Récits érotiques - Slygame
Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Version imprimable

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Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 03-09-2020

(03-09-2020, 10:10 PM)bech link a écrit :Je n'appelle pas ça un poème. Pas de rimes et des vers de longueur inégale, mais en général très longs un sur deux, ce qui ne favorise pas la perception d'un rythme.

Donc, pour moi, c'est un texte, mais pas un poème.

Bonsoir [member=27]bech[/member] !
OK c'est un texte si tu veux !
Pour moi c'est un "poème en prose" : (Chez Larousse) " Poème en prose, texte visant à un effet poétique mais renonçant aux conventions de vers. "
Bien à toi
Philou


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 08-09-2020

Bonjour chères lectrices,
bonjour chers lecteurs,

voici une nouvelle de quelques pages.

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un commentaire ou un MP !


MICHEL


Il fait noir, il pleut à verse, je suis au volant de mon véhicule, ma BMW 2002 TII, qui compte déjà quelques années. Je circule en direction de mon domicile et une cassette audio de « Simon & Garfunkel » berce l’atmosphère ouatée de l’habitacle où la température est réglée de manière à avoir assez de degrés pour ne pas avoir froid, mais au contraire bien chaud. Je suis dans mes pensées, je pense à Claire, ma compagne, elle vient de me quitter, il y a trois jours.

Nous vivions en effet ensemble depuis un an et demi. Je revois certains moments, remplis de petits bonheurs, tous plus beaux les uns que les autres. Mais aussi des scènes de jalousie ! Claire est d’une nature relativement jalouse et possessive. Elle veut tout savoir sur moi, ce que je fais, ce que j’ai vécu avant de la connaitre. Moi de mon côté, je garde pour moi les moments passés avec mes deux ex ! Ce que j’ai vécu avant avec mes deux premières compagnes ne la regarde pas, cela reste du domaine privé et personnel. J’ai donc déjà eu deux petites-amies avec lesquelles j’ai vécu environ six mois avec chacune d’elles. Finalement, ma vie affective est un véritable fiasco. Je suis semble-t-il un mec volage ! C’est du moins ce qu’en disent mes amies et mes rares amis aussi.

Il pleut de plus en plus sur cette route nationale bordée d’arbres. L’eau sur la chaussée brille dans les phares de la voiture ; par endroits, il y a des coulées d’eau qui traversent les deux bandes de circulation. Dans un virage un peu plus serré que les précédents, la voiture part de l’arrière, je tente de contrebraquer, puis surtout ne pas freiner, elle part de l’autre côté de la route, elle glisse une nouvelle fois de l’arrière, je ne sais plus la contrôler, le volant ne répond plus, c’est l’aquaplanage, je vois un arbre qui à l’air de se rapprocher, mais non c’est la voiture qui va s’encastrer dedans, c’est… « BOUM » !

------

Bonjour, je me présente, oui je suis le conducteur de la BMW et je me prénomme Michel. L’histoire commence le 24 novembre 1987, vers dix-neuf heures quarante-trois. À cette époque, j’avais vingt-sept ans, j’étais un gars sportif, taille moyenne, un mètre quatre-vingt-deux pour septante neuf kilos. Je travaille depuis mes vingt-deux ans comme représentant en matériel médical au sein d’une entreprise développant des scanners, des appareils de radiographie dentaire, de l’appareillage de rééducation à usage des kinésithérapeutes, etc. J’ai perdu mes parents quand j’avais neuf ans. J’ai été élevé chez ma grand-mère maternelle, seule famille encore en vie à cette époque. Mamie s’en est allée le trente et un décembre 1984, la veille de la nouvelle année. Depuis j’ai une sainte horreur de fêter le passage à l’an neuf.

------

Je n’entends plus rien, il fait noir et je sens la pluie qui me mouille. Je ne ressens rien, mais je ne peux plus bouger. Je commence à avoir froid. J’ai peur, je me rappelle que j’étais au volant de ma voiture et qu’il pleuvait à verse, puis plus rien, à part un grand bruit et un choc. Je sens mon corps s’engourdir. Je ne puis ouvrir les yeux, je me sens très las, l’impression de partir, mon corps se refroidissant et que je vais mourir !

Je me sens secoué. Je perçois très faiblement une voix, celle-ci est très agréable à entendre. Je tente de comprendre ce que cette voix me dit. Je sens qu’une main se pose sur ma main gauche. La voix continue à expliquer quelque chose, mais je ne comprends rien, tout est trouble, tout est déformé, je suis comme dans un cocon d’où je ne peux sortir. J’entends d’autres bruits, mais je ne sais pas les définir. J’entrevois comme des lampes bleutées. D’autres voix se font entendre. La main posée sur la mienne s’en va. Je ressens alors comme un vide. Je n’entends plus la voix, je commence à sombrer dans le néant.

Peu de temps après, je ne sais pas évaluer ce laps de temps qui s’est écoulé depuis la disparition de la main qui tenait la mienne, mais je retrouve à la fois cette main et cette voix. Je sens qu’on s’agite autour de moi. J’entends à nouveau les autres voix sans pour autant comprendre ce qui se dit. Je me sens touché de partout. Je n’ai pas mal, mais je suis comme sans réaction. A aucun moment je ne me rends plus compte de ce qui se passe. Je suis comme hors du temps.

Une nouvelle fois je me sens partir vers un trou noir et puis je vois de la lumière, elle est au loin, elle devient de plus en plus brillante, je dirais même aveuglante. Je me sens léger, léger ! Ma main est à nouveau tenue, et ce encore une fois par une main, celle que j’avais déjà sentie sur la mienne, c’est comme si elle m’empêche de m’en aller et j’entends encore cette voix si agréable, si harmonieuse dire quelque chose, mais je ne comprends toujours rien. Je me sens « revivre », la lumière aveuglante s’est atténuée, elle est partie, je ne sais où !

Je suis dans le cirage le plus complet. Je sens toujours cette main accrochée à la mienne, dans un sens cela me rassure. Je suis balloté de gauche à droite durant un bon bout de temps. J’entends toujours cette voix qui me parle mais je ne comprends rien c’est comme du chinois. Puis parfois je me sens partir, je suis comme en apnée, entre deux eaux.

Une fois le ballotage enfin terminé et cette main chaude au creux de la mienne, je me détends un peu, j’ai l’impression de flotter dans les airs. Puis d’un coup, je ressens une certaine chaleur qui m’enveloppe et la main qui me serre qui s’évanouit. Il me manque ce lien qui me retient mais la voix est encore audible bien que je ne comprenne toujours rien. Une lueur plus prononcée éclaire mon visage bien que mes yeux soient clos, cette lumière blanche m’aveugle en partie. Il m’est donc impossible d’ouvrir les yeux. Je n’entends plus la voix, je ne ressens plus la main qui me serrait si fort. Puis je m’enfonce dans un sommeil sans sensation.

------

Il pleut, il y a du vent, je suis assis à l’avant droit de la camionnette d’intervention, c’est mon collègue qui conduit. Oui mon conducteur c’est Yves, il a vingt-cinq ans, il est fiancé à une fille géniale, Marie-Ange. Ils vont bien ensemble, je suis un peu comme leur « parrain ». Nous roulons sur cette route de campagne que nous connaissons par cœur à force d’y passer et y repasser. Yves et moi parlons de la future naissance de leur bébé. Oui, Marie-Ange attend famille, elle est enceinte de six mois. Ils n’ont pas voulu savoir quel est le sexe de l’enfant, cela doit rester une surprise pour eux comme pour ceux qui partagent leur vie. Je fais partie de ceux-là. Voilà bientôt trois ans que nous travaillons ensemble.

Ah oui, moi, c’est François. J’ai trente-six ans. Je suis un peu enveloppé, bon c’est la nature qui a fait que… Je suis marié avec Hélène et nous avons trois enfants, trois garçons. Je ne sais pas comment me qualifier, je suis très sensible, je suis parfois pour ne pas dire souvent mal dans ma peau. Je me suis habitué depuis trente-six ans ! Je suis châtain clair, les yeux gris-bleu, le visage rond, je mesure un mètre septante-cinq.

Yves et moi nous sommes en fait gendarmes et nous patrouillons dans la campagne, prêts à répondre aux interventions qui nous sont communiquées par radio. Nous effectuons aussi des contrôles routiers en vue de vérifier si les conducteurs et les véhicules sont en ordre. Comme le temps est exécrable nous patrouillons sur les routes nationales et régionales afin de voir si aucun automobiliste n’est en difficulté.

À la sortie d’un visage prononcé nous voyons un véhicule encastré dans un arbre. C’est une berline allemande, une BMW rouge. Directement Yves arrête le véhicule de service, actionne le gyrophare bleu ainsi que les feux de détresse. Je suis déjà sorti de la camionnette et je cours vers le véhicule accidenté. Je vais directement vers la portière conducteur, l’autre portière étant enfoncée dans l’arbre. Je vois un jeune homme, il a entre vingt-cinq et trente ans, allure sportive, il doit avoir à vue de nez un peu plus d’un mètre quatre-vingt. Je tire sur la porte et de suite je vérifie son pouls. Le cœur bat, mais faiblement.

Je secoue cet homme et je lui parle en vue de lui faire reprendre conscience. Je prends sa main gauche que je tiens et que je serre en vue de le faire réagir. Pendant ce temps là je demande à Yves de faire appel à l’ambulance via le dispatching. Je reste près du blessé, je lui parle. Je remarque qu’il présente des blessures à la face, il doit probablement avoir des fractures au niveau des jambes vu que le tableau de bord s’est affaissé sur ses cuisses. Je coupe le contact car ça sent l’essence, ce serait trop bête d’avoir un début d’incendie, car les jambes de ce jeune-homme semblent bel et bien coincées.

Le temps semble long, et c’est souvent comme ça lorsque l’on attend des secours. Il n’a fallu qu’une dizaine de minutes pour entendre la sirène de l’ambulance. L’infirmier arrive avec sa mallette auprès de moi. Il se penche vers le blessé alors je me recule et je lâche sa main. L’infirmier remarque que l’homme semble plonger, son rythme cardiaque fléchi, sa respiration diminue fortement, ses yeux sont révulsés. Je parle au blessé, il semble réagir, mais si faiblement. L’infirmier me demande de tenir la pochette du baxter pendant qu’il va chercher de quoi immobiliser le bras droit qui est fracturé.

Le camion des pompiers arrive enfin. Trois hommes du feu en descendent et prennent déjà les outils pour désincarcérer le blessé. Je me rends compte d'être près de lui et de parler à ce jeune homme semble l’apaisé. J’ai l’impression qu’il y a entre nous comme une sorte de communication tactile d’une part avec ma main et via le son de ma voix d’autre part. Les pompiers s’échinent à libérer le blessé de cet amas de ferraille.

Avant d’extraire le blessé et de le mettre sur une civière, le médecin de garde arrive lui aussi. C’est Yves qui a demandé son intervention vu l’état préoccupant du conducteur. Je sais qu’il a très bien fait. Le médecin et l’infirmier s’occupent du blessé. Je suis quant à moi toujours présent avec la poche du baxter en main et en position haute.

Après plus d’un quart d’heure le blessé est libéré de sa prison sur roues. Il est placé sur la civière et je le laisse aux ambulanciers. Le médecin se rend compte que lorsque je pars, le conducteur s’enfonce une nouvelle fois. Le docteur me rappelle et me demande de prendre la main du blessé et de lui parler. Comme par miracle, il réagit positivement ! Je me propose de rester avec le blessé durant le trajet vers l’hôpital. Yves en prend acte. Je quitte alors les lieux de l’accident, moi tenant la main gauche de ce jeune-homme en continuant à lui parler.

------


Point de vue de Michel.

Je suis toujours dans les vapes. Je n’ai aucune notion du temps. Je ne sais plus quel est le jour, ni la date, ni encore si c’est le jour ou la nuit. J’ai impression d’être enfermé dans mon propre corps. C’est difficile à expliquer. Parfois je sens comme une présence, comme une main qui enserre la mienne et encore cette voix apaisante. Mais je ne sais pas où je suis. Lors de cette présence, qui pour moi est presque irréelle, je me sens nettement porté, comme soutenu par des fils assez ténus, fils qui semblent toujours prêt à se rompre. C’est comme si je reposais dans sur un nuage, dans de l’ouate.

Les moments de « contacts » sont assez réguliers, il me semble qu’ils se font à heures fixes sans pouvoir en préciser ni l’heure ni même la durée, mais qu’ils sont comme des bouffées d’oxygène, comme des moments fixés hors du temps, hors de mon corps, moments où mon esprit vagabonde en toute liberté mais dans un environnement sain, exempt de tout mal, porteur de bonheur !


------

Point de vue de François.

Je rends visite à Michel, à l’hôpital, tous les jours après mon service et même le week-end que je sois d’astreinte ou en repos. J’ai besoin de savoir comment il va, s’il reprend conscience, s’il sait où il est, d’où il vient ! L’expérience tactile que nous avons eue alors qu’il était au plus mal sur les lieux de l’accident m’a complètement chamboulé. Michel est toujours dans le brouillard, soit une sorte de coma.

La première chose que je fais, c’est de prendre sa main. Inutile de dire qu’une seconde après il reconnait cette main qui vient au contact de la sienne. À chaque fois le moniteur placé à ses côtés montre qu’il réagit. Son visage est encore bandé, ses deux bras sont plâtrés de même que sa jambe gauche qui est placée en extension au moyen de cordes de traction et de poulies. La seule chose c’est qu’il n’est pas intubé, il respire par ses propres moyens.

Ce n’est que lors d’une de mes visites, un jeudi soir, juste avant la fin des visites, que je me rends brusquement compte qu’il bouge les paupières. Je me penche aussitôt vers son visage : effectivement ses paupières s’entre-ouvrent un peu. Je fais appel à l’infirmière de garde qui observe la même chose que moi. Elle va prévenir le médecin de garde qui vient dans la chambre dix minutes plus tard. Bien entendu je suis prié de sortir et d’attendre dans le couloir ou dans la salle d’attente de l’étage près des ascenseurs.

L’attente me paraît longue, c’est souvent le cas quand on espère des nouvelles d’une personnes en état de faiblesse. Je revois encore les premières images de ce véhicule écrasé sur l’arbre dans le virage et ce jeune-homme coincé derrière son volant qui lutte contre la mort. Je me souviens des paroles du médecin qui, le troisième jour à l’hôpital, me dit que le blessé a eu de la chance d’avoir été pris en charge assez vite car il était moins une pour qu’il ne quitte ce monde. Le praticien ajoute aussi : « heureusement que vous étiez là auprès de lui pour l’aider psychologiquement, lui parler et le réconforter par vos paroles et vos gestes, car il était déjà très loin ! »

Voilà, le médecin sort de la chambre. Il vient vers moi et me dit qu’il sort progressivement du coma, qu’il est très fatigué et doit se reposer. Il ajoute que je peux revenir le lendemain. Je suis soulagé d’apprendre cette bonne nouvelle. C’est comme si un poids m’avait été ôté de mes épaules.

A suivre.



Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Bouffondelalune - 08-09-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]

Quel superbe récit, quelle atmosphère, quel drame aussi. C'est vraiment du lourd que tu nous mets. C'est poignant, superbement décrit et très prenant.
Je ne te cache pas que j'en ai eu les larmes aux yeux.
Je découvre une autre facette de ton talent, oui je dis bien TALENT !
Ce que tu viens de débuter comme récit me touche au plus profond de mon être. Tu as mis le temps pour écrire cette nouvelle et je sais que c'est quelque chose d'important pour nous deux.
Continue, c'est super bon comme texte.
Je t'embrasse.
Philippe


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Lange128 - 08-09-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Nouvelle nouvelle, si je puis me permettre ce mauvais jeu de mots.

Sujet grave : ce qu’on peut ressentir en étant proche de la mort (expérience de mort imminente). Nous savons que dans tes autres récits tu alternes le sexe et les moments tristes, là c’est triste dès le départ, mais il naîtra peut-être une idylle entre les deux personnages, bien qu'ils aient les deux des compagnes. Peut-être as-tu vécu de tels moments dans ta vie, mais tu n’es pas obligé de nous le dire.

J’attends la suite.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 08-09-2020

(08-09-2020, 11:31 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]

Quel superbe récit, quelle atmosphère, quel drame aussi. C'est vraiment du lourd que tu nous mets. C'est poignant, superbement décrit et très prenant.
Je ne te cache pas que j'en ai eu les larmes aux yeux.
Je découvre une autre facette de ton talent, oui je dis bien TALENT !
Ce que tu viens de débuter comme récit me touche au plus profond de mon être. Tu as mis le temps pour écrire cette nouvelle et je sais que c'est quelque chose d'important pour nous deux.
Continue, c'est super bon comme texte.
Je t'embrasse.
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Merci pour tes compliments.
Je me doute que ce n'est pas évident. Beaucoup de sentiments mêlés, une tension palpable, ....

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 08-09-2020

(08-09-2020, 11:47 AM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Nouvelle nouvelle, si je puis me permettre ce mauvais jeu de mots.

Sujet grave : ce qu’on peut ressentir en étant proche de la mort (expérience de mort imminente). Nous savons que dans tes autres récits tu alternes le sexe et les moments tristes, là c’est triste dès le départ, mais il naîtra peut-être une idylle entre les deux personnages, bien qu'ils aient les deux des compagnes. Peut-être as-tu vécu de tels moments dans ta vie, mais tu n’es pas obligé de nous le dire.

J’attends la suite.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] ,
Merci pour ton com !

Oui sujet grave et interpellant: "l'expérience de mort imminente".
Oui, dès le départ c'est dans la tristesse que ce récit ou nouvelle débute. Il y a effectivement du suspense, de la tension, des sentiments mêlés, etc...
Cette nouvelle est basée sur des moments "vécus" soit par moi ou par un ami très proche! Je n'en dis pas plus!
Il est certain qu'écrire ce texte n'est pas évident, j'ai puisé au fond de moi et c'est perturbant au possible!
Merci Daniel de suivre cette nouvelle et de laisser un com !

Je t'embrasse!
Philou


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - bech - 09-09-2020

Début d'histoire intéressant.

Au début, je pensais que Michel était dans l'état juste après la mort puisqu'il n'a pas de douleur physique et la main serait celle d'un aide de l'autre coté.

Mais avec les paragraphes qui suivent, on apprend que c'est un gendarme qui lui tient la main, ce que le médecin l'incitera à continuer de faire plus tard.

Au passage, ça m'a incité à me renseigner et à apprendre qu'il y a eu une gendarmerie en Belgique au siècle dernier.

Le gendarme François va voir régulièrement Michel à l'hôpital pour se renseigner sur son état et continuer à lui tenir la main. Michel va émerger du coma.

Un texte très descriptif intéressant. J'attends la suite.

Par contre, au siècle dernier, considérer qu'un homme d'1,82 m était de taille moyenne, ça me parait exagéré. Ou alors, peut être aux Pays Bas.


Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 09-09-2020

(09-09-2020, 01:04 AM)bech link a écrit :Début d'histoire intéressant.

Au début, je pensais que Michel était dans l'état juste après la mort puisqu'il n'a pas de douleur physique et la main serait celle d'un aide de l'autre coté.

Mais avec les paragraphes qui suivent, on apprend que c'est un gendarme qui lui tient la main, ce que le médecin l'incitera à continuer de faire plus tard.

Au passage, ça m'a incité à me renseigner et à apprendre qu'il y a eu une gendarmerie en Belgique au siècle dernier.

Le gendarme François va voir régulièrement Michel à l'hôpital pour se renseigner sur son état et continuer à lui tenir la main. Michel va émerger du coma.

Un texte très descriptif intéressant. J'attends la suite.

Par contre, au siècle dernier, considérer qu'un homme d'1,82 m était de taille moyenne, ça me parait exagéré. Ou alors, peut être aux Pays Bas.

Bonjour [member=27]bech[/member] !
Merci pour ton com !

Non Michel n'est pas mort mais il est dans un état très, très fébrile et il se laisse aller. C'est en sorte l'état juste avant de trépasser. C'est un gendarme, François qui s'occupe de lui avant l'arrivée des secours. Une sorte de lien s'est alors tissé entre les deux hommes. Ce lien semble important pour la "survie" de Michel.
Effectivement il y avait une gendarmerie en Belgique jusqu'en 2001.
Le gendarme François va régulièrement prendre des nouvelles de Michel et à chaque fois il lui tient la main, ce qui renforce le lien qui les unis.
Peut-être une erreur de taille, mais bon ....

Merci Bech de suivre cette nouvelle et de laisser un com !

Je t'embrasse!
Philou


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - mike 5622 - 11-09-2020

Ça y est je l'ai lu
La trame est plante au début j'ai eut du mal a comprendre  les différents prise de position  tu t es identifié  a tous tes protagonistes et j'étais un peu perdu mais j'ai compris
L histoire commence duremebt mais j'attends la suite
Bisous mon philou


Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 11-09-2020

(11-09-2020, 07:39 PM)mike 5622 link a écrit :Ça y est je l'ai lu
La trame est plante au début j'ai eut du mal a comprendre  les différents prise de position  tu t es identifié  a tous tes protagonistes et j'étais un peu perdu mais j'ai compris
L histoire commence duremebt mais j'attends la suite
Bisous mon philou

Bonjour [member=21]mike 5622[/member] !
Merci pour ton com !

Oui le récit est différent, il n'est pas charpenté comme les deux précédant!
L'histoire commence de manière brutale. Chaque personnage s'exprime tour à tour. Il n'y a pour ainsi pas de narration extérieur.
Merci Mike de suivre le récit et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - AL gayman - 13-09-2020

Encore une nouvelle facette de notre Philou et que le beau chapitre même si c'et dans un dans un cadre d'un accident de la route quasi mortel.

Encore une fois tout est visuel papable comme dans tout de ce que tu écris.

Seul ce lien infime cette main et cette voix empêche Michel de quitter le monde des vivants. Ce lien, ce fil si fin qui l'aide à rester en vie.

Cet attachement qui ce crée, d'une sensibilité digne de la tienne nous mets dans une situation parfaitement visuelle comme toujours.
On est dans la peau des deux personnages.

J'attends la suite avec impatience car tu nous fait vivre ton récit (et c'est ce que j'ai toujours aimé dans tout ce que tu écris (tu y mets ton âme, tes trippes ce qui rend le récit captivant et beau quelque soir la situation)

Gros Bisous mon Philou

ALain


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Nostalgique - 13-09-2020

Merci pour ces belles lignes, même si cela est vraiment triste.
Triste car, malgré mon âge ou, peut-être, à cause de mon âge, je trouve et j'ai toujours trouvé la vie comme la plus belle chose qu'il nous est donné de posséder. Malgré toutes les vicissitudes de la vie, je n'ai jamais envisagé de renoncer à cette vie, non pour des raisons religieuses ou morales, mais tout simplement parce que je l'aime, cette vie.


Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 13-09-2020

(13-09-2020, 03:00 AM)AL gayman link a écrit :Encore une nouvelle facette de notre Philou et que le beau chapitre même si c'et dans un dans un cadre d'un accident de la route quasi mortel.

Encore une fois tout est visuel papable comme dans tout de ce que tu écris.

Seul ce lien infime cette main et cette voix empêche Michel de quitter le monde des vivants. Ce lien, ce fil si fin qui l'aide à rester en vie.

Cet attachement qui ce crée, d'une sensibilité digne de la tienne nous mets dans une situation parfaitement visuelle comme toujours.
On est dans la peau des deux personnages.

J'attends la suite avec impatience car tu nous fait vivre ton récit (et c'est ce que j'ai toujours aimé dans tout ce que tu écris (tu y mets ton âme, tes trippes ce qui rend le récit captivant et beau quelque soir la situation)

Gros Bisous mon Philou

ALain

Bonjour [member=48]AL gayman[/member] !
Merci pour ton com !

Oui, ma personne hyper sensible reste toujours à l'avant plan de mes récits. Je rentre de dans et je ne cache pas que ça laisse de traces .... J'entre dans la peau de mes personnages pour les faire vivre, réagir!

Oui cette main et cette voix sont les seules liens qui empêche Michel de sombrer.

J'en ai connu des situations comme cella-là. Il reste toujours quelque chose dans son esprit dans on cœur!

Merci Alain de suivre cette nouvelle et de laisse un com !
Je t'embrasse!
Philou



Re : Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 13-09-2020

(13-09-2020, 03:20 PM)Nostalgique link a écrit :Merci pour ces belles lignes, même si cela est vraiment triste.
Triste car, malgré mon âge ou, peut-être, à cause de mon âge, je trouve et j'ai toujours trouvé la vie comme la plus belle chose qu'il nous est donné de posséder. Malgré toutes les vicissitudes de la vie, je n'ai jamais envisagé de renoncer à cette vie, non pour des raisons religieuses ou morales, mais tout simplement parce que je l'aime, cette vie.

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !
Merci pour ton com !

Oui Michel se raccroche à la vie grâce à François. Un lien tellement ténu entre les deux personnages permet au plus faible de survivre? Quelle leçon de vie!
Merci de suivre cette nouvelle et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


Re : Nouvelles, poésies, pensées et autres récits courts. (Gay, hétéro, ...) - Philou0033 - 22-09-2020

Je rentre à la maison, à la fois heureux mais aussi inquiet quant à l’avenir de Michel. Gardera-t-il des séquelles ? Combien de temps devra-t-il rester à l’hôpital ? Il est clair que s’il n’a pas de famille ça risque d’être dur à supporter pour lui: presque pas de visites, pour ne pas dire aucune ! Je vais devoir réfléchir à ce que je peux faire, car il me faut aussi présent pour ma famille, mon épouse et les trois garçons.

Je dois aussi penser à moi. Je ne suis pas bien dans ma peau. Je ne me sens pas à l'aise dans ma vie familiale ni dans ma vie sexuelle. J’ai épousé Hélène par dépit. Je n’étais pas censé me marier, je pensais pouvoir rester célibataire ou même avoir de la compagnie, je devrais dire « un compagnon ». Oui, j’ai oublié de vous dire que je suis gay.

Il n’est pas concevable d’être gendarme et gay. Je connais plusieurs collègues homos qui se sont fait harceler par certains collègues homophobes. Un ami a même été sérieusement blessé et exempté de service plus de deux mois suite à des coups et blessures reçus au cours d’une attaque homophobe en règle dans un vestiaire de la caserne. Je ne voulais évidemment pas vivre un calvaire pareil. Déjà que certains de mes collègues, avec qui j’avais l’habitude de travailler, se posaient des questions sur mon orientation sexuelle. Bref j’ai épousé Hélène pour « me protéger ». Je suis rentré dans le rang, comme ils disent.

Les années passant, je me suis accommodé de cette vie de père de famille entouré de son épouse et de ses enfants. Nous ne faisons plus l’amour depuis des mois. Nous dormons dans le même lit et j’ai l’impression d’être avec une bonne copine, sans plus. Mais bon dieu, j’ai trois gosses, ils sont de ma chair. Je ne vais quand même pas les laisser en plan, ils ont besoin de moi. Je me fait violence et je rentre à la maison.

J’embrasse mes fils, ils viennent de finir de souper. Il va être l’heure d’aller les mettre au lit. Je fais la bise à Hélène et je m’assieds en face d’elle pour que nous mangions ensemble, à deux. Je raconte ma journée de travail, dans les grandes lignes et mentionne que l’homme accidenté est sorti du coma. Hélène est au courant, elle sait que je me suis investi pour qu’il ait du soutien. Elle sait que j’avais avec lui un contact particulier, comme celle d’un ange gardien qui veille sur lui. Elle me demande de ne plus rester trop souvent à l’hôpital maintenant qu’il semble aller mieux. Je ne dis rien et cependant je pense que je vais devoir lui rendre visite encore pour quelque temps.

Je rêve de pouvoir rencontrer un gars sympa avec qui je pourrai passer quelques moments agréables, mais c’est le risque aussi de se faire voir et avoir, car dans une grande ville, il y a toujours un collègue qui est en sortie d’agrément et qui pourrait me reconnaître et ainsi dévoilé aux autres ce qu’il aurait vu.

J’ai quitté cette grande ville pour rejoindre une brigade territoriale en milieu rural. Cela fait déjà plusieurs années car à l’époque je n’avais qu’un seul enfant. Dans ce genre de région, il n’est pas évident de faire des rencontres avec des hommes tels que moi, homos. Ça me permet de rester « à couvert », de ne pas faire de vagues.

La nuit porte conseil et je prends la décision de poursuivre mes visites à Michel, du moins si celui-ci marque son accord. Je compte de toute façon me rendre à l’hôpital d’une part pour prendre de ses nouvelles mais aussi pour l’interroger concernant les circonstances de l’accident.

Le lendemain vers quatorze heures, je me rends avec mon collègue Yves dans la chambre de réanimation où est toujours installé Michel. Je me présente et d’un seul coup je vois la tête de Michel changer. Il me regarde intensément et des larmes viennent perler sous ses yeux. Son regard est perçant, il est très expressif, il découvre celui qui lui a parlé, qui l’a soutenu dès le début. Le médecin est auprès de lui et le rassure. Michel tente de parler mais il parvient seulement à sortir des sons: il semble vouloir dire « merci ». Il est évident qu’il n’est pas encore possible de l’auditionner. Yves discute avec le médecin dans le couloir alors que je reste auprès de lui. Je lui demande de hocher de la tête pour dire oui en réponse aux questions que je compte lui poser. Il acquiesce.

Fra : « Monsieur … Michel, vous souvenez-vous de ce qui vous est arrivé ?

Mic : Pas de mouvement de tête.

Fra : Vous souvenez-vous de moi ?

Mic : Hochement de la tête : « oui ».

Fra : Voulez-vous que je passe régulièrement vous rendre visite ?

Mic : Hochement de la tête : c’est un nouveau « oui ».

De nouvelles larmes glissent doucement sur ses joues. Ses yeux sont toujours aussi expressifs. Je sais qu’il se rend compte de qui je suis, soit l’homme qui l’a « sauvé ». Je lui fais un signe de main pour lui dire au-revoir.

Je rejoins Yves qui vient de terminer de parler au médecin. Yves me fait alors le résumé de ce que le praticien a dit. En fait Michel pourra retrouver l’usage de la parole dans quelques jours. Concernant les séquelles, ils ne peuvent pas encore être évalués. En ce qui concerne la mémoire, aucune hypothèse n’a été émise pour le moment, il faut attendre un certain temps.

Yves me regarde et me dit :

Yve : « François, tu sembles fort impliqué auprès de cet homme qui a été accidenté ! Fais attention, car tu dois faire la part des choses entre le boulot et la vie personnelle et sociale.

Fra : Oui je sais bien Yves, mais tu as bien vu ce qui s’est passé lorsque je l’ai abordé au moment de l’accident. Cette espèce de « contact particulier » lui a permis de survivre. Je suis troublé par ce qui s’est passé entre lui et moi !

Yve : Je l’ai bien vu, même le médecin urgentiste l’a remarqué, raison pour laquelle tu es resté avec le blessé jusqu’à l’hôpital.

Fra : Que veux-tu que je fasse: arrêter de le voir ? Non, je veux comprendre ce qui s’est passé et lui seul peut le dire ! Je ne te cache pas que ça me turlupine.

Yve : Je sais François, mais attention à toi et à ta famille.

Fra : Je sais bien, Hélène m’en a touché un mot. Je sais que je dois faire un effort pour les miens.

Yve : Bon, on va y aller, j’ai un rendez-vous pour un dépôt de plainte dans une vingtaine de minutes. Si tu le souhaites, je suis là pour t’écouter et discuter avec toi !

Fra : Merci, tu es un super collègue. Bon, on y va, car tu risque d'être en retard. »


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Point de vue de Michel.

Trois jours se sont passés depuis la visite des deux gendarmes. Je me souviens que l’un d’eux m’avait soutenu moralement et qu’il avait sa main posée sur la mienne ou sur mon bras, ce qui m’apportait une sorte de zénitude, une sensation de repos, de bien-être. C’est ce que je pensais alors que c’était en fait une réaction de ma part pour m’accrocher à la vie. J’ai vu plusieurs fois une grande lumière blanche, aveuglante qui s’illuminait au bout d’une sorte de tunnel noir. J’avais l’impression de flotter dans les airs. Et puis cette main posée sur la mienne, me retenait pour que je n’aille pas vers cette lumière blanche. C’était une sorte de combat que je perçois maintenant comme celui de la vie contre la mort. Je pense que si ce gendarme ne m’avait pas pris la main et ainsi m’encourager à me battre, je serai passé dans l’au-delà !

Il faut que je parvienne à parler, c’est bizarre, je n’arrive pas à prononcer le moindre mot. Pourtant je pense, je sais où je suis, je me doute bien que j’ai eu un accident, mais je n’en sais pas plus : c’est très flou dans ma tête. J’espère que cet homme, ce gendarme, va revenir me voir. Il a une voix très spéciale, c’est elle qui m’a « retenu » parmi les vivants. Sa voix était apaisante et réconfortante, j’avais l’impression de la connaître sans la connaître pour autant. C’est bizarre de l’avoir réentendu l’autre jour, lors de la visite, ça m’a fait pleurer. Je m’y suis en fait raccroché comme on s’accroche à une bouée de sauvetage.

Voilà cinq jours que je suis sorti du coma, je parviens à dire deux ou trois mots très courts, comme « oui », « non », « un peu », mais c’est tout. Le médecin m’a dit que la parole me reviendrait et que je devais encore attendre quelques jours !

Tiens, voilà le gendarme qui m’a soutenu. Il rentre dans la chambre. Je lui souris et il me répond par un sourire et un franc « bonjour, comment allez-vous » ! Je parviens à dire :

Mic : « Mieux …

Fra : Fort bien, ça fait plaisir de vous voir en meilleure forme.

Mic : Merci …

Fra : Je vois que vous n’avez pas facile à parler. Le médecin vient de m’en faire part, ce n’est rien, pour votre déposition, nous pouvons encore attendre.

Mic : Merci … »

Je vois cet homme se pencher vers moi et me dire qu’il se prénomme François. Je suis très heureux de pouvoir maintenant mettre un nom sur le visage et la voix de mon sauveur. Je tente de prononcer « François » mais seul le « ...çois » est audible. Il me sourit, il a le regard bienveillant, c’est un homme sur qui on peut compter. J’aime bien son regard, il rassure et il laisse aussi passer beaucoup de ressenti et d’émotion. Il semble qu’il est très sensible. Enfin il me prend la main, celle qu’il avait déjà tenue le jour du drame. Je ressens comme une décharge électrique, mais ce n’était pas désagréable, que du contraire, je suis immédiatement apaisé. Nous sommes restés silencieux une bonne dizaine de minutes avant qu’il me dise :

Fra : « Je dois malheureusement vous quitter, j’ai encore du travail. Je repasserai bientôt.

Mic : Au … voir.

Fra : Oui, au-revoir, courage vous allez reprendre de la vigueur. A bientôt ! »


A suivre.