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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 28-12-2020

5/ Participation défi :

[Image: village-pere-noel-L-1.jpeg]


À moitié réveillé, J'enfile mon bas de pyjama et sors de ma chambre. Je croise papa noël en combijama rouge et vert qui est sur le point d'entrer dans la salle de bain. Il me regarde et aperçoit la protubérance qui déforme mon pantalon de flanelle. Il sourit et me lance :

— Mon petit elfe devient un homme on dirait ! Tel père tel fils, rajoute-t-il, tu lui ressembles de plus en plus.

Je baisse les yeux sur le pyjama. Je vois ma pointe de sapin qui tend le tissu ! J'ai honte, le rouge doit atteindre la pointe de mes oreilles et je file aux toilettes ! Un long pipi me fait du bien et calme mon pingouin qui retrouve sa taille normale...



(là, j’ai dû faire le tri, dans ma ciboulette)

1/Pfff, décidément j’en rate pas une ! Déjà que tout le monde s’attend à ce que je sois parfait, sous prétexte que mon père occupe la haute fonction de créateur de jouet et que ma mère dirige avec maman Noël les cuisines du pôle nord. Si j’ai bien une ressemblance physique avec mon géniteur, ça s’arrête là. Hier, mon premier jour à l’atelier, je suis parvenu à coincé la trieuse du courrier… ce n’était jamais arrivé depuis sa mise en fonction. La honte !

Puis l’après-midi, secteur jouet j’ai confondu deux bocaux et, sans la vigilance d’une jeune elfe, les ours en peluches se seraient retrouvé avec des roues de voiture de pompiers à la place des yeux. Bonjour la crise… Je n’ai que 177 ans, nom d’un renard blanc !

Là, on m’a assigné au quartiers privés de santa Klaus, je dois le réveiller, prendre soin de sa garde-robe, cirer ses bottes chaque fois qu’il sort et tenir propre sa chambre personnelle — il ronfle pire qu’un ours, selon sa femme — ainsi que son bureau. Avec l’entretien de ma chambrette, c’est tout !

Et maintenant je me réveille, la tête encore pleine d’aurores boréales, en retard puisqu’il est debout avant moi et… Hooo ! une chance que je me sois culotté au lever et qu’il ait un caractère à toutes épreuves. Sinon, par tous les cookies, cela aurait été le pompon sur le bonnet !

Le sobriquet de ‘rêveur gaffeur’…

Sans aucune scène de sexe.
Bof, ça c’est bon pour Scribay !


2/Mes rêves sont de plus en plus souvent assortis d’images de Noëlle, la fille des Kertsman, et elle y parait de moins en moins vêtue, ça m’excite incroyablement et maintenant son paternel que je croise, le sucre d’orge au beau fixe. Je dois faire attention à ma sortie de chambre. J’imagine que ce soit Noëlle ou pire, sa mère que je croise, le brise-glace en avant ! j’en mourrait sans aucun doute…

Hétéronormé.
Classique, avec ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Non merci, j’ai donné toute mon enfance !
 


3/Depuis que j’ai eu 501 ans, je suis avec Levis dans l’équipe d’emballage des ‘sex-toys’ pour les grands enfants et je dois dire que la découverte récente de leurs utilités me trouble au plus haut point, depuis, l’envie de les essayer me turlupine de jour en jour et je ne suis pas le seul…

Multichoix et pluri possibilités sexuelles.
Le Kamasoutra gadgétiser du pôle nord, ce serait bandant à casser des noisettes… mais pas fini avant plusieurs années, hélas !



4/Papa Elfy et papa Noël, m’ont eu par PMA avec une elfe porteuse — petite graine de papa Elfy, bien entendu —, c’était pour leur centième anniversaire de mariage, « la consécration de leur amour » me répètent-ils depuis que j’ai l’âge de comprendre et c’est vrai qu’ils s’aiment, autant qu’ils m’adorent. D’ailleurs, malgré leurs messes basses, je sais qu’il est prévu pour mes 150 ans une méga fiesta (pratique l’ouïe elfique) elle sera même organisée en dehors des festivités de leur 250ièmes années de mariage.

J’espère avoir le courage de demander à la jolie Marylou Frost de sortir avec moi…

Homoparentalité et acceptation des différences.
Gentiment moralisateur, ça pourrait le faire. Peut-être !
 


5/Kris Kringle m’a adopté quand mes parents sont morts en recherchant Rodolphe sur la banquise. Celui-ci avait fait une fugue et alors que papa et maman le pourchassaient dans le nord, il était revenu seul au bercail, ayant butiné les dames cervidés croisé en chemin. Un ours blanc mal luné les avaient chassé de son territoire et dans leur course il n’avaient pas vu la crevasse qui leur fut fatale. Papa était l’elfe en chef et le meilleur ami du père Noël. Il me compare souvent à lui, sauf pour mes yeux qu’il dit avoir la douceur de ceux de maman. Mais, malgré tout l’amour que je lui porte, jamais je n’oserai lui avouer ce qui provoque le tumulte sous ma ceinture …

5.a/ suite hétéro ; 5.b/ suite bi ; 5.c/ suite gay : c’est mon choix, comme dirait Evelyne ! (tout à fait par hasard, évidemment)

Je pense que, à son âge, sa tolérance vis-à-vis de ma différence ne sera pas facile à accepter. C’est le beau Snowball Garland qui hante mes nuits. Ce lutin blondinet, à peine plus vieux de cinquante et quelques années, me fait un effet de caribou en rut à chaque lever. Habituellement, je mets mon peignoir pour quitter ma chambre mais il est au sale, j’ai renversé dessus mon chocolat hier matin. Je rêvassait à un elfe charmant …  et j’ai la sensation qu’il n’est pas indifférent à ma personne.

C’est le préposé aux rennes, la grange est sa deuxième maison !

Aujourd’hui, dès le repas du soir avalé, je dirais aussitôt bonsoir, sous prétexte de rangement en retard et à la place de partir dans ma chambre, je vais me rendre à son antre. Je dois en avoir le cœur net et lui parler en tête à tête… si j’y arrive, puis sans bégayer !


J’y suis ! Cela sent le crottin, la paille et l’odeur musquée des animaux. Il y règne une douce chaleur. Je me glisse très vite dans le box le plus reculé et le moins éclairé de l'étable, déjà bien heureux de ne pas m’être fait choper sur le trajet, ni par Lorinel à mon arrivée — il finissait sa livraison de granulés pour ruminants magiques — et je commence à inspecter les lieux, désormais que mes yeux s’habituent à la pénombre. Je veux trouver une place où me poser pour patienter.

J’avance vers le fond… Wow ! J’ai le traineau magique devant moi, quel meilleur endroit pour m’installer en l’attendant. Sa position est pile poil au bon endroit. Je m’assois confortablement sur son siège, mes yeux englobent la pièce et, à moins de venir très près, je suis invisible dans ma cachette !


Je somnole, bercé par la faible musique qui sort d’une radio et la compagnie des rennes… un bruit sec, c’est lui qui vient de tirer le loquet, verrouillant de l’intérieur. Nom d’une étoile filante, qu’est-ce qu’il est chou !
Il est au centre de la pièce, proche de son établi, bien éclairé.
« Allez du courage, va lui conter edelweiss, mon gars ! » je me motive mentalement, sans esquisser le moindre mouvement…

Quand il poigne dans son pull et le tire par-dessus ses oreilles, emportant son bonnet et sa liquette. Le voilà torse nu, Il a un corps sublime, musclé sec, avec des abdominaux et des pectoraux finement dessinés, il est d’ailleurs grand pour notre espèce, un mètre quarante à peu près… Mais ?! Non d’un bonhomme de neige,
il continue à se déshabiller, je n’en crois pas mes yeux. C’est la ceinture de son pantalon qu’il dégrafe, alors qu’il se déchausse sans l’aide de ses mains.
J’ai sa lune qui apparaît pendant que ses derniers emballages glissent sur ses mollets qu’il libère.

Il est à cinq mètres de moi, Snowball me fait face pour poser ses tissus sur le meuble. Il bande déjà à moitié, arborant une longue verge au gland semi apparent, des bourses épaisses et son pubis s’orne d’une petite touffe de poils blonds, légèrement frisés.

Il se met à se dandiner sur le rythme de la musique, lascivement, en se tripatouillant les tétons et la buchette !

Interdit, les yeux grands ouverts, je vois la pine s’affermir, s’ériger au point que, lorsque Snowball cesse de la manipuler, elle se dresse presque à la verticale, palpitante, le gland luisant de pré-sperme. Pas trop épaisse, elle doit avoisiner les quinze centimètres — fort bel outil, pour notre race —, le gland, rose, en pointe plus large que la hampe pâle et lisse. 

Alors que j'entends mon cœur battre à la vitesse du blizzard hivernal dans mes tempes, sans vraiment m’en rendre compte je me met à me caresser, à soulager la tension qui me faisait bander à mort depuis quelques minutes. D’être comprimé ainsi, mon entrejambe est de plus en plus douloureux. Il faut que cette douleur diminue et je me contorsionne pour descendre mes pantalon et slip sous les genoux.

Mon sexe libéré, je me rends compte que Snowball — aidé par sa danse sexuelle — se rapproche de ma cachette et n’est plus qu’à quelques pas de me découvrir !!! 

Je me fige instantanément et ferme mes yeux — comme si cela allait me rendre invisible de ne pas le voir — je suis en apnée... des secondes ; des heures ; des années ?!

Je cligne des yeux comme un harfang des neiges en réalisant qu’il vient de parler… me parler ! J’enregistre ses mots, prononcés de près… bien trop près !

il a susurré ces quelles paroles au creux de mon oreille : « Depuis le temps que j’attends ce moment. Tu n’imagines même pas, mon lutin d’amour ! ». Je ressens un mélange d’excitation et d’appréhension, maintenant que mes fantasmes sont proches de se réaliser. Un frisson parcourt mon corps de haut en bas… sa main vient de prendre possession de mon bâton de chair.

Il me rejoint sur le siège et les rennes deviennent les témoins de nos ébats… Sans quitter le sol de la grange, le traineau n’a surement jamais emmené quiconque aussi haut que nous !




Pendant que nous reprenons nos esprits, enlacés, Snowball, que je viens d’interroger, m’explique comment il connaissait ma présence dans l’étable… bien avant son strip-tease. C’est en riant qu’il me donne la réponse. Il a installé depuis peu des mini caméras aux quatre coins de la pièce pour surveiller le troupeau en son absence. Et comme il vérifiait sur son appli la livraison des granulés promise par Lorinel – celui-ci ayant souvent tendance à procrastiner, il aurait été chercher de quoi le dépanner – il m’avait vu dans ma tentative de jouer au chasseur Inuit traquant sa proie. Entre deux bisous mon chéri m'avoue qu'il avait compris que je m’intéressais à lui et a sauté – sans jeu de mot – sur l’occasion en me voyant me cacher dans l’obscurité et il a précipité les choses… mettant l’action avant la parole.

(Ce dont je ne lui tiens pas grief, croyez-moi !) 

Pour plus de confort et reprendre notre exploration anatomique sous une meilleure luminosité, on se mit en route vers l’amour et sa chambrette à l’étage.

C’est nu et presque en courant que l’on gravit les escaliers, à nouveau bander, et ferme, encore !

Aussitôt la porte franchie, il se jette sur son matelas, croupe relevée vers moi. Il ne perd pas de temps, il est chaud comme un lièvre arctique, et puis moi aussi... Alors autant en profiter, l’éclairage de la pièce souligne les muscles dorsaux et surtout le galbe de son petit cul rond et ferme. Je défie tout elfe normalement constitué de ne pas désirer sodomiser un charmant lutin ainsi présenté !

Bref, la nuit fut courte et c’est en manque total de sommeil que je regagne ma chambre en catimini afin d’en sortir dix minutes plus tard, comme si je me réveillai…

Une semaine que nous nous voyons chaque nuit en secret, je baille et souris du pourquoi mais je pense que ce petit jeu de cache-cache ne pourra durer longtemps, il va falloir que nous en parlions avec mon âme-sœur.

Moi, je compte attendre que la tournée soit faite et, le rush passé, ouvrir mon cœur à papa Noël… même si j’appréhende sa réaction !
On verra…
 

Cependant le père Noel n’est pas complètement dupe et il connait bien mieux son fils adoptif que celui-ci semble le croire. Leurs petites manœuvres de séduction, bien que discrètes, duraient depuis plusieurs mois et voilà quelques jours que des regards de connivences les avaient remplacées. Donc il se demandait si ces deux-là ne faisaient pas des galipettes entre eux. Cette idée le faisait sourire, pour lui il n’y avait rien de mal à cela… ce ne serait pas les seuls, parmi ses aides. Sa décision était prise, il leurs en parlera
Le 26, après le retour au calme.


L’acceptation de l’amour, sous toutes ses formes, fait aussi partie de l’esprit de Noël !

FIN



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 28-12-2020

Hello !
Le n° 5 est bien mignon, avec cette jolie trouvaille des suites alternatives au début...

Mais le n° 4 !
Ah ! Enfin un Père Noël velu, et de sombre ! Miam et remiam ! Ça va m'y faire recroire !
Et l'apprentissage de la feuille de rose...
Joli fantasme mis en prose... et avec mise en prose ! (comprend qui peut : explication au prochain épisode !)



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 29-12-2020

7/ Participation défi :

[Image: sexy-santa-08.jpg]

L’auteur tient à préciser que le narrateur est majeur et que les actes sont librement consentis.


À moitié réveillé, J'enfile mon bas de pyjama et sors de ma chambre. Je croise papa noël en combijama rouge et vert qui est sur le point d'entrer dans la salle de bain. Il me regarde et aperçoit la protubérance qui déforme mon pantalon de flanelle. Il sourit et me lance :

— Mon petit elfe devient un homme on dirait ! Tel père tel fils, rajoute-t-il, tu lui ressembles de plus en plus.

Je baisse les yeux sur le pyjama. Je vois ma pointe de sapin qui tend le tissu ! J'ai honte, le rouge doit atteindre la pointe de mes oreilles et je file aux toilettes ! Un long pipi me fait du bien et calme mon pingouin qui retrouve sa taille normale...



Je remonte mon bas de pyjama. Il y a bien longtemps que papa Noël n’a plus vu le zizi de son petit elfe, depuis qu’il a des poils en fait. Je cogite, pourquoi ne pas lui offrir un cadeau ? Mais ce sera donnant-donnant, gagnant-gagnant. J’entrouvre la porte :

— Tu ne voulais pas aussi pisser lorsque je suis arrivé ? demandé-je.
— Oui, mais je peux attendre que tu aies fini de te branler. Les jeunes ne prennent pas leur temps.
— J’ai quelque chose à te proposer.

Papa Noël entre dans la salle de bain et referme la porte.

— Je t’écoute, dit-il.
— Voilà, je te la montre si tu me montres la tienne et c’est toi qui commences !
— Ah, l’éducation moderne ! Les enfants dictent leurs ordres aux parents. De mon temps c’était le contraire, on obéissait sans discuter.

Papa Noël ouvre la braguette de son combijama pour pisser, je le regarde faire. Elle me semble plus petite que dans mes souvenirs. Il la secoue pour faire tomber la dernière goutte et referme la braguette.

— À toi, me dit-il.

Je baisse mon bas de pyjama, attendant le verdict, inquiet.

— Ouais, fait papa Noël, pas mal. Tu te branles depuis quel âge ?
— 12 ans.
— Précoce, et toujours pas de petite amie ?
— Je…
— T’inquiète, je sais bien que tu es gay.

Je suis abasourdi. Comment mon père a-t-il deviné mon plus grand secret ? Il prend mon pénis dans sa main, découvre le gland humide, je bande dur.

— Tu devais commencer, dis-je.
— Excuse-moi, de mon temps on ne faisait pas de contrats avant le touche-pipi. Je te laisse faire.

Je baisse la fermeture éclair de la braguette en tremblant, papa Noël n’a pas mis de caleçon sous sa combinaison. J’extirpe le membre, c’est la première fois que je touche celui d’un autre homme. Pas encore besoin de Viagra, il se dresse rapidement.

Le petit elfe a pris le dessus sur papa Noël, au moins un centimètre de plus.

Une voix dans le couloir, c’est maman Noël.

— Que faites-vous là-dedans ?

Sans attendre la réponse, elle entre. Papa Noël marmonne des excuses :

— C’est toi qui m’as demandé si notre petit elfe avait un gros zizi.
— Oui, je sais, je n’ai pas osé lui demander moi-même. Je n’avais rien à lui proposer en contrepartie, je doute que mon minou l’intéresse. Pédés de père en fils… Je vous laisse vous branler, je vais me doucher avec Josiane, la voisine. Vous préparerez le petit déjeuner.


[Image: f287cf23bca53abfaba9ad3999291a8e--gay-ch...s-xmas.jpg]



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 29-12-2020

Je ne vois pas à qui attribuer l’elfe maladroit, mais il est très attachant  Smile  Le sayxe dans l’écurie pourrait juste me faire un peu penser à Moloch, mais en plus de sa saga à Genesia, mm en télétravail, ça en ferait des pages A4…
Après, je me suis un peu perdu entre les différents personnages et les multiples ‘objets de leur affection’, mais bon, un happy ending, en mode amour et tolérance, c’est parfait pour un conte de Noël  ;D

Après le délicieux Tom Daly en support du 2è ? récit, cette fois, je suis (juste un peu) gêné d’avoir reconnu l’elfe sur la photo du dernier texte (contexte différemment sportif, on dira  :Smile
Assez décalé, en fait, ce récit, avec un Père Noël qui se voudrait dominant, mais doit bien admettre que le monde a changé, comme les relations familiales et hiérarchiques, les plus jeunes ont appris à négocier, et pas que pour les cadeaux au pied de l’arbre  ;D  Et la médaille de la mauvaise foi est attribuée à… la Mère Noël, qui les traite de pédés mais va bouffer le gazon de la voisine  ???

[member=54]fablelionsilencieux[/member]@  N’oublie pas de dévoiler l’auteur du premier texte sur les trains pour la prochaine photo, le lockdown va continuer pendant qq mois en 2021… Wink


Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 29-12-2020

(29-12-2020, 02:51 PM)lelivredejeremie link a écrit :[member=54]fablelionsilencieux[/member]@  N’oublie pas de dévoiler l’auteur du premier texte sur les trains pour la prochaine photo, le lockdown va continuer pendant qq mois en 2021… Wink

Coucou Jey,

c'est prévu pour début janvier avec, en plus, la liste des participants au défi.  Wink

Bizoux petit renardeau impatient !  Tongue

PS: notre ami [member=91]Moloch[/member] n'a, hélas, pas relevé le défi (un lutin blond l'accapare, je crois !)


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 29-12-2020

Il n'y a pas de défi n° 6...
L'abus de crémant nuit (de Noël) !



Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 29-12-2020

(29-12-2020, 05:26 PM)Louklouk link a écrit :Il n'y a pas de défi n° 6...
L'abus de crémant nuit (de Noël) !

Bien vu  :o j'ai interverti deux textes, sans changer leur numérotation  :-X

:-*


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 29-12-2020

6/ Participation défi :

[Image: SantaClaus8.jpg]


À moitié réveillé, Finarfin enfila son bas de pyjama et sortit de sa chambre. Il croisa Papa Noël en combijama rouge et vert qui était sur le point d'entrer dans la salle de bains. Papa le regarda et aperçut la protubérance qui déformait son pantalon de flanelle. Il sourit et lui lança :
— Mon petit elfe devient un homme on dirait ! Tel père tel fils, rajouta-t-il, tu lui ressembles de plus en plus.
Il baissa les yeux sur le pyjama. Il vit sa pointe de sapin qui le tendait ! Il eut honte, le rouge devait atteindre la pointe de ses oreilles et il fila aux toilettes ! Un long pipi lui fit du bien et calma son pingouin qui retrouva sa taille normale...


À sa sortie, l’eau coulait dans la salle de bain. il s’imagina le barbu nu se savonnant sous les jets chauds et la protubérance repris place instantanément dans son vêtement de nuit, même pire, sa verge décollait l’élastique de son ventre, tellement son érection était rigide. Finarfin se glissa face à la porte de la salle d’eau, la serrure attirait son regard plus qu’un aimant, sachant que la douche était sur le mur opposé et il pensa qu’à cette heure, lorgner son patron était sans risque. Depuis le temps qu’il fantasmait sur les mâles humains et rêvait de chair réelle, plutôt que les olisbos dont il faisait grandement l’usage …

Il prit appui d’une main sur le chambranle, afin de placer sa tête au niveau de la serrure où il colla son œil. il devina vaguement, une silhouette nue se savonnant, au travers de la vapeur et frissonna d’envie. Il plongea sa main libre dans son falzard et tripota son sexe, gêné par le textile, il descendis son pantalon sous ses cuisses pour en faciliter l'accès ainsi qu’à ses couilles et fesses.

Perdu dans sa contemplation, il n’entendit pas l’homme approcher et ne prit conscience de sa présence derrière lui qu’au moment où il s’adressa à lui.

— Mais, que voilà un magnifique spectacle !

Il sursauta si fort en se relevant que son pantalon tomba sur ses pieds et il resta un instant statufier dos à l’homme qui le dominait de plus d’une tête.
Celui-ci en profita pour le ceinturer d’un bras et se coller à lui. La chair nue d’un gourdin chaud et dur s’appuya sur ses reins.

l'assaillant mordit légèrement la nuque du lutin qui tressaillit et essaya – mollement – d'échapper à son étreinte et l’homme eut sans peine le dessus. Papa Noël (car c’était lui, revenant avec une serviette propre) referma sa pogne sur les parties génitales de l'elfe qui gémit doucement. Il le tripota un moment jusqu'à reprovoquer une totale érection. Il s'arrêta et glissa sa main entre les fesses de Finarfin.

Là, ce fut beaucoup plus direct. Il écarta les cuisses du garçon, cracha sur son anus et, profitant de ce lubrifiant naturel, entreprit de glisser son index dans la rosette offerte. Finarfin lutta peu à l'introduction et le doigt finit par entrer profondément dans l'intimité du jeune elfe, vite suivi du majeur. Il trouva la prostate et commença à la tarauder. Finarfin gémissait maintenant et son méat libérait un long fil de mouille.

Les doigts, ayant bien ouvert sa rosette, l’abandonnèrent et un nouveau filet de salive, suivi d’un gland volumineux, prirent la relève. La tête du champignon fut prompte à passer la brèche et une petite poussée l’empala de la moitié de la hampe en une seule fois, sans le faire broncher vraiment - il émit un hoquet de surprise - lorsque papa Noël lui enfourna l’autre moitié d’un coup de rein. Après avoir claquées entre elles, les grosses couilles velues se collèrent aux olives imberbes du galopin, tant la poussée était profonde !

Les grandes paluches sur les fines hanches du farfadet, l’ainé entama un lent mouvement de va et vient du bassin et les soupirs se changèrent en gémissements au fur et à mesure que le plaisir montait, rauques pour l'un aigus pour l'autre.

S’il était en effet extrêmement excité, Finarfin dans un moment de lucidité fut stressé. En effet, leurs ébats n’étaient séparés de la salle de bain que pas une simple porte. Même en parlant ou gémissant à voix basse, il n’imaginait pas que l’occupant ne puisse les entendre, dès lors qu’il couperait l’arrivée d’eau… hors l’eau ne coulait plus !

La porte s'ouvrit sur Kris – le fils Noël, ayant le physique d’un trentenaire sportif et fort bien foutu – encore dégoulinant d'eau, une main tenant sa serviette autour de ses reins, les bruits venus du couloir l’avait intrigué. La vue de son père besognant Finarfin lui fit écarquiller les yeux, sa main lâcha le tissu qui glissa au sol, pour se porter devant sa bouche béante, exprimant sa surprise, mais l'image l'excita à mort… il banda instantanément… presque sous le nez de l’elfe !

Ni une ni deux, Finarfin ne réfléchit plus, il prit Kris par les hanches, le tira d’un pas vers lui – qui ne résista pas une seconde à la traction – et s’enfonça la grosse teub offerte en fond de gorge.

— Aaaaaaaaaaaaah ! fit le fils électrisé.
— Mmmmmmm ! gémissait le lutin gourmand.
— Alors, ça fait quoi d’être pris en brochette entre le père et le fils ? Bouge plus, mon joli. Kris, en rythme avec moi ! dis le père Noël qui n’avait pas stoppé ses va et vient.

Et ils matraquèrent de leurs pistons, la bouche et l’anus de leur jouet. Jouet qui était en transe, en appui sur la pointe des pieds, son fantasme ultime se réalisait, son gland pissait littéralement de la mouille en continu. La sueur perlait sur les corps en mouvements… gémissements, borborygmes et cris lubriques furent entrecoupés de phrases hachées ou simples mots de plaisirs.

Sons et cadences s’amplifièrent… deux épieux le perforaient, quatre mains le tripatouillaient… et ce fut Finarfin qui partit en premier, crachant son sperme et cinq jets puissants tombèrent dru dans le couloir. Accroché aux burnes de Kris qu’il triturait, il plongea en gorge profonde et celui-ci se bloqua d’un coup, releva la tête et poussa un cri de jouissance, son sirop d’homme arrosant le gosier qui l'avala comme du pur nectar. Le père Noël donna deux derniers coups rageurs et dans un long râle, envoya la sauce au plus profond des entrailles accueillantes !

Le petiot s’écroula presque quand les raideurs perdirent de leurs vigueurs et le quittèrent. Kris le cueilli dans sa chute et, tendrement, lui roula une pelle à la saveur de son propre jus.
Papa Noël ayant repris souffle, vint leurs faire un câlin puis s’engouffra précipitamment sous la douche, réfléchissant au bobard qu’il allait servir à la mère Noël pour son retard !

Sa toilette ne prit que quelques minutes, les deux attendaient de prendre sa place en se faisant des papouilles et à leur âge, les batteries se rechargeaient très vite. Papa Noël fit une pichenette sur leurs turgescences revenues, dures comme l’acier et sorti en riant.

***

Si les coups de canif paternel restèrent un secret bien gardé, les amours de Kris et Finarfin éclatèrent au grand jour trois mois plus tard… après une sortie du placard auprès des parents (papa n’était pas sensé le savoir) ils firent une entrée remarquée dans les ateliers, mains dans la main, doigts entremêlés et dès que tous les regards furent sur eux, ils se roulèrent le patin du siècle, l’affaire fit le tour du village en moins de 24 heures et, excepté quelques vieux lutins rétrogrades, la plupart des elfes furent heureux pour eux.

Effet collatéral ; d’autres elfes firent leurs C.O. au fil du temps et la vie repris son cours ! 

The end !   



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 30-12-2020

8/ Participation défi :

[Image: 19.jpg]


À moitié réveillé, Kevin enfila son bas de pyjama et sortit de sa chambre. Il croisa Papa Noël en combijama rouge et vert qui était sur le point d'entrer dans la salle de bains. Papa le regarda et aperçut la protubérance qui déformait son pantalon de flanelle. Il sourit et lui lança :
— Mon petit elfe devient un homme on dirait ! Tel père tel fils, rajouta-t-il, tu lui ressembles de plus en plus.
Il baissa les yeux sur le pyjama. Il vit sa pointe de sapin qui le tendait ! Il eut honte, le rouge devait atteindre la pointe de ses oreilles et il fila aux toilettes ! Un long pipi lui fit du bien et calma son pingouin qui retrouva sa taille normale...


Ressortant des toilettes, Kévin constata que son « Pater-Noël » avait quitté la maison pour se rendre à son office du jour, soit dans la salle paroissiale où une distribution de jouets devait avoir lieu pour les enfants de quelques familles moins favorisées. La photo du gamin sur les genoux de ce cher bonhomme de rouge vêtu serait aussi offerte. Puis, en fin de matinée, le "paternel" irait au bureau de l'entreprise signer des contrats urgents pour l'an prochain.
Kévin alla donc se vêtir, ce jour du 24 décembre. Il ne fit pas de recherche particulière pour la journée, sachant que pour la soirée en famille il lui faudrait se changer. Il savait, à sa grande joie, que ses parents avaient invité tonton Adrien, tante Isabelle et surtout, son cousin Joël de quelques mois son aîné.
Tout comme lui, Joël était brun aux cheveux mi-longs et, bien entendu un joli visage ovale agrémenté d'un regard assez perçant mais adouci par la couleur bleu azur de ses yeux légèrement en amande : Tatie Zabelle était elle-même issue d'un papa d'origine slave. Et, comble de chance, il était prévu que les invités passent le restant de la nuit chez les parents de Kévin. Les deux garçons seraient dans la même chambre, Kévin disposant d'un lit gigogne, héritage du temps où le grand frère était encore chez les parents.

Les heures passaient. Parfois Kévin se prenait à penser à ce fameux "restant de nuit" avec son cher cousin : ces pensées fantasmatiques lui procuraient presque à chaque fois un début de croissance du fameux "sapin" si bien trouvé par son papa ce matin.
Enfin, vers 19 heures, coup de sonnette à la grille du parc. « Kévin, va appuyer sur le bouton d'ouverture, cria maman depuis la cuisine où elle s'affairait.
-Oui m'man, répondit son fiston qui regardait "Star Treck" dans le salon. » Et il courut...que dis-je, il vola près de la porte ; enclencha le contact, alluma les lampadaires de l'allée et sortit sur le perron, négligeant le froid. Le crissement des pneus de l'auto du tonton le fit frissonner de plaisir : enfin, il allait voir son Joël tant attendu.
Mots de bienvenue, bises à tonton et tata. Un peu à l'abri des regards, pendant que les parents sortaient sacs et cadeaux du coffre de la Bentley, Joël, lui, eut droit à un double bisou un peu plus appuyé et un bref regard bien droit dans les yeux, sorte de connivence entre les deux ados. Les deux garçons se prêtèrent volontiers à monter sacs et paquets jusqu’au pied du grand escalier à deux volées. Les cadeaux furent portés sous le traditionnel sapin très joliment décoré dans le salon. Kévin invita son cousin à venir déposer son sac dans sa chambre ce que Joël accepta derechef. À peine montés et la porte refermée, le sac "cousinier" juste posé au sol, Kévin se retourna et très amoureusement, enserra délicatement Joël par la taille puis remonta la main droite le long du dos de son vis-à-vis jusqu'aux épaules, ramena bras et cousin vers lui et enfin posa ses lèvres sur celles, encore un peu fraîches de son jeune parent. Ce dernier ne se fit pas prier et, comme le corbeau, "ouvrit un large bec" mais contrairement au volatile au plumage noir, sans laisser rien tomber cette fois-ci ! C'était un avant-goût des autres suites nocturnes.
Ils descendirent à la salle-à-manger où une table magnifiquement parée des couverts en argent, verrerie en cristal de Saint-Louis, le tout à l'avenant augurait bon d'un repas de réveillon. Puis, vers minuit, le tout jeune Sauveur fut placé dans la crèche et les cadeaux distribués. En particulier, Kévin reçut une édition rare en javanais de la fable " Le Petit poisson et le pêcheur", du bon La Fontaine où le vers " Petitit poissonson deviendradra grandand sisi Dieueu luiui prêtete vie-ie" était souligné de rouge. Le jeune "homme" rougit une fois encore, se souvenant de la réflexion paternelle et matinale...Vers une heure trente de ce 25 décembre, le repas terminé après la bûche glacée, chacun souhaita une bonne nuit aux autres membres et tout le monde s'en fut coucher.
À l'étage, les portes des chambres se refermèrent sans bruit. Chez Kévin, après un tour de clé de précaution, le "délestage vestimentaire" fut assez rapide. Vu les deux slips des gars, on se serait cru sur les pentes vosgiennes du côté du col de la Schlucht, tant les "sapins" étaient bien droits ! heureux présage ! Alors, mes aïeux, quelle fête...les "arbres" furent mis à nu en deux temps et un mouvement ("trois mouvements" auraient été trop longs, note de l'auteur). Seuls quelques très légers branchages juvéniles ornaient leurs "souches pubiennes", espoirs futurs de bruns et touffus feuillages. Et que je t'embrasse et que je fasse mes délices des "troncs embouchés", puis, chacun son tour, (pas de jaloux et partage équitable des bonnes choses), les "faces arrières de ces messieurs les ados" reçurent alternativement les hommages de l'abdomen et surtout de sa base sans doute dans le but de développer la musculature lombaire des deux jeunes ; le tout, bien sûr, en des rythmes variés, un coup très lent, pour bien apprécier le plaisir et d'autres séquences très très rapides ce qui arracha de légers cris très vite étouffés dans  l'oreiller : pourvu que les parents n'entendent rien !
Enfin, vers trois heures et des brouettes, après essuyage soigné et réception du "surplus" sortant des intérieurs, ils s'allongèrent, se tenant quand même enlacés après un dernier baiser bien senti et un regard qui en disait long.

Quel belle fête ils avaient vécue !



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 31-12-2020

9/ Participation, re-re-re-moi :

[Image: site_2.jpg]

À moitié réveillé, J'enfile mon bas de pyjama et sors de ma chambre. Je croise papa noël en combijama rouge et vert qui est sur le point d'entrer dans la salle de bain. Il me regarde et aperçoit la protubérance qui déforme mon pantalon de flanelle. Il sourit et me lance :

— Mon petit elfe devient un homme on dirait ! Tel père tel fils, rajoute-t-il, tu lui ressembles de plus en plus.

Je baisse les yeux sur le pyjama. Je vois ma pointe de sapin qui tend le tissu ! J'ai honte, le rouge doit atteindre la pointe de mes oreilles et je file aux toilettes ! Un long pipi me fait du bien et calme mon pingouin qui retrouve sa taille normale...



Ça faisait trois jours que nous avions élus domicile dans cette auberge de la petite ville où on avait débuté la tournée de notre spectacle - comédie musicale située au pôle nord dans le village du père Noël. Depuis notre première répétition, le metteur en scène nous avait habitué à rester dans nos rôles, même hors de la scène ou des théâtres - le plus souvent petites salles polyvalentes - car la plupart des personnes amenaient leurs enfants pour voir le Père Noël et comme nous nous occupions du placement des spectateurs… pas question qu'un marmot puisse nous entendre utiliser nos prénoms. C'était arrivé l'année précédente et avait failli tourner au drame !
Donc, j'appelle, papa Noel, le Splendide quadra qui jouait ce rôle — même quand il ne porte pas ses postiches et son costume rouge rembourré.

C'était un membre permanent de la troupe et un ami de mon père [notre agent artistique et producteur qui m'avait obtenu un poste cette année, ma majorité atteinte la veille du départ m’y autorisait] avec qui il causait bagnoles, sports et conquêtes féminines quand il passait à la maison. Je le connaissais donc depuis des années et le kiffait depuis un moment déjà. Là, le fait de le croiser chaque matin dans ses tenues de nuit fantaisies n’arrangeaient pas mes érections matinale et l’espèce de combi moulante portée ce jour-là et qui dessinait ses formes viriles, était un véritable pousse au crime !

Le régisseur annonça que les trois jours suivants nous allions partager une chambre à deux lits avec un autre de la troupe dans le motel du bled ou nous allions jouer. Mon binôme fut nommé : père Noël !

Une chance que les tuniques de nos tenues descendissent à mi-cuisse car je bandais dans mes collants verts durant toute la représentation de fin d’après-midi… Pas sûr que certains spectateurs du premier rang n’aient pas aperçu par-dessous, la barre transversale qui tendait le tissu de façon obscène et où on devinait parfaitement les deux protubérances de mes testicules, rondes et bien pleines.
Mais comme nous montions dans le car deux heures plus tard avec armes et bagages sans retour avant l’année suivante… je m’en battais les cacahouètes !

J’avais autre chose qui tournait en boucle dans ma tête, comme un vieux disque rayé.

J’explique ; Papa Noël m’avait apostrophé dans les coulisses à la fin du pitch et sur le ton où il m’aurait demandé l’heure ou dit qu’il faisait beau, il m’asséna « Au fait, je dors toujours nu, je préférais te prévenir ! mais c’est comme toi, non ? » dit-il d’un beau sourire viril, alors que j’acquiesçai timidement de la tête, pris au dépourvu, il me tourna le dos pour gagner la scène, on venait d’annoncer le lever de rideau.

Le lever de trique lui fut instantané… et douloureux !

J’eu juste le temps de la positionner confortablement que je suivait mes collèges en dansant — heureusement que la chorégraphie était simple et bien apprise !


***

Je m’était planqué dans le fond du véhicule, loin de mon tentateur, avec l’idée de participer à une partie de carte et réussir à focaliser mes pensées sur le jeu pour décompresser…
C’était oublier que la conversation de ces jeunes males — sortis du spectacle — tournait inexorablement sur le sexe !

Si leurs histoires hétérotes — réelles ou non — ne m’inspiraient guère… le volume que prenait les entrejambes des participants — tous en survêtements au logo de la compagnie — provoquait des rires gras et jeux de touche-bite pour déterminer qui avait la plus dure. Et c’est ce qui chez moi relança mon afflux sanguin.

Je perdis aux cartes mais gagnai haut la main en rigidité, les trois zigotos ayant vérité en gloussant — palpations à l’appui — que ; je cite le verdict : « T’as le pilon comme du marbre ! ben mon cochon, avec un outil pareil, tu vas en faire crier des salopes !!! »

S’il savaient !

En attendant, nous serions à destination endéans l’heure et mon rythme cardiaque continuait à danser la samba, mon gland suintait le pré-sperme, mon mandrin restait d’acier et j’avais failli décharger le contenu de mes roubignolles, plus d’une fois… enjoy !

Les sandwichs que nous eûmes comme souper stoppèrent la conversation, calmèrent nos ventres… et aussi les tensions du bas ventre !

Le calme revenu sous ma ceinture, mes neurones reprirent leurs fonctions normales et l’appréhension remplaça l’excitation ; comment ne pas me trahir ? Personne ne devait savoir mon secret. Je ne me sentais pas prêt à l’assumer.
 
J’étais épuisé à notre arrivée au motel, physiquement et psychologiquement, de ce yo-yo émotionnel, je laissais passer le groupe avant de descendre du car et récupéré mon bagage en soute. Trainant les pieds, je m’approchai du comptoir où l’homme à l’accueil me remis la clé de la chambre 112 — soit, au premier étage, la dernière au fond du couloir.

Je fis le trajet en solitaire, escaliers et couloirs étaient déjà vide.
J’eu l’impression de monter à l’échafaud… la porte, le couperet de la guillotine !

J’entrai dans le petit hall et refermai la porte derrière moi. J’accompagnai son grincement d’un long soupir las. À gauche une penderie, à droite la salle d’eau et devant moi l’accès à la chambre… les deux mètres cinquante les plus long du monde…

Et c’est là que j’ai cru mourir, foudroyé sur place !

J’avais porté la main sur mon cœur qui battait soudain de façon aléatoire et en accéléré, ma bouche était grande ouverte mais l’air me manquait et mon cerveau buggait complètement. Étais-je dans la quatrième dimension !?! 

Je refusai de croire ce que je voyais :

Un grand lit double et couché négligemment dessus, un doux sourire aux lèvres, papa Noël qui me faisait signe de le rejoindre… en tenue d’Adam… Et à la place de la feuille, un solide cep de vigne au mieux de sa forme !
D’une voix au timbre encore plus sensuel que d’habitude, il me remit l’électricité à tous les étages.

— Alors, à présent que nous sommes seuls et que tu es majeur. Un, je sais que tu aimes les garçons ; deux, je suis certain que tu m’aimes ; et trois, tu n’as pas capté que je t’aime aussi. J’me trompe ?...
Bon, maintenant que c’est dit, tu viens ou tu gobes les mouches ? finit-il en riant et épiant ma réaction.


Depuis, nous faisons toujours chambre commune et c’est tous les jours Noël !





Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 31-12-2020

Excellent! Ou comment «comminouter» en toute quiétude et renouveler ses vœux  fidèlement chaque soir, non pas "à la fraîche" mais plutôt..."à la chaude"! Big Grin :-*
KLO.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 31-12-2020

Une certitude : c'est du belge ! (car il y a au moins un belgicisme)

Mignon, oui, mais frustrant : pas de description du beau quadra, ni du minet, et pas de scène chaude...



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 31-12-2020

6  J’ai googlé olisbos, un nouveau mot chaque jour, ça c’est fait  Smile  En dépit de la curiosité et l’enthousiasme de la jeunesse, pour être aussi… réceptif, et aussi rapidement, Finarfin doit en faire un usage assez fréquent sinon permanent  ???  Ou alors, c’est la physiologie des elfes qui autorise bien plus que la nôtre… Il doit bien y avoir qq exilés ou observateurs parmi nous, je pense en avoir repéré un, je vais commencer à étudier l’espèce  :Smile

8  Malgré toutes les précautions prises, le cadeau personnalisé laisse supposer qu’au moins un des adultes a capté les préférences de Kévin  ;D  Défi brillamment réussi de décrire la physionomie des participants et le process de plaisir mutuel avec des formules et termes imagés, à la limite de la poésie, jusqu’à la vidange finale, pourtant peu ragoûtante en soi, respect !

9  "Aaah mais ouiiiii, bien sûûûr, je dors aussi toujours à poil, on est des mecs, même pas peur…"  Réactivité et opportunisme, pour ne surtout jamais rater une occasion, ça finit par devenir naturel  :Smile  Et aussi, sorti de celles des inévitables mythos, les histoires hétérotes sont parfois inspirantes, avec un peu d’imagination…  Bon, la déclaration en mode "maintenant que tu es majeur et clairement gay..."’ sera tjs bien un peu glaçante, mais ici, la fin de la réplique adoucit légèrement le message, on dira.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 31-12-2020

Coucou les gens,

[Image: 9518_019.jpg]

Une très bonne et fantastique nouvelle année pour tous. Meilleurs vœux de bonheur, de santé et de réussite avec un retour, on l’espère tous, à une vie sereine. N'ayez pas peur de l'avenir, ayez confiance et gardez, autant que ce peut, l'espoir en vous d'un monde meilleur ainsi que d'une vie sans covid – si possible à bref délai.

Adieu 2020, bienvenue 2021!

Gros bizoux à tous et toutes.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 31-12-2020

Il y a douze mois je vous ai certainement souhaité une bonne année 2020, c'était sur Doctissimo…

Nous savons tous ce qu’a été l’année 2020, espérons que 2021 soit meilleure, ce qui ne sera pas trop difficile.

Je vous souhaite donc une bonne et heureuse année 2021, qu’Érato inspire les auteurs, qu’Éros nous décoche ses flèches, que nos organes fatigués retrouvent leur vigueur juvénile, que nos anges gardiens veillent sur nous, que notre lion silencieux continue à animer ACSH et que la force soit avec vous !