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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 06-06-2021

J’ai réécrit la fin du dernier épisode qui ne me plaisait pas, après le tir de la dernière flèche. Je ne sais pas si cette nouvelle mouture sera meilleure, je manquais d’inspiration pour terminer ce chapitre japonais, c’est comme pour le sexe, il y a des jours sans.

Chapitre 7 - Week-end japonais (10)

Dimanche 9 août 1964, Ambassade du Japon, Berne

Koen avait l’air consterné de cette perspective. La mort dans l’âme, il se dévêtit et attendit stoïquement la dernière flèche d’Hiroshi qui ne rata pas le fruit défendu. Le Néerlandais poussa un soupir de soulagement.

— Bravo, dit-il au Japonais, ce n’est pas évident de tirer en bandant.
— Nous allons faire un exercice destiné aux débutants afin d’améliorer vos érections, dit Kaito, mais n’oubliez cependant pas l’offrande à Jurōjin si vous voulez vivre longtemps, ne gaspillez pas votre semence alors que vous pouvez l’offrir à une divinité, récoltez-la.

Le maître fit un signe à la geisha. Elle déroula en arc de cercle quatre tapis de yoga qu’elle recouvrit d’un linge, puis un cinquième en face pour le maître. Elle déposa les petits bols pour l’offrande.

— Hana va vous mettre une boule de geisha dans l’anus, dit ensuite Kaito, il s’agit d’un modèle spécialement conçu pour l’anatomie masculine, développé par nos meilleurs ingénieurs afin de stimuler la prostate. Cela vous prouvera que nous pouvons aussi produire des gadgets utiles au pays du Soleil-Levant.

Hana introduisit les boules après les avoir lubrifiées. Elle leur passa encore un anneau souple dont on pouvait modifier le diamètre autour de la base de leur pénis. Ils s’assirent en tailleur sur les tapis.

Koen se réjouissait car Kaito allait aussi offrir son sperme et il verrait sa bite. Il dut déchanter quand Hana leur couvrit les yeux avec un bandeau noir. Le maître leur expliqua que c’était pour qu’ils se concentrassent sur leurs sensations sans se laisser distraire par les autres. Il aurait un petit tambour et ils ne pourraient toucher leur sexe que lors d’un battement. S’ils ne respectaient pas cette règle, la geisha leur attacherait les mains dans le dos. Elle nettoierait également le bout de leur pénis s’il était mouillé, ce ne serait pas une invitation à éjaculer.

Au début, le maître tambourina assez souvent, jusqu’à que ses quatre élèves eussent une belle érection, ensuite il espaça les battements, observant les bites dressées pour voir si elles fléchissaient, elles étaient cependant très vigoureuses. Kaito en conclut que les jeunes hommes s’entraînaient souvent. Hana appréciait aussi en connaisseuse. Même si cela ne faisait pas partie officiellement de son cahier des charges, il y avait souvent de jeunes diplomates qui venaient faire des stages seuls et elle s’occupait de leur bien-être. C’était pourtant rare qu’elle vît le vit d’Européens.

Frédéric essayait de se concentrer sur ses sensations, sur la boule dans son rectum. Il se dit qu’ils devaient avoir l’air ridicules mais il était satisfait car il bandait dur et pouvait se retenir lorsque la geisha lui passait une lingette sur le gland. Kaito finit par accélérer la cadence, signifiant ainsi que la libération était proche. Frédéric chercha où était le bol pour l’offrande et le prit dans la main gauche, tout en faisant des va-et-vient de plus en plus rapides avec la droite. Le tambourin s’arrêta, comme la veille à Zurich, Frédéric eut un instant d’hésitation puis sentit le point de non-retour, il éjacula et espéra que son sperme serait dans le petit bol et pas dispersé sur le tapis. Il entendit des bruits à ses côtés indiquant que ses amis avaient aussi joui.

La geisha prit les bols, les compléta avec les gouttes de sperme égarées, seuls Hiroshi et Kaito n’en avaient pas mis partout. Elle nettoya ensuite les glands et enleva les anneaux puis la boule dans l’anus et enfin les bandeaux. Koen fut déçu car le maître était habillé et avait caché son pénis alors qu’il y avait cinq offrandes sur le plateau.

Après s’être purifiés en se lavant les mains et en se rinçant la bouche, ils se rendirent dans une autre pièce où une figurine de la divinité Jurōjin avait été installée sur un autel, représentant un vieil homme avec un bâton. Hana posa les offrandes, les Japonais dirent des prières. Sans être membre d’une ligue marxiste révolutionnaire, Koen se dit que Marx avait raison lorsqu’il écrivait que la religion était l’opium des peuples.

Ils allèrent ensuite au sentō pour se laver et revêtir un kimono pour le dîner avec l’ambassadeur et sa femme. Le repas était composé de petites brochettes qu’on leur apporta les unes après les autres jusqu’à ce qu’ils fussent rassasiés.

Koen s’entretint avec Son Excellence de la situation des Pays-Bas et de ses relations avec le Japon. Frédéric fut étonné, puis se rappela que son ami avait reçu une note diplomatique quelques jours avant avec des conseils pour ne pas faire de gaffes.

Frédéric avait téléphoné à son père et évoqua quelques nouvelles opportunités de relations commerciales que l’ambassadeur pourrait favoriser.

Laertes n’avait pas eu de contact avec son père, mais il improvisa et demanda à l’ambassadeur si ce serait possible de vendre des préservatifs Enculis au Japon. Le diplomate répondit en riant :

— Pour être honnête, mes compatriotes ont d’autres habitudes, la taille est différente, les goûts et les couleurs aussi. Je ne pense pas que vous auriez beaucoup de succès, par contre, si vous désirez importer des préservatifs et des boules de geisha japonais en Europe, je pourrais vous donner des contacts. Demandez à Hana, elle vous fournira quelques échantillons.

Koen eut envie de dire qu’ils seraient trop petits pour lui, mais se retint car il ne voulait pas d’incident diplomatique. La geisha se chargerait de faire un rapport à l’ambassadeur. Koen était plutôt fier de penser que la description calligraphiée de sa bite serait conservée pendant des siècles dans les archives impériales.

Le chauffeur de l’ambassade les reconduisit à Grindelwald au milieu de l’après-midi. Comme ils avaient le temps, ils s’arrêtèrent à la fosse aux ours. Hiroshi demanda à un touriste japonais de les photographier avec l’appareil de Koen.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 07-06-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Pas mal cette nouvelle mouture de la dernière suite. Koen est enfin tranquille, tout s'est bien passé, la flèche a pulvérisé la pomme et non sa tête!

Toujours ce brin d'humour qu'on retrouve dans ton texte! Merci.
Les expériences avec les boules de geisha pour les quatre jeunes leurs permet de découvrir une autre façon d'avoir des bandaisons fortes et à longue durées. Bien entendu que Koen est un peu frustré de ne pas avoir vu le pénis de Kaito, ils avaient tous les yeux bandés.

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 07-06-2021

(07-06-2021, 09:30 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Pas mal cette nouvelle mouture de la dernière suite. Koen est enfin tranquille, tout s'est bien passé, la flèche a pulvérisé la pomme et non sa tête!

Toujours ce brin d'humour qu'on retrouve dans ton texte! Merci.
Les expériences avec les boules de geisha pour les quatre jeunes leurs permet de découvrir une autre façon d'avoir des bandaisons fortes et à longue durées. Bien entendu que Koen est un peu frustré de ne pas avoir vu le pénis de Kaito, ils avaient tous les yeux bandés.

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de ton commentaire.

Il y a toujours un côté éducatif dans ce récit et le maître joue son rôle d’éducateur dans cette nouvelle version plutôt que de favoriser son propre plaisir et celui de la geisha. Ils devaient quand même apprécier de voir leurs invités se branler sous leur supervision.

Nous allons retrouver Dominique et Daniel dans leur camp hippie dans le chapitre suivant, ce sera de nouveau une autre ambiance.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 08-06-2021

J’avais prévu que Dominique et Daniel iraient en vacances dans le sud de la France avec des hippies. J’ai changé d’idée, je vais plutôt rester en Suisse et retourner dans un lieu que j’ai déjà évoqué dans une nouvelle de ACSH : le Monte Verità. Je vais également reprendre et développer un personnage de cette nouvelle, Flavio, sans qu’il soit totalement identique puisque l’époque et le contexte sont différents.

Si ce lieu a effectivement abrité des naturistes végétariens au début du siècle passé, ce n’était plus le cas en 1964, ce que je raconte est imaginaire. Je pense qu’il pouvait aussi y avoir des familles avec de jeunes enfants chez les hippies, ce ne sera pas le cas dans mon récit afin d’éviter toute ambiguïté. Tous les personnages auront 18 ans ou plus comme d’habitude.


Chapitre 8 - Hippies au Monte Verità (1)

Dimanche 9 août 1964, Monte Verità, Ascona

Peu avant leur mort prématurée dans un accident de voiture, les parents de Giorgio Bernasconi avaient acheté le domaine du Monte Verità pour compléter leur parc immobilier. Les bâtiments avaient subi les outrages du temps depuis que la Colonie coopérative végétarienne Monte Verità avait cessé de les entretenir et s’était dissoute. Il était prévu de les rénover et d’en faire un complexe hôtelier cinq étoiles.

Giorgio, fils unique et seul héritier, en décida autrement. Il laissa les bâtiments en l’état, se contentant des réparations indispensables pour garantir la sécurité des hôtes. Renouant avec la tradition de la coopérative, il décida d’accueillir des hippies, mouvement qu’il avait connu lors d’un séjour aux États-Unis. Il renonça au matriarcat et au végétarisme mais garda le naturisme. Il déménagea dans le domaine avec sa femme Maria et son fils Flavio. Les rentes de ses autres propriétés le mettaient à l’abri de tout souci financier.

Giorgio avait fait un séjour dans la clinique où travaillait Dominique afin de faire opérer ses hémorroïdes. C’est ainsi qu’elle avait connu le Monte Verità et décidé d’y passer quelques jours de vacances. Elle ne connaissait pas encore Daniel à ce moment-là, elle avait espéré que ce séjour lui permettrait de trouver un partenaire, elle pensait que les hippies étaient plus tolérants envers les personnes comme elle.

Dominique et Daniel se rendirent au Tessin avec la deuche en passant par le tunnel du Simplon et les Centovalli. Ils arrivèrent à Ascona vers 16 heures. En marchant depuis le parking jusqu’à l’entrée de l’hôtel, ils virent un hamac multicolore suspendu entre deux arbres. Un jeune homme nu était couché dessus et dormait, son sexe érigé leur parut disproportionné par rapport à son corps gracile. Ils l’observèrent un instant. Giorgio vint à leur rencontre. Il était vêtu d’un slip de bain et on voyait son début d’embonpoint.

— Bonjour, chers amis, dit-il. Bienvenue !
— Bonjour, monsieur Bernasconi, fit Dominique. Vous aviez raison, le naturisme est toléré ici.
— C’est mon fils, Flavio, un garçon différent, très attachant. Il cherche le contact avec tout le monde, ne vous en offusquez pas. Il viendra vous donner des explications sur le fonctionnement de la maison, je le laisse faire, il faut bien qu’il s’occupe pendant les vacances.

Dominique présenta Daniel à Giorgio.

— Ici tout le monde se tutoie, expliqua celui-ci. Je vais vous montrer votre chambre.

Flavio s’était réveillé, il se leva et les suivit.

La chambre était spartiate, il y avait deux lits séparés, seulement un lavabo et pas de salle de bain.

— Je vous laisse vous installer, dit Giorgio. Les douches et les toilettes sont juste en face, de l’autre côté du couloir. Le dîner est à 19 heures, vous pouvez descendre plus vite pour boire l’apéro et faire connaissance avec les autres. À plus tard.

Dominique et Daniel sortirent sur le balcon pour contempler la vue, avec le Lac Majeur en contrebas.

— C’est le paradis terrestre ici, fit Daniel.
— La vue sur le lac Léman est aussi belle chez moi, dit Dominique.
— Je pensais plutôt à la nudité et l’innocence comme au jardin d’Éden.
— Ce devait être comme ceci au début du siècle, le naturisme sans sexe. De nos jours, je n’y crois plus. Enfin, nous verrons bien, laissons-nous surprendre.

Les deux amis commencèrent à vider leurs valises lorsqu’on frappa à la porte. Daniel ouvrit, c’était Flavio, il était toujours nu, il ne bandait plus.

— Bonjour, dit-il en français avec un léger accent italien. Je peux entrer ? 
— Euh, oui, entre, ton père nous a prévenus de ta visite.
— C’est toi Daniel ?
— Oui c’est moi, je suis avec mon amie Dominique.

Flavio la regarda attentivement.

— Tu es vraiment une femme ? demanda-t-il.
— Oui, répondit-elle, qu’est-ce qui te fait penser que je ne suis pas une femme ?
— Je suis sûr que tu as un zizi.
— Bah, oui, tu as raison.
— Tu me le montres ?

Dominique était décontenancée, elle ne savait pas que répondre.

— Tu as peur de te déshabiller devant moi ? continua Flavio. J’en vois tous les jours des zizis, des foufounes aussi. Mon père ne t’a pas dit ?
— Si, nous savons que le naturisme est autorisé ici.
— Et tout le monde couche avec tout le monde, je le fais aussi bien avec les hommes que les femmes. Ça s’appelle être bisexuel. Tu as des nénés ?
— Non, j’ai gardé mon corps d’homme.
— Tu es comme tout le monde, alors, pas de quoi avoir des complexes. Tu as une petite bite ?
— Plus petite que la tienne, en effet, dit Dominique en riant.
— Je sais, on me dit souvent qu’elle est grosse. Ce n’est pas la taille qui compte. Vous ne voulez pas prendre de douche et vous branler ? Vous avez dû transpirer, il a fait très chaud aujourd’hui. Moi j’ai envie d’en prendre une, je vais vous montrer où c’est.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Tonton Tim - 09-06-2021

Bonjour à tous,
Je viens de rejoindre les groupe ces lecteurs impatients… ( de lire la suite)
L’épisode japonais était un peu court mais très instructif, l’imagination de l’auteur est sans bornes…
J’ai bien aimé la chronique réaliste du lever des couleurs, en ce qui me concerne j’ai remarqué que plus on se lève pour pisser la nuit, moins on bande au réveil…
Étant naturiste j’ai aussi souvent constaté qu’une vessie pleine favorise un légère gonflement du membre. Donc combiné à un cycle de sommeil profond… c’est normal d’avoir une erection au réveil …et comme la vigueur à tendance à diminuer avec l’âge, c’est normal de bander moins souvent au réveil à nos âges…

J’ai beaucoup apprécié aussi  la version Haïku de la découverte de la sodomie par Hiroshi. Et enfin, comment l’auteur a réussi à introduire les boules de geisha dans le récit et dans l’anus des héros…



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 09-06-2021

(09-06-2021, 08:28 AM)Tonton Tim link a écrit :Bonjour à tous,
Je viens de rejoindre les groupe ces lecteurs impatients… ( de lire la suite)
L’épisode japonais était un peu court mais très instructif, l’imagination de l’auteur est sans bornes…
J’ai bien aimé la chronique réaliste du lever des couleurs, en ce qui me concerne j’ai remarqué que plus on se lève pour pisser la nuit, moins on bande au réveil…
Étant naturiste j’ai aussi souvent constaté qu’une vessie pleine favorise un légère gonflement du membre. Donc combiné à un cycle de sommeil profond… c’est normal d’avoir une erection au réveil …et comme la vigueur à tendance à diminuer avec l’âge, c’est normal de bander moins souvent au réveil à nos âges…

J’ai beaucoup apprécié aussi  la version Haïku de la découverte de la sodomie par Hiroshi. Et enfin, comment l’auteur a réussi à introduire les boules de geisha dans le récit et dans l’anus des héros…

Bonjour Tonton Tim et merci pour ton commentaire.

J’ai souvent pensé que mes personnages pourraient être des héros de bande dessinée qui ne vieillissent jamais, comme Alix et Enak, Astérix et Obélix, Tintin et Milou ou d’autres. Ils ont eu des dizaines d’aventures sans prendre une ride. Koen et Frédéric auraient ainsi pu ainsi passer plusieurs semaines au Japon et y faire beaucoup plus de découvertes en compagnie d’Hiroshi.

Par contre les auteurs vieillissent, ce qui n’a pas seulement une influence sur leurs érections matinales, mais aussi, en tout cas pour moi, sur le temps que j’ai à disposition pour faire des recherches et écrire. Je ne peux pas investir autant de temps que je le désirerais pour chaque chapitre qui pourrait être un roman, je livre plutôt une version condensée de la vie de mes héros. Et je ne pense pas que mes personnages seront repris par d'autres, comme c'est souvent le cas pour les BD, avec plus ou moins de bonheur. Ce ne serait pas assez rentable...

Bonne journée à tous.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 09-06-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est un super changement de cap dans ton récit.

C'est pour certain une découverte, soit le "style" Hippie où tous ou presque est permis.
C'est l'ouverture aux autres sans différence de genre et de style.
Je partage le point de vue de notre ami [member=46]Tonton Tim[/member] , au réveil avec une vessie pleine, le pénis est un peu plus épais. C'est aussi de moins en moins évident à nos âges, mais ça fait du bien de bander au réveil, on sent qu'on a encore un peu de ressource.

Merci Daniel pour cette suite. Il me tarde évidemment de connaitre la suite!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 09-06-2021

(09-06-2021, 12:01 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est un super changement de cap dans ton récit.

C'est pour certain une découverte, soit le "style" Hippie où tous ou presque est permis.
C'est l'ouverture aux autres sans différence de genre et de style.
Je partage le point de vue de notre ami [member=46]Tonton Tim[/member] , au réveil avec une vessie pleine, le pénis est un peu plus épais. C'est aussi de moins en moins évident à nos âges, mais ça fait du bien de bander au réveil, on sent qu'on a encore un peu de ressource.

Merci Daniel pour cette suite. Il me tarde évidemment de connaitre la suite!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Je ne sais pas dans quelle mesure les hippies étaient favorables aux LGBT. Ce sera évidemment le cas ici, le fils du gérant de la communauté dit ouvertement qu’il est bisexuel. Son père devait aussi savoir que Dominique est une trans lorsqu’il l’a invitée.

Mais ce ne sera pas un endroit où il n’y aura que des LGBT, je n’aime pas les ghettos, je préfère une cohabitation harmonieuse, c’est peut-être utopique.

Merci également pour tes réflexions au sujet des érections matinales qui sont toujours une source d’inspiration pour nos récits ou de jouvence.

Je t’embrasse.
Daniel




Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 14-06-2021

Chapitre 8 - Hippies au Monte Verità (2)

Dimanche 9 août 1964, Monte Verità, Ascona

Dominique et Daniel se concertèrent avant de répondre à Flavio.

— Une douche nous ferait du bien, dit Dom, mais n’avons pas envie de nous branler, il fait trop chaud.
— Vous faites comme vous voulez, fit Flavio, ici rien est obligatoire, mais vous devez accepter que la sexualité s’y pratique sans tabous, toujours dans le respect des partenaires.
— C’est en effet ce qui est noté dans le règlement que nous avons accepté, fit Daniel.
— Et si vous avez la flemme de vous toucher vous-mêmes, continua le Tessinois, je le ferais volontiers à votre place.
— Ton père nous facturera des extras ? demanda Dom.
— Non, c’est mon cadeau de bienvenue. Je vous rappelle aussi que vous devez participer aux tâches ménagères.
— Oui, nous le savons, dit Daniel. Cela fonctionne comment ?
— Il y a un planning établi chaque semaine avec un tournus : nettoyages, lessive, cuisine, jardinage, occire les poulets.
— Je ne sais pas cuisiner, fit Daniel en riant, et je préférerais être végétarien si je dois tuer les poulets moi-même.
— T’inquiète, c’est moi qui le fais, il y a beaucoup de végétariens mais mon père ne désire pas bannir la viande. Sinon il y a toujours des pommes de terre à éplucher et tu peux faire des échanges si tu préfères nettoyer les chiottes.

Dominique et Daniel se déshabillèrent, Flavio les regarda.

— Oui, tu es comme les autres hommes, dit-il à Dom, mais je veux bien te considérer comme une femme si tu en as envie.
— C’est vrai que quand je suis à poil c’est difficile de le deviner, je pense que tout le monde a des cheveux longs ici, sauf toi…
— Je ne suis pas un hippie, moi, je préfère être un latin lover. Tu es circoncise, tu es juive ?
— Non, je suis protestante.
— C’est comme aux États-Unis, Allen m’a dit que tout le monde est coupé. Mais lui était juif et il s’est converti au bouddhisme.
— C’est qui cet Allen ? demanda Daniel.
— Un poète qui est invité chez nous pour nous parler du mouvement hippie aux États-Unis, il es gay.
— Tu as couché avec lui ?
— Bien sûr. Trop vieux pour moi, mais il a de l’expérience et il m’a appris des trucs. Vous avez de la chance, il fera une lecture de son poème ce soir. Vous savez l’anglais ?
— J’ai vécu plusieurs années à Washington, D.C., mon père était ambassadeur.
— Et moi j’ai souvent des patients anglophones dans ma clinique, expliqua Dominique.
— Parfait, dit Flavio, il y a souvent des bobos à soigner, faites attention aux insectes pour qu’ils ne vous piquent pas la queue. Bon, on va se doucher, prenez vos linges.

Daniel et Dominique passèrent spontanément les linges autour de la taille pour se couvrir avant de sortir dans le couloir, ce qui fit rire Flavio. Le local des douches avait deux bancs de chaque côté, le sol était ensuite recouvert de caillebotis en bois avec quatre pommeaux au plafond. L’eau était tiède.

Une fois qu’ils furent lavés et séchés, Flavio demanda à Daniel et Dom :

— Je peux vous masser le zizi ? Nous avons une huile de massage aux fleurs d’amandier qui est fabriquée dans le couvent des Augustines du Monte Carasso.
— Des religieuses qui fabriquent une huile pour se branler ? s’étonna Daniel.
— Officiellement c’est pour revigorer les muscles fatigués.

Flavio ouvrit une petite armoire et en sortit un flacon.

— N’hésitez pas à vous servir, il y a d’autres articles d’hygiène à votre disposition, pas d’extras à payer, ce n’est pas comme les minibars.

Dominique et Daniel étaient debout l’un à côté de l’autre, Flavio s’enduisit généreusement les mains d’huile et débuta des caresses très doucement. Les deux amis bandèrent. Un homme d’une quarantaine d’années entra dans le local quelques minutes plus tard, nu avec un linge sur l’épaule. Il était petit, avait une chevelure noire fournie, sauf le sommet du crâne, un sexe circoncis sur de grosses couilles, surmontés d’une toison bien fournie. Daniel pense immédiatement que c’était cet Allen. Il les salua en anglais.

— Bonjour, ne faites pas attention à moi, je vois que Flavio vous as bien en main.
— Je ne suis pas à ton usage exclusif, dit celui-ci, je dois m’occuper de tout le monde.
— Je ne te le reproche pas.
— Je veux bien t’enculer une fois que j’aurai terminé avec mes nouveaux amis.
— Prenez votre temps. Je vais me doucher.

Flavio parla en français pour qu’Allen ne le comprît pas.

— Il aime bien les jeunes, il va certainement draguer Daniel.
— Tu veux dire que je suis déjà vieille ? fit Dom.
— Tu as plus de 20 ans, c’est vieux… Je plaisante.

Flavio suivit le conseil et prit tout son temps pour branler Dom et Daniel, faisant monter lentement le plaisir, sous le regard intéressé d’Allen.
Ils finirent par éjaculer presque en même temps sur le plancher.

— C’est vous qui êtes inscrits pour nettoyer les douches demain matin, dit Flavio en riant, vous ne vous étonnerez pas du foutre partout.

Le Tessinois leur nettoya la bite avec son propre linge. Dom et Daniel retournèrent seuls dans leur chambre.

— Bizarre ce Flavio, dit Daniel, qu’en penses-tu ?
— Oui, je n’arrive pas à le situer, il faudrait en parler à un psy.
— En tout cas il est très décomplexé et il semble vraiment apprécier d’exhiber son corps et de coucher avec tout le monde.
— Et il sait s’y prendre, j’ai bien aimé sa branlette.
— Moi aussi, son huile a des vertus aphrodisiaques, je me demande ce que les religieuses y mettent.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 14-06-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Flavio est très ouvert à tous les "pensionnaires". Il se charge de montrer ce qui doit l'être et ils convie Dom et Daniel à se rendre à la douche. C'est là qu'il pratique une belle branlette à Dom et Daniel.
Un gars arrive et pour lui c'est tout à fait normal de voir Flavio s'occuper de nos deux amis. C'est semble-t-il le nommé Allen qui est poète dont Flavio a parlé et qui va animer la soirée !

Toujours une belle pointe d'humour que j'adore!

Merci Daniel pour cette suite qui m'a bien fait sourire une fois encore!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 14-06-2021

(14-06-2021, 10:21 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Flavio est très ouvert à tous les "pensionnaires". Il se charge de montrer ce qui doit l'être et ils convie Dom et Daniel à se rendre à la douche. C'est là qu'il pratique une belle branlette à Dom et Daniel.
Un gars arrive et pour lui c'est tout à fait normal de voir Flavio s'occuper de nos deux amis. C'est semble-t-il le nommé Allen qui est poète dont Flavio a parlé et qui va animer la soirée !

Toujours une belle pointe d'humour que j'adore!

Merci Daniel pour cette suite qui m'a bien fait sourire une fois encore!

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Ambiance très spéciale, même surréaliste, dans cet hôtel où des branlettes sous la douche ne semblent étonner personne. On verra si d’autres pensionnaires sont aussi impudiques.

J’essaie de mettre de l’humour, comme d’habitude, c’est la marque de fabrique de ce récit, peut-être pour cacher que je n’ai pas grand-chose à raconter. Je suis content que cela te plaise, cela serait ennuyeux si mon humour ne faisait rire que moi.

Je t’embrasse.
Daniel

PS Le beau temps m’incite à passer en mode « vacances » (les mauvaises langues diront que je suis en vacances toute l’année). Je ne vais pas arrêter d’écrire, mais réduire mon activité.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 19-06-2021

Chapitre 8 - Hippies au Monte Verità (3)

Dimanche 9 août 1964, Monte Verità, Ascona

Les caresses sensuelles de Flavio avaient détendu les nouveaux arrivants. Ils se couchèrent sur leurs lits et firent la sieste jusqu’à 18 heures, ils seraient restés endormis si Dom n’avait pas mis son réveil.

— On s’habille pour le souper ou on y va à poil ? demanda Daniel.
— Je préfère m’habiller, si nous sommes les seuls ce sera vite fait d’ôter nos habits. Le contraire serait plus ennuyeux. Et il y a encore une autre raison.
— Laquelle ?
— Si je suis à poil on me prendra tout de suite pour un homme, alors que si j’ai des habits féminins les autres me classeront comme étant une femme. Ils se rappelleront de leur première impression, même s’ils voient ma bite plus tard.

Ils avaient acheté des habits assortis : Dom une longue jupe avec des motifs floraux ; Daniel des pantalons avec de larges pattes d’eph. Ils passèrent des tee-shirts blancs et des pendentifs en métal représentant le sigle « Peace and Love » autour du cou. Ils descendirent avec un peu d’appréhension et se rendirent directement sur la terrasse de l’hôtel. Des guirlandes de lampes multicolores encore éteintes étaient suspendues entre des poteaux sur lesquels étaient fixés des haut-parleurs. Les repas se prenaient sur de longues tables recouvertes de nappes en toile cirée.

Giorgio, qui s’était aussi rhabillé avec des shorts et une chemise rouge, leur demanda si tout allait bien. Il y avait encore peu de monde et personne n’était nu, à part Flavio au bar. Il leur apporta deux verres de vin blanc sur un plateau.

— C’est du Merlot, dit-il, produit par un vigneron que nous connaissons bien et qui participe parfois à nos réunions, comme ce soir où il n’y aura pas que les résidents de l’hôtel pour écouter Allen.

Daniel aurait voulu demander à Flavio s’il avait vraiment baisé l’Américain mais il n’osa pas le faire devant le père, qui ne devait pourtant rien ignorer des frasques de son fils.

— Le premier verre est gratuit, expliqua encore Flavio, les suivants seront mis sur votre compte.
— Nous sommes obligés, dit Giorgio, sinon il y aurait des abus.
— Je pensais qu’il y avait plutôt d’autres drogues qui circulaient à part l’alcool, fit Dom.
— Je ne veux rien savoir, je ne désire pas d’ennuis avec la police.

Dom et Daniel trinquèrent avec les personnes déjà présentes, c’étaient surtout des Suisses alémaniques et des Tessinois. Ils retournèrent vers Flavio puisque c’était le seul qu’ils connaissaient déjà.

— Je peux te demander quelque chose ? fit Daniel.
— Tu veux savoir si j’ai pris mon pied avec l’Américain ?
— Je n’aurais pas osé te le demander, je pensais à autre chose.
— En fait, c’est lui qui a voulu m’enculer. Je suis frustré, je n’ai pas pu me vider les couilles. Il faudra que je me rattrape plus tard. Je peux compter sur vous ?
— Certainement, fit Daniel en riant. Je voulais te demander si nous étions les seuls Romands.
— Il y a Yvette et Chloé qui sont là depuis deux jours.
— Tu a aussi eu des relations sexuelles avec elles ? demanda Dom.
— Non, elles n’ont pas voulu, pourtant je prends mes précautions avec les filles, je mets toujours une capote. Je ne veux pas devenir père d’un bâtard dégénéré.
— Tu n’as pas confiance en tes gènes ?
— Je ne fais pas trop d’illusions sur leur qualité.
— Tu ne mets pas de capote avec les hommes ? demanda Daniel.
— Aussi, oui, c’est plus hygiénique. Yvette et Chloé sont à la cuisine pour préparer le repas de ce soir. Vous deux, vous aiderez pour la plonge.

Daniel et Dom burent leur verre de vin puis firent le tour de la propriété en attendant l’heure du repas, un grand parc avec d’autres bâtiments plus anciens que l’hôtel moderne où ils logeaient.

Après avoir mis en place le buffet de mets froids et chauds, Yvette et Chloé s’étaient assises au bout d’une table et buvaient l’apéro, elles avaient une vingtaine d’années. Daniel et Dom s’approchèrent, leur demandèrent si elles parlaient français et s’ils pouvaient s’asseoir avec elles. Elles acquiescèrent, Daniel retourna chercher des verres de vin blanc. Ils trinquèrent en se présentant. Elles habitaient Genève, Yvette était secrétaire au CICR, Chloé faisait des études de lettres.

— Je suis étonnée, dit Dom, il n’y a pas beaucoup de Romands.
— Oui, vous êtes les premiers à nous parler, dit Yvette, nous ne sommes là que depuis deux jours.
— Les Suisses alémaniques sont sympathiques, fit Chloé, mais ils parlent leurs dialectes et on le les comprend pas. Même chose avec les Tessinois.
— Flavio parle pourtant bien le français, dit Daniel, mieux que moi qui ne sais que quelques mots d’italien.
— Vous avez déjà fait connaissance, je suppose. Ils vous a dragués ?
— Oui, et même plus… Il est tout le temps nu ?
— Je ne l’ai jamais vu habillé, dit Chloé.
— Il est fier de son corps, il est beau gosse, fit Dom.
— Puisque tu le dis, nous on ne connaît rien aux canons de la beauté masculine. Je peux juste constater qu’il a une plus grosse bite que le David de Michel-Ange à Florence.
— Pas sensibles à la beauté masculine… Pourrais-je vous demander quelque chose de privé ?
— Si nous sommes lesbiennes ? Bien sûr, nous le sommes, deux femmes ensemble ce n’est pas étonnant. Cela ne pose aucun problème ici, du moins en public. On ne sait pas ce que les autres racontent derrière notre dos.

Ils se levèrent pour aller chercher une entrée au buffet, de la viande froide de la région et des salades.

— J’aurais encore une question, fit Dom. En ce moment tout le monde est habillé à part notre barman. Je pensais qu’il y aurait plus de naturisme.
— Nous ne savons pas, on verra, dit Yvette, il y avait de l’orage ces jours passés et le temps était frais. Nous aimons bien le naturisme et aussi des échanges avec d’autres femmes, mais pas spécialement avec les hommes, comme tu le devines. Il faudra que ton ami se contente d’être spectateur. Il paraît d’ailleurs que les hommes aiment bien voir des femmes faire l’amour ensemble.

Daniel et Dominique se regardèrent en riant.

— Je crains que ce ne soit pas le spectacle préféré de mon ami, dit-elle.
— Ah bon, fit Chloé, il est homosexuel ? Vous n’êtes pas ensemble ?
— Il est bien homosexuel et nous sommes en couple. Comprenne qui pourra.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 21-06-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite. Flavio est décidément ouvert à toutes les personnes qui se présentent dans ce lieu. Il est toujours nu et semble bien afficher sa beauté.
Il y a des questions qui brûlent les lèvres et qui sont posées en temps voulu.
Les deux filles, Yvette et Chloé, sont les seules à parler le français. Daniel et Dom les rejoignent pour discuter et manger ensemble.
Les deux filles sont lesbiennes et aiment parfois faire des échanges entre filles.
Elles savent maintenant que Daniel est gay mais ne se doute pas que Dom vêtue et se sentant "femme" est pourvue d'un pénis.

J'ai hâte de lire la suite!
Merci Daniel pour ce moment de lecture avec une pointe d'humour.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 21-06-2021

(21-06-2021, 10:30 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite. Flavio est décidément ouvert à toutes les personnes qui se présentent dans ce lieu. Il est toujours nu et semble bien afficher sa beauté.
Il y a des questions qui brûlent les lèvres et qui sont posées en temps voulu.
Les deux filles, Yvette et Chloé, sont les seules à parler le français. Daniel et Dom les rejoignent pour discuter et manger ensemble.
Les deux filles sont lesbiennes et aiment parfois faire des échanges entre filles.
Elles savent maintenant que Daniel est gay mais ne se doute pas que Dom vêtue et se sentant "femme" est pourvue d'un pénis.

J'ai hâte de lire la suite!
Merci Daniel pour ce moment de lecture avec une pointe d'humour.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de ton commentaire.

Flavio essaie d’avoir des relations avec tout le monde, il a peut-être aussi beaucoup de refus. Je n’imagine pas que dans une telle réunion de hippies c’étaient des partouzes permanentes, mais, me connaissant, je ne pense pas non plus que Flavio restera le seul nu après le repas et Dom ne vas pas pouvoir cacher très longtemps qu’elle est pourvue d’un pénis.

On verra si Yvette et Chloé devinent avant de la voir nue. À cette époque je ne pense pas qu’on parlait déjà de LGBT qui fait penser immédiatement à « trans ».

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 26-06-2021

Chapitre 8 - Hippies au Monte Verità (4)

Dimanche 9 août 1964, Monte Verità, Ascona

— Je ne comprends pas, dit Chloé à Dominique, mais ce n’est pas nécessaire de nous expliquer maintenant, on va cogiter.
— Et c’est votre intimité, ajouta Yvette, l’essentiel est que vous soyez heureux.

Dom préféra ne rien dire à ce moment-là, elle voulait faire plus ample connaissance avec les deux femmes avant de dévoiler qu’elle était transgenre. Ils dégustèrent la suite du repas : du risotto à la saucisse ou aux légumes, avec du Merlot rouge, des fruits pour le dessert.

Après le repas, beaucoup se portèrent volontaires pour laver la vaisselle, Daniel et Dom purent finir tranquillement leur café accompagné de grappa. Giorgio alluma les ampoules multicolores, prit la parole en anglais, un micro à la main pour la sonorisation :

— Après ce délicieux souper (applaudissements spontanés), j’ai le plaisir de vous présenter Allen qui va nous lire l’un de ses poèmes. Celui-ci a été censuré avant d’être autorisé par un juge. Nous tenons particulièrement à la liberté d’expression, c’est pour cela que je l’ai invité (applaudissements). Nous tenons également à la liberté sexuelle, personne ne doit être stigmatisé à cause de son orientation (applaudissements nourris). Si vous le désirez, mon fils vous vendra un exemplaire dédicacé du poème avant la lecture, cela vous aidera à le comprendre. Ensuite, je vous demanderais de prendre des couvertures et de vous répartir dans le parc.

Daniel et Chloé achetèrent un exemplaire du livre. Comme ils séjournaient à l’hôtel, ils ne durent pas le payer tout de suite, Flavio nota leur nom sur une liste.

— On voit que c’est un Américain, dit Daniel, il profite de faire des affaires.
— Oui, fit-elle, comme l’hôtel où nous séjournons, déjà la récupération du mouvement hippie.
— Je ne suis pas d’accord avec toi, ce lieu a une tradition de communautés utopiques bien plus ancienne, c’est plutôt une actualisation.

Les deux couples posèrent leurs couvertures sur l’herbe. Les filles s’assirent en lotus alors que Daniel et Dom de couchèrent à plat ventre. Flavio les rejoignit en disant :

— Vous permettez ? Vous m’avez promis une branlette.
— Nous ? s’étonna Chloé. Nous ne savons pas branler les hommes.
— C’est facile pourtant, je vous expliquerai comment faire. Vous ne voulez pas d’enfants ? Il vous faudra un homme pour les petites graines.
— Nous n’avons pas encore réfléchi à cette question, dit Yvette, mais tu as raison, il nous faudra un homme. Ce n’est pas quelque chose qu’on décide et qu’on conçoit après un repas bien arrosé.
— Ne t’inquiète pas, fit Flavio, je pécherai comme Onan ce soir car je ne désire pas devenir père.
— Pas de soucis avec ton confesseur ? demanda Dom, tu dois avoir une longue liste de péchés à lui raconter.
— Non, pas de soucis, il aime bien que je lui raconte tout en détail.

Allen prit le micro, Flavio se tut et s’assit entre les deux couples. L’Américain expliqua dans quel contexte il avait écrit le poème puis parla de ses démêlés avec la censure. Il dit encore qu’il était homosexuel, s’excusant auprès des femmes de ne pas pouvoir coucher avec elles. Il débuta la lecture qu’il entrecoupa de mantras et de chants indiens.

C’était assez difficile à suivre pour les auditeurs non-anglophones, Daniel et Dom lurent le texte en même temps, cela n’empêcha pas le public d’applaudir chaleureusement à la fin. Giorgio remercia le poète puis lui redonna la parole :

— Lorsque je fais mes lectures, dit-il, je propose toujours à mes auditeurs de mettre en pratique la liberté sexuelle, je vous propose donc de vous dénuder et de faire des échanges entre les couples, mais qui dit liberté dit aussi celle de ne pas le faire. Giorgio, que je remercie pour son invitation, va mettre un disque avec de la musique sensuelle tantrique pour vous accompagner. Ce disque sera aussi en vente à la fin de la soirée.

— Voilà, c’est le moment, dit Flavio en se couchant sur le dos, qui désire me branler ?
— Je veux bien essayer, dit Yvette en riant, mais je vais me déshabiller pour être comme toi. Ça ne te dérange pas d’être tout le temps à poil ?
— Non, pourquoi cela me dérangerait-il ?

Dom et Daniel, qui s’étaient assis, regardèrent avec un certain intérêt les deux filles se dévêtir. Chloé était maigre, avait de petits seins, alors qu’Yvette était plus plantureuse. Elle prit le sexe de Flavio dans sa main, le décalotta délicatement et le caressa. Le Tessinois banda.

Chloé vint s’asseoir vers Dom.

— Tu ne veux pas te déshabiller ? demanda Chloé. Cela te gêne de le faire devant tout le monde ?
— Non, ce ne sera pas la première fois que je le fais, dit Dom en repensant à la soirée de la Fête nationale à Lausanne.
— J’ai envie de faire l’amour avec toi, si Daniel est d’accord.
— Je suis d’accord, dit celui-ci, mais tu seras peut-être déçue.
— J’ai compris ce que vous m’avez dit tout à l’heure, Dom n’est pas vraiment une femme.
— C’est exact, dit Dominique, je suis une femme transgenre, avec un corps d’homme. Je ne sais pas si cela te convient pour faire l’amour en tant que lesbienne.
— On réfléchira à cette question philosophique une autre fois. Allen a proposé de faire des échanges, mais pas de petites graines après un repas arrosé, comme l’a dit mon amie.

Chloé aida Dom à se déshabiller, souriant en découvrant le slip féminin bien rempli.

— C’est le premier pénis que tu verras, à part celui de Flavio ? demanda Daniel.
— En tout cas ce sera la première femme avec un pénis. J’ai déjà vu des hommes nus, nous étions venus faire une excursion au Tessin avec le gymnase (NDA lycée) et nous nous étions baignés sous la cascade de Piumogna, nous n’avions pas pris nos maillots de bain.
— J’imagine les conversations entre les filles, dit Dom.
— Et j’ai aussi vu celui d’Arthur, mon frère. Je n’ai cependant jamais couché avec un homme.

Chloé baissa la culotte, découvrant la queue de Dom à moitié érigée.

C’est Allen Ginsberg qui m’a inspiré le personnage d’Allen, mais sa présence en Suisse et son comportement sont imaginaires. Vous trouverez ici le poème qu’il aurait pu lire ce soir-là :

Arseneault, Emilie, "Hurlement: une traduction du poème « Howl»" (2012). Honors Theses. 764.
https://digitalworks.union.edu/theses/764

Assez étonnant que ce poème ait été censuré au siècle passé, mais la liberté d’expression et la liberté de choisir sa sexualité ne sont jamais acquises définitivement, restons vigilants.