Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7)
+--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7)



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 26-04-2021

Quatrième ruelle,

[Image: 5245652098_2d3b660136.jpg]

Il fait nuit et malgré la fraîcheur de l'air et le couvre-feu, ce garçon déambule pieds nus dans les rues de la ville vide et ne portant, visiblement, rien d'autre que son jeans.

Tous les jours et quel que soit le temps, à la même heure il passe devant chez moi. J'ai beau guetter son retour jusqu'à très tard dans la nuit mais soit il rentre encore plus tard, soit il rentre par un autre chemin.

Ce garçon m'intrigue par son air mélancolique et sa démarche hésitante. Il a les yeux grands ouverts mais il semble ne rien voir. N'y tenant plus, un jour, je me décide à le suivre.

On marche un long moment jusqu'à arriver à un parc au bord de la rivière. Il s'assoit sur un banc de pierre et semble contempler l'eau qui coule. Il reste là sans bouger d'un poil. Même le froid et l'humidité ambiante ne le font pas frissonner.

Au bout d'une heure, il se relève et part dans une autre direction. Il est tard et demain je dois me lever tôt. Je le suivrai vendredi comme ça j'aurai tout mon samedi pour me remettre.

J'attends donc le vendredi soir pour le suivre. Il passe devant chez moi, à la même heure et je le suis. Il va sur son banc habituel où il s’assoit. Il y reste une heure, se lève et repart. Cette fois je le suis jusqu'à ce qu'il rentre dans ce que les gens du coin appellent « le château ».

C'est une maison bourgeoise d'un autre siècle un peu délabrée. Je n'ose pas rentrer à sa suite.

Le lendemain soir, il passe. Je prends un raccourci et je vais m'asseoir sur le banc. Il s'assoit à côté de moi et fixe l’eau.


– Bonsoir, la nuit est fraîche tu n'as pas froid comme ça torse nu ?


Pas de réponse. Il ne tourne même pas la tête vers moi. Je lui caresse le dos et je fais même descendre ma main, par la taille assez lâche de son pantalon, sur le haut de ses fesses – réel velours. Toujours aucune réaction. Mais l'heure est passée. Il se relève et part. Je le suis. Il reprend le même chemin que la veille et rentre dans le vieux manoir délabré.

Arrivé à la maison, je m'allonge sur mon lit et je me tape la méga branlette de ma vie en pensant à ce que j'avais fait, mais surtout en pensant ce que je lui ferai – je l’espère - demain.

Tout le dimanche je fais et je refais dans ma tête plusieurs scenarii que je compte bien lui faire et ils sont de plus en plus chauds, tous autant les uns que les autres.

Et le soir à l'heure dite il vient s'asseoir sur le banc et directement je lui mets la main sur la braguette.

IL NE BOUGE PAS D'UN POIL !

Je m'enhardis et je déboutonne ladite braguette. J'en sors un sexe imposant même au repos. Je me mets entre ses jambes pour le sucer. Je sens que petit à petit celui-ci se développe pour atteindre une taille plus qu’honorable, bien longue et épaisse comme je les aime.

Au bout d'un bon quart d'heure il m'envoie une incroyable dose de sperme dans la bouche que j'ai du mal à avaler. Je m'assois à côté de lui après avoir baissé mon jogging, je prends sa main et je la pose sur mon sexe dur. Il ne bouge pas. Je serre sa main avec la mienne et je me branle par son intermédiaire.

Je suis sur le point de jouir, je me lève, lui ouvre la bouche et j'approche ma queue que j'enfonce juste un peu. Le temps de lui envoyer mon sperme bien au fond du gosier. Je me retire mais il ne bouge pas. Il referme juste la bouche tout seul et déglutit.

Je profite du temps qu'il me reste pour le caresser, le lécher, jouer avec ses seins. J'essaie aussi de l'embrasser mais il ne bouge pas d'un pouce, bien que ses tétons pointent.

Je reboutonne sa braguette juste à temps avant qu'il ne se lève pour partir.

J'ai encore le goût de son sperme dans la bouche. Il est à la fois acre et sucré. Je ne résiste pas à me branler une nouvelle fois. J'en veux plus. Je veux sa bite et son cul, maintenant que j'ai eu sa bouche et sa main.

Pour sa queue c'est assez simple. Je n'aurai qu'à le sucer et m'asseoir dessus. Pour son cul je ne sais pas encore mais on verra bien comment je vais m'y prendre.

Donc le lendemain dès qu'il est assis, je lui dégrafe son pantalon, je l'embouche et quand il est bien dur je m’assieds sur cette belle tige. J'en ai mal aux cuisses à force de monter et de descendre mais finalement, en me branlant en rythme, je réussis à jouir d’enfer.

Je me retourne et je le suce comme si ma vie en dépend.. je réussis même à passer un doigt entre ses jambes et à titiller sa rondelle. Ça y est, il m'envoie sa dose. Je regarde ma montre. J'ai encore un peu de temps. Je le mets droit et il ne se rassoie pas. Je passe derrière lui et je lui bouffe le cul. Il est totalement glabre. Ça tombe bien j'aime pas les poils.

Sa queue rebande sous ma caresse. J'enfile un doigt, trouve sa prostate et stimule le bouton. Mon autre main n’est pas inactive, après avoir craché dans ma paume, je le branle vigoureusement. Il m'envoie une seconde dose sur les doigts. J'ai juste le temps de lui remonter et refermer le pantalon, avant qu'il reparte vers chez lui.

***

Merde, fait chier !

Je me suis endormi, je vais être à la bourre. J'enfile vite fait mon cock-ring, mon training à même la peau, je mets une poignée de dosettes de gel dans ma poche et je pars en courant. J'arrive en même temps que lui. Je le fais se lever et je tombe son pantalon. Il porte toujours le même, pourtant, son hygiène est impeccable. Je passe derrière lui et je lui bouffe le cul tout en le branlant. Puis je le doigte après avoir mis du lubrifiant. Il ne réagit toujours pas, malgré son érection d’acier.

Son cul est souple et quand je pousse mon gland dedans, je sens ses sphincters lâcher facilement et je m'enfonce en douceur, ma queue qui n'est pourtant pas petite entre comme dans une motte de beurre mou. Je le tiens serré par les hanches et mon pubis bat un rythme fou contre ses fesses dures.

Soudain il se raidit et je vois sa queue expulser de nombreux jets de sperme. Ma queue éclate et envoie la sauce bien au fond de lui. Il bande encore. Je le suce et j'avale le nectar qu'il me donne.

Ce petit jeu m'a amusé quelques jours et je me suis lassé de baiser 'un poupon gonflable’. Je n'y suis pas retourné le soir suivant, ni le soir d'après d’ailleurs.

Le troisième soir – vendredi - quelqu'un frappe à ma porte. C'est mon beau gosse qui cette fois est bien réveillé.


– Je vois que mon numéro de somnambule ne t'amuse plus. Alors si tu veux tester mes capacités une fois ‘réveillé’ je suis ton homme. Ça te branche ?

– Tu attends quoi pour rentrer ?

– Que tu m'y invites.

– Donne-toi la peine d'entrer chez moi.


Il rentre, je referme la porte, il vient vers moi, me colle contre le mur, lèche mon cou et… il y plante ses dents et me vide de mon sang.


***

Je viens de me réveiller contre lui. On a fait l'amour je ne sais combien de fois depuis deux jours.


– Il s'est passé quoi ? Tu m'as fait quoi ?

– Je t'ai transformé en vampire.

– Tu rigoles ?

– Non. Tu vois, tu vas rester comme ça pour l’éternité. Toi et moi, on est lié à vie.

– Mais pour vivre, il va falloir que je boive du sang, que je tue du monde ? Rester enfermé le jour, ne plus voir le soleil ? Je préfère mourir.


Il se met à rigoler… tellement, qu'il est à la limite de s'en étouffer !


– Non, tu n'as pas vu mon bronzage, ni mon cul blanc pendant que tu me baisais. Je suis un mutant. Nous ne sommes pas très nombreux encore mais ça viendra.
On peut vivre normalement le jour comme tout le monde.
La seule chose qu'il nous faut pour vivre c'est notre dose de sperme quotidienne. Si tu ne trouves personne, tu peux boire le tien, mais c'est bien plus agréable de boire celui des autres surtout quand ils sont mignons comme toi.

– Tu veux dire que si j'avale ma dose quotidienne je vais vivre et rester jeune tout le temps.

– Oui mais tu n'es pas obligé de l’avaler. Si tu te fais féconder ton corps assimilera tout aussi bien le sperme.


On ne s'est pas séparé une seule fois pendant un siècle, nous nourrissant l’un de l’autre. Puis on a intégré des petits nouveaux pour nous stimuler et au bout de trois siècles on s'est séparé. Mais juste avant de partir il m'a dit :


– Tu es celui qui est resté le plus longtemps avec moi. On reste ami ?

– On reste ami. Oui !

– Ah, un conseil avant qu'on se sépare. Tu as du te rendre compte que je sélectionnais toujours nos amants. C’est parce qu’il faut te méfier des bouffe minou.

– Ah bon, pourquoi ?

– Parce que mes deux derniers amants sont morts à cause d’hétéros. Le premier parce qu'il en a sucé un qui venait de baiser sa copine sans capote et le deuxième parce qu'il en a embrassé un qui avait fait un cunnilingus à la sienne.

– Je ne comprends pas.

– Le point commun entre les deux, c'est la cyprine. C'est un poison mortel pour nous.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 27-04-2021

Je connaissais les effets de la Spirine ("Usine du Rhône"© pour ceux qui connaissent  et qui ont plus de 30 ans...) mais pas ceux de la Cyprine.
Ce petit récit est très déconcertant en ses débuts : on se demande quelle va bien être la suite  des événements.
Nous voilà "bombardés" dans un monde tout différent en seconde partie : c'est ravissant avec un brin de "fantasy".
Quant à la chute, c'est de l'inattendu!
Pourquoi pas du "Fab"?
Bien à vous,
KLO.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-04-2021

Excellent, jusqu’à l’obligation pour le vampire de se faire inviter à entrer Big Grin  J’étais bien un peu mal à l’aise avec le début de l’histoire, le narrateur abuse tt de mm d’un mec 'absent', mais le garçon est juste adepte de jeux de rôle, c’est un moyen comme un autre de sélectionner un potentiel bon coup, surtout s’il doit durer qq siècles  ¯\_(ツ)_/¯ 
Des parodies lgbtqia+ de films d’horreur/S-F/… manquent un peu. Celui-ci ferait un bon scénario  Smile



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-05-2021

[Image: GREG+muguet.jpg]


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-05-2021

Premier muguet,

[Image: 8983008.jpg]


Salut les mecs,

ça y est, c'est le premier mai avec ses défilés et tous ses manifestants surexcités. Je kiffe grave trop ce genre de manifestation. Le jeu va enfin pouvoir commencer.

Quel jeu, allez-vous me demander ?

On est une bande de potes étudiants, cinq en fait. On s'est rencontré un peu par hasard.

Bruno et James, je les ai rencontré à la salle de sport, enfin, pas dans la salle proprement dite, mais dans les vestiaires. On s’y changeait ensemble et chacun capta les deux autres qui mataient - pas vraiment discrètement.

Le seul problème – pour moi - de cette salle de sport c'est que les douches sont individuelles. Il fallait donc que je les allume avant d'entrer dans la mienne, pour confirmer mes doutes. Je me suis donc foutu à poil avant d'y entrer et pour ce faire, je me suis bien penché en quittant mon boxer, afin de montrer ma raie rasée de frais. Et je n'ai pas refermé la porte en plein pour qu'ils puissent me voir aussi de face, et bien bander. Eux aussi se sont débrouillés pour que les deux autres aient une vue de leurs attributs au beau fixe. Bel exploits, avec les quelques gars qui passèrent aux vestiaires sans nous capter.

On s'est retrouvé à la sortie et on est allé boire un verre au bistrot juste à côté. Il s'est vite avéré qu'on avait beaucoup de points communs, surtout en matière de sexe.

On était gay affirmés tous les trois, on aimait jouer en faisant des paris stupides et on était exhibitionniste. Notre conversation nous avait chauffé et James nous invita chez lui pour faire plus ''ample connaissance''.
Il avait un grand studio, côté cours d'un immeuble, et il s'était rendu compte qu'un de ses voisins d'en face le matait à la jumelle quand il se branlait sur son canapé. Au fil des jours ils se matèrent par jumelles interposées, nus derrière leurs fenêtres respectives.

Ce soir-là, on allait lui donner un spectacle digne de ce nom. Quand on arriva dans son appartement, on se mit directement à poil. Puis James alla ouvrir les rideaux et regarda par la fenêtre.

– Il est chez lui. Il m’a vu et vient de sortir… Il revient avec ses jumelles. Approchez, on va lui faire la surprise.

On approcha, on tira le canapé qu'on avait ouvert près de la fenêtre et on se mit à baiser. On matait à tour de rôle à la jumelle le mec qui se branlait et tout d'un coup on put voir une longue traînée de sperme ruisseler le long de la vitre mais lui n’y était plus.

– C'est bizarre parce que d'habitude il attend que je jouisse avant de partir.
– Pas grave ça. Et si on faisait comme lui ?

On se mit en triangle et on se suça. On se remettait tout juste de nos éjaculations quand la sonnette de la porte tinta.
James se leva et regarda qui c'était par l’œilleton. Il se tourna vers nous et tendit un pouce en l'air avec un grand sourire. Il ouvrit la porte et fit entrer le visiteur qui n'était autre que notre voyeur d'en face.

Pour le mettre dans l'ambiance il lui roula directement une pelle et commença à le foutre à poil. On se leva et on alla l’aider.

Comme vous pouvez vous en douter la soirée finit en partouze. Et comme on était tous les quatre actifs et passifs, ça permit beaucoup de choses très jouissives. Et c'est ainsi que Marc entra dans notre cercle.

Après avoir fait l'amour et joui de nombreuses fois, on se calma et on discuta de nos fantasmes. Et c'est ainsi que Marc nous apprit qu'il jouait aussi à ce petit jeu avec un gars qui faisait le maître-nageur à la piscine du quartier tous les dimanches jusqu’à la fermeture.

Marc ne faisait pas de musculation mais nageait depuis des années et cela lui avait donné un corps parfait. Il nous proposa donc de venir avec lui le lendemain. On se donna rendez-vous chez lui pour seize heures.

Je restais la nuit – quasi blanche – et on se sépara après le petit déjeuner. Quand je rentrais dans ma chambre d'étudiant je cherchais un maillot de bain dans mes affaires mais je n'en avais pas. Je mis mon réveil et je m’endormis.

Le réveil sonna et je me levais. Passage par les toilettes, puis un bon café et après avoir mangé un bout, ce fut douche extérieure et intérieure. J'étais prêt. J'arrivais chez Marc quelques minutes avant l’heure. mes amis étaient déjà là. Je leur roulais une pelle à chacun. Je vis que sur la table du salon il y avait tout un ensemble de maillots de bain.

– Tu pourrais m'en prêter un, je n'en ai pas.
– Justement, on allait faire les essayages.

On se mit tous à poil et d'office Marc me tendit un maillot rouge vif. Je l’enfilais. C'était un Speedo très échancré qui une fois enfilé me cachait tout juste le sexe et encore j'étais obligé de mettre ma queue bien au milieu de la bande de tissus pour qu'elle reste en place parce qu'elle avait plutôt tendance à vouloir chercher la sortie - un coup en haut, un coup en bas. Coupé taille basse, il laissait voir le haut de mon pubis et de mes fesses.

– Il est parfait sur toi !

Je le trouvais un peu petit mais bon … Celui qu'on choisit pour James n'était pas piqué des vers non plus. Un tanga fait d’une large bande élastique jaune fluo enserrant sa taille fine et un triangle de la même couleur, devant et derrière.
Celui qu'on sélectionna pour Bruno était pas mal non plus. Tout comme celui de James il avait une large bande élastique et sur le devant un cache-sexe qui mettait bien en valeur son service trois pièces, l'arrière, lui, ne cachait que la moitié de ses fesses, verticalement.

Marc alla chercher le sien qui était classique, un boxer de bain blanc. On râlait ! Quand il nous demanda de le suivre jusqu'à la salle de bain, il fit couler l'eau et quand elle fut à température il se mit sous la douche et tourna sur lui-même. Son maillot de bain était devenu transparent. On l’adopta. Il était un petit peu plus de dix-sept heures, quand on entra à la piscine. La fille au guichet nous informa qu'elle fermait dans moins d'une heure.

On alla au vestiaire collectif où deux mecs finissaient de s’habiller. Ils partirent. On enfila nos tenues, on passa sous la douche et on se rendit au bassin. Sans grand monde, les six nageurs encore présent eurent tous les yeux braqués sur nos formes, le temps que l’on plonge. Ce qui nous amusa beaucoup.

Adrien, le maître-nageur rangeait déjà tout ce qui traînait. Il fut surpris d'entendre du bruit.
On nagea un bon moment et il ne resta plus que nous dans l’eau, quand la fille de l'entrée vint parler à Adrien. D'où j'étais j'entendais leur conversation.

– Je dois partir. J'ai un rencard, tu peux fermer à ma place ?
– Oui c'est bon, tu peux y aller. Verrouille la porte en partant. Je gère. Bonne soirée.

La fille partit. Et cinq minutes avant dix-huit heures, Adrien nous avertit que la piscine fermait. On se dirigea vers les vestiaires et ma queue et mon maillot de bain me jouèrent des tours. Je n'étais pas le seul non plus à remettre en place ma queue bandée qui ne faisait que sortir par le bas où par le haut.

Je jetais un œil sur le paquet d'Adrien qui me grilla vite fait et lui aussi avait la gaule.
Il y avait des cabines de douches individuelles mais aussi des douches collectives où on se rendit. Et après avoir disparu quelques instants Adrien revint avec une serviette et du gel douche.

On commença tous à se laver en maillot de bain mais au fur et à mesure on les enleva et on avait tous la trique. Il ne restait plus qu'Adrien qui avait le sien. Faisant comme si de rien était, alors que sa queue raide dépassait par l'élastique, en direction de son nombril et qu’un sourire lubrique ornait sa face.

On s'approcha de lui et après l'avoir enduit de gel douche on le 'lava’ à huit mains. Je fus le premier à approcher ma bouche de la sienne et il n'hésita pas à me rouler une pelle fougueuse.

Bien vite son maillot de bain rejoignit les nôtres par terre et ce fut notre première séance de baise dans les vestiaires. Tout comme nous il était actif/passif.

Et c'est ainsi que notre bande se forma. Il s'avéra aussi que tous les cinq on venait d'un milieu aisé. Ça nous permit de voyager pas mal et d'assouvir un grand nombre de nos fantasmes.

Mais revenons-en à la photo parce que justement c'est de cela qu'initialement je voulais vous parler. 

On était devenu des gros queutards et de grosses salopes en même temps. On faisait des paris tous aussi stupides les uns que les autres. Je ne sais comment cette idée nous était venue.

Comme on était cinq, le premier mai on devrait acheter cinq bouquets de muguet à des vendeurs différents. Chose facile à faire me direz-vous. Mais pas tant que ça non plus. Parce qu'il ne suffisait pas de l’acheter, il fallait aussi qu'on suce le vendeur et qu'on le fasse jouir.

Moins facile pas vrai ? On avait confiance les uns envers les autres. Et on jura que chaque bouquet acquis aurait son pendant de sexe.

Premier mai, sept heures. je sors de chez moi. Et ce matin, la chance est avec moi, on dirait. Un jeune vendeur s'est installé juste dans le renfoncement d'un immeuble. Il mate son téléphone en se caressant la queue. Il me voit arriver mais ce n'est pas pour autant qu'il stoppe son petit jeu.

– Salut, c'est combien le bouquet de muguet ?
– Cinq euros.
– Ok, j'en prends un.

Je sors un billet de cinquante et je le lui tends.

– J'ai pas de monnaie.
– Tu peux me la rendre en liquide, si tu veux. Je vois que tu as un sérieux problème ce matin.
– Je suis pas PD moi.
– Je te demande pas d'être PD, je te demande juste d’accepter que je te suce et je te laisse la monnaie en prime.

On alla tout au fond du renfoncement qui était sombre, il baissa son jogging et son boxer et très vite j'avalais sa queue avant de boire son sperme.
Au moment de partir il me conseilla d'aller de l'autre côté de la place. Il y avait un pote à lui que je ne pourrai pas manquer. Un grand rouquin tout maigre et de lui proposer la même chose qu'à lui en lui disant venir de la part de Tino.

Je traversais la place et là le bouquet ne me coûta que vingt euros et, bien sûr, la pipe fut acquise.
Après avoir galéré un peu et m'être fait traité de pervers, de grosse pédale, plusieurs fois, je tombais sur un petit jeune tout mignon qui craqua pour un sourire de moi. Il m'offrit mon bouquet après la fellation de sa vie. Il alla même jusqu'à sa voiture où un de ses potes dormait. Et lui aussi eu droit à sa turlute… contre un autre bouquet.

J'avais beau arpenter la place et les artères de la ville mais aucun des marchands que je croisais ne méritait ou voulait de ma bouche. J'entrais dans un bistrot pour boire un café.

Il y avait quelques rares clients, des habitués je pense et installé à une table un putain de beau gosse baraqué d’enfer. Des pecs de ouf, on voyait les bouts de ses seins qui pointaient à travers un tee-shirt moulant comme une seconde peau. Devant lui il y avait tout un tas de bouquets de muguet et quand il me vit entrer avec les miens il me fit remarquer que la place était prise et que je devrais aller ailleurs pour vendre les miens.

Je lui fis un sourire et un clin d’œil. Je commandais mon café que je bus au comptoir. Les clients présents partirent et le patron disparu à l’arrière.

– Hé beau gosse, ça te dit un pari ?

Je me retournais surpris.

– C'est quoi ton pari ?
– T'as l'air plutôt costaud, on se fait un bras de fer et celui qui perd, achète un bouquet à l’autre. Ça te va ?
– Il est pas marrant ton pari. Ça manque de piquant pour moi.
– Tu proposes quoi ?
– On se fait un bras de fer et celui qui perd suce la queue de l'autre puis avale et le gagnant lui offre un bouquet.
– T’es barge, mais ok ! Prépare-toi à sucer ma queue.

On se mit en place et on lutta un bon moment. J'aurai pu gagner. Non c'est vrai, je vous le jure mais ce n'était pas mon but. Après une lutte où chacun eut le dessus, le dos de ma main toucha la table. Il se leva et me fit signe de le suivre. On sortit du bar et on alla vers une porte cochère qu'il ouvrit. On entra dans une arrière-cour. Il défit sa ceinture, ouvrit son pantalon, baissa son boxer et souleva son tee-shirt.

– Alors t'es un mec où t'as que de la gueule ?
– J'ai perdu, j’assume.

Il n'avait pas une queue énorme mais il était endurant et un peu domi sur les bords aussi. Et c'est avec soulagement que j'avalais ses rasades de sperme.
On retourna au bar et en même temps qu'il me donna mon bouquet de muguet, il me glissa un morceau de papier sur lequel il avait noté son numéro de téléphone.

– C'est au cas où tu voudrais prendre ta revanche.
– Ok, monsieur est joueur à ce que je vois. Ça te dit qu'on corse le pari dans ce cas-là ?
– Tu proposes quoi comme pari corsé ?
– Celui qui perd suce et se fait enculer par l’autre.
– Ok ! Ne tarde pas à me téléphoner, j'ai les couilles qui rechargent vite. Un pari c'est un pari. Tiens ton bouquet et ne perds pas mon 06. je sens que je ne vais pas tarder à tester ton cul.

Je sortis, sous son sourire narquois et celui, plus commercial, du patron du bar. Et c'est là que je fis la photo de ma main tenant les cinq bouquets de muguet que j'envoyais à mes amis pour leur prouver que j'avais effectué la première partie du pari.

Ben oui ! Pauvres naïfs que vous êtes, vous ne croyez quand même pas qu'on allait s'arrêter à une chose aussi simple que de sucer cinq queues !
Ça aurait été trop facile. Maintenant, il fallait qu'on se débarrasse des bouquets.

Vous allez me demander : comment ?

Simplement en enculant ou en se faisant enculer par un des participants de la manif !

Et j'avais déjà repéré quelques proies plutôt prometteuses…     
           



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 01-05-2021

Pensée émue pour les pauvres brins de muguet, à force d’être posés, repris, échangés, parfois écrasés dans des mains contractées par le plaisir, ils ne doivent plus porter qu’une ou deux clochettes arrivé au soir  0.0  Quand on dévoilera le nom des auteurs, je demanderais bien dans quelle ville on trouve autant de gays, ou du moins de sympathisants à la cause, au m²  Big Grin  Et particulièrement où trouver le narrateur, vu que bon, le mec capable d’appliquer cinq pipes et d’enchainer avec cinq sodos, aléatoirement en actif ou en passif ! C’est… pour un pote, hein. Dans le cadre d’une… étude des effets de l’extrait de muguet dans le traitement des MST, bien sûr  ¯\_(ツ)_/¯


Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-05-2021

(01-05-2021, 12:39 PM)lelivredejeremie link a écrit :C’est… pour un pote, hein. Dans le cadre d’une… étude des effets de l’extrait de muguet dans le traitement des MST, bien sûr  ¯\_(ツ)_/¯

:Smile C'est celaaa, oui ! (Piti ceuchont le renardeau) Viens dans ma savane et je te donnerai la localisation GPS de l'endroit...


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-05-2021

Deuxième muguet,

[Image: 8983008.jpg]

Paris, 1er mai 1936

Le Front Populaire, une révolution douce, comme dit Père "Ces manants vont exulter puis se calmer" a-t-il dit. Mère s’est signée en murmurant "Dieu le veuille, mon ami"’. Père a ajouté "Marguerite et Samuel sont désormais parmi la populace qui hante le boulevard, nous sommes livrés à nous-mêmes, mon aimée ! Charles, votre mère est frigorifiée, nous devons faire contre mauvaise fortune bon cœur, descendez donc et ramenez-nous du charbon pour entretenir le foyer".
- Oui, Père, ai-je murmuré.
Plutôt que de descendre à la cave, je suis sorti de l’immeuble, et j’ai cherché Samuel dans la foule. Habitué à sa voix, je l’ai retrouvé sur une estrade, d’où il terminait apparemment sa harangue à la foule "Camarades, le peuple souffre, le peuple crève, le salut est dans notre mouvement" Sous les applaudissements, il a descendu les marches, pour me trouver, les bras croisés.
- Beau discours, un peu creux si je peux me permettre, le chancelier allemand est en train de réarmer son pays, le salut est dans l’unité nationale, pas dans la confrontation.
- Auriez-vous une conscience sociale, petit bourgeois ? a-t-il craché.
- Contrairement à ce que tu crois, non, mais une conscience… de groupe, ai-je murmuré.
- Que voulez-vous… Non, à ce stade, nous avons dépassé cela, donc, que veux-tu dire, camarade Charles ?
- Que je vous ai vu, le fils benêt de la concierge et toi… Tu l’utilises.
- Ah ! On joue l’honnêteté ! Soit… Eh oui, Firmin a la seconde plus belle queue de l’immeuble, et je l’utilise, comme tu dis, pour me faire du bien !
- Et pourquoi lui, alors qu’un autre… La seconde ? Mais alors… ?
- La première, et la plus prometteuse, je l’ai vue sortir non-couverte de ta salle de bains, par provocation pour tes parents, j’imagine. Mais tu y étais tellement inaccessible.
- Je le serai dans la cave aux charbons, je suis descendu pour cela, en fait…

Samuel s’est appuyé au mur du sous-sol, j’ai esquissé le geste de lui retirer sa ceinture, mais ses mains se sont mêlées aux miennes pour pousser son pantalon et son sous-vêtement au sol et il a grogné ‘prends-moi’.
- Samuel, ai-je murmuré "’Je suis étudiant en médecine, je peux faire mieux que te… prendre, comme tu dis, je peux te procurer un plaisir que Firmin ne pourra jamais t’accorder" Mon doigt a aisément dépassé son sphincter, et je suis parti à la recherche de sa prostate, que j’ai massée délicatement. Après un moment, je me suis penché pour regarder son sexe - étonnamment circoncis, Samuel serait-il juif ? – laisser filer un filet de fluide reconnaissable.
- Samuel, regarde ton plaisir, lui ai-je murmuré.
- Oh… Oh… Jamais, je… Oui, là, juste là, c’est… Oooh ! Prends-moi, aime-moi, dévaste-moi !

Paris, 1er mai 1940

- Je ne me lasserai jamais de l’amour que nous faisons, a-t-il murmuré.
- Mais j’aime aussi que tu m’aimes, ai-je répondu.
- Tu as moins de plaisir que moi quand tu me possèdes.
- Ton plaisir est le mien, lorsque je le vois dans tes yeux… J’ai tiré un brin de muguet de dessous le lit "Joyeux premier mai, mon amour"

Paris, 17 juillet 1942

Après 6 ans de bonheur, Samuel m’a été enlevé. Je me suis rendu au Vel’ d’Hiv…
- Qu’est-il pour vous ?
- Mon… majordome, très efficace…
- Samuel Finkelstein, surtout très... Juif, m’a dit le policier.

Mauthausen, 1er mai 1943

Je ne saurai jamais qui m’a dénoncé, peut-être Père, qui sait ? Une pauvre femme m’a tendu une tenue de détenu ornée d’un triangle rose, j’ai une idée assez claire de mon avenir….
J’ai cueilli un pissenlit, faute de mieux, et j’ai crié "Joyeux premier mai, camarade !"



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-05-2021

Troisième muguet,

[Image: 8983008.jpg]

Joris travaillait depuis un mois à l’usine Enculis, Sylvain depuis une année ; les deux dans une ligne de production des célèbres préservatifs. Ils n’avaient pas encore eu beaucoup de contacts à part quelques repas à la cantine en compagnie d’autres ouvriers.

Le 30 avril, ils s’arrêtèrent ensemble vers la pointeuse. Une affiche du syndicat appelait à participer au cortège du 1er mai. Sylvain demanda à Joris :

— Tu viens à la manif ?
— C’est un peu ringard. J’aime mieux profiter de mon jour de congé.
— Si personne ne manifeste plus, le grand capital mondialiste va nous enculer tous. Je pense que tu veux rester avec ta chérie.
— J’aimerais bien, je pourrais essayer les présos que je fabrique, mais je vais t’étonner, je n’ai pas de copine.
— Bah, moi non plus. Tu peux toujours te branler pour les essayer.
— Euh, je l’ai déjà fait, avoua Joris.
— Alors tu n’as plus aucune excuse, je t’invite à déjeuner ensuite.

Joris accepta, il trouvait Sylvain sympathique et ce serait tout aussi bien que de rester toute la journée chez lui à lire des récits érotiques et à se masturber devant son écran.

Le lendemain matin, ils se retrouvèrent au point de départ du cortège. Sylvain dit à Joris :

— Attends une minute, je vais d’abord acheter un bouquet de muguet.
— Tu m’as pourtant dit que tu n’avais pas de petite amie. C’est pour ta mère ?
— Non, c’est pour toi !
— Pour… moi ?

Sylvain laissa Joris cloué sur place pour aller acheter le bouquet à un marchand ambulant. Il revint et l’offrit à Joris qui balbutia :

— Merci beaucoup, il ne fallait pas.
— De rien, c’était un test.
— Un test ?
— Oui, si tu ne l’avais pas accepté en me traitant de pédé, j’aurais compris.
— Compris quoi ?
— Que tu n’en étais pas un.

Joris et Sylvain se regardèrent un long moment, les yeux dans les yeux.

— On devrait suivre le cortège, suggéra Joris.
— Tu en as toujours envie ?
— Non, on pourrait…
— Oui, ce sera plus utile de soutenir notre industrie en consommant plutôt qu’en criant des slogans éculés. Viens chez moi, je fais partie du groupe Facebook des Fans de la capote, on fait des échanges, j’en ai du monde entier. Tu me montreras ta bite pour trouver celui qui te convient le mieux.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 02-05-2021

J'ai bien rigolé au sujet du test d'orientation sexuelle. Et Enculis, comme nom d'usine de préservatifs, c'est pas mal non plus. Mais du coup, ils ne doivent pas faire de modèle féminin.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 02-05-2021

superbe  trilogie.... 

si la premiere est legere, la deuxieme  est malheureusement  dramatique....... heureusement  la derniere  remet un peu de sourire...!


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-05-2021

Quatrième muguet,

[Image: 8983008.jpg]


Il l'avait en main, son brin de muguet... première fois qu'il en achetait un, d'ailleurs ! Mais là, il était sorti pour humer l'air, et respirer aussi celui, tout aussi traditionnel, de la manif des travailleurs... sans y participer, ne se sentant pas à son aise en cette ambiance « sueur et cambouis », comme il disait... avec un léger frisson lubrique, avouons-le tout de même.
Il zonait donc aux alentours de ladite manif, avec son brin à la main... et se demandant bien ce qu'il en ferait !
Or il regardait passer le cortège, dans une large avenue, quand il tourna la tête sur la gauche... pour y tomber dans le clair et bleu regard d'un grand mec musclé, à voir ses avantageux biscoteaux, et titulaire d'un sourire à amadouer les syndicalistes les plus atrabilaires !
Il rougit, le gars Fabrice ! Soudain, pris d'on ne sait quelle inspiration, il tendit son brin de muguet au garçon qui, surpris, l'accepta avec un sourire encore plus large,
— J'peux l'offrir à ma copine ?
Ciel ! Il y avait une nana de l'autre côté, que Fabrice n'avait point vue, car la superbe stature du beau musclé en cachait la finesse.
— T'en fais ce que tu veux, il est à toi ! fit Fabrice, rougissant.
— Merci, en tout cas, c'est super gentil ! Moi, c'est Quentin,
— Moi Fabrice. Euh... ciao ! fit Fabrice, soudain très gêné par la présence de la fillette...
— Si tu vas au bout de la manif, on a l'intention de se faire une merguez frites !
— Euh, je sais pas... Oui, p'têt' !
Fabrice s'en fut donc, assez confus : mais qu'est-ce qu'il lui avait pris, d'offrir son muguet à un mec inconnu ?
Disons, à sa décharge, que le pauvret ne savait guère où il en était : il se croyait hétéro, tout en ayant des idées qui... et que... Bref, il regardait aussi les garçons, tout en se jurant qu'ils ne l'intéressaient pas...
Et là, son geste spontané disait bien que... Oh, qu'il était gêné ! Et quelle honte aussi pour lui, de n'avoir pas vu que ce mec avait une nana sous le bras !
Il décida de rentrer chez lui, et d'oublier tout ça, Sauf que... allumant sa radio, il y ouït que la manif arrivait à son terme, place de la Bastille... et il eut subitement envie d'y aller... dans l'espoir de revoir ce mec aussi magnifique que... magnifique, tiens !
Il ne logeait pas loin, et il n'eut même pas besoin de courir pour tomber, devant le premier marchand de merguez venu, sur le grand blond, qui s'écria, alors qu'il venait de se retourner sur lui !
— Monsieur ! Une autre en plus ! T'aimes les merguez, j'espère !
On s'éloigna, merguez en main, non sans se regarder de coin, Où Fabrice vit que le garçon portait un brin de muguet dans la poche de sa chemisette. Le mec intercepta son regard.
— C'est le muguet, que tu regardes ? C'est le tien,
— Mais... tu devais pas le...
— J'ai eu droit à ma scène du jour... comme quoi j'aurais dû y penser avant, et pas lui offrir un truc qu'on m'avait donné !
— C'est vrai que...
— Bon ! J'ai pas réfléchi ! Du coup elle m'a largué... pour la manif... et je me suis dit que, peut-être, tu viendrais aux merguez... Et je suis pas déçu.
— Oh ! fit Fabrice, saisi.
— Tu sais quoi ? C'est étonnant, la première fois qu'un mec t'offre des fleurs. Même juste un brin de muguet.
— Mais... tu t'en fous, non ?
— Non.
Il y eut un petit silence, là. Fabrice ne savait que penser, évidemment.
— Parce que... les nanas te font jamais ça, et quand tu m'as regardé, gentiment, pour me tendre ton p'tit bouquet... ça m'a surpris, et... vachement fait plaisir.
— Mais... tu...
— Quentin.
— Oui, Quentin... Quentin ! J'avais pas l'intention de te gêner, avec ta copine !
— T'as rien gêné du tout : J'y avais pas pensé, et toi t'y avais pensé pour moi !
— Honnêtement... non. J'l'avais acheté comme ça, et...
— Chut ! C'est à moi que tu l'as donné,
On mangea donc chacun sa merguez, et Quentin déclara :
— J'habite pas loin : tu viens boire un coup... Un vrai coup, j'veux dire, pas une boîte de bière chaude !
Refuser quoi que ce fût à une telle beauté !
Il y avait de la bière fraîche et belge (donc bonne), dans le mignon appart' de Quentin, et de grands verres !
Il s'avéra qu'on bossait dans des domaines voisins, en informatique ; on eut donc tout de suite des choses à se dire.
Mais soudain, Quentin demanda :
— T'es gay, bien sûr ?
Fabrice faillit s'étrangler avec sa Stella...
— Euh... ben... Je sais pas, non...
— T'offres du muguet à un mec, et t'es pas gay ?
— Ben...
— Un mec qu'a sa nana sous le bras ?
— Je l'avais pas vue...
— Eh ben, raison de plus ! Ah ! Ah ! T'es trop mignon, toi ! Ah ! Ah ! Rassure-toi, je suis pas homophobe du tout ! Ah ! Ah ! Quoique... j'aurais bien une raison de t'en vouloir...
— Hein ? Mais laquelle ?
— Un mec... plus ou moins gay... m'offre du muguet et hop ! J'me fais engueuler par ma copine !
— Ho ! Mais... fit Fabrice, effondré. Mais... pourquoi tu me dis ça ?
— Excuse-moi : je voulais pas te blesser, au contraire ! J'ai des potes gays, comme tout le monde, mais... toi, j'avais envie de savoir comment tu dis ça,
— Oh ! Moi ? J'y connais rien, tu sais ?
— Mais... enfin... c'est pas à une nana que t'as offert ton muguet.
— Oh...
— Je veux pas te forcer, Fabrice ! Simplement, j'aimerais entendre ce qu'un gay... ordinaire... peut dire de la chose, rien de plus. Qu'est-ce qui fait qu'un mec aime un mec, et a envie de lui...
Fabrice resta coi un instant, et finit par murmurer, l’œil ailleurs :
— Un mec... c'est moins ravagé qu'une nana... Ça dit moins de conneries... C'est comme toi, c'est... doux et fort en même temps... et puis... y en a qui sont si beaux ! Comme toi.
La chute de cette réponse figea Quentin.
— Moi ?
— T'es magnifique, Quentin... et tu dois bien le savoir.
— Oh !
— Ta... ou tes copines ont dû te le dire mille fois !
— Non ! Non, aucune !
— Alors voilà un début de réponse, peut-être : les gays aiment les garçons, eux.
— Et pas les nanas ?
— Demande-lui ce qu'elle pense de tes poils, de tes tétons, de tes jambes, de... tout quoi !
— De ma bite ?
— Bien sûr. Elle t'a déjà parlé de tes yeux, de ton nez, de ta bouche... de ton sourire ?
— Jamais de tout ça.
— Elle t'apprécie sans doute pour d'autres qualités... que je ne connais pas... et qui ne me regardent évidemment pas non plus. Mais... si elle aime pas tes yeux...
Quentin poussa un énorme soupir, et prit une longue gorgée de bière... terminant d'ailleurs sa chope pour annoncer :
— On passe à la Leffe... et on continue de causer, s'tu veux.
Le beau blond alla quérir ce qu'il fallait... avec de nouvelles chopes, et déclara tout de go :
— Tu me dirais ton avis, toi, si tu voyais tout ce dont tu m'as parlé ?
— Oh, Quentin ! Te sens pas obligé !
— Je te le demande, fit doucement Quentin. Je te choque ?
— Non, bien sûr.
Où Quentin se déloqua en regardant Fabrice dans les yeux. Il était à tomber par terre, ce mec-là ! Parfait de haut en bas, sans oublier les côtés, ni les recoins... Tout !
Des poils d'un blond sombre s'épandaient en une vaste forêt, dessinée en V, depuis sa poitrine jusqu'à son nombril, Plus bas, un large delta fascina Fabrice. Qui ne put retenir un « Oh ! » d'admiration.
— T'es... incroyable, Quentin.
— Ça te dégoûte pas, les poils ?
— T'es fou ! J'adore, au contraire !
— Oh... Les nanas...
— Je suis pas une nana.
— Je peux voir ?... demanda doucement Quentin, en tendant les mains pour déloquer Fabrice qui, une fois désapé en montra évidemment moins que son nouveau pote : c'est qu'il était plutôt maigre, ce minet.
Mais il avait des poils bruns qui, sur sa peau pâle, produisaient leur petit effet ; Quentin murmura :
— J'y connais rien, mais... c'est beau, tes poils. Tu crois que... je pourrais les toucher ?
— Tu fais tout ce que tu veux, Quentin, susurra Fabrice.
— Tu t'engages un peu, là !... fit Quentin en un doux sourire.
— J'ai confiance en toi.
— Et si tu avais tort ?
— Alors... J'te mords la bite, tiens !
Où Quentin se saisit violemment de Fabrice pour lui rouler un patin des familles, et bavouilleux en diable !
— J'te viole pas, mon bébé ! Oh ! T'es beau, toi ! Apprends-moi ! Oui, apprends-moi tout !
— Si tu m'apprends aussi !
— Oui, oui ! Oh, Fabrice, oui !
La suite fut... désordonnée, mais si... Oh ! Si... En fait, Quentin en savait nettement plus que Fabrice, en matière de sexe, et ce fut lui qui mena les ébats. Et ce superbe garçon avait de l'idée, oh oui !
Combien Fabrice apprécia les beautés de Quentin ! Combien il aima en être enlacé, et serré, aussi ! Et niqué, in fine... et pour sa première fois,
— Tu me le feras aussi, mon, bébé ? demanda Quentin, après jouir.
— Tout ce que tu veux, Quentin.
— C'est drôle, de toucher un mec...
— C'est bon, d'être touché par un mec...
On termina la soirée enlacés. Et Fabrice dormit là. Au mitan de la nuit, Fabrice avala le plaisir de Quentin, qui le branla tout en lui bouffant les parties sacrées.
— Bizarre... murmura Quentin après avoir copieusement fait gicler Fabrice.
— J'adore que tu me bouffes les couilles, mon Quentin.
— Tu m'en veux pas, si...
— T'apprendras... si tu veux.
— Oui !
Au matin, Fabrice ouvrit l’œil pour tomber en le regard d'un Quentin qui l'observait, oh, si doucement ! Moment de surprise, là, puis d'hésitation, évidemment. Ce fut Fabrice qui osa parler le premier :
— Merci de m'avoir accueilli chez toi, Quentin.
— Merci d'y être resté, toi !
— T'es... Oh, Quentin... T'es si beau !
— Chut !
— On dit quoi, alors ?
— Chais pas c'qu'y faut dire... J'aime que tu sois là, murmura Quentin. Et... j'aimerais que tu y restes un peu...
— Mais... ta Madame ?
— Disons que... elle va devoir assurer... pour rester sur le podium.
— Oh ! Mais je veux pas être la cause d'embrouilles entre elle et toi ! Déjà que j'avais fait la super gaffe en t'offrant le muguet !
— Laisse tomber. On n'a eu, elle et moi, que ce qu'on méritait : la vérité.
— Hein ?
— La vérité, c'est que je la largue, à cet instant même. Si tu veux bien de moi pour ami, et pour m'apprendre... les gestes qui sauvent... tu me rendras le plus grand des services. S'il te plaît, bien sûr.
— On se connaît pas du tout !
— Mais t'as voulu que je te dépucelle... ce qui m'a vraiment touché, tu sais ?
Moment d'indécision, dans la carrée... et Quentin reprit, non sans poser la main sur la poitrine de Fabrice :
— Je t'adorerais comme ami, Fabrice.
Moment incroyable, pour iceluy ! Une splendeur... hétérote... qui le suppliait... après l'avoir baisé ? Ne rêvait-il pas ? Il prit la main de Quentin, pour la baiser.
— Rien que ça... Pas une meuf qui te baise la main !
On se regarda, l'air étrange. Bien sûr que Fabrice accepterait tout ce que lui demanderait le sublime Quentin ! Mais pour l'instant, il avait vraiment du mal à y croire...
On se sépara, non sans promesses. Et Fabrice dut se contraindre à ne pas bouger un cil, trois jours durant... avant de craquer. Quentin l'abreuvait de messages délicats, ou simplement anodins et... ce fut le dernier qui le décida : « Dis-moi si tu veux plus me voir, ni me lire, Tu me manques, Fabrice ». Il ne fallut pas un quart d'heure pour que ces jeunes gens fussent en les bras l'un de l'autre, et chaudement, encore !
Quentin avait rompu avec sa copine ; il offrit sa liberté à Fabrice, qui objecta :
— T'es pas gay !
— On fait quoi pour pas l'être, quand on te connaît ?
L'obus toucha Fabrice en plein cœur. Depuis, on s'apprend, on se comprend... et l'on se prend aussi, surtout !
— J'ai jamais voulu détourner un hétéro, déclara Fabrice, un peu plus tard.
— J'ai toujours espéré aimer quelqu'un de bien, répliqua Quentin.







Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 03-05-2021


Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit du défi « 1er mai », ce qui donne :

01/ [member=206]gaetanbg[/member]
02/ [member=168]lelivredejeremie[/member]
03/ [member=28]Lange128[/member]
04/ [member=87]Louklouk[/member]

ACSH continuera demain avec la photo :
Ruelle !



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 04-05-2021

Je viens de lire les 4 d'une seule traite. Le premier, très bon : Je note une augmentation "sociétale" au fur et à mesure que le temps passe. Heureusement que les journées n'ont que 24 heures, sinon...Pourvu qu'ils ne se salissent pas en se frottant contre la poussière de charbon dans la cave pour le second dont la fin n'a rien de réjouissant dans sa cruauté  qui "secoue les tripes"! Le troisième, fort évocateur et plein d'humour, m'a fait aussi penser au village de Condom, très évocateur. Quant au dernier, pour une fois ayant échappé au "bleu", très léger et sentimental à la fois nous montre bien, par petites touches , les hésitations et les surprises qui construisent une très forte relation depuis sa naissance jusqu'à sa plénitude.
Un grand merci à ces quatre auteurs que j'ose à peine, s'ils l'acceptent, qualifier d'amis.
KLO, Bises à tous.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 04-05-2021

Cinquième ruelle,

[Image: 5245652098_2d3b660136.jpg]


Le modèle ou plutôt l'androïde Kyle XY-2221, une copie conforme de Matt Dallas, est enfin en circulation.

Il a été mis à la disposition des quelques rares humains qui sont encore vivants sous le champs de force qui protège cette petite ville si propre et si tranquille.

Nous, les humains, à force de chercher la perfection par des mutations génétiques, nous avons réussi à l’obtenir. Mais à quel prix ! Nous sommes devenus stériles et impuissants. Et pourtant le sexe nous manque. Nous ne nous reproduisons plus que par clonage.

Kyle est un garçon brun, châtain foncé, il est imberbe de corps sauf quelques poils sous les bras et au pubis.

Sa particularité ? Ses concepteurs ont oublié de lui faire un nombril.

Pour certains, ce n'est pas important mais pas pour moi ! J'adorais jouer à tourner ma langue dans celui de l’ancien – copie de Vasiliy Sergeevich Stepanov, un beau blond avec des cheveux mi-longs.

Mais le modèle a été retiré de la circulation car il était assez brutal et manquait de finesse lors des rapports sexuels.

Moi je l’adorais. Il ne me baisait pas, non ! Il me démontait le cul ! Et putain, je kiffais ça grave trop.

Mais ce n'était pas le cas de tout le monde hélas. En cherchant dans les archives numérisées, nous avons réussi à nous mettre d'accord sur Matt Dallas même si j'avais avancé l'idée de Matt Damon, jeune ou Matt Pokora, à vingt ans. Mais mes idées avaient été rejetées …


Depuis quelques soirs donc, Kyle XY-2221 parcourt les rues de la cité endormie. Au début il était habillé classe. Veste cintrée, chemise blanche, un jean de marque, un boxer qui mettait en valeur ses attributs, et des baskets plutôt jolies. Mais au fur et à mesure les utilisateurs s'étaient servis. Il ne lui restait plus que son jean et la ceinture qui allait avec. Et dans le fond ça lui allait plutôt pas mal. J'en aurais bandé de le voir… si j’avais pu encore bander.

Là aussi nous n'étions pas égaux aux femmes parce que, elles, non seulement avaient deux trous à combler, mais elles continuaient à mouiller ! (les salopes)

Une envie de sexe me travaillait depuis plusieurs heures, mais ce n'était pas mon jour pour utiliser ce nouveau : Kyle. Sauf si passé minuit tous n'avaient pas été récupérés. Et justement minuit venait de sonner à l'horloge de l’église.

– Et toi, viens par ici.
– Oui Monsieur, en quoi puis-je vous être utile ?

Il faut savoir que ces androïdes n'avaient pas été créés que pour nous satisfaire sexuellement. Ils nous aidaient dans les tâches quotidiennes aussi et étaient très polis.

– J'ai envie de sexe.
– Je suis à votre service Monsieur.
– Arrête de discuter et rentre. Ferme la porte derrière toi.

Une fois à l'intérieur il stoppa et attendit. Je m'approchais de lui et je commençais à caresser sa peau douce et chaude. Je défis la ceinture qui retenait son jean et j'ouvris le premier bouton.
J'approchais ma bouche de la sienne et on s’embrassa.

Putain fait chier ! Ça a encore ce goût prononcer du dentifrice à la menthe ! Les concepteurs auraient pu lui donner plusieurs goûts merde. J'aimais particulièrement celui du tabac froid ou alors un léger relent d’ail. Ça, ça faisait homme. Il faudra que je soumette l’idée.

Blasé, je passais à ses tétines que je fis rouler dans mes doigts. Il avait été programmé pour gémir sous une certaine pression.

Oui ça, ça allait. Je m'amusais à pétrir ses pecs qui étaient fermes, ça aussi c'était assez réaliste. Puis je descendis le long de son ventre. Ce putain de nombril qui manquait gâcha mon plaisir.
J'ouvris son pantalon qui tomba sur ses chevilles et ma fois, sa queue qui reposait sur une paire de couilles raisonnables, n'était pas si vilaine que ça.

Mais là aussi les concepteurs avaient merdé. Enfin, pour moi, ils avaient vraiment merdé. Le modèle Kyle XY-2221 était circoncis !
Ça gâchait tout mon plaisir. J'adorais le modèle Vasiliy. Il avait un long prépuce. Et quand je le suçais, j'adorais passer ma langue entre l’enveloppe et le gland.

Bon, tant pis je vais faire avec, enfin, plutôt sans. Je sens sa queue gonfler dans ma bouche. Le gland frotte bien mon palais et j'arrive à l'avaler – trop – facilement. Avec le modèle Vasiliy je m'étouffais, au moins, et j'en avais mal aux mâchoires !

Bon voyons voir ce que ça donne, ses giclées. Je pressais ses couilles sur un rythme convenu et je reçus quelques pauvres giclées poussives. Par contre il faut reconnaître que le goût du sperme avait été amélioré.

Bien, maintenant voir ce qu'il valait comme cavalier. Je me mis à quatre pattes et je lui demandais de me bouffer le cul. Ça pouvait aller. Il n'y mettait pas la passion du modèle précédent mais c'était correct, sans plus.

– Baise moi.
– Cette position vous convient-elle ?
– Oui, ça ira pour commencer. Baise-moi !

Sa queue entra. Elle était vraiment trop petite. Et ses coups de reins poussifs. Je m’ennuyais ! Finalement un soupçon de plaisir naquit. Ce n'était pas la grande explosion comme avec Vasiliy mais bon, pour ce soir ça ira. Et quand il jouit dans mon cul, ce fut loin des débordements que j'avais connu précédemment.

Bref, j'étais déçu par ce nouveau modèle.
Il faudra que j'essaie de me procurer au marché noir un modèle Vasiliy. Ils ont été mis au rebut en attendant leur démontage et recyclage mais moyennant finance, peut-être...

Bref ! Ils vont déjà être obsolètes et transformés. Figurez-vous que lors de fouilles archéologiques, des chercheurs ont trouvé un ordinateur.

Vous vous demandez ce que c'est pas vrai ?
Eh bien, c'était un moyen de communication et d’informations - plus ou moins comme nos puces implantées. Il appartenait à un garçon de quinze ans. Ils ont réussi à le restaurer et ils y ont trouvé des dossiers cachés. Très bien cachés même. On y voit des pratiques sexuelles dont on n'avait plus jamais entendu parler et qui s’étaient perdues avec le temps.

Un groupe de citoyen s'est formé. Ils se proclament 'hétérosexuels’. Ils exigent maintenant des modèles d'androïdes féminins.
Ils veulent pouvoir lui faire des cumunilingus (enfin je crois que c'est le nom qu'ils disent) et jouer à les doigter.

Bon, je vois pas trop à quoi ça va les mener mais si ça suffit à leurs fantasmes, pourquoi pas.

Mais non, ça ne leur suffit pas !

En prime ils veulent que ces modèles féminins aient un sexe rétractable. Parce que eux aussi veulent prendre leur pied en se faisant enculer – vive la prostate.

La discussion au conseil en ce moment porte sur le fait de savoir si on va demander de créer plusieurs modèles d’androïdes. Et je vous promets que la discussion est serrée et animée.
Certains comme moi veulent le retour du modèle Vasiliy.

D'autres veulent un modèle mixte, le corps d'un homme ou celui d'une femme, au choix mais avec les deux sexes superposés d'abord la bite et les couilles puis dessous le sexe d'une femme, version hermaphrodite, dite ‘l’escargot’.

Et même le clan des 'hétérosexuels' se dispute. Il y a les pratiques qui veulent un sexe rétractable – le deux en un – il y a les 'puristes' qui veulent qu'on ajoute à un modèle femelle, un gadget à avoir toujours avec elles, ce qu'on appelait autrefois un gode ceinture. Et puis il y a les ‘pro-brésilienne’ qui veulent un modèle au corps de bombasse avec une pine d’âne… et, vu la complexité et le cout de la mise en fabrication, pas question d’en produire d’aussi différents simultanément !

La discussion en est là, pour le moment. Je vous tiendrai au courant, si et quand, une décision sera prise.
Parce que, là… ça tourne en couilles !