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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 26-09-2020

Cet épisode sera plutôt verbeux, désolé, c’est aussi un rappel d’événements passés et la bande-annonce pour la suite. Il faudra attendre des semaines ou des mois pour les concrétiser, je n’écris pas plus vite que mon ombre. Je comprime cependant le temps dans mon récit, beaucoup de découvertes se passeront sur une courte période, comme les héros de BD qui vivent des dizaines d’aventures en ne vieillissant pas.

Chapitre 1 - Le jour d’après 8

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Frédéric demanda à Koen :

— Quel vin désires-tu boire ?
— Je ne sais pas. Je n’y connais rien.
— Toi ? Tu ne connais pas tout ? Je te prêterai un traité d’œnologie.
— Je préférerais que tu me prêtes les livres de ton père, pour mon exposé.
— D’accord, je ne pense pas qu’il les lise souvent, mais rappelle-toi que nous sommes venus en train et que tu devras porter la valise.
— Monsieur, intervint Urbain, je pourrais vous reconduire à Grindelwald demain soir.
— Excellente idée, dit Koen, comme cela je pourrais en prendre plus.

Koen devait préparer un exposé, comme tous les élèves de son école. Alors que les autres parlaient surtout de leur pays natal, il avait choisi son thème de prédilection : les organes masculins de la reproduction. Il n’avait pas osé demander l’autorisation à la directrice de l’école qu’il trouvait réfrigérante et qui devait être frigide, il avait donc sondé Franz, ancien roi de lutte suisse, le fils de celle-ci qui s’occupait du bien-être des étudiants et contrôlait s’ils se lavaient bien la raie des fesses. Franz avait immédiatement accepté, enfin un exposé qui serait intéressant.

Frédéric descendit à la cave avec une lampe de poche, les centaines de bouteilles étaient bien classées et il trouva rapidement celle qu’il cherchait, tout en se demandant qui les boirait. Il la présenta à Koen :

— Regarde, il y a un zizi sur l’étiquette, rien que pour toi.
— Il est petit, et il est plein de poils.
— Au dos de l’étiquette il y a une image plus explicite que l’on verra lorsqu’on l’aura bue, je te laisserai la bouteille en souvenir. C’est un faune avec des jambes de bouc, le vin s’appelle Le Faune en Rut, cuvée spéciale pour les amis du vigneron, élevé au Château de Vincelard, pas loin d’ici. Le cépage est la mondeuse.
— Je vais l’ouvrir si vous permettez Monsieur, fit Urbain.
— Merci. Nous allons au club.

Le club était une pièce aménagée dans le style d’un club anglais. Les deux amis s’installèrent sur un canapé de cuir brun, le même où Frédéric et son père s’étaient fait des confidences deux semaines plus tôt. Ils avaient fait leur coming out. Frédéric avait même espéré un instant que son père coucherait avec lui et il avait été troublé.

Urbain servit le vin et s’assit dans un fauteuil. Ils trinquèrent.

— Puis-je vous demander quelque chose de personnel en relation avec votre rencontre avec mon père ? demanda Frédéric à Urbain.
— Certainement, mais je ne me réserve le droit de ne pas répondre.
— Vous m’avez dit l’avoir rencontré dans une villa de la Côte où des hommes se réunissaient pour partouzer.
— C’est exact.
— Pensez-vous que nous pourrions nous y rendre, Koen et moi ?

Urbain éclata de rire.

— Dans ce genre de cercles on n’entre que par cooptation. En fait je n’y suis jamais retourné, je ne voulais plus être payé pour avoir des relations sexuelles, tirer définitivement un trait sur le passé.
— Et mon père, il y va toujours ?
— Je ne devrais pas vous le dire, mais cela date de plusieurs années. Non, il a cessé d’y aller lorsqu’il a su qu’ils faisaient venir des prostitués. C’était contraire à son éthique. Pour lui le sexe doit être librement consenti.
— Je partage son avis, dit Frédéric. Allez-vous ailleurs maintenant ?
— Oui, je vais dans un château où le propriétaire a aménagé des pièces au sous-sol, je n’ai pas le droit de vous dire où il est. C’est un peu différent, c’est plutôt un lieu avec une ambiance spéciale. Il n’y a pas de portes, tout se fait à la vue des autres personnes présentes.

Urbain regarda la bouteille de vin et Frédéric comprit que c’était le château de Vincelard. Le vigneron étant un ami de son père, il supposa qu’Urbain n’y allait pas seul.

— J’aimerais bien visiter un tel lieu, fit Frédéric, savez-vous comment on fait pour être admis ?
— Tout d’abord, expliqua Urbain, ce n’est pas un endroit pour les voyeurs. Vous devez être prêts à participer, au moins à montrer votre queue, cela ne semble pas un problème chez vous d’être un peu exhibitionnistes.
— Nous avons pris l’habitude à notre école, il est fortement recommandé d'être à poil pour la toilette et la gymnastique.
— Il y a une période d’essai où l’on peut vous prier de quitter les lieux si votre comportement est inadéquat, sans qu’on vous oblige à accepter toutes les pratiques.
— Je comprends parfaitement.
— Ensuite il faut participer aux frais, ce qui ne semble pas être un problème non plus pour vous.
— Pour moi, c’en est un, dit Koen, jamais mon père me donnerait de l’argent pour ce genre d’activités.
— Pas de souci, dit Frédéric, je t’avancerai l’argent, tu me rembourseras en soignant ma prostate gratuitement lorsque je serai vieux.
— Je vous propose d’écrire des lettres de motivation et de les donner à un membre du comité.
— Vous en connaissez un ?
— Moi, par exemple. Le comité décidera si vous pouvez être invités pour un essai.
— Que doit-on écrire ? demanda Koen.
— Pas nécessaire de donner vos mensurations, ne vous attendez pas non plus que ce ne soient que des éphèbes qui fréquentent ces réunions. Certains sont des hommes mariés qui n’ont jamais osé parler de leur homosexualité. Mais je vais être honnête, à votre âge les chances d’être acceptés sont très élevées. Nous aimons bien la chair fraîche.

Urbain remplit les verres.

— Que fait-on exactement dans ces salles ? demanda Koen.
— Chacun y fait ce qu’il veut, je pourrais vous donner un aperçu, cela me permettrait de voir vos dispositions et de donner un avis favorable au comité.
— Qu’en penses-tu, Frédéric ?
— Tu fais comme tu veux, Koen, renonce si tu n’es pas prêt. Je n’irai pas sans toi dans ce château et nous fixerons des limites.
— C’est évident, dit Urbain, chacun fixe ses limites. La règle veut qu’on demande chaque fois. Nous avons quelques couples, c’est à eux de décider s’ils restent ensemble ou s’ils vont chacun de leur côté.

Koen hésitait, ils décidèrent de terminer d’abord la bouteille. La curiosité l’emporta, le Néerlandais accepta qu’Urbain lui donnât un aperçu. Il devait passer à une étape supérieure et ne pas se contenter de faire des statistiques.

— Excellent, fit Urbain, je vais aller chercher du matériel dans la voiture. En attendant, Monsieur Koen, vous pouvez vous déshabiller tout en gardant votre slip et vous coucher sur le canapé. Je vous propose de l’edging, c’est ma spécialité.

Le chauffeur sortit du club.

— C’est quoi de l’edging ? questionna Koen.
— Je n’en sais rien, dit Frédéric, je pensais que c’était toi le pénisologue.
— Il va chercher le matériel dans sa voiture personnelle ou celle de ton père ?
— Bonne question, ne sois pas trop curieux.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 27-09-2020

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Une nouvelle fois on reconnait bien ta patte !

Frédéric et Koen discutent ensemble et boivent du vin dont la bouteille est énigmatique. Elle provin du vignoble d'un château, le Château Vincelard. (J'ai failli oublier de mettre le "n") Koen est subjugué par les livres du père de Frédéric. Bien entendu cela l'aidera pour son exposé.
Frédéric pose des questions à Urbain concernant les lieux où lui et son père se rendent. Urbain répond et Frédéric se demande s'il ne pourrait pas se rendre dans ce château avec Koen pour participer aux activités frivoles qui s'y passent.
Pour ce faire il faut être d'accord de se montrer et d'accepter volontairement les activités proposées.
Koen va en avoir une démonstration, Urbain allant chercher le matériel ad oc.

Merci Daniel pour cette suite.
Très bon dimanche.

Je t'embrasse!

Philou



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 27-09-2020

(27-09-2020, 10:12 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Une nouvelle fois on reconnait bien ta patte !

Frédéric et Koen discutent ensemble et boivent du vin dont la bouteille est énigmatique. Elle provin du vignoble d'un château, le Château Vincelard. (J'ai failli oublier de mettre le "e") Koen est subjugué par les livres du père de Frédéric. Bien entendu cela l'aidera pour son exposé.
Frédéric pose des questions à Urbain concernant les lieux où lui et son père se rendent. Urbain répond et Frédéric se demande s'il ne pourrait pas se rendre dans ce château avec Koen pour participer aux activités frivoles qui s'y passent.
Pour ce faire il faut être d'accord de se montrer et d'accepter volontairement les activités proposées.
Koen va en avoir une démonstration, Urbain allant chercher le matériel ad oc.

Merci Daniel pour cette suite.
Très bon dimanche.

Je t'embrasse!

Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de continuer à me suivre.

On me reconnaît toujours lorsque j’écris, impossible de me cacher.

C’était un épisode de transition, comme il en faut dans les romans. Cela permet de préparer la suite. Ils ont quand même un peu (ou même beaucoup) parlé de sexe, plus que de vin qui ne semble pas intéresser particulièrement Koen.

Ils vont probablement faire un tour au château de Vi(n)celard, lieu où le vin et le vice sont en harmonie (tiens, ça me donne une idée, le vigneron pourrait servir un vin en accord avec les activités proposées, comme avec les mets). Comme je l’ai dit, ce n’est pas pour tout de suite. Je pense que le chapitre 2 sera consacré à l’exposé de Koen, après la découverte de ce qu'Urbain lui réserve.

Bon dimanche !
Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 27-09-2020

Tu as qualifié cet épisode de verbeux, mais pour ma part je le trouve plutôt intéressant ! il y a une sorte de mystère autour des activités pratiquées par Urbain, et l'anticipation de ce qui pourra s'y passer est plutôt excitante (pour le lecteur ; les participants préféreront probablement l'action).
Je n'ai pas trouvé le château de Vincelard sur Google, je suppose que c'est donc une invention de ta part ; le nom est dérivé de vicelard ?
Quant à l'edging, j'ai bien une idée, mais je peux me tromper.
Merci L'Ange  Smile


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 27-09-2020

(27-09-2020, 10:04 PM)emmanolife link a écrit :Tu as qualifié cet épisode de verbeux, mais pour ma part je le trouve plutôt intéressant ! il y a une sorte de mystère autour des activités pratiquées par Urbain, et l'anticipation de ce qui pourra s'y passer est plutôt excitante (pour le lecteur ; les participants préféreront probablement l'action).
Je n'ai pas trouvé le château de Vincelard sur Google, je suppose que c'est donc une invention de ta part ; le nom est dérivé de vicelard ?
Quant à l'edging, j'ai bien une idée, mais je peux me tromper.
Merci L'Ange  Smile

Merci [member=67]emmanolife[/member].

Parfois j’anticipe mal les réactions de mes lecteurs et je suis content que tu as apprécié cet épisode. J’avais créé une attente en indiquant que Koen serait puni et, au lieu de la satisfaire, j’ai parlé d’autre chose, créant une nouvelle attente. Je ne pouvais pas reporter ce dialogue avec Urbain puisqu’il ne verra plus Frédéric pendant un certain temps et qu’il faudra du temps pour régler les formalités « administratives ».

J’ai cette idée de réunions dans des locaux spécialement aménagés à cet effet depuis longtemps et je l’ai déjà utilisée, ou j’ai essayé de le faire. J’ajouterais peut-être un rituel d’intronisation dans cette confrérie, toujours l’initiation qui revient très souvent dans mes récits. Le nom est dérivé de vin et vicelard. Dans la réalité il y a un château du Châtelard dans le vignoble qui m’a inspiré, il se situe dans le village de Clarens. Je n’ai pas pris le nom original puisque ce sera totalement imaginaire.

Pour l’edging, ce sont des vidéos sur un compte Twitter qui m’ont inspiré, je donnerai la référence après pour ne pas gâcher le suspense.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 29-09-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (9)

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Pendant qu’Urbain était sorti pour aller chercher son matériel, Koen s’était déshabillé et couché sur le canapé de cuir brun, laissant son slip bleu ciel.

— Ça va ? lui demanda Frédéric. Tu as l’air inquiet. Je vais te mettre un coussin sous la tête, tu verras mieux ce qui se passe.
— C’est vrai, je suis inquiet, je ne sais pas si j’ai bien fait d’accepter.
— Tu n’hésites pourtant pas à demander à tout le monde de te montrer sa queue, si possible en érection, tu vois que certaines personnes peuvent trouver cela désagréable.
— Tu penses qu’Urbain me montrera la sienne après ? Lui, il doit avoir l’habitude, avec ces réunions dans ce château.
— Peut-être, si tu fais tout ce qu’il te dit.

Frédéric embrassa Koen pour l’encourager.

— Désolé les amoureux, je suis là, les interrompit Urbain.

Il posa sa valise noire par terre et l’ouvrit.

— C’est le matériel indispensable pour faire profiter les autres de mon expérience.
— Vous vous définissez comment puisque vous ne vous prostituez plus ? demanda Frédéric.
— Disons que je suis un thérapeute sexuel amateur, je mets des petites annonces dans le magazine Der Ring et j’ai un certain succès. Je le fais bénévolement, mais on me donne souvent un cadeau. Je vais vous montrer quelques-uns de mes accessoires, je vous rassure, je ne vais pas les utiliser tous aujourd’hui si Monsieur Koen est sage.

Urbain leur présenta divers objets :

— Tout d’abord une collection classique de godes en diverses longueurs et grosseurs.
— Il y a des hommes qui peuvent mettre le plus gros dans leur derrière ? fit Koen. Je m’inquiète pour leur santé.
— Bah, il est à peine plus gros que ma bite. Non, je plaisante. Il faut un certain entraînement, ce n’est pas pour les puceaux débutants comme vous.
— Je ne suis plus puceau, objecta Koen.
— On peut en discuter, dit Frédéric, je ne t’ai pas encore sodomisé, ce sera pour cette nuit, dans l’intimité de ma chambre.
— Voici ensuite des dilatateurs d’urètre, continua Urbain.
— En tant que futur médecin, fit Koen, je pense qu’on devrait les réserver à la pratique médicale.
— Je prendrai un rendez-vous lorsque tu auras un cabinet, dit Frédéric, j’expliquerai à ta secrétaire pourquoi je viens. 
— J’ai aussi des cordelettes. Lorsque je fais de l’edging au château, il y a une salle spéciale avec un plan incliné sur lequel j’attache mes « patients ». Ici ce ne serait pas pratique, mais je vous demanderais de laisser vos bras le long du corps sans les bouger, sinon je devrais aussi vous attacher. J’ai encore un masque en cuir. Vous ne devrez pas parler sinon je vous le mettrais.
— Ce sera un exploit si Koen ne parle pas, dit Frédéric en riant, je pense que c’était un masque utilisé pendant les épidémies de peste.
— Il n’y a plus d’épidémies de nos jours, dit Koen, la médecine a évolué et permet de lutter efficacement contre les maladies infectieuses.
— Tais-toi, ordonna Frédéric, sinon Urbain te masquera.
— On va commencer, je rappelle les consignes : ne rien dire et ne pas toucher votre zizi. Le but de l’edging est simple : vous approcher le plus possible de l’orgasme puis vous retenir. Je vais essayer de vous aider, mais je ne vous cache pas que les novices ne tiennent pas longtemps.

Koen voulut dire qu’il n’était pas un novice, mais il se retint à temps. Urbain enleva sa chemise, dévoilant un torse musclé avec un six pack, puis s’assit sur une chaise au bord du canapé. Koen fut impressionné, il se dit qu’il était préférable d’obéir. Frédéric regarda sa montre pour voir combien de temps son ami tiendrait.

— Je vais tout d’abord tester les zones érogènes, expliqua le chauffeur.

Il appuya sur le point du périnée entre le scrotum et l’anus, sur l’étoffe du slip, Koen ne réagit pas beaucoup, le thérapeute enfonça ensuite le doigt dans le fondement, Koen sembla apprécier.

— Bon signe pour la pénétration, je vais essayer encore les tétons.

Koen était très sensible à cet endroit, une bosse se forma immédiatement dans le slip.

— Excellent, je pourrais mettre des pinces, mais je préfère une stimulation manuelle la première fois.

Urbain caressa délicatement le pénis sur le tissu du slip, le mit en travers, jusqu’à ce qu’il obtînt une belle érection. On devinait le contour du gland, Urbain se concentra sur le frein et la couronne, ainsi que sur les tétons. Il s’arrêtait, recommençait lorsqu’il sentait que la tension retombait. Du liquide traversa le tissu.

— Parfait, dit Urbain, puis, se tournant vers Frédéric : Que pensez-vous des slips bleu ciel, Monsieur ?
— Ce n’est pas ma couleur préférée.
— En avez-vous parlé à votre ami ?
— Pas encore, nous ne nous connaissons que depuis deux semaines.
— De plus celui-ci a un trou, je pense que nous pouvons le sacrifier.

Koen voulut protester, il réussit cependant à rester coi.

— Je t’en donnerai un autre, dit Frédéric, j’en ai des neufs et nous avons la même taille.

Urbain prit des ciseaux dans sa valise et découpa l’étoffe, libérant le pénis érigé qui se déploya.

— Qu’en pensez-vous ? demanda Frédéric.
— J’en ai évidemment vu des plus grosses, mais je l’aime bien, vous avez bien choisi.
— Je n’ai pas choisi, c’était le hasard et la nécessité, la masturbation étant une branche quasi obligatoire dans notre école, je devais prendre ce que j’avais sous la main. Vous pourriez venir nous donner des cours d’edging.
— Je le ferais volontiers, mais je vous rappelle que je suis le chauffeur de votre père et que je suis payé pour le véhiculer, pas pour branler des étudiants en rut.
— Je lui en parlerai. Il pourra certainement vous donner un ou deux jours de congé. Je vous offrirai un cadeau pour compenser.

Koen voulut dire qu’il avait compris la technique et qu’il pourrait se charger lui-même de branler les étudiants, il se rappela du masque et se tut.

— Je préfère les hommes qui se rasent le pubis, la bite et les couilles. Le prépuce est bien rétracté chez votre ami, mais j’aime mieux les pénis circoncis, c’est personnel et je ne l’imposerais à personne.
— Vous êtes circoncis vous-même ? Si je peux me permettre cette question intime.
— Bien sûr.
— Comme Koen ne doit pas parler, je désirerais vous demander si vous pourriez lui montrer votre pénis après la séance. Il le verra de toute façon si nous sommes admis dans votre…
— Notre confrérie, nous appelons ça une confrérie, la Confrérie de Vincelard. Je ne vais pas vous répondre tout de suite, sinon il va jouir pour gagner du temps. Concentrons-nous d’abord sur notre exercice.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 29-09-2020

Urbain semble un bon professeur et Koen un élève motivé.
Mais on n'en est là qu'aux prémices, nous allons maintenant entrer dans le vif du sujet : enfin, j'espère.
Cette suite est très sympa, elle n'est toujours pas verbeuse, même si Frédéric ne sait pas tenir sa langue, parce qu'Urbain ne parle pas pour ne rien dire ! Wink
Merci L'Ange.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 29-09-2020

(29-09-2020, 10:41 PM)emmanolife link a écrit :Urbain semble un bon professeur et Koen un élève motivé.
Mais on n'en est là qu'aux prémices, nous allons maintenant entrer dans le vif du sujet : enfin, j'espère.
Cette suite est très sympa, elle n'est toujours pas verbeuse, même si Frédéric ne sait pas tenir sa langue, parce qu'Urbain ne parle pas pour ne rien dire ! Wink
Merci L'Ange.

Merci [member=67]emmanolife[/member].

C’est vrai que mes personnages sont bavards, peut-être trop. Dans certains récits, j’ai l’épilogue en point de mire et je me dépêche d’y arriver. Là, c’est différent, je prends mon temps, j’ai déjà dépassé 10’000 mots et c’est toujours le premier chapitre. Je ne me suis fixé aucun délai pour finir ce roman, je n’ai prévu aucun épilogue, sinon la mort de mes héros, mais je pense que je mourrai avant eux si je continue à décrire toute leur vie à ce rythme.

J’ai trouvé amusant que Frédéric et Urbain parlent des slips et de la bite de Koen, alors que celui-ci est réduit au silence et ne peut pas répliquer (ce qui ne signifie pas que mes lecteurs doivent partager mon opinion au sujet de ce que j’écris).


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 30-09-2020

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Sympa comme suite. C'est une découverte pour les jeunes.

D'abord on passe par l'énumération des ustensiles qu'Urbain apporte.

Urbain débute alors la séance en demandant à Koen de ne pas parler, de na ps toucher son pénis et de garder les bras le long du corps. Le but est pour Koen de retarder le plus possible l'éjaculation !
Koen a bien compris le principe qu'Urbain applique sur son corps. Il a des questions à poser, mais il n'ose pas sachant qu'il risque de devoir porter le masque de cuir qui se trouve dans la mallette d’urbain.

Tout se passe bien, Koen est docile et participe à cette séance. Frédéric lui n'hésite pas à dire l'une ou l'autre chose.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 30-09-2020

(30-09-2020, 09:09 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Sympa comme suite. C'est une découverte pour les jeunes.

D'abord on passe par l'énumération des ustensiles qu'Urbain apporte.

Urbain débute alors la séance en demandant à Koen de ne pas parler, de na ps toucher son pénis et de garder les bras le long du corps. Le but est pour Koen de retarder le plus possible l'éjaculation !
Koen a bien compris le principe qu'Urbain applique sur son corps. Il a des questions à poser, mais il n'ose pas sachant qu'il risque de devoir porter le masque de cuir qui se trouve dans la mallette d’urbain.

Tout se passe bien, Koen est docile et participe à cette séance. Frédéric lui n'hésite pas à dire l'une ou l'autre chose.

Je t'embrasse!

Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member].

Merci pour ton commentaire. Quelque chose de différent pour changer, quelques contraintes pour Koen, mais ce n’est pas bien méchant. Et c’est un bon exercice de retarder l’éjaculation, on verra s’il y arrive.

Le fait d’avoir vieilli mes personnages me permet d’aborder d’autres pratiques, ils sont maintenant entre adultes lorsqu’ils font un jeu sexuel. Urbain aurait probablement eu des réticences à proposer cela à des adolescents et il n’aurait pas été possible de les inviter dans la confrérie. Je ne vais cependant pas changer totalement ma façon d’écrire et passer à du BDSM dur, j’aime cependant un peu de domination/soumission, si c’est librement consenti.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 02-10-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (10)

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Urbain enleva ses chaussures et ses pantalons en disant :

— Il fait vraiment très chaud, j’espère que cela ne vous dérange pas. Vous voyez, j’ai mis un slip noir, alors que Monsieur Frédéric préfère les blancs.
— Euh, fit celui-ci, comment le savez-vous ?
— Je partage parfois votre salle de bain et j’ai jeté un coup d’œil dans la corbeille de linge sale.

Frédéric fut troublé de penser à Urbain examinant ses sous-vêtements souillés. Son propre sexe lui faisait mal, à l’étroit dans ses pantalons. Il les enleva, mais il se promit de ne pas se toucher, en espérant avoir encore assez d’énergie lorsqu’il se retrouverait dans l’intimité de sa chambre, seul avec Koen. Il ôta également son polo.

Urbain entoura la base du pénis et du scrotum de Koen avec une étroite lanière de cuir noir, il déposa ensuite quelques gouttes d’huile de massage sur le frein et la hampe du membre dressé ainsi que sur les tétons. Frédéric admirait le calme de son ami, il lui semblait que lui aurait déjà joui rien qu’avec ces manipulations.

Urbain débuta des caresses très douces et très lentes, à l’opposé des va-et-vient frénétiques des jeunes qui se masturbent. Il faisait des longues pauses, touchait également les tétons à la pointe blanchie et la base des couilles. Un fil de précum pendait du méat.

Le corps de Koen fut bientôt secoué de spasmes, Frédéric s’en inquiéta.

— Ce n’est pas grave, expliqua Urbain, déjà une sorte d’orgasme. Il ne faut pas toujours penser que l’orgasme est lié à l’éjaculation, il peut provenir indépendamment de celle-ci et se répéter.

Cette théorie ne convainquit pas Koen, il n’en avait jamais entendu parler, elle se trouvait peut-être dans les livres qu’il emprunterait. Il se garda de faire un commentaire.

Koen avait de plus en plus de peine à se retenir, il décida que cela avait assez duré, se détendit et inonda son ventre et son torse de sperme, puis fut à nouveau secoué par de nombreux spasmes. Frédéric oublia de regarder sa montre et ils ne surent jamais combien de temps cela avait duré. Urbain était déçu :

— Déjà terminé ? Il faudra vous entraîner. Vous pouvez de nouveau parler.
— Ouf, merci. Je chercherai des informations à ce sujet, lorsque j’aurais compris comment cela fonctionne, je pourrais mieux me préparer.
— Tu es toujours rationnel, dit Frédéric en riant.
— Oui, je dois aller pisser maintenant et faire un peu de toilette.
— Je m’en occupe.

Frédéric enleva la lanière de cuir, il prit les restes du slip bleu pour ôter le sperme du ventre de son ami. Koen partit se soulager, Frédéric porta le sous-vêtement déchiré dans une poubelle à la cuisine.

— Il était vraiment si mauvais que ça ? demanda Frédéric à Urbain.
— Pas du tout, il a bien réagi, mieux que la plupart des débutants, mais, si vous me permettez, je trouve qu’il a la grosse tête, il faut le ramener à un peu plus de modestie.

Koen revint quelques minutes plus tard. Il avait de nouveau mis un slip bleu qu’il était allé chercher dans la valise.

— Vous avez de la suite dans les idées, dit Urbain. Vous en avez déjà assez d’être à poil ? Dans les caves du château on l’est bien plus longtemps, c’est même chauffé en hiver.
— Ce qui me dérangeait c’était d’être le seul nu, et je veux protéger le cuir du canapé. Si j’ai bien compris, vous envisageriez maintenant de me montrer votre bite ?
— C’est envisageable, oui, mais c’est en libre-service. Je vous laisse faire le travail.

Koen regarda Frédéric pour lui demander s’il était d’accord.

— Tu peux lui faire tout ce que tu veux, plutôt tout ce qu’il est d’accord que tu lui fasses. 

Les deux amis s’assirent sur le canapé, Urbain resta debout devant Koen qui lui baissa le slip noir sans ouverture jusqu’aux genoux, dévoilant le très long pénis circoncis. Koen le prit dans sa main et l’examina longuement, en particulier le gland kératinisé, puis dit :

— Je dois vous avouer que c’est la plus grosse que j’aie vu, cela va fausser un peu mes statistiques.
— Évidemment, vous ne tripotez que des minets post-pubères dans votre école.
— Pourtant celle de Theo était presque aussi longue, 11 cm. Et en érection ?
— Je vous laisse faire.

Koen hésita, puis il prit le flacon d’huile, en mit dans la paume de sa main et débuta des caresses lentes. Urbain dit en riant :

— Vous pouvez accélérer, je suis capable de tenir une heure, vous vous endormirez avant.

Koen obéit et la queue du chauffeur atteignit sa taille maximale, il devait pouvoir bander et éjaculer sur commande. Koen estima sa longueur à 20 cm, c’était de toute façon la plus longue de ses statistiques. Frédéric sentit à nouveau sa bite remplir son slip. Il dit :

— Je suis impressionné. Je sais que vous n’êtes pas allé travailler dans un bordel volontairement, mais on peut dire que vous avez le physique de l’emploi.
— J’aurais aussi pu tourner des films, on me l’avait proposé, mais je suis sorti avant.

Koen continuait à masser Urbain, il se demanda si celui-ci prenait vraiment du plaisir ou s’il faisait cela pour se faire bien voir du fils de son employeur. Au bout d’une dizaine de minutes, Urbain jouit par surprise, la semence tomba sur le slip propre de Koen, qui eut l’air dépité.

— Je t’en donnerai un autre, dit Frédéric, hilare. Tu es content ? Tu as vu la queue de notre chauffeur.
— Très content, je vois que tu bandes aussi, cela ne t’a pas laissé indifférent, dit Koen en tirant l’élastique du slip blanc pour libérer la bite de son ami.
— Merci beaucoup Urbain, je vous ferai un cadeau.
— Je n’accepterai aucun cadeau de votre part, Monsieur. C’était un plaisir d’être avec vous, je ne suis pas si vieux, mais vous me rappelez déjà ma jeunesse perdue.
— Je ne peux malheureusement pas me branler devant vous, je me réserve pour Koen.
— Pas de souci.
— Voulez-vous encore boire quelque chose ?
— Il se fait tard, répondit Urbain, et je crois que vous avez assez bu ce soir, si je puis me permettre, Monsieur. Nous aurons l’occasion de nous revoir à la confrérie.
— Vous pensez que nous sommes aptes ?
— Tout à fait, mais ce n’est pas moi seul qui décide, c’est le comité.
— Mon père en fait partie ?
— Évidemment.

Frédéric se demanda si son père serait d’accord qu’ils entrassent à la confrérie. Il devrait peut-être lui en parler avant. Il était à la fois excité et gêné d’imaginer côtoyer son père dans ce château.

J’ai été inspiré pour cet épisode par le compte Twitter @DrCumControl.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 02-10-2020

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite !

Koen découvre ce que le chauffeur Urbain lui fait. Il procède de façon à mettre Koen à l'aise.
La jouissance sans éjaculation est une chose inconnue pour Koen. Il hésite à poser la question à Urbain, il sait qu'il ne doit pas parler.
Au bout d'un certain temps Koen fini par éjaculer.
Enfin Koen peut poser sa question à Urbain. Puis il peut enfin voir et toucher au sexe du chauffeur. Il est ahuri de voir la grosseur et la grandeur de ce pénis. Urbain fini lui aussi par éjaculer.
Finalement les deux garçons sont, selon Urbain, prêts à aller au château.
Frédéric n'a pas encore joui, il se réserve pour son ami Koen.

C'est toujours assez précis dans le sens "médical" dans le récit. C'est d'ailleurs ce qui ressemble bien à Koen. Comme le dit Urbain, Koen a la grosse tête !

Bon week-end.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 02-10-2020

(02-10-2020, 10:51 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite !

Koen découvre ce que le chauffeur Urbain lui fait. Il procède de façon à mettre Koen à l'aise.
La jouissance sans éjaculation est une chose inconnue pour Koen. Il hésite à poser la question à Urbain, il sait qu'il ne doit pas parler.
Au bout d'un certain temps Koen fini par éjaculer.
Enfin Koen peut poser sa question à Urbain. Puis il peut enfin voir et toucher au sexe du chauffeur. Il est ahuri de voir la grosseur et la grandeur de ce pénis. Urbain fini lui aussi par éjaculer.
Finalement les deux garçons sont, selon Urbain, prêts à aller au château.
Frédéric n'a pas encore joui, il se réserve pour son ami Koen.

C'est toujours assez précis dans le sens "médical" dans le récit. C'est d'ailleurs ce qui ressemble bien à Koen. Comme le dit Urbain, Koen a la grosse tête !

Bon week-end.

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member].

Il n’y a en effet pas de sentiments dans cet épisode, c’est la découverte d’une technique et Koen ne voit que l’aspect scientifique comme à son habitude, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des orgasmes à répétition. Puis Urbain le laisse découvrir son pénis, mais on ne sait pas vraiment s’il a du plaisir ou si c’est comme quand il se prostituait. D'où le côté "médical" comme tu le soulignes (mais mes lecteurs doivent avoir l'habitude à présent).

C’est un choix que j’ai fait pour ce récit de privilégier les contacts avec d’autres personnes plutôt que la fidélité, Koen et Frédéric vont aussi se retrouver seuls les deux et ce sera plus tendre (du moins je l’espère, je ferai un effort). Dans la réalité il y aurait sûrement eu deux phases, d’abord les découvertes en couple, ensuite, quelques mois plus tard, les découvertes avec d’autres personnes. Je mélange les deux pour que le récit se déroule sur une période plus courte.

Bon week-end !
Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 03-10-2020

Koen ‘muet’ et sujet d’étude, c’est le monde à l’envers pour lui ! mais il subit jusqu’à sa délivrance et peut enfin découvrir ce que cache le noir dessous d’Urbain… bien pourvu par dame nature.
Frédéric doit être en surstock, les couilles pleines.

J’attends avec curiosité la ‘visite’ des caves du château !!

Bizou



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 03-10-2020

(03-10-2020, 03:04 AM)fablelionsilencieux link a écrit :Koen ‘muet’ et sujet d’étude, c’est le monde à l’envers pour lui ! mais il subit jusqu’à sa délivrance et peut enfin découvrir ce que cache le noir dessous d’Urbain… bien pourvu par dame nature.
Frédéric doit être en surstock, les couilles pleines.

J’attends avec curiosité la ‘visite’ des caves du château !!

Bizou

Merci [member=54]fablelionsilencieux[/member].

Il faudra encore de la patience pour la visite des caves du château, je prévois d’autres visites avant, mais j’espère qu’elles seront aussi intéressantes. Dommages que ces lieux ne soient pas accessibles aux touristes. Je rêve d’un parc d’attractions consacré à la sexualité, avec participation active des visiteurs.

Frédéric va pouvoir se vider les couilles dans l’épisode suivant, mais il devra peut-être attendre le lendemain matin, ils doivent être épuisés.

Bisous.