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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - emmanolife - 02-06-2022

Bonjour, Lange !
Juste une suggestion. Il existe un mythe selon lequel toutes les prostituées brésiliennes seraient en fait des hommes. Je n'ai aucune information de première main sur le sujet, ma curiosité n'a pas été suffisante pour m'inciter à expérimenter. Mais je me dis que Koen est quelqu'un de très curieux, et ce sujet pourrait l'intéresser. Peut-être même pourrait-il faire l'objet de sa thèse de doctorat : "les brésiliennes : mythe ou réalité".
Je crois me souvenir que dans le récit tu as déjà décrit une femme qui avant une bitte, ça ne devrait donc pas te poser de problème.
Bonne soirée.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 03-06-2022

(02-06-2022, 10:40 PM)emmanolife link a écrit :Bonjour, Lange !
Juste une suggestion. Il existe un mythe selon lequel toutes les prostituées brésiliennes seraient en fait des hommes. Je n'ai aucune information de première main sur le sujet, ma curiosité n'a pas été suffisante pour m'inciter à expérimenter. Mais je me dis que Koen est quelqu'un de très curieux, et ce sujet pourrait l'intéresser. Peut-être même pourrait-il faire l'objet de sa thèse de doctorat : "les brésiliennes : mythe ou réalité".
Je crois me souvenir que dans le récit tu as déjà décrit une femme qui avant une bitte, ça ne devrait donc pas te poser de problème.
Bonne soirée.

Bonjour [member=67]emmanolife[/member] et merci pour cette proposition.

Koen serait certainement prêt à aller voir une prostituée brésilienne pour vérifier cette thèse (avec l’argent de son ami). Cela me paraît cependant un peu difficile d’intégrer cela à mon histoire. J’y réfléchirai.

Cela ne me pose aucun problème d’avoir des personnes LGBTQIA+ dans mon récit, il pourrait aussi y en avoir parmi les étudiants de l’école, même si jusqu’à présent il n’y avait que des garçons. Il faudrait redéfinir les critères d’admission. Dans les années 1960, je pense qu’il y avait encore une séparation stricte hommes/femmes et que cela ne dérangeait personne. Dans l’esprit de l’époque actuelle, je verrais plutôt une école où tous les genres et sexes sont mélangés.

Cela pourrait aussi faire l’objet d’un récit séparé : un jeune homme un peu naïf se rendant pour la première fois chez une prostituée brésilienne pour se faire dépuceler et découvrant qu’elle a une bite. Quel serait sa réaction ? Déception ? Curiosité ? Découverte de son homosexualité ?

Bonne journée.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 10-06-2022

Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (14)

Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay

Septième alcôve, Hollywood (suite et fin)


Djibril essaya d’oublier l’endroit bizarre où il se trouvait en se concentrant sur la lente montée du plaisir dans son sexe bandé. C’était la première fois qu’il se masturbait en public, c’était gênant et excitant tout à la fois. Aurait-il osé le faire s’il avait vraiment été filmé ou s’il y avait eu des centaines de spectateurs dans un théâtre, les yeux fixés sur lui ?

Il surmonta ses craintes et alla jusqu’au bout, offrant aux autres confrères le plaisir de voir son membre secoué de convulsions libératrices. On le félicita et il salua comme il l’aurait fait après un ballet.

— Très bien, dit le réalisateur, vous avez de l’avenir dans la profession, même si ce n’est qu’un début. Un autre jour, c’est moi qui vous dirai à quel moment jouir et vous aurez une minute pour le faire. Nous allons passer à un autre exercice et profiter de la présence de notre Machiniste.
— Que dois-je faire ? demanda Marc. Changer l’éclairage ?
— Non, la lumière est parfaite. J’aurais besoin d’un deuxième acteur.
— Moi ? Je n’ai jamais fait de cinéma.
— Une bonne occasion de commencer. C’est un rôle très simple, lève-toi.

Séverin se tourna ensuite vers Djibril :

— Dans la deuxième scène, je vous prie de faire une fellation à ce jeune homme en ouvrant sa combinaison. Pas de préliminaires, nous n’avons pas le temps, j’ai encore une centaine d’autres candidats à auditionner.
— Je te préviens, dit Marc, je ne pourrais pas me faire sucer 100 fois.
— On trouvera d’autres figurants. Encore une précision : l’éjaculation ne se fait pas dans la bouche, les spectateurs du film doivent la voir.

Djibril sourit à Marc, prit la tirette de la fermeture éclair et la descendit lentement.

— Attention, fit le Machiniste, j’ai un long prépuce et je ne voudrais pas que tu le coinces. Cela m’est déjà arrivé.
— Et le prépuce a survécu ? fit Djibril en stoppant son mouvement au niveau du plexus solaire. Je vais faire une exploration préliminaire.

Il introduisit sa main à l’intérieur de la combinaison.

— Tu n’as pas mis de slip, cela pourrait être dangereux, en effet.
— Tu verras, les autres confrères sont aussi à poil sous leurs capes.
— Et ton prépuce recouvre toujours le gland, alors que tu bandes déjà. C’est spécial.
— Assez spécial, oui.
— Je vais le décalotter avant de continuer.

Djibril baissa la fermeture jusqu’en bas, dégageant le pénis massif et court, ainsi que les couilles qu’il cala sur le bas de l’ouverture de la combinaison. Il s’agenouilla et commença à sucer son partenaire. Il n’était pas stressé car ce n’était qu’un jeu et il n’avait rien à prouver, il avait passé des auditions bien plus importantes pour sa carrière de danseur.

Et si un chorégraphe lui avait demandé un service sexuel pour obtenir un rôle, aurait-il accepté ? Avec Dorian, c’était différent, il prônait la nudité dans le cadre de ses créations artistiques et faisait une claire distinction avec les relations sexuelles. Djibril n’avait d’ailleurs jamais couché avec lui, mais ils ne s’étaient jamais caché leur homosexualité et avaient eu des discussions très franches à ce sujet.

Perdu dans ses pensées, Djibril avait presque oublié qu’il faisait une fellation à Marc, ce devait être l’attitude des acteurs de films pornographiques qui faisaient leur travail mécaniquement, en pensant à leurs prochaines vacances.

Il sentit que Marc allait bientôt éjaculer, il se rappela les instructions de Séverin et sortit le pénis de sa bouche, juste à temps pour voir les jets de sperme, peu nombreux mais abondants.

— Excellent, fit le réalisateur. Nous allons tout de suite passer à la troisième scène. Je vais maintenant tester personnellement vos capacités en vous pénétrant.
— Non, fit Djibril.
— Vous n’êtes pas d’accord ?
— Je renonce, je ne veux pas coucher avec vous pour obtenir un rôle.
— Ce n’est qu’un jeu.
— Je sais, mais il me rappelle trop la réalité.
— Vous avez le droit de refuser. Tant pis. Ce n’était que l’intronisation, par la suite vous pourrez choisir vous-même un autre partenaire ou une autre alcôve qui vous conviennent mieux.
— Je peux prendre la place de ton candidat malheureux, dit Marc en riant et en se débarrassant de sa combinaison, même si je ne suis pas aussi beau que lui. À mois que tu ne préfères un des cent autres qui suivront…
— Ce ne sera pas la première fois que je t’encule… D’accord, c’est parti.

Djibril s’éloigna, il était nu alors que les autres confrères avaient encore leurs capes. Il parcourut le couloir, découvrant les autres alcôves, et s’arrêta devant celle où François-Xavier subissait son initiation antique. C’était le moment où, dans le rôle d’Antinoüs, il se faisait dépuceler par Aphrodise. Djibril aurait aimé être les deux à la fois, à leur place : actif et passif.

Il se demanda si c’était une bonne idée d’avoir accepté cette réunion à la confrérie, ce sexe pour le sexe, pour le jeu, sans romantisme, sans amour. Il eut soudain envie de se rhabiller et de quitter ce lieu. Quelque chose le retint : il devait absolument connaître François-Xavier, au sens biblique du terme, évidemment.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 11-06-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.
Bien entendu Djibril est attentif à ce qu'il fait, une masturbation en public.
Par la suite c'est une fellation a faire sur Marc et s’arrête avant éjaculation, les spectateurs doivent voir la jouissance  et donc le sperme s'écouler!
Pour la suite c'est se faire enculer par le réalisateur, chose que Djibril ne veut pas! Il laisse le champ libre à Marc.

Bien entendu chacun des participants peut refuser certaines choses, ce qui est tout à fait normal.

Merci Daniel pour cette suite.

Très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 11-06-2022

(11-06-2022, 05:34 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.
Bien entendu Djibril est attentif à ce qu'il fait, une masturbation en public.
Par la suite c'est une fellation a faire sur Marc et s’arrête avant éjaculation, les spectateurs doivent voir la jouissance  et donc le sperme s'écouler!
Pour la suite c'est se faire enculer par le réalisateur, chose que Djibril ne veut pas! Il laisse le champ libre à Marc.

Bien entendu chacun des participants peut refuser certaines choses, ce qui est tout à fait normal.

Merci Daniel pour cette suite.

Très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Je dis souvent que mes personnages peuvent refuser ce qu’on leur propose mais qu’ils ne le font jamais. Exception pour Djibril, surtout parce que j’ai trouvé en écrivant cet épisode que cela devenait trop répétitif.

Sa réaction peut cependant se justifier. Si le lieu que j’ai décrit aurait eu très peu de chances d’exister réellement — il ne serait pas resté secret bien longtemps et tout le monde aurait su ce qui s’y passait, des fuites auraient été inévitables avec un nombre important de participants — un homosexuel pourrait vivre la même situation en se rendant par exemple pour la première fois dans un sauna gay et ne pas apprécier cette manière de vivre sa sexualité.

Je ne vais pas recentrer le récit sur un seul couple, Koen et Frédéric vont continuer à avoir de multiples partenaires, mais ce sera dans des endroits moins « exotiques » et c’est plus le hasard qui provoquera des rencontres. On sait que le hasard fait toujours bien les choses…

Si je passe à la troisième partie, le voyage en Amérique, il faudra quand même que j’imagine un truc pour favoriser ces rencontres. Il n’y avait pas internet à cette époque, mais il devait bien exister d’autres endroits que les pissotières pour baiser. Je préférerais le paysage grandiose d’un parc national.

Je te souhaite un très bon week-end et t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 12-06-2022

Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (15)

Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay


Après cette première ronde, les nouveaux arpètes et les conviés se retrouvèrent devant les alcôves et chacun raconta aux autres ce qu’il avait vécu. Koen paraissait le plus enthousiasmé par son passage à la clinique du Dr Frankenstein :

— Je dois absolument apprendre à faire des moulages, pas pour les laisser ici, pour débuter une collection personnelle. Je vais mouler les bites de tous les élèves de l’école, en souvenir.
— Tu penses qu’ils seront d’accord ? fit Frédéric. Et qu’en feras-tu ?
— Cela décorera ma maison lorsque j’en aurai une. Il y a bien des gens qui collectionnent des timbres ou des pièces de monnaie.
— Tu posséderas une maison ?
— Si tu deviens architecte, ce sera la moindre des choses que tu m’en bâtisses une.
— Je pourrais aussi y habiter avec toi ? Il faudra prévoir une chambre d’amis…
— OK, j’aurais dû dire « notre » maison.
— Tu te débrouilleras pour trouver une femme de ménage qui acceptera d’enlever la poussière sur ces bites.

Les jumeaux demandèrent ensuite à Koen ce qu’il pensait de l’expérience qu’ils avaient eue avec Graf & de Bruson. Le néerlandais regarda le tableau électrique et dit :

— Aucune valeur scientifique, vous voyez ce rhéostat ? L’opérateur, votre Dr. Messmer, a varié lui-même l’intensité pour stimuler les pénis des Bâtisseurs. Il n’y avait aucun lien avec votre propre excitation.
— C’est bien ce nous pensions, dit Sacha.
— Cela ne nous a pas empêchés d’éjaculer en même temps, dit Vania.
— C’est ce qui m’intrigue, dit Koen. Vous voulez toujours venir avec nous à Heidelberg pour faire des tests avec le Dr. Latte, pendant les prochaines vacances ?
— Oui, nous sommes toujours d’accord.
— On pourrait en discuter maintenant, fit Frédéric. La secrétaire de mon père doit organiser le voyage.
— Je n’ai pas le temps, dit Koen, je dois mouler ta bite.
— Tu n’a jamais entendu parler de la période de latence entre deux érections ? s’étonna Frédéric. La journée n’est pas terminée, discutons d’abord.

Koen dut se rendre à l’évidence que son ami avait raison, ils se rendirent au fond de la cave et s’assirent à une table. Ils se servirent de café et d’une tranche de cake à un petit bar, alors que quelques autres confrères en étaient déjà à l’apéritif. La plupart s’étaient cependant débarrassés de leurs capes et s’ébattaient sur les lits. Frédéric dénicha un crayon et une feuille de papier dans la septième alcôve et il prit des notes.

— Le professeur nous attend le lundi 5 octobre, dans l’après-midi, expliqua Koen, pour nous présenter l’université et les autres étudiants. Les expérimentations débuteront le lendemain.
— Nous pourrions partir le dimanche 4, dit Frédéric. Cela me permettrait de faire un saut à Lausanne le 3.
— Attends, fit Vania, nous nous arrêterons à Baden-Baden pour voir notre tante et nous passerons la nuit du 4 au 5 chez elle.
— Elle n’a pas assez de place pour vous accueillir aussi, ajouta Sacha, elle a un petit appartement.
— Pas de souci, nous dormirons à l’hôtel, dit Frédéric.
— Je préférerais l’auberge de jeunesse, objecta Koen.
— Tes désirs sont des ordres, je pourrai faire une fois des économies. Tu prendras un sac à dos, c’est plus pratique qu’une valise. Je commande un billet de train en deuxième classe ? Ou en troisième ? Non, ça n’existe plus.
— Je ne voudrais pas t’infliger trop d’inconfort, la première classe ira très bien.
— Et à Heidelberg ? demanda Frédéric. On dort où ?
— Le Dr. Latte s’en occupera, il connaît une pension qui a des chambres pour les étudiants de passage. La dame qui la tient est très sympathique, m’a-t-il dit, il y a juste un problème : on n’a pas le droit de laisser entrer des filles.
— Tu seras sage, alors, pas question d’aller au bal et de tomber amoureux d’une Mädchen.
— La probabilité que je tombe amoureux d’une Mädchen est infinitésimale.
— Mais pas nulle.

Koen s’impatientait :

— Tu as tout noté ? On va faire ce moulage ? Les jumeaux, vous venez aussi ?
— Ce sera plus simple avec nous, dit Sacha, un seul suffira.
— Et ton grain de beauté ? Ou celui de ton frère ? On doit voir la différence.
— Nous ne l’avons plus. Nous sommes allés chez un dermato pour le faire enlever.
— Je ne vous crois pas. Montrez-moi !
— Ici ? Devant tout le monde ?
— Vous êtes déjà à poil, il me semble.
— Oui, j’avais oublié.

Les jumeaux se levèrent, se décalottèrent et Koen put constater que leurs bites étaient maintenant totalement identiques. Il les caressa et dit à Frédéric :

— Tu vois, le temps de latence n’est pas le même chez tout le monde. Eux, ils sont déjà prêts à l’emploi.
— C’est un reproche que tu me fais ?
— Pas du tout, c’est juste une observation scientifique sans aucun jugement. Allons-y.
— Tu sais comment on fait les moulages ?
— Je sais tout.

Je ne vais pas vous raconter tout ce qui se déroula ensuite. Sachez que la soirée débuta par un banquet et se termina pour beaucoup de confrères par un abus de boissons alcoolisées qui annihila leur libido.

Ce n’était pas le cas des nouveaux arpètes et des conviés qui avaient bu avec modération. Ils furent étonnés lorsque le Chambellan, Urbain, leur imposa le port d’une cage de chasteté avant de se coucher.

— C’est pour éviter que vous vous masturbiez pendant la nuit, expliqua-t-il. Vous devez être en forme demain matin.
— Pourquoi ? demanda Frédéric. Nous devrons aller au culte et ne pas nous endormir pendant le sermon ?
— Nous ne nous mêlons pas de vos convictions religieuses, dit Urbain.
— Je pense que c’est plutôt parce que les autres confrères auront la gueule de bois, dit François-Xavier. Voir des jeunes bander les stimulera.
— Je ne fais qu’appliquer le règlement, dit Urbain en ouvrant une armoire et en distribuant les cages de chasteté.

Elles étaient de plusieurs formes, ils les mirent et regardèrent avec amusement leurs pénis entravés.

— C’était intéressant, dit Koen, nous allons les renlever.
— Pourquoi ? demanda Urbain.
— Parce que c’est contraire à l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
— Tu l’as mise toi-même.
— Oui, c’était pour essayer, mais c’est inhumain d’empêcher un homme de bander pendant la nuit, et très dangereux d’un point de vue médical.
— Je ne peut pas te forcer, en revanche je passerai la nuit avec vous et c’est moi qui contrôlerai personnellement que vous ne vous branliez pas.
— Tu ferais ça ?
— Je suis le Chambellan, chargé du service de la chambre. Au lit, les gamins. Bien sur le dos les bras croisés sur la couverture de laine.

Le lendemain matin, François-Xavier et Djibril quittèrent discrètement le château après le petit déjeuner et ne revinrent à aucune autre réunion de la Confrérie de Vincelard. Koen n’avait hélas pas eu le temps de faire un moulage de leur bite.


NDA C’est sur un anachronisme que se termine ce treizième chapitre puisque la chanson de Michel Sardou, Le Surveillant Général, n’avait pas encore été écrite en 1964.

J’aurais pu vous raconter la journée du lendemain, mais il est temps de passer à autre chose, déjà trois mois que nous sommes dans ce château.




Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 13-06-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci Daniel pour cette suite.

Je ne te cache pas que j'ai apprécié cette suite, des jeux de mots, de l'humour, bref une lecture amusante qui m'a fait sourire à diverses reprises.
Koen tient absolument à obtenir un moulage des bites de ceux qui sont auprès de lui et par la suite de tous les élèves.
Le port d'une cage de chasteté ne doit pas être évident. Les jeunes ont réussi, grâce à Koen, à ne pas devoir la porter. Bien entendu l Chambellan veillera à ce qu'aucun des jeunes ne se branlent!

Il me tarde de lire la suite de ton super récit!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 13-06-2022

(13-06-2022, 05:14 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci Daniel pour cette suite.

Je ne te cache pas que j'ai apprécié cette suite, des jeux de mots, de l'humour, bref une lecture amusante qui m'a fait sourire à diverses reprises.
Koen tient absolument à obtenir un moulage des bites de ceux qui sont auprès de lui et par la suite de tous les élèves.
Le port d'une cage de chasteté ne doit pas être évident. Les jeunes ont réussi, grâce à Koen, à ne pas devoir la porter. Bien entendu l Chambellan veillera à ce qu'aucun des jeunes ne se branlent!

Il me tarde de lire la suite de ton super récit!

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Je suis content que tu apprécies toujours mon récit.

J’ai vu sur internet qu’on peut effectivement commander des produits pour faire des moulages de bites, il y a même des vidéos explicatives. Ce ne devait pas être très courant à l’époque. Ce serait une décoration originale pour une maison, souvenirs des anciens amants…

Dans ce château où les jeux étaient en partie basés sur le BDSM, les cages de chasteté ne devaient pas manquer au programme. Je suis cependant du même avis que Koen, ce n’est pas un accessoire que j’aimerais porter pendant des heures. Je ne sais pas s'ils retourneront dans cette confrérie, en tout cas je ne décrirai pas d'autre réunion.

J’ai donné quelques indications sur la suite. Mes personnages vont s’arrêter à Baden-Baden, comme ceux de mon premier long récit. C’était en 2013, neuf ans déjà, le temps passe vite. C’est une ville que j'aime bien. Ils rencontreront d’autres jeunes, normal dans une auberge de jeunesse. Je ne te cache pas que je me suis inspiré de tes scouts, mais ce ne seront pas des scouts car je ne connais pas assez ce mouvement et je pourrais écrire des bêtises.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 14-06-2022

NDA Trop chaud pour sortir cet après-midi, je vais écrire et rattraper mon retard. Je n’ai pas été très prolifique ces dernières semaines.


Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (1)

Dimanche 4 octobre 1964, Baden-Baden


Frédéric et Koen arrivèrent en début d’après-midi à Baden-Baden. Ils avaient mangé un repas léger au wagon-restaurant. Ils étaient accompagnés des jumeaux Sacha et Vania. La tante de ceux-ci les attendait sur le quai de la gare et les embrassa.

— Vous avez encore grandi depuis la dernière fois que je vous ai vus, dit-elle.
— Plus tellement, dit Vania.
— À part nos…, ajouta Sacha.
— Et on ne peut toujours pas vous différencier, sauf la petite particularité.
— Ce n’est plus possible, on t’expliquera.

Ils présentèrent ensuite Koen et Frédéric à la tante, elle s’excusa de ne pas pouvoir les accueillir chez elle.

— Pas de souci, dit Koen, nous serons très bien à l’auberge de jeunesse.
— Je vous y dépose en voiture ? J’ai une Coccinelle, il faudra vous serrer.
— Merci, dit Frédéric, mais nous pouvons y aller à pied, ce n’est pas loin. Nous n’avons que des sacs à dos et cela fera un peu d’exercice.
— Comme vous voudrez.

Ils se séparèrent.

— Heureusement que nos sacs sont légers, dit Koen, et qu’on pourra donner nos slips sales à laver à la pension d’Heidelberg.
— Tu t’embourgeoises, fit Frédéric, tu as pris un kilo depuis les vacances d’été. Pense aussi à ton poids et pas seulement à la longueur de ta bite.
— Ma masse, si tu parles de kg. Mon poids est en newtons. As-tu déjà oublié le dernier cours de physique ?

Frédéric soupira. Cela demandait une certaine dose d’abnégation d’avoir Koen pour ami.

Le réceptionniste de l’auberge de jeunesse les accueillit chaleureusement. Il leur montra leur chambre :

— C’est un dortoir de huit places, avec des lits superposés, les vôtres sont ici. Vous devrez les faire vous-même avec les draps puisque vous n’avez pas de sac de couchage.
— Les autres lits seront-ils aussi occupés ? s’inquiéta Koen.
— Oui, c’est un groupe de six jeunes Belges de la région de Bruxelles qui vont faire des randonnées dans la Forêt-Noire, ils profitent des derniers beaux jours de l’année. Ils sont arrivés peu avant vous et sont partis visiter la ville.
— Nous allons faire la même chose. Que nous conseillez-vous ?
— Le Friedrichsbad, évidemment. On vient pour se baigner à Baden-Baden.
— Zut, fit Koen, nous avons oublié nos maillots de bain.
— Ce n’est pas nécessaire, dit le réceptionniste, c’est un bain naturiste, si cela ne vous dérange pas.
— Nous déranger ? Pas du tout, au contraire.
— Je crois même que c’est mixte aujourd’hui, vous verrez des belles filles nues si vous avez de la chance. Ici, les douches ne sont pas mixtes.

Koen sut tenir sa langue pour une fois et omit de préciser qu’il préférait les beaux garçons.

— Je crois qu’il y a aussi un casino, dit Frédéric.
— Oui, mais d’habitude mes clients n’ont pas les moyens d’y aller.
— Ce serait par simple curiosité et pour jouer seulement une petite somme, dix ou vingt marks.
— Il faut une veste et une cravate pour entrer.
— Zut, dit Koen, nous n’en avons pas.
— Ils vous en prêteront plutôt que de perdre des clients.

Koen et Frédéric prirent le bus pour aller jusqu’au centre de la ville car c’était trop loin à pied. Ils se promenèrent un moment avant d’aller aux bains.

— Regarde ce groupe, fit Koen, ce sont probablement nos colocataires.
— Ils te plaisent ?
— Oui, pas mal. Il faudra voir leurs queues.
— Tu crois qu’ils vont te les montrer ? Ne dis rien pour le moment, nous ne sommes pas sûrs que ce sont eux.

Ils croisèrent les jeunes gens qui avaient l’air indécis. L’un d’eux s’approcha de nos deux héros et demanda :

— Vous parlez français ?
— Oui, je parle français, dit Frédéric.
— Nous avons de la chance. Nous cherchons les bains, les bains de Frédéric je crois, Friedrichsbad.
— C’est mon prénom… Nous y allons aussi. J’ai un plan de la ville, c’est tout près, suivez-nous. Vous êtes français ?
— Non, nous sommes belges.
— Nous devons être dans la même chambre à l’auberge de jeunesse. Mon ami Koen est néerlandais, si vous voulez lui parler dans cette langue.
— Oui, nous savons quelques mots.

Le jeune homme se présenta, ainsi que les autres. Il s’appelait André, il y avait Serge, Patrice, Denis, Richard et Joël. Koen mémorisa tous les prénoms, pas Frédéric. Ils décidèrent de se tutoyer.

Cinq minutes plus tard, ils entraient dans le majestueux bâtiment, construit dans la deuxième partie du dix-neuvième siècle. Frédéric se rendit à la caisse et acheta deux entrées.

— Avec massages ? demanda le caissier.
— Des massages ?
— Un au savon et l’autre à la crème.
— Oui, nous les prenons.

Il revint vers les autres. André avait l’air ennuyé. Koen dit :

— André a fait l’effort de m’expliquer en néerlandais, ils trouvent que c’est trop cher, ils n’ont pas assez d’argent.
— Nous sommes déçus, dit le Belge, nous avions même pris nos maillots de bain.
— Ce n’est pas nécessaire, dit Frédéric. C’est un bain naturiste.
— Naturiste ? Bon, je pense que la douche à l’auberge l’est aussi.
— On peut même voir des jolies filles, c’est mixte, nous a dit l’aubergiste.
— Avec le risque de bander ? fit Joël en riant.
— Tu sais, dit Denis, il y en a qui bandent aussi devant des garçons.

Koen dit en néerlandais :

— Je vous paie l’entrée, enfin mon ami vous paiera. J’irais jouer ensuite au casino pour le rembourser.
— Tu es optimiste, dit Patrice.
— Sinon, je le rembourserai une autre fois.
— J’ai deviné, dit Frédéric en français, Koen désire que je vous paie l’entrée.
— Nous sommes confus, dit André. Je ne sais pas comment vous remercier.
— Ne vous inquiétez pas, il trouvera bien quelque chose.

André se demanda ce qu’ils pourraient bien offrir en contrepartie. Frédéric alla acheter six entrées avec massages, il paya avec des chèques de voyage.

Ils montèrent à l’étage. Les bains étaient symétriques. Certains jours n’étaient pas mixtes et un côté était réservé aux femmes, l’autre aux hommes. Ce jour-là, ils pouvaient aller de n’importe où et choisirent au hasard le côté droit. Dans le vestiaire, ils furent surpris car il y avait effectivement deux femmes qui venaient d’arriver et se changeaient, probablement une mère et sa fille. Ils se déshabillèrent et mirent leurs habits dans des armoires. Ils étaient en slip et personne n’osait l’enlever.

— Tu es sûr que c’est naturiste ? demanda Richard à Frédéric.
— Si j’ai bien compris, l’allemand n’est pas ma langue maternelle.

Les deux femmes les observaient en souriant, devinant leur embarras. La mère montra l’exemple, enleva son soutien-gorge, dévoilant des seins plantureux, et sa petite culotte en leur faisant signe de faire la même chose. Ils obéirent et baissèrent leurs slips. La jeune fille regarda attentivement leurs bites, elle n’était pas la seule, Koen faisait de même. Joël était gêné car il avait un début d’érection.

— Ils ont des belles queues, dit la jeune fille à sa mère en allemand. C’est rare des jeunes aux bains ici, d’habitude ce sont des touristes bedonnants et des retraités.
— Tu sais déjà apprécier les bites de hommes ?
— Maman, je ne suis plus vierge.
— Je sais, ah, la jeunesse… De mon temps on se mariait avant.

Les deux femmes s’entourèrent du linge mis à disposition et se dirigèrent vers l’entrée.

— Tu as compris ce qu’elle a dit ? demanda André à Frédéric.
— Oui, mais je n’ose pas te traduire.
— Ose.
— Bah, elle a dit que vous aviez de belles queues. Et qu’elle n’était plus vierge.
— Elle a bon goût, dit Richard en riant.
— Je confirme ce qu’elle a dit, dit Koen en néerlandais, vous avez de belles queues.



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 15-06-2022

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Nos deux amis, Frédéric et Koen sont maintenant à l'auberge de jeunesse. Ils sont placés dans un dortoir de huit personnes. Il y a déjà six belges!
Ils décident d'aller faire un tour en ville et également d'aller à la piscine naturiste Le Friedrichsbad.
En se baladant ils rencontrent un groupe de six garçons. Finalement, ça tombe bien (grâce à l'auteur), ce sont les six belges.
C'est Frédéric qui "offre" les six entrées aux bains aux six garçons.
C'est donc l'occasion pour Koen de voir la bite des six garçons!   

Il est certain que les huit garçons vont aller de découvertes en découvertes! Les six belges sont-ils aussi gays?

Merci Daniel pour cette belle suite.
Il me tarde de lire la suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 15-06-2022

(15-06-2022, 09:00 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Nos deux amis, Frédéric et Koen sont maintenant à l'auberge de jeunesse. Ils sont placés dans un dortoir de huit personnes. Il y a déjà six belges!
Ils décident d'aller faire un tour en ville et également d'aller à la piscine naturiste Le Friedrichsbad.
En se baladant ils rencontrent un groupe de six garçons. Finalement, ça tombe bien (grâce à l'auteur), ce sont les six belges.
C'est Frédéric qui "offre" les six entrées aux bains aux six garçons.
C'est donc l'occasion pour Koen de voir la bite des six garçons!   

Il est certain que les huit garçons vont aller de découvertes en découvertes! Les six belges sont-ils aussi gays?

Merci Daniel pour cette belle suite.
Il me tarde de lire la suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Tu as très bien résumé cet épisode, mais, avant de parler de l’histoire, quelques mots sur ces bains (si vous désirez visiter l’Allemagne cet été, les trains régionaux sont au prix imbattable de 9 euros par mois et Baden-Baden n’est pas loin de la frontière française).

Je suis allé souvent au Friedrichsbad et j’y suis retourné récemment. En ce moment, seule une moitié est ouverte, c’est donc tous les jours mixte (si l'on est gay cela n'a aucune importance). Les massages ne sont pas disponibles à cause de la Covid. Cette ville est très appréciée des Russes, ce qui doit aussi expliquer la baisse de fréquentation. Que mes jumeaux aient des origines russes est un hasard et n’a aucun rapport avec la situation actuelle, à cette époque c’était encore l’URSS.

La présence des Belges est un clin d’oeil à mes amis et lecteurs belges. Comme tu me connais, les découvertes vont se poursuivre aux bains, même si tout ne sera pas permis dans un établissement public. Difficile de dire lesquels seront gays et lesquels ne le seront pas puisqu’ils pourront être excités aussi bien par des hommes que des femmes.

Dans « l’intimité » du dortoir, on peut encore imaginer d’autres découvertes, même s’ils ne sont pas tous gays. Comme je l’ai écrit précédemment, c’est un épisode très classique et il est difficile de garder le suspense sur ce qui se passera. La surprise serait qu’ils ne se passe rien. Ce qui est sûr est qu’ils n’auront ni cages de chasteté, ni quelqu’un pour les surveiller.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 16-06-2022

(15-06-2022, 09:40 PM)Lange128 link a écrit :[quote author=Philou0033 link=topic=173.msg13088#msg13088 date=1655319608]
Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Nos deux amis, Frédéric et Koen sont maintenant à l'auberge de jeunesse. Ils sont placés dans un dortoir de huit personnes. Il y a déjà six belges!
Ils décident d'aller faire un tour en ville et également d'aller à la piscine naturiste Le Friedrichsbad.
En se baladant ils rencontrent un groupe de six garçons. Finalement, ça tombe bien (grâce à l'auteur), ce sont les six belges.
C'est Frédéric qui "offre" les six entrées aux bains aux six garçons.
C'est donc l'occasion pour Koen de voir la bite des six garçons!   

Il est certain que les huit garçons vont aller de découvertes en découvertes! Les six belges sont-ils aussi gays?

Merci Daniel pour cette belle suite.
Il me tarde de lire la suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Tu as très bien résumé cet épisode, mais, avant de parler de l’histoire, quelques mots sur ces bains (si vous désirez visiter l’Allemagne cet été, les trains régionaux sont au prix imbattable de 9 euros par mois et Baden-Baden n’est pas loin de la frontière française).

Je suis allé souvent au Friedrichsbad et j’y suis retourné récemment. En ce moment, seule une moitié est ouverte, c’est donc tous les jours mixte (si l'on est gay cela n'a aucune importance). Les massages ne sont pas disponibles à cause de la Covid. Cette ville est très appréciée des Russes, ce qui doit aussi expliquer la baisse de fréquentation. Que mes jumeaux aient des origines russes est un hasard et n’a aucun rapport avec la situation actuelle, à cette époque c’était encore l’URSS.

La présence des Belges est un clin d’oeil à mes amis et lecteurs belges. Comme tu me connais, les découvertes vont se poursuivre aux bains, même si tout ne sera pas permis dans un établissement public. Difficile de dire lesquels seront gays et lesquels ne le seront pas puisqu’ils pourront être excités aussi bien par des hommes que des femmes.

Dans « l’intimité » du dortoir, on peut encore imaginer d’autres découvertes, même s’ils ne sont pas tous gays. Comme je l’ai écrit précédemment, c’est un épisode très classique et il est difficile de garder le suspense sur ce qui se passera. La surprise serait qu’ils ne se passe rien. Ce qui est sûr est qu’ils n’auront ni cages de chasteté, ni quelqu’un pour les surveiller.

Je t’embrasse.
Daniel
[/quote]

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Merci pour ton clin d’œil pour tes lecteurs Belges !

J'ai très bien compris ton point de vue qui est tout à fait respectable.

Je vais régulièrement à des séances "piscine naturiste" organisées par le club naturiste dont je fais partie depuis plus 35 ans!

Il y a aussi des séances privées en piscine avec massages tantriques, avec réservations et organisées par d'autres personnes dans un centre "privé" !

J'ai hâte de lire la suite et bien entendu les rencontres dans le dortoir de l'auberge de jeunesse !

Je t'embrasse!
Philou


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 16-06-2022

Bonjour [member=19]Philou0033[/member].

Je ne vais pas très souvent dans des bains naturistes, mais il m’est arrivé de voir des hommes en érection, plutôt accompagnés de femmes. Je pense que cela ne choquera personne si l’un ou l’autre de mes personnages a le même « problème ».  Cela alimentera les discussions.

La suite probablement ce soir ou demain.

Je t’embrasse
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 17-06-2022

Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (2)

Dimanche 4 octobre 1964, Baden-Baden


La remarque de Koen fit sourire les jeunes Belges.

— Monsieur est connaisseur ! fit l’un d’entre eux.

Frédéric demanda à Koen ce qu’il avait dit, puis crut bon d’expliquer, ne sachant pas quelle pouvait être leur attitude envers les homosexuels :

— Il veut devenir médecin, docteur es pénis, c’est pour cela qu’il s’y intéresse.

Tous avaient rangé leurs habits dans les armoires et passé les bracelets avec les clefs, ils se dirigèrent vers l’entrée, le linge autour de la taille. Un employé vêtu d’une chemise et d’un pantalon blancs les reçut et leur expliqua en allemand le déroulement de la visite, Frédéric traduisit en français. La première station était la douche. Comme il n’y avait pas assez de pommeaux pour tout le monde, Frédéric resta en retrait. Denis s’approcha de lui :

— Je peux te demander quelque chose ?
— Bien sûr.
— Est-ce seulement par intérêt pour sa future profession que ton ami regarde les bites ?
— Euh… oui.
— Tu peux me dire la vérité, je suis moi-même homosexuel.
— Nous le sommes aussi.
— J’avais pensé.
— Tu as dit aux autres que tu es gay ? demanda Frédéric.
— Non, je préfère ne pas le dire. Nous sommes en formation à la SNCB, les chemins de fer belges et c’est un milieu plutôt masculin. Nous faisons ce voyage avec nos billets gratuits.

Koen se rapprocha et demanda :

— Que racontez-vous à mon sujet ?
— Que tu es gay, dit Frédéric, mais Denis l’est aussi. Reste plutôt discret avec les autres.
— Même s’ils ne sont pas homosexuels, ils peuvent avoir envie de bander et de se branler. C’est normal à leur âge.
— Je te rappelle que nous sommes dans des bains publics et pas au château de Vincelard.

Ils passèrent dans la deuxième salle où il faisait très chaud. Il fallait se coucher sur des chaises longues en bois, après les avoirs protégées avec le linge, comme dans un sauna. Comme il n’y en avait pas assez pour tout le monde, Koen resta debout. Il put ainsi observer les queues des Belges, se disant une fois de plus que la nature avait bien fait les choses avec la diversité de ces organes. Il vit que Richard s’était rasé le pubis, ce qui était rare à cette époque. Denis était circoncis. Il imagina quelle pouvait être leur longueur en érection. La troisième salle était identique, avec de l’air encore plus chaud, on y restait moins longtemps.

Ils revinrent dans la salle des douches pour entendre des explications au sujet des massages, Frédéric traduisit à nouveau les propos du masseur :

— D’habitude, la personne qui masse est du même sexe que la personne qui est massée. Comme vous êtes nombreux, ce ne sera pas possible aujourd’hui. Nous sommes deux femmes et un homme, certains devront accepter d’être massés par une femme.
— En quoi cela est-il gênant ? demanda Patrice.
— Nous ne cachons pas les parties génitales, cela peut provoquer parfois des réactions involontaires. Surtout avec des jeunes comme vous.
— Une réaction tout à fait normale, dit Koen, cela ne me choque pas du tout.
— Nous non plus, dit le masseur. Je voulais cependant vous avertir. Qui commence ?

Ils hésitèrent, puis finalement Joël, Denis et Serge se décidèrent. Joël choisit l’homme, en espérant qu’il n’aurait pas une nouvelle érection. Les autres restèrent dans le couloir, séparé de la salle de massage par une vitre qui permettait cependant d’observer.

— Je parie qu’ils vont tous bander, dit André.
— Ça m’étonnerait, dit Richard, tu vas perdre ton pari. Ce n’est pas un massage érotique où la fille te masse la queue.
— Tu en as déjà eu un ?
— Possible. Mais ici, avec ces brosses et ce savon, ce n’est pas très sensuel.

Seul Serge eut une légère érection, mais on lui demanda ensuite de se coucher sur le ventre.

— Tu aurais déjà perdu ton pari, dit Richard à André. Trouve autre chose.
— Je parie qu’aucun d’entre nous ne pourra tenir une semaine sans se branler.
— C’est évident, trop facile, tu vas gagner à coup sûr.
— Je parie que tout le monde n’osera pas le faire devant les autres.
— Et moi, je parie que tout le monde osera le faire devant les autres, fit Richard. Je suis allé dans plusieurs camps de vacances et cela finissait toujours par une branlette collective.
— D’accord, pari tenu. On parie combien ?
— Une tournée de boissons le dernier soir.

Patrice, Richard et André échangèrent leurs places avec Serge, Denis et Joël. Koen était déçu, il se serait attendu à plus de réactions. Frédéric lui traduisit en allemand la conversation qu’il avait entendue.

— Tu penses qu’ils essaieront de se branler ce soir ? demanda Koen. Nous ne sommes qu’un jour avec eux.
— Si tu leur demandes poliment, mais discrètement, ne mets pas les pieds dans le plat.

Koen eut plus de chance avec les suivants, pas avec Patrice qui avait fait exprès de choisir le masseur, plutôt avec les deux parieurs qui étaient un peu excités par leur conversation. Les masseuses devaient aussi avoir parié de les faire bander car elles effleuraient discrètement leurs couilles sans en avoir l’air.

Koen et Frédéric eurent droit à la même attention, sans grand succès. Denis était resté devant la vitre pour les mater, alors que les autres avaient déjà passé dans la salle suivante.

— Ça vous a plu ? demanda-t-il.
— Nous avons déjà eu des massages plus longs et plus érotiques, dit Frédéric.
— Et par des hommes, dit Koen.
— Aussi devant d’autres personnes ? Ici, c’est particulier car on est exposé à la vue de tous.
— Nous avons déjà participé à des réunions de groupe entre hommes, dit Frédéric.
— Vous semblez très à l’aise avec votre homosexualité. Vous l’avez déjà dit à votre famille ?
— Oui, dit Koen, le monde entier doit maintenant le savoir.
— Moi, je n’ose pas. Je crains d’avoir des problèmes.
— Ne précipite pas les choses, dit Frédéric. Mon père connaît beaucoup de gens qui œuvrent dans l’ombre en faveur des homosexuels, il pourra certainement te donner des contacts en Belgique pour avoir des conseils. Tu me laisseras ton adresse.
— Ton père est gay ?
— Il paraît. Disons bisexuel, puisqu’il a aussi fait l’amour avec ma mère.

Une masseuse leur donna des alèses pour la salle suivante en leur demandant de s’asseoir dessus.

— Pourquoi ? fit Koen. Moi, j’ai toujours le cul propre, toujours prêt à recevoir langues, bites et autres objets.
— Toujours prêt, comme les scouts, dit Denis en riant.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 17-06-2022

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Les six jeunes belges sont donc des employés de la SNCB!
C'est pour Koen le moment d'encore examiner les bites des six garçons.
Denis se dévoile à Frédéric, il lui dit qu'il est gay. Frédéric annonce que lui et Koen le sont aussi!
Bien entendu il est question de branlette collective, c'est très fréquent dans les colonies, chez les couts et dans les camps de vacances.
Je pense bien que les huit garçons de la chambrée ne vont pas rester sans se branler et voir plus pour certains.

Merci Daniel pour cette suite. Avec humour comme d'habitude!

Très bon week-end.
Je t'embrasse!
Philou