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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - bech - 03-09-2020

Je ne connaissais pas non plus la partie 1 et la lire risque de prendre du temps avec d'autres auteurs qui se sont mis à publier.

Quand j'étais petit à Toulouse, j'avais appris pour l'ordre des repas :
- déjeuner
- diner
- gouter
- souper.

Donc, ça semble comme en Suisse. C'est dans le nord de la France qu'il y a un décalage avec pour commencer un petit déjeuner.


Re : Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 03-09-2020

(02-09-2020, 11:34 PM)Lange128 link a écrit :[quote author=Philou0033 link=topic=173.msg3117#msg3117 date=1599080563]
Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Je suis heureux de retrouver les personnages principaux de ton récit.
Beaucoup de souvenirs me reviennent à l'esprit, soi ce qui s'est passé avant!
Les choses sont à nouveau très claires pour moi.
Koen et Frédéric avaient dormi dans le séjour, Daniel et Dominique dans la chambre. Les couples sont formés. Chacun des personnages y trouve son compte!
Il me tarde de lire ce qui va suivre, mais je te laisse le temps de l'écriture comme signalé en préface de cette suite!
Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member].

Merci pour ton commentaire rapide.

Je vais prendre mon temps, j’aimerais décrire les lieux et les personnages de manière plus détaillée, chercher de nouvelles idées, mais ce sera pour plus tard. J’envisage aussi de faire beaucoup voyager mes personnages.

Le chapitre 1 « Le jour d’après », qui sera publié en plusieurs fois, n’apportera pas beaucoup d’éléments nouveaux et ressemblera à celui que j’avais publié sur Doctissimo en février 2020.

Quant aux couples, celui formé par Frédéric et Koen m’intéresse plus que celui de Dominique et Daniel, il pourrait y avoir un déséquilibre.

Je t’embrasse.
Daniel.
[/quote]

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Oui, je comprend très bien que tu veuilles plus t'orienter vers Frédéric et Koen comme couple pour la suite.
De toute manière, tu as une certaine façon d'aborder les choses que je suis toujours ébahi par ce que je lis !
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 03-09-2020

(03-09-2020, 03:09 PM)bech link a écrit :Je ne connaissais pas non plus la partie 1 et la lire risque de prendre du temps avec d'autres auteurs qui se sont mis à publier.

Quand j'étais petit à Toulouse, j'avais appris pour l'ordre des repas :
- déjeuner
- diner
- gouter
- souper.

Donc, ça semble comme en Suisse. C'est dans le nord de la France qu'il y a un décalage avec pour commencer un petit déjeuner.

Merci [member=27]bech[/member].

Si tu n’as pas le temps de lire la première partie, tu pourras me demander si quelque chose n’est pas clair, je préciserai volontiers ce qui s'est passé.

C’est la même chose en Suisse, mais il me semble qu’à présent on parle plutôt de petit déjeuner/dîner/souper. Au Québec c’est aussi déjeuner/dîner/souper. Dans ma famille on disait plutôt les quatre-heures que le goûter.

Puisqu’on parle d’helvétismes, ceux-ci pourraient se retrouver dans mon récit :

Septante, huitante, nonante (je ne traduis pas)
Linge (serviette, pour se sécher)
Lavette (gant de toilette)
Costume de bain (maillot de bain)
Duvet (couette)
Gymnase (lycée)
Maturité (bac)

Et d’autres que je ne remarque pas. Certains sont des traductions de l’allemand, par exemple : comme que comme (sowieso, quoi qu’il en soit).

Mon récit se déroule en 1964, certains mots utilisés à cette époque le sont moins actuellement, par exemple : kiki, piner.

Mes camarades d’école parlaient de caleçons alors que chez moi on parlait de slips, ce qui était plus exact car c’était ce que tout le monde portait.

J’essaie d’éviter les anachronismes, il y en a certainement, plutôt dans le comportement des personnages. Je ne les imaginerais pas draguer dans des pissotières, ni fumer alors qu’on pouvait le faire partout. Ils utilisent des préservatifs, cela ne devait pas être la règle avant l’arrivée du sida.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 07-09-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (2)

Samedi 18 juillet 1964, appartement de Dominique, Glion

Les trois amis s’entraidèrent pour se savonner certaines parties du corps, ce qui provoqua un afflux de sang dans leur bas-ventre. L’eau chaude vint à manquer et ils sortirent de la baignoire pour se sécher. Koen dit ensuite :

— Je dois contrôler l’état de l’anus de Frédéric et lui mettre du baume, il a eu deux pénétrations hier.
— Deux ? s’étonna Daniel. Tu es endurant pour une première fois !
— Hum ! Il me semble que c’est toi qui l’as d’abord sodomisé hier après-midi.
— Moi ? Sodomiser mon cousin ? Ce ne serait pas très moral d’avoir eu une relation sexuelle avec lui.
— Rien ne s’y oppose d’un aspect scientifique, expliqua Koen, la probabilité de concevoir un enfant entre deux hommes est infinitésimale, il n’y a donc pas de risque de consanguinité. Pour la morale tu te débrouilles avec ton confesseur.
— Je n’en ai pas. Tu serais d’accord que j’aie des relations sexuelles avec mon cousin qui est aussi ton ami ?
— Attends, l’interrompit Frédéric, Daniel doit d’abord en parler avec Dominique.
— Oui, tu as raison, fit Daniel, on ne se verra de toute façon pas très souvent.

Koen examina l’anus de Frédéric et l’enduisit de baume. Il se lava ensuite les mains avant de dire à Daniel :

— Je t’en mets aussi sur ton prépuce, cela l’assouplira.
— Ce n’était pas la pommade que Dom utilisait à la clinique, mais tu peux essayer.

Le baume eut un effet collatéral, Daniel banda.

— On va tester ta fidélité à Dom, dit Frédéric en riant, Koen va me sucer, et toi tu dois nous regarder sans toucher ton kiki.
— Et si je n’arrive pas ?
— Tu te cherches un confesseur.

Frédéric s’assit sur le bord de la baignoire, Koen ne se le fit pas dire deux fois et prit le membre de son ami dans sa bouche. C’était la première fellation qu’il faisait, il paraissait pourtant assez sûr de lui. Daniel avait l’air ennuyé avec son sexe dressé couvert de précum et qu’il n’osait pas toucher. Frédéric se moqua de lui :

— Toujours fidèle ?
— Non, je n’y tiens plus, c’est de sa faute, elle était déjà levée ce matin.
— C’était pour préparer le déjeuner.
— Tu ne le lui diras pas, promis ?
— Promis, juré, sinon je vais en enfer.

Frédéric prit le pénis bandé de son cousin dans sa main et débuta des va-et-vient, facilités par l’humidité abondante sur le gland. Il joua avec le prépuce qui coulissait sans aucun problème.

Koen continuait à sucer Frédéric, il sortit le pénis de sa bouche pour reprendre son souffle. Le moment était mal choisi puisque des jets de semence inondèrent le visage du Néerlandais. Les deux cousins éclatèrent de rire. Koen avait l’air vexé, il se lava le visage avec sa lavette, puis la bite de Frédéric.

Daniel éjacula, Koen put mettre de justesse la lavette sous le gland pour éviter de salir le sol. Il prit ensuite une autre pour le nettoyer aussi.

— Et moi ? fit Koen, personne ne me branle ?
— Nous ne devrions pas faire patienter Dom plus longtemps. Tu ne peux pas attendre cet après-midi ?
— S’il le faut, soupira Koen.

Les trois amis sortirent de la salle de bain. Koen avait le sexe encore à moitié dressé.

— Çà c’est bien passé vos branlettes matinales ? demanda Dominique, hilare.
— Je n’ai pas eu le temps, dit Koen, dépité.
— Il fallait le prendre, dit Dom.
— Nous avons faim, dit Frédéric. Et si tu viens passer l’après-midi chez moi, Koen se branlera devant toi pour compenser.
— Qu’est-ce que tu racontes ? s’étonna Koen.
— Ben oui, elle ne t’a encore jamais vu le faire.
— Et toi, Daniel, demanda Dominique, tu t’es aussi branlé ?

Daniel rougit.

— Non, je n’ai pas osé.
— Tu aurais dû, fit Dom, je ne suis pas jalouse.
— Tu n’es pas jalouse ? Cela ne te dérange pas que je me branle avec d’autres hommes ?
— Si tu me le racontes. Tu n’as jamais entendu parler du mouvement hippie, de l’amour libre, Peace and Love, et tout ça ?
— Bien sûr que j’en ai entendu parler. Tu es une adepte ?
— On pourrait en discuter.
— Bon, mon cousin m’a branlé, avoua Daniel.
— J’en étais sûre. Ce n’est pas bien de mentir quand on est en couple, je préfère que tu me dises toujours la vérité. Mettez au moins des slips pour manger, c’est plus hygiénique. Ce n’est pas vous qui poutzez l’appart’. (NDA Helvétisme pour nettoyer, de l’allemand putzen)
— Dès lundi c’est Daniel qui le fera pendant que tu travailles, dit Frédéric, mais nous allons nous habiller, c’est plus poli.

Ces ébats leur avaient ouvert l’appétit, ils firent honneur au repas, Dom avait cuit une tresse et acheté quantité de charcuteries et de fromages. Elle avait aussi de la confiture maison et du beurre.

Après le repas, Frédéric demanda :

— Vous venez chez moi cet après-midi ?
— Je suis d’accord, dit Dom.
— Ce n’est pas sûr que je me branle, objecta Koen.
— Tu as peur de la faire devant une dame ? demanda Frédéric.
— Cela m’est égal, dit Dom. Vous pouvez retourner à la salle de bain maintenant.
— Non, dit Frédéric en français, Koen a envie d’examiner tout le monde, mais il est parfois un peu réticent à s’exposer lui-même. Tu dois l’intimider. Il a effectivement eu une mauvaise expérience avec une prostituée avant-hier.
— Qu’as-tu dit ? demanda le Néerlandais.
— Tu apprendras le français si tu veux rester en Suisse. On va comment chez moi ? Je ne sais pas si notre chauffeur, Urbain, est toujours en vacances. Nous n’avons pas de téléphone dans la voiture.
— J’ai une vieille deuche, pas très confortable, mais on devrait arriver jusqu’à Lausanne, expliqua Dom. En attendant, vous pouvez m’aider à laver la vaisselle.
— On s’occupe de tout, dit Daniel, tu peux faire la sieste.

Dominique partit s’étendre sur une chaise longue pour lire un livre sur le balcon pendant que les garçons rangeaient la cuisine.

— N’oublie pas la crème solaire ! dit Koen.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 08-09-2020

Les cousins ont repris du service !

C'est chaud, Koen est toujours aussi décalé dans ses études "zizitesque", Dom prouve qu'elle est très ouverte d'esprit et, Daniel comme Frédéric, ne sont pas réticents à l'approfondissement de leurs connaissances.

Beau redémarrage 


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 08-09-2020

(08-09-2020, 12:16 PM)fablelionsilencieux link a écrit :Les cousins ont repris du service !

C'est chaud, Koen est toujours aussi décalé dans ses études "zizitesque", Dom prouve qu'elle est très ouverte d'esprit et, Daniel comme Frédéric, ne sont pas réticents à l'approfondissement de leurs connaissances.

Beau redémarrage

Merci [member=54]fablelionsilencieux[/member].

C’était la condition pour que je reprenne ce récit : que cela reste chaud et que les deux couples se permettent quelques infidélités ou études « zizitesques » en commun. Je n’aurais pas vu d’intérêt si les couples n’avaient que des relations sexuelles entre eux. Et il y aura toujours cette relation ambigüe entre les deux cousins qui justifie le titre de l'histoire.

Peut-être finiront-ils par vivre les quatre ensemble ? Ce serait une belle fin, mais ce sera dans le dernier épisode que nous le saurons, en attendant j’en ai encore quelques centaines à écrire… Il peut se passer beaucoup de choses.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 08-09-2020

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Oui, c'est chaud dans la salle de bain. Les trois garçons sont bandés comme des ânes. Koen s'occupe de faire une fellation à Frédéric mais Daniel doit rester tranquille, il ne peut pas toucher à son zizi bandé et déjà très humide!
La main secourable de Frédéric vient soulagé la pression chez son cousin.
Dominique est trois ouverte et attend de Daniel qu'il soit honnête avec elle. Il sait qu'il doit tout lui dire et donc que son cousin l'a branler.
Il me tarde de lire la suite et de voir ce qu'ils vont faire chez Frédéric!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 08-09-2020

(08-09-2020, 03:51 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Oui, c'est chaud dans la salle de bain. Les trois garçons sont bandés comme des ânes. Koen s'occupe de faire une fellation à Frédéric mais Daniel doit rester tranquille, il ne peut pas toucher à son zizi bandé et déjà très humide!
La main secourable de Frédéric vient soulagé la pression chez son cousin.
Dominique est trois ouverte et attend de Daniel qu'il soit honnête avec elle. Il sait qu'il doit tout lui dire et donc que son cousin l'a branler.
Il me tarde de lire la suite et de voir ce qu'ils vont faire chez Frédéric!
Je t'embrasse!
Philou

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Même si mes personnages sont un peu plus âgés à cause des nouvelles règles de publication, ils ont encore beaucoup d’énergie et peuvent bander sans problème plusieurs fois par jour, surtout le week-end où ils n’ont rien d’autre à faire.

Dominique est ouverte, mais je l’imagine assez autoritaire à cause de son métier d’infirmière. Daniel l’avait déjà expérimenté puisqu’il avait dû se déshabiller devant elle bien avant qu’ils soient amants. Il avoue donc que son cousin l’a branlé.

Je vais essayer de trouver chaque fois une raison aux scènes « extraconjugales » et de privilégier l’érotisme à de simples descriptions d’actes sexuels.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-09-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (3)

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Ils quittèrent l’appartement de Dominique vers 13 heures et montèrent dans sa Citroën 2 CV rouge, Daniel à l’avant, Koen et Frédéric à l’arrière. Frédéric était habitué aux limousines allemandes avec sièges de cuir noir, il fut surpris par l’intérieur spartiate. Koen eut de la peine à caser ses longues jambes.

Il n’y avait pas beaucoup de circulation, ils arrivèrent rapidement à Lausanne par la route longeant le lac, il n’y avait pas encore d’autoroute. Frédéric descendit pour ouvrir le portail, la maison semblait inoccupée. Dom gara sa voiture sur une place réservée aux invités. Koen fut impressionné par la demeure de Frédéric : une maison de maître entourée de grands arbres.

— Eh bien, dit-il, ton père est vraiment riche.
— Ta maison doit être aussi belle, dit Frédéric, avec le tien Premier ministre.
— Tu te trompes, ce n’est qu’une maison mitoyenne dans une rangée. Mon père est resté simple, il va travailler à vélo et en train à La Haye. Et il ne dépense pas inconsidérément. J’aimerais bien avoir plus d’argent de poche.
— Ne t’inquiète pas, demande-moi si tu as besoin de quelque chose.
— J’aimerais juste acheter des livres de médecine, pour prendre un peu d’avance sur mes études. Tu as un budget illimité ?
— Je crois que mon père surveille quand même, il m’a dit que je dois apprendre à gérer mon argent. Je note mes dépenses extraordinaires et je lui donne la liste.
— Euh… Tu as noté la dépense pour la prostituée ? s’inquiéta Koen.
— Pas encore eu le temps, mais mon père sera amusé, je lui raconterai.
— Tu ne lui diras pas que je n’ai pas eu envie de baiser avec elle.
— Tu es vexé ?
— J’aurais quand même bien aimé mettre mon zizi dans le vagin d’une femme, juste pour voir la différence avec un rectum.
— Tu es jeune, tu auras certainement d’autres occasions.

Ils entrèrent, Frédéric ne leur fit pas visiter toute la maison. Il était gêné de vivre dans tout ce luxe, comparé au petit appartement de Dominique qu’il avait pourtant trouvé chaleureux, bien plus que certaines pièces de sa demeure qui ressemblaient à un musée. Même sa chambre était trop bien rangée, la femme de ménage faisait de l’ordre chaque jour. Frédéric avait laissé traîner exprès un Playboy aux pages couvertes de taches douteuses que lui avait prêté un camarade, en espérant qu’elle le montrerait à sa mère. À cette époque il voulait encore prouver qu’il était un garçon comme les autres et qu’il s’intéressait aux femmes. Son stratagème n'avait pas réussi, il avait retrouvé le magazine caché entre deux journaux de Tintin. Sa mère lui avait quand même demandé une fois s’il avait déjà eu des éjaculations.

Ils se rendirent donc directement sur la terrasse pour admirer le magnifique parc. Frédéric passa à la cuisine prendre une bouteille de Rivella au frigo. Il voulait que Koen dégustât cette boisson suisse exotique à base de petit-lait. Il fut déçu car Koen la connaissait déjà puisque qu’elle était distribuée au Pays-Bas. Il lui fit goûter du Sinalco à la place.

— Que voulez-vous faire ? demanda Frédéric, une fois qu’ils furent désaltérés.
— Que nous proposes-tu ? fit Dominique.
— On pourrait jouer au Monopoly.
— Pas intéressant, dit Koen, je gagne toujours.
— Écouter de la musique ? Nous avons une nouvelle chaîne Revox et mon père a acheté l’intégrale du Ring de Wagner.
— On va réserver ça pour l’hiver, dit Koen.
— Je te laisse choisir, puisque mes propositions ne t’intéressent pas.
— On pourrait se baigner dans l’étang. Il y a plus de deux heures que nous avons mangé.

Daniel regarda Dominique pour voir sa réaction, c’était la seule des quatre qui ne s’était pas encore déshabillée en présence des autres. Allait-elle oser ? Elle ne fit pas de commentaire. Frédéric dit par politesse :

— Je peux vous prêter des costumes de bain si vous le désirez.
— On ne se baigne pas nu chez toi ? s’étonna Koen.
— Ma mère ne voulait pas troubler mes sœurs, mais elles ne sont pas là, et mes parents non plus. Ce sera plus simple pour toi de te branler nu.

Frédéric s’avançait un peu vite, ses sœurs avaient prévu de rentrer ce jour-là, mais il ne voulait pas décourager ses amis. Ils attendaient encore la décision de Dominique qui prit tout son temps pour dire :

— Je vous fais marcher, je n’ai jamais eu l’intention de jouer les vierges effarouchées avec vous. Mais j’ai une certaine réticence à me déshabiller devant les autres, peur de passer pour un phénomène de foire, une femme à barbe qu’on exposerait.
— Nous connaissons tous ta situation, fit Daniel. Certains te verront plutôt comme un homme, d’autres comme une femme. L’important c’est que tu sois en accord avec toi-même, le regard des autres importe peu.
— Koen va quand même regarder attentivement une partie de ton anatomie, fit Frédéric.
— D’un point de vue scientifique, je serais peut-être aussi confronté à ce genre de cas dans ma carrière professionnelle.
— Dom n’est pas un cas, dit Daniel, c’est un être humain.
— Excusez-moi, déformation professionnelle.
— Koen est aussi un cas, dit Dominique en riant, il faudrait nous le prêter quelques jours à la clinique pour que nous puissions l’étudier et je vous assure que nous n’oublierions aucun endroit.
— Euh, je n’ai pas le temps, mes études ont la priorité. Et ta clinique est trop chère pour moi.

Les quatre amis se déshabillèrent et posèrent leurs habits sur les chaises longues. Koen s’efforça de ne pas regarder trop ostensiblement Dominique. Sans sa lingerie féminine, sons corps n’avait rien de particulier, seul le maquillage rappelait son côté féminin. Ses organes génitaux n’avaient rien de particulier non plus, à part la circoncision. Ils n’étaient pas très gros. Koen fut un peu déçu, il voulait faire un exposé sur le pénis à l’école, ce n’était pas celui de Dominique qui lui apporterait des idées nouvelles.

Ils marchèrent jusqu’à l’étang, pieds nus dans l’herbe. Dom leur dit d’être attentifs à ce contact sensuel avec la nature, Koen avait surtout peur d’écraser une guêpe, il regardait où il mettait les pieds. Le bassin était sous des arbres, à l’ombre. Comme toujours, quelques canards l’avaient squatté.

L’eau était trouble, cela dérangea Koen, mais il n’osa rien dire, il se rassura en pensant que Frédéric s’était baigné toute son enfance dans cet étang et qu’il vivait toujours. Celui-ci expliqua que l’eau circulait grâce à une pompe et qu’elle n’était pas stagnante.

Il y avait heureusement une douche qu’ils utilisèrent avant d’entrer dans l’eau. Koen se promit de faire de même après. Ils se baignèrent, se giclant, s’éclaboussant, retrouvant leur enfance qu’ils venaient de quitter. Frédéric se rapprocha de Koen, se plaça dans son dos et l’entoura de ses bras en lui posant la main sur le paquet :

— Tu as toujours envie de te branler ? Elle n’a pas l’air en forme, dit Frédéric tout en faisant coulisser le prépuce.
— C’est l’eau froide, ou alors je suis un peu intimidé par Dominique.
— Il n’y a pas de raison de l’être. Elle a l’habitude, elle s’est occupée du zizi de Daniel pendant son séjour à la clinique. Je vais t’aider, assieds-toi sur le bord du bassin, les jambes écartées.

Koen obéit. Frédéric resta debout dans l’étang, il avait de l’eau jusqu’au ventre. Il caressa doucement le pénis de Koen, d’abord avec la main, puis avec la langue, ce qui le rendit plus présentable. Daniel et Dom les regardaient en souriant. 

— J’aimerais bien ressembler à Koen, dit Daniel, son corps est plus harmonieux que le mien, il est grand, bronzé juste ce qu’il faut, il a une belle queue.
— Je t’aime comme tu es, dit Dom, mais je te ferai un programme d’entraînement pendant tes vacances chez moi. Tu dois reprendre du poids, des muscles, pas de la graisse. On va commencer par entraîner ta queue pour la comparer avec celle de Koen. Je sens que tu bandes déjà.
— J’ai déjà eu l’occasion de la comparer. Tu ne crois pas que ce serait à moi de m’occuper de la tienne ?
— Je suis trop altruiste, je pense d’abord à aider les autres. Je te laisse faire.

Dominique s’assit sur le bord du bassin. Elle n’était pas dupe, Daniel voulait faire une fleur à son cousin, et surtout à Koen qui lui avait avoué noter toutes ses observations anatomiques dans un carnet. Celui-ci en oublia son propre pénis pour se concentrer sur celui de Dom. Il se demandait comment il pourrait la prier de lui montrer les cicatrices de l’opération qu’elle avait subie dans sa jeunesse pour effacer les traces de l’intersexuation.

Daniel prit directement le pénis de son amie dans sa bouche pour le sucer, alors que Frédéric avait des mouvements plus subtils, alternant les caresses manuelles et linguales. Koen avait oublié de chronométrer le temps qu’il mettait pour arriver à l’orgasme, comme il le faisait d’habitude, il essaya de se calmer et de tenir plus longtemps que Dom.

Il ne put cependant pas se retenir lorsque Frédéric accéléra ses va-et-vient tout en lui malaxant les testicules. Le sperme tomba dans l’eau en formant de multiples filaments.

— Je ne sais pas si les canards vont aimer… fit Frédéric.
— Pourquoi ? dit Koen, mon sperme est très sain.
— Tu l’as goûté ?
— Euh, non.

Koen redescendit dans le bassin et se rapprocha de Daniel et Dom, de manière à mieux voir. Frédéric le retint. L’infirmière jouit directement dans la bouche de son ami, son corps fut secoué de spasmes, elle avait eu un orgasme très fort. Daniel avala la semence.

— Voilà, fit Dom en riant, vous êtes satisfaits ?
— Tu sais, s’excusa Koen, ce n’est que l’aspect scientifique qui m’incite à regarder les hommes faire l’amour.
— On sait, dit Frédéric, tu n’as pas besoin de nous le répéter chaque fois. Et Dom n’est pas un homme.
— Oh ! Regarde ! s’exclama soudain Koen. Il y a des gens sur la terrasse !
— Ah bon ? fit Frédéric en levant la tête. Ce ne sont que mes sœurs, avec… leurs petits amis je suppose, je ne les ai jamais rencontrés, et il y aussi Urbain, notre chauffeur.
— Nous n’avons pas de linges pour nous cacher.
— Zut, j’ai oublié. Ce n’est pas grave, mes sœurs m’ont déjà vu à poil, et aussi Daniel. Et toi, Dom ? Tu veux que j’ailles te chercher un peignoir ? Tu pourrais te changer à la salle de bain.
— Non, on est en famille, je préfère qu’elles sachent tout de suite que je suis une trans. À moins que cela les dérange.
— Elles sortent d’un camp religieux, si elles ont suivi les enseignements du Christ elles doivent être tolérantes, sinon c’est qu’elles n’ont rien compris.
— Elles sont bigotes ? demanda Daniel.
— Je ne porte pas de jugement sur leur foi, même si je pense qu’elles sont allées au camp surtout pour être avec leurs amis. Allons-y, on verra bien. Entrons dans la fosse aux lions.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 10-09-2020

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Très belle suite.
Les quatre arrivent à la maison de la famille de Frédéric. Comparaison est faite avec celle de Koen.
Personne n'est là à part eux quatre. De palabre en palabre, après un rafraîchissement, les voilà nus qui se dirigent vers l'étang pour s'y baigner.
Petite séance de branlette où Frédéric s'occupe de Koen.
Pour Daniel, c'est lui qui s'occupe de Dominique. Caresse en ensuite fellation en bonne et due forme. Dom fini pas éjaculer dans la bouche de son chéri, Daniel.
Tiens, les deux sœurs de Frédéric sont revenues avec leurs petits copain.
Les quatre baigneurs n'ont pas de quoi se couvrir, ils décident finalement de retourné à la maison nus comme des vers!
Il ma tarde de connaitre la réaction du quatuor qui est sur la terrasse.
Dom a accepté de se mettre nu(e) devant les trois garçons. Elle s'affirme et se montre telle qu'elle est, en pleine transition!
Merci pour cette suite qui décrit très bien les personnages et leurs fantasmes plus ou moins cachés.
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-09-2020

(10-09-2020, 02:00 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Très belle suite.
Les quatre arrivent à la maison de la famille de Frédéric. Comparaison est faite avec celle de Koen.
Personne n'est là à part eux quatre. De palabre en palabre, après un rafraîchissement, les voilà nus qui se dirigent vers l'étang pour s'y baigner.
Petite séance de branlette où Frédéric s'occupe de Koen.
Pour Daniel, c'est lui qui s'occupe de Dominique. Caresse en ensuite fellation en bonne et due forme. Dom fini pas éjaculer dans la bouche de son chéri, Daniel.
Tiens, les deux sœurs de Frédéric sont revenues avec leurs petits copain.
Les quatre baigneurs n'ont pas de quoi se couvrir, ils décident finalement de retourné à la maison nus comme des vers!
Il ma tarde de connaitre la réaction du quatuor qui est sur la terrasse.
Dom a accepté de se mettre nu(e) devant les trois garçons. Elle s'affirme et se montre telle qu'elle est, en pleine transition!
Merci pour cette suite qui décrit très bien les personnages et leurs fantasmes plus ou moins cachés.
Je t'embrasse!
Philou

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Tu as bien résumé le récit comme à ton habitude.

Ils n’ont évidemment pas d’autre choix que de retourner nus vers la maison. Les sœurs ignorent tout de ce qui s’est passé depuis que Frédéric est parti dans son école et Daniel à la clinique et n’ont jamais vu Koen et Dominique. Les voir nus leur donnera peut-être l’idée d’aller aussi se baigner avec leurs petits amis, ce qui permettrait à Koen d’ajouter deux descriptions dans son carnet.

C’est l’avantage de l’auteur que de pouvoir décider lui-même des évènements, les personnages doivent subir ses lubies. Avoir des jeunes gens un jour d’été dans un jardin avec une piscine, en plus où le naturisme est autorisé, cela doit te rappeler quelque chose… Désolé si te t’ai « emprunté » cette idée, mais c’était très tentant.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 10-09-2020

Si je comprends bien, Dominique est une femme qui a un zizi. Dispose-t-elle aussi des organes qui font une femme ? Est-elle hermaphrodite ? Ou a-t-elle simplement l'apparence d'une femme ? Désolé de poser la question, je suppose que si j'avais étudié sérieusement la partie 1 je serais au courant, j'ai un peu honte de révéler mon inexcusable ignorance ?
Le parcours de Koen en ce qui concerne les étude ziziesque me semble parfaitement classique. Il est sérieux ce garçon.  Smile


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-09-2020

(10-09-2020, 10:40 PM)emmanolife link a écrit :Si je comprends bien, Dominique est une femme qui a un zizi. Dispose-t-elle aussi des organes qui font une femme ? Est-elle hermaphrodite ? Ou a-t-elle simplement l'apparence d'une femme ? Désolé de poser la question, je suppose que si j'avais étudié sérieusement la partie 1 je serais au courant, j'ai un peu honte de révéler mon inexcusable ignorance ?
Le parcours de Koen en ce qui concerne les étude ziziesque me semble parfaitement classique. Il est sérieux ce garçon.  Smile

Merci [member=67]emmanolife[/member].

Je réponds volontiers. J’ai imaginé que Dominique était intersexuée à la naissance et qu’on ne pouvait pas déterminer clairement si elle était un homme ou une femme. Un médecin a décidé arbitrairement qu’elle était un homme et a enlevé les organes féminins.

Dominique est cependant une femme, donc une transgenre. Elle a un métier plutôt féminin, elle est infirmière. Elle n’envisage pas de se faire opérer et ça arrange Daniel qui préfère les zizis et qui rêve pourtant d’épouser une femme. Elle a des habits féminins qu’elle adapte pour y mettre ses organes masculins.

Lorsque je travaillais, j’avais un collègue qui mettait des habits féminins, cela ne dérangeait plus personne. Après quelques années, ils nous a annoncé qu’il était devenu une femme, il a changé son prénom, son apparence, se maquillant et mettant une perruque alors qu’il était chauve avant. C’est peut-être lui qui m’a donné l’idée de ce personnage.

Dominique n’est pas le personnage principal et je ne voulais pas qu’elle soit tourmentée par sa situation. Je voulais plutôt faire passer l’idée qu’on pouvait vivre avec.

Je vois Koen comme un surdoué qui fera une carrière de professeur en médecine (mais pas en infectiologie… plutôt en pénisologie, je préférerais entendre parler de statistiques concernant la longueur de sexes en érection au lieu de cas positifs).

J’avais aussi rencontré un professeur lors d’un voyage, il disait qu’il ne croyait que ce qui avait été publié dans des études universitaires. Vision un peu réductrice de la vie, c’est peut-être pour cela qu’il était alcoolique.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 13-09-2020

Cela me faire plaisir de trouver un personnage transgenre dans un récit. Jusque là, je n'avais vu que des gays, des lesbiennes, quelques bis (pas beaucoup). Il ne restera plus que les queers, mais je ne sais pas trop ce que c'est.  Wink

Je doute que la pénisologie soit une discipline d'avenir : ne serait-ce pas une branche de l'urologie ? Il y a quelques années, je connaissais un jeune médecien qui avait fait une spécialité d'urologie : il se présentait lui-même comme Monsieur Zizi, et je me dis maintenant qu'il était probablement gay, même si à l'époque je n'avais pas creusé la question.  :o

Koen serait-il un représentation un peu fantasmée de l'auteur lui-même ?  Smile
Merci, L'Ange.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 13-09-2020

(13-09-2020, 10:50 AM)emmanolife link a écrit :Cela me faire plaisir de trouver un personnage transgenre dans un récit. Jusque là, je n'avais vu que des gays, des lesbiennes, quelques bis (pas beaucoup). Il ne restera plus que les queers, mais je ne sais pas trop ce que c'est.  Wink

Je doute que la pénisologie soit une discipline d'avenir : ne serait-ce pas une branche de l'urologie ? Il y a quelques années, je connaissais un jeune médecien qui avait fait une spécialité d'urologie : il se présentait lui-même comme Monsieur Zizi, et je me dis maintenant qu'il était probablement gay, même si à l'époque je n'avais pas creusé la question.  :o

Koen serait-il un représentation un peu fantasmée de l'auteur lui-même ?  Smile
Merci, L'Ange.

Bonjour [member=67]emmanolife[/member].

J’en ai rencontré une autre (si c’était bien une transgenre) depuis que j’ai écrit le dernier post. C’était à la caisse d’un musée. En arrivant j’ai eu l’impression que c’était une femme. En regardant de près j’ai vu qu’elle avait un peu de barbe et sa voix était grave. Je me suis dis que je m’étais trompé. Elle s’est ensuite levée pour m’expliquer quelque chose, elle avait mis une jupe. Elle ne faisait donc aucun effort pour cacher sa dualité. Peut-être que ces classifications vont disparaître et que l’on considérera que chaque être humain est unique. J’écrirais alors « récit avec des zizis » plutôt que récit gay.

Pénisologie est un néologisme que j’aime bien. Les urologues s’occupent aussi des femmes, mais c’est probablement cette branche que Koen étudiera. On parle parfois aussi d’andrologues qui s’intéressent plus particulièrement à la sexualité des hommes. Pour mes fantasmes, j’aimerais bien que les hommes fassent durant toute leur vie des contrôles réguliers de leurs organes génitaux, comme les femmes chez le gynécologue, et pas seulement lorsqu’ils sont âgés et que leur prostate prend ses aises.

Je pense que je me retrouve un peu ou beaucoup dans la plupart de mes personnages. Avec Koen c’est peut-être le regret que j’ai de ne pas avoir fait d’études universitaires, j’étais probablement un surdoué comme lui. Ma famille ne m’a jamais encouragé à le faire, mais cela ne signifie pas grand chose. J’ai connu un docteur en physique qui faisait le même travail que moi. Est-ce vraiment nécessaire de faire des années d’études pour s’occuper ensuite du sytème d’exploitation d’un ordinateur ? (Là j’ai donné quelques éléments de ma biographie)