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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 04-10-2020

Cette suite est comme une leçon de choses très instructive !
J'imagine que c'est le savoir-faire d'Urbain qui doit lui indiquer la tension à appliquer sur la lanière de cuir qu'il passe autour du pénis de Koen : trop serré il pourrait bloquer complètement l'éjaculation, ce qui n'est pas le but recherché. Ici elle est simplement retardée, et c'est apparemment Koen qui prend la décision du moment où il éjacule, j'aurais cru qu'Urbain contrôlait complètement le processus. L'effet de la lanière semble un peu le même que celui d'un cock-ring (si j'ai bien compris, n'ayant jamais pratiqué).
La technique que j'avais vue utiliser c'était d'amener le sujet au bord de l'orgasme, et de s'arrêter juste avant, de laisser les choses se calmer, et puis de reprendre la stimulation, et cela plusieurs fois de suite. J'ai vu des videos avec cette méthode (il s'agit d'amener le mec "on edge", au bord, et c'est à ça que j'avais pensé quand tu avais parlé de l'edging). J'ai expérimenté cette méthode une fois, et j'ai plus le souvenir d'une grande frustration avant que d'une immense jouissance lors de l'éjaculation.
Et finalement, j'ai aussi appris le terme keratinisé à propos du pénis circoncis, voilà de la bonne pédagogie. Merci L'Ange ! Smile



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 04-10-2020

(04-10-2020, 06:10 PM)emmanolife link a écrit :Cette suite est comme une leçon de choses très instructive !
J'imagine que c'est le savoir-faire d'Urbain qui doit lui indiquer la tension à appliquer sur la lanière de cuir qu'il passe autour du pénis de Koen : trop serré il pourrait bloquer complètement l'éjaculation, ce qui n'est pas le but recherché. Ici elle est simplement retardée, et c'est apparemment Koen qui prend la décision du moment où il éjacule, j'aurais cru qu'Urbain contrôlait complètement le processus. L'effet de la lanière semble un peu le même que celui d'un cock-ring (si j'ai bien compris, n'ayant jamais pratiqué).
La technique que j'avais vue utiliser c'était d'amener le sujet au bord de l'orgasme, et de s'arrêter juste avant, de laisser les choses se calmer, et puis de reprendre la stimulation, et cela plusieurs fois de suite. J'ai vu des videos avec cette méthode (il s'agit d'amener le mec "on edge", au bord, et c'est à ça que j'avais pensé quand tu avais parlé de l'edging). J'ai expérimenté cette méthode une fois, et j'ai plus le souvenir d'une grande frustration avant que d'une immense jouissance lors de l'éjaculation.
Et finalement, j'ai aussi appris le terme keratinisé à propos du pénis circoncis, voilà de la bonne pédagogie. Merci L'Ange ! Smile

Merci [member=67]emmanolife[/member].

Je me suis surtout inspiré des vidéos dont j’ai donné la référence, mais je ne suis jamais allé trouver ce Dr. CumControl qui officie aux États-Unis. Il m’a semblé qu’il fait toujours les mêmes caresses, donc finalement cela doit aussi dépendre de son « patient » et de son entraînement à retarder l’éjaculation, d’où mon idée que Koen pouvait aussi influencer le déroulement. Dans la première partie du récit, j’avais imaginé que Koen et Frédéric essayaient déjà de ne pas éjaculer trop vite lorsqu’ils se masturbaient avec un gage pour celui qui le faisait en premier.

Comme tu le dis, si l’on attend trop, l’excitation peut aussi retomber et cela peut être frustrant. Il existe aussi une technique pour empêcher l’éjaculation, mais avoir quand même plusieurs orgasmes. Je pense que la plupart des hommes sont habitués au déroulement habituel « érection, éjaculation, orgasme » et que ce n’est pas facile d’envisager autre chose. En vieillissant, lorsque les érections faiblissent, je trouve intéressant d’essayer d’autres techniques et surtout de prendre son temps, ne pas s’inquiéter si parfois on bande mou ou on n’a pas d’éjaculation.

J’aime mieux une lanière de cuir avec un velcro qu’un cock-ring, on peut plus facilement régler la pression ou l’enlever quand on veut.

La kératinisation est un terme qui revient souvent dans les débats pour ou contre la circoncision, mais s’il y a souvent des pénis circoncis dans mes récits ce n’est pas pour ouvrir ce débat, c’est parce que je le suis.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 07-10-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (11)

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Les deux amis quittèrent Urbain, passèrent à la salle de bain et montèrent dans la chambre de Frédéric nouvellement meublée.

— Tu n’as plus de drap et de couverture ? s’inquiéta Koen.
— Je vais dormir à la nordique, seulement avec un duvet. Pour l’été il y a une couverture légère. On va l’essayer.
— On dort nu ?
— Avant je mettais des pyjamas, mais à Grindelwald j’ai pris l’habitude d’être nu. On verra si j’en remets un cet hiver, lorsqu’il fera froid.

Frédéric sortit la couverture de l’armoire, il alluma sa lampe de chevet et éteignit le plafonnier. Ils se couchèrent et se couvrirent.

— Il est confortable ton lit, dit Koen, plus qu’à l’école, je trouve le matelas trop tendre.
— Oui, je vais bien dormir.
— On ne s’ennuie pas dans ta famille, chez moi c’est plus austère, ce n’est pas un camp naturiste avec massages érotiques comme ici.
— Quand le chat n’est pas là, les souris dansent, dit le proverbe. Si tu viens un autre jour, tu pourrais croiser mes parents dans les couloirs. Je te laisserai décider dans quelle tenue tu désires qu’ils te voient.
— Tu penses qu’ils seraient choqués de me voir à poil ? Pas ton père puisqu’il est membre de la confrérie, mais ta mère peut-être ?
— Elle ne sera pas choquée, j’ai juste peur qu’elle veuille coucher avec toi !
— Je te rappelle que je suis sûr d’être gay maintenant, objecta Koen.
— Je plaisantais, mais elle est très curieuse. Elle a voulu voir si je décalottais bien.
— Et tu lui as montré ?
— J’étais déjà à poil. Je ne pense pas qu’elle osera avec toi.
— Ça ne me dérangerait pas. Ma mère m’a surpris une fois alors que je me branlais et j’étais assez fier de lui montrer ma bite bandée. De toute façon je m’attends à tout depuis que je suis en Suisse, j’avais pourtant l’impression qu’ils étaient coincés.
— Nous devons être l’exception qui confirme la règle.

Koen bâilla.

— Ces journées ont été bien remplies, dit-il, je suis mort de fatigue.

Frédéric se remémora tout ce qu’ils avaient fait en regardant le plafond qui avait été repeint en blanc, tout d’abord avec son cousin dans la forêt, puis avec Koen chez Dominique, les branlettes dans l’étang et enfin cette séance d’edging avec Urbain. Il sentit son anus se contracter et son sexe se dresser, il se tourna vers son ami, celui-ci s’était tourné sur le côté et s’était endormi. Frédéric hésita à le réveiller, ou alors à mettre sa queue directement dans l’orifice exposé, il renonça et éteignit la lampe, il y avait encore des jours derrière le Moléson.

Dimanche 19 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Frédéric se réveilla à six heures, il avait la bouche sèche, la gueule de bois pensa-t-il, ils avaient trop bu la veille. Il descendit à la salle de bain pour vider sa vessie. Quelqu’un frappa à la porte.

— Qui est là ? demanda Frédéric.
— C’est moi, Koen.
— Entre, ne te gêne pas.
— Je ne savais pas si c’était toi ou Urbain.

Koen entra. Il s’assit sur les toilettes.

— Tu n’oses plus pisser devant moi ? dit Frédéric en riant.
— Ma mère m’a dit de m’asseoir lorsque je suis en visite, et aussi à la maison.
— Tu ne sais pas viser sans en mettre partout ? Il faudra t’entraîner. Pourtant c’est toi qui avais pissé le plus loin au chalet d’alpage.
— Je gagne toujours à ce jeu. On se douche ?
— Déjà ? Il n’est que six heures. On fait la grasse matinée aujourd’hui. À moins que tu ne veuilles aller au culte avec mes sœurs et leurs amis.
— Je croirai en un dieu lorsque son existence aura été prouvée scientifiquement. D’accord pour la grasse matinée. Je vais encore vider mon ampoule rectale.
— Bonne idée, je te laisse.

Frédéric remonte dans sa chambre, il prépare le lubrifiant et un préservatif, se recouche. Il est inquiet, saura-t-il s’y prendre ? Il a surtout peur de faire mal à son ami qui le rejoint.

— Tu ne m’as même pas fait la bise ce matin, dit Frédéric.
— Désolé, c’était urgent.

Ils se prennent dans les bras et s’embrassent.

— Tu es prêt ? demande Frédéric.
— J’étais scout, toujours prêt.
— C’est aux scouts que tu as appris à pisser le plus loin ?
— Entre autres.
— C’était expliqué dans le Manuel des Castors Juniors ?
— Oui.
— Je ne te crois pas. Je ne pense pas non plus que c’était expliqué comment deux hommes font l’amour. Je te laisse le choix : tu le fais avec moi et ce ne sera pas parfait ou tu vas trouver Urbain et il te proposera sa collection de godes ou sa gigantesque queue.
— Je préfère avec toi, elle a une taille plus raisonnable. Et tu sais, même dans la science tout n’est pas parfait, je pense par exemple au chat de Schrödinger qui est à la fois vivant et mort.
— Intéressant, tu me raconteras ça une autre fois.

Frédéric demande à Koen de se coucher sur le côté, comme lorsqu’il s’est endormi.

[i]Épisode un peu plus court que d’habitude, mais mes personnages ont été très bavards et je peux pas tout vous raconter ce soir.[i]



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 07-10-2020

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour cette suite.

Plus courte suite, non pas courte, juste ce qu'il faut avant d'aller rejoindre le pays des rêves!
Oui les journées sont bien remplie et Koen est fatigué. Il s'est endormi avant que Frédéric ne puisse lui donner un peu d'amour. Ce n'est que partie remise, ils ont encore du temps devant eux.

Réveil et envie de se soulager (qui pissera le plus loin: que de beaux souvenirs quand j'étais jeune!) la vessie ou les intestins!

Nos deux amis préfèrent fait la grasse mat que d'aller au culte avec les deux sœurs et leurs amis. Koen accepte bien volontiers la proposition faite par Frédéric.

Nos deux amis ont beaucoup parler, je trouve que c'est très important le dialogue entre êtres humains.

Merci Daniel pour cette suite et j'attends donc la suite pour dans quelques jours.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 07-10-2020

(07-10-2020, 10:19 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour cette suite.

Plus courte suite, non pas courte, juste ce qu'il faut avant d'aller rejoindre le pays des rêves!
Oui les journées sont bien remplie et Koen est fatigué. Il s'est endormi avant que Frédéric ne puisse lui donner un peu d'amour. Ce n'est que partie remise, ils ont encore du temps devant eux.

Réveil et envie de se soulager (qui pissera le plus loin: que de beaux souvenirs quand j'étais jeune!) la vessie ou les intestins!

Nos deux amis préfèrent fait la grasse mat que d'aller au culte avec les deux sœurs et leurs amis. Koen accepte bien volontiers la proposition faite par Frédéric.

Nos deux amis ont beaucoup parler, je trouve que c'est très important le dialogue entre êtres humains.

Merci Daniel pour cette suite et j'attends donc la suite pour dans quelques jours.

Je t'embrasse!

Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire très rapide.

Tu as raison, c’est important qu’ils se parlent, même si cela retarde un peu les scènes plus érotiques (qui sont toujours difficiles à écrire pour moi). Cela leur permet de mieux se connaître, de se dévoiler quelques habitudes intimes. J’espère que je ne raconte pas quelque chose qui est en contradiction avec le début du récit, je ne me rappelle pas de tout ce que j’ai déjà écrit.

Koen doit aussi se soulager les intestins, thème dont on ne parle normalement pas, mais je pense qu’on peut l’aborder lorsque la sodomie est au programme, j’essaie de le faire le plus discrètement possible. C’était aussi une manière pour Koen de dire qu’il était prêt à accueillir le pénis de son ami. Se soulager la vessie est beaucoup plus fréquent dans mes récits, sans que cela soient des jeux uro. Koen et Frédéric ont encore beaucoup de choses à découvrir.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 09-10-2020

On est toujours dans l'attente de savoir si Koen couine quand Frédérique le pine !  ;D ;D ;D

Bientôt la réponse...


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 09-10-2020

(09-10-2020, 07:32 AM)fablelionsilencieux link a écrit :On est toujours dans l'attente de savoir si Koen couine quand Frédérique le pine !  ;D ;D ;D

Bientôt la réponse...

Merci [member=54]fablelionsilencieux[/member].

Oui, je fais durer le suspense, un peu trop, on est en Suisse, il n'y a pas le feu au lac. Cette scène ne sera que la cerise sur gâteau, en attendant j'espère que vous dégustez aussi le gâteau.

En écrivant je me concentre surtout sur l'aspect visuel, je devrais plus penser aux autres sens : aux bruits, aux odeurs, au toucher. Encore du travail avant d'avoir le Prix Nobel de littérature...

PS Je viens d'apprendre que Koen a reçu cette année le Prix Nobel de médecine pour ses travaux concernant l'érection et sa méthode de stimulation bionique par implant miniaturisé pour bander jusqu'à un âge avancé sans Viagra. Non, je rêve, ce n'est pas un récit de SF.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-10-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (12)

Dimanche 19 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Frédéric débute par de légères caresses du bout des doigts le long du corps de Koen, dans le dos et entre les fesses.

— Tu peux me parler ce matin, dit Frédéric à son ami, je n’ai pas de masque de cuir.
— J’ai fait un cauchemar cette nuit, j’étais dans un tram et tout le monde portait un masque noir, personne ne disait rien et ils avaient les yeux rivés sur de petits écrans de télévision que chacun tenait dans sa main.
— C’était certainement Big Brother qui leur parlait, comme dans le roman 1984.

Frédéric déplace un peu la jambe de son ami afin d’avoir accès à ses couilles qu’il effleure par derrière. Koen tressaille.

— Tu n’aimes pas ?
— Si, j’ai juste été surpris. Continue.

Frédéric passe son bras par-dessus le corps de Koen pour atteindre le pénis qu’il masse doucement. Koen gémit.

— Ça, tu aimes.
— Toujours, tu me le feras une fois quand je dors, je me demande si je me réveillerais.
— Je n’aimerais pas que tu te rendormes. Je vais passer à la suite.

Frédéric prend le flacon de lubrifiant et le préservatif sur la table de nuit, il en ensuit la rosette de Koen pour l’assouplir, enfonce un doigt, puis se serre contre lui pour qu’il sente le pénis dressé entre ses fesses. Il met le préservatif puis lubrifie une nouvelle fois l’anus.

— Tu es prêt ?
— Toujours prêt !

Frédéric positionne son gland et lui « pète la rondelle » puis fait glisser sa hampe dans le rectum. Cette expression vulgaire lui a traversé l’esprit à ce moment-là, il se sait plus où il l’a entendue. Koen semble assez détendu. Frédéric reste quelques instants dans cette position pour que son ami s’habitue.

— Ça va toujours ?
— T’inquiète pas, je te dirai si tu me fais mal.

La bite de Koen est bandée, il doit apprécier. Frédéric débute des va-et-vient, d’abord lents puis de plus en plus rapides. Il fait des pauses afin de masturber son ami.

Frédéric est un peu crispé, trop concentré sur l’envie de bien faire. Il ne sent pas le plaisir monter comme d’habitude. Il propose à Koen d’arrêter pour cette première fois, celui-ci accepte. Frédéric retire sa bite, enlève le préservatif. Les deux amis se couchent sur le dos, serrés l’un contre l’autre.

— Il nous faudra encore un peu d’entraînement, dit Frédéric.
— Nous aurons tout le temps si tu poursuis ta scolarité à l’école, mais ça me fait mal lorsque je débande sans avoir vidé mes couilles.
— Je m’en occupe et toi de la mienne. Pas d’edging, feu libre !

Frédéric a repensé à cette expression que son père, officier à l’armée, utilise volontiers. Les soldats se branlent-ils aussi aux ordres de leurs supérieurs ? Franz doit être gradé à l’armée, de la manière dont il les dirige à l’école, sergent-major peut-être ?

Ils jouissent, Frédéric prend un mouchoir en soie pour les nettoyer, puis ils se rendorment, profitant de la douce extase procurée par un orgasme partagé.

Ils se réveillèrent vers 9h30 et s’embrassèrent longuement avant de se lever.

— Tu voulais me prêter un slip ? fit Koen.
— Peur d’être nu ? Nous sommes seuls, les filles sont parties au culte et elles m’ont dit qu’elles mangeaient chez leurs amis.
— Je vais de nouveau m’asseoir dans la cabine spatiale pour lire les bouquins. C’est plus hygiénique.
— Tu ne veux pas aller visiter l’Expo ?
— Je dois avancer dans mon exposé. Vreni fera un stage au secrétariat dès lundi et je lui donnerai mon manuscrit à taper à la machine. Elle me fera des stencils.
— Monsieur le professeur a déjà sa secrétaire particulière. Tu ne la voleras pas à Laurent.
— Elle doit apprendre la dactylographie.
— On ira une autre fois à l’Expo, moi je vais ranger ma chambre. J’ai faim, on va d’abord déjeuner.

Frédéric donna un slip blanc neuf à Koen et en passa aussi un. Ils descendirent à la cuisine après avoir pissé. Ils eurent une bonne surprise, quelqu’un était allé acheter des croissants, probablement Urbain. Il y avait aussi un berlingot de lait frais au frigo et Koen voulut goûter de l’Ovomaltine alors que Frédéric but du café que les filles avaient préparé dans un thermos.

— On va se doucher ? demanda Koen.
— Je préférerais me baigner dans l’étang.
— Nous devons attendre d’avoir digéré.
— D’accord. Que veux-tu pour le dîner ? Viens avec moi, je vais te montrer.

Ils descendirent à la cave et entrèrent dans l’abri antiatomique. Frédéric expliqua que c’était obligatoire d’en avoir un dans chaque maison, en cas d’attaque nucléaire. Celui-ci était largement dimensionné et aurait pu abriter une douzaine de personnes. Il y avait une quantité de boîtes de conserves sur des étagères ainsi que du papier hygiénique. Koen se demanda où étaient les toilettes dans l’abri.

— Tu peux choisir, dit Frédéric.
— Des raviolis. Je les aime bien.
— Et pour le dessert ? Je te propose une poire Belle-Hélène avec de la crème au chocolat. Du vin ?
— Non, nous avons assez bu hier. Je prendrai du Rivella.

Les deux amis vaquèrent à leurs occupations jusqu’à onze heures, puis se baignèrent dans l’étang. Frédéric mena ensuite Koen vers la cabane et lui fit visiter l’intérieur.

— Je pense que c’est ici que mes sœurs ont perdu leur virginité hier.
— Tu crois qu’elles étaient encore vierges ?
— Je ne sais pas, je n’ai pas contrôlé. Tu n’examines jamais les filles ?
— J’ai déjà assez de travail avec les garçons.
— À propos, c’est combien ton temps de latence ?
— Je ne sais pas.
— Tu ne sais pas ? On va voir ça tout de suite.

Frédéric introduisit sa main dans le slip blanc de Koen et sortit le pénis, le décalotta.

— Je ne veux pas pisser, fit le Néerlandais, étonné.
— Ce n’est pas pour pisser, juste pour voir si tu peux déjà bander.

Koen pouvait déjà bander, le contraire eût étonné Frédéric. Il baissa le slip et enleva aussi le sien.

— Tu sais ce que c’est un 69 ? demanda Koen. J’ai lu une explication dans un magazine de ton père.
— Non, mais tu vas m’expliquer.

Ils se couchèrent sur le lit et Frédéric comprit rapidement de quoi il s’agissait. Absorbés par leurs fellations, ils ne remarquèrent pas que quelqu’un avait ouvert la porte au moment où ils éjaculèrent dans leurs bouches respectives.

Sur le pas de la porte se tenaient un jeune homme et une jeune fille en costume de bain. Ils avaient l’air extrêmement embarrassés. C’étaient le fils du jardinier, Lorenzo, et son amie Éléonore.

— Je suis confus, balbutia Lorenzo, nous ne savions pas que vous étiez là. Tes sœurs m’ont autorisé à utiliser la cabane.
— Je sais, ne t’inquiète pas, fit Frédéric, nous nous étions déjà baignés ensemble nus dans l’étang, tu as déjà vu ma queue.
— Ce n’était pas la même chose, tu étais jeune. Je ne savais pas que tu étais… homosexuel.
— Tu le sais à présent, cela reste entre nous. Je ne veux pas que toute la ville le sache.
— Je suis quand même confus. Je ne sais pas que faire pour m’excuser.
— Moi ça m’a donné des idées, dit Éléonore, on va faire la même chose, on ne l’a encore jamais fait.
— Pas devant nous, dit Frédéric. Je sais bien que cela intéresserait mon ami, mais je ne veux pas m’immiscer dans votre couple.
— Montre-leur ton zizi, fit Éléonore, ça leur fera plaisir et tu vas de toute façon enlever ton slip de bain.
— Bonne idée, dit Lorenzo. Comme cela on sera quittes.

Lorenzo se déshabilla, il avait une belle touffe noire et un pénis terminé par un long prépuce en trompette.

— Vous n’avez pas de problème pour décalotter ? demanda le futur médecin.
— Non, vous voulez voir ?
— Je ne voudrais pas abuser de votre patience, c’est cependant d’un grand intérêt scientifique, donc, si cela ne vous dérange pas, bien entendu, je désirerais aussi évaluer sa longueur en érection.

Frédéric fut étonné, Koen pouvait aussi être poli. Lorenzo se décalotta, alors que sa copine riait. Elle branla son ami jusqu’à ce qu’il bandât.

Koen et Frédéric récupérèrent leurs slips, ils ne savaient plus lequel était à qui, Koen trouva que le sien était un peu plus grand car il n’avait jamais été lavé. Ils changèrent le drap du lit et prirent congé d’Éléonore et de Lorenzo.

Le reste de la journée se déroula calmement, sans rien de particulier à raconter. À 16 heures, ils montèrent dans la Mercedes conduite par Urbain pour rentrer à Grindelwald. Koen et Frédéric dormirent une bonne partie du trajet. Ils s’arrêtèrent à Berne pour souper au Kornhauskeller, un restaurant situé dans une cave, ils mangèrent des röstis avec une saucisse de veau.

Ils arrivèrent à l’école juste avant 22 heures. Franz les attendait sur le perron et il regarda sa montre.

— Presque en retard. Dépêchez-vous, sinon vous n’aurez pas le temps de vous branler avant la toilette vespérale. Mais je pense que vous êtes à sec après ce long week-end.
— Les êtres humains ont des ressources inépuisables, dit Koen, vous seriez étonné. Vous voulez voir ?
— Ne me tentez pas, mais à 22h45 je viendrai vous chercher dans la chambre. Finissez avant.
— Bah, fit Frédéric, on nous a déjà surpris aujourd’hui une fois. Plus rien ne peut nous étonner.

Koen et Frédéric firent un peu d’edging et éjaculèrent à 22h46, pour le plus grand plaisir de Franz. Les êtres humains ont des ressources inépuisables.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 11-10-2020

Leur apparent détachement, l'absence d'excitation dans leurs ébats sont assez étonnants. Koen et Frédéric ne se comportent pas du tout comme deux amoureux, mais plutôt comme des amis qui partagent un intérêt commun. Il se trouve que c'est le sexe masculin, mais ça pourrait aussi bien être les petites voitures, la botanique ou l'ornithologie, le ton serait à peu près le même.

Voici un exemple de ce que ça poourrait donner :
Pendant qu'ils marchaient vers le lac, Koen fit signe à Frédéric de s'arrêter en silence, et lui montra du doigt une troupe d'oiseaux de bonne taille dans un champ voisin. Il chuchota :
"ce sont des vanneaux huppés. Tous les ans ils migrent pour aller passer l'hiver dans le sud de l'Europe et ils passent par chez nous. Ils mesurent de 28 à 31 cm pour une envergure de 82 à 87 cm. Ils pèsent entre 128 et 330 g.
"Ils ont une longue huppe noire effilée caractéristique, des parties supérieures à reflets verts et des sous-caudales orange. Leur ventre blanc fait ressortir la couleur rose de leurs pattes, très fines et courtes. Leurs ailes larges et arrondies sont sombres dessus et blanches dessous.
"C'est une espère quasi-menacée".
La troupe des oiseaux s'envola d'un seul coup, et Frédéric put vérifier que le dessous des ailes était effectivement blanc.
Koen et Frédéric continuèrent jusqu'au lac, où se baignèrent nus, comme à leur habitude.

Mais je ne suis pas sûr que tu aurais beaucoup de lecteurs...
Merci L'Ange. Smile



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-10-2020

(11-10-2020, 10:56 AM)emmanolife link a écrit :Leur apparent détachement, l'absence d'excitation dans leurs ébats sont assez étonnants. Koen et Frédéric ne se comportent pas du tout comme deux amoureux, mais plutôt comme des amis qui partagent un intérêt commun. Il se trouve que c'est le sexe masculin, mais ça pourrait aussi bien être les petites voitures, la botanique ou l'ornithologie, le ton serait à peu près le même.

Voici un exemple de ce que ça poourrait donner :
Pendant qu'ils marchaient vers le lac, Koen fit signe à Frédéric de s'arrêter en silence, et lui montra du doigt une troupe d'oiseaux de bonne taille dans un champ voisin. Il chuchota :
"ce sont des vanneaux huppés. Tous les ans ils migrent pour aller passer l'hiver dans le sud de l'Europe et ils passent par chez nous. Ils mesurent de 28 à 31 cm pour une envergure de 82 à 87 cm. Ils pèsent entre 128 et 330 g.
"Ils ont une longue huppe noire effilée caractéristique, des parties supérieures à reflets verts et des sous-caudales orange. Leur ventre blanc fait ressortir la couleur rose de leurs pattes, très fines et courtes. Leurs ailes larges et arrondies sont sombres dessus et blanches dessous.
"C'est une espère quasi-menacée".
La troupe des oiseaux s'envola d'un seul coup, et Frédéric put vérifier que le dessous des ailes était effectivement blanc.
Koen et Frédéric continuèrent jusqu'au lac, où se baignèrent nus, comme à leur habitude.

Mais je ne suis pas sûr que tu aurais beaucoup de lecteurs...
Merci L'Ange. Smile

Merci [member=67]emmanolife[/member].

C’est exact, c’est plus un intérêt pour le sexe masculin que de l’amour, j’ai cependant l’impression que c’est une attitude assez répandue chez les homosexuels. Quelqu’un qui va dans un sauna gay ou cherche des rencontres sur une application est prêt à avoir une relation sexuelle avec n’importe qui. Et cela ne fait que deux semaines qu’ils se connaissent, laissons-leur le temps pour trouver leurs marques.

Dans la première partie, Koen et Frédéric avaient passé une sorte de « contrat » entre les deux, pour une période d’essai. Il ne s’étaient pas clairement dit qu’ils s’aimaient et qu’ils allaient terminer leur vie ensemble. 

J’aurais pu écrire un récit entièrement basé sur l’amour naissant entre deux jeunes hommes, il aurait certainement eu plus de succès, j’ai déjà fait l’expérience. Dans un tel récit les deux amoureux resteraient entre eux. Ce n’est pas ce que je désire faire dans ici, mes personnages vont avoir beaucoup de rencontres « extraconjugales », dans des cadres heureusement moins glauques qu’un sauna gay.

Je vais essayer d’élargir un peu le thème des conversations, mais, comme tu le soulignes, cela peut devenir ennuyeux pour les lecteurs s’ils ne s’intéressent pas aux oiseaux migrateurs (moi non plus d’ailleurs). Je ne vais jamais réussir à intéresser tous mes lecteurs, le seul point commun à tous est quand même le sexe…


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 11-10-2020

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Très belle suite.
Frédéric et Koen ont bien profité de leur week-end. Ils savent qu'ils doivent y aller étape par étape. Cela ne sert à rien d'aller trop vite Frédéric s'en est rendu compte. Koen, de bonne grâce, acquisse.
Ils ne restent pas pour autant inactifs. Ils se sont même faits surprendre par le fils du jardiner et sa copine alors qu'ils se faisaient une fellation partagée.
Koen s'est même autorisé à "tester" le fils du jardinier, Lorenzo!

Merci pour cette belle suite!
Bon dimanche!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-10-2020

(11-10-2020, 12:36 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Très belle suite.
Frédéric et Koen ont bien profité de leur week-end. Ils savent qu'ils doivent y aller étape par étape. Cela ne sert à rien d'aller trop vite Frédéric s'en est rendu compte. Koen, de bonne grâce, acquisse.
Ils ne restent pas pour autant inactifs. Ils se sont même faits surprendre par le fils du jardiner et sa copine alors qu'ils se faisaient une fellation partagée.
Koen s'est même autorisé à "tester" le fils du jardinier, Lorenzo!

Merci pour cette belle suite!
Bon dimanche!
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Je dirais que c’est un dimanche studieux, Koen prépare son exposé en lisant des livres, entrecoupé de travaux pratiques avec Frédéric. Toujours le même problème avec les « premières fois » : si cela se passait trop bien on me dirait que ce n’est pas réaliste.

Le fils du jardinier et sa copine sont arrivés au mauvais moment, ou plutôt au bon moment dans l’optique de l’auteur afin de créer un peu de confusion. Il se sent peut-être obligé d’accéder aux désirs de Koen en fonction de la hiérarchie entre le jardinier et le propriétaire de la maison.

J’avais pensé que Lorenzo pourrait arriver avec un copain et pas une copine, mais j’ai trouvé qu’il ne fallait pas exagérer la proportion d’hommes gays dans mon histoire, il y en a déjà bien assez et il y en aura encore beaucoup d’autres, Koen a du travail en perspective, mais il ne se lassera jamais, je me lasserai avant lui. Pour le moment j’ai encore assez d’idées en réserve pour tenir quelques semaines ou même quelques mois.

Bon dimanche !
Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 11-10-2020

(11-10-2020, 12:03 PM)Lange128 link a écrit :C’est exact, c’est plus un intérêt pour le sexe masculin que de l’amour, j’ai cependant l’impression que c’est une attitude assez répandue chez les homosexuels. Quelqu’un qui va dans un sauna gay ou cherche des rencontres sur une application est prêt à avoir une relation sexuelle avec n’importe qui. Et cela ne fait que deux semaines qu’ils se connaissent, laissons-leur le temps pour trouver leurs marques.

Dans la première partie, Koen et Frédéric avaient passé une sorte de « contrat » entre les deux, pour une période d’essai. Il ne s’étaient pas clairement dit qu’ils s’aimaient et qu’ils allaient terminer leur vie ensemble. 

J’aurais pu écrire un récit entièrement basé sur l’amour naissant entre deux jeunes hommes, il aurait certainement eu plus de succès, j’ai déjà fait l’expérience. Dans un tel récit les deux amoureux resteraient entre eux. Ce n’est pas ce que je désire faire dans ici, mes personnages vont avoir beaucoup de rencontres « extraconjugales », dans des cadres heureusement moins glauques qu’un sauna gay.

Je vais essayer d’élargir un peu le thème des conversations, mais, comme tu le soulignes, cela peut devenir ennuyeux pour les lecteurs s’ils ne s’intéressent pas aux oiseaux migrateurs (moi non plus d’ailleurs). Je ne vais jamais réussir à intéresser tous mes lecteurs, le seul point commun à tous est quand même le sexe…

Le sexe peut être un préalable à l'amour, mais est-il intéressant s'il n'y en a pas ? Pour ceux qui le pratiquent, probablement, mais pour les lecteurs ?

Cette question me fait penser au poème de Jean de la Fontaine (hétéro, mais on peut facilement transposer) :

Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu’il ne faut pas que l’on sépare ;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l’âme a de plus rare.
D’un vit, d’un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amaryllis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n’est rien.

Merci, L'Ange Smile



Re : Re : Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-10-2020

(11-10-2020, 02:50 PM)emmanolife link a écrit :Le sexe peut être un préalable à l'amour, mais est-il intéressant s'il n'y en a pas ? Pour ceux qui le pratiquent, probablement, mais pour les lecteurs ?

Cette question me fait penser au poème de Jean de la Fontaine (hétéro, mais on peut facilement transposer) :

Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu’il ne faut pas que l’on sépare ;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l’âme a de plus rare.
D’un vit, d’un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amaryllis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n’est rien.

Merci, L'Ange Smile

Merci [member=67]emmanolife[/member] pour ce poème que je ne connaissais pas.

Chaque lecteur recherche quelque chose de différent et je ne pourrais jamais être en adéquation avec toutes les attentes. Je pense que je suis trop éloigné de la vie réelle des adolescents au vingt-et-unième siècle et que je ne serais pas très crédible en racontant une amourette de lycéens. Je compense ceci en inventant des situations très éloignées de la vie de la plupart des gens, ce qui peut empêcher de s’identifier à mes personnages, j’en suis conscient. J’ajouterais égoïstement que j’écris surtout ce me fait plaisir et/ou ce qui m’excite.

J’ai envie de continuer ce récit alors que cela m’est aussi arrivé d’en arrêter d’autres en cours de route. Une des causes était l’absence d’amour entre les protagonistes. Ici il y a quand même de l’amour ou une forte amitié entre les personnages, même si ce n’est pas un amour fou. Mon récit le plus raté de ce point de vue parlait d’un éraste et d’un éronème qui n’avaient aucun lien affectif.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 11-10-2020

Il y a probablement du sentiment dans la relation entre Koen et Frédéric, mais, d'après ce que j'ai lu jusqu'à présent, ils ne l'expriment pas vraiment, ça reste très factuel. Il y a des familles comme ça, où on n'exprime pas ce que l'on ressent. Il faudrait peut-être qu'ils soient confrontés à de réelles difficultés pour que leur attachement s'exprime d'une façon plus évidente. Ont-ils la vie trop facile ? C'est dans l'adversité que se révèlent la vraie nature des gens.

Éraste et éromène, j'ai dû demander à Gogol, je ne connaissais pas les termes. C'était une autre époque, aujourd'hui, ce serait trop proche de la pédophilie. Et en même temps, il me revient des souvenirs marrants du Banquet de Platon, où le jeune et bel Alcibiade faisait le forcing pour se faire aimer de Socrate, et le vieux barbon refusait obstinément...

Merci, L'Ange, de ta patience avec mes commentaires qui ne sont pas toujours louangeurs ... Smile