Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7)
+--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7)



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 14-02-2021

3/ Participation défi "St Valentin" :

[Image: 000623-0003-000131_tnb.png]



Je me présente, je suis l’ange Cupidon, plutôt l’un des millions d’anges Cupidon, nous ne pouvons nous occuper que d’un seul couple à la fois et nous ne travaillons qu’un jour par année, à la Saint-Valentin. Vous allez me demander ce que nous faisons le reste du temps, je vais vous révéler que nous avons un sexe et que nous savons nous en servir. Je préfère les anges qui ont le même que moi entre les jambes, ce que vous appelez vulgairement une bite, bref, je suis un ange gay.

Quelques jours avant la fête, nous pouvons consulter notre smartphone pour découvrir le couple que nous a attribué GAFA. La tâche semble assez complexe cette année :

Baptiste, lycéen, premier de classe, physique de rêve, cheveux roux, petite bite, timide, puceau.

Logan, lycéen dans la même classe, cancre, physique quelconque, noiraud, grosse bite, dragueur impénitent qui a couché avec la moitié des filles de la classe sans en emballer aucune.

Je prépare mon plan, il me faut un comparse, ce sera donc Léo qui est assis à côté de Logan, au fond de la classe, à côté du radiateur. Je lui décoche une flèche dans les fesses pour le réveiller.

— Aïe ! crie-t-il.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demande Logan.
— On m’a piqué le cul.
— Je ne vois rien, un insecte ?
— Monsieur Léo, dit la professeur, au lieu de vous agiter, pourriez-vous répéter ce que je viens de dire ?
— Euh…
— C’est bien ce que je pensais, cela vous fera deux heures de colle.

Baptiste lève la main :

— Moi, Madame, je peux répéter : dans n'importe quelle théorie récursivement axiomatisable, cohérente et capable de « formaliser l'arithmétique », on peut construire un énoncé arithmétique qui ne peut être ni démontré ni réfuté dans cette théorie.
— Très bien, Monsieur Baptiste, cela vous fera un bon point, mais vous pourriez laisser répondre vos camarades de temps en temps.

À la pause, Léo dit à Logan :

— Quel fayot ce Baptiste, tu crois que c’est un pédé ?
— Pour sûr. En tout cas, je pense qu’il est puceau, il ne doit même pas savoir que sa teub sert à autre chose qu’à pisser.

Léo n’ose pas avouer qu’il est aussi vierge.

— Je vais me venger, dit-il. Tu es d’accord de m’aider ?
— Bien sûr.
— Voilà, tu vas l’inviter à dîner pour la Saint-Valentin en lui disant que tu l’aimes et tu le feras avouer qu’il est pédé, ensuite on te rejoindra au resto avec d’autres potes pour lui dire que c’était une plaisanterie et se moquer de lui.
— Bonne idée. Le McDo ? Ça va ? Je n’ai pas beaucoup de fric.
— Il n’y aura plus de place ailleurs ce soir-là. On t’aidera à payer.

Logan déclare donc son amour à Baptiste et l’invite. Ce dernier est fort surpris, mais il accepte. Ils se retrouvent le soir de la Saint-Valentin devant le McDo à 19 heures. Au lieu d’entrer dans le restaurant, Baptiste dit à Logan :

— Suis-moi, on va ailleurs.
— Mais…

Un tram arrive, ils montent. Logan est désemparé, il se rassure en se disant qu’il pourra communiquer la nouvelle adresse à Léo. Baptiste explique :

— Mon oncle tient un resto, il nous a déniché une place libre en cuisine pour le menu aphrodisiaque.
— Comment sait-il que nous devions dîner ensemble ?
— Ma mère le lui a dit.
— Tu en parlé à ta mère ? Elle sait que tu es gay ?
— Je ne cache rien à ma mère.

Logan ne sait plus que faire. Il panique et décide de tout avouer.

— Je suis confus, il faut que je te dise quelque chose.
— Que cette invitation n’était pas sérieuse ? Je le savais, je ne suis pas aussi con que tu le penses et pas le premier de classe pour rien.
— Alors, pourquoi as-tu accepté ?
— Tel est pris qui croyait prendre.
— OK, on arrête là, je m’excuse. J’avise mes potes que le plan a foiré et on reste bons amis ?
— OK, on reste bons amis.
— On descend du tram et on rentre ? demande Logan.

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais c’est à mon tour d’entrer en scène. Je décoche mes flèches dans les fesses des lycéens.

— Aïe ! crient-ils en chœur.
— On m’a piqué le cul, dit Logan.
— Moi aussi, dit Baptiste. Ce doit être un insecte. Non, on ne rentre pas, c’est sérieux, mon oncle a un resto et il nous invite.
— On croira que je suis gay si je mange avec toi le menu aphrodisiaque.
— Toutes les filles avec lesquelles tu as couché disent derrière ton dos que tu es nul au lit et que tu es un pédé.

Logan éclate en sanglots :

— C’est vrai, je suis gay, je t’aime Baptiste !
— Je t’aime Logan !

Ils tombent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent. Je leur décoche encore une flèche dans la bite en prévision de la nuit qui suivra le dîner. Ils vont bander toute la soirée, tant pis, je n’ai pas que ça à faire, Cupidon fête aussi la Saint-Valentin avec son Cupidon.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 14-02-2021

Le p'tit ange n'a pas un "cul bidon" mais un vrai de vrai, bien dodu et doux au toucher, ce qui est tout en sa faveur.
C'est une très mignonne histoire, bien menée et fort ...gaiE en définitive. Il y a un réseau de trams : Genève? Bruxelles? Peut-être pas Bâle ni Mulhouse, encore moins Strasbourg, Angers...Quoique Lisbonne ne serait pas mal mais s'y embrasser en plein tram là-bas est assez moyen.
L'allusion au zizi de Baptiste "qui ne saurait s'en servir que pour la miction" ("Miction impossible" parfois, quand il est en trop bonnes dispositions : ça coince quelque part!) me rappelle cette annonce lue ce jour d'une société de vente d'outillage  en ligne : "perceuse-visseuse", ce qui pourrait donner : «Verseuse-Pisseuse» qualificatifs tout à fait adaptés à l'organe en question Big Grin. Ce denier texte ne serait-il pas signé d'un posteur fécond dont le pseudo rappelle la jolie image cupidique?


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 14-02-2021

4/ Participation défi "St Valentin" :

[Image: 000623-0003-000131_tnb.png]

C’est moi sur le dessin, c’est un certain lukluk - si mes souvenirs sont bons - qui m’a croqué à l’époque (juste de ses crayons, hein !) c’était lors d’une soirée pour l’anniversaire d’une copine de classe. Il prenait les photos des arrivants costumés et pour quelques-uns qu’il trouvait plus originaux, il fit des pastels en double et offrait l’une des planches au modèle puis demandait en contrepartie de pouvoir garder l’un des clichés qu’il avait fait avec son polaroïd « simple échange de bons procédés, c’est pour accompagner mon dessin dans mon carnet à croquis, ça permet la comparaison ! » précisait-il. Ce n’est que bien des années plus tard, en retrouvant dans mon fourbi son crayonné, que les choix de l’artiste me revinrent en tête… Moi en cupidon, Jérôme en Tarzan, Antoine en tenue de lutte moulante, Amedé – notre pote black – en pagne d’esclave nubien et, en Adam, une feuille de feutre vert cousue sur un mini-slip de couleur chair, Federico, le latin sportif de la classe. J’ai eu un fou rire rétroactif en comprenant que ce coquin n’avait récolté que des mâles bien foutus, velus et fort peu habillés… j’en pleurai de bon cœur, pensant à ces gros machos qui, très fier d’avoir été élu, chacun lui avaient offert de bon cœur son image presque nue…

Les cons, s’ils avaient su !

Moi, j’ai appris à reconnaître mes pairs depuis, dommage que j’étais innocent à 17 ans. Parce qu’il était mignon le diablotin, j’y aurai bien laisser quelques plumes…


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 14-02-2021

Lukluk-le-croqueur? Je pense à un prolifique auteur ...mais non, ce serait trop facile, surtout si ce nom est prononcé "à la latine".
Alors, Emmano...? Je sais, c'est risqué mais, au point où nous en sommes, tentons le coup!
Bien à vous tous,
KLO.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 14-02-2021

3 – Un ange sexué, j’aime l’idée qui fait encore une fois mentir la Bible ! Puis un ange homo-sexué, pcq forcément, il y en a 5-10%, comme partout  :o 
Après, il y a le truc des contraires qui s’attirent, Logan pas terrible (et bourrin, mais avec les filles, du coup, p-ê pas avec les mecs, ou différemment, et plus efficacement…) et Baptiste joli et délicat… Mais qu’est-ce qui fait un couple et une relation, sinon les différences et les surprises, parfois heureuses  ¯\_(ツ)_/¯  L’ange serait-il Lange ?

4 – Lukluk a des goûts variés, le blond-roux nordique, le Méditerranéen ténébreux, le Grand Black… Sous prétexte d’intérêt graphique et artistique, il s’est constitué un ‘book’ de mecs qu’il n’a p-ê pas croqués que de ses pastels, grand bien lui ait fait, les plaisirs – gustatif et autres – tient à la variété ! Big Grin



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 14-02-2021

5/ Participation défi "St Valentin" :

[Image: 000623-0003-000131_tnb.png]


Ce n’est peut-être… probablement pas une très bonne idée, mais personne ne conteste les initiatives de mamy - plutôt un caprice, dans ce cas - maman et ses sœurs y ont renoncé depuis longtemps. En plus, et bien que ce soit inutile, elle est théâtrale, la chipie.

Samedi dernier.

- Je dépéris, je meurs à petit feu, comme cette vieille baraque, et à cause de cette nouvelle peste qui décime des populations entières…
- Ne dramatisez pas, Mathilde" avait temporisé papa, "il y a de trop nombreux cas, mais ils restent isolés, et pour drastiquement réduire les risques de transmission, il suffit d’appliquer quelques règles d’hygiène élémentaire, la distanciation, le port du masque et…"
- Justement ! Ces satanés masques m’ont donné une envie folle… comme je le suis un peu, ne niez pas, vous le pensez tous ! Et donc, je souhaite… organiser une soirée de famille, et au vu des obligations du moment, une soirée masquée. Enfin, je veux dire… déguisée. Les pièces de réception du manoir permettent de maintenir la distance réglementaire pour une bonne trentaine de personnes, puis elles donnent sur le parc, et le village est assez éloigné.
- Le carnaval n’est que dans quinze jours, mamy", avais-je osé.
- Vivrai-je jusque-là ?" avait-elle gémi d’une voix faiblissante, en tournant dramatiquement le visage vers un coin de l’immense salon, où le fantôme de papy devait probablement lever les yeux au ciel.

Aujourd’hui

- Ta grand-mère est impressionnante, quelle énergie elle a" a murmuré Aymeric, après que je lui aie volé un baiser à l’entresol du grand escalier.
- Pourtant, à l’entendre, elle est mourante, elle voulait avoir… aheum… une dernière fois... sa famille autour d’elle, et la famille de la famille...
- Je n’en fais pas vraiment partie… Mais alors, elle sait pour nous ?" a-t-il dit avec un soupçon d’inquiétude dans la voix.
- Non ! Personne ne sait. Pas encore, quoi, mais je… Enfin, si tu es d’accord, je voudrais le dire, au moins à mes parents et à mes sœurs.
- Euh, ça va être chaud, non ?
- Je sais pas, ils sont assez tolérants, puis Caro et Amélie sont foutues de trouver ça cool, surtout qu’elles me voient juste comme un noob asexué. Raison pour laquelle on m’a proposé de t’inviter, j’imagine.
- Ah. Ouais, mais quand même… Enfin, bon, on y retourne ? L’excuse de voir la galerie des ancêtres de ta grand-mère ne va pas tenir très longtemps.
- Dis-lui juste qu’elle est le portrait craché de la baronne Adélaïde, et tu seras cité dans son testament" ai-je murmuré, avant de goûter à ses lèvres.

Nous avons rejoint la salle de réception pour y être accueillis par un mini-Cupidon, mon petit cousin Basile, vêtu d’un semblant de toge et chaussé de sandalettes dorées à la bombe Bricorama © RAL1004… qui m’a décoché de son arc une de ses fléchettes en plastique.
- Basile, fais attention !
- Ze dois zuste éviter les yeux, ze sais, mais z’ai une mission" a répliqué le monstre, en tirant un second trait sur Aymeric.
- Mais Cupidon doit tirer ses flèches sur des amoureux" a-t-il tenté.
- C’est mamy et tatie Marianne qui m’ont dit de la faire, ze sais rien de plus.

J’ai relevé les yeux et ai fait courir mon regard sur la pièce, pour tomber sur mamy, et maman, le masque pendant à une oreille, l’une arborant un sourire moqueur, l’autre un coin de bouche relevé avec un clin d’œil complice.

- Aymeric" ai-je murmuré "On est grillés, c’est le moment de te présenter officiellement à ta belle-mère, puis n’oublie pas de parler d’Adelaïde à mamy…"


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 14-02-2021

(le 5) Mignon !
Il y a un mot anglais que je ne connais pas, et qui me fait penser à Jérémie...


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 15-02-2021

6/ Participation défi "St Valentin" :

[Image: 000623-0003-000131_tnb.png]

Rhaaaaa ! Putain de bordel de merde, ce blaireau m’a largué par texto ! Je le crois pas ! 
Il a choisi aujourd'hui pour me larguer. J'ai la haine. Ça faisait plus d'un an que nous étions ensemble et il a attendu ce jour, la veille du week-end de la St-Valentin pour partir avec un autre et me larguer. Et sans gants (ou alors un gant de crin), ce fils de pute est passé dans la journée pendant que j'étais au boulot et a fait ses bagages. Il a emporté toutes ses affaires, laissant ses clés sur la table du salon.

Et puis il a fait preuve de courage l'espèce de… quand j’ai voulu l’avoir au téléphone, il m'a juste laissé un texto de trois lignes, style télégramme et a coupé son téléphone… C'est comme ça qu'il rompt le… le… le… Je ne trouve pas de qualificatif suffisamment fort, tellement j'ai la rage ! Là, j'ai des envies de meurtre. Je ne plongerais pas dans la déprime, ça non, il ne faut pas exagérer, mais je suis vexé et un peu – horriblement – triste aussi…
« Oh et puis merde, qu'il aille se faire foutre par un autre… » C'est décidé, ce soir, je vais m'éclater, même seul ! vider les deux bouteilles de champagne que j'ai ramenées en rentrant et fumer un joint ou deux, ça fera l'affaire et je ferai un gros dodo par-dessus. Puis, demain, je passe à autre chose... du moins, j'essaierai !


Torse nu, en pantalon d'intérieur et avachi dans mon divan, je biberonne mes bulles et taffe d’alternance, en regardant une connerie à la télé censée être comique… Bof, le cœur n’y est pas !
Je somnole devant l’écran avec le sentiment que, en effet, ce n’est pas gagné d’oublier mon lâcheur. Et puis je ne pense plus rien, là, dans la lucarne, ce doit être un autre sketch qui commence, je vois cupidon assis sur un nuage – pas le poupon joufflu, hein – bien qu’il soit attifé de la manière légère de l’angelot avec l’arc et des ailes. Ici c’est un superbe éphèbe, fort joliment gaulé, de 20 ans, roux aux yeux verts. Craquant à souhait… j’en ai la bébête qui frétille.

Et soudain, j’hallucine !

Il sort de la téloche pour venir se planter à 50 cm de moi. Wow, la beuh a un drôle d’effet ce soir. Mais c’est plutôt pas mal, la vision en contre-plongée me permet de certifier que ce n’est pas un eunuque… que du contraire !
Sous sa parure textile, le service trois-pièces qu’il trimballe, n’est franchement pas prévu pour une fillette.

Et le mien – qui n’a pas à rougir de la comparaison – commence à prendre ses aises, déformant mon froc. Et ça se voit distinctement.
Je ne bouge pas, patientant de savoir ce que mon cerveau embrumé va commander à l’apparition ailée.

Il dépose arme et munitions sur la table basse. Puis d’un mouvement gracieux, fait sauter l’agrafe tenant l’étoffe qui l’habille et, libérée d’attache, celle-ci chute sur le tapis, révélant sa bandaison en cours. Enfin, il s’accroupit et s’attaque à mon pantalon qui glisse au sol en révélant la dureté de mon érection. Il se relève et, alors qu'il s'avance et me sourit, ma main part se saisir de sa matraque au zénith. Sans lâcher ma proie, je bascule complètement sur le dos et le tire ainsi, l'allongeant sur moi.

Je savoure cette sensation incroyable de sentir sa chaleur, son corps nu contre le mien, son sexe qui palpite sur le mien, de sentir les battements de son cœur, son souffle dans mon cou, les baisers qu’il y dépose alors qu'on s’enlace. Je caresse son dos du bout de mes ongles, remontant le long de sa colonne vertébrale jusqu’à l'endroit où ses ailes sortent de son épiderme, ce qui lui provoque un long frisson. Je vois le duvet d'une plume se soulever dans l'air et virevolter jusqu'à mes narines, ce qui me fait éternuer et sourire. Décidément : champ’ et joint me donnent de l'imagination !

Il s’empare de mes lèvres et sa langue pénètre ma bouche. On se roule une pelle magistrale, passionnée, suave, profonde… sauvage !
Il me coince les mains à hauteur de mes hanches, m’obligeant à la passivité, puis, entamant une reptation lente, il glisse sur moi ; suçote mon lobe ; mordille mon cou ; agasse un tétin puis l’autre ; farfouille de la langue dans mon nombril ; salive mes poils pubiens ; quelques léchouilles supplémentaires et il gobe mon sceptre.

Il s’active à me pomper, sa bouche est un écrin de velours, me donnant des sensations incroyables qui se traduisent par des frissons dans tout mon être. Jamais aucun mec – certains pourtant très doués pour sucer (notamment Mister Ex) – n’est parvenu à me procurer un tel plaisir. Les lèvres, la bouche, la langue de ce diable d'ange sont des instruments d'origine divine, dansant autour de mon gland, léchant ma tige, mes couilles. Entretemps Cupidon m’a menotté d’une main de fer les poignets sur l’estomac, libérant l’autre qui peut caresser ma queue en la branlant, soupèse mes bourses gonflées de jus, s’insère entre mes cuisses pour aller palper mon cul, titiller ma corole et, aidé de salive, s’immiscer en son cœur et y jouer l’explorateur de façon experte.

Au bout d’un – très looooong – moment où il me mène plusieurs fois au bord de l'explosion sans me laisser m’épancher, il sort ma bite de sa bouche, palpitante et dégoulinante de salive, m'attrape par les genoux et relève mes jambes sur mon torse. Il se met à lécher mon périnée puis sa langue slalome dans mon sillon pour aller bouffer mon oignon déjà tant sollicité. Je suis en transe, j’ai la chair de poule, j’halète comme un chiot, bande tel un âne, me tortille comme un vers et transpire comme un bœuf… je suis un bestiaire à moi seul !
Finalement, il se redresse sur les genoux, crache dans sa main en me regardant dans les yeux, tartine son pilon d'une bonne couche de salive et revient s'allonger sur moi. Il se positionne pour que sa bite soit pile à l'entrée de ma grotte et la pénètre d'un lent mouvement régulier jusqu’à la garde. Affolant mon point P au passage !

Mon chibre, tendu comme un arc, me fait mal. Il n’en peut plus. Il veut cracher. J’arrive à l’empoigner pour me…

Vif, mon tourmenteur immobilise à nouveau mes bras, cesse tous mouvements du bassin et vient m’embrasser tendrement. La pression retombe.  

C'est à ce moment qu'il commence à me limer le cul, il y va en douceur, les mouvements sont lents et amples, amples et fermes, fermes et puissants. Le tempo change, il accélère, changeant d’angle, ralentissant, il garde la cadence un moment, puis s’emballe, balançant des coups de bite digne d'un bélier d'assaut défonçant la porte d'un château-fort, sortant son chibre et le replongeant d’un coup, me labourant puis s’arrêtant, il reste quelques instants immobiles, frottant son doux pubis sur mes fesses musclées, puis relançant sa machine à ravager les tripes... Je suis en plein délire, j'en râle, j'en geins, j'en bave même, je suis dans l’expression du pur plaisir animal… j’entends dans un brouillard ses boules claquer en rythme sur mon cul ferme.

Je me soumets avec bonheur à l’emprise sexuelle de cet homme-oiseau dont le sexe lourd perfore mon anneau et maltraite ma prostate.

Ma queue vit sa vie, elle veut jouir, elle veut vider ce trop-plein qui s'accumule, elle s'impatiente à force de frôler la délivrance sans y parvenir, elle va... Ooooh !
Un éclair de feu jaillit de mon bas-ventre et incendie tout mon être. Je crois que j’ai un hurlement de plaisir digne d'un dragon en rut.

Et dans une suite de spasmes, j’arrose mon torse, le premier tir me zèbre jusqu’au visage, je me vide à grands traits alors que mon pourfendeur gicle au fond de mon cul en longs jets crémeux qui m'inondent le conduit.
J’exulte dans l’extase. 

Puis mon corps s'agite d'un dernier soubresaut et retombe comme un sac de patates, inerte… J’agonise les yeux fermés.
« Oh putain, quel pied !!! »
Je suis hors d'haleine, épuisé, vidé et peine à retrouver mes esprits, toujours dans les nuages !

Et puis… Zzzz !

Et puis ce putain de réveil qui me ramène à la dure réalité.

J’entrouvre un œil et cherche à tâtons le phone braillard, afin de lui clouer le bec. Ceci fait, je me remémore le trip de folie que j’ai eu cette nuit… Je bande d’airain et souris comme un benêt, en m’étirant tel un gros matou. « Quel tordu je peux être, franchement, avec une telle inventivité, je devrais écrire des histoires ! » En attendant j’ai bien dormi et mon ex n’est plus un poids sur ma poitrine !

C’est à ce moment que je réalise :
avoir dormi à poil sur mon divan – ça, c’est pas une première.
Que je suis collant de sperme – ça non plus, mais j’ai fait fort cette fois, j’en ai partout !
Que mon derche est en chou-fleur et anormalement sensible – alors là, c’est beaucoup moins courant, surtout que je suis seul et que mes sex-toys sont dans la chambre…
« Bordel, qu’est-ce que j’ai foutu cette nuit ??? »

Bon, une douche et un café me permettrons surement d’y voir plus clair.
Je me lève et me dirige vers la cuisine d’un pas incertain. Une pensée traverse ma brume « Le prochain sera doué de parole et c’est moi qui le ferai crier ! » Je ricane, me traitant de pervers aux rêves totalement farfelus.

J’avance, sans m’apercevoir qu’un duvet de plume à la blancheur immaculée s’envole dans mon sillage…


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 15-02-2021

Éros devenu essefiste!  Décidément... On dirait du "Fab"(J'ai repéré  une expression propre au "pays d'Outre-Quiévrain", inusitée par chez nous: alors, je n'ai pas tellement de mérite pour cette annonce).
Je me suis bien amusé avec cette histoire quelque peu intrigante de Cucu pipi don don sortant de la télé grâce au champagne. Ahhhh l'importance du rêve. Le cerveau a-t-il la puissance nécessaire pour faire se mouvoir nos muscles malgré nous? (Je pense à une certaine partie ni ronde, ni carrée mais ovale, not' p'tit trou d'b..le Big Grin)
Bien à vous, KLO.
NB : Un "noob" est un débutant, un novice (un gars pas vicieux : "No Vice"!)


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-02-2021

7/ Participation défi "St Valentin" :

[Image: 000623-0003-000131_tnb.png]

Il était une fois un joli Fabrice qui tomba, en ce treize février plein de soleil, et de froidure aussi, sur un grand dessin dessiné à la craie sur le bitume du trottoir.
Vendredi soir : il allait faire quelques courses au supermarché du coin, n’ayant rien de prévu… D’ailleurs, il n’avait jamais rien de prévu, Fabrice !
Pas d’amis… des copains seulement, et encore. De copines, point, tant il était timide ! Ce n’étaient pourtant pas ces demoiselles qui le rebutaient, non ! Mais il n’osait pas. Et il avait même fallut qu’une drôlesse le violât pour qu’il perdît son innocence !
Et il était si renfermé qu’il n’excitait même les plus délurées de ces demoiselles…
Et là… il regarda le dessin fait à la craie sur le bitume du trottoir : un Cupidon, l’arc bandé.
Il s’arrêta et sourit : qui avait bien pu dessiner ça ? Et… à sa surprise effrayée, il vit le dessin se soulever de terre, et le dieu le regarder en face… avant de lui décocher sa flèche.
Fabrice en ressentit une petite piqûre au cœur, avant de voir le personnage s’envoler dans les cieux.
Il se frotta la poitrine… mais non il n’était pas blessé. Il haussa les épaules et se hâta vers le centre commercial où il avait ses habitudes, et où il oublia cette bizarre histoire… Sans doute une simple petite hallucination… tant il était en manque de sentiment ?
Or, dans la galerie commerciale où il zonait, en la chaude ambiance d’une veille de Saint-Valentin où tous les commerces en rajoutaient dans le mièvre, il croisa un jeune mec blond qui eut l’air d’éviter son regard.
Mais… ce visage lui disait quelque chose. Il regarda le mec, qui s’enfuit vite, et il dut le suivre promptement, avant de le rejoindre, devant une vitrine.
L’autre le regarda, l’air le plus triste du monde. Mais qu’il était beau, pourtant, ce fin visage !
— Je… Est-ce que nous nous connaissons ? osa-t-il dire enfin.
— Non… même si vous le pensez, dit le garçon. Et moi… je vous connais… même si vous ne le pensez pas.
— Oh… Je ne comprends pas tout, là…
— Je sais que vous n’avez pas de bonne amie… et que vous ignorez le reste de l’amour.
— Je comprends de moins en moins, fit Fabrice, obligé de sourire. Vous m’expliquez ?
— Seulement si vous acceptez que je vous offre un dîner en amoureux, ce soir. Non, je ne suis pas saint Valentin !
— Mais… en amoureux… je ne suis pas… Non !
— Soit ! Oubliez-moi, alors. Je ne vous oublierai pas, moi, dit le garçon. Adieu !
Et le blondinet tourna le dos et s’enfuit soudain, vite happé par la foule. Sidéré, Fabrice tourna le visage vers la vitrine, pour y revoir la figure du Cupidon qu’il avait vue sur le trottoir.
— Oh ! s’écria-t-il, faisant se retourner les passants.
Et il se mit à fendre la foule, presque brutalement, pour retrouver cet étrange mec… Qu’il ne retrouva pas. Enfin, il buta sur un jeune homme qu’il renversa ; d’ailleurs, il tomba carrément avec lui, et sur lui. Heureusement que le garçon portait un gros bonnet de laine !
D’aimables passants les aidèrent à se relever, et Fabrice eut la surprise de constater que ce minet, de son âge, pas plus, ressemblait fortement à l’autre… sans être lui du tout. Troublé, il balbutia :
— Je… Vous… Tu… Un pot, quelque part ?
On se transporta dans un genre de petite brasserie de la galerie, où l’on fit connaissance. Carol était étudiant, comme Fabrice, et seul dans la vie. Venant de loin, il ne retournait pas souvent dans sa famille, et… il avoua s’ennuyer à Paris.
Tout en l’écoutant, Fabrice pensait à l’autre… cette étrange figure blonde aussi. Mais bon ! Il parvint à se concentrer sur ce joli garçon si tendre, et si touchant aussi !
Tout en se demandant ce qu’il en ferait, in fine : car Fabrice était hétéro, et n’avait point de projets hors de cette province… tout sensible qu’il fût pourtant.
Cependant… le frais visage du garçon le touchait, sans qu’il sût pourquoi. Son histoire était banale, pourtant, et il n’avait pas lui-même pour vocation de rassurer les étudiants en perdition !... Où il eut une surprise :
— Je ne suis pas en perdition, tu sais ?
Fabrice sursauta : comment ce mec avait-il pu deviner ce mot, perdition, qu’il n’avait pas prononcé ?
— Est-ce que… tu as besoin de moi ? demanda-t-il.
— Tout le monde a besoin de tout le monde, bien sûr ! Non, je n’ai pas besoin de toi : c’est d’amour, que j’ai besoin… et tu n’es pas prêt à m’en donner, bien sûr !
— Oh ! fit Fabrice, piqué, mais pourquoi ?
— Je suis un garçon, Fabrice.
Cette réalité coupa la chique au beau Fabrice.
— Excuse-moi, Fabrice, je ne voulais pas te blesser !
— Mais… non, non !
— Je crois que je te gêne… Alors je vais te laisser.
— Non, non !
— Sûr ?
— Oui. Même, s’tu veux, je t’invite chez moi, là, à côté… On dînera, même !
On alla donc chez Fabrice, qui vivait en un petit appartement du centre ancien, en un bel hôtel du XVIIIème.
— Oh ! T’es un seigneur, Fabrice ?
— Non. Ma famille, autrefois… C’est fini, tout ça.
Dans sa cuisine, où Fabrice prépara un dîner improvisé, il se demanda pourquoi il avait amené cet inconnu chez lui…
Il avait envoyé le garçon se doucher, qui vint le rejoindre à la cuisine.
— Tu me fais pas des choses extraordinaires, j’espère ? dit le garçon dans son dos, je suis pas un prince, moi !
Fabrice se retourna… pour voir un Carol tout nu… et drôlement bien foutu ! Certes, les garçons ne l’émouvaient pas, mais… en cette étrange situation… il ne savait trop à quoi se raccrocher… et il était parfait, le mecton qui se montrait à lui !
Fin, léger, musclé aussi… c’était un kouros,  pas moins. Et même, il avait cet étrange regard des statues grecques et… Fabrice se sentit faiblir… et frémir : où ce bizarre début allait-il le mener ?
Il revint à sa tambouille ; le garçon lui posa la main sur une fesse, doucement, et Fabrice frémit. Mais il fut incapable de réagir. Il commençait à ne plus savoir ce qu’il touillait dans sa gamelle — en l’occurrence, une omelette — et il se sentit vitement perdre pied sous les incroyablement douces caresses de son invité.
Enfin, juste avant que l’omette brûlât, Fabrice l’ôta du feu et se retourna encore… pour tomber en les bras nus de son invité. Qui lui fit mille bisous dans le cou, lors !
Et… Et Fabrice en lui rendit une partie.
— Je veux pas te gêner, beau Fabrice, dit enfin le blondinet, ça sent rudement bon, ce que tu fais !
— Mangeons, c’est chaud !
— Et toi ?
Fabrice rougit et servit ; on n’échangea que d’anodins propos en dégustant l’omelette.
— Tu as… une bonne amie ? demanda Carol
— Pas pour l’heure… mais je suis sur une affaire, mentit Fabrice. T’as l’air… étonné ?
— Que la beauté s’accorde avec… l’imprécision, oui.
Fabrice dut sourire à cette assertion.
— Toutes ne sont pas ce qu’on croit…
— Mais toutes sont aussi ce qu’on sait !
— T’es bien rude, avec les filles !
— Oh ! J’m’en fous, généralement… sauf quand il s’agit de voleuses d’enfant !
— Ah ! Ah ! Ah ! t’es trop, toi ! Ah ! Ah ! éclata Fabrice.
— T’es tellement beau, quand tu ris, Fabrice !
Il y eut un petit silence gêné, et Carol reprit, tout bas :
— J’ai jamais fêté de Saint-Valentin avec un amoureux, moi… Et toi ?
— Euh… ben… j’ai jamais réussi à aller d’un 14 février à l’autre… C’est toujours tombé en saison creuse !
On rit de bon cœur, avant de se regarder sérieusement. Fabrice se laissa prendre la main sur la table, et eut un immense frisson… mais ni d’horreur, ni d’effroi, et encore moins de dégoût.
— J’adorerais te déshabiller, dit le joli blond.
— Ben… oui, bien sûr, murmura un Fabrice qui n’avait pas trop le choix en vérité… puisque son invité était nu.
Carol le fit lever, et ce fut en le regardant gravement dans les yeux qu’il lui ôta lentement ses voiles…  non sans lui caresser doucement les endroits dénudés, au fur et à mesure…
— Je peux ? souffla-t-il.
— Je sais pas… Oui ! Je sais pas quoi faire, moi…
— Détends-toi, gentil garçon. T’es incroyablement doux et… j’espère l’être autant que toi.
— Oh oui, oui ! lâcha Fabrice malgré lui.
Carol enlaça Fabrice le plus délicatement du monde, et Fabrice frémit derechef. Et puis… quand il sentit les mains légères du garçon sur ses petites fesses… il lâcha prise et s’abandonna complètement. Et l’autre s’en aperçut :
— Oh ! Viens, mon bébé !
On se transporta vers le lit de Fabrice qui laissa faire un Carol de toute douceur. Précision importante : Carol n’eut pas besoin de le tripoter pour qu’il bandât, et fermement, encore !
Fabrice ferma les yeux, et se laissa aller aux caresses du beau blond. Manuelles et… linguales. Il lui parut que tout son corps, dûment cadastré par le garçon, était parfaitement et entièrement parcouru et reconnu…
Et Carol semblait un pro de l’amour, car les sensations qu’il éveilla chez lui ne lui avaient jamais été communiquées par les donzelles qui lui avaient mis la main dessus, nenni !
Et c’était nomdedieusement bon, tout ça ! D’autant que ça dura, dura…
Fabrice hurla presque quand il sentit la langue de Carol parcourir sa douce vallée, laquelle était peuplée d’une fine forêt de soie châtain, et lui attaquer la rondelle, chose qu’il ne connaissait point, évidemment.
Et que ça lui plut, ces fantaisies ! Et que dire des facéties de la même langue, sur ses parties sacrées ?
Enfin, Carol releva le museau. Il était tout rouge, ce garçon, après en avoir tant fait ! Et il demanda :
— Ça te dirait, d’essayer ?
— Oh, je… J’y connais rien, tu sais ?
— Laisse-toi aller… Je te guiderai.
Fabrice dut bien s’exécuter… mais il bandait tellement qu’il n’aurait trouvé aucune excuse pour ne pas le faire, et surtout… il était excité comme tout.
Et il se jeta d’emblée sur la pine à Carol, bel objet assez fin et pâle, et d’un raide ! Et pour sa première pipe, il se déchaîna littéralement, au point que son patient dut y mettre le holà…
Puis il reprit l’exact programme du garçon, se demandant s’il aurait assez de salive pour arriver au bout…
Carol, qui n’était pas moins chaud, lui épargna la totale, et l’on ne tarda pas trop à se retrouver chacun pine en bouche…
Enfin, Carol proposa à Fabrice de le baiser… en toute simplicité. Ô sublime moment ! Fabrice ne se rappelait pas avoir pris tant de plaisir avec ces dames et il se déchaîna.
Et après avoir resucé et fait gicler Carol jusqu’au plafond, il avoua :
— P’tain, c’était bon !
— Est-ce que tu crois… qu’on recommencera ?
— Oh, oh… Oui, oui ! Tu voudrais ?
— Oui, et aussi… te connaître, Fabrice, dit gravement le garçon.
— Mais… oui, bien sûr

— C’est ma première Saint-Valentin avec un garçon… murmura Carol, au matin.
— Et moi avec un humain, ah ! ah ! ah ! fit Fabrice.
Les choses hésitèrent un peu à se mettre en place : Fabrice entrevit bien sûr tout de suite qu’il allait changer de vie… et de statut social. Mais… comment résister à Carol ? Chacune de leurs rencontres était chaudissime, et comme ce garçon l’avait voulu, il apprenait Fabrice.
C’était la douceur même que Carol, et Fabrice se rendit compte qu’il en avait manqué depuis toujours, de cette tendresse permanente : ô combien elle lui était dorénavant précieuse !
On finit par s’avouer qu’on s’aimait… mais Fabrice ne révéla jamais que cela ne devait rien à saint Valentin !
Et cet amour se renforça de jour en jour, et de semaine en semaine… jusqu’à n’avoir plus de fin.
Un jour qu’il attendait Carol devant la boulangerie, à tapoter sur son portable, il vit paraître sous ses yeux ébahis le dessin de Cupidon, sur la vitrine… qui s’effaça pour laisser voir le reflet du blond de la galerie. Il se retourna d’un bond.
— Tu me reconnais ? fit le garçon, une beauté rayonnante.
— Euh… Oui.
— Pour la Saint-Valentin, qui nous fait bien rigoler là-haut, Maman m’avait dit…
— Maman ?
— Vénus. Elle m’a dit : « Fais quelque chose ! ». J’ai regardé un peu, et je suis tombé sur toi. Et voilà !
— Mais… t’es qui, toi ?
— Mon vrai nom est Cupidon, mais on m’appelle plus couramment « L’Amour »…
— Oh ! Tu… fit un Fabrice sidéré.
— Tu pardonneras ma coquetterie… je t’ai trouvé un petit garçon qui me ressemblait… pour que tu ne m’oublies pas, dans tes prières !
— Oooh… Merci, merci !
— Aimez-vous bien… et Maman sera contente.
— Maman… Vénus ?
— Elle-même. Adieu, joli mortel !
Et Cupidon s’évanouit devant les yeux même pas étonnés de Fabrice…


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 16-02-2021

6 – Pas à dire, l’érotisme un peu cash, qd c’est bien écrit, ça le fait, et mm bien  Big Grin  Et ici, ça a réussi à me faire apprécier le perso pourtant grognon et porté sur les paradis artificiels…
Après, le Cupidon un peu… animal, puis dominateur, qui prend sur soi (et y prend plaisir) à consoler un cœur brisé, ça change des habitudes ! Un petit dieu de l’amour déguisé en match grindr pour un coup d’un soir aussi, en fait, alors du sayxe efficace, sans un mot, pas forcément utile, faut dire…  8)  Oui, décidément, ‘efficace’ est le bon mot  Smile

7 – Deux jolis blonds souriants et engageants coup sur coup, certains ont vrmt bcp de chance  :Smile 
Je me suis demandé tout le long ce que devenait le premier garçon, et en fait, son rôle dans le récit, et voilà, il était indispensable comme élément déclencheur au début de la vie 2.0 de Fabrice, plus tellement pour sa progression  Wink  Evolution douce et ‘coulée’, assez naturelle, dès lors qu’on réalise que l’origine ou le statut de l’objet de son intérêt – et finalement son sexe – sont des détails de l’histoire  Wink


Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-02-2021

(15-02-2021, 08:54 PM)KLO7514 link a écrit :Éros devenu essefiste!  Décidément... On dirait du "Fab"(J'ai repéré  une expression propre au "pays d'Outre-Quiévrain", inusitée par chez nous: alors, je n'ai pas tellement de mérite pour cette annonce).
Je me suis bien amusé avec cette histoire quelque peu intrigante de Cucu pipi don don sortant de la télé grâce au champagne. Ahhhh l'importance du rêve. Le cerveau a-t-il la puissance nécessaire pour faire se mouvoir nos muscles malgré nous? (Je pense à une certaine partie ni ronde, ni carrée mais ovale, not' p'tit trou d'b..le Big Grin)
Bien à vous, KLO.
NB : Un "noob" est un débutant, un novice (un gars pas vicieux : "No Vice"!)

;D Mon cher [member=156]KLO7514[/member], tu as trouvé, mes belgissimes sont des traitres qui dénoncent mon anonymat… mais ça fait partie de ma charmante belgitude !  Tongue

(d'ailleurs, je ne l’ai pas repéré,  ??? même après relecture du n°6)




Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-02-2021

Coucou les gens,

[Image: 000623-0003-000131_tnb.png]

Je livre l'ordre des auteurs par récit du défi « chérubin », ce qui donne :

01/ @Gaétan
02/ [member=54]fablelionsilencieux[/member]
03/ [member=28]Lange128[/member]
04/ [member=54]fablelionsilencieux[/member]
05/ [member=168]lelivredejeremie[/member]
06/ [member=54]fablelionsilencieux[/member]
07/ [member=87]Louklouk[/member]

ACSH continuera demain avec la photo :
Sucette !


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 17-02-2021

Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit. Ce qui donne comme "nominationnés" :

1 - @ Lange128
2 - [member=168]lelivredejeremie[/member]
3 - [member=156]KLO7514[/member]
4 - [member=54]fablelionsilencieux[/member]
5 - [member=206]gaetanbg[/member]

@ Lange128, c'est ton tour, nous N’attendons PAS ta photo… puisque je l’ai déjà !






Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 17-02-2021

Merci [member=156]KLO7514[/member], pour ton commentaire sur mon historiette :

"Je parierai pour l'ami Jérémy : la précision de détails, le style concis, les expressions bien trouvées et ciselées, un peu de gouaille qui agrémente de-ci de-là le récit bien mené. On sent le gars qui connaît le quartier et ses habitants temporaires..."

Je dois encore avoir une assez bonne mémoire, mon dernier passage à Paris date d'une trentaine d'années. J'ai dû faire sept ou huit escapades parisiennes en tout et l'une fut pour un voyage scolaire en 1979 - un événement proche ou dans le palais de Chaillot. C'est là que les vendeurs à la sauvette – quasi tous noirs africains - m'ont marqués l'esprit.

Et je suis flatté d'avoir été confondu avec [member=168]lelivredejeremie[/member], mon talentueux compatriote !