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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Re : Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 08-11-2020

(08-11-2020, 04:28 PM)emmanolife link a écrit :Bonjour L'Ange, bonjour Louklouk.

En fait, le scénario brossé par Louklouk n'est pas passionnant : une fois que les deux amoureux sont réunis, l'histoire n'a plus grand intérêt. C'est ce que je constate dans toutes les histoires que je lis sur Docti et maintenant Scribay depuis un peu plus d'un an que j'y suis. Et beaucoup d'histoires s'arrêtent au moment du mariage : ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants... Plus dur pour les gays.

Le scénario le plus intéressant, à mon avis, c'est celui qui décrit les obstacles à l'union des protagonistes et comment ils font pour les surmonter. On vibre pour eux, en espérant qu'ils vont y arriver. C'est immuable depuis Roméo et Juliette, et même probablement avant.

Le scénario décrit par L'Ange : je n'ai pas d'exemple qui me vienne en tête. Il faut voir.

Il y aussi le scénario de Jérémie dans ses histoires récentes, celui de la séparation... mais c'est moins romantique.

Bonne journée.

Bonjour [member=67]emmanolife[/member],

Comme je l’ai dit plus haut, je préfère en général écrire des comédies plutôt que des tragédies, imaginer un monde comme j’aimerais qu’il soit et pas comme il est, mes héros n’ont pas d’obstacles à surmonter. C’est une liberté que permet l’art, on n’est pas obligé de représenter la réalité. Je ne suis probablement pas le seul auteur à faire ce choix dans les forums que tu cites.

Avec de l’expérience un éditeur doit savoir ce que la majorité des lecteurs attend et choisir les livres qu’il édite en fonction de cette attente, moi je ne le sais pas, et par chance je ne dois pas gagner ma vie avec les textes que j’écris.

La classification « récits érotiques » n’est peut-être pas adéquate, pour moi elle implique quelque chose de jouissif qui va au-delà d’un récit sentimental, en clair le sexe a plus d’importance que les sentiments.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 08-11-2020

En tant que lecteur, mes préférences personnelles sont à l'exact opposé des tiennes. Du coup je ne sais pas si je me retrouverai dans tes récits...  :'(
Dommage. :'(


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 10-11-2020

Bonsoir à tous, le  "maître scripteur", les commentateurs, ceux et celles(?) qui lisent sans rien laisser apparaître,
Je prends le train en cours de route (À Friedrichshafen?) pour redescendre un peu plus bas vers les autoroutes*. J'apprécie beaucoup les descriptions paysagères et paysagées de ces régions : Forêt Noire (Schwartzwald), le Bodensee bien sûr que j'ai traversé depuis la Suisse sur un petit ferry après presque deux heures d'attente. Et deux schnittzel plus tard, nous embarquions.
Ce sont des endroits que j'ai fréquentés dans ma "vieille adolescence" et les débuts de l'âge adulte et j'en garde un très bon souvenir.
Tous ces p'tits jeunes sont bien sympas et s'excitent à qui mieux mieux. Mais sera-ce purement "du physique" ou parfois quelque chose de plus profond? y a pas qu'le zizi dans la vie! Bien sûr, tout ce qui s'y rapporte a aussi son importance, surtout à cet âge et les réciproques "découvertes" ne manquent certes pas d'intérêt, ça non!
Attendons la suite, l'arme au pied. Enfin...au pied c'est une façon de parler (Ça peut être aussi...au pied levé! qu'en pensez-vous, amis?)
-----------------------------------------------
*Les autoroutes sont très souvent à deux voies par sens. Pourrait-on les nommer encore : "des bi-r..tes"?→Ne soyez pas étonnés : c'est mon petit côté "ancien des Beaux-Arts" qui revient de temps à autre!


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-11-2020

(10-11-2020, 01:08 AM)KLO7514 link a écrit :Bonsoir à tous, le  "maître scripteur", les commentateurs, ceux et celles(?) qui lisent sans rien laisser apparaître,
Je prends le train en cours de route (À Friedrichshafen?) pour redescendre un peu plus bas vers les autoroutes*. J'apprécie beaucoup les descriptions paysagères et paysagées de ces régions : Forêt Noire (Schwartzwald), le Bodensee bien sûr que j'ai traversé depuis la Suisse sur un petit ferry après presque deux heures d'attente. Et deux schnittzel plus tard, nous embarquions.
Ce sont des endroits que j'ai fréquentés dans ma "vieille adolescence" et les débuts de l'âge adulte et j'en garde un très bon souvenir.
Tous ces p'tits jeunes sont bien sympas et s'excitent à qui mieux mieux. Mais sera-ce purement "du physique" ou parfois quelque chose de plus profond? y a pas qu'le zizi dans la vie! Bien sûr, tout ce qui s'y rapporte a aussi son importance, surtout à cet âge et les réciproques "découvertes" ne manquent certes pas d'intérêt, ça non!
Attendons la suite, l'arme au pied. Enfin...au pied c'est une façon de parler (Ça peut être aussi...au pied levé! qu'en pensez-vous, amis?)
-----------------------------------------------
*Les autoroutes sont très souvent à deux voies par sens. Pourrait-on les nommer encore : "des bi-r..tes"?→Ne soyez pas étonnés : c'est mon petit côté "ancien des Beaux-Arts" qui revient de temps à autre!

Bonjour [member=156]KLO7514[/member] et merci de ton commentaire.

Il y aura beaucoup de voyages dans ce récit et la découverte de lieux que j’ai aussi visités. Voyages imaginaires en ce moment puisque certains sont inaccessibles pour cause de pandémie. Puisque tu parles de Frierichshafen, il y a un musée consacré aux zeppelins, moyen de transport original qui pourrait un jour m’inspirer pour un récit historique.

Les relations manquent de profondeur dans ce récit, j’en suis conscient, mais c’est un choix que j’ai fait. Les personnages ne se connaissent que depuis peu, moins d’un mois (alors que j’ai commencé le récit en mars 2019). Laissons-le le temps d’approfondir leur relation. J’ai écrit nombre d’autres récits où c’est le coup de foudre immédiat entre les protagonistes.

Le zizi est le plus petit dénominateur commun (ou le plus grand) des personnes qui lisent ce récit. Il n’y a évidemment pas que le zizi dans la vie, j’ai aussi prévu de parler d’autres choses, c’est pour cela que j’ai appelé le chapitre actuel « Week-end culturel et sensuel ». La difficulté avec la culture est que tout le monde ne partage pas les mêmes centres d’intérêts. Je pourrais par exemple consacrer un chapitre entier au festival d’opéra de Bregenz, est-ce que cela intéresserait vraiment les lecteurs qui préféreraient que mes héros assistent à un concert des Beatles ?


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Louklouk - 11-11-2020

Hello [member=28]Lange128[/member] !

Non, le programme complet (avec les distributions) du Festival de Brégence n'intéresserait sans doute pas le lecteur... mais rien ne t'empêche de faire des allusions musicales choisies.
Et j'attends le texte sur Zeppelin ! Car je suis fort admiratif de cette invention.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 13-11-2020

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (2)

Vendredi 24 juillet 1964, en voiture entre le col du Brünig et Kesswil

Koen se retourna pour voir ce qu’il se passait à l’arrière.

— Ça t’intéresse ? lui demanda Frédéric, je pensais que tu avais des discussions académiques sérieuses avec Monsieur le professeur, pardon avec Friedrich Wilhelm.
— Je… Nous avons tout le week-end pour discuter.
— Oui, rien ne presse, ajouta le professeur, racontez-moi plutôt ce qu’ils font.
— Bah, pour le moment ils ne font rien.

Frédéric, Stefan et Peter se regardaient en souriant, attendant que l’un des trois fasse le premier pas.

— Ils sont trop timides, dit Koen à Frédéric, aide-les.

Frédéric s’attaqua aux braguettes des deux apprentis. ll décrocha les ceintures et les boutons, d’une seule main, puis posa celle-ci sur les slips blancs pour évaluer leur contenu.

— C’est qui qui a la plus grosse ? s’enquit Koen.
— Tu dois le savoir mieux que moi.
— D’après mes statistiques celle de Peter a un demi-centimètre de plus que celle de Stefan.

Frédéric parcourut toute la longueur des hampes déjà dures, toujours sur l’étoffe.

— Je pense que tu as raison, mais le gland de Stefan est plus gros et humide.
— Elles sont de toute façon plus grosses que celles des citadins, fit Peter, c’est l’air sain de la montagne et le bon lait frais des vaches.
— Et une utilisation intensive, ajouta Stefan, nous n’avons pas autant de distractions qu’en ville.
— Je me branle pourtant une fois par jour, dit Frédéric.
— Seulement ? s’étonna Peter. On va regarder.

Il décrocha la ceinture de Frédéric, ouvrit la braguette en baissant la fermeture éclair. Peter l’aida à extirper le pénis bandé.

— Ouais, dit Peter, ça va encore comme longueur, j’ai vu pire que ça.
— Où as-tu vu pire ? demanda Stefan.
— Pendant un voyage d’étude avec l’école professionnelle. Mais toi aussi tu dois en voir pas mal de bites dans ton école. Franz m’a dit qu’ils conseillaient le naturisme.
— Non, j’ai peu de contact avec les étudiants.
— Tu pourrais faire la gymnastique matinale avec nous, dit Koen.
— Et qui préparerais ton petit déjeuner ?

Frédéric avait aussi dégagé les pénis des apprentis pendant qu’ils discutaient et commencé à les caresser légèrement.

— On fait un concours ? proposa Peter, le premier qui jute a gagné ?
— Non, dit le professeur, la route est encore longue. Prenez votre temps.
— Alors le premier qui jute a perdu.

Peter et Stefan se dirent quelque chose en dialecte bernois que Frédéric ne comprit pas, il réalisa cependant qu’ils avaient décidé de le faire perdre et ils avaient l’avantage d’être deux à s’occuper de sa queue et de ses couilles. Frédéric resta serein, il n’accéléra pas ses mouvements pendant que les deux apprentis continuaient à dialoguer en dialecte.

— Puis-je te demander quelque chose d’indiscret ? fit Peter.
— Oui, tu peux me demander tout ce que tu veux. Je crains qu’on ne puisse rien cacher au professeur et à son acolyte d’ici la fin du week-end.
— Ça te dérange ?
— Franz m’a prévenu. Et il m’a aussi dit qu’il y avait surtout des homos aux soirées des deux architectes.
— Moi c’est mon patron qui m’a averti, il est l’ami de Franz et c’est par son intermédiaire qu’ils m’ont invité pour chanter.

Koen les interrompit :

— Pourriez-vous parler en bon allemand ? On aimerait bien comprendre.
— Tu es curieux ? fit Peter en riant. Bon, on va faire un effort puisque le professeur nous véhicule. Je voulais demander à Stefan s’il était toujours puceau.
— Oui, répondit l’apprenti cuisinier. À part quelques branlettes avec mon frère je n’ai jamais couché avec personne, ni fille, ni garçon. Et toi ?
— Mon maître d’apprentissage m’a donné quelques leçons qui allaient au-delà de la fabrication du fromage, mais je te rassure, c’était librement consenti et j’avais l’âge légal.

Les deux apprentis s’acharnaient toujours sur le pénis de leur voisin du milieu. Ils semblaient effectivement déjà avoir une longue expérience de la masturbation, Frédéric ne put se retenir bien longtemps et éjacula sur son polo.

— Perdu ! s’exclama Koen qui devait bientôt avoir un torticolis à force de regarder ce qui se passait sur le siège arrière.

Peter et Stefan prirent leurs précautions, ils décrochèrent les boutons de leur chemise alors que Frédéric continuait des mouvements de va-et-vient très doux.

— Préfères-tu les garçons ? demanda Stefan à Peter.
— Je le pense. Je n’en ai pas parlé dans ma famille, même s’ils savent qu’il n’y a pas beaucoup de filles sur les alpages. Ils se doutent peut-être de quelque chose. Je ne vais jamais aux bals le samedi soir. Et toi ?
— Ça ne me dérange pas que ce soit un garçon qui me branle en ce moment, mais je suis comme toi, je n’en ai jamais parlé à personne jusqu’à présent.
— Vous pourrez discuter de cela en toute confiance lors de ce week-end, intervint le professeur, c’est l’idée de notre cercle, conseiller les jeunes hommes qui ont peur d’affirmer leur homosexualité. C’est aussi pour cela que mes amis Graf & de Bruson en invitent, pas seulement à cause de leur jeunesse ou de leur beauté.

Frédéric se demandait qui allait jouir en premier. Il accéléra et varia les mouvements. Stefan était à sa droite, c’était plus facile que pour Peter avec la main gauche, et ce fut effectivement Stefan qui éjacula en premier, suivi de peu par Peter.

— J’aurais plutôt parié sur Peter, expliqua Koen, car Stefan est circoncis et il devrait être moins sensible.
— Vous savez, dit le professeur, il y a beaucoup d’autres paramètres qui jouent un rôle, c’est ce que nous essayons d’expliquer dans nos études. Il ne faut pas négliger non plus l’aspect affectif. Les résultats auraient peut-être été différents si Peter et Stefan s’étaient masturbés mutuellement.
— Vous pensez qu’ils sont déjà amoureux l’un de l’autre, alors qu’ils ne se connaissaient pas ?
— Ce n’est pas à moi de le dire, mais il ne faut pas non plus négliger les phénomènes irrationnels, comme le coup de foudre.
— Ne pas négliger non plus les entremetteurs, ajouta Frédéric.
— Que veux-tu dire ? demanda Koen.
— Eh bien, Franz avait de bonnes raisons de mettre en contact nos deux amis.

Peter regardait Stefan et pensait que celui-ci ne serait probablement plus vierge à la fin du week-end, mais ils se garda bien de le lui dire pour ne pas l’effaroucher.

Stefan regardait Peter et se disait qu’il ne serait probablement plus vierge à la fin du week-end, il espérait bien que ce serait avec Peter qu’il allait perdre son pucelage.

Koen méditait sur la notion du coup de foudre, il devait absolument avoir une approche plus humaine de la vie et ne plus considérer le sexe uniquement comme un objet d’étude.

Frédéric nettoyait son polo et son gland avec un mouchoir.

Le professeur conduisait en regrettant de ne pas être assez riche pour avoir un chauffeur privé. Les universités ne payaient pas assez les enseignants. Il espérait que Frédéric les inviterait à souper, c’était bientôt l’heure se s’arrêter.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 18-11-2020

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (3)

Vendredi 24 juillet 1964, en voiture entre le col du Brünig et Kesswil

Le professeur demanda à ses passagers s’ils avaient faim et où ils voulaient s’arrêter pour souper. Peter répondit que les branlettes ouvraient l’appétit et il proposa l’aéroport de Zurich-Kloten, mais il ajouta que son salaire d’apprenti n’était pas très élevé et qu’il mangerait quelque chose de simple. Frédéric soupira, il avait compris que c’était lui qui réglerait l’addition une fois de plus. Il espéra que son père ne serait pas trop curieux quant aux dépenses qui s’accumulaient.

— OK pour l’aéroport, dit-il, je vous offre le repas.
— Merci, dit le professeur, j’aurais pu payer ma part.
— Pas de problème, vous nous véhiculez et vous avez les frais de l’essence.

Ils trouvèrent une table près de la fenêtre dans le restaurant qui donnait sur le tarmac et ils purent observer le trafic. Ils commandèrent de l’émincé de veau à la zurichoise avec des rösti, accompagnés de vin rouge de la région. 

— Toi qui sait tout, demanda Frédéric à Koen, c’est quel type d’avion celui de la Pan Am ?
— Je n’en sais rien, ce n’est pas ma spécialité.
— Et la longueur de la bite du commandant de bord ?
— C’est comme si tu me demande l’âge du capitaine, je peux te dire qu’il est circoncis car il est né en Amérique.
— C’est un Boeing 707, dit Peter.
— C’est exact, fit le professeur. Vous avez déjà pris l’avion ?
— C’est beaucoup trop cher, mais je pense que Frédéric a déjà volé ?
— Non, mon père préférait passer ses vacances à la montagne. J’ai bien envie de traverser l’Atlantique l’année prochaine, pour fêter l’obtention de mon bac.
— Tu me prendras ? demanda Koen.
— Et moi aussi ? dit Stefan en riant.
— Je viens aussi, fit Peter.
— Il faudra que je loue un minibus si vous venez tous, avec Dominique et Daniel. Bon, vous êtes sur la liste d’attente, on verra ce qu’en pense mon père, c’est encore lui qui tient les cordons de la bourse.
— Friedrich Wilhelm, demanda Koen, avez-vous des contacts avec le Dr Kinsey ? J’ai beaucoup étudié son échelle et j’aimerais bien le rencontrer si je vais aux USA l’année prochaine.
— Il est malheureusement décédé. Venez tout d’abord visiter mon propre institut.

Les jeunes gens étaient fascinés par les avions qui atterrissaient et décollaient, ils seraient restés toute la soirée si le professeur ne leur avait pas rappelé qu’ils avaient encore deux heures de route jusqu’à Kesswil. Frédéric, Peter et Stefan s’endormirent à l’arrière de la voiture, tandis que Koen tint le professeur éveillé avec son bavardage incessant.

Vendredi 24 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Ils arrivèrent à Kesswil vers 22 heures, le soleil venait de se coucher. La maison Graf & de Bruson se situait au bord du lac, elle avait une petite plage et un port privés. Elle était en béton avec de larges baies vitrées, sur deux étages. La lumière extérieure s’alluma lorsque le professeur gara sa BMW. Un homme vint à leur rencontre. Il était dans la trentaine, musclé, cheveux courts, vêtu d’un tee-shirt et de shorts blancs.

— Bonsoir Monsieur le professeur, dit l’homme. Vous avez fait bon voyage ?
— Excellent. Je suis en très bonne compagnie.
— En effet. Quatre éphèbes rien que pour vous.
— Je vous présente Martin, comment dire… c’est l’homme à tout faire de mes amis Graf & de Bruson.
— Je suis le majordome, je suis aussi leur masseur et entraîneur sportif. Vous pouvez vous adresser à moi si vous avez un problème pendant le séjour. Vos hôtes sont à Bregenz pour la générale du festival d’opéra et m’ont prié de vous accueillir.
— À Bregenz ? Que donne-t-on cette année ? s’enquit Frédéric.
Das Land der Lächelns (Le pays du sourire), de Franz Lehar. Ils sont invités car ce sont des mécènes. La première est demain, ils n’aiment pas ces soirées mondaines où il faut porter un smoking. Ici les tenues sont plus décontractées, chacun met ce qu’il veut. Pourriez-vous vous présenter que je sache à qui j’ai affaire ?
— Je suis Peter, je viens pour chanter.
— Très bien, vous pourrez répéter avec le pianiste Alexandre dans l’après-midi.
— Je m’appelle Stefan, je suis là pour cuisiner.
— Exact, vous aurez du travail demain, le cuisinier ira avec vous faire les courses le matin, vous pourrez vous reposer dimanche.
— Et moi je suis Koen. Je pourrais faire une conférence sur le pénis.
— Ce serait intéressant, mais ne pense pas que nous aurons le temps.
— Alors je ne sais pas pourquoi je suis invité.
— Cela ne fait rien, vous pourrez-vous détendre et je me ferai un plaisir de vous masser.
— Frédéric, j’espère avoir l’occasion de parler aux architectes qui connaissent mon père.
— Certainement, je leur dirai. Monsieur le professeur, voulez-vous dormir dans une chambre ou plutôt au Sensorium avec ces jeunes gens ?
— Au Sensorium, cela me rajeunira.
— Vous n’êtes pas si âgé que ça et nous n’avons pas invité Méphistophélès. Le Sensorium est un projet de Graf & de Bruson afin d’accueillir leurs invités, expliqua Martin. Nous ne sommes pas un hôtel et il y a toujours beaucoup de monde aux soirées. L’idée était de prolonger l’ambiance conviviale durant la nuit. En contraste avec la maison de béton, où la lumière est intense, le Sensorium est un endroit plus intime, avec le bois pour donner une atmosphère chaleureuse.
— Est-ce l’un des architectes qui a conçu la maison et l’autre le Sensorium ? demanda Frédéric.
— Toutes leurs créations se font en commun, ils ne disent jamais qui a dessiné quoi. Au cas où vous ne l’auriez pas deviné, ils vivent en couple et sont ouvertement homosexuels. Suivez-moi. Je vous porte votre valise, Monsieur le professeur ?
— Non, ce ne sera pas nécessaire.

Le Sensorium était à une cinquantaine de mètres la maison, un couloir souterrain les reliait en cas de mauvais temps. La partie principale du bâtiment était une grande pièce elliptique, avec des matelas sur toute la surface, recouverts de draps, couvertures, duvets et oreillers aux couleurs de l’arc-en-ciel. La lumière indirecte éclairait la charpente de bois.

— Assez étonnant, dit Frédéric. Que représentent ces couleurs ?
— La diversité des humains, dit Martin, et, en particulier, de leur orientation sexuelle. Il est évidemment interdit de fumer à l’intérieur, mais pas d’avoir des activités ludiques, si vous voyez ce que je veux dire. Je ne vous cache pas que vous ne dormirez pas très bien lorsqu’il y aura beaucoup de monde demain soir. Je vais vous montrer le reste du bâtiment.

Il y avait un petit local avec une table et des chaises, ainsi qu’un réfrigérateur et une cafetière.

— Je n’ai pas le droit de vous faire entrer dans la maison lorsque mes patrons ne sont pas là, expliqua Martin, mais je pourrais vous apporter des alcools si vous le désirez.
— Je ne pense pas, fit Koen, il ne faut pas trop boire.
— Conseil fort sage, vous serez en forme pour demain. Allons au vestiaire où vous pourrez vous mettre à l’aise.

Celui-ci était simple, deux bancs de bois au milieu de la pièce, des armoires pour ranger les habits et un long lavabo. Les invités étaient empruntés, ils semblaient attendre que Martin les laissât seuls, mais celui-ci restait. Ce fut finalement le professeur qui commença à sortir des affaires de toilette de sa valise.

— Je vais me laver les dents, dit-il.
— Vous pouvez aussi prendre une douche, dit le majordome. Je vais vous montrer lorsque vous serez prêts. Il y a du savon, des serviettes et d’autres articles d’hygiène à votre disposition.

Les jeunes hommes se déshabillèrent et rangèrent leurs habits dans les armoires. Il gardèrent leur slip.

— Il va sans dire que ce n’est pas nécessaire de laisser un caleçon pour vous rendre aux douches, dit Martin, à moins que vous ne soyez très pudiques.
— Je n’ai pas l’impression, fit le professeur qui avait terminé de se laver les dents. J’ai pu leur apprendre à tâter leurs testicules à l’école, à part Peter avec qui je pourrais faire un cours de rattrapage.
— Et vous, Monsieur le professeur, pardon je dois vous appeler Friedrich Wilhelm, demanda Stefan, vous êtes pudique ?



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 18-11-2020

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Je viens de lire les deux suites ayant loupé la première!

Le voyage fut intéressant dans la BMW du professeur. Sur la baquette arrière les deux jeunes et Frédéric ne se sont pas embêtés! Séance de masturbation entre les trois garçons. Frédéric étant au milieu s'est occupé de ses voisins tandis que ceux-ci se sont occupé de Frédéric.
L'arrêt à l'aéroport fut intéressant pour les jeunes qui écarquillaient les yeux en voyant les avions atterrir et décoller!
L'arrivée à destination fut des plus intéressante, c'est le major-d’homme, Martin, qui accueille le professeur et ses quatre jeunes garçons. Les présentations sont faites et la visite du lieu où ils vont loger leur permet de s'organiser. Ils passent tout d'abord par les vestiaire, question de se mettre à l'aise, avant de prendre une douche pour laquelle Martine leur conseille de se dévêtir entièrement, car ils gardent leur slip. Martin leur demande s'ils sont pudiques!

Merci Daniel pour les deux suites qui nous font découvrir les lieux avant la grande soirée.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 18-11-2020

(18-11-2020, 09:25 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Je viens de lire les deux suites ayant loupé la première!

Le voyage fut intéressant dans la BMW du professeur. Sur la baquette arrière les deux jeunes et Frédéric ne se sont pas embêtés! Séance de masturbation entre les trois garçons. Frédéric étant au milieu s'est occupé de ses voisins tandis que ceux-ci se sont occupé de Frédéric.
L'arrêt à l'aéroport fut intéressant pour les jeunes qui écarquillaient les yeux en voyant les avions atterrir et décoller!
L'arrivée à destination fut des plus intéressante, c'est le major-d’homme, Martin, qui accueille le professeur et ses quatre jeunes garçons. Les présentations sont faites et la visite du lieu où ils vont loger leur permet de s'organiser. Ils passent tout d'abord par les vestiaire, question de se mettre à l'aise, avant de prendre une douche pour laquelle Martine leur conseille de se dévêtir entièrement, car ils gardent leur slip. Martin leur demande s'ils sont pudiques!

Merci Daniel pour les deux suites qui nous font découvrir les lieux avant la grande soirée.

Je t'embrasse!

Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

En 1964 ce n’était pas si habituel de prendre l’avion. Je me rappelle que j’allais parfois avec mes parents regarder les avions à l’aéroport de Genève sur la passerelle, univers fascinant mais inaccessible pour l’enfant que j’étais. En 2020 ce n’est pas évident non plus… Heureusement que je préfère le train.

Découverte des lieux de la soirée, où mes personnages vont d’abord passer une première nuit. Je me disais tout à l’heure qu’ils doivent toujours se déshabiller dans mes récits, mais je n’ai encore jamais trouvé autre chose, juste le décor qui change. Il vaut mieux oublier tous les épisodes précédents et toujours repartir à zéro, comme si c’était la première fois que je les déshabillais.

J’espère que la grande soirée sera intéressante, il y aura quelques préliminaires avant, et je ne pense pas qu’ils seront trop pudiques…

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 19-11-2020

Même sans prendre l'avion, je subodore qu'ils vont s'envoyer en l'air !

¯\_(ツ)_/¯  Vas savoir pourquoi ...


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 19-11-2020

(19-11-2020, 07:09 AM)fablelionsilencieux link a écrit :Même sans prendre l'avion, je subodore qu'ils vont s'envoyer en l'air !

¯\_(ツ)_/¯  Vas savoir pourquoi ...

Merci [member=54]fablelionsilencieux[/member].

Je ne sais pas jusqu’au ils oseront aller en n’étant pas seuls, il est déjà acquis que ces jeunes gens aiment bien se masturber en groupe, un bon début.

On peut aussi s’envoyer en l’air dans un avion. Il faudra attendre la troisième partie : Les cousins en Amérique. Après il y aura Les cousins au Japon, Les cousins en Allemagne, etc, comme dans les BD où les personnages ne vieillissent jamais, mais c’est moi qui finirait par vieillir…


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 20-11-2020

En saison froide, existe-t-il, pour sortir, des "cache-zizis fourrés en laine d'Écosse? ce fut très "mode" dans les années 60.
Un rhume zizital peut devenir rapidement  catastrophique et le remède souvent indiqué est d'immerger ce petit organe dans une bouillotte à température de 38°Celsius, dont le bouchon a été retiré(bien sûr!) et qui est suspendue au cou du patient par une bride  de flanelle assez large. Le liquide roboratif est souvent constitué d'un mélange d'alcool camphré avec des fleurs de camomille du canton d'Appenzell récoltées à 1347 mètres très précis (dessus ou dessous,le produit est de moindre qualité, les rayons ultra-violets n'y ayant pas la même action). Bien entendu, l'eau constitue la principale partie des ingrédients. J'ajoute que la bouillotte elle-même est enfermée dans un récipient étanche genre "marmite norvégienne" permettant de conserver longtemps la chaleur. L'ensemble n'excède pas 800 grammes et se trouve dans toutes les bonnes pharmacies. Certains esthètes ajoutent au liquide une dose de Mondeuse achetée à la boutique de l'abbaye d'Ensiedeln en petits flacons de deux décilitres pour la modique somme de 50CHF le litre. Un rabais est offert pour plus grosses quantités(Certes, on en trouve aussi aux magasins Migros mais les résultats sont moins rapides).


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 20-11-2020

(20-11-2020, 01:25 AM)KLO7514 link a écrit :En saison froide, existe-t-il, pour sortir, des "cache-zizis fourrés en laine d'Écosse? ce fut très "mode" dans les années 60.
Un rhume zizital peut devenir rapidement  catastrophique et le remède souvent indiqué est d'immerger ce petit organe dans une bouillotte à température de 38°Celsius, dont le bouchon a été retiré(bien sûr!) et qui est suspendue au cou du patient par une bride  de flanelle assez large. Le liquide roboratif est souvent constitué d'un mélange d'alcool camphré avec des fleurs de camomille du canton d'Appenzell récoltées à 1347 mètres très précis (dessus ou dessous,le produit est de moindre qualité, les rayons ultra-violets n'y ayant pas la même action). Bien entendu, l'eau constitue la principale partie des ingrédients. J'ajoute que la bouillotte elle-même est enfermée dans un récipient étanche genre "marmite norvégienne" permettant de conserver longtemps la chaleur. L'ensemble n'excède pas 800 grammes et se trouve dans toutes les bonnes pharmacies. Certains esthètes ajoutent au liquide une dose de Mondeuse achetée à la boutique de l'abbaye d'Ensiedeln en petits flacons de deux décilitres pour la modique somme de 50CHF le litre. Un rabais est offert pour plus grosses quantités(Certes, on en trouve aussi aux magasins Migros mais les résultats sont moins rapides).

Merci [member=156]KLO7514[/member] pour ces précisions, je ne connaissais pas ce « rhume zizital » et ce remède appenzellois. Je mets l’idée en réserve pour l’hiver, ce serait intéressant de découvrir l’endroit où il est fabriqué et testé sur de jeunes hommes vigoureux. Dans la première partie j’avais déjà imaginé une « hydrothérapie des organes génitaux » avec de l’eau thermale. Dommage que ce ne soit pas aussi simple de guérir la Covid, mais je pense que personne n’a encore fait d’essais avec la Mondeuse d’Einsiedeln.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 21-11-2020

Je crois que j'ai une petite faiblesse du zizi, tu pourrais me faire envoyer un carton de mondeuse de l'abbaye d'Ensiedeln, KLO7514 ? Cela me permettra de te confirmer que le remède est efficace. Smile


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 23-11-2020

Une énième scène de douches, me direz-vous, l’auteur vieillit et radote. Ce n’est pas la première dans ce récit et probablement pas la dernière, mais si j’avais seulement écrit « Ils se douchèrent avant de se coucher et de s’endormir rapidement » vous auriez été déçus.

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (4)

Vendredi 24 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

— Moi ? Si je suis pudique ? s’étonna le professeur. Pourquoi me posez-vous cette question ?
— Je me demandais si vous prendriez votre douche avec nous, fit Stefan.
— En Allemagne nous avons l’habitude du FKK, je vais donc prendre ma douche avec vous, cela ne me dérange pas. (NDA FKK : Freikörperkultur, littéralement culture du corps libre, naturisme.)
— Vous n’avez pas peur de perdre votre autorité en vous montrant nu devant nous ? s’inquiéta Koen.
— Je ne le ferais pas devant mes étudiants, mais ici je suis en vacances. Je n’ai aucune autorité sur vous, sinon celle que vous m’attribuez. Je crois savoir que Franz se déshabille devant vous sans qu’il perde son autorité.
— Oui, mais lui est un ancien roi de la lutte, ça aide, dit Frédéric en riant.

Koen ne fut pas convaincu, s’il avait été à la place du professeur il aurait préféré dormir seul dans une chambre plutôt que dans un dortoir. À moins que le professeur ne désirât observer ce qui se passerait dans le dortoir, ce pouvait être une raison valable de perdre son autorité.

Le professeur enleva sa chemise blanche et son pantalon de velours côtelé brun. Il avait mis un caleçon ample et informe fort peu érotique. Il l’ôta. Les jeunes gens baissèrent aussi leur slip, Martin regarda leurs sexes discrètement, il aurait l’occasion de les revoir en détail pendant les massages. Koen observa celui du professeur, il le trouva banal et trop petit.

— Je devrais pisser avant, dit Stefan.
— Vous pourrez le faire sous la douche, dit le masseur, je sais bien que tout le monde le fait et cela ne me dérange pas. Suivez-moi, je vous montrerai quand même où se trouvent les toilettes.
— Franz ne veux pas qu’on pisse dans les douches, dit Koen.
— C’est normal, il doit vous apprendre les bonnes manières.

Le local était rectangulaire, dans un style très classique, catelles blanches, éclairage assez fort. Quatre douches de chaque côté, des savons jaunes fixés sur des supports contre la paroi. Il n’y avait ni cabines individuelles, ni rideaux. Frédéric s’étonna :

— Cela me rappelle les douches de l’école et cela contraste avec l’atmosphère plus chaleureuse du reste du bâtiment.
— C’est voulu, expliqua Martin, Graf & de Bruson ne laissent jamais rien au hasard. C’est pour rappeler leurs propres souvenirs, c’est une reproduction des douches de l’internat où ils se sont connus. Il y a cependant des robinets pour chaque pommeau ici, afin d’économiser l’eau chaude. Par contre, la deuxième douchette à la hauteur de la taille est conforme à l’original, très efficace pour nettoyer la zone anale. Je vous laisse essayer.

Sans se concerter, les quatre jeunes hommes s’alignèrent sur le côté gauche tandis que le professeur se mit sur la droite.

— On pourrait d’abord voir qui pisse le plus loin, proposa Koen.
— Tu n’as pas perdu ton âme d’enfant, dit Frédéric. Vous voulez aussi participer, Friedrich Wilhelm ?
— Euh, non, je crois que j’ai passé l’âge.
— Déjà des soucis avec la prostate ? s’inquiéta Koen.
— Non, pas encore, heureusement. Je pourrais faire l’arbitre et déclarer le vainqueur.
— Bonne idée.
— Ceux qui ne sont pas circoncis se décalottent pour être à égalité avec Stefan.

Martin, qui était resté à l’extérieur, entra dans le local afin de mieux voir. Le professeur se retira vers l’entrée pour ne pas être dans l’axes des jets. Les jeunes gens pissèrent les quatre ensemble dans la direction du mur opposé. Deux réussirent à l’atteindre à différentes hauteurs.

— Pas mal, dit le professeur, je pense que c’est Koen qui a gagné.
— Merci, dit celui-ci, je gagne toujours à ce jeu. Avez-vous aussi fait des études à ce sujet ?
— Non, je dois soumettre mes projets à une commission et j’ai déjà assez de peine à justifier mes études sur l’orgasme. J’ai cependant vu ceci lors de bizutages, un peu différent puisque les bizuts devaient ingurgiter une mass de bière avant.
— On pourrait faire la même chose avec le sperme, proposa Koen, regarder qui gicle le plus loin.
— Pas ce soir, dit Frédéric, on serait désavantagés puisqu’on s’est branlés dans la voiture. Mais si tu veux nous faire une démonstration, on regarde volontiers.

Koen hésita, puis renonça, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, mais il ne voulait pas être le seul à s’exhiber devant le professeur et le masseur.

Ils se douchèrent, découvrirent avec amusement la douchette dont on pouvait régler le débit, jet assez fort pour l’arrière, très doux pour le devant.

— Tu me savonnes le dos ? demanda Koen à Frédéric.
— La douche ne t’a pas suffi ?
— C’est juste parce que nous avons l’habitude de le faire.
— À tes ordres.

Les deux apprentis regardèrent avec intérêt Frédéric qui ne s’arrêta pas au coccyx, il passa un doigt sur l’anus de manière appuyée avant de l’enfoncer. Koen avait une demi-molle.

— Tu me savonnes aussi le derrière ? demanda Peter à Stefan.
— Moi, te savonner le… ?
— Ben oui, tu as peur de te salir ?
— Non, je… Bon, j’y vais.

Stefan enduisit sa main de savon avant de la glisser prudemment entre les fesses. Il finit par introduire aussi son doigt en écartant les sphincters. Peter gémit.

— Je te fais mal ? demanda Stefan.
— Pas du tout, j’aime bien.
— Le savon est un mauvais lubrifiant, dit le masseur. Je vous en donnerai un autre si vous voulez continuer.
— Vous avez raison, fit Peter, on va finir de se doucher.

Ce fut au tour de Peter de laver la rondelle de Stefan, et Frédéric celle de Koen. Les deux apprentis bandaient. Personne ne s’intéressa au fondement du professeur.

Ils remarquèrent soudain deux nouveaux venus qui étaient sur le pas de porte et qui regardaient avec amusement ce qui se passait à l’intérieur depuis quelques minutes.

— Elles vous plaisent, nos douches ? demanda l’un d’entre eux.