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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 24-10-2023

(24-10-2023, 06:52 AM)Lange128 a écrit : Pour en revenir à la France, c’est assez étonnant comme les réseaux de tram ont proliféré ces dernières décennies alors qu’ils avaient presque tous disparu.

Probablement parce que construire une ligne de tramway coûte moins cher qu'une ligne de métro.

Toutefois, à Toulouse, ça a été l'inverse :
  1. Ligne A du métro inaugurée en 1993, prolongation inaugurée en 2003
  2. Ligne B du métro inaugurée en 2007
  3. Tramway T1 inauguré en 2010
  4. Tramway T2 inauguré en 2015 (le trajet dans Toulouse de la ligne T1 + bifurcation de 2,4 km vers l'aéroport)
  5. Ligne C du métro prévue pour 2028, début des travaux en décembre 2022.
Compte tenu des travaux de la ligne C du métro qui desservira l'aéroport, la ligne T2 du tramway a été suspendue jusqu'en 2026. Un bus a été mis en place pour un trajet de 1,5 km environ depuis une autre station de la ligne T1. Jusqu'en 2022, les plans du réseau mentionnaient les ligne T1 et T2 avec une grande partie commune, depuis janvier 2023, seule la ligne T1 est sur ces plans.

À noter qu'avec l'ouverture de la ligne A du métro, il y a eu aussi une ligne C constituée d'une partie de la ligne ferroviaire de Toulouse à Auch, reliant une petite gare d'un quartier ouest de Toulouse à la gare SNCF de Colomiers. Sur ce tronçon, on peut donc emprunter le train (TER) avec un titre de transport pour les bus et métro de l'agglomération toulousaine. Toutefois, l'entreprise de transports toulousains n'édite pas d'horaires pour cette ligne ni sur papier ni pour son site web. Comme l'un des terminus de la ligne C du métro sera la gare de Colomiers, je ne sais pas ce que deviendra en 2028 cette première ligne C qui suit un itinéraire différent.

Concernant les métros aériens, La ligne A du métro toulousain devient aérienne pour passer sur les rocades ouest et est avant de redevenir souterraine. Peut être pour montrer à des automobilistes dans les embouteillages que le métro circule normalement. Ils n'ont pas refait ça avec la ligne B. La ligne C devrait être aérienne dans ses derniers kilomètres de la partie sud-est (principalement en dehors de Toulouse).


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 27-10-2023

Quatrième tram/inondation

[Image: MHlqCegVLra_change-voiture.jpg]

tramway/inondation/publicité.

Mathias se promène sur un trottoir.

Téléphone de Mathias
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Mathias jette un coup d'œil rapide à la publicité qui vient de s'afficher avant de continuer de rédiger son SMS tout en marchant. Un peu plus loin, il bute sur une bosse de bitume.

Il serait temps qu'ils se décident à entretenir leurs trottoirs !(1) peste-il.

(1) Allusion à une phrase qu'il fallait mettre récemment dans un récit de À chacun son histoire.

Du coup, sa chaussure droite est encore plus abîmée. Il serait temps qu'il s'en paie une autre paire.

Téléphone de Mathias
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Téléphone de Mathias
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Ouais, se dit Mathias, il faudra que je me décide entre changer mes pompes ou les réparer avec de la c...

VLAN !

Promenade interrompue pour deux gars qui se font face sur le trottoir.

Même âge, même taille. L'un d'eux a une longue chevelure bien entretenue qui lui tombe sur les épaules, l'autre des cheveux aussi frisés que les poils d'un mouton.

- Excuse Mec ! je n'ai pas fais attention à toi !
- Non, c'est à moi de m'excuser. J'étais plongé dans les message de mon smartphone.
- Ouais, pareil. Du coup, je ne t'avais pas vu, enfin, si, de loin, mais ensuite, j'étais occupé à autre-chose...
- Idem ! Je crois qu'on est fautifs tous les deux.

Les deux gars se font face, l'un a de magnifiques yeux verts, l'autre, des yeux d'un bleu intense. Mais chez tous les deux, une touche de rouge rajoute une autre couleur à leur visage.

Téléphone de Gwendaël
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Téléphone de Mathias
Un petit bobo ? Pas grave ! Utilisez Superhémostop ! le soin instantané qui mettra fin à vos saignements en 3 secondes. En vente chez votre pharmacien. Pour les blessures graves, consultez votre médecin.

- Tu saignes du nez.

Téléphone de Gwendaël
Un petit bobo ? Pas grave ! Utilisez Superhémostop ! le soin instantané qui mettra fin à vos saignements en 3 secondes. En vente chez votre pharmacien. Pour les blessures graves, consultez votre médecin.

- Toi aussi.

Téléphone de Mathias
Vous vous sentez à l'étroit ? C'est probablement parce que n'avez pas encore testé le boxer Superélastiss de chez Textiss ! Superélastiss, les sous-vêtements qui s'adaptent instantanément à la taille de ce qu'il y a dessous. À partir de 16,49 € l'exemplaire. Offre spéciale : 49,47 € seulement les 4 boxers assortis. N'attendez pas !

Temps mort. Les 2 gars s'observent.

- Hé mec, ce sont mes cheveux ou mes yeux qui te font me regarder comme ça ?

Téléphone de Mathias
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- Béééé.... Eeeuuhhh !

Téléphone de Gwendaël
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- Céééé.... Èèèfffff !

Téléphone de Mathias
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Temps mort.

- Déééé.... Géééééé ... Hi, hi, hi, hi, hi !
- Ah, ah, ah, ah, ah !

- Bon, il faudrait soigner notre saignement de nez. Viens, chez moi. J'habite à quelques dizaines de mètres.
- Je ne voudrai pas te déranger.
- Allez viens, c'est vraiment à coté, fait Gwendaël en prenant Mathias par le bras.

Effectivement Gwendaël arrivait à la fin de sa promenade lorsqu'avec Mathias, ils se sont retrouvés nez à nez. Grâce à deux Hémostop plus périmés depuis 8 mois tirés du stock donné par la mère de Gwendaël (elle en avait acheté une cinquantaine il y a 5 ans pour profiter d'une promotion), les saignements de nez ont prit fin en 5 ou 6 secondes. Avec un peu d'eau pour nettoyer les visages et un coup de serviette, plus de trace de l'incident.

Les deux garçons se regardent les yeux dans les yeux.

Téléphones de Mathias et de Gwendaël
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- Alors, tu n'as pas tout à fait répondu à ma question de tout à l'heure. Ce sont mes yeux ou mes cheveux que tu admires ?
- Ben ... heuuu ... Tu es super beau !
- Toi aussi. J'adore ta chevelure et la couleur intense de tes yeux.
- Pareil.

Les deux garçons mettent les mains sur la chevelure de leur vis à vis qu'il se mettent à caresser puis à malaxer pendant que leur regard se perd dans les yeux de leur voisin. Les visages se rapprochent. Les nez se touchent et se frottent délicatement. C'est au tour des bouches de se joindre avec finalement un incursion des langues dans l'orifice de leur voisin. Les corps qui se sont rapproché leur permettent aussi de constater une grande dureté à l'entrejambe. Finalement, les bouches et les visages se séparent.

- Tu bandes pas mal !
- À ce que je vois, je ne suis pas le seul.
- Ah oui, c'est vrai.

- En fait, je me sens à l'étroit. Pas toi ?
- Pareil. On pourrais ouvrir nos jeans pour être plus à l'aise.
- Ça s'impose.

Gwendaël saisit les boutons, ouvre la braguette et descend le jean de Mathias pendant que Mathias fait de même avec le jean de Gwendaël. À présent, les deux garçons sont en boxer. L'un d'eux porte un boxer Superélastiss de chez Textiss alors que l'autre est vêtu d'un Freegun (les boxers qui permettent de tirer un coup plus vite que son ombre d'après la publicité). Le haut de chaque boxer forme une montagne dont la cime est luisante. En effet, aucun des garçons ne porte de Slipasec et un tache de précum mouille les deux tissus.

Sans qu'ils se concertent, chacun juge qu'ils seront plus à l'aise sans cette deuxième barrière et les boxers rejoignent le haut des jeans au niveau des jambes de leur vis à vis dévoilant deux magnifique menhirs penchant à 45°.

Sans avoir longuement réfléchi, les deux garçons se baissent pour s'approcher de celui de leur voisin qui se rapproche du plancher, vu que le voisin a eu la même idée. Lorsqu'ils se retrouvent accroupis, ils se regardent avec un sourire amusé.

- On pourrait se faire un 69, ce serait plus facile.
- Oh oui, carrément !

Ils se relèvent donc, et chacun enlève les vêtement du haut de son voisin dévoilant sa poitrine avant de s'occuper de ses propres vêtements du bas. Chaussures, chaussettes, jean et boxer rejoignent le sol. Quelque mètres suffisent pour rejoindre le lit dans l'appartement de Gwendaël. Ils se positionnent tête-bêche.

Pour commencer, chacun hume à pleines narines (qui sont bien débouchées) les fragrances qui sortent de l'appendice de son nouveau copain. Puis la bouche se rapproche du gland luisant de précum dont le bout dépasse du prépuce. D'abord, la langue commence par en lécher l'extrémité, puis, progressivement, la bouche l'entoure alors que la langue en parcourt le pourtour. Après quelques succions avec des mouvements de va-et-vient, les glands sont parfaitement décalottés. Chacun profite des sensations provoquées par les mouvements buccaux de son nouveau copain et fait de même pour lui donner du plaisir.

Il ne faut pas longtemps pour que chacun commence à sentir une montée de liquide. Il paraît qu'il ne faut pas parler la bouche pleine, mais rapidement, les deux garçons ne peuvent s'empêcher d'émettre un AAAaaaaaaaAAAAAAAaaaaahhhhh prolongé et très sonore pendant lequel ils envoient un long jet de liquide crémeux suivi de plusieurs giclées courtes alors qu'il reçoivent une quantité équivalente du même type de liquide qui déborde sur les poils pubiens et les cuisses de l'expéditeur.

Après quelques échanges buccaux, quelques léchages et divers exercices de gymnastique en chambre qui sont pour chacun l'occasion de bien découvrir le corps de l'autre, la séance se termine par une douche commune qui sera l'occasion d'une branlette partagée.

Ce premier contact durant lequel Mathias et Gwendaël se sont retrouvés nez à nez n'est que le premier d'une longue série. En plus, leur corps sont très similaires, même taille, même tour de taille et corpulence, même pointure pour les chaussures ... Donc, lorsqu'il y a une super promo sur un lot d'articles, qu'il s'agisse de chaussures de sport Nickeur, d'un lot de boxers assortis Superélastiss ou Franctireur (anciennement Freegun) ou de tout autre type d'article (souvent avec l'expédition offerte en cas de commande sur cpascher.com), ils font une commande commune et se retrouvent chacun avec suffisamment d'exemplaires de l'article désiré (quelquefois plus que nécessaire en fait) en ayant déboursé moitié moins. Et puis, au bout d'un an ou deux, après avoir continué à vivre chacun dans son appartement, ils se décident à en prendre un commun plus grand avec notamment un grand lit qu'ils partageront.

Les décennies ont passé. Mathias et Gwendaël sont toujours ensemble. Leur chevelures ont fini par être moins fournies puis par s'éclaircir. Plus possible de faire une permanente super frisée pour l'un et de garder une épaisse toison au delà des épaules pour l'autre. Par contre leurs yeux ont gardé leur coloration d'un vert et d'un bleu intense dans lequel chacun aime plonger son regard. Et si à ce moment là, quelque-chose grossit au niveau de leur entrejambe, la protection Slipasec superplus qu'ils portent désormais pourra leur éviter une lessive.

Et puis, un peu plus de 60 ans après leur premier contact, il est temps pour l'un d'entre eux de quitter ce monde. Mais à ce moment là, l'autre n'a plus que quelques mois d'attente avant d'aller le rejoindre de l'autre coté.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 27-10-2023

C’est vraiment très amusant, puis bien construit, l’écriture en miroir, les publicités ‘intelligentes’, et ciblées, qui s’imposent à l’écran, proposées grâce à des cookies next generation… (Big Brother is watching you, l’évolution est déjà entamée, autant commencer à s’y faire ¯\_(ツ)_/¯ )
La bonne nouvelle est que dans cet avenir proche ( ? ), l’opérateur n’en passe pas pour des préservatifs, les MST ont donc été éradiquées ! J’adore décidément la fiction… ¬‿¬
Après, bah, l’essentiel se passe lorsqu’ils abandonnent la technologie, sans pourtant d’interruption dans les similitudes de leurs vies, juste naturellement, jusqu’aux ‘départs’ rapprochés. Le truc des âmes-soeurs, un peu, et c’est beau, ça [insère sceau d’approbation de tapette candidement romantique] Smile


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 28-10-2023

Cinquième tram/inondation

[Image: MHlqCegVLra_change-voiture.jpg]


Une fois de plus, la météo nous annonce un épisode cévenol, sur Montpellier ! Y'en a ras le bol de ces prévisions, le plus souvent, fausses et alarmistes. Ça fait trois fois qu'ils nous font le coup en deux semaines. Et chaque fois il ne tombe que quelques gouttes qui ne mouillent même pas le dessous des arbres !
Bon, après, je m'en moque un peu parce qu'avant que l'eau monte jusqu'au premier où mes parents m'ont loué un studio pour trois ans, le temps de faire ma licence, il peut pleuvoir fort et longtemps. Mais aujourd'hui, pour une fois, leur grenouille a eu raison.
C'est en courant, pour ne pas être trempés, que quelques étudiants, dont moi, ont courus jusqu'au tram. On a réussi à éviter le gros de l’orage qui s'approche. Il n'est que 16 heures mais on se croirait au crépuscule, tant le ciel s’assombrit. Il y a peu de monde dans ce tram, alors que d'habitude il est bondé. Les gens ont dû préféré attendre que l'orage passe ou ne sont pas sorti de chez eux.

Je ne suis pas très loin de Florian, un mec de ma promo,  qui s'est assis au fond. Je suis en crush complet sur lui mais il ne le sait pas, tout comme personne ne sait à la fac que je suis gay. On n'a rien de commun ensemble, à part notre cursus.
On se dit bonjour mais on ne se parle que rarement, parce que Florian est la star de la promo et qu'il se la pète grave. Il a tout pour lui, la taille, le physique et les muscles d'un nageur de compétition, une gueule d'ange avec des yeux verts qui passent leur temps à déshabiller les filles - surement  pour savoir laquelle il mettra dans son lit - et une queue qui doit être énorme en érection, vu ce que j'ai aperçu moulé dans un mini slip blanc, alors qu'il sortait des douches après le sport.
Oh ! Je vous ai dit un mensonge. On a une chose en commun tous les deux. C'est notre surnom : Flo.
Je m'appelle Florentin et mes potes, tout comme les siens nous appellent Flo.

Enfin, quand je dis mes potes… Du haut de mes 1,63 m et de mes 55 kg tout mouillés, de ma peau laiteuse de blondin aux yeux bleus délavé et muni d'une timidité maladive, j'ai du mal à me faire des copains. Lui en a plein. En fait, des potes je n'en ai pas tant que ça, à part Dorian. Mais bon, lui c'est différent parce qu'on est voisin au village et qu'on se connait depuis... toujours. Si je suis en crush sur Florian, c'est surement parce qu'il lui ressemble un peu. Dorian et lui ont le même gabarit. C'est Dorian le premier à qui j'ai dit que j'étais gay quand on avait 15 ans. Il m'a simplement répondu :

– Je m'en doutais ''la crevette'' !

Eh oui, quand il me parlait ou qu'il m'envoyait un sms c'était du genre : ‘‘tu fais quoi, la crevette’’ ou ‘’on va se faire un MacDo, la crevette ?’’ De sa part ce n'était pas méchant ni péjoratif. C'était juste un petit nom affectueux de sa part. Mais assez de mièvrerie, je m’égare, revenons à ce jour.

Plus qu'un arrêt et ça sera à mon tour de descendre. Je vais être trempé en rentrant. L'eau qui ruisselait simplement quand on est parti de la fac, au cours du trajet, à beaucoup monté et maintenant, on s’imaginerait en pleine nuit, nuit juste éclairée par les nombreux éclairs qui claquent un peu de partout et souvent. les rares passants qui affrontent le déluge ont de la flotte jusqu'à mi mollet et encore, ils sont sur les trottoirs. Enfin, on arrive à mon arrêt. Le tram stoppe une annonce retentit.

'' Mesdames et Messieurs, par mesure de précaution, le tram restera à l'arrêt jusqu'à la fin des inondations. Veuillez nous excuser du désagrément''.

Les gens encore à bord râle en se levant. Je vais pour sortir quand je vois que Florian est complètement tétanisé sur son fauteuil. Je m'approche de lui.

– Florian, il faut descendre.

Complètement paniqué il tourne la tête vers moi.

– NON, NON je ne peux pas, je ne veux pas descendre.
– Mais enfin Florian, le gars n'attend plus que nous pour fermer le tram et partir.
– Tu ne peux pas comprendre.
– Je ne peux pas comprendre, quoi ?
– J'ai peur, j'ai toujours eu peur des orages. Et puis, c'est encore loin chez moi, je ne me sens pas d'y aller à pied.
– Tu peux venir chez moi, le temps que ça passe.
– Tu habites où ?
– Tu vois le gars en bleu, là-bas, sur le trottoir ?
– Oui, je le vois.
– On prend la rue d'où il arrive et c'est la deuxième porte. Tu te sens d'aller jusque-là ?
– Je crois, je vais essayer.
– Alors, lève-toi !

On sort du tram. On se presse mais on n'essaie même pas de courir. Ça ne servirait à rien, tellement il pleut. Un éclair claque si près qu'on voit l'éclair et que le grondement nous assourdit en même temps. Florian reste droit, tétanisé, au milieu de la rue. Je le prends par la main. Il tremble de tous ses membres. D'une voix douce je l'encourage et au bout de quelques instants, on est à l'abri dans le hall de mon immeuble, trempés comme une soupe. Il reprend un peu de couleurs. On grimpe à l’étage, on entre et la première chose qu'on fait c'est qu'on quitte tout ce qu'on porte vu qu’on dégouline. Il a de l'avance sur moi. Il porte le mini slip blanc qu'il avait à la piscine mais, tout aussi mouillé que le reste, il est devenu transparent. Je suis à essayer de me dépêtrer de mon pantalon - qui colle et que je n'arrive pas à enlever. Il quitte son mini slip et il est là, nu, devant moi.

– Laisse moi t’aider.

Je dois être tout rouge mais avec son aide je réussis à le quitter et comme lui, je tombe mon boxer. Il me suit jusqu'à la salle de bain où je lui donne une serviette. Et une fois secs, on ressort.

– Je te prêterai bien des fringues mais je ne pense pas que tu rentres dedans.
– Ce n’est pas grave je vais garder la serviette. Tu peux m'aider à essorer mes affaires ?

Je prends une bassine, je vais récupérer les affaires qu'on a laissé à l'entrée et on va à la salle de bain où chacun prend les siennes.

– Merde, mon téléphone a pris l’eau. Tu peux me passer le tien ? Je voudrais prévenir chez moi, pour qu’ils ne s'inquiètent pas.
– Pas de souci, j'espère qu'il n'a pas pris l’eau… Merde, y'a plus de réseau. Le papy et la mamy d'en face ont un fixe. Tu veux que j'aille voir si ça fonctionne et comme ça, tu pourras avertir chez toi ?
– Je veux bien, s'il te plait.
– Le temps d'enfiler un truc et j'y vais.

Je sonne, ils m’ouvrent et j'explique pourquoi je viens. Les braves vieux donnent aussitôt leur accord et Florian traverse le couloir, juste avec la serviette qui couvre sa nudité. Il fait le numéro. Ça sonne.

– Allo Mamy, … oui je vais bien. Ne t'en fait pas. … Non Mamy je suis chez un ami … Non, il habite au premier. On ne craint rien … Oui, je serai prudent. Je pense que je vais y rester jusqu'à tard. Le tram est arrêté ... Oui, je te tiens au courant mais ne m’attends pas pour te coucher. Bisous, je vous embrasse.

Il remercie le papy et la mamy et on rentre. À nouveau, la pluie et l'orage redoublent d’ardeur. Le tonnerre gronde, coups après coups. Florian, prostré sur le canapé, tremble de nouveau. J'arrive à grand peine à le faire se lever, j'ouvre le canapé et l'allonge dessus. Il est en panique complète. Je vais récupérer une couverture, je passe par-dessus lui et m'allonge à son côté, nous couvrant au passage. J'ai juste le temps de finir mon geste qu'il s'accroche à moi, tout tremblant. Il se colle à moi, comme une pieuvre à sa proie. Nos jambes se croisent. J'en bande de plaisir mais je crains qu’il s’en rende compte. Petit à petit, ses tremblements cessent. Il respire de plus en plus calmement… épuisé, Il dort. Chaque fois que j'essaie de me dégager pour sortir du lit il resserre son étreinte.
Au bout d'un long moment j'y arrive enfin et, le plus silencieusement que je peux, je nettoie l'entrée et la salle de bain. Dehors il pleut toujours comme vache qui pisse et l'eau continue de monter dans la rue. De temps en temps un coup de tonnerre claque au loin et Florian sursaute, heureusement, sans se réveiller. Il est 20 heures et j'ai faim. Toujours sans bruit, je prépare un repas pour nous deux.
Heureusement que la veille je suis allé faire des courses.
Je touille le contenu de la casserole, en songeant aux circonstances qui ont amenées Flo chez moi, quand retentit :

– Ça sent bon.
– T'es fou toi ! Tu m'as fait peur.
– Ça s’est calmé, dehors ?
– Un peu. Il pleut toujours mais on dirait que le gros de l'orage s'éloigne doucement.
– J'espère, parce que tu as dû t'en rendre compte, j'ai horreur de ça. Encore merci de m'avoir recueilli chez toi. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si j'avais dû partir tout seul, à l’aventure.
– Et je crois bien que tu vas devoir passer la nuit ici aussi parce que c'est inondé de partout.
– T'es sérieux ?
– Regarde par la fenêtre et tu verras.

Prestement, il enlève la couverture qui le couvre, sort du lit et la serviette qui est autour de sa taille, tombe au sol. Il bande !

– Oups, désolé du spectacle.
– Ça va y'a pas mort d’homme. Si tu bandes, c'est que tu as repris du poil de la bête.

Ça le fait sourire. En fait du poil y'en a pas la trace d’un. Il est aussi lisse qu'un bébé qui vient de naitre. Et son sexe, bien que de belle taille, n'est pas aussi volumineux que je l'avais pensé. Il doit faire 17 cm sur 5 de diamètre. À vue d’œil, il est juste un peu plus petit que le gode que j'utilise habituellement. De penser à ça me fait rougir.
Heureusement qu'il me tourne le dos, la tête à la fenêtre.

– Flo, t'as pas faim ?
– Si, un peu.
– Alors, on passe à table.

On a vite fait d'avaler la boite de pâté, celle de ravioli (ma spécialisé), la crème dessert et une banane. J'allume la télé où, les chaines d'information ne parlent que des inondations, ici à Montpellier. Puis on zappe un peu et on trouve une série qui nous plait. Pour la regarder, on est allongé côte à côte sur le canapé. On décide de se coucher.

– Ça t'ennuie si je dors à poil, Flo ?
– J'allais te poser la même question. Donc, la réponse est non, je suppose.
– Tout à fait. Je vais éteindre.

Quand je reviens dans le noir il est couché en chien de fusil, tourné vers le mur. Je m'installe dans l'autre sens. Petit à petit le sommeil me gagne. J'entends Flo respirer calmement.


Je crève de chaud. Ça me réveille.
Florian est à moitié couché sur moi, collé dans mon dos, son bras par-dessus mon corps et sa main à quelques centimètres de ma bite. La sienne est au beau fixe. Je la sens pulser contre ma cuisse.
Je bouge juste assez pour que sa queue se colle contre mes fesses et que sa main touche ma bite. Je suis bien, comme ça. Je me rendors. Dans un demi-sommeil, je sens que Flo, de temps en temps, donne quelques coups de reins, comme s'il voulait me baiser et que sa main caresse ma bite et mes couilles. S'il continue comme ça, je vais jouir.
L'orage est de nouveau sur nous. Un terrible coup de tonnerre nous fait bondir tous les deux et nous réveille complétement.
Une fois de plus Florian est tétanisé et tremble des pieds à la tête. Je m'allonge tout contre lui, le recouvrant à moitié  de mon corps et je le réconforte en lui parlant doucement à l’oreille. Je lui fais un bisou, comme pour rassurer un enfant. Il resserre encore plus l'étreinte de ses bras, ses tremblements cessent progressivement. Il ouvre les yeux, me voit et me sourit. Je vais pour me dégager mais il me murmure :

– Non, reste s'il te plait, je suis bien comme ça. Tu me rassures.
– Je ne t'écrase pas trop ?
– Non, ça va. J'aime te sentir sur moi comme ça. T'es pas plus épais qu'un un sandwich SNCF pourtant j'ai l'impression que c'est une armure indestructible qui me protège.

Je pose ma tête sur son épaule. Je suis au paradis ! Je le sens bouger. Il tourne la tête et me fait un bisou à la commissure des lèvres. Surpris je tourne un peu plus la tête vers lui et, là, c’est sa langue qui cherche un passage, entre mes lèvres. Je réponds timidement à son baisé. Il resserre encore son étreinte et, d'un coup de rein, c'est lui qui maintenant est complétement sur moi. Il frotte sa queue contre la mienne tout en continuant à m’embrasser. Un autre coup de rein de sa part et c'est moi qui le chevauche. Sa queue raide est coincée entre mes fesses. J'abandonne ses lèvres et, tout en embrassant chaque partie de son corps en chemin, descends vers l'objet de toutes mes convoitises.
Quand j'y arrive, je suis en extase devant ce pieux veiné au gland bien décalotté qui suinte de plaisir et que je m'empresse de lécher. Il gémit. Je donne quelques coups de langue sur cette queue qui me fait saliver d’avance. Il pose sa main derrière ma tête et me pousse vers ce saint Graal. Je lui sors le grand jeu. J'y mets tout mon savoir-faire. Il est endurant le garçon. Dans un gémissement il me dit :

– J'ai envie de toi. Tu me veux en toi ?

À tâtons, je trouve dans cette pénombre, le tube de lubrifiant dont je me sers quand je joue avec mon gode. Il m'en met sur la rondelle et joue avec. Je suis tellement excité qu'elle s'ouvre toute seule. Il bouge un peu et son gland vient s’appuyer contre mon trou. Il force peu, le lubrifiant rempli bien son office - et lui mon antre. Il commence à bouger doucement, tout en me caressant. Il ne me baise pas, non ! Il me fait l'amour avec toute la passion et l'ardeur dont il est capable.
Dehors le tonnerre gronde, la pluie qui tombe en déluge est assourdissante mais Florian reste imperturbable, complètement focalisé sur ses sensations. Il continue à me faire l'amour avec passion… Ses mouvements deviennent de plus en plus désordonnés, sa respiration est erratique… et je le sens jouir en moi.
D'un air marri il me dit :

– Je suis désolé, je n'ai pas réussi à te faire jouir avec moi. Je ne suis pas prêt pour te sucer mais, si tu veux, je peux te faire jouir en te branlant.
– Tu n'y es pas obligé, tu sais.
– Oui, mais je ne suis pas égoïste et j'en ai envie.

Ce sont d'énormes giclées qu'il me fait cracher. Je crois que je n'ai jamais autant joui de ma vie. Je m'essuie et on se recouche dans les bras l'un de l’autre. Je me demande comment ça se passera entre nous demain matin, à froid, quand il réalisera ce qu'on vient de faire.
...

C'est de le sentir bouger contre moi qui me réveille. Je le vois se lever, la bite raide, pour se rendre à la salle de bain et je l'entends pisser longuement. Je me lève aussi et je prends sa place quand il sort des toilettes. On se sourit, un peu timidement, en se croisant. Il voit bien que je bande et la sienne est encore tendue, sans bander complètement. C'est lui qui rompt le silence gênant.

– Florentin, je suis désolé pour ce que je t'ai fait subir hier soir. Je vais m'en aller. J'espère que tu réussiras à me pardonner. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Excuse-moi s'il te plait.
– Non, reste ! Ce que tu m'as fait hier soir, j'en rêvais depuis que je t'ai croisé, le jour de la rentrée. Je suis gay, Florian, et ce qu'on a fait cette nuit restera à jamais gravé, très précieusement, dans ma mémoire.
– C'est vrai ? Tu ne m'en veux pas et tu as aimé ça ?
– Si je te le dis. Cependant, je suppose que c'est toi qui vas vouloir partir, maintenant que tu sais que je suis gay ?
– Pourquoi, tu comptes me violer ?
– Ce n’est pas le genre de la maison.
– Dommage, je voudrais bien reprendre l’exercice, maintenant que l’orage n’est plus là…

***

On a remis le couvert et souvent, ce jour-là. Florian est un amant doué, attentionné et infatigable. Il est revenu souvent chez moi, pendant les trois ans de nos études, au moins deux à trois fois par semaine, et chaque fois il me faisait l’amour. Il m'avait averti immédiatement qu'il aimait trop les filles pour pouvoir s'en passer. Mais je m'en fous. Je les lui laisse, tant qu'il vient me voir. Et quand il vient, c’est devenu un rituel, on va se doucher ensemble puis on a de longs préliminaires où on explore nos corps, on s’embrasse, on se câline, JE le suce et IL me travaille le cul, me prend et me féconde. Enfin, si je n’ai pas joui avec lui, il me finit en me branlant…

Mais ce soir, notre dernier soir, il m'a sucé divinement. Il s'est rhabillé en me promettant  que l'on restera en contact.

Depuis son départ, l’orage gronde dans mon cœur!


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 29-10-2023

Oh très joli et romantique. Voilà un Florian bien altruiste et qui sait dire merci...à sa manière.
Je subodore qu'il est sûrement "bi" même si la chose n'est pas dite.
Serais-ce de l'ami Moza, tant le style est fleuri comme les petites boules jaunes?
Bien à vous tous,
KLO.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 29-10-2023

Ben oui, parce qu'il y a des indécis, parfois des trop fiers, ou simplement des bi, qui ne veulent - et ne doivent - pas choisir, les préférences ne se discutent évidemment jamais. Tant que la relation est exempte de promesses qu'on sait ne pas pouvoir tenir, ça reste sain... ¯\_(ツ)_/¯


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 30-10-2023

Oui, très joli… avec un défaut : la fin tristounette.
Bravo quand même !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 31-10-2023

Pour ce cinquième récit, je pense que Nostalgique pourrait en être l'auteur.

Sinon, avec tous les défis de l'été, il se sera écoulé 70 jours entre la publication de ma photo et le premier récit la concernant. Mais elle a finalement inspiré pas mal de monde :

- 4 récits inondation, dont 3 avec le tramway de Montpellier qui est utilisé,
- 1 récit sur les publicités opportunistes (comme l'idée de changer de voiture alors que la Mercedes du taxi est dans l'eau + des propositions de locations d'appartements).

Mais ce n'est peut-être pas fini ...


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 31-10-2023

Halloween

[Image: MJEjqf44Dea_F9Oi0lhbAAA8T3h-inPixio.jpg]

Les yeux fixés sur l’égreneuse, j’ai soupiré et murmuré au chef d’équipe ‘’On vend notre âme au diable, Paulo…’’
- Je pense aussi, patron.
- Si j’étais le boss, ce ne serait jamais arrivé, c’est uniquement l’idée de Julien.
- Lui, je m’en fous, t’es maitre de chais, j’ai pas d’autre patron.
Le père Postel aurait trouvé ça aussi barbare que nous, le Rivesaltes est bien assez doux à la base, pourquoi remplacer des hectares de vieilles vignes par un raisin petit grain, mûr plus vite, encore plus sucré, et retirer les pépins qui donnent une partie de son corps au vin ? On va juste produire un jus de fruit fermenté...
- Sinon, j’ai promis à mes gamins de les accompagner à la parade d’Halloween ce soir, il arrive quand… euh… Mr Josmatind ? a demandé Paulo après avoir lu le logo sur la machine.
- Mr Josselin… Josselin Matériel Industriel, et on dirait qu’il vient d’arriver… La voiture immatriculée dans l’Isère, là, dans la cour. Tu seras rentré à temps pour faire le plein de friandises, tu te déguises en quoi ?
- En père de famille qui essaie de ne pas trop montrer qu’il se fait chier, a-t-il grogné.
‘Plutôt jeune pour être le patron d’une société’ ai-je pensé en voyant un brun échevelé, mince, à petites lunettes rondes… et étrangement mignon, sortir du véhicule, faire trois pas, pour y retourner, récupérer une sacoche, puis hésiter, avant de sembler se rappeler où il était et pourquoi.
Et j’ai hésité un instant… pour me raisonner, non, c’est impossible.
- Eeeh ben… On dirait Charlie, a soufflé Paulo.
- Qui ?
- Le perso du jeu pour enfants, ‘Où est Charlie ?’, il faut le retrouver dans une foule. Sauf que lui, là, il ne se retrouverait pas lui-même...
 
- Bonjour, monsieur Josselin, désolé de vous avoir imposé le déplacement depuis Grenoble, ai-je entamé, ‘’mais on ne s’en sortait vraiment pas, on commence seulement à se mécaniser…’’ – Paulo a levé les yeux au plafond – ‘’et avec un BTS œnologie, perso, la technique…’’
- C’est moi qui suis désolé pour le retard, j’ai mal estimé le temps de trajet, et je ne suis pas Mr Josselin, sa femme a voulu organiser une fête pour le personnel, j’ai sauté sur l’occasion de l’esquiver, les soirées…
- Halloween ? a complété Paulo. ‘’Je vois, je vois… Bien content de ne pas être le seul que ça emmerde, tiens ! Jusqu’à ce que Julien en ait l’idée, pour ses journées machin, là…’’
- Les activités de ‘team spirit’… Oui, que Bacchus nous en garde, Paulo.
 
***
 
- C’est bon pour moi, patron, a dit le contremaitre. ‘’Il est déjà 19h, je ne vais pas trainer, on se voit jeudi.’’
- Bonsoir, Paulo. Et, en vrai, je ne suis pas le patron, ai-je corrigé à l’attention de… ? ‘’Au fait, je n’ai pas demandé votre nom, je regrette.’’
- Lansac. Thomas Lansac.
- Tho…mas ?
- J’ai tellement changé en douze ans, Jonas ?
- Oui… Enfin, non, pas vraiment… En fait, j’ai eu une impression passagère, de loin, mais comme je ne connais personne en région Rhône-Alpes, je me suis dit que… Alors, tu vis à Grenoble, maintenant ? Tu avais disparu du jour au lendemain… justement un peu après Halloween, quelle coïncidence.
- Pas vraiment, j’ai un peu forcé le destin en me proposant pour la mission, il était temps d’exorciser un souvenir… si tu te rappelles de certains détails.
- Eh bien… Il y avait eu une rumeur, que cet idiot de Gaspard Lascours avait lancée…
- L’idiot, là, ça avait été moi. Il y avait un garçon dont j’étais amoureux… oui, à quatorze ans, les mecs comme moi savent… et j’avais retiré mon masque pour l’embrasser, avant de réaliser qu’il y avait deux Spider Man à la soirée.
- Spider… Man ?
- Eh oui, revenir te l’avouer fait partie de mon autothérapie, comme affronter Gaspard, s’il vit toujours ici.
- Que s’était-il passé ? Je me suis cassé la jambe plus tard ce soir-là, j’ai raté une semaine au collège…
- Semaine horrible, humiliations, coups… Mes parents m’ont envoyé chez ma grand-mère et j’ai continué mes études à Grenoble, BTS en électro-mécanique, mon job chez Jos.Mat.Ind… Comme l’égreneuse est mon bébé, votre demande d’aide est arrivée chez moi, j’ai googlé les Vignobles Postel, pour y trouver la photo du maitre de chais, et voilà…
- Et maintenant ?
- Je vais retrouver ma petite vie, plus léger d’un poids, Jonas…
- Non, je veux dire, ce soir ? Tu ne vas pas te retaper les quatre cents bornes.
- J’ai pris une chambre à l’Ibis de Perpignan, il y a un restaurant dans l’hôtel.
- Tom… Thomas, je… j’habite Barcarès, tu viendrais diner chez moi, parler, expliquer, un peu ?
 
***
 
- Ton potage à la citrouille était délicieux, a-t-il dit alors que je débarrassais la table, et qu’il errait dans mon séjour, pour saisir un cadre. ‘’Oh ! Je ne savais pas que tu as un frère, vous vous ressemblez beaucoup.’’
- Non, c’est… c’était mon mec, on s’est séparés, je ne me suis pas encore résolu à virer la photo. Mais tu as raison, il disait que je l’avais dragué uniquement parce que je voulais coucher avec moi-même.
- Vous êtes beaux, mais sinon, ton mec, sérieux ? Comme dans ‘papa, maman, j’ai un copain’ ? Tu es…
- Gay, oui, je ne l’ai admis qu’à seize ans, moi, et avant que tu demandes, papa-maman s’en doutaient déjà, mais ils m’ont tout de même forcé à faire un coming-out hyper-gênant !
- J’aurais une requête… finalement à peine moins embarrassante… ce que je n’ai pas fait à Halloween en 2011…
Il aurait hésité trop longtemps, j’ai franchi les trois mètres qui nous séparaient, pour l’embrasser.
 
***
 
Toujours enfoncé en moi, Thomas regarde, incrédule, les traces du plaisir qu’il m’a donné, les quatre filets de semence qui s’étalent sur mon torse.
J’ai légèrement relâché la pression de mes mollets sur ses reins.
- Hmmm, je suis juste le Spider Man des Pyrénées-Orientales, la soie ne me sort pas des poignets, et je ne maitrise pas encore très bien la technique de la toile d’araignée, désolé.
- Tu as peut-être besoin d’un technicien de génie pour le calibrage… Thomas Lansac, pour te servir, a-t-il souri, avant de lécher la peau autour de mon nombril. ‘’Je te laisse la partie gustative du process, tu as le nez et le palais… mais je décerne pourtant une note de… citrouille ? Puis du chêne… Enfin, du gland’’.
Le millésime 2023 du château Lansac-Delantes est plutôt prometteur, mais juste destiné à notre consommation personnelle, bien sûr. N’empêche, j’ai pensé au design de l’étiquette, une base orange, le fruit emblématique de la saison et une petite araignée dans un coin.
Mais je garde ça pour moi, cette semaine sera toujours hantée de mauvais souvenirs pour mon Thomas. L’année prochaine, on louera un chalet dans les Alpes, loin des cortèges d’Halloween, pour ne presque pas en sortir, j’imagine déjà... Car si je suis une araignée, il est une insatiable mante religieuse, sauf que ce n’est pas la tête qu’il me bouffe après l’amour.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 31-10-2023

[Image: MJFfGhicQKa_F9CZO49W4AARWPm-inPixio.jpg]


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 31-10-2023

(24-10-2023, 06:52 AM)Lange128 a écrit :
Pour en revenir à la France, c’est assez étonnant comme les réseaux de tram ont proliféré ces dernières décennies alors qu’ils avaient presque tous disparu.

En effet, et quand on voit la somme de travaux a effectuer  et les desagrement , j en suis toujours a me demander  ou est le cote ecolo la dedans!!!!

a Limoges, ils sont restés fidele a leur " trooolley"( avecleur accent,  oui  le  fameux trolley bus.....  des bus avec des lignes electrifiees aerienne  .. resultat pour  modifier  ou  creer une ligne  en 6 mois de temps  c est fait....  peu de super ou d infrastructres  ...  c est tout  aussi silencieux.....
fred


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 31-10-2023

Merci. Je me dois d'avouer quand même que cette "fête" (?) bidon m'insupporte vraiment beaucoup. Ne seraient-ce que les gamins qui viennent quémander des bonbons et auxquels la pub a bourré le cerveau. Je trouve ce procédé lamentable. De plus, tous les dentistes nous disent que le sucre attaque l'émail des dents...ça ferait donc de futurs patients-clients ! Sans parler de la semi-obésité qui guette les générations en cours d'éducation. Bref, je préfère n'y pas penser.

Concernant la rencontre Thomas/Jonas, quelle "fortuitude" pour parler comme une certaine dame qui visitait la Grande Muraille. Après cette quinzaine d'années où monsieur le représentant des Ets Josselin avait pu parfaire son cursus et échapper ainsi aux souffrances infligées par une bande d'abrutis, voilà deux gars heureux de se retrouver et de se prouver leur réciproque attachement. Et, "plaisir collatéral", ce joli petit texte m'a redonné goût au Rivesaltes doré et plein de senteurs roussillonnaises. C'est "toubénef"!
KLO.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 31-10-2023

(31-10-2023, 10:38 AM)stuka132 a écrit :
(24-10-2023, 06:52 AM)Lange128 a écrit : Pour en revenir à la France, c’est assez étonnant comme les réseaux de tram ont proliféré ces dernières décennies alors qu’ils avaient presque tous disparu.

En effet, et quand on voit la somme de travaux a effectuer  et les desagrement , j en suis toujours a me demander  ou est le cote ecolo la dedans!!!!

a Limoges, ils sont restés fidele a leur " trooolley"( avecleur accent,  oui  le  fameux trolley bus.....  des bus avec des lignes electrifiees aerienne  .. resultat pour  modifier  ou  creer une ligne  en 6 mois de temps  c est fait....  peu de super ou d infrastructres  ...  c est tout  aussi silencieux.....
fred

Le remplacement des bus par des trams est une question de capacité des véhicules. Sur une ligne à Berne, les bus circulent toutes les 2-3 minutes aux heures de pointe, difficile d’imaginer une fréquence de passage plus élevée. Ils devraient aussi être remplacés par des trams.

Je pense que les réseaux de trolleybus vont disparaitre à moyen terme, remplacés par des véhicules à batteries se rechargeant aux terminus. Il faut cependant d’abord amortir les trolleybus dont la durée de vie est plus longue que celle des autobus.



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 01-11-2023

(31-10-2023, 10:38 AM)stuka132 a écrit :
(24-10-2023, 06:52 AM)Lange128 a écrit :
Pour en revenir à la France, c’est assez étonnant comme les réseaux de tram ont proliféré ces dernières décennies alors qu’ils avaient presque tous disparu.

En effet, et quand on voit la somme de travaux a effectuer  et les desagrement , j en suis toujours a me demander  ou est le cote ecolo la dedans!!!!

a Limoges, ils sont restés fidele a leur " trooolley"( avecleur accent,  oui  le  fameux trolley bus.....  des bus avec des lignes electrifiees aerienne  .. resultat pour  modifier  ou  creer une ligne  en 6 mois de temps  c est fait....  peu de super ou d infrastructres  ...  c est tout  aussi silencieux.....
fred

J'avais répondu l'inverse : ils créent des lignes de tramway parce que ça coûte moins cher que de faire un métro.

je pense qu'en coût de mise en place, l'ordre est le suivant :

  1. Ligne de bus
  2. Ligne de bus en site propre
  3. Tramway
  4. Métro
En efficacité, je reprendrai le classement dans l'ordre inverse.
En coût d'entretien, je ne sais pas me prononcer entre la ligne de tramway avec rails + ligne électrique en hauteur et la ligne de métro électrifiée au sol.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-11-2023

[Image: e44be2eb81dedfebff07a3c2184fde28.jpg]