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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 08-04-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member]
Belle suite.

On s'y attendait, tous les jeunes sont d'accord pour participer à une rencontre sans tabou entre eux. Les deux sœurs de Frédéric ainsi que les deux amoureux sont aussi d'accord.

Bien entendu tu apporte toujours une certaine touche d'humour, souvent dans les dialogues. Puis chacun est libre d'accepter , tant que cela reste dans les limites fixées.

Finalement les deux cousins se retrouvent face à face et peuvent donc une nouvelle fois, depuis déjà longtemps, se lutiner.

Merci Daniel pour cette belle suite et ton récit très agréable à lire.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 08-04-2021

(08-04-2021, 01:51 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member]
Belle suite.

On s'y attendait, tous les jeunes sont d'accord pour participer à une rencontre sans tabou entre eux. Les deux sœurs de Frédéric ainsi que les deux amoureux sont aussi d'accord.

Bien entendu tu apporte toujours une certaine touche d'humour, souvent dans les dialogues. Puis chacun est libre d'accepter , tant que cela reste dans les limites fixées.

Finalement les deux cousins se retrouvent face à face et peuvent donc une nouvelle fois, depuis déjà longtemps, se lutiner.

Merci Daniel pour cette belle suite et ton récit très agréable à lire.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Mes personnages ont de nouveau été très bavards et se sont mis d’accord pour cette rencontre sans tabou. Cela correspond plus aux idées actuelles que celles de l’époque, mais personne ne pourra se plaindre des années plus tard d’avoir été contraint à quelque chose qu’il ne désirait pas.

Les deux cousins se sont retrouvés, c’est le retour à l’idée initiale du récit. Cette relation ambigüe est-elle de l’amitié ou de l’amour qui n’ose pas dire son nom car cela ne se fait pas entre cousins ? Ils ont des partenaires très compréhensifs, heureusement, ce récit étant une comédie et pas une tragédie.

J’essaierai de décrire cette rencontre de manière plus sensuelle dans le prochain épisode qui sera déjà le 50ème de la deuxième partie, environ 50’000 mots. Cette soirée de la Fête nationale aurait dû terminer le récit selon mes plans initiaux, les deux cousins auraient fait le bilan de leurs vacances, mais en plus de deux ans il s’est passé beaucoup d’imprévus, dans mon récit comme dans la réalité, ce ne sera donc qu’un bilan intermédiaire qui leur permettra d’envisager sereinement les 50 prochains épisodes (non, je ne vous promets pas qu’il y en aura autant, peut-être moins, ou peut-être plus, on verra).

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 08-04-2021

Coucou mon cher Daniel,

Tes lecteurs ont délibérés, dans ma tête… :o Tu seras autorisé à apposer le mot fin en 100001ème position, pas avant ! Tongue
Donc, au boulot pour les suites – chaudes ou simplement narratives - afin de faire avancer le schmilblick de la suissitude épopée de tes personnages ! Wink

Gros bizoux belgiquains  :-* :-* :-*



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 08-04-2021

(08-04-2021, 05:58 PM)fablelionsilencieux link a écrit :Coucou mon cher Daniel,

Tes lecteurs ont délibérés, dans ma tête… :o Tu seras autorisé à apposer le mot fin en 100001ème position, pas avant ! Tongue
Donc, au boulot pour les suites – chaudes ou simplement narratives - afin de faire avancer le schmilblick de la suissitude épopée de tes personnages ! Wink

Gros bizoux belgiquains  :-* :-* :-*

Coucou mon cher [member=54]fablelionsilencieux[/member] et merci pour tes encouragements.

Comme j’ai écrit que Koen et Frédéric se marieront dans 60 ans, cela fait 720 mois, comme je mets deux ans pour raconter un mois de leur existence, j’ai encore du travail pour 1440 ans...

Un peu trop ambitieux, restons-en aux 100000 mots. Je sauterai quelques péripéties et on se retrouvera pour le mariage en temps réel vers 2024. Espérons qu’il sera enfin autorisé en Suisse...

Gros bisous suisses.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 09-04-2021

Chapitre 5 - Week-end de la Fête nationale suisse (6)

Samedi 1er août 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Le baiser des deux cousins fut long et intense, leurs pénis se redressèrent. Frédéric les prit les deux dans sa main pour les comparer, celui de Daniel était toujours plus long. Ils se comprenaient sans se parler et optèrent rapidement pour un 69, ils se mirent tête bêche. Frédéric dégagea le frein de Daniel et le chatouilla avec sa langue. Il appréciait de pouvoir sucer son cousin sans se cacher, une chance que Koen et Dom fussent tolérants et adeptes de l’échangisme, mais jusqu’où pourraient-ils aller ? Ils devraient en parler ensemble le lendemain au chalet à Verbier pour que les choses fussent claires entre eux.

Daniel avait pris la queue de son cousin dans sa bouche et la faisait coulisser. Il pensa à sa mère qui devait avoir de la peine à imaginer son fils dans les bras d’une trans, qu’aurait-elle pensé en sachant qu’il suçait en plus son cousin ? Il se demanda si elle pouvait les voir depuis sa chambre, elle devait dormir et ils s’étaient éloignés du feu maintenant réduit à quelques braises rougeoyantes.

Les couples étaient silencieux, on entendait les pétards des feux d’artifice qui illuminaient le ciel.

Marie chevauchait Peter. Elle avait pris l’initiative, l’avait masturbé, il avait bandé rapidement, elle avait déroulé elle-même un préservatif. Lorsque les sœurs avaient vu les deux apprentis suisses alémaniques, elles avaient fait un pari : les débaucher et coucher avec eux. Marie avait gagné le pari, cela avait été plus facile qu’elle ne l’avait pensé.

Peter se laissait faire, il se réjouissait de le raconter à sa sœur Vreni qui le traiterait de menteur, elle était sûre qu’il ne ferait jamais l’amour à une femme. Au début, il n’avait pas compris pourquoi sa sœur lui disait cela, elle avait compris bien avant lui qu’il était homosexuel. Il lui parlerait ensuite de Stefan et ils mettraient au point une tactique pour le dire aux parents.

Michèle avait perdu le pari et elle devrait faire un cuni à sa sœur, ce ne serait pas le premier mais elles avaient abandonné ces pratiques depuis qu’elles étaient amoureuses des garçons. Elle avait le pénis de Stefan dans son vagin et il savait s’en servir, l’instinct de reproduction, pensa-t-elle. Pas de risques avec la pilule et la capote. Michèle espérait que les échanges ne s’arrêteraient pas là, elle avait surtout envie de coucher avec Guy, l’ami de Marie, qui avait une plus grosse bite que Jacques. Entre sœurs jumelles on pouvait s’échanger ses jouets.

Stefan avait des doutes. Il avait bien aimé la réunion à Kesswil et les découvertes avec Peter, mais ne serait-ce pas plus simple de chercher une fille dans son village et de la marier ? Cela éviterait bien des discussions et des cachotteries. Sa mère ne paraissait pourtant pas pressée qu’il fréquentât. (NDA Helvétisme : sortir avec, flirter avec) Avait-elle peur qu’il engrossât une fille ou avait-elle deviné qu’il préférait les garçons ? En tout cas, il était capable de bander aussi bien avec les hommes que les femmes, et il avait perdu tous ses pucelages. 

Jacques avait des doutes. Pourquoi avait-il demandé à sucer un homme ? Était-ce parce qu’il avait trop bu ou était-il aussi un pédé ? Il aurait préféré que son amie eût refusé, mais elle avait accepté et la soirée s’était transformée en partouze. Bah, c’était dans l’air du temps, il faut bien que jeunesse se passe. Il aurait l’esprit plus clair le lendemain, mais il devait se rendre à l’évidence que Koen avait une belle queue, bien dure, et qu’il avait beaucoup de plaisir à l’avoir dans sa bouche.

Koen se remémorait toutes les fellations qu’il avait déjà eues. Il avait encore très bonne mémoire, il devrait cependant commencer à les noter dans son carnet, avec des appréciations sur la technique, la durée et l’intensité de l’orgasme. Jacques n’était pas mauvais pour un débutant, Koen préférait évidemment celles de Frédéric, l’amour rend aveugle.

Guy suçait la bite de Dominique, il n’aimait pas particulièrement ça, mais il n’avait pas voulu décevoir son amie en se défilant. Il n’avait pas choisi Dom parce qu’elle était une femme, mais parce qu’il pensait qu’une bite circoncise serait plus propre, n’aurait pas de smegma. Lui-même n’avait pas toujours eu une hygiène impeccable, il se lavait plus souvent le gland depuis qu’il sortait avec Marie.

Dominique avait des doutes. Était-elle vraiment une femme ou avait-elle choisi de l’être pour éviter de se dire qu’elle était un homme homosexuel ? Elle n’avait fait encore aucune démarche, à l’état civil elle était toujours un homme et dans sa culotte aussi, puisque Guy la suçait. Il ne paraissait pas très motivé. Dom aurait aimé pouvoir décider chaque jour quel genre elle aurait en se levant le matin, pourquoi cette classification obligatoire ? Ou alors elle serait une femme lorsqu’elle travaillait à la clinique et un homme lors de ses congés. Il faudrait qu’elle en parle à Daniel qui paraissait très occupé avec son cousin.

Lorenzo, le fils du jardinier, se promenait dans le parc avec sa petite amie Éléonore. Comme la cabane était occupée, ils cherchaient un coin tranquille pour faire l’amour. Ils n’osaient pas le faire dans la chambre de Lorenzo, les murs de la maisonnette étaient minces et les parents auraient tout entendu. Ils remarquèrent soudain les couples ondulant près du foyer.

— Ça alors, chuchota Lorenzo, ils sont combien ? Dix ?
— Oui, et très mélangés.
— Plus de garçons que de filles…
— Repartons avant qu’ils nous voient.

C’était trop tard, Frédéric avait remarqué leur présence, il délaissa la bite de son cousin pendant quelques instants et leur fit signe de rester car Lorenzo était beau gosse et cela ferait plaisir à ses amis de le voir à poil. Celui-ci posa son linge de bain sur l’herbe et commença à déshabiller Éléonore.

Après avoir joui, les couples habituels se reformèrent, Koen ralluma le feu car il faisait frisquet, ils burent une dernière bière alors que les feux d’artifice étaient de moins en moins nombreux, un joint circula.

Ainsi se découla cette douce soirée d’été du premier août 1964 et les amis en reparleraient très souvent des années plus tard. 


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 10-04-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.

Tu nous fait découvrir les pensées des uns et des autres alors qu'ils sont occupés charnellement avec une autre personne que celle avec qui ils sont "en couple". C'est donc bien une partouze consentie.

Toujours ce trait d'humour dans le récit et plus particulièrement dans les pensées ce coup-ci !

C'est la réflexion de Dom qui est la plus importante. Elle ou il, se pose pas mal de questions. Femme au travail et homme dans le privé? Pas évident de réellement se trouver et d'opter pour l'un ou l'autre pan de sa personnalité sexuelle.

Merci Daniel pour cette belle suite et ton super récit!

Très bonne journée et bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-04-2021

(10-04-2021, 10:19 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.

Tu nous fait découvrir les pensées des uns et des autres alors qu'ils sont occupés charnellement avec une autre personne que celle avec qui ils sont "en couple". C'est donc bien une partouze consentie.

Toujours ce trait d'humour dans le récit et plus particulièrement dans les pensées ce coup-ci !

C'est la réflexion de Dom qui est la plus importante. Elle ou il, se pose pas mal de questions. Femme au travail et homme dans le privé? Pas évident de réellement se trouver et d'opter pour l'un ou l'autre pan de sa personnalité sexuelle.

Merci Daniel pour cette belle suite et ton super récit!

Très bonne journée et bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

N’étant pas avec leurs partenaires habituels, ils se posent des questions plutôt que de se concentrer sur le plaisir et plusieurs ont des doutes. Ce sera plus difficile pour Peter et Stefan qui vivent dans des petits villages où tout le monde se connaît que pour Frédéric vivant dans une grande propriété à l’abri des regards et pouvant compter sur son père pour l’introduire dans des milieux favorables à l’homosexualité.

Dom pourrait être queer ou altersexuelle en français, elle refuse d’être catégorisée selon son orientation sexuelle et de genre. Cette dénomination est plus récente que l’époque où se déroulait mon récit. Cela me semble correspondre mieux à son personnage puisqu’elle ne désire pas faire de transition. Le plus simple serait de dire qu’elle est un être humain unique comme chacune et chacun d’entre nous, les sigles LGBT deviennent toujours plus longs et se terminent par un + incluant tous les autres, finalement cela ne voudra plus dire grand chose, sinon qu’on n'est pas dans la catégorie "cisgenre et hétérosexuel".

Je te souhaite une bonne journée et un bon week-end.
Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-04-2021

Ce récit va franchir la barre des 10’000 vues sur Slygame, cap symbolique. Je désire vous remercier pour chacune de ces vues, que ce soit pour lire un épisode, écrire ou lire un commentaire.

Je pourrais écrire si je n’avais qu’un seul lecteur (moi) mais l’envie de faire partager mes textes l’emporte (je ne suis pas le seul, j’ai lu que les éditeurs étaient submergés de manuscrits en ces temps confinés). Merci donc de lire ce roman malgré ses défauts, j’espère qu’il a aussi quelques qualités.

:-* :-* :-*


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 11-04-2021

(11-04-2021, 08:24 AM)Lange128 link a écrit :Ce récit va franchir la barre des 10’000 vues sur Slygame, cap symbolique. Je désire vous remercier pour chacune de ces vues, que ce soit pour lire un épisode, écrire ou lire un commentaire.

Je pourrais écrire si je n’avais qu’un seul lecteur (moi) mais l’envie de faire partager mes textes l’emporte (je ne suis pas le seul, j’ai lu que les éditeurs étaient submergés de manuscrits en ces temps confinés). Merci donc de lire ce roman malgré ses défauts, j’espère qu’il a aussi quelques qualités.

:-* :-* :-*

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Je suis très content pour toi mon cher Daniel.

Merci à toi de me faire voyager au travers de tes histoires et de tes récits. Je découvre à chaque fois des choses, des moments, des impressions et une "odeur" quand je lis les aventures de tes personnages haut en couleur. Bien entendu ils presque tous gays, c'est bien la raison pour laquelle je lis ce que tu as l'amabilité de nous offrir en lecture.

Très bon dimanche Daniel.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 11-04-2021

Bonjour et bon dimanche cher Daniel,
Je suis comme Philou, que j'aime bien également, j'apprécie tes récits qui nous emmènent dans des situations souvent inattendues et toujours cocasses !
De ce que tu as écrit, j'en conclus que tu aimes écrire et surtout que tu te fais plaisir ce qui est essentiel.
Profite de cette journée, s'il pleut concocte-nous un belle suite, si le soleil brille, expose ton corps à ses premiers rayons un peu chaud.
Je t'embrasse (Philou aussi, bien sûr !)
Nost.


Re : Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-04-2021

(11-04-2021, 09:40 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Je suis très content pour toi mon cher Daniel.

Merci à toi de me faire voyager au travers de tes histoires et de tes récits. Je découvre à chaque fois des choses, des moments, des impressions et une "odeur" quand je lis les aventures de tes personnages haut en couleur. Bien entendu ils presque tous gays, c'est bien la raison pour laquelle je lis ce que tu as l'amabilité de nous offrir en lecture.

Très bon dimanche Daniel.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de tes compliments.

C’est la difficulté avec ce genre de récits, le nombre de gays est toujours au-dessus de la moyenne, et même très au-dessus… C’est pour cela que j’ai imaginé des lieux exclusivement réservés aux gays, comme la maison des architectes, ou une école très tolérante, même si des hétéros la fréquentent, cela me permet d’éviter l’homophobie. Et j’ajoute quelques contacts intimes avec des hétéros pour parfaire l’éducation sexuelle de mes personnages. Utopique ou naïf ? Peut-être, mais je l’assume.

Très bon dimanche à toi aussi.
Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-04-2021

(11-04-2021, 11:26 AM)Nostalgique link a écrit :Bonjour et bon dimanche cher Daniel,
Je suis comme Philou, que j'aime bien également, j'apprécie tes récits qui nous emmènent dans des situations souvent inattendues et toujours cocasses !
De ce que tu as écrit, j'en conclus que tu aimes écrire et surtout que tu te fais plaisir ce qui est essentiel.
Profite de cette journée, s'il pleut concocte-nous un belle suite, si le soleil brille, expose ton corps à ses premiers rayons un peu chaud.
Je t'embrasse (Philou aussi, bien sûr !)
Nost.

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member], bon dimanche à toi aussi et merci de tes compliments.

Oui, j’aime écrire, pour le plaisir intellectuel d’aligner des mots, et pour le plaisir physique d’imaginer mes personnages dans des situations érotiques, mes récits sont donc un mélange des deux, mais je devrais faire un effort pour être plus sensuel dans mes descriptions. Si je n’ai pas tous les jours la motivation d’écrire ou si certains épisodes sont plus difficiles à pondre, je ne pourrais plus envisager ma vie sans cette activité, la première où je peux exprimer ma créativité (bon, on peut aussi être créatif en programmant un ordinateur, mon ancienne activité professionnelle, c’est juste moins érotique).

Exposer mon corps au soleil ? Je n’aime pas trop, ma peau est très fragile, ce serait le coup de soleil après un quart d’heure et mon dermatologue ne serait pas content. J’ai toujours préféré le nord au sud, je dois avoir de lointains ancêtres écossais.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 11-04-2021

Puisque je ne me suis pas exposé au soleil, j’ai suivi les conseils de Nostalgique et je vous ai concocté une belle suite. Ce sera plutôt à vous de me dire si elle belle, si elle n’est pas belle il y aura au moins à boire et à manger. Je précise que je ne suis pas sponsorisé par l’office du tourisme valaisan, ni par les producteurs locaux, mais que je donne volontiers mon adresse en privé s’ils veulent me faire un cadeau.

Chapitre 5 - Week-end de la Fête nationale suisse (7)

Dimanche 2 août 1964, Expo 64, Lausanne

Stefan et Peter se levèrent tôt, comme à leur habitude, malgré une nuit assez courte. Ils quittèrent la cabane, nus avec leurs affaires dans leurs sacs à dos, pour faire leur toilette à l’eau chaude dans une salle de bain de la maison. Koen et Frédéric étaient aussi debout car ils voulaient arriver à l’Expo 64 avant la foule. Pour gagner du temps, ils se douchèrent les quatre ensemble, ce qui leur en fit perdre : sur les conseils avisés de Koen, ils durent effectuer une masturbation hygiénique afin de décongestionner leurs organes de la reproduction.

Après un petit déjeuner rapide, ils longèrent le lac Léman sur le Quai d’Ouchy. Le temps avait fraîchi, les embruns achevèrent de les réveiller. Ils prirent la télécabine jusqu’à l’entrée de l’exposition. Ils visitèrent les différents secteurs, plus ou moins intéressés selon leurs passions. Koen regretta qu’aucune attraction ne fût consacrée à la sexualité, il aurait imaginé un pavillon où les visiteurs se seraient fait photographier le sexe afin de constituer une collection unique, les photos des derniers jours auraient été exposées.

Ils sortirent à 15 heures, Urbain attendait les deux apprentis pour les reconduire chez eux, Charles leur ayant offert le transport afin de les remercier de leurs prestations ; Dominique attendait Frédéric et Koen avec sa deuche pour monter à Verbier.

— Bonne chance, dit Urbain, j’espère que vous arriverez avant demain.
— T’inquiète, fit Dominique, elle ne m’a jamais lâché.
— Il n’y a que les Français pour construire un truc comme ça.
— On sait que tu préfères les grosses Allemandes, dit Frédéric.
— Les voitures, oui. Je conduis celle que ton père achète.
— Et que diras-tu lorsqu’il aura une Fiat 500 ?
— Euh, je craindrais de perdre mon emploi.

Dimanche 2 août 1964, chalet de Frédéric, Verbier

Ils arrivèrent sans encombre au chalet à Verbier alors qu’il pleuvait. Le chauffage étant hors service l’été, Koen s’empressa de faire du feu dans la cheminée, feu qui servirait aussi à faire fondre le fromage pour une raclette. Un habitant du village était chargé d’entretenir le bâtiment, Frédéric lui avait demandé de mettre une demi-meule de fromage de Bagnes au frigo, ainsi que du Fendant. Ils débouchèrent une première bouteille pour l’apéritif.

— Pas mal ce chalet, dit Dom, je m’imaginais quelque chose de plus petit.
— Il n’y a pourtant que trois chambres, une pour mes parents, une pour mes sœurs et une pour moi, et qu’une seule salle de bain.
— Ce n’est pas un problème, dit Koen, nous nous doucherons ensemble, il faut économiser l’eau.
— Et comment faisiez-vous si vous aviez des invités ? demanda Daniel.
— Je dormais avec mes sœurs, dit Frédéric.
— Je comprends, dit Dom, cette habitude familiale de se… mélanger.
— Vous jouiez au docteur ? demanda Koen.
— Je préfère ne pas répondre à ta question très indiscrète.

Frédéric cuisit des pommes de terre en robe des champs et il racla le fromage, Dominique le relaya pour qu’il pût aussi manger. Ils s’installèrent ensuite au salon pour boire le café. Frédéric apporta une bouteille de Williamine et une d’Abricotine de la région, remplit généreusement les verres, mit un 33 tours avec la Sonate pour piano nº 8 de Beethoven, dite Pathétique, sur le tourne-disques, avant de s’asseoir sur le canapé à côté de son cousin. Koen et Dom étaient dans des fauteuils en face.

À la fin du morceau, Dominique rompit le silence :

— Vous êtes mignons les deux cousins, on dirait des amoureux.
— Je vois où tu veux en venir, dit Frédéric, nous voulions vous en parler.
— Je vous écoute, alors.
— Je pense que tu aimerais savoir quelle sont nos relations, Daniel et moi.
— Si ça ne vous dérange pas d’en parler.

Frédéric but une gorgée d’eau-de vie avant de commencer :

— C’est assez simple. Lorsque Daniel est rentré d’Amérique et que je suis allé le chercher à l’aéroport, j’ai été séduit, je ne l’avais pas vu souvent et j’avais un mauvais souvenir de lui. J’étais encore puceau et j’ai eu envie de faire quelques découvertes avec lui. Ensuite, vous savez ce qui s’est passé, tu as rencontré Daniel à la clinique et moi Koen à l’école. L’après-midi avant de souper chez toi, nous avons décidé de faire l’amour dans la forêt pour ce qui devait être la première et la dernière fois.
— Tu sais que moi je n’étais plus puceau, fit Daniel.
— Oui, je sais, dit Dom, je ne t’ai jamais demandé un certificat de virginité.
— Moi non plus, je n’en jamais demandé un à Frédéric, dit Koen, et je lui ai soigné le…
— Bref, dit Frédéric, tout paraissait clair à ce moment-là. Après, j’ai découvert que Koen était… volage.
— Moi ? fit l’intéressé, volage ?
— Tu donnerais ton âme au Diable pour voir une queue bandée, et ne me dis pas que c’est pour la science.
— Je n’irais pas jusque-là car je ne crois ni en Dieu, ni au Diable.
— J’ai aussi appris hier que vous envisagiez, Daniel et toi, d’avoir une sexualité libre et de séjourner avec des hippies.
— C’est exact, dit Dom, je vais t’expliquer, c’est un essai. Nous ne pourrons jamais avoir d’enfants, Daniel et moi, tu en connais les raisons. Je me suis demandé si nous ne pourrions pas vivre en communauté avec d’autres personnes, former une grande famille, nous pourrions envisager d’avoir des enfants avec d’autres femmes ou de profiter de ceux d’autres couples.
— Je vois, dit Koen, comme dans les pays communistes, partager la cuisine et les toilettes.
— Ils sont obligés, eux, nous ça serait volontaire et nous aurions plus de confort et d’intimité.
— Une communauté petite-bourgeoise, dit Frédéric en riant.
— Tu sais, fit Daniel, ce ne sont que des idées en l’air, il faudra trouver les bonnes personnes et ce ne sera pas facile. Vous voudriez aussi faire partie de la communauté ? Cela te dérangerait, Koen ?
— Moi ? Je passerai quinze heures par jour à l’hôpital, il me faudra juste un lit pour dormir.
— Pas de sexe ?
— Il baisera avec ses étudiants, dit Frédéric, comme le professeur Latte.
— Le professeur Latte ne baise pas avec ses étudiants, objecta Koen.
— Il les étudie pendant l’orgasme, c’est la même chose, dit Frédéric. Je préfèrerais une maison où je pourrais accueillir des hommes, comme chez les architectes. Je ne pense pas que ce serait bien vu dans une communauté avec des enfants.

Frédéric remplit les tasses de café et les verres de digestif, il dit ensuite :

— Après toutes ces explications vous aurez compris que nous vous demandons la permission, Daniel et moi, d’avoir des relations sexuelles de temps en temps. Dans le mode de vie que nous avons choisi, je ne pense pas que cela vous choquera.
— Et ce n’est pas de l’inceste, ajouta Daniel, je suis allé consulter le code pénal dans une bibliothèque.
— Je te donne mon accord illimité jusqu’à notre mariage dans 60 ans, dit Koen. Après on restera fidèles jusqu’à ce que la mort nous sépare.
— Je n’irais pas jusque-là, dit Dominique, je proposerais d’en reparler de temps en temps, pour voir comment nos couples évoluent.

Frédéric regarda son cousin, ils acquiescèrent.

— Et vous aurez quand vos prochaines relations ? s’inquiéta Koen.
— Cette nuit, dit Frédéric en riant, mais on va finir tranquillement la soirée avant.

Dom regarda Koen, l’air interrogatif, il lui fit un sourire, elle ne serait pas seule pour dormir. Puisque Frédéric avait dit qu’il était volage…



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 12-04-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Merci pour cette suite.

Visite de l'expo 64 après une douche "salvatrice" et un un petit-déjeuner pris à la hâte.

Retour de Peter et Steven chez eux, ils sont raccompagnés par Urbain.

Les quatre amis partent au chalet de Frédéric à Verbier. Ils profitent de la soirée après le souper pour discuter. Les deux cousins sont assis côte à côte sur le même divan, les deux autres en face sur un autre divan.
Frédéric et Daniel apparaissent aux yeux des deux autres comme deux amoureux. De fil en aiguille les cousins souhaitent avoir de temps à autres des rapports sexuels entre eux. Les deux compagnons acceptent. C'est "l'amour libre" tel que proposé par la mouvance hippie.

Toujours de pointes d'humour dans les dialogues, marques de l'auteur!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 12-04-2021

(12-04-2021, 09:29 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Merci pour cette suite.

Visite de l'expo 64 après une douche "salvatrice" et un un petit-déjeuner pris à la hâte.

Retour de Peter et Steven chez eux, ils sont raccompagnés par Urbain.

Les quatre amis partent au chalet de Frédéric à Verbier. Ils profitent de la soirée après le souper pour discuter. Les deux cousins sont assis côte à côte sur le même divan, les deux autres en face sur un autre divan.
Frédéric et Daniel apparaissent aux yeux des deux autres comme deux amoureux. De fil en aiguille les cousins souhaitent avoir de temps à autres des rapports sexuels entre eux. Les deux compagnons acceptent. C'est "l'amour libre" tel que proposé par la mouvance hippie.

Toujours de pointes d'humour dans les dialogues, marques de l'auteur!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Oui, c’est « l’amour libre », aussi une différence entre la première partie du récit que j’avais écrite sur Docti avec des personnages qui avaient 16 ans, et la deuxième où les personnages ont 18 ans, ils sont plus mûrs dans leurs idées et leurs actions. Frédéric et Daniel vont donc pouvoir s’aimer sans se cacher, en contrepartie ils doivent accepter que Koen et Dom fassent la même chose…

Cela pourrait changer si Dom et Daniel choisissaient un autre mode de vie en faisant partie d’une communauté, ce qui leur permettrait d’avoir une vie plus familiale, avec des enfants, alors que Koen et Frédéric semblent bien partis pour avoir beaucoup de partenaires différents.

Ce récit est assez riche en diverses perspectives et j’ai de quoi tenir au moins encore 50 épisodes, sans même parler d’une troisième partie sous la forme d’un road trip aux USA l’année suivante.

Je t’embrasse.

Daniel