire" à propos du faux médecin (sa jeune servante déguisée) «Oh...voilà un beau jeune vieillard !»Hé bien, je ne m'imaginais pas ainsi notre cher évêque de Smyrne (Un sacré bonhomme, entre parenthèses, qui n'avait pas froid aux yeux et aussi ...la main leste pour avoir assez fortement giflé un de ses confrères au cours d'un concile : le "frappé", qui ne s'y attendait pas, prétendait que Jésus ne possédait pas les deux natures homme et Dieu Dodgy . Niklos s'approcha et ...bam bam, un retourné bien senti Angry !  Saint Paul parle de "correction fraternelle" . Là, il y a eu "correction". Était-elle vraiment...fraternelle? Huh that is the question!!).
KLO.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 11-12-2022

Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit de ‘ Ainsi soit-il !’’
Ce qui donne comme "nominationnés" :

1 - Stuka132
2 - Lelivredejeremie
3 - Gaetangbg


Stuka132, c'est ton tour, j’attends ta photo (en MP) ou tu me dis – Je passe ! et je puise dans mon stock.



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 11-12-2022

Le prochain défi « Les mots de janvier »

Jactance
Iconoclaste
Cantatrice
Rastaquouère
Australopithèque
Dithyrambique
Galimatias
Heimatlos
Infundibuliforme
Noctiluque


À m’envoyer pour le 20 janvier.

BONNE CHANCE ! Tongue



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 11-12-2022

Photo qui arrive bientôt !
maillot mouillé
[Image: LKxh1DPkPya_pipi-maillot.jpg]


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 11-12-2022

(11-12-2022, 02:43 PM)fablelionsilencieux a écrit : Coucou les gens,

Stuka132, c'est ton tour, j’attends ta photo (en MP) ou tu me dis – Je passe ! et je puise dans mon stock.

je vais regarder  ce que  je trouve ..... 
 
a tout  bientot


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 15-12-2022

Premier maillot mouillé
[Image: LKxh1DPkPya_pipi-maillot.jpg]
— T’as oublié un truc ? Les cabines, c’est par là, tu sais’’ a dit le maître-nageur, Yvan. Ou Yvon ? Je ne sais pas, je n’ai jamais compris clairement, avec les cris et l’écho dans le bâtiment de la piscine communale.
— Je préfère attendre un moment, il y a quelqu’un dans le couloir des vestiaires que je ne…
— Que tu ne veux pas croiser, j’ai compris, le blond ? 
— Hmmm…
— Jusqu’à samedi dernier, vous veniez ensemble, et là, il te nie, pas cool. C’est ton copain ?
— Je n’ai pas de copain’’ ai-je répondu, sur la défensive.
— Hey, je ne juge pas, je suis ouvert d’esprit, t’inquiète. Puis vous étiez assez discrets, c’est pas ça, juste que deux garçons très mignons qui ne s’éloignent jamais trop l’un de l’autre, on pouvait imaginer, c’est tout. Mais je comprends le malaise, tu peux attendre un moment sur le banc’’ a-t-il dit, avant de m’y pousser gentiment et de s’y asseoir à côté de moi.
S’il nous avait captés tout en surveillant en moyenne une soixantaine de personnes qui barbotent, c’est qu’on n’était pas si discrets que ça, du moins moi, à ne jamais lâcher Thomas du regard. Alors, foutu pour foutu…
— Je n’ai… plus de copain, voilà. Ça ne devait pas arriver, c’est tout. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu aujourd’hui, sans même savoir si lui… Je me dis que je devais me persuader, voilà tout.
— Tu le kiffais ? Je veux dire… c’est ton type de mec ?’’ a-t-il murmuré, étrangement gêné, les yeux baissés sur ses longs orteils qu’il tortille dans ses clapettes.
— Je n’en ai pas vraiment, pas comme si je pouvais me permettre d’être sélectif, mon type, c’est ceux dont je pourrais l’être.
— Faut pas dire ça, tu es très… Enfin, je veux dire, dans l’absolu, hein ! Tu sembles être très raisonnable pour ton âge, un peu défaitiste mais réaliste, c’est rare ! Puis, en mode plus futile…
— Je ferais quoi ? Je l’ai perdu… C’est-à-dire, si je l’ai jamais un peu eu à moi, en fait. Alors, réaliste, j’ai pas trop le choix. Mais sinon, envoie le ‘mode futile’, je ne suis plus sur ça, là’’ ai-je soupiré.
— C’est juste que pour un autre mec qui… je parle dans l’absolu, là, hein ! mais si on kiffe les garçons, dans le genre très mince, t’es pas mal mignon, déjà tes yeux clairs, bleu-gris, en Italie, tu aurais du succès.
— Pourquoi là ?
— Je le sais, je suis d’origine italienne, de Sienne, moi, c’est Ivo, au fait, et toi, Joachim.
— Oui, Ivo, je le savais’’ ai-je menti ‘’j’ai entendu des habituées t’appeler à l’aide. Mais pour moi, comment le sais-tu, toi ?’’
— C’est… un effet d’acoustique à cause de l’architecture courbe du bâtiment… assis sur le banc, si on se colle contre la vitre, on entend les conversations à des mètres, et j’avais entendu ton copain dire ton prénom, voilà.
N’importe quoi ! Je m’y suis déjà assis, sur le banc qui longe la façade vitrée, pendant que Thomas tirait ses longueurs où je ne pouvais pas le suivre, et je n’ai jamais rien entendu de ce que se racontent les gens assis à dix mètres… Mais soit.
— Trahi par la géométrie, donc’’ ai-je concédé, ironique. ‘’Par contre, changer celle de ma silhouette, c’est mort, on est ectomorphes depuis des générations, on ne peut rien contre l’hérédité.
— C’est vrai, mais vu ta corpulence, et ce que je soupçonne de masse musculaire discrète, tu devrais faire mieux en natation.
— …
— Soigner tes plongeons, déjà. Sans rêver de compétition, non plus, donc juste pour toi, ça te donnerait un avantage au démarrage. Et là, je peux t’aider, Joachim… Joli prénom, Gioacchino… Les cours particuliers, c’est à vingt et une heure, première séance gratuite pour toi.
— Oui, bon, ça m’angoisse, c’est vrai. Mais pourquoi ferais-tu ça ?
Un po' più giovane di te… Plus jeune que toi, j’avais très peur de l’eau, mais un ami de mon frère m’a aidé… Alors, je le fais à mon tour.
— Ça m’apportera quoi ?
— La confiance en toi, l’assurance ! Moi, ça m’a aidé, dans plein de situations.
Ce ne serait pas perdu, ça, me suis-je dit.
— Ça ne t’ennuierait pas ?
— Il mio piacere e il mio dovere… Mon devoir, Joachim.
Et ton plaisir, j’ai compris, oui. Après, au point où j’en suis, que ferais-je de ma soirée, aussi ?

A vingt et une heure, les portes étaient évidemment fermées. J’allais retourner à la maison quand j’ai vu Ivo approcher de l’intérieur du bâtiment ‘’Je ne savais pas si tu viendrais’’.
— J’avais dit…
— Je sais, mais parfois, les gens… Mais pas toi, c’est bien, toi, tu veux…
— … ?
— Apprendre, déjà’’ a-t-il dit avec un sourire gentil.

— Non !’’ ai-je entendu, alors que je sortais la tête, dans la piscine déserte à cette heure. ‘’Ton corps doit être plus courbé, avant d’inverser le mouvement pour réémerger. Remonte et recommence, je te réceptionnerai, cette fois’’.
J’ai refait un plat ridicule à un mètre de lui. La honte, je suppose, ou plus probablement une petite crise d’angoisse, je ne sais pas, je me suis laissé couler, et là, qu’importait ? Si je n’étais même pas bon à ça…
Deux bras fermes m’ont saisi sous les aisselles et m’ont remonté à la surface. Par réflexe, j’ai calé mes bras sur les épaules d’Ivo, et mes jambes sur sa taille… Une main sous mes fesses, l’autre sur ma nuque, il a rapproché nos visages et m’a embrassé. Il a murmuré ‘’sei bello e così desiderabile’’. Malgré l’eau à 22°C, j’ai imaginé sentir son désir… ‘’Accroche-toi à moi, je ne te lâche pas’’ a-t-il murmuré dans mon cou, en se dirigeant vers l’échelle, qu’il a grimpée, pour – sans me poser à terre – se diriger vers la porte du fond de piscine, de la franchir et de la refermer sur un espace juste nimbé de la lumière réverbérée par la lune, où il a avancé, pour m’asseoir sur ce que j’ai reconnu comme une pile de tatamis de judo.
Son sexe, mou, collé au mien…
— Ivo, ce que tu as dit en italien… disederabile
Si ! E bellissimo… mais… fragile, si fragile, je ne sais pas si… Oooh !’’ a-t-il gémi, alors que j’avais glissé la main dans son short pour saisir son sexe qui grandissait dans ma main. ‘’Arrête, c’est à moi de… onorarti… come si dice… de t’honorer’’ a-t-il dit, un peu pompeusement, avant de m’allonger délicatement sur le tas de matelas un peu durs, de me relever les jambes, d’amener mon maillot de bain à mi-cuisse, et de plonger la langue entre mes fesses.
De soupirs en gémissements peu contrôlés, je l’ai malgré moi amené à abandonner sa caresse et à remonter son visage sur le mien pour plonger mon regard dans ses yeux sombres. ‘’Aime-moi, Ivo’’.
Je te désire tellement, mais je n’ai pas de préservatif.
— C’est pourtant indispensable si tu te fais un max de coups avec des inconnus sur ces tatamis…
— Je n’ai jamais aimé aucun autre garçon sur ces tapis, je te le jure ! Pour tout te dire, depuis que je t’ai vu, je n’ai touché aucun mec, il n’y avait que toi, sans que je sache le moins du monde si mon souhait s’exaucerait jamais… Au point de ne même plus penser aux préservatifs, et là, ce soir, tu t’offres à moi…
Depuis que… Mais ça fait six mois que Thomas me traine ici ! Six mois d’abstinence pour… moi ? J’ai dû ouvrir de grands yeux, car il a continué.
— Et je ne suis entré ici qu’une fois, peut-être ne devrais-je pas te le dire, mais ton ex…
— Tu peux, il est de l’histoire ancienne, là.
— Thomas est venu un soir de semaine, seul, presque à l’heure de la fermeture et… Oh ! Il est plus perspicace que toi, il avait remarqué que je vous observais souvent avec un peu trop insistance, mais avec son arrogance que tu n’auras jamais, il avait supposé qu’il était l’objet de mes regards, il a attendu que les autres nageurs soient sortis pour m’approcher et me tirer dans ce local. Je lui avais expliqué que c’est toi que je regarde, alors il m’avait… Je suis tellement désolé Joachim, il m’avait dit qu’il te persuaderait sans problème de te laisser baiser… oui, il avait dit ‘baiser’, par moi si j’acceptais de coucher avec lui.
— J’aurais vraiment fait beaucoup de chose pour lui, mais pas ça…
— Je m’en doutais.
— Mais tu ne pouvais pas le savoir avec certitude, et Thomas peut être très persuasif, puis il est très beau, tu aurais pu…
— Non, si je pouvais te posséder, te donner du plaisir et me perdre dans ton corps, c’était à toi de le vouloir. Même si ça n’arrivait jamais. Pour moi, tu es bien mieux que l’objet d’un sordide marchandage.
— Merci, je… Mais alors, depuis six mois, tu… Et avant, tu te protégeais ?
— Toujours ! Un de mes oncles est séropo, et on n’en meurt plus, bien sûr, mais ça lui a gâché sa vie, il est le premier à qui j’ai dit que je pensais être comme lui, et il m’a trop raconté la fin horrible de certains de ses amis dans les années 80… ‘Sempre il preservativo, sempre !’, il me l’a fait promettre.
— Thomas aurait voulu qu’on s’en passe, j’ai toujours refusé, je n’avais pas confiance et j’ai eu raison, mais avec toi…
J’ai porté la main sur son sexe, qui ne dépassait pas de beaucoup l’empan limité de mon poing, mais dont l’épaisseur… ‘’Viens… Doucement, s’il te plait.’’
Une main toujours posée sur sa nuque, j’ai posé le poignet de l’autre dans ma bouche pour étouffer un cri, alors que son gland a dépassé mon sphincter, tant la douleur dépassait celle que j’avais ressenti avec Thomas, le seul qui… Mais rien à voir ! Devant les yeux inquiets d’Ivo, j’ai secoué la tête ‘oui, c’est bon’ avant que par à-coups, il s’enfonce entièrement en moi, jusqu’à me posséder entièrement, puis, d’un regard, chercher mon approbation.
Aime-moi’’ ai-je dit.
Tendrement, profondément, il s’est mu en moi. La douleur a fait place à un doux engourdissement, puis à un plaisir étrange, juste vaguement ressenti avec mon désormais ex, puis qui le dépassait lentement, ramenant chez moi un début d’érection.
Sous mon regard incrédule, Ivo a posé le bout du doigt sur le méat de mon gland qui émergeait pour récolter le filet qui en suintait, pour le porter à sa bouche, et a murmuré ‘’Touche-toi, Joachim, je veux voir ton plaisir.’’
Il se retenait ? Pour moi ? Sans me connaitre ? Sans rien me devoir…

J’ai un instant revu Thomas s’agiter - dans mon dos ! – et se vider, sans la moindre considération… Pour immédiatement revenir à ma réalité du moment, Ivo enfoncé en moi, attentif à mes réactions, sensible… à ma sensibilité, et qui se retenait ? J’ai agité mon poing sur mon sexe, et mon gland, plus rouge que jamais, a lancé des jets de ma semence jusqu’à mes clavicules, alors qu’Ivo s’autorisait enfin à se vider en moi, avant de s’écrouler, son menton dans le creux de mon cou, cette fois, en murmurant des mots indistincts en italien.
Alors que mon ex trop lâche profitait de chaque absence de mes parents pour exiger que je le laisse m’envahir maladroitement et brutalement, pour me laisser, endolori et frustré sur mon matelas se rhabiller et s’enfuir vite fait, Ivo a couvert tout mon corps encore tremblant de plaisir de baisers et mon intimité de légers coups de langue.
— Tu ne dois pas…
— Je t’ai souillé, Joachim.
— J’ai aimé…
Il a bien fallu quitter la piscine, mais il ne m’a pas abandonné, il m’a reconduit devant chez moi, moteur tournant.
C’était lui, ce serait toujours lui ! Je n’ai pas hésité, j’ai coupé le contact. ‘’Toi, je serais fier de te présenter, à mes parents, tu veux bien les rencontrer ?’’