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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-03-2022

[Image: toiles-4.jpg]

Premier texte ; Le phare :


Le vieux phare avait un secret. C’était ce que tout le monde racontait, mais personne ne connaissait ce secret. Pour le connaître, il fallait y passer une nuit et ceux qui avaient eu cette chance se gardaient bien de le dévoiler. Cela faisait longtemps qu’il ne s’allumait plus la nuit, il avait été remplacé par les radars et les GPS.

Le gardien du phare s’appelait Loïg, il était très vieux, si vieux qu’on pensait que sa date de naissance était fausse. Un centenaire, mais encore solide comme le roc sur lequel était ancré le phare. On attendait avec une certaine impatience qu’il trépassât, le phare serait alors transformé en attraction, les touristes payeraient pour y passer la nuit et découvrir le secret. Mais Loïg avait un contrat, il serait gardien du phare jusqu’à son dernier souffle.

Loïg se réservait le droit d’accepter ou de refuser les candidats. On murmurait qu’il préférait les hommes jeunes et beaux. Il fallait se présenter au coucher du soleil, l’heure à laquelle le projecteur s’allumait autrefois.

Maël et Yaël avaient décidé de tenter leur chance. Ils avaient 16 ans et étaient dans la même classe au lycée. Un week-end d’automne, ils avaient rempli leurs sacs à dos avec un thermos de café, des bouteilles d’eau, des sandwiches et des barres chocolatées. Ils avaient ressorti leurs pulls d’hiver et leurs doudounes car le temps était tempétueux ce jour-là.

Ils s’arrêtèrent à une centaine de mètres du phare pour le contempler.

— Il te fait penser à quoi, ce phare ? demanda Maël.
— À une bite, répondit Yaël. On dirait la mienne, longue, massive, dure, je n’ai pas un gros gland.
— Vantard ! Je suis sûr que tu exagères.
— Tu l’as vue, ma bite, on se douche ensemble après le sport.
— Oui, mais je n’ai jamais vu ton gland à cause de ton long prépuce et surtout je ne t’ai jamais vu bander.
— Tu ne serais pas un peu pédé sur les bords ? fit Yaël.
— Euh, non, mentit Maël qui sentait son membre durcir dans son boxer.
— Tu sais, je n’ai rien contre les pé… les gays. Je pourrais même te la montrer maintenant, mais on n’a pas le temps si on veut arriver au coucher du soleil.

Les amis marchèrent jusqu’à la base du phare. Le gardien les attendait devant la porte. Il avait une casquette de marin, une très longue barbe blanche et il fumait la pipe.

— Bonsoir les gars, leur dit-il, bienvenue.
— Bonsoir M’sieur, dit timidement Yaël.
— Monsieur… Appelez-moi Loïg, comme tout le monde. Entrez.

Ils montèrent par un escalier en colimaçon et se retrouvèrent dans le logement du gardien, au premier étage, une pièce assez exigüe. Il leur dit de s’asseoir à une table de bois et apporta une bouteille et des verres.

— Un peu de gnôle ? proposa-t-il.
— Non merci, fit Maël, nous n’avons pas l’habitude, et nous avons assez à boire.
— Prenez-la avec vous, dit Loïg après s’être rempli un verre. Il fera froid là-haut.

Il ralluma sa pipe et but une rasade de gnôle.

— Vous ne devrez pas redescendre avant le lever du soleil si vous voulez connaître le secret. Il n’y a pas de chiottes, vous sortirez sur la passerelle pour pisser dans la mer. Faites attention au sens du vent pour ne pas inonder votre froc. Et, pour le reste, vous vous démerdez.
— Que faut-il faire pour connaître le secret ? demanda Yaël. C’est comme à Fort Boyard ? Il y a des épreuves à passer ?
— Vous verrez bien. Voici la clef, dernier étage, juste sous la lanterne. Interdiction d’allumer le feu. Bonne nuit !

Les jeunes gens montèrent, il y avait un lit au deuxième étage, celui du gardien. Ils durent ouvrir une porte fermée à clef pour arriver au cinquième étage. La lumière était allumée, quatre appliques contre les murs. La pièce était plus grande mais chichement meublée, une table de bois et des tabourets, une couchette très étroite, le gardien y avait posé des draps propres et deux couvertures de laine. Contre le mur, un tableau électrique avec les anciennes commandes du phare. Les commutateurs semblaient en parfait état. Ils montèrent ensuite sur la passerelle, observant les dernières lueurs du jour à l’horizon. Le vent était fort et la mer démontée.

— J’ai besoin de pisser, dit Yaël. Toi, l’intello, je dois me mettre où pour éviter les retours ?
— On pourrait plutôt vider une bouteille d’eau et pisser dedans.
— Non, ce serait tricher. C’est peut-être ça le secret, apprendre à pisser dans le sens du vent.

Maël indiqua à son ami où il devait se mettre, celui-ci défit sa ceinture, ouvrit sa braguette, sortit sa bite par-dessus le boxer. Maël regardait avec intérêt.

— Tu veux que je décalotte ? Tu verrais que mon gland est petit.

Maël rougit et s’excusa :

— Je suis désolé, je vais te laisser pisser en paix.
— Meuh non ! fit Yaël en se décalottant, je t’ai dit que je te la montrerais.

Pendant que son ami pissait, Maël sentit à nouveau son pénis durcir dans son boxer.

— À toi, fit Yaël en secouant les dernières gouttes.
— Euh, je n’ai pas besoin en se moment.
— Dis plutôt que tu bandes, c’est vrai qu’on ne peut pas pisser en bandant. Tu remonteras plus tard.

Les deux amis redescendirent et s’assirent à la table. Ils consultèrent leurs smartphones pendant une demi-heure. Maël remonta sur la passerelle pour pisser, seul.

— On se les gèle, fit Yaël. On va casser la croûte, ça nous réchauffera.

Ils mangèrent leurs victuailles avec appétit, burent du café.

— Il n’avait peut-être pas tort, le gardien, dit Maël. On devrait goûter sa gnôle.

Ils versèrent un peu d’eau-de-vie au fond de leur gobelets.

— À la tienne, Maël !
— À la tienne, Yaël !

Ils burent une gorgée de liquide et le recrachèrent aussitôt.

— C’est dégueulasse, fit Yaël.
— Et ça brûle. Je ne comprends pas qu’il puisse boire ça.
— Il doit avoir un blindage dans le gosier.
— Je préfère ne pas avoir d’ulcère.

2/2

Les jeunes gens reprirent leur pianotage sur leur smartphone.

— Je peux te poser une question indiscrète ? fit Maël.
— Tu peux, je ne te répondrais pas si c’est trop indiscret.
— Tu discutes avec ta petite amie ?
— Non, je n’en ai pas, dit Yaël. Je rassure ma mère, elle veut que je la tienne au courant, elle a peur qu’il nous arrive quelque chose.
— Elle s’inquiète pour rien, ta mère. Nous ne sommes pas les premiers à essayer de découvrir le secret du phare et tous sont ressortis vivants. Que pourrait-il nous arriver ?
— Bah, on pourrait… Tu as un petit ami ?
— Non, je n’en ai pas.

Maël réalisa qu’il venait de se faire piéger.

— Je vais dire à ma mère qu’il ne se passe rien, qu’on se fait chier et qu’on va se coucher, fit Yaël.
— Bonne idée, je suis mort de fatigue. Le secret est qu’il n’y a pas de secret.

Quelques minutes plus tard, la lumière s’éteignit.

— Merde, fit Yaël, il l’a fait exprès ?
— Peut-être, ou alors la tempête a brisé un poteau de la ligne électrique.
— Si le phare était encore en service, un bateau aurait pu s’échouer.
— Celui du Hollandais Volant.
— C’est qui ce type ?

Maël raconta la légende, et l’opéra que Richard Wagner avait composé.

— Il doit avoir un radar ton Hollandais Volant au vingt-et-unième siècle, fit Yaël en allumant la lampe de son smartphone. On va se pieuter.
— La couchette est étroite.
— On se serrera. Les couvertures ont l’air chaudes, j’enlève mon pull et mes pantalons, ce sera plus agréable. Tu peux te mettre à poil, ça ne me gêne pas.
— Non, je fais comme toi, dit Maël, tee-shirt et boxer, et je garde les chaussettes.

Les aventuriers se déshabillèrent.

— Je ne remonte pas dehors, dit Maël, je pisse dans la bouteille vide, ce serait trop dangereux sans la lumière.
— Je vais t’éclairer avec mon smartphone.

Maël fut obligé de pisser sous les yeux de son ami qui se soulagea à son tour. Ils se couchèrent sous les couvertures et éteignirent leurs portables pour ne pas vider les accus.

— Bonne nuit ! fit Maël. Enfin, je ne sais pas si on pourra dormir.
— Bonne nuit ! dit Yaël. Tu peux te branler, ça te détendra.
— C’est vrai ? Je peux ?
— Puisque je te le dis. Mieux, branle-moi, tu pourras vérifier que je n’ai pas menti.

Yaël prit la main de son ami et la posa sur son sexe érigé.

— Tu as raison, fit Maël, elle est plus grosse que la mienne, mais pas beaucoup plus. Tu peux vérifier.

Ils se branlèrent mutuellement et en mirent partout, réalisant qu’ils avaient oublié de prendre des boxers de rechange.



Le soleil entrant par une fenêtre les réveilla, une odeur de café et de pain frais montait des étages inférieurs. Ils se rhabillèrent rapidement car il faisait très froid, regrettant de n’avoir pas mis leurs habits sous les couvertures, montèrent pisser, puis descendirent. Le gardien les attendait au troisième étage.

— Bonjour les gars, leur dit-il. Bien dormi ?
— Bonjour Loïg, fit Yaël, mieux que nous le pensions.
— Il y a une douche ici, et même de l’eau chaude.

La douche n’était pas entourée d’un rideau, la robinetterie devait dater de la construction du phare.

— On ne va pas y passer la matinée, pas de chichis, vous vous douchez à poil ensemble et pas de branlettes comme hier soir, sinon le café va refroidir.
— Comment savez-vous que nous nous sommes branlés ? s’étonna Maël.
— Je vous raconterai.

Le gardien ne semblait pas vouloir les laisser seuls, ils se déshabillèrent et prirent leur douche. Maël pensa que Loïg s’offrait ainsi un petit plaisir en matant ses invités à poil. Ils se séchèrent puis se rhabillèrent.

— J’avais raison, fit le gardien, vos caleçons sont pleins de taches de foutre. Ça ne m’étonne pas, vous avez des belles queues. Le petit déj’ vous attend.

Il y avait des croissants frais, du beurre, du fromage et de la confiture. Le gardien ne mangea pas. Il leur demanda :

— Vous avez trouvé le secret du phare ?
— Non, fit Maël, nous pensons que le secret est qu’il n’y a pas de secret.
— Je vais vous le dire, le secret. Je ne suis pas le gardien, je suis le phare.
— Le phare ? fit Maël, étonné.
— Oui, je prends une forme humaine pour accueillir mes hôtes, mais, une fois qu’ils sont repartis, je réintègre les murs, je suis partout, je vous ai vu vous branler. Je ne mourrai jamais, à moins qu’ils me démolissent.

Les deux amis restèrent silencieux.

— Vous ne me croyez pas ? continua le gardien/phare. Ça m’est égal, je n’ai pas d’autre secret à vous offrir et surtout, pas un mot à personne.
— Nous vous croyons, dit Maël, c’est seulement étonnant.
— Nous ne dirons rien, fit Yaël, promis.

Ils finirent de déjeuner et prirent congé du gardien. Ils s’arrêtèrent au même endroit que la veille pour regarder une dernière fois le phare.

— Tu crois à ce qu’il nous a raconté ? demanda Yaël.
— Non, et toi ?
— Je ne sais pas, il a quand même deviné que nous nous sommes branlés ensemble.
— Tous les ados le font. Ou il y avait une caméra infrarouge dans la pièce.

À ce moment-là, le feu s’alluma dans la lanterne et tourna plusieurs fois avant de se rééteindre.

— Il a eu un orgasme ! dit Yaël en riant.
— En pensant à nous, peut-être. Tu tiendras ta promesse ? Tu me montreras ta bite quand tu bandes ?
— Tu l’as vue.
— Non, il faisait nuit, je l’ai seulement touchée et j’ai senti ton sperme gicler, dit Maël.
— Tu ne serais pas un peu pédé sur les bords ?

Ils échangèrent leur premier baiser.





Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 24-03-2022

Euh...

En français de France, on dit "mon" pantalon, et pas "mes..."

Ça sent la Suisse, pays réputé pour ses phares...



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 24-03-2022

Sympa l'histoire du phare. Pisser du sommet quelques dizaines de mètres plus bas, ça peut être sympa. autant le faire de jour pour voir mieux.

Pour le pantalon / le jean, je confirme.

Ma première prof d'anglais racontait qu'on avait demandé à quelqu'un si "trousers" était singulier ou pluriel. Il avait répondu "singulier en haut et pluriel en bas".


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 25-03-2022

En appliquant le principe du rasoir d'Ockham, l'explication de Maël tient la route, il est plus vraisemblable que Loïg se soit gentiment moqué de leur candeur  ;D 
Après, j'aime étrangement l'idée que le bâtiment ait une âme, et qu'en plus, il s'incarne de la journée pour donner le change et, peut-être, se nourrisse de la jeunesse de ses visiteurs pour durer  :o
Du fantastique finalement soft, comme une nouvelle de Poe  Smile


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 25-03-2022

Hé oui, amis, bien mimi cette petite histoire : plein phares et surtout pas "en veilleuses"!
Ici, je pense au far breton, vu le nom du gardien et ça incite au far-niente voire au far-ibole. Quant à comprendre la personnification d'un gros tas ordonné de pierres granitiques, oserais-je suggérer de dire : «Mets ta* physique à l'épreuve si tu veux un résultat!».
Bien à vous tous, KLO.
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* On aurait pu penser à "mets TON physique..." sauf que ça ne colle pas  sémantiquement même si ça correspondrait mieux au cas des deux p'tits jeunes.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 25-03-2022

[Image: toiles-4.jpg]

Second phare :

Il y a quelques temps, j'ai lu une annonce sur une revue gay pour une téléréalité. « La production cherche douze candidats et organisera un casting dans différentes villes de France. » Et j'ai rangé ça dans un coin de mon cerveau.

Je me présente. Je m'appelle Hadrien et j'ai 21 ans. Du haut de mon mètre quatre-vingt-cinq et de mes quatre-vingts kilos de muscles entretenus, je suis ce que l'on appelle généralement un beau gosse. Blond, les yeux d'un bleu très clair, un sourire ravageur -mais oui- qui dévoile une rangée de dents très blanches et régulières, je suis un tombeur. Toutes les femmes me draguent mais je suis comme Ziggy :  je préfère les garçons.

Je m’étais trouvé un job en or mais avec la COVID 19 la boite a dû fermer. C'est vrai qu'un sauna gay n'est pas essentiel pour l’économie. Et pourtant on devait bien avoir une bonne centaine de clients par jour et le double ou le triple, durant les week-ends. Si j'avais choisi ce boulot c'est parce que je suis une bête de sexe et qu'il m'en faut toujours plus et le sauna est un parfait lieu de drague. Après le boulot, il n’était pas rare que je fasse des extras avec un mignon que je draguais dans la soirée plutôt que de faire le ménage. Dame nature m'a très bien doté et depuis mes 13 ans j'ai appris progressivement à utiliser mon vit - que je maitrise maintenant à la perfection.

Je suis donc pour le moment en chômage technique, parce que même si le sauna a rouvert récemment la clientèle ne s'y bouscule pas encore et les patrons suffisent au travail actuel.

Je décide de tenter ma chance en allant passer le casting pour cette téléréalité. Quand j'arrive je suis surpris de voir qu'il y a peu de monde. Je vais m'inscrire et on me donne un épais dossier à remplir.
Je m'installe sur une des tables et je commence la paperasse.
Nom, prénom, date de naissance … jusque-là rien de bien différent d'un autre formulaire. Les pages suivantes deviennent plus intéressantes. Elles portent sur notre sexualité et les questions sont, pour certaines, de plus en plus indiscrètes. Mais je remplis le tout avec un maximum de franchise. Je relis mon dossier et je vais le rendre. On me demande de me rendre chambre 421. je frappe et on me répond d’entrer. Il y a trois personnes et, au vu du matériel, je comprends que ça va être une séance de photos.

– Salut, heu, quel est ton prénom ?
– Hadrien. Bonjour tout le monde.
– Bon, Hadrien, comme tu peux t'en rendre compte, tu es ici pour une séance photo. On va commencer par te coiffer et te maquiller et puis tu nous improviseras un strip-tease. Le but est que tu finisses à poil, bien sûr. Qu’on puisse juger de tes réactions face à un objectif, de ta plastique et différents autres critères.
– Ok, j'ai droit à un peu de musique ?
– Si tu veux.

Au fur et à mesure que je m'effeuille le gars prend des photos et quand je suis nu, il me demande de prendre des poses.

– Tu peux te branler un peu pour qu'on voit ce que ta bite donne en érection ?
– Ok, pas de souci.
– Putain la bête ! Alan, va prendre les mensurations mais n'en profite pas pour la tripoter plus que nécessaire.
– Wow elle est bien droite, alors longueur 21,5 cm, circonférence 19,5 cm et diamètre 6,5 cm toison pubienne entretenue, courte et rasé pour le reste. Fesse glabre. C'est bon pour moi.
– Ok, on a fini, tu peux te rhabiller et aller chambre 220.

Dans cette chambre-là, il y a deux personnes qui m'expliquent ce qu'il se passera durant la téléréalité.
On sera (enfin on, si je suis sélectionné) à douze mecs gays, enfermés, à poil, dans un phare au milieu de l'océan et on sera filmé 24 heures sur 24 et ça sera diffusé sur une chaine cryptée. Il n'y aura aucune zone sans caméra. On pourra y faire ce que l'on veut, baiser avec qui on veut et, une fois par semaine, la production nous proposera des défis qui – si on les réussi - augmenteront notre cagnotte commune qui, elle, sera divisée en douze parts égales à la fin du mois d'enfermement.  nous assurant quand même un fixe de départ de 10 000 euros chacun.
Également, certains ''spectateurs'' pourront aussi nous offrir des primes pour faire telle ou telle chose. Et là, les primes seront uniquement pour le ou les seuls désignés. Et il y a de généreux sponsors, m'a-t-on laissé entendre. Il y aura même une cagnotte en ligne pour les moins fortunés et dans ce cas-là une proposition de gage sera tirée au sort et devra être exécutée, si, bien sûr, le(s) gars désigné(s) sont d’accord.

Mais même si le sexe est libre entre nous, il ne doit pas y avoir de sexe forcé. Tout acte entre deux ou plusieurs personnes doit être librement consenti. En cas de non-respect de cette règle se sera l'exclusion immédiate et tout l'argent gagné serait partagé entre les autres participants.

On me demande si j'ai bien compris, je pose quelques questions de détail auxquelles on me répond sans détour.

– Je comprends ton inquiétude. Alors pour faire court nous avons tout prévu. Une semaine avant d'aller au phare, les sélectionnés auront une série de tests médicaux poussés. Et dans les trois mois à venir nous demanderons tous les mois de faire un test sanguin des plus complet.
– Et on saura quand si on est ou non choisi ?
– Cette ville est la dernière où on fait un casting. Donc, d'ici un mois tu sauras si tu as été présélectionné. Dans le cas d'une réponse positive, tu seras convoqué à Paris, tous frais payés, bien sûr, et tu seras soumis à différents entretiens, avant la sélection finale. D'autres questions ?
– Non, pas pour le moment.
– Dans ce cas, au plaisir de te revoir Hadrien.

… Vingt-cinq jours plus tard.

Je reçois une convocation pour la semaine suivante à Paris. J’y monte en train et c'est un jeune mec qui porte une pancarte avec mon prénom qui m'attend à la gare. Je me dirige vers lui avec mon plus beau sourire.

– Salut, je suis Hadrien.
– Enchanté, moi c'est Antoine. Tu me suis, on va tout de suite à ton rendez-vous et après je t'emmènerai à ton hôtel.

On s'enfonce dans les couloirs du métro en discutant et il me dit qu’on doit changer deux fois avant d’arriver. Antoine est sympa, il fait partie de la prod mais il a un copain et ils sont un couple fermé, donc inutile de le draguer.
Dommage car il est bien mon genre de mec. Quoique, mon genre de mec, je n'en ai pas trop. Ce que je cherche chez un mec, c'est qu'il soit chaud, entreprenant et assez beau gosse, bien sûr. J'ai un penchant pour les mecs un peu plus petits que moi et de style crevette mais si c'est un mec bien bâti et chaud, pourquoi pas. S'il est passif c'est un plus, après je m'adapte aussi à mon partenaire. Cependant, mon cul, je ne le donne pas si facilement pour autant. Il faut que le mec le mérite.

On se retrouve dans un grand appartement haussmannien où six personnes m’attendent. Après les banalités d'usage sur ma santé, mon voyage, ils entrent dans le vif du sujet.

– Comme tu le sais, tu as été présélectionné mais nous ne sommes pas tous d'accord sur ta présence dans l’émission, sauf si tu acceptes le rôle à jouer pour nous au phare. Pour faire court nous avons besoin de deux ''indicateurs'' qui nous informeront de ce que l'on ne peut pas voir à l'image comme les rapprochements entre deux personnes, les rivalités amoureuses, les coups bas en douce. Tu vois ce que je veux dire ?
– Oui en gros faire le mouchard et la langue de pute.
– C'est tout à fait ça. Acceptes-tu ?
– Ce n’est pas trop dans mon caractère mais je suppose que si je refuse, je suis viré.
– Tu réfléchis vite et bien. Alors, tu acceptes ?
– Faut voir. Ça me rapporte quoi de le faire ?
– Déjà ta sélection et un bonus de 5 000 euros.
– Ok, dans ce cas-là j’accepte. Et qui sera l’autre ? Il saura que j’existe ? Il saura qui je suis ?
– Nous n'avons pas encore décidé qui sera l'autre et non, il ne saura pas qui tu es, sinon ça ne serait pas marrant mais toi non plus tu ne sauras pas qui il est. On te donnera… on vous donnera aussi des instructions ou une ligne de conduite à tenir pour animer l’émission.
– Et les autres candidats sont comment ?
– Ça, tu le découvriras en même temps que les autres. La seule chose que je peux te dire c'est qu'ils sont tous aussi mignons et bien faits que toi mais chacun dans son genre.
Bien ! La réunion est close. Demain matin, vers dix heures, quelqu'un passera te prendre à ton hôtel et te conduira à nos bureaux. On te briffera dans le détail. Comme ça tu sauras ce que nous attendons exactement de toi et tu signeras ton contrat.

Je reste quatre jours à Paris, entre rendez-vous de prod et tourisme, avant de rentrer. Il ne me reste que trois semaines pour que tout soit en ordre pour mon départ. Semaines que j'emploie principalement à baiser – ah, l'avantage de vivre encore chez ses parents, sans soucis d’intendance. Et c'est le retour à Paris.  Pour être sûr qu'on ne se croise pas, la prod nous a mis dans des hôtels différents. Tous les jours c'est une valse de rendez-vous : médicaux, derniers conseils et j'en passe. Enfin c'est le jour J. Une équipe de caméramans débarque dans ma chambre d’hôtel, à l'aube, ils me surprennent au pied du lit. Par réflexe, j'ai juste le temps d'enfiler un boxer… qui est complètement déformé par ma gaule matinale cherchant à s’en échapper. Pourtant ça ne fait qu’une paire d’heures que le jeune employé de la réception vient de partir, les jambes flageolantes. Je m'enferme à la salle de bain pour me doucher mais la porte s'ouvre aussitôt et les caméramans entrent me filmer sous toutes les coutures, en train de faire ma toilette.

C'est le départ en voiture. Direction la Bretagne. Juste avant d'arriver, on me demande d'enfiler une cagoule à travers laquelle ma bouche est libre mais où je ne vois strictement plus rien. Puis c'est un parcours à l’aveugle, de la voiture au bateau, fait avec l'aide d'un gars et c’est parti pour une bonne heure de trajet. Certains ont le mal de mer. J'en entends même vomir. Le bateau accoste enfin. On nous aide à descendre et on nous fait plus ou moins aligner.

– Chers téléspectateurs et amis, comme vous pouvez vous en rendre compte nos douze candidats ont rejoint le phare.
Messieurs, je vais vous demander de vous mettre nus, sans quitter vos cagoules.

On commence à se foutre à poil et le commentateur fait des commentaires sur ce qu'il voit.

– HOULALA, ça c'est du gros et du lourd. J'en connais beaucoup qui voudraient bien être ici pour tester ce beau matos, pas vrai ?
Je vois que vous êtes tous nus à présent et je me réjouis du spectacle que vous nous donnez. Si j'en crois l'audimat, je ne suis pas le seul à l’être. Messieurs, enlevez vos cagoules s'il vous plait que je vous présente.

Dans un premier temps je ne vois rien. Puis je m'habitue au soleil et, WOW ! que du très, très, mignon. Je ne vais pas avoir à me forcer pour baiser, c’est une certitude.

– Maintenant, je vous invite à me suivre pour la visite des lieux. Déjà vous avez dû remarquer la terrasse autour du phare où vous pourrez vous faire bronzer par beau temps. Entrons.
Comme vous le constatez, c'est assez vaste comme pièce à vivre et avec, ici, tout l'équipement moderne pour y cuisiner. Les frigos sont pleins. Montons au premier.
Ici, comme vous pouvez le voir toute une série de lits de deux, trois places ou plus. À vous de les utiliser à votre guise. Suivez-moi au second à présent.
Là, c'est une salle de sport assez complète et dans ce coin, vous avez un sauna et un hammam, sans compter des douches à jets multi-massant. Montons maintenant à la partie du troisième étage.
Comme vous vous en rendez compte elle est spéciale. Nous l'appelons la salle de jeux. Il y a, rangé dans cette armoire, tout un tas de sextoys, dans celle-ci plusieurs tenues sexy aux thèmes différents et dans sa voisine d'autres accessoires pour des moments plus chauds et plus hards. Il y a des menottes, des entraves, etc. Je vous laisse le soin de découvrir ça tout seuls. Et au-dessus, c’est le phare lui-même, où il vous est strictement interdit d’entrer.

On redescend, il nous fait encore quelques recommandations – plus pour le public que pour nous - et tout ce petit monde s'en va. Ils ne reviendront, sauf urgence, que dans 30 jours.

– je ne sais pas vous les gars, mais moi, je me les gèle, alors je rentre.
– On te suit. C'est vrai qu'il ne fait pas chaud, chaud.

On va tous s'installer sur les canapés et poufs du salon. La conversation est longue à vraiment démarrer. La télé s'allume seule et on voit le présentateur une coupe de champ à la main.

– Les garçons, il y a tout ce qu'il faut dans le frigo pour arroser votre arrivée. Aussi, je vous dis à la bonne votre et amusez-vous bien.

Je me lève en même temps que Lionel et Grégory, je crois. Je n'ai pas retenu encore tous les prénoms.
Pendant que Gregory apporte quatre bouteilles de champagne, Lionel et moi on cherche les verres dans les placards. Une fois servit, on trinque tous au mois à venir, à nos futures relations et chacun se présente un peu mieux aux autres. Tout ça nous mène ‘très’ joyeusement jusqu'à l'heure du repas, qu'on trouve tout préparé dans le frigo. On finit juste de manger quand la télé se rallume seule et le présentateur nous lance le défi « pour faire connaissance » : une partouze de bienvenu. Ça saute de joie et ça crie dans tous les sens. On a une heure pour se préparer.
On monte au premier étage où sont les douches. Certains se font une toilette intime plus que soignée et on se retrouve tous à la salle de jeux. L'écran géant, installé là, s'allume et le présentateur nous donne les consignes.

– Dans la première armoire vous trouverez un sac contenant des numéros. Ils vont par paire.
Tirez-en un chacun et formez les couples.

Je me retrouve avec Lionel. On commence par s’embrasser, puis fellations réciproques à tour de rôle et bouffage de cul. Je lui broute la rosette quand :

– Vas-y Hadri, baise-moi. J'en ai trop envie.
– Laisse-moi encore un peu te manger l’oignon pour bien te préparer.
– C'est pas la peine, j'encaisse bien t'en fait pas.
– Ça n'a rien à voir, ton cul me plait trop, alors je vais te grignoter encore un peu.
– Ok, comme tu veux, je kiffe aussi de me le faire bouffer.

Une dizaine de minutes plus tard, je fais mettre Lionel à quatre pattes et je commence à le pénétrer. C'est vrai qu'il doit en avoir pris des kilomètres parce que ça rentre tout seul et rapidement il me demande d'y aller plus fort.
Je lève les yeux sur l'écran qui montre nos exploits à tour de rôle. La prod choisit les moments les plus chauds de chaque couple qu'elle diffuse. Toutes les éjaculations sont filmées en gros plan sauf la mienne et celle de Julien, parce qu'on a fécondé nos partenaires.
La prod nous accorde quelques minutes de repos et c'est reparti pour un second round avec un autre partenaire. Les éjaculations sont un peu plus longues à arriver mais elles finissent par jaillir.
Pour le troisième round la prod éteint toutes les lumières et nous demande de changer de place. Je frôle au passage plusieurs personnes et au top de la prod on prend le premier qu'on touche.
C'est avec des caméras à vision nocturne qu'ils nous filment maintenant. Je n'ai pas la moindre idée de qui est mon partenaire en revanche ce que je sais c'est que c'est un excellent suceur et il a un cul… très, très accueillant.

Le premier défi de la semaine est lancé le lendemain matin. Chacun a jusqu’à vendredi minuit pour faire jouir les onze autres participants de la façon qu'il veut. Pour se faire la production m'a suggéré de faire faire des groupes de trois qui s’interchangent et comme ça, en six fois, chacun aura fait jouir les autres. On a réussi à le faire quatre fois dans le temps imparti, multipliant d’autant notre bonus.

Le premier week-end arrive et les défis des sponsors aussi. Je dois, avec Marc, un mec juste assez bien musclé, sans  être bodybuildé, qui en plus à une queue quasi jumelle à la mienne – on est les hors normes du « phare » - et une mignonne gueule d’ange, sodomiser le petit Luc (jolie crevette d’un mètre soixante-deux) qui est une grosse cochonne. Bien sûr que j’accepte, ainsi que Marc et Luc n'hésite pas une fraction de seconde à crier : ouiiii ! Et c'est sous les encouragements de nos amis que Luc jouit, sans même se toucher, grâce à nos fougueux coups de queues. Il se paye même le luxe d'avaler nos éjaculations sans en laisser perdre la moindre goute.

Après cette première semaine la production me demande un rapport sur les garçons. Il y en a six uniquement passifs et sur les six qui restent, quatre sont 100% versatiles. Il n'y a guère que Marc et moi qui sommes à considérer actifs, même si, par deux fois pour Marc et une fois pour moi, le sexe d’un de nos comparses a visité nos entrailles dans le feu de l’action.



A la fin de la troisième semaine un très riche sponsor propose une somme mirobolante pour qu'à tour de rôle, Marc et moi, on se sodomise. Tout comme moi Marc ne roule pas sur l'or et lui a un loyer à assumer, c’est pourquoi, il est prêt à accepter.

– Tu en penses quoi Hadrien, perso, j'ai vraiment besoin de ce fric. Accepte s'il te plait. Tu pourras me faire ce que tu veux.
– J'ai aussi besoin de ce fric mais tu as aussi une bite de cheval et je ne suis pas très habitué à me faire baiser… et jamais encore par pareil calibre.
– Je te promets d'être aussi doux que possible, de bien te bouffer le cul avant et de mettre beaucoup de lubrifiant. Je te baise cinq minutes pour le show, puis tu pourras me baiser jusqu'à ce que tu jouisses. Accepte, s'il te plait !!!
– D'accord j'accepte mais avant de me prendre, tu me prépares avec des godes.
– Ah oui, bonne idée ça. On peut se faire une séance de sextoys pour nous élargir le trou avant ce soir.

On enchante évidemment tous les spectateurs présents l’après-midi.

Il est dix-neuf heures, l’heure H. On commence par une douche lascive et coquine puis c'est en nous tenant par la main qu'on monte à la salle de jeux où on commence à faire l’amour. Et c'est tout en douceur que Marc me sodomise.
Comme il me l'a promis il se retire au bout de cinq minutes mais je lui demande de continuer un peu. Eh oui, j'avoue, sa grosse queue me fait -ô surprise- un putain de bien que je crains jouir sans me toucher. Puis c'est mon tour de m'occuper de lui et lui aussi parait fort agréablement surpris des sensations que lui donne mes coups de gourdin, son gland est écarlate et suinte de plus en plus. Mais c'est finalement en 69 et en se délectant du sperme de l'autre, qu'on se fait jouir.

La dernière semaine est une pure folie. Des défis tous les jours, des éjaculations à la chaine et, tous autant qu'on est, plus on baise, plus on a envie de baiser. C'est à regret que nous voyons le trentième jour arriver. Et pour remercier nos sponsors et spectateurs, on improvise une partouze - bien plus chaude et acrobatique que la première - où chacun laisse libre court à son imagination. Pour le final, c'est Luc qui, à sa demande, reçoit tout notre sperme sur lui et, à sa grande surprise, on l’immobilise et on se met à le lécher pour le nettoyer. On le fait si bien qu'il nous en rajoute une dose.

Trente et unième jour, le bateau et la production arrivent, ils nous rendent nos habits et le soir lors d'une émission sur le plateau ils nous donnent nos chèques respectifs et quand j'en vois le montant je suis abasourdi. J'ai plein d'idées en tête mais je ne crois pas être le seul.



J'ai parlé de mon job à Marc et à Luc, avec qui je suis resté en ‘contact’. Et, après un tas de paperasse, Marc, Luc et moi avons repris le sauna qui, à nouveau, tourne à merveille.


Ah oui, encore un truc que j'oublie de vous dire. On forme un trouple ouvert et il ne faut pas croire que c'est le petit Luc qui se fait le plus souvent enfiler….                       




Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 25-03-2022

C'est dingue tout ce qu'il faut se phar' cire dans ce gros bitoniau! Et pas un qui a eu l'idée de prendre un bain de mer : c'est bien la peine d'avoir les pieds dans l'eau et l'épée da l'eau. "Ya ya, biscoiss kemendal noss welt" dit-on en Basse Bretagne*. Souhaitons, malgré quelques petites erreurs  orthographiques voire de grammaire, que ces images aient plu aux amateurs...
Et "kénavo"!
KLO.
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*Oui, oui, je n'ai jamais vu ça.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 26-03-2022

Oui, bien trouvée, cette histoire... inattendue.
Mais je sais pas de qui elle est !



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 26-03-2022

Oh ! Un Big Brother 2.0, gay, où les 'dérapages accidentels' sont désormais la règle ! Des défis qui font ding-ding-ding dans la caisse... Je ne sais pas quel medium s'occuperait de la diffusion, probablement un site internet à accès limité (et payant) mais je me fendrais des €€€ d'un abonnement premium  ;D

Après, tu vas dire que je le cite trop souvent, mais ce coup-ci, je pense vraiment à gaetanbg  8)


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 26-03-2022

Surprenante l'idée d'utiliser un phare comme lieu de tournage de téléréalité, sachant que le fait que ce soit tourné dans un phare ne changera rien à ce qui se serait passé dans un autre endroit. Peut-être qu'il y a juste l'idée qu'ils ne pourront pas se séparer pendant un mois. Et dans ce cas là, les mettre dans un phare au milieu de la mer va coûter moins cher que de les confiner dans un vaisseau spatial.

Pour le boulot d'espion, il en est assez peu question dans la suite du texte, mais soit c'est effectivement un moyen d'en éliminer un ou deux si par exemple 14 ont été présélectionnés, soit ce n'est pas 2 espions qu'il y aura mais 12.
Ou sinon, c'est le fait qu'Hadrien ait travaillé dans un sauna qui les pousse à le choisir comme espion.

Quand ils ôtent leur cagoule, ils peuvent s'apercevoir qu'ils sont tous de très beaux gosse. En plus avec le dossier à remplir, ils ont du ne sélectionner que des gays hyper chauds. Donc, la suite du mois se passe hyper bien avec beaucoup de sexe.

Et finalement, à la fin, ils ont assez d'argent pour racheter le sauna à trois en plus de s'être mis en trouple.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 29-03-2022

[Image: toiles-4.jpg]

Troisième phare :

(Il y a deux jours)

- Ça va ?’’ a demandé Simon, avec – je peux seulement l’imaginer, dans ma position – probablement une grimace un peu gênée. Bien inutilement, en fait, trop heureux qu’il mette sa virilité au service de mon plaisir autant que du sien, j’ai accepté le compromis : une fois sur deux, il me fait lentement, longuement, tendrement l’amour, nu comme moi, en missionnaire, sur ma couchette, concentrant les passages de son gland, après qu’il l’avait située, sur ma petite glande à étincelles. Puis la fois suivante…

Là, ben, c’était l’autre fois… Il m’écrase le torse sur la table de la petite cuisine, et abaisse mon pantalon et mon boxer sur mes chevilles, m’empêchant d’écarter les jambes, ‘pour des sensations augmentées’ m’a-t-il dit. Il poigne dans mes cheveux un peu longs, ou presse les doigts sur mes épaules, à en y laisser la marque. Les préliminaires sont un peu bâclés, et surtout, il enfonce en moi ses seize centimètres, pour parfois aller buter sur le coude de mon côlon.

Aussi, là, je peux juste imaginer son regard, peut-être embarrassé, qui doit passer de ma rondelle tuméfiée à son sexe toujours à moitié dressé, dont une dernière goutte de semence s’échappe…

Ouais, je sais, pas trop rusé de faire du bareback, mais bon, la boîte de préservatifs que j’avais emportée dans l’éventualité vraiment très aléatoire des cinq pour cent de chances où je me retrouvais en binôme avec un mec un minimum réceptif à un ‘plus si affinités’ cinq fois par semaine, ben, elle était épuisée depuis longtemps, là.

Et on avait bien essayé d’en réutiliser une, soigneusement rincée et un peu stupidement conservée dans de l’huile d’olive, pour qu’elle finisse chiffonnée dans mon fondement, bien avant qu’il jouisse en moi, et se retire, la hampe flamboyante mais débarrassée du latex.

Après, bah ! avec mes préférences, le préservatif avait toujours été l’artefact imposé, et aussi – ce qui m’a un peu étonné – le sien également, depuis une copine qui avait voulu le coincer dans un plan paternité dont il n’avait pas voulu. Il y avait quasi zéro chance… ou plutôt malchance, que nous soyons sous trithérapie à vie.

(***)

Vous dites ? Comment j’en suis arrivé là, à me faire prendre par une belle bête d’un mètre quatre-vingt-dix et cent kilos, à me perdre dans ce qui est paradoxalement le meilleur sexe que j’aie connu, à en oublier la tempête qui fait rage autour du phare ?

Thomas.

Mon ex, nocif, qui n’avait pas du tout admis de perdre l’accès à mon corps qu’il honorait pourtant si mal. Les pleurnicheries s’étaient muées en récriminations, puis en menaces, jusqu’au trop théâtral ‘Si je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura’… Sans vraiment croire qu’il les mettrait à exécution, j’avais eu envie d’un peu d’isolement, et je m’en étais ouvert à ma grand-mère, dont l’amant – de très longue date, au vu de notre ressemblance, papa, lui et moi – était amiral dans la marine nationale mais, après avoir échoué un cuirassé sur un atoll du Pacifique, avait été réaffecté au Service des Phares et Balises. Romuald avait accédé à la requête de Mamy concernant son petit-fils putatif, et m’avait placé en ordre utile pour un contrat de trois mois comme gardien de phare.

C’est ainsi que je m’étais retrouvé un matin froid sur un quai du port de Concarneau, à côté d’un grand blond assez beau, mais archétype de l’hétéro absolu, prêts à embarquer pour un trimestre sur l’îlot du Petit Minou.

Ça m’avait juste pris deux jours pour tomber sur Simon, le poing serré sur un sexe impressionnant ! Petit moment de solitude pour nous deux, avant qu’il explique maladroitement qu’il n’aurait jamais dû signer, et que ‘ça’ lui manquait déjà.

- Ah !
- Ouais, bon, je suis pas non plus un sexopathe, c’est juste que je dois me vider régulièrement, sinon je deviens dingue.
- Hmmm…
- Ça te manque pas déjà, toi, les meufs, le sexe, tout ça ?
- Pas… exactement… dans cette configuration-là, tu vois ?
- Je vois pas, non.
- Ben, le truc, c’est que je suis un peu… gay.
- Oh !

Il avait mis trois jours de plus pour ramener le sujet sur la table. Au figuré, je veux dire, pas celle où il vient de me… Bref !

- Comme tu as dit que tu es… euh… tu as déjà… avec un mec ?
Il m’énervait un peu, j’ai trop souvent eu cette conversation. Au mieux, c’est ça, et au pire, c’est ‘tu fais le mec ou la meuf ?’ J’ai eu envie d’être un peu cruel, même s’il allait payer pour d’autres.
- Tu veux savoir combien j’ai d’heures de vol, ou les mètres de bite que je me suis pris ? La première, j’avais quatorze ans, ça en fait onze, là. Et en longueur, je dirais qu’il y a d’ici à la côte. Du jeune, du moins jeune, un Asiatique qui a fait mentir le cliché, puis un Black, et lui aussi, malheureusement. Mais le top… des… tops, ce sont les hétéros affirmés, qui veulent soi-disant juste essayer, ils mettent toute leur fierté de mâle alpha dans leur endurance, pensant amener le petit passif à couiner de plaisir, alors que justement, c’est du temps qu’il nous faut pour nous faire plaiz’ !
- OK, OK !

Le lendemain – l’équivalent d’une semaine pour un autre à mouliner les pensées dans sa tête, j’imagine – il m’avait confié, d’une façon qu’il devait penser détachée, être assez endurant, et que…
- On est coincés ici pour trois mois, et je suis hétéro, hein ! mais…
- Mais ?
- Ben, voilà, si tu veux… euh…
- Tu me baiserais, quoi ?
- Non ! ‘fin ouais, c’est juste qu’on va pas rouiller chacun dans son coin, alors, si tu veux…
- Si je veux, oui, évidemment, c’est moi qui décide, mais quoi, exactement ?
- Nan, laisse tomber, chuis con, j’ai pas pris de…
- Moi, j’en ai’’ ai-je lâché.
- Hein ?
- J’ai des capotes, la probabilité de m’en servir était marginale, mais dans le doute, j’en ai pris.

C’en était resté là, pendant deux autres jours, jusqu’à ce qu’on se croise au pied de l’escalier, alors que je redescendais de ma tournée de contrôle de la lanterne et de la lentille de Fresnel. Bon, faut dire, torse nu, en shorty et en tongs, ça faisait pas mal de surface de peau visible.

Tout le temps que je lui fasse mon rapport, son regard s’est perdu sur mon nombril et la fine ligne de poils que j’entretiens soigneusement.

- Simon, mes yeux sont placés plus haut, puis aussi, tu bandes, là.
Je les ai ostensiblement portés sur la bosse qui déformait son pantalon de survêt’.
- Mais c’est plutôt flatteur, tu sais, alors, si ta proposition tient toujours…

Il avait déchiré la pochette du préservatif avec les dents, avant que j’aie pu le prévenir du risque de le déchirer, et m’avait possédé avec une énergie à la limite de la violence, mais de dos, en ajoutant ‘’Comme ça, je peux imaginer une meuf’’. Il n’avait cependant pas menti au sujet de son endurance, et j’avais eu le temps de m’accorder mon propre plaisir à la main, avant même qu’il jouisse dans la capote.

C’était devenu moins évident après que nous ayons épuisé mes réserves de bombes à eau du bon Dr Durex, la sensibilité de son sexe nu précipitait la conclusion de nos échanges, en tout cas de ceux à son avantage… Et là, ben, heureusement que j’ai imposé l’alternance des positions ! Au moins, une fois sur deux, les jambes serrées sur sa taille, mes talons pressés sur ses fesses, mes mains courant sur ton torse avantageux, je peux gérer son enthousiasme, et freiner ses ardeurs lorsque je sens le plaisir pointer dans son regard.

(Il y a deux jours)

- Oh ! Attends, ça coule le long de ta cuisse, là, je te file le sopalin, tiens !
Je ne m’en suis pas vraiment aperçu, tout aux sensations qui s’estompent lentement, l’absence de son corps dans le mien, mon sphincter dont j’ai l’impression – surement fausse – qu’il palpite…
- Je pensais, quand on fait… comme j’aime bien, quoi, tu… n’as pas de plaisir, alors… euh…
- Un peu, à la fin, mais c’est plus… psychologique, on dira. Le fait d’être possédé, puis que tu sois vraiment très épais. Tu sais, la satisfaction du bottom, dans la sodo, c’est à plusieurs niveaux, la stimulation de la prostate, bien sûr, mais le plaisir… anal, pour dire un truc, de sentir un sexe dans son rectum, particulièrement le tien, j’avoue…’ ai-je admis, avec une pensée éphémère pour mon ex, qui kiffait aussi le sayxe à la hussarde, mais l’avait ridiculement fine et n’avait jamais provoqué cette sensation. ‘’Puis finalement, on se touche et là, l’éjac arrive assez vite.’’
- Sauf que là, tu n’as pas pu.
- Pas vraiment eu le temps, mais bon.
- Et tu dois te finir après, je sais, je m’enfuis comme un voleur parce que je m’en veux un peu, mais la dernière fois, je suis repassé devant la cambuse et…
- Et ?
- J’aurais jamais cru dire ça un jour à propos d’un mec, mais c’est étrangement excitant, et comme tu es, tout fin, avec tout en proportion… Et je critique pas, hein ! Tu es bien foutu, dans ton genre, tu vois ?
- Et ?’’ ai-je insisté.
- Ben, je veux dire, je ne le ferais jamais avec un mec… comme moi, quoi.
- Très bien monté, tu veux dire ?’’ ai-je glissé, entre l’envie de le flatter et celle de le mettre légèrement mal à l’aise.
- Ah ? ‘fin ouais, si tu le dis… Je me suis parfois demandé… Et ce qui se passe dans le phare reste dans le phare, hein ! Mais… ce que ça fait de sucer un mec, voilà, c’est dit !
- Déjà, ‘sucer’, le terme est un peu contre-intuitif, on ne peut pas vraiment le faire très longtemps sans devoir expirer, c’est plutôt genre, téter le gland, le mouvement des lèvres et de la langue, tout ça. En tout cas pour moi.

Perso, c’est cette conversation un peu inattendue qui avait commencé à m’exciter, avant même la perspective qu’il me propose la caresse. Mon sexe était dressé, mon fruit mûr à moitié éclos de sous mon prépuce, que l’invasion de mon corps avait tout de même rendu légèrement gluant de présperme.
Même pas dégoûté, il s’est accroupi devant moi et a délicatement posé ses lèvres justes derrière mon extrémité en murmurant ‘’Vufte le gland, f’est fà ?’’

Et je l’ai prévenu, bien sûr, sa première pipe, vous pensez bien ! Mais il m’a gardé en bouche, et j’ai senti passer trois décharges de ma semence.
Bon, il les a recrachées sur une autre feuille de sopalin, fallait pas rêver.
Mais qu’on ne me dise pas qu’il est parfaitement hétéro, lui…

(***)

De retour à Concarneau, on s’est dit au revoir, étrangement gênés, par une embrassade assez virile, avant que je rejoigne la voiture de Mamy, où elle a glissé ‘’Belle bête, non ? Ça a dû être une torture pour toi…’’
- T’imagines même pas !

C’était juste avant-hier, et je commençais à me demander qui allait craquer le premier, lorsque j’ai reçu un Messenger de Simon [J’ai jamais fait ça, je te promets, c’est une première pour moi]
J’ai répondu [???]
Pour recevoir un selfie de lui, torse nu, pantalon à mi-cuisse, le poing serré sur son sexe, couvert d’une trainée de liquide opalin.
[Cadeau pour toi, Jonas ! On peut se revoir ?]
[Efface ! Et ne refais plus ça ! La tête *ou* la queue, mais jamais les deux ensembles !]  Ce mec est très con, ou simplement naïf…
[Désolé, je savais pas] a-t-il répondu.
[Tu ne sais encore rien, petit garçon] ai-je répondu. [R-V au 100 Logique à Concarneau, jeudi, 20h, ce sera calme]




Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - emmanolife - 29-03-2022

Belle variation sur le thème éternel de la romance entre gay et hétéro ! L'auteur ne cherche pas la discrétion, il reprend ses thèmes favoris, on sait qui c'est...


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 30-03-2022

Pas "effaré" le Simon. Mais étonnamment "jeunot" sur la chose.  Jonas, peu à peu, lui incul...quera* les "bonnes manières", faisons-lui confiance!
Bonne nuit à tous,
KLO.
-------------------
*Avec une telle "perche", je ne pouvais résister! Big Grin


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-04-2022

[Image: toiles-4.jpg]

Quatrième phare :

C'était un honneur que d'être invité chez Corentin ! On savait qu'il le faisait, ce prof d'Histoire, mais on ne devinait pas qui en étaient les heureux bénéficiaires...
Bref, il, était à la fois louche et drôlement intéressant, ce prof-là ! D'autant que les on-dit n'en disaient pas plus que ça, évidemment. C'est que ce Corentin-là était doué d'un charme et d'une aura qui, en cette classe de deuxième année de fac, tranchait nettement sur les autres sinistres enseignants, intéressants, certes, mais si pas drôles !
Corentin était la grâce-même : la trentaine, sans doute, un fin brun à la mèche folle et au sourire ingénu... Toutes les filles en pinçaient pour lui, et même les mecs avouaient l'apprécier « parce qu'il n'était pas comme les autres »...
Vacances de la Toussaint, donc. Pour terminer la première session de cours, les profs avaient prié leurs élèves à un petit pot : rien que de bien formel, mais... tout le monde y était. Cette petite université naissante ne comptait, pour cette fac d'Histoire que soixante étudiants...
Un verre de bulles en main, on causa Histoire, donc, avec Corentin... qui finit, lorsque cette jeune société se débanda, par toucher le coude de Killian.
— Juste un instant, Killian !
Où Killian fut donc invité chez son prof, dès le lendemain, s'il était libre. Or il l'était, Killian, car ses parents ayant quitté le pays pour villégiaturer ailleurs, il restait en sa chambre d'étudiant pour ses vacances.
Ce fut donc fort emprunté que ce fin garçon — on n'a pas dit que ce mecton de vingt ans était gracieux comme tout, avec ses boucles brunes, son regard bleu et son sourire de premier communiant timide... — fort emprunté, donc, que Killian parut chez son prof d'Histoire médiévale, ce samedi midi-là.
L'appartement de Corentin était de belle venue : ancien et vaste, et empli d'étagères chargées de livres de toutes sortes. Corentin s'agita en cuisine, et enjoignit à Killian d'aller fureter partout.
Or... Or, dans un recoin était une photo sous verre... Un phare, accolé à une jolie bite en érection...
Killian était justement à contempler cet étrange montage — car c'en était un, assurément —, quand Corentin reparut.
— Oh ! Je vois que tu as dégoté ce que je ne voulais pas que tu dégotes !
— Monsieur ?
— D'abord, tu m'appelles Corentin, seulement ici, bien sûr, tu veux ? Et puis... puisque tu as vu des choses...
— J'ai juste reconnu le phare de la Jument, Mons... Corentin !
— C'est bien lui. Mes grands-parents avaient une maison de famille à Ouessant, et quand j'étais étudiant, j'y suis allé passer des vacances avec mes potes, et l'un a trouvé fin de... Bref, t'as sous le nez le montage artistique de ses visions !
— Eh ben... C'est joli, oui !
— À la fois ça me gêne un peu... et à la fois... ça me fait encore sourire, cette affaire-là...
— Oui, c'est vraiment beau, Corentin, affirma gravement Killian. Et... oui, faut en sourire !
— T'es gentil. Toi... tu voudrais ?
Il y eut un petit silence, et Killian osa, tout bas :
— Personne me ferait ça, à moi...
— Y a tellement de phares, au monde, de cathédrales et de gratte-ciels aussi !
Killian releva le museau, avec un demi sourire :
— Je... les vaux pas, je crois !
— Tu vaux toutes les photos du monde, grand garçon.
— Oh ! Ça, je suis pas sûr !
— T'embête pas, gentil garçon ! Je veux pas te chiffonner, là ! Mais... si tu veux poser, tu le fais exactement comme ça te convient, et pis voilà ! D'ailleurs, c'est pas le sujet, là ! Il s'en fout, de ta bite, le phare de la Jument !
Killian sourit, et osa :
— Et à quoi il s'intéresse, le phare de la Jument ?
— Juste aux jolies photos, surtout au moment des tempêtes !
— Et je fais quoi, moi, là ?
— Sois t'attends la prochaine tempête... soit tu la provoques !
— Moi, provoquer une tempête ?
— « Tempête dans un boxer », grand film d'amour et d'aventures !
Killian ne sut trop sur quel pied danser. Et Corentin reprit :
— T'embête pas, grand garçon : je te propose juste de te faire une série de photos, si ça t'amuse, et de faire le même montage avec le phare, si ça t'amuse aussi. On est entre nous, ne crains rien. Et si t'aimes les bulles... j'ai du bon Jura.
Killian accepta les bulles... et les photos. Et aussi ce qu'il pressentait : de troubles moments avec le beau Corentin.
Enfin, il saurait... ce qu'il refusait de s'avouer depuis la puberté : mecs, ou pas mecs ?
— Est-ce que... t'as d'jà fait des photos... comme ça ?
— Oui, des tas ! D'ailleurs, tout le monde en fait, de nos jours, maintenant que c'est facile comme tout. Mais... sans me vanter... on a apprécié les miennes, et l'on m'en a demandé. Tu sais quoi ? On se désape pour se mettre en condition, et je te montre mes albums. Tu choisiras ce qui te convient.
Joignant le geste à la parole, Corentin vira ses fringues, et Killian fut bien obligé de suivre. Ce qu'il redoutait ne tarda pas à arriver : il se sentit croître une gentille dureté... sous le gentil sourire de Corentin :
— Bon, je vois que t'es prêt pour la pose... Trinquons à ta gloire future, et j'te montre mon boulot.
De fait, les images proposées par Corentin étaient de fort jolies choses, et ce ne furent pas elles qui le firent débander. Non plus d'ailleurs que la délicate plastique de son prof, finement dessiné et velu aussi de sombre... un rêve de puceau !
— On peut commencer tout de suite, tu veux ?
Et Corentin de commencer à mitrailler, en donnant des conseils de pose.
— Faut que je trouve le même angle que sur la photo du phare... Tu sais qu'elle est super belle, ta queue ? Moi, pour l'instant, je l'ai molle, mais promis, j'te montre tout !
Killian était sur une sorte de nuage : s'il eût jamais imaginé situation plus extravagante ! Et pourtant, avec Corentin, tout lui semblait simple, et naturel. Et dire qu'il ne savait même pas si ce mec était gay !
Puis on termina les bulles avant de manger : des galettes de sarrasin, évidemment... mais sans cidre :
— Je préfère quand même les bulles de Loire ! Précisa Corentin, qui dut alors répondre à un appel.
« Non, pas là... Demain ?... Brunch à onze heures vingt-cinq, ça te va ?... Croissants, oui ! »
— C'est un de mes potes de fac, prof de gym... C'est le coach de l'équipe de basket, un mec super ! D'ailleurs, t'as vu ses photos tout à l'heure. Je te les remontrerai.
Les crêpes avalées, on alla se poser sur le canapé du salon, dans une ambiance feutrée avec lumières tamisées. Corentin prit Killian par le cou ; celui-ci avait débandé depuis un moment... ça le reprit. On sirotait un coup de mirabelle (« Désolé, avait avoué Corentin, je blaire pas le chouchenn ! »), quand Corentin prit la main de Killian pour se la poser sur la queue. Oh ! Ce ne fut pas long ! Et cet excellent homme de proposer à la vue épatée de Killian un superbe rondin lisse et droit.
— Envie de te sucer, grand garçon, susurra Corentin.
On se disposa sur le sofa pour organiser le premier soixante-neuf de Killian... et aussi ses premières pipes, active et passive !
Inutile de vous dire qu'il trouva ça à son goût. Comme il ne rechigna pas à brouter la fine et velue rondelle de Corentin, ni à y enfoncer son bel épieu (car il était aussi bien monté que Corentin, cet enfant-là).
Délicieuse découverte, s'il en fut ! Où Killian apprit à se retenir, pour faire durer les choses.
Enfin, on s'endormit gentiment enlacés... non sans que Corentin eût débordé sur le museau du garçon. Avant de le lécher soigneusement... et de l'embrasser vivement, aussi !
Au matin, Killian constata que son rêve n'avait pas pris fin... Où Corentin lui proposa de lui apprendre à se faire sauter. Il y alla avec méthode, le prof ! En sorte que Killian apprécia hautement l'exercice.
— Est-ce qu'il faut payer, pour les cours particuliers ?
— Oui, mais uniquement en liquide... et tu n'en manques pas ! répliqua Corentin avant de prendre la bouche du garçon.
À onze heures vingt-cinq on sonna.
— On n'est pas habillés !
— Et même on est couverts de jus, ah ! ah ! C'est pas grave.
C'est une beauté qui s'annonça là. Grand, mince, brun et velu, Frédéric fut à poil en quelques secondes.
— Hum ! Ça sent le mâle, ici, j'adore !
— On t'a réservé une ambiance vestiaire.
— Où ça sent plus la sueur que le foutre, hélas !
— Et maintenant, on passe au savon de Marseille !
Douche à trois, donc. Plus grand et plus musclé que Corentin, Frédéric était un mec superbe. Et son sourire !
Corentin fit les présentations... intimes, et Frédéric sut tout de la vie privée de Killian. Pas de quoi fatiguer le public, tant c'était bref !
Apparemment, ces deux-là se connaissaient bien, car ils riaient en même temps des mêmes choses.
— J'prendrais bien un coup de jus ! affirma Frédéric.
— Normal, pour un brunch ! fit Corentin.
— Celui de tes couilles... et de celles de Monsieur, si tu l'as pas essoré toute la nuit !
Killian était épaté par cette ambiance de sexe et de rigolade. Et banda vite fait quand Frédéric le prit en bouche. Et ce mec suçait avec une telle adresse qu'il dut s'en extraire deux ou trois fois d'urgence ! Puis il fut prié de pénétrer le basketteur. Y avait du muscle, là, derrière les poils noirs, et ça lui fit du bien à la quéquette... au point qu'il dut là encore réfréner ses ardeurs. Frédéric, lui, pompait son collègue d'Histoire médiévale avec un joyeux entrain.
Bref, la situation évoluait dans le bon sens. Ayant été interdit de giclette, Killian pina aussi longtemps qu'on le lui permit. Puis il fut sommé de s'accoler à Corentin, aux fins de prendre à deux la rondelle du sportif.
Nouvelle sensation ! Enfin, Frédéric désira jouir sur les museaux des autres, ce qu'on ne lui refusa pas. Et comme il voulut que les autres se fissent jouir mutuellement devant sa bouche grande ouverte, on le lui accorda aussi. Et il demanda aussi à ce qu'on lui pissât dessus... Tête de Killian ! Qui venait en quelques heures de passer du statut de puceau intégral à celui de... grande personne ?
Et place au brunch ! Ils avaient faim, ces sportifs.
— On se pisse dessus, dans tes vestiaires ? fit Corentin.
— Penses-tu ! Ça parle chatte à longueur de douche, mais quand on leur demande quèque chose, y a pus personne : tu parles d'une bande de mijaurées !
La suite de ce dimanche d'exception ne fut pas moins amusante : après s'être fait bouffer et doigter d'importance, Killian reprit un coup de Corentin, puis la belle et plus épaisse pine de Frédéric. Dont il ne se plaignit pas.
In fine, Corentin proposa de faire des photos... et Killian se trouva compromis pour l'éternité avec deux profs d'université... Mais Frédéric donna son avis sur la photo à choisir pour le montage avec le phare, avant de déclarer :
— J'te propose pas de t'embaucher dans l'équipe... vu que tu manques de muscles, mais... j'aurais bien un plan pour toi ! On a une petite tarlouze rouquine...
— ...c'est pas méchant ! coupa Corentin.
— ...qui joue bien et qu'a pas d'amoureux, alors...
Killian regarda les deux mecs, totalement ahuri, et les autres éclatèrent de rire. Néanmoins il accepta de rencontrer le rouquin dans la semaine : ce qui fut fait dès le mardi soir, chez Corentin. Point de partouze n'était prévue, évidemment.
Joël était un joli mec du même gabarit que Frédéric, mais tellement plus pâle ! Et son air timide lui donnait un charme... dément. Du coup, Killian fut intimidé aussi, et bien !
Conscients de la chose, Corentin et Frédéric se regardèrent, et Frédéric proposa :
— Est-ce qu'on se fait une douche façon basket, ici, ou est-ce que vous prenez le large pour vous rencontrer... ailleurs ?
Tétanisés, les deux minets se regardèrent.
— Allez, foutez le camp, les mecs, fit Corentin. Killian, t'es seul chez toi, non ? Allez, du vent !
Drôle d'ambiance, soudain. Mais les mectons prirent la poudre d'escampette. Et Joël accepta de suivre Killian.
— On fait quoi, là, maintenant ? murmura Joël.
— Peut-être... on pourrait se causer, et...
— Est-ce que... t'aimes les mecs, toi ? demanda Joël.
— Oui, je crois. Et... toi ?
— Pareil. Oh !... On a l'air con, là...
— Pourquoi ? On sait déjà une chose, remarqua Killian.
— On fait quoi, alors ?
Killian, désormais nettement plus dégourdi que l'autre, vint poser sa joue contre celle du rouquin, et souffla :
— On se serre dans les bras, tu veux ?
La suite alla toute seule, comme bien vous pensez. Il était joliment foutu, le rouquin basketteur ! Et surtout titulaire d'un objet que, mol encore, Killian jugea de première grandeur. Ce que la suite des événements ne démentit pas. C'était drôle, cette longue académie, avec des poils flamboyants un peu partout, et des taches de rousseur où ça manquait de poils !
Et puis... cette peau d'une pâleur... et d'une douceur... Bref, Killian aima les beautés de Joël avant d'en aimer l'âme.
Car c''est ce qui se produisit, cette nuit-là. L'incomparable finesse de Joël lui donna quasiment le tournis, à ce débutant-là ! C'est Joël qui murmura, au matin :
— Je sais pas comment te dire, Killian...
— T'es... pas content ?
— Oh si, si, mais... toi ?
— Oh, Joël, mais oui, oui ! Je veux... Je voudrais tant que...
— Moi aussi, alors.
Ainsi commença une mignonne histoire, qui dure toujours, figurez-vous.
Et ce fut sous les auspices de Corentin et Frédéric que ces jeunes gens commencèrent leur vraie vie, comme dirent les grands.
Un peu plus tard, lorsqu'il fut question de vivre ensemble, on invita ces Messieurs... et l'on ne se posa pas de questions quand il fut l'heure de se dépoiler !
Corentin fit peu après le montage avec le phare et la bite de Killian... Où Frédéric eut cette idée :
— Puisque le phare de la Jument, c'est déjà pris, on va l'appeler... le phare de l'Étalon !




Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 02-04-2022

Finalement, il a de l'estomac, le Kiki, et dans ...l'étalon : il a grand faim de son Jojo et c'est très bien ainsi.
J'ai cru reconnaître un grand amateur de bulles aussi bien du côté du Centre-Est que plus à l'ouest au bord du plus grand cours d'eau de notre beau pays où, disent les gens du coin, on «cause» le plus pur français qui soit.
Bizatousse, KLO.