Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 30-08-2020

On m’a supprimé un message dans mon journal sur Scribay parce que j’avais mis un lien. Je ne sais pas si c’est systématique et s’ils analysent automatiquement toutes les publications. À noter que Docti censure aussi le mot Slygame, même dans les messages privés.

Je pense que le mieux est de publier aussi ton récit sur Scribay lorsque les auteurs ont été dévoilés, en mentionnant ACSH. Je l’ai fait de la manière suivante :

Ce récit a été écrit pour "À chacun son histoire", autrefois sur Doctissimo et maintenant sur le forum Slygame. Il faut s'inspirer d'une photo pour écrire un texte, celui-ci est d'abord publié anonymement.

J'espère atteindre de 50 à 100 lecteurs sur Scribay.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-08-2020

Le 4è texte, pour le style, puis un peu pour la référence à l’informatique, je penchais vers Lange ou bech…
Et pour le 5è, l’absence de scène un tant soit peu sensuelle m’avait fait penser à stuka132, il a tendance à esquiver, je pense (mais elles ne sont évidemment pas indispensable, hein)
Je suis décidément nul à ce jeu  O.O



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Tonton Tim - 30-08-2020

Un peu déçu que le petit renard n’ait pas reconnu ma prose alors qu’il est un des seul à avoir lu mes longs messages privés sur Docti...

Je n’avais pas reconnu sa tête de renard sur sa vignette
Mais j’adore sa nouvelle signature ....

Je m’en vais donc publier mon texte sur Scribay... enfin, je vais essayer car j’ai jamais rien publié sur cette plateforme...,
Quels tags me conseilleriez-vous de mettre afin de bien respecter les règles de savoir vivre de Scribay ?

Et pour le titre, je pensais le remplacer par «  Un problème de taille », moins explicite et plus allusif..

Tonton Tim


Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 30-08-2020

(30-08-2020, 08:13 PM)Tonton Tim link a écrit :Je m’en vais donc publier mon texte sur Scribay... enfin, je vais essayer car j’ai jamais rien publié sur cette plateforme...,
Quels tags me conseilleriez-vous de mettre afin de bien respecter les règles de savoir vivre de Scribay ?

Il faut modifier les paramètres d’accessibilité en mettant « contenu sensible » et/ou mettre le genre « érotique ».

Je rajoute parfois un avertissement dans le texte de présentation, mentionnant que c’est un récit érotique gay, surtout s’il y a des scènes de sexe. Si les personnages sont jeunes, je mettrais qu'ils ont 18 ans ou plus pour ne pas avoir de problème.



Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-08-2020

(30-08-2020, 08:13 PM)Tonton Tim link a écrit :Un peu déçu que le petit renard n’ait pas reconnu ma prose alors qu’il est un des seul à avoir lu mes longs messages privés sur Docti...

Je n’avais pas reconnu sa tête de renard sur sa vignette
Mais j’adore sa nouvelle signature ....

Je m’en vais donc publier mon texte sur Scribay... enfin, je vais essayer car j’ai jamais rien publié sur cette plateforme...,
Quels tags me conseilleriez-vous de mettre afin de bien respecter les règles de savoir vivre de Scribay ?

Et pour le titre, je pensais le remplacer par «  Un problème de taille », moins explicite et plus allusif..

Tonton Tim
Hmmm... Désolé, tu as tjs dit que tu n'écrirais probablement jamais, voilà, quoi :-[

Avant de publier, tu cliques sur 'Vérifier les caractéristiques de l'oeuvre' puis sur 'Modifier Paramètres d'Accessibilité' pour passer de tout-public à contenu-explicite, et enfin sur 'Ajouter Genres et Mots-Clés'  Wink


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Tonton Tim - 30-08-2020

J’ai dit -écrit- ça moi?

Bon et bien sans doute que la photo de la devanture m’avais bien inspirée... j’avais pensé un moment te faire relire mon texte mais je me suis dit que ce serait plus marrant de lire tes supputations sur mon texte... d’autant que tu m’avais cité précédemment comme auteur d’un texte que je n’avais pas commis.... j’ai perçu cela comme une nième encouragement ...

Merci pour les tuyaux sur la publication sur Scribay ...
Je ferai cela prochainement.





Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-08-2020

Pour excuser si possible mon erreur de jugement, je t'encourage évidemment, si la rencontre du 2è type avec l'alien de la pompe à essence t'inspire  Wink


Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 30-08-2020

(30-08-2020, 01:32 PM)lelivredejeremie link a écrit :Le 4è texte, pour le style, puis un peu pour la référence à l’informatique, je penchais vers Lange ou bech…
Et pour le 5è, l’absence de scène un tant soit peu sensuelle m’avait fait penser à stuka132, il a tendance à esquiver, je pense (mais elles ne sont évidemment pas indispensable, hein)
Je suis décidément nul à ce jeu  O.O

Pour la 4ème, j'aurai pu être l'auteur, mais je savais que ce n'était pas moi.

Pour la 5ème, les petits ballons sur la photo m'ont fait penser à une gay pride où sur le trajet, il y a eu un endroit avec des parapluies roses à quelques mètres de hauteur. Et le texte est en fait la fusion d'éléments réels de 3 gay prides.

J'ai par contre évité de citer des lieux (esplanade du Peyrou, place de la Comédie) qui facilitaient trop la recherche de l'auteur.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 30-08-2020

Un petit retardataire,

Priape


Priape

[Image: LJirrUTmaqa_%C3%A0-chacun-son-hitoire-ph...Lange.jpeg]
Maxime me dit : « tu as vu le gars, là, le brun ? ». Je vis effectivement un bel homme en blouse blanche qui s’éloignait de nous. « Il me rappelle quelqu’un que j’ai bien connu, et la rencontre n’était pas banale. Veux-tu que je te la raconte ? » Nous étions bien installés, dans le parc, au soleil de l’automne, sans rien de particulier à faire, alors j’acquiesçai et Maxime me raconta son histoire. Il parlait bien, c’était même une des seules personnes de ma connaissance capable d’utiliser des imparfaits du subjonctif dans la conversation.

A l’époque, j’étais vendeur de machines de bureau, me dit-il. Un client m’avait décommandé au dernier moment, et j’avais une heure à perdre dans Paris en attendant mon rendez-vous suivant. C’était du côté de la Porte St Martin, j’avais facilement trouvé une place pour me garer, et, juste en face il y avait un magasin dont la vitrine m’avait attiré l’œil, parce que l’enseigne indiquait « institut Priape ». Il faut dire que je souffrais d’une maladie assez pénible, le priapisme, pour laquelle la médecine ne m’avait pas proposé de remède satisfaisant, et j’étais curieux de voir si l’établissement proposait des services en ce domaine.
Mon souci était que je bandais souvent, trop souvent, et longtemps, trop longtemps. Il me suffisait d’une stimulation minime, un beau garçon qui passait dans la rue, une pensée cochonne, et hop, je bandais. Ce qui pouvait arriver de trois à six fois par jour. Et mon érection durait, durait… et elle finissait par devenir douloureuse à la longue.

Pour me soigner, mon médecin m’avait d’abord prescrit des médicaments à avaler, des comprimés à prendre matin et soir. Le traitement marchait, mais il m’abrutissait complètement, je dormais dix à douze heures par nuit, j’avais tout le temps envie de faire une sieste, et je ne bandais plus du tout, même dans les situations où il eût été approprié que je le fisse.

Le médecin m’a alors proposé des injections dans les corps caverneux (autrement dit dans la bite) d’un produit proposé sous forme d’ampoules. Là encore, c’était efficace, mais les piqûres étaient assez douloureuses, et je ne me voyais pas trop en faire six par jour, sans compter que le produit était cher et non remboursé par la sécurité sociale.

Restait la méthode naturelle : provoquer une éjaculation. Dans mon cas, cela marchait plutôt bien, je débandais assez vite après avoir joui. L’idéal était de trouver un partenaire, mais c’était rare, car l’érection pouvait me surprendre à n’importe quel moment, et surtout dans le cadre de mon activité professionnelle, où je voyais des tas de gens. Restait la branlette, ce qui ne m’amusait pas du tout, d’abord parce que les seuls endroits disponibles étaient souvent des lieux un peu glauques, du style des toilettes d’un bistrot parisien, un local étroit, en sous-sol, et qui ne sentait pas très bon. Et puis je ne sais pas si tu t’es déjà branlé six fois par jour, mais je peux te dire que ce n’est pas la grande joie. A la fin de la journée, la bite est irritée, même en utilisant de la crème ou l’huile de massage.

Mon existence restait vivable, mais pénible. C’était un vrai sujet de préoccupation. L’urologue m’avait dit que les choses s’arrangeraient probablement avec le temps, mais ça durait depuis que j’avais 15 ans, j’en avais 25 et je ne me voyais pas trop continuer comme ça jusqu’à l’âge de 50 ou 60 ans. Je m’intéressais donc à toute piste qui me permettrait de m’en sortir.

La boutique de l’institut Priape ne semblait pas proposer de produit à la vente. Il y avait des mannequins en vitrine mais ils étaient manifestement là pour la décoration. On aurait plutôt dit le hall d’accueil d’un hôtel pour touristes, ou alors le hall d’entrée d’un organisme de formation, avec des fauteuils où s’asseoir en attendant quelqu’un. Genre sérieux, ambiance feutrée, et confortable.
Face à la porte d’entrée, un vaste bureau derrière lequel était assis un employé, et quelques affiches aux murs, pas trop explicites sur la nature de leur activité.

L’employé m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, et, à ce moment-là, je l’ai vraiment regardé et j’ai été saisi d’admiration. Qu’il était beau ! Pas trop grand, l’allure sportive. Des cheveux bruns bouclés, de fines lunettes, une courte barbe. Une voix plutôt grave, douce et chaleureuse. Tout à fait mon style de mec. Je fondais, rien qu’à le regarder.

Il m’a alors demandé : « vous venez pour l’annonce ? ». J’étais sous le choc, comme interdit, je ne savais plus parler… J’ai balbutié quelques mots incohérents, qu’il a dû interpréter comme une réponse positive.

« Il aurait fallu prendre rendez-vous ! Mais ce n’est pas grave, c’est tranquille ce matin, je vais vous recevoir en entretien ». Nouveau sourire. Mon émoi grandissait… et ma bite commençait à prendre de l’ampleur dans mon sous-vêtement.

« Venez avec moi, nous en avons pour dix minutes ».

Au fond la boutique, il y avait plusieurs portes. « Ce sont nos bureaux destinés aux entretiens, nous y seront tranquilles. »

Je le suivis. Il avait un joli petit cul, tout à fait appétissant, bien moulé dans un pantalon de toile claire. Mon érection était bien installée, j’espérais que ça ne se voyait pas trop, mais ma démarche ne devait pas avoir l’air très naturelle.

Le bureau n’avait pas d’éclairage naturel, et il comportait juste une table et deux chaises, et, au fond, un canapé cuir, avec, en face, une sorte de parapluie inversé comme ceux que les photographes utilisent pour diffuser la lumière.

Il me fit assoir en face de lui. J’avais profité du fait qu’il me précédait pour me rajuster, de façon à dissimuler, autant que possible, la turgescence de mon pénis. Il commença par un questionnaire personnel, identité, date de naissance, adresse, situation de famille… Je ne sais pas trop pourquoi je répondais, mais rien que de l’entendre sa voix chaude et caressante, j’étais aux anges et j’avais envie que ça continue, alors je me conformais à ses demandes.

Puis il me dit : « nous allons maintenant prendre quelques photos, pour votre book. Je précise que ces photos sont strictement réservées à notre clientèle, consultables sur place. Nous donnons parfois des photos de détail, mais rien qui permette de vous identifier ».

Toujours sous le charme, j’acquiesçais à tout.

« Pouvez-vous vous déshabiller ? Vous pouvez poser vos vêtements sur la chaise. »

Je commençais à être un peu gêné, il allait voir que je bandais, mais il me rassura :

« J’ai l’impression que vous êtes dans le bon état d’esprit pour la séance photo. La plupart des candidats ne sont pas excités, mais avec vous, j’ai l’impression que nous allons gagner du temps ».

Et il me fit un grand sourire. J’ôtais donc mes vêtements. Il me regardait avec un regard plutôt approbateur. Comme j’hésitais à enlever mon sous-vêtement, il me fit un signe d’encouragement, puis il m’indiqua de m’installer sur le divan.

Il régla la lumière, et prit quelques photos avec un énorme appareil à l’air sophistiqué. Il me demanda de prendre quelques poses, dans toutes les positions, même de dos, avec gros plan sur mes fesses. En fait, j’aimais mieux qu’il prenne mes fesses, que je savais mignonnes, plutôt que mon visage, qui affichait probablement une expression ridicule.

Et puis il me dit qu’il allait prendre quelques gros plans sur ma verge, « c’est souvent un argument décisionnel », précisa-t-il.

Et puis : « votre érection n’est pas mal, mais je pense qu’on peut encore améliorer les choses, non ? Voulez-vous un peu d’aide ? »

J’acquiesçais timidement. Il me fit mettre debout, puis se mit devant moi, et commença par me branler doucement, puis, approchant sa bouche, se mit à me sucer. Il avait les lèvres douces, et sa langue était enveloppante, comme une délicieuse caresse. Il a avalé mon sexe, jusqu’au bout. C’était inattendu, mais c’était vraiment une bonne pipe, et j’en profitais. Il avait du savoir-faire, pas une fois je ne perçus le contact de ses dents. Après quelques délicieux allers-retours, il prit un peu de recul, et, en regardant ma bite, me dit qu’il la trouvait magnifique. Il prit quelques clichés, de face, de profil, puis quelques gros plans.

« Bon, je crois que c’est bon, maintenant, tout est dans la boite. Nous allons faire développer les photos et nous ferons une sélection pour la clientèle ». J’étais toujours nu, dans un tel état d’excitation, que mon érection en devenait presque douloureuse. Il prit conscience de ma gêne, et me dit : « Ça n’a pas l’air de passer, dites-donc. Peut-être souhaitez-vous vous soulager ? Voulez-vous que je vous y aide ? »

J’acquiesçais, sans lui expliquer que je n’avais pas vraiment envie de me branler vus que je l’avais déjà fait trois fois depuis le matin.

Il me fit encore un sourire craquant. « Je peux probablement vous aider. Vous êtes homo, c’est ça ? ». Et sur ma réponse affirmative, il se leva, s’approcha de moi, posa ses lèvres sur les miennes. «Voulez-vous que je continue ? », demanda-t-il dans un souffle. Mon sourire extatique devait constituer une réponse suffisante.

Il me caressa les épaules, le dos, et puis continua vers mes fesses, ma bite.

« Voulez-vous me pénétrer ? Je ne fais pas ça pour tout le monde, mais vous m’êtes sympathique, et on dirait que vous en avez vraiment besoin. »

Il se dévêtit. Il avait un corps magnifique, et lui-même arborait une belle érection. Il prit quelques affaires dans sa sacoche, du lubrifiant, un préservatif. « Nous allons faire ça debout, c’est le plus simple. Vous verrez, c’est très agréable ». Il mit en place le préservatif, se tourna en s’enduisant l’anus de gel, puis se pencha vers l’avant. « Approchez-vous. Ça va, vous êtes à la bonne hauteur ? »

Comme par miracle, ça collait parfaitement. Mon sexe s’introduisit en lui, sans à-coups. J’attrapais ses hanches et commençais le mouvement de va-et-vient. La sensation était merveilleuse. J’accélérai progressivement le rythme, et, après peu de temps, je connus un orgasme puissant. Lui-même se masturba et jouit rapidement.

Nous nous enlaçâmes, échangeâmes plusieurs baisers prolongés. Je ressentais soudain pour lui une grande tendresse. Il me remercia, et me donna son prénom, Clément. De mon côté, mon érection était retombée, et j’écourtais un peu ce moment, car je ne souhaitais pas qu’elle reprît de la vigueur, je préférais éviter de remettre la machine en marche. Mon pénis était enfin au repos, et j’en profitais. Nous fîmes une rapide toilette, et nous reprîmes l’entretien. Il me précisa qu’il attendait une cliente : « je devrais te laisser quand elle arrivera, mais nous pouvons poursuivre en attendant. »

L’entretien reprit, à ce détail près que nous étions passés au tutoiement :
« Tu ne m’as pas réellement indiqué le motif de ta visite dans nos locaux ? »

Alors je lui expliquai mon problème. Sa réponse fut claire :
« Ecoute, j’aimerais t’aider. Notre institut fournit des prestations de service personnalisées à des clientes aisées, prestations garanties sans attache sentimentale et sans anicroche. Nous avons une clientèle fidèle. Nous recrutons en permanence des prestataires de service, qui viennent arrondir leurs fins mois avec une activité pas trop difficile. Tu as tout à fait le profil à un détail près ».

— Tu connais l’échelle de Kinsey ? Elle a été inventée par un américain il y a quelques années, et elle est très pratique à utiliser dans notre activité.

Comme je répondais par la négative, il me qu’il allait me faire passer le test. Il me posa quelques questions, et conclut :

— Bon, c’est clair, tu es 6. Et malheureusement, nous ne recrutons personne au-delà de 4… Notre clientèle est principalement féminine, je le crains.

Il avait l’air sincèrement désolé.
— Oh, je vais devoir te laisser, voici ma cliente. Mais tu peux repasser quand tu veux, je te reverrai avec plaisir. Et il me donna sa carte où il écrivit rapidement un numéro de téléphone.

Il me salua, et avança à la rencontre d’une belle femme d’une cinquantaine d’années, bien habillée, très maquillée, portant toute une quincaillerie de bijoux.

— Bonjour, Baronne !
— Bonjour Clément ! Mais appelez-moi Françoise, j’ai l’impression d’être une vieille dame quand vous m’appelez Baronne. Alors il parait que vous avez de nouvelles recrues à me proposer ?

Et puis son regard tomba sur moi, et elle lança :
— C’est un de vos poulains ? Il a l’air adorable !

Elle me regardait avec un air de convoitise. Il faut dire qu’à l’époque, j’étais assez mignon.

— C’est Alexandre, nous aurions bien voulu le recruter, malheureusement son cœur n’est pas à prendre.
— Son cœur je m’en fous, moi. C’est ce qu’il a dans la culotte qui m’importe… Dommage, conclut-elle. Elle avait l’air un tout petit peu déçu, mais ne s’attarda pas, et le suivit dans le bureau du fond.

Je me hâtai alors de me rendre à mon rendez-vous suivant, et ma vie habituelle reprit son cours.

Quelques mois plus tard ; l’industrie pharmaceutique développa une nouvelle molécule qui me permit de régler mon problème de priapisme. Mais je revins tout de même rendre visite de temps à temps à Clément. J’appelais, et il me proposait un créneau. Nous ne devînmes jamais intimes, mais à chaque fois, il me faisait bon accueil, et nous faisions l'amour comme des dieux. De tous les partenaires, je crois que c’était avec lui que j’ai connu la meilleure entente au plan sexuel.

Et puis je me mis en couple avec l’homme de ma vie. Clément changea de job, et je le perdis de vue rapidement après.

Maxime aimait bien raconter des histoires, il s’était passé au moins une demi-heure depuis qu'il avait commencé, et le bel aide-soignant revint vers nous.

Maxime lui demanda : « est-ce que votre père ne s’appelait pas Clément ? Je me demande si je ne l’ai pas connu. » J’entendis la réponse : « ce n’était pas mon père, c’était mon grand-père ! Il paraît que je lui ressemble beaucoup. » Et ils repartirent vers la maison de retraite, l’un poussant le fauteuil roulant de l’autre.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 30-08-2020

Désolé pour l'espace dans le texte -pas prévu au départ-, j'ai essayé de le faire disparaitre mais il revient systématiquement !



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 30-08-2020

Tout le monde ne voit pas cet espace. Normalement il devrait y avoir de la pub à cet endroit. J'ai signalé ce problème à l'administrateur.

https://forum.slygame.fr/index.php?topic=167.0


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 30-08-2020

le premier à la pompe,

[Image: 11361530.jpg]

Vraiment, je jure, j’ai essayé de ne pas regarder… Pas trop fixement, quoi… Disons que j’ai tenté de ne jeter que des regards discrets. Pas assez, évidemment, ce mec ne m’a pas lâché des yeux. Enfin, je suppose, difficile à dire avec son masque à la con, en… quoi ? Cuir ? Latex ? Puis le collier de chien, le bracelet de force, les Doc Martens… Avec tous les fétiches à la limite du cliché du pseudo amateur de BDSM, clairement un rescapé de la Gay Pride … Sauf que rien ne le dit pour moi, je suis le mec lambda en streetwear qui a juste l’idée bizarre de prendre du carburant à trois heures du mat’. Je lui donne dans les trente-cinq, quarante… Hors-scope pour moi, sortis de ma tranche d’âge, soit ils sont jeunes, abrutis et ingérables, soit plus âgés et veulent se caser, merci mais non merci !

Tour de clé. Crrrrr. Crrrrr. Crrrrr… Ne me fais pas ça, pas maintenant, pas ici, pas avec ce mec qui… Nooon !

Sauf que pas le choix. J’ai déverrouillé le capot, j’ai pris le marteau dans la boîte à gants…

- Les barrettes de l’alternateur sont grippées, avait expliqué Manu, ‘’Tu donnes quelques coups dessus et c’est reparti, mais je ne capte pas que tu sois attaché à ton cercueil sur roues’’
- Mais c’est un ancêtre, mec ! Ou elle va le devenir.
- Nan, jamais ! Une Manta de ’80, c’est un ancêtre, une Corsa de 2005, ce sera toujours une vieille poubelle !

Il n’imaginait même pas les souvenirs que j’ai dans cette voiture ! Ou peut-être bien, il est l’un de ces souvenirs, pas le plus mémorable, en fait…

- Ffffuh-fuuuuh-fffuuuh-fuuuuuuh-fuuuh ? a dit le mec au masque.
- Pardon ?

Il en a soulevé la partie inférieure et a répété ‘’Pas la méthode la plus simple pour démarrer, si ?’’ d’une voix chaude et profonde, que mon cerveau a immédiatement traduite en endorphines qui se sont répandues dans mon corps entier, avant qu’il ajoute ‘’Un peu de violence retenue pour un regain d’énergie, quoi ?’’. L’allusion m’a ramené à Manu, et ses fessées également trop cliché, mais qui, si je suis honnête…

- Tu vas loin ?
- Jeee… non, genre… cinq kilomètres, juste que je me disais qu’à cette heure, la station serait déserte, sauf que non, et je… Voilà, quoi.
- Je vais te suivre, a-t-il dit en ôtant son masque pour dévoiler un visage parfait, viril, mâchoire carrée, regard clair… ‘’Au cas où ta caisse te lâcherait sur le chemin, tu vois…’’
- Bon samaritain, donc ?
- Non, seulement pour les mecs repérés à la Pride, et qui me plaisent…

Grillé !

Quand je l’ai vu virer ses Doc’s sans qu’il porte de chaussettes, je l’ai envoyé à la douche.

- Tu m’y rejoins ? a-t-il soufflé.

Je suis devant la porte, en boxer. C'est une bonne idée, vous pensez ?



Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-08-2020

Je les imaginais du même âge, j’ai été surpris par la chute vrmt très inattendue  O.O 
Au-delà de ça, j’ai souri au malentendu sur le nom de l’institut Smile))))  Le problème de Maxime est probablement réglé, ou grandement soulagé, à son âge, en chaise roulante, mais j’arrive difficilement à imaginer la gêne que ça peut procurer :o 

(30-08-2020, 10:40 PM)fablelionsilencieux link a écrit :c’était même une des seules personnes de ma connaissance capable d’utiliser des imparfaits du subjonctif dans la conversation.
A part Louklouk, je ne vois vrmt personne kiffer l’imparfait du subjonctif, mais ce n’est pas son styles, donc je n’ose mm plus faire de suppositions…


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-09-2020

Deuxième coup de pompe,

[EDIT MODERATION: Photo retirée, les attributs de la personne sur la photo étaient clairement visibles.]


masque à gaz

[Image: 11361530.jpg]


Salut,


Vous vous souvenez de moi ? On s’est déjà vu… Mais si, rappelez-vous, l’été passé je faisais du naturisme dans le midi, sur la plage près des voies ferrées…

Oh, le jobastre que je suis ! ha, ha, ha, j’oubliais qu’avec le masque à gaz intégral on a difficile à me reconnaître bien sûr. Pourtant j’ai la même tenue vestimentaire que ce jour-là, juste quelques accessoires en plus mais me dite pas que quand je me retourne on me reconnaît pas ?

Ah voilà ! On est en général plus physionomie sur mon côté pile que face, sauf si je bande en plein, là, c’est plus bas qu’on regarde qui je suis.


Pourquoi je suis à poils au milieu de la nuit à faire le plein d’essence ?


Non, non, ça me dérange pas d’expliquer… on était un groupe à aller sur la plage pour faire la fête ce soir et demain comme on était en week-end, personne n’était pressé et on est tous venus.
Et avec le déconfinement progressif port du masque obligatoire bien sûr, les forces de police verbalisant tout contrevenant : nu, oui ! sans masque, non !

Bon sur une plage naturiste me direz-vous être cul nu on a l’habitude et si on reste discret, pour certaines pratiques dans les dunes la police n’est pas trop regardante mais pour eux ‘sortir couvert’ avait pris un autre sens. Les dangereux inconscients sans latex, c’est leur choix mais le visage non couvert, c’est l’amende ! pourtant les MST sont toujours aussi dangereuses… va comprendre… mais je m’égare, où j’en étais ?

Ah, ça y est : donc dans la soirée on fit différents jeux, soft et bon enfant au départ bien sûr, puis plus vache et avec des gages par la suite. On m’a fait tirer un gage à la con, aller remplir le réservoir en restant à poil ! ces salauds ont vidé la voiture du moindre bout de tissu qui y était et attifé comme je le suis, on m’a remis les clés et mon portefeuille.
Et après avoir relevé le compteur kilométrique (au cas où je voudrais tricher et faire un détour pour de quoi m’habiller) on m’a envoyé à la pompe située à 6 km de là.

Bon, à 2h du matin je risquais pas grand-chose, à part un routier hilare et klaxonnant comme un fou alors que je le doublais, j’étais trop pressé d’en finir et oubliant la hauteur plongeante de sa vue sur mon anatomie, je lui laissais voir mon service trois pièces à moitié bandé depuis mon départ, la situation insolite m’excitant pas mal, avant de comprendre et d’accélérer nettement plus. Je ne rencontrais que 2 autres véhicules.
Bien, vous êtes à présent au courant.

Ça c’est fait et le plein aussi, maintenant le plus dur, il faut que j’aille payer à l’intérieur. Je dois acheter une babiole du magasin et rapporter le ticket comme preuve. J’ai encore 35 minutes pour rejoindre les potes. Le jeune gars assis à la caisse est seul derrière son long comptoir et il n’y a pas eu un chat depuis que je suis arrivé, même pas sur le parking.
*Courage mon gars, c’est presque fini. Je m’auto-stimule.

J’entre, je dois être écarlate sous mon masque et le sourire énigmatique (bien visible derrière le carré de plexiglass protecteur), de l’homme tronc, un fort joli minet sportif en tee-shirt moulant, n’arrange pas les choses.
Et ma queue indisciplinée a des soubresaut en l’approchant, non seulement il est beau mais tout à fait à mon gout. Son sourire s’est élargi. J’essaye de rester stoïque, bien que ma mi-molle qu’il détaille continue de vouloir grimper.

Je n’ai pas encore demandé à payer qu’un bruit de moteur vient mourir à l’extérieur, suivi de 2 claquements de portière.
Un coup d’œil sur ses moniteurs et il me dit :


- Vite ! Passe te planquer derrière le comptoir, c’est les flics !


Sans un regard vers la sortie, je plonge littéralement à ses côtés et me glisse dans la cavité prévue pour les jambes, mon cœur battant la chamade, j’entends l’ouverture des portes, un « Bonsoir messieurs », puis des voix indistinctes et le gargouillis caractéristique de la machine à café en réponses.

Je me rends compte que pour me laisser de l’espace il a les jambes écartées de part et d’autre de son haut tabouret et son short, coupé à mi-cuisse dans un ample pantalon de survêtement gris clair, laisse peu à l’imaginaire pour ne pas deviner qu’il bande comme un taureau.

Les tissus sont tellement soulevés que ses couilles et la base de son sexe sont visibles par le tunnel formé de son caleçon américain et short tendus à l’extrême. La taille du chapiteau augure d’une belle pièce. Ma queue a repris une ascension fulgurante après la frayeur qui lui avait fait perdre ses envies.

Mes mains partent en exploration, glissant sur la face interne des cuisses et vont palpées les chairs à leurs portées, c’est doux, palpitant, agréablement rigide et chaud comme la braise.

Il ne participe pas vraiment mais ses jambes sont presque en grand écart et son fessier ondule légèrement sur l’assise, tout doucement.

Coincé par l’emballage et les yeux frustrés par la pénombre qu’il occasionne, j’attrape assez rapidement le cordon de ceinture, défait le nœud et tire au niveau des hanches sur les deux couches de tissus. Un soulèvement bref de ses fesses, comme si il se replaçais sur son siège, et le voilà cul nu ses dessous aux mollets, pas dix secondes supplémentaires qu’il est pieds nu, ses basquettes et ses fringues sous le tabouret à côté de mon masque que j’avais ôté.

Lui, discutant distraitement avec les deux gars sirotant leurs cafés au fond du magasin, alors que j’entamais une pipe endiablée sur son mandrin de choix. On aurait dit qu’il était dédoublé, le bas répondant aux stimuli de mes manipulations en tous genres et ses pieds autonomes qui viennent me masturber, le haut du corps statufier, les coudes bien plantés sur le comptoir pour se donner contenance… des réponses de plus en plus monosyllabes et les tremblements de ses jambes annonçant l’imminence de l’éruption … il simule soudain une quinte de toux, alors que son sirop se déverse dans mon gosier, pendant que mon sperme pulsait hors de ma trique, prise en étaux entre ses panards et les lui badigeonnant jusqu’aux tibias.

Je ne l’abandonne pas avant qu’il ne retrouve une certaine flaccidité, propre et brillant de salive bien sûr.
Je descends nettoyer jusqu’à ses pieds, même si ce n’est pas spécialement mon trip, j’en léchais toutes les traces gluantes. Passe 2 ou 3 minutes supplémentaires où j’agace gentiment son gland et ses couilles pour passer le temps.
Enfin retenti « Bonne fin de service, messieurs » suivi de deux « Bonne nuit ! » et de l’ouverture des portes.
3 secondes de plus et, d’entre ses genoux je vois sa bouille souriante se pencher vers moi :


- Putain de bordel ! Si on m’avait dit que ça m’arriverait en remplaçant mon collègue malade. Jamais je l’aurais cru !


Je remarque l’horloge par-dessus son épaule :


-Merde, je vais perdre !


Il reste moins de dix minutes pour être à mon point de départ. Sorti comme un diable de sa boite, je lui demande de pointer un paquet de chewing-gum sur sa caisse, j’arrache le ticket et, masque à la main, part en courant et criant « JE REVIENS ! »

Je démarre sur les chapeaux de roues et arrive à temps pour valider mon gage. Dernier de la soirée.
J’abandonne mes amis dès les adieux fait, m’habille, remet mon masque médical et retourne à la station au plus vite.
Je le crois pas, ce grand couillon me demande « que désirez-vous ? » en arrivant au comptoir. Je me marre en enlevant les attache élastiques de mes oreilles :


- Ça te suffit, ou je dois être à poil pour que tu me reconnaisses ?


Riant tous deux, j’ai payé mes dettes et il m’a demandé de le rejoindre pour discuter relax.


Et devinez quoi… derrière son comptoir ce p’tit cochon est toujours cul nu, les jambes bien écartées et il rebande ferme…



MIAM !!!


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - emmanolife - 03-09-2020

Zut alors pour la photo ! J'avais vu un grand tuyau, un peu plus gros qu'un tuyau d'arrosage, plutôt un tuyau pour faire circuler l'air ou les gaz, mais pas d'attributs.
J'aurais dû mieux regarder...