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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 19-01-2022

J’ai modifié la fin de la dernière suite qui ne me plaisait pas, nous retournons quelques minutes en arrière, Koen vient d’apprendre quel est le détail qui différencie les jumeaux.

Chapitre 12 - La rentrée (2)

Samedi 29 août 1964, en train entre Amsterdam et Interlaken

Koen griffonna le schéma d’un gland dans son carnet, il ajouterait l’emplacement du grain de beauté plus tard. Il proposa ensuite :

— Je commande une deuxième bouteille de champagne ?
— Non, fit Sacha ou Vania. Nous sommes fatigués, nous étions inquiets avant de faire ce grand voyage et nous n’avons pas bien dormi la nuit dernière. C’est la première fois que nous sommes dans un wagon-lit. Vous nous direz comment ça se passe ?
— Avec plaisir, dit Koen. Je vous propose de faire d’abord un petit pipi avant de dormir, il y a un pot de chambre sous le lavabo.

Les jeunes gens se levèrent. Koen mit le plateau avec la bouteille et les verres par terre, devant la porte, il put ainsi soulever la tablette qui recouvrait le lavabo. Il ouvrit ensuite l’armoire et sortit le récipient, en expliquant qu’il se vidait ensuite automatiquement sur la voie, on n’était ainsi pas obligé de sortir dans le couloir pour aller aux toilettes.

— C’est ingénieux, fit l’un des jumeaux en se tournant vers l’autre, tu commences ?
— Non, à toi d’abord.
— Je n’ose pas. Tu penses qu’on peut montrer nos zizis au monsieur ?
— Si tu veux faire pipi il faudra sortir ton zizi. Le monsieur est médecin, il en a déjà vu beaucoup.
— Je suis seulement étudiant, fit Koen, mais vous avez raison, j’en ai déjà vu beaucoup, cependant jamais ceux de jumeaux monozygotes.
— Tu vois, ce monsieur connaît des mots savants. On peut lui faire confiance.
— Monsieur Grotelul, pourriez-vous d’abord nous faire une démonstration ?

Koen eut un doute : ou les jumeaux étaient naïfs, ou ils se moquaient de lui. Il opta pour la deuxième possibilité et ne perdit pas contenance pour autant, il répondit :

— Avec plaisir.

Il donna le pot de chambre à l’un des jumeaux et entreprit de déboutonner la braguette de l’autre qui eut l’air surpris et dit :

— Nous pensions que vous vouliez faire la démonstration avec votre zizi…
— Je sais comment m’en servir, moi.

Koen sortit le pénis du jumeau par l’ouverture du slip, c’était un organe long et fin, pâle, avec la veine dorsale bien visible, le prépuce recouvrait entièrement le gland, pas pour longtemps puisque Koen le décalotta et vit le grain de beauté juste derrière la couronne.

— Vous êtes Sacha, dit-il, je vais essayer de m’en souvenir.

Koen dirigea le membre vers le pot de chambre, en disant à Sacha qu’il pouvait pisser.

— Je vais le tenir moi-même, fit le jumeau, j’ai compris le principe.

Vania était hilare en regardant son frère uriner. Koen lui demanda ensuite :

— Je vous montre aussi comment on fait ?
— Ce ne sera pas nécessaire, dit Vania.
— Si, fit Sacha en riant, c’est toi qui a eu l’idée de demander au monsieur.

Koen ouvrit la braguette du frère et en extirpa le pénis, parfaitement identique, 10 cm environ, à part le grain de beauté. Vania se soulagea. Koen remit le pot de chambre en place pour le vider.

— Vous n’avez pas besoin, Monsieur Grotelul ? demanda Sacha.
— Je pense que le monsieur n’a pas très envie de nous montrer son zizi, fit Vania.
— Pourquoi ? Il est trop petit ?

Koen soupira. Les jumeaux avaient repris l’avantage.

— Si vous voulez, allez-y.
— Le monsieur est d’accord, dit Vania, tu peux lui tenir le zizi quand il fait pipi.
— Je n’ai jamais tenu le zizi d’un autre homme dans ma main.
— Et le mien ?
— Toi, ça ne compte pas, c’est comme si je tenais le mien. Et si le monsieur pense qu’on est des pédés ?
— L’orientation sexuelle des autres personnes ne me gêne pas du tout, fit le Néerlandais, cela m’intéresse seulement pour mes statistiques.

Au lieu d’ouvrir simplement la braguette, Sacha décrocha la ceinture et baissa le pantalon sur les cuisses.

— Tiens, dit-il, le monsieur a mis un slip bleu, en couleur comme les nôtres. C’est plutôt rare, ils sont blancs d’habitude.
— Oui, et il est déjà mouillé, le monsieur a-t-il déjà fait pipi ?
— Non, je pense que le monsieur est un peu excité car il nous a vus pisser. Regarde la bosse.

Sacha baissa le slip, le pénis de Koen se redressa.

— On dirait que le monsieur bande, c’est gênant.
— Oui, fit Koen, je vais attendre un moment pour pisser.
— On fait quoi, alors ?
— Vous pourriez vous laver les dents, il y a des bouteilles d’eau minérale derrière le miroir. Et faire votre toilette intime.
— Bonne idée, fit Vania. On dort tout nus dans un wagon-lit ?
— Je crois que nous avons oublié de prendre nos pyjamas, dit Sacha, ils sont dans la valise qui est dans le fourgon.
— Et le monsieur a déjà vu nos zizis. Et nous avons vu le sien. C’est un moyen de transport très convivial le train.

Les jumeaux se déshabillèrent, ils étaient maigres et avaient la peau très claire. Leurs slips n’étaient pas de la même couleur, l’un était noir et l’autre rouge. Ils avaient des pendentifs en or autour du cou, l’un avec la lettre В pour Ваня, Vania et l’autre avec la lettre С pour Са́ша, Sacha. Les jumeaux expliquèrent à Koen quelle était la signification de ces lettres cyrilliques et qu’ils échangeaient aussi leurs pendentifs, ainsi que leurs slips. Ce soir-là, ils promirent de ne pas le faire. Koen, qui était incrédule, contrôla une nouvelle fois où était le grain de beauté en leur baissant le slip et compara avec le pendentif. Il ne saurait de toute façon jamais, ils pouvaient avoir menti, ce pouvait être Vania qui avait le grain de beauté. Il se déshabilla aussi, il avait débandé, il urina.

Les voyageurs se lavèrent les mains, les dents, puis les aisselles, les organes génitaux-urinaires et le sillon interfessier avec un gant de toilette.

— Je me pose encore d’autres questions à votre sujet, fit Koen, par exemple votre taille, avez-vous la même ?
— Oui, 1 m 75.
— Je pense que le monsieur parlait d’une autre taille.
— Tu m’étonnes… La taille de quoi ?
— De nos zizis.
— C’est vrai, Monsieur Grotelul ? La taille de nos zizis vous intéresse ? Vous les voyez, ils sont identiques.
— Aussi lorsqu’ils sont en érection ?
— Tu crois qu’on peut faire ça pour le monsieur ? Lui montrer nos zizis en érection ?
— Puisqu’il n’y pas de Madone des sleepings, ça remplacera, ce sera l’Adonis des sleepings.

Le jumeaux prirent leurs bites dans la main, quelques rapides caresses suffirent à les faire bander. Koen constata sans surprise que leurs longueurs étaient identiques, 15 cm environ, moins que la sienne, cela lui éviterait une humiliation de plus. Il observa aussi leurs couilles, plutôt petites et pendant assez bas.

— On pourrait aussi montrer au monsieur qu’on est télépathes, proposa Sacha.
— Télépathes ? fit Koen, étonné. Je ne vous crois pas, les jumeaux ont certainement un lien particulier, mais la télépathie n’existe pas, aucune étude scientifique ne l’a prouvé.
— Et pourtant, nous le sommes.
— Et nous pouvons le prouver.
— Comment ?
— On ose le dire au monsieur ? demanda Sacha. On va être obligés de lui dire qu’on se…
— Pardonnez-nous de le dire aussi vulgairement, nous nous branlons…
— Entre frères… Cela pourrait vous choquer.
— Pas du tout, dit le Néerlandais, je le fais aussi.
— Avec votre frère ? Un jumeau ?
— Oui. Non.

Sacha et Vania expliquèrent :

— Lorsque nous nous branlons, nous pouvons éjaculer exactement en même temps, même s’il fait nuit et que nous ne nous voyons pas.
— Cette expérience a-t-elle était faite devant un témoin ?
— Oui, nous avions les yeux bandés.
— C’était qui ce témoin ? Un huissier de justice ?
— Non, c’était notre… Vous êtes bien curieux, Monsieur Grotelul.
— Je suis seulement septique, vous pouviez avoir convenu à l’avance du nombre de mouvements.
— C’est vrai.
— Je vous propose de refaire l’expérience, nous éteindrons la lumière et c’est moi qui vous branlerai, d’une manière différente pour que vous ne soyez pas excités en même temps. Et sans vos montres aux aiguilles phosphorescentes. Vous êtes d’accord ?
— Pourquoi pas ? Qu’en penses-tu, Vania ?
— D’accord, Sacha, mais on branlera ensuite le monsieur.
— Cela me paraît évident, je pense que le monsieur est un pédé, il aimera.
— C’est seulement pour faire progresser la science, objecta Koen.
— Mais pourquoi vous bandez tout le temps depuis qu’on est dans votre compartiment, Monsieur Grotelul ?


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 21-01-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite, ça change de l'autre version.

C'est comme un jeu de ping-pong entre Koen et les jumeaux. C'est pour celui (ceux) qui marqueront le plus de point.
Koen est toujours attentif à la taille et l'aspect des pénis! Puis c'est l'occasion de voir ceux de jumeaux monozygote.
Les deux garçons peuvent-ils user de télépathie pour pouvoir éjaculer au moment, sans même se voir?
Il me tarde de lire la suite!

Merci Daniel pour cette suite.

Je te souhaite dors et déjà un très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 21-01-2022

(21-01-2022, 10:09 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite, ça change de l'autre version.

C'est comme un jeu de ping-pong entre Koen et les jumeaux. C'est pour celui (ceux) qui marqueront le plus de point.
Koen est toujours attentif à la taille et l'aspect des pénis! Puis c'est l'occasion de voir ceux de jumeaux monozygote.
Les deux garçons peuvent-ils user de télépathie pour pouvoir éjaculer au moment, sans même se voir?
Il me tarde de lire la suite!

Merci Daniel pour cette suite.

Je te souhaite dors et déjà un très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Je publie toujours le « premier jet » de mes récits, mais tout le monde sait qu’il y en a plusieurs pour aboutir à l’orgasme… Cela m’arrive donc de faire des modifications. J’aurais parfois envie de tout effacer.

Tu as raison, il s’est établi une sorte de jeu entre Koen et les jumeaux, alors qu’ils ne se connaissaient pas. Est-ce le hasard ou y a-t-il une raison ?

Les jumeaux sont-ils vraiment télépathes ? Si c’était le cas, il faudrait que ce récit bascule dans la science-fiction. Ou alors ont-ils un « truc », comme les prestidigitateurs ?

Questions auxquelles je ne vais pas donner de réponses maintenant, pour ne pas gâcher le suspense.

Je te souhaite aussi un très bon week-end, ainsi qu’à mes lectrices et lecteurs.

Je t’embrasse.

Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 21-01-2022

Je vous conseille d’écouter un « Bransle gay » en lisant cette suite. J’ai découvert qu’il existe de la musique ancienne qui porte ce titre prémonitoire. Le branle était une danse dès le 16ème siècle.

Mes personnages sont, quant à eux, de grands onanistes devant l’Éternel (si j’ose utiliser cette expression). Toute ressemblance avec l’auteur de ce récit ne serait qu’une impure coïncidence.



Chapitre 12 - La rentrée (3)

Samedi 29 août 1964, en train entre Amsterdam et Interlaken

Koen ne répondit pas, il devait bien admettre que les jumeaux l’excitaient au plus haut point, mais pas assez pour lui faire oublier la rigueur scientifique. Il s’assit entre les deux puis éteignit la lumière du compartiment. Il vérifia au toucher quel membre avait le grain de beauté, c’était celui de gauche. Il alterna des caresses énergiques sur l’un et très douces sur l’autre.

Les jumeaux semblaient très concentrés et Koen ne percevait aucun signe qui pût indiquer s’ils aimaient ces branlettes. Il avait oublié de regarder sa montre pour mesurer le nombre de minutes jusqu’à l’éjaculation, il avait d’ailleurs hâte qu’elle survînt, mais les jumeaux n'étaient pas pressés. Même s’ils n’étaient pas télépathes, ils pouvaient contrôler leur éjaculation, comme les Japonais l’avaient fait à Zurich quelques semaines plus tôt. Ils devaient s’être beaucoup entraînés.

Sans prévenir, les jumeaux jouirent presqu’en même temps, juste une dizaine de secondes de décalage. Koen ralluma la lumière.

— Vous êtes convaincu, Monsieur Grotelul ? demanda Sacha.
— Pas vraiment, ce n’est peut-être que le hasard, une expérience doit être reproductible pour être validée.
— Une autre fois, fit Vania, la télépathie demande une grande concentration et nous sommes épuisés ce soir.
— Tout comme nos liquides séminaux.
— Il faudra que j’en parle au Prof Latte, dit Koen, tout en se lavant les mains.
— C’est qui ce professeur ?
— Il enseigne à Heidelberg, il a un centre de recherches sur l’orgasme. Vous feriez des sujets d’étude idéaux, il faudra me laisser votre adresse.
— Participer à une recherche sur l’orgasme ? Qu’en penses-tu, Sacha ?
— S’il faut passer par là pour convaincre le monsieur que nous sommes télépathes, je suis d’accord. On lui donnera notre adresse demain. Tu crois qu’on pourrait aussi jouer avec le zizi du monsieur ?
— S’il est d’accord. Demande-lui.
— Je n’ose pas.
— Il ne va pas te manger, tout au plus te sucer. Monsieur Grotelul, pourrions-nous jouer avec votre zizi ? Ce n’est pas dans un but scientifique, seulement dans un but éducatif.
— Je vous le permets.
— Couchez-vous, nous allons nous rincer le zizi dans le lavabo et nous sommes à vous.

Koen s’étendit sur la banquette, les jumeaux s’agenouillèrent après avoir posé une serviette sur le sol, Sacha titillait les tétons tandis que Vania s’attaquait à la bite.

— Je suis déçu, fit ce dernier, le monsieur a un plus gros zizi que le nôtre.
— Pas tellement, les nôtres peuvent encore grossir.
— Je ne pense pas, notre puberté est terminée. Et ce n’est pas la taille qui compte.

Koen faillit leur faire une théorie à ce sujet, il se retint pour savourer la lente montée du plaisir. 

— Tu penses qu’on pourrait sucer le monsieur ? demanda Sacha à son frère.
— Tu veux sucer le zizi du monsieur ? Tu ne l’as jamais fait.
— Vous pouvez, dit Koen, tout ce que vous voulez.
— Le monsieur est très coopératif.

Sacha approcha sa langue du gland de Koen qui se demanda s’ils étaient vraiment des débutants, ils étaient très sûr d’eux.

— On pourrait aussi mettre un doigt dans le derrière du monsieur, proposa Vania.
— C’est sale.
— Il s’est lavé entre les fesses.
— Oui, j’avais oublié.

Vania introduisit un doigt dans le rectum et massa la prostate, il était très habile et Koen douta encore plus de l’innocence des deux frères, il eut rapidement un orgasme très intense. Sacha prit son slip bleu et nettoya le sperme sur le ventre et le torse, il ne l’avait pas avalé.

— C’était bon, Monsieur Groutelul ?
— Très bon, merci. Je me demande si c’était vraiment la première fois que vous étiez avec un autre homme.
— Nous vous assurons que c’était la première fois.
— Maman nous avait pourtant dit de nous méfier des inconnus dans le compartiment.
— Elle croit que nous sommes toujours des enfants.
— Vous avez quel âge ? questionna Koen.
— 18 ans, pourquoi ?
— Juste pour mes statistiques, je désire établir une distribution de la taille du pénis en érection en fonction de l’âge.
— Trop compliqué pour nous, fit Vania. Il se passe quoi dans les wagons-lits après le touche-pipi ?
— Le conducteur vient préparer les lits et l’on dort. Je vais l’appeler.

Koen sonna. Dirk arriva immédiatement, il ouvrit la porte avec sa clef carrée et vit les jeunes hommes nus, il leur dit :

— Il me semble que vous avez fait connaissance si j’en crois vos tenues très… légères. Dommage que la comtesse de Gueldre ne soit pas avec nous ce soir, elle vous aurait reçus avec plaisir dans son compartiment.
— Nous avons déjà joui, dit Koen.
— Je m’en doutais, dommage, vous auriez aussi pu venir dans le mien. Non, je plaisante, je n’ai pas le droit de coucher avec les voyageurs et je tiens à mon travail. Je vais préparer les lits, pourriez-vous sortir dans le couloir, en mettant au moins un slip ? Il est dommage de cacher de si belles queues, mais le règlement est le règlement.

Les jumeaux rirent en voyant Koen enfiler son sous-vêtement poisseux. Ils ne croisèrent personne et profitèrent de l’air frais qui circulait grâce aux fenêtres ouvertes, avant de se coucher et de s’endormir rapidement.


Dimanche 30 août 1964, Interlaken

Les jumeaux descendaient aussi à Interlaken, Dirk les réveilla au dernier moment. Ils eurent juste le temps de débander, de pisser, de se débarbouiller et de s’habiller. Koen regretta de ne pas avoir pu répéter l’expérience de la veille.

Le train arriva à l’heure en gare d’Interlaken Ost, à 7h21. Koen eut la surprise de voir Frédéric qui l’attendait sur le quai. Ils se firent la bise discrètement. Sacha demanda à Vania :

— Tu crois qu’ils sont amoureux, les deux messieurs ?
— Amoureux, je ne sais pas. Amants, certainement. Et nous deux, nous sommes amants ?
— Je ne sais pas, ce n’est pas très convenable entre frères, je ne t’ai encore jamais enculé. Amoureux, certainement.

— Tu es déjà là ? s’étonna Koen. Tu es parti à quelle heure de Lausanne ?
— Je suis venu hier et j’ai dormi à l’hôtel, répondit Frédéric.
— Tu étais si impatient de me revoir ?
— Oui, mon grand dadais, tu me manquais… Et aussi parce qu’Urbain était libre hier pour me conduire.
— Tu as couché avec lui en arrivant ?
— Tu es très curieux, et toi, tu as couché avec tes compagnons de compartiment ?
— J’oubliais, je dois leur demander leur adresse. Je vais te les présenter.

Koen et Frédéric se dirigèrent vers les jumeaux restés en arrière.

— Voici mon ami Frédéric. Et voici Sacha.
— Bonjour Monsieur Frédéric, moi c’est Vania.
— Je me trompe toujours, dit Koen, l’autre est donc Sacha.
— Non, je suis aussi Vania.
— Deux Vania ? Ce n’est pas possible. Nous ne saurons jamais, il y a le jumeau sans et celui avec.
— Sans et avec quoi ? demanda Frédéric.
— Un grain de beauté sur la bite.
— Tu as couché avec eux, alors.
— Une expérience scientifique très intéressante. Je te raconterai, je vais en parler au Prof Latte.

Koen sortit son carnet de sa poche en demandant :

— Pourriez-vous me donner votre adresse ?
— Ce ne sera pas nécessaire.
— Pourquoi ?
— Parce que nous allons nous voir toute l’année, Monsieur Grotelul, nous sommes dans la même école que vous.
— Comment le savez-vous ? Je ne vous l’ai pas dit.
— Nous avons lu dans vos pensées, une preuve de plus que nous sommes télépathes.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 24-01-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Super cette suite!

Koen est aux anges, il s'occupe des jumeaux en vue de découvrir s'ils sont vraiment "télépathes"! Ils jouissent presque en même temps. Pour Koen cela ne veut pas forcément dire qu'ils se soient donnés des messages en télépathie!
C'est ensuite au tour de Koen de se faire tripoter le zizi! Koen se demande si les deux garçons ne se sont pas foutu de lui car ils se débrouillent très bien question plaisir.
Frédéric est déjà présent à l'arrivée du train.
Les jumeaux seront dans le même établissement scolaire et seront donc appelés à se revoir toute une année durant!

Merci pour cette suite, mais aussi pour la suggestion de lire la suite en écoutant " Bransle gay" !
Merci pour ce bon moment de lecture.

Belle journée et bonne semaine!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 24-01-2022

(24-01-2022, 10:23 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Super cette suite!

Koen est aux anges, il s'occupe des jumeaux en vue de découvrir s'ils sont vraiment "télépathes"! Ils jouissent presque en même temps. Pour Koen cela ne veut pas forcément dire qu'ils se soient donnés des messages en télépathie!
C'est ensuite au tour de Koen de se faire tripoter le zizi! Koen se demande si les deux garçons ne se sont pas foutu de lui car ils se débrouillent très bien question plaisir.
Frédéric est déjà présent à l'arrivée du train.
Les jumeaux seront dans le même établissement scolaire et seront donc appelés à se revoir toute une année durant!

Merci pour cette suite, mais aussi pour la suggestion de lire la suite en écoutant " Bransle gay" !
Merci pour ce bon moment de lecture.

Belle journée et bonne semaine!
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Il faudra des investigations plus poussées pour déterminer si les jumeaux sont vraiment télépathes et je pense que Koen s’en chargera volontiers puisqu’ils seront dans le même établissement scolaire. On verra pourquoi ils se sont foutu de Koen, alors qu’ils savaient, d’une manière ou d’une autre, qu’il serait avec eux.

Je vais dévoiler un peu la suite en disant qu’après ce long voyage ils ont certainement envie d’une bonne douche, d’une bonne branlette et d’un bon petit déjeuner avant de prendre le train pour Grindelwald. Le contraire t’aurait étonné.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 24-01-2022

Chapitre 12 - La rentrée (4)

Dimanche 30 août 1964, Interlaken

— Télépathes ? fit Frédéric, ça m’étonnerait, ils ont sûrement vu l’étiquette sur ton sac ou c’est le conducteur qui le leur a dit.
— Vous avec raison, dit Sacha, le conducteur a vu que nous avions des billets pour Grindelwald et il a fait le rapprochement.
— Ça me rassure, dit Koen, mais pourquoi m’avoir joué la comédie ?
— Parce que c’est notre métier, enfin notre futur métier, nous voulons devenir comédiens, jouer la comédie comme vous, vous jouez au médecin. Nous aimons bien l’improvisation.
— N’est-ce pas, Monsieur Grotelul, « étudiant en médecine » ?
— Tu leur as dit que tu es étudiant en médecine, fit Frédéric en riant, tu es gonflé !
— Je lui suis presque. Dans une année.
— Tu dois encore passer ton bac…
— Sans rancune ? demanda Vania.
— Sans rancune, dit Koen, c’était très agréable de jouer au médecin avec vous.
— Pour nous aussi, c’était très agréable de jouer la comédie avec… toi.
— C’était vraiment la première fois que vous étiez avec un autre homme ?
— C’était un mensonge, dit Sacha, nous sommes depuis deux ans dans cette école aussi conviviale que les compartiments pour hommes dans les wagons-lits et les élèves n’ont pas attendu ton arrivée pour baiser comme des lapins.
— Mais nous n’avons jamais fait l’amour les deux ensemble, je veux dire que nous n’avons jamais fait de pénétration.
— Faites ce que vous voulez, dit Frédéric, ce n’est pas à nous de juger si c’est bien ou mal d’avoir des relations sexuelles en famille.
— À propos, dit Koen, ça s’est bien passé l’excursion avec ton père le week-end dernier ?
— Très bien, à part quelques courbatures, je te raconterai un autre jour.
— Que fait-on, maintenant ? demanda Vania. Je crois que le train pour Grindelwald part dans 10 minutes.
— Ma valise est encore à l’hôtel, dit Frédéric, nous prendrons un autre. On ne nous attend pas à l’école avant midi.
— Excellente idée, fit Koen, nous pourrons également déjeuner, je meurs de faim. Tu invites aussi les jumeaux ?
— Je ne peux rien te refuser.
— On pourrait aussi se doucher avant de manger ?
— Je dirai à la réception, tu payeras le supplément d’eau chaude.
— Ce n’est pas nécessaire, nous nous doucherons ensemble.

Les quatre étudiants allèrent à pied jusqu’à l’hôtel Victoria où logeait Frédéric, situé à 20 minutes de la gare de l’est. C’était un imposant bâtiment construit au dix-neuvième siècle. Frédéric informa le concierge qu’il aurait des hôtes dans sa chambre mais qu’ils prendraient le petit déjeuner pour compenser.

— Waouh ! s’exclama Sacha en entrant, quel luxe ! Un lit qui accueillerait facilement trois personnes, un petit salon, un immense balcon avec vue sur les montagnes et une salle de bain avec du marbre.
— Tu dors toujours dans des hôtels cinq étoiles ? demanda Vania.
— C’est la secrétaire de mon père qui a fait la réservation, s’excusa Frédéric, ce n’est pas moi qui ai choisi.
— Nous, on dort plutôt dans les auberges de jeunesse.
— C’est spartiate, même les douches sont collectives.
— Tu as entendu ? fit Koen. On ira dans une auberge de jeunesse lors de notre prochain voyage ?
— Tu n’as pas assez de bites à mater à l’école ? demanda Frédéric.
— Oui, mais ce sont toujours les mêmes, dans une auberge on découvrira chaque jour des nouvelles.
— On en reparlera. Prenez votre douche, je vais commander le petit déjeuner pendant ce temps.

Un quart d’heure plus tard, le garçon d’étage frappa à la porte, il avait une vingtaine d’années, un uniforme rouge avec des boutons dorés ; une plaquette sur sa poche indiquait qu’il s’appelait Lukas. Frédéric pensa qu’il ressemblait à Spirou, il le fit entrer avec le chariot et lui demanda de préparer le repas sur le balcon.

Lorsque Lukas eut terminé et qu’il s’apprêtait à quitter la chambre, Koen sortit de la salle de bain, il était nu et avait le sexe dressé, il cria :

— Frédéric ! Les jumeaux aimeraient voir ta bite !

Il remarque la présence du garçon d’étage et s’excusa :

— Oh ! Je ne savais pas que vous étiez là.
— Pas de souci, je n’ai rien vu, dit Lukas, je ne vois jamais rien.
— Vous pouvez vous joindre à nous, si vous le désirez.
— Jamais pendant le travail.
— Vous avez la pause à quelle heure ?

Frédéric eut l’air contrarié, il dit au garçon en lui tendant un billet :

— Je suis désolé, ce monsieur n’a pas appris les bonnes manières.
— Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas porter plainte pour si peu.

Lukas sortit de la chambre. Frédéric jeta un coup d’oeil dans la salle de bain au moment où les jumeaux laissaient échapper leur semence en même temps sur le sol carrelé.

— Ils pouvaient se voir ce matin, cette expérience ne compte pas, dit Koen en jouissant à son tour.
— Oui, fit Frédéric, n’oubliez pas de nettoyer le sol avec une serviette. Le petit déjeuner est prêt sur le balcon, le café va refroidir, mettez un slip avant de sortir pour éviter de choquer nos voisins.
— Tu pourrais aussi te déshabiller pour qu’on ait tous la même tenue.

Frédéric obéit, il faisait encore chaud ce matin-là. Il avait commandé une bouteille de champagne.

— Encore des bulles, s’étonna Vania, déjà hier soir. Vous fêtez quoi ?
— La fin des vacances, fit Frédéric, la rentrée, le plaisir de passer une année avec vous dans cette belle région, l’amitié entre les peuples ou ce que vous voudrez.

Ils trinquèrent puis mangèrent avec appétit. Ils avaient chacun une assiette avec des rösti, des œufs brouillés, du lard grillé et des saucisses ; une corbeille de croissants et de viennoiseries ; du beurre, du fromage et de la confiture ainsi qu’une salade de fruits.

— C’était excellent, dit Koen, on reviendra dans cet hôtel ?
— Je croyais que tu voulais aller à l’auberge de jeunesse, dit Frédéric.
— Oui… Il faudrait avoir les deux, le luxe et les douches collectives.
— Le train est à quelle heure ? demanda Sacha.
— Nous avons encore trois quarts d’heure avant de quitter l’hôtel, répondit Frédéric en regardant sa montre. J’ai commandé la calèche, cela m’évitera de porter ma valise.
— Tu a le temps de leur montrer ta bite, dit Koen.

Il est décidément incorrigible, se dit Frédéric qui n’avait pas eu le temps de se branler le matin et qui enleva très volontiers son slip après être rentré dans la chambre.

— Tu vois, dit le Néerlandais, tu bandes déjà. Couche-toi sur ton lit et laisse-les faire.

Koen observait le spectacle des jumeaux qui suçaient son ami lorsqu’on frappa à la porte. Il ouvrit, c’était le garçon d’étage.

— Je viens débarrasser le petit déjeuner, dit-il, avez-vous terminé ?
— Oui, entrez.

Lukas passa à côté du lit où s’ébattaient les trois jeunes hommes.

— Je ne vois toujours rien, dit-il.
— Vous avez terminé votre service ? demanda Koen.
— J’ai dit à mon chef que je prendrai ma pause et que j’irai fumer une pipe.
— La fumée est très mauvaise pour la santé, je vous propose une pipe plus saine.
— Je vais mettre l’écriteau « ne pas déranger », c’est plus sûr.

Koen ne perdit pas de temps, il décrocha les boutons dorés, enleva la veste rouge, la casquette, la chemise blanche, puis les pantalons et le slip blanc du garçon d’étage qui n’en demandait pas tant. Il avait une bite longue, épaisse, circoncise et reposant sur de grosses couilles. Koen lui demanda de se coucher sur le canapé pour le sucer.

Frédéric éjacula dans la bouche de Sacha qui avala le sperme jusqu’à la dernière goutte, il se retourna ensuite pour mater Koen et Lukas. Les jumeaux l’imitèrent.

— Il suce bien, ton ami ? demanda Sacha.
— Mieux que nous ? ajouta Vania.
— Je préfère me taire pour ne vexer personne, dit Frédéric.

Koen sentit que Lukas allait juter, il sortit le sexe de sa bouche afin que les spectateurs pussent en profiter car c’était le garçon d’étage qui avait la queue la plus grosse des cinq en érection. Koen alla chercher une serviette pour la nettoyer.

— Ah, si tous les clients étaient comme vous ! fit Lukas.
— Tout le plaisir était pour moi.
— Je pense que vous êtes étudiants à l’école Hinterhoden de Grindelwald.
— On ne peut rien vous cacher.
— J’ai entendu parler des mœurs… dissolues des élèves. Vous êtes certainement Monsieur Grotelul.
— Comment le savez-vous ? Ce n’est pas moi qui ai réservé la chambre.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 25-01-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Super suite. Koen est les jumeaux sont en discussion avec Frédéric. Ayant le temps et ayant faim, Koen propose à son ami d'inviter les deux frères pour un bon petit-déjeuner à l'hôtel et aussi pour prendre une bonne douche.

Bien évidemment c'est l'occasion pour Koen de poursuivre ses recherches d'autant que le garçon d'étage semble lui aussi fort attiré par les quatre garçons.
Ils se sont sucés et fait jouir pour le plus grand bonheur de chacun, même de Lukas, le garçon d'étage.

Merci Daniel pour cette suite qui annonce une belle rentrée scolaire à l'école Hinterhoden de Grindelwald.

Merci pour ce bon moment de lecture!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 25-01-2022

(25-01-2022, 03:36 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Super suite. Koen est les jumeaux sont en discussion avec Frédéric. Ayant le temps et ayant faim, Koen propose à son ami d'inviter les deux frères pour un bon petit-déjeuner à l'hôtel et aussi pour prendre une bonne douche.

Bien évidemment c'est l'occasion pour Koen de poursuivre ses recherches d'autant que le garçon d'étage semble lui aussi fort attiré par les quatre garçons.
Ils se sont sucés et fait jouir pour le plus grand bonheur de chacun, même de Lukas, le garçon d'étage.

Merci Daniel pour cette suite qui annonce une belle rentrée scolaire à l'école Hinterhoden de Grindelwald.

Merci pour ce bon moment de lecture!
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de commenter chaque fois mon récit.

Ces jeunes gens ont une sexualité très active. En ce moment, je n’ai pas envie d’écrire une histoire avec une intrigue complexe, j’assume ce manque d’ambition littéraire. J’essaie cependant de varier les lieux et les personnages secondaires.

La rentrée s’annonce bien mais Koen et Frédéric vont se calmer, ils doivent aussi étudier. Ils auront quand même l’occasion de découvrir tous les élèves (nus, évidemment), ce ne sera pas non plus très original puisque je vais recycler d’anciennes idées.

Je t’embrasse.
Daniel




Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 01-02-2022

Chapitre 12 - La rentrée (5)

Dimanche 30 août 1964, Interlaken

— Il a lu ton nom sur l’étiquette du sac, fit Frédéric en riant.
— Non, dit le garçon d’étage, je suis le cousin de l’apprenti cuisinier de votre école, Stefan. Il m’a parlé de vous, ce n’était pas difficile de vous reconnaître.
— En bien, j’espère, dit Koen.
— Il m’a dit que vous étiez chez lui lorsqu’il a annoncé à ses parents qu’il était homosexuel.
— C’est exact. Vous l’êtes aussi ?
— Koen, fit Frédéric, ne sois pas toujours si indiscret.
— Je peux vous le dire, fit Lukas, je ne le suis pas, mais j’avais envie de découvrir si les hommes sucent mieux que les femmes.
— Il n’y a pas de honte à avoir, expliqua Koen, seules de rares personnes sont entièrement homosexuelles ou entièrement hétérosexuelles. Je suce mieux que votre fiancée ?

Frédéric désespéra, il n’arriverait jamais à discipliner son ami.

— Je ne sais pas, répondit Lukas, elle ne désire pas de relations sexuelles avant le mariage. Vous me reposerez la question dans quelques mois. Je vous laisse, merci pour la pipe et bonne année… scolaire.
— Pourriez-vous dire au bagagiste de venir chercher ma valise ? demanda Frédéric. Dans cinq minutes, le temps que nous nous rhabillions.
— Il est aussi mignon que vous, le bagagiste ? s’inquiéta Koen.
— Nous n’avons plus le temps, sinon nous raterons le train. Pas de bagagiste, ni de liftier, ni de femme de chambre, ni de concierge, ni de réceptionniste et encore moins de cocher.
— Je plaisantais. Et la femme de chambre ne m’intéresse pas, à moins qu’elle ait une bite, comme Dominique.
— Je me méfie de tes plaisanteries.

Les étudiants quittèrent l’hôtel en calèche, découvrant la ville comme le faisaient les touristes depuis des générations. Ils prirent ensuite le train à voie étroite et à crémaillère jusqu’à Grindelwald, en première classe, Frédéric paya les surclassements au contrôleur.


Dimanche 30 août 1964, école de Hinterhoden, Grindelwald

Une fois arrivés dans la station, les jeunes gens passèrent au guichet des bagages pour retirer leurs valises qu’ils chargèrent dans le minibus de l’école qui les attendait. Ils montèrent, Franz était au volant.

— Déjà fait connaissance avec les jumeaux ? dit-il. Les nuits vont être chaudes cet hiver, on économisera sur le chauffage.
— Qui se ressemble s’assemble, fit Koen.
— Ouais, je vous rappelle que vous n’êtes plus en vacances, vous êtes là pour étudier. Pas plus d’une éjaculation par jour.
— Je croirais entendre mon père, dit Frédéric.
— Ne suis-je pas votre père à tous ?
— Vous êtes trop jeune.
— Votre grand frère, alors. La directrice vous attend dans son bureau après le dîner, 13h15 pour Frédéric et 13h30 pour Koen.
— Que nous veut-elle ? demanda le Néerlandais.
— Vous verrez bien.

Koen et Frédéric déposèrent leurs bagages dans leur chambre avant de se rendre à la cuisine. Stefan y était, seul devant ses casseroles.

— Salut Stefan ! fit Frédéric. Tu travailles le dimanche ?
— Salut les gars ! Oui, le cuistot a une réunion de famille et ses aides ne commencent que demain. Il n’y a qu’une dizaine d’élèves qui sont déjà arrivés.
— Tu as passé de bonnes vacances ? demanda Koen.
— Très bonnes, j’étais avec Peter au chalet d’alpage et il m’a appris a fabriquer du fromage.
— Il ne t’a rien appris d’autre ?
— On t’a déjà dit que tu es un petit cochon ? Et vous, vous avez passé de bonnes vacances ?

Ils parlèrent rapidement de leur séjour aux Pays-Bas, sans omettre la visite au bordel.

— Tu as déjà vu la bite de ton cousin Lukas ? demanda ensuite Koen.
— Quand il était petit, mais pas depuis qu’il est… un grand garçon.
— Tu devrais lui demander de te la montrer, il aime bien se faire sucer.
— Lui ? Il a une fiancée, à ma connaissance. Et comment le sais-tu ?

Frédéric raconta qu’ils l’avaient rencontré à l’hôtel Victoria et que Koen l’avait sucé.

— Il y travaille pendant ses vacances pour gagner un peu d’argent, expliqua le cuisinier, il fera ensuite l’école hôtelière à Lausanne.
— Pas un mot à sa fiancée, dit Koen.
— Je sais tenir ma langue, moi. Bon, laissez-moi terminer si vous voulez manger à l’heure.

Stefan leur servit du rôti de porc, du gratin dauphinois et des épinards en branche, ainsi qu’une tarte aux pommes, son dessert vedette.

Frédéric se rendit au bureau de la directrice après le repas. Celle-ci avait l’air d’excellente humeur et n’avait pas encore pris son aspect revêche habituel. Elle l’accueillit en lui parlant en français pour la première fois :

— Bonjour Monsieur de Goumoëns, avez-vous passé de bonnes vacances ?
— Excellentes, Madame la directrice, je suis allé aux Pays-Bas avec mon ami. Et vous ?
— Appelez-moi tous simplement Madame von Känel, nos relations seront un peu différentes qu’avec les autres élèves, comme vous allez aussi représenter votre père. Oui, j’ai passé de bonnes vacances, une croisière sur le Danube avec mon… une amie.

Un homme était aussi présent dans le bureau, il s’était levé. Il avait une soixantaine d’années, de longs cheveux déjà blancs, il était vêtu d’un costume trois-pièces impeccable, avec une pochette jaune assortie à sa cravate. La directrice le présenta à Frédéric :

— Mr Rich, notre tailleur.
— Enchanté.
— Mr Rich ne parle pas allemand, seulement le français et l’anglais.
— J’habite à Lausanne depuis des années, expliqua le tailleur en regardant Frédéric de la tête aux pieds. Je connais votre père, je lui taille des costumes sur mesure.
— Oui, il a souvent parlé de vous.
— Vous pourriez lui demander de devenir aussi mon client, je vous proposerais des vêtements plus élégants.

Frédéric avait mis ce jour-là une chemisette noire avec des fleurs multicolores et des jeans patte d’éph’.

— C’est la mode, Mr Rich.
— Je sais, hélas. Les traditions se perdent. Heureusement que cette école a gardé les uniformes.

La directrice leur dit de prendre place devant son bureau.

— Nous avons décidé d’acheter des nouveaux uniformes cette année, une nouvelle collection, en quelque sorte, surtout parce que les anciens sont usés.
— Ce ne sera pas révolutionnaire, expliqua le tailleur, seule la cravate changera et il y aura le nouveau logo de l’école, plus moderne.
— Les ferez-vous sur mesure ? demanda Frédéric.
— Cela dépasserait notre budget, dit la directrice, nous préférons investir dans l’enseignement. Mr Rich prendra cependant les mesures de chaque élève et fera des retouches si nécessaire.
— Merci de m’en avoir parlé, je transmettrai cette information à mon père.
— Il le sait déjà, dit Mr Rich, je le vois souvent et je suis aussi le tailleur d’une certaine confrérie…

La directrice continua :

— Lors de la rentrée, les anciens élèves sont chargés de diverses tâches pour accueillir les nouveaux élèves. Comme vous parlez français, j’ai pensé à vous comme assistant de Mr Rich, vous pourrez traduire ses propos du français à l'allemand si certains élèves ne parlent pas anglais. Vous êtes d’accord ?
— Bien sûr, Madame.
— Parfait. Attendez Mr Rich à l’extérieur, nous avons encore quelques détails administratifs à régler. Et plein succès dans vos études !
— Merci, Madame von Känel.

Frédéric sortit, Koen l’attendait impatiemment dans le couloir.

— Alors ? demanda-t-il.
— Je suis l’assistant du tailleur, il va prendre les mesures de tous les élèves.
— À poil ?
— Je ne sais pas. Probablement.
— Il va aussi mesurer la queue pour les caleçons ? Je pourrais être l’assistant de l’assistant.
— La directrice va sûrement te confier une autre tâche, tout aussi intéressante. Regarde l’homme qui arrive.

Le visage de Koen s’illumina.


NDA Et, pour terminer, la mise en abyme à laquelle vous avez échappé :

— Je ne sais pas. Probablement, connaissant l’auteur obsédé sexuel qui raconte nos aventures. Il l’est presque autant que toi.




Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 02-02-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est le moment de quitter l'hôtel. Lukas, le serveur, annonce qu'il est le cousin de Stefan, l'apprenti cuisinier de l'école. Lukas bien qu'ayant un e fiancée a gouté au plaisir de la fellation avec Koen.
Le voyage de retour à l'école se passe bien, c'est Frantz qui récupère les deux amis à la gare. Il sait déjà qu'ils ont la connaissance de jumeaux!
Un tailleur est invité à prendre les mensurations des élève en vue de faire un nouvel uniforme. C'est le tailleur attitré du père de Frédéric. Frédéric l'aidera en traduisant les propos du tailleur aux élèves qui ne parlent pas français!

Bien entendu Frédéric apprend que le tailleur est aussi celui qui officie à la confrérie "particulière" que fréquente son père!

J'ai hâte de lire la suite.
Merci Daniel pour cette suite!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 02-02-2022

(02-02-2022, 11:03 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est le moment de quitter l'hôtel. Lukas, le serveur, annonce qu'il est le cousin de Stefan, l'apprenti cuisinier de l'école. Lukas bien qu'ayant un e fiancée a gouté au plaisir de la fellation avec Koen.
Le voyage de retour à l'école se passe bien, c'est Frantz qui récupère les deux amis à la gare. Il sait déjà qu'ils ont la connaissance de jumeaux!
Un tailleur est invité à prendre les mensurations des élève en vue de faire un nouvel uniforme. C'est le tailleur attitré du père de Frédéric. Frédéric l'aidera en traduisant les propos du tailleur aux élèves qui ne parlent pas français!

Bien entendu Frédéric apprend que le tailleur est aussi celui qui officie à la confrérie "particulière" que fréquente son père!

J'ai hâte de lire la suite.
Merci Daniel pour cette suite!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Lukas avait envie d’une fellation avec un homme, ses voeux ont été exaucés grâce à Koen qui ne sait pas tenir sa langue (au propre et au figuré).

J’ai cherché une idée pour que Koen et Frédéric fassent connaissance avec tous les élèves à la rentrée et j’ai imaginé le tailleur pour Frédéric. Quant à Koen, je vais garder le suspense, mais je pense que tout le monde a deviné qui il va assister.

Il semble qu’il existe un « réseau gay » autour du père de Frédéric. Est-ce un réseau informel ou un genre de « société secrète », comme le seraient les Francs-Maçons ? Je ne sais pas encore. Je pense qu’une telle société aurait des buts plus philanthropiques qu’érotiques, l’aide aux personnes à la sexualité différente par exemple.

Pour ce qui est de mes personnages habitant en Suisse, nous allons certainement retrouver la plupart lors de la réunion de la confrérie. Il y aura un rituel pour introniser les nouveaux membres et il pourrait aussi y avoir des membres invités (le mot « membre » est utilisé ici dans plusieurs de ses acceptions), dans l'état actuel de mes réflexions. Je réfléchis à certains épisodes du récit des semaines avant de les écrire.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Nostalgique - 03-02-2022

Bravo Daniel, car ce n'est pas évident, dans un si long récit, d'arriver régulièrement à nous surprendre par de nouvelles situations et ce, sans véritablement te répéter. Enfin bon, une scène de sexe reste du sexe avec une (?) bite mais qui s'agite chaque fois de manière à nous exciter. Merci pour ce récit dont on attend toujours la suite avec impatience.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 03-02-2022

(03-02-2022, 04:13 PM)Nostalgique link a écrit :Bravo Daniel, car ce n'est pas évident, dans un si long récit, d'arriver régulièrement à nous surprendre par de nouvelles situations et ce, sans véritablement te répéter. Enfin bon, une scène de sexe reste du sexe avec une (?) bite mais qui s'agite chaque fois de manière à nous exciter. Merci pour ce récit dont on attend toujours la suite avec impatience.

Bonsoir [member=146]Nostalgique[/member] et merci pour ton commentaire.

Je pense que les bites s’agiteront moins dans les prochains épisodes, mais je te rassure, je vais déshabiller mes personnages pour que le tailleur puisse prendre les mesures et Koen aura aussi l'occasion de les mater.

Je ne sais pas encore combien d’étudiants vont passer sous son centimètre, il pouvait y avoir 50 élèves de 16 à 18 ans dans cette école. Vous avez de la chance de lire ce récit ici, sur Scribay ils auraient tous 18 ans. Je ne donnerai pas leur âge, à vous de l’imaginer.

Je sais que tu es impatient, mais il est possible que je prenne plus de temps pour publier la suite, le temps de faire la liste des élèves : ceux qui étaient seulement au cours d’été ; ceux qui continuent ; ceux qui étaient là les années précédentes ; les petits nouveaux qui ne savent pas encore ce qui les attend en figurant dans l’un de mes récits ; ceux qui sont gays ; ceux qui sont hétéros mais qui ne rechignent pas à se branler en groupe ; ceux qui ont une petite bite ; ceux qui ont une grosse ; ceux qui sont circoncis ; ceux qui ne le sont pas. Je vais être obligé de faire un tableau Excel.

Non, je ne vais pas tous les décrire, ce serait trop fastidieux et répétitif, je pourrais toujours introduire de nouveaux personnages par la suite. Et je suis sûr que Koen aura une description complète dans ses carnets. L’auteur, lui aussi, regardait la bite de ses camarades sous la douche…

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 09-02-2022

NDA J’ai une nouvelle devise : bis repetita placent. Comme vous avez certainement utilisé votre dictionnaire aux pages roses au début de la pandémie pour pallier à la pénurie de PQ, je vous donne deux définitions du Wiktionnaire :

— Il faut profiter des bonnes choses et reprendre de ce qu’on aime.

— L'expression se prête à l'ironie, dénonçant un locuteur qui aime à se répéter ou à répéter les mêmes erreurs.

Vous pouvez donc choisir celle qui vous convient le mieux, selon que vous attendiez avec impatience chacune de mes publications pour avoir un orgasme ou que vous désespériez que j’écrive enfin autre chose, de la vraie littérature et pas de la sous-littérature (de la littérature de gare, disait-on autrefois. On trouvait effectivement des livres de cul dans les gares, genre « Brigade Mondaine », mais je ne me souviens pas de livres gays. J’en lisais même au service militaire, c’est vous dire à quel point l’armée abrutit et inhibe toute libido saine.).

Dans le premier cas, il y a d’autres excellents auteurs sur ce site pour vous faire parvenir à l’orgasme les jours où je ne publie rien. Dans le second cas, je vous signale que je vais bientôt refaire un atelier d’écriture pour me changer de mes Koenneries habituelles. Si un texte est digne d’intérêt, même sans bites turgescentes, je le publierai aussi sur Slygame.

En attendant,
bis repetita placent.


Chapitre 12 - La rentrée (6)

Dimanche 30 août 1964, école de Hinterhoden, Grindelwald

L’homme arriva près des deux amis et les salua d’un signe de tête. Il avait mis une blouse blanche sous laquelle on devinait un col ouvert. Koen lui tendit la main en lui disant :

— Koen Grotelul, futur étudiant en médecine.
— Enchanté, Sebastian Bieri, infirmier.
— Et voici mon ami Frédéric de Goumoëns.
— Enchanté. Vous êtes le fils du généreux donateur qui a permis de m’engager et de réaménager l’infirmerie ?
— C’est exact.
— Vous le remercierez de ma part, je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer personnellement.

Frédéric avait remarqué que Koen avait dit « futur étudiant », il était moins prétentieux qu’avec les jumeaux. L’infirmier devait avoir quelques années de plus qu’eux, il avait des cheveux noirs ébouriffés, mi-longs, la peau bronzée, il ne s’était pas rasé car c’était dimanche.

Le tailleur sortit du bureau et la directrice fit entrer Koen et Sebastian.

— Bonjour Monsieur Grote.. non, Monsieur Maertens, je préfère vous appeler par votre vrai nom plutôt que par ce pseudonyme ridicule.
— Bonjour Madame la Directrice, dit Koen.
— Ne pourriez-vous pas changer de nom ?
— Je suis désolé, les services secrets de mon pays l’utilisent lorsqu’ils parlent de moi. Vous savez qu’ils s’assurent discrètement que je suis en sécurité.
— Oui, avec tous les fils de diplomates que nous avons dans cette école ils doivent plutôt s’espionner entre eux et j’espère qu’il n’y a pas de caméras et de micros cachés dans les dortoirs. Vous devez vous demander pourquoi je vous ai invité dans mon bureau.
— Je pense que vous allez me demander d’être l’assistant de Monsieur Bieri comme Frédéric est l’assistant de Mr Rich.
— Vous me surprendrez toujours, Monsieur Maertens, dit la directrice en riant. C’est exact, j’ai pensé à vous car je connais votre intérêt pour la médecine. J’ai déjà discuté avec Monsieur Bieri et j’aimerais préciser quelques éléments. Vous n’avez pas d’autorisation d’exercer la médecine, il vous sera donc interdit de toucher les élèves, sauf en cas d’urgence pour donner les premiers secours ou si nous avions une fois une épidémie de gastro, pour les soins corporels.
— C’est toujours moi qui étais responsable des premiers secours aux scouts, dit fièrement Koen.
— Je ne doute pas de vos talents, fit la directrice, mais nous devons respecter les lois. Monsieur Bieri va maintenant vous expliquer ce qu’il attend de vous.

L’infirmier sortit un papier de sa poche pour ne rien oublier :

— Comme vous le savez, c’était le médecin du village qui examinait autrefois les étudiants à la rentrée, au détriment de ses autres patients. Cela le dérangeait et il a demandé à être libéré de ce travail. Nous ne lui adresserons à l’avenir que les cas graves.
— Oui, dit Koen, je me souviens avoir passé chez lui au début des cours d’été.
— Nous allons donc examiner nous-même les étudiants et c’est pour cela que j’ai besoin de votre aide pour les tâches administratives. Il s’agira de voir s’ils n’ont pas de maladies en cours et de les interroger à ce sujet, ainsi que de vérifier le questionnaire médical qu’ils ont dû envoyer.

La directrice intervint :

— Je vous rappelle que vous serez soumis au secret médical, Monsieur Maertens, pas question de raconter à tout le monde ce que vous verrez et entendrez.
— Je connais cet aspect-là de ma profession.
— Bien, car la suite est plus délicate.
— Oui, continua l’infirmier, d’après ce que l’on m’a dit, cette école comporte plus d’homosexuels que dans le reste de la population. Or, il arrive que certains de ces homosexuels subissent des sévices en raison de leur orientation sexuelle. Il faudra donc vérifier qu’ils n’aient pas de traces de coups ou de blessures sur le corps. Dans ce cas, il faudrait leur proposer de l’aide s’ils le désirent.
— Ou essayer de détecter d’autres malaises psychologiques, dit la directrice. S’il vous semble qu’un élève est mal dans sa peau au cours de l’année scolaire, je vous demanderais d’en informer discrètement Monsieur Bieri.
— Pourrais-je essayer de parler à l’élève avant ? demanda Koen.
— Oui, mais seulement pour lui proposer de s’adresser lui-même à l’infirmier. Ce n’est pas à vous de soigner les élèves, vous êtes là pour étudier. Dans les cas graves, nous devrions l’orienter vers un psychologue ou un psychiatre.
— J’ai bien compris, Madame la Directrice.
— Parfait, encore d’autres questions ?

L’infirmier regarda sa feuille et dit :

— Non, juste des questions d’organisation que nous réglerons ensemble.
— Et vous, Monsieur Maertens, des questions ?
— Y aura-t-il un examen des organes génitaux lors de cette visite de rentrée ? demanda Koen.

La directrice éclata de rire :

— Cette question ne m’étonne pas de votre part, avec la réputation que vous avez.
— Je parle sérieusement, Madame la Directrice, fit Koen, vous vous souvenez de la visite du Prof Latte qui avait contrôlé les testicules de tous les élèves, il s’agit de détecter un éventuel cancer, ou alors des maladies vénériennes ou des problèmes de décalottage.
— Je vous rappelle que vous n’aurez pas le droit de toucher, Monsieur Maertens, lorsque vous serez à l’infirmerie. En dehors de ce local, je ne me fais guère d’illusions sur la moralité des élèves.
— Cette école n’interdit pas la masturbation. Je dirais même qu’elle l’encourage.
— Vous avez raison. Quant à moi, je n’ai plus touché ce genre d’organes depuis la mort de mon mari et je ne peux pas vous conseiller à ce sujet.
— Oh, fit Koen, votre mari est décédé ? Je suis désolé.
— C’était il y a vingt ans, il est mort très jeune. Vous ferez ce qui est bon pour les élèves, je vous laisse discuter entre vous de ces détails.

Les deux hommes n’avaient plus de questions. Ils sortirent du bureau de la directrice.

— Je ne vais pas m’ennuyer avec vous, fit l’infirmier, mais je pense que nous allons bien nous entendre, si vous acceptez les limites qu’on vous a fixées.
— Je ferai de mon mieux pour vous aider.
— On se tutoie, entre collègues ? Je suis Seb.
— Et moi Koen.
— Tu aimerais donc voir le zizi de tous les élèves, si j’ai bien compris ?
— C’est pour une bonne cause.
— Ouais, pourquoi pas ? Je crains que la proportion des homosexuels à l’infirmerie soit encore plus élevée que dans le reste de l’école et approche les 100%. On va commencer par regarder le tien, ce sera la répétition générale.