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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 15-03-2021

Salut ami Daniel !
Ah Ah ! je ne m'étais jamais douté que tu situais tes récits en fonction de l'époque où les slips, ou les caleçons, avaient une ouverture sur le devant, petit coquin va !
C'est vrai que l'ouverture était pratique et surtout plus discrète en ce sens qu'elle évite d'ouvrir le pantalon et de baisser le slip ; mais à l'époque, était-ce véritablement la discrétion que nous recherchions ou plus tôt une certaine... provocation ?!!!
Allez, je glisse sur un chemin risqué, je vais plutôt réfléchir au sort que je vais réserver à "la valse des slips", avec ou sans ouverture

Je suis redescendu de mes montagnes en pensant trouver le printemps or ce matin il tombait une neige mêlée de pluie ! L'ouverture printanière n'est pas encore là...
Je t'embrasse et merci pour ces échanges épistolaires
Nost.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 15-03-2021

(15-03-2021, 11:34 AM)Nostalgique link a écrit :Salut ami Daniel !
Ah Ah ! je ne m'étais jamais douté que tu situais tes récits en fonction de l'époque où les slips, ou les caleçons, avaient une ouverture sur le devant, petit coquin va !
C'est vrai que l'ouverture était pratique et surtout plus discrète en ce sens qu'elle évite d'ouvrir le pantalon et de baisser le slip ; mais à l'époque, était-ce véritablement la discrétion que nous recherchions ou plus tôt une certaine... provocation ?!!!
Allez, je glisse sur un chemin risqué, je vais plutôt réfléchir au sort que je vais réserver à "la valse des slips", avec ou sans ouverture

Je suis redescendu de mes montagnes en pensant trouver le printemps or ce matin il tombait une neige mêlée de pluie ! L'ouverture printanière n'est pas encore là...
Je t'embrasse et merci pour ces échanges épistolaires
Nost.

Salut [member=146]Nostalgique[/member] ami !

On trouve encore des slips avec ouverture encore de nos jours et c’est en effet très pratique. Avec les récits dans le passé, je peut être plus intemporel, en particulier dans les dialogues car je ne connais pas le langage et les conventions qu’utilisent les jeunes de nos jours. Comme je l’ai dit plus haut, rien ne m’oblige à copier la réalité, et, même si un jeune porte un slip alors que tous les autres ont des boxers, il a le droit de le faire et cela peut aussi apporter une touche d’originalité. Quand j’était jeune j’avais cependant toujours peur d’être différent des autres, alors que je l’étais à bien des égards.

Je pensais que l’inalpe était au printemps et la désalpe en automne, tu fais le contraire ! Bienvenue sous les nuages.

Je t’embrasse et te remercie aussi de t’intéresser à mes récits et de les commenter.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 15-03-2021

Charade (connue) : mon premier baise ; mon second peut baiser (en de bonnes conditions pour les habitants anciens de ce pays moyen-oriental) ; mon troisième va baiser ; mon tout est un os des mammifères. Alors??? Réponse au prochain com' si personne n'a trouvé. Bonne recherche.
KLO.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 15-03-2021

(15-03-2021, 07:48 PM)KLO7514 link a écrit :Charade (connue) : mon premier baise ; mon second peut baiser (en de bonnes conditions pour les habitants anciens de ce pays moyen-oriental) ; mon troisième va baiser ; mon tout est un os des mammifères. Alors??? Réponse au prochain com' si personne n'a trouvé. Bonne recherche.
KLO.

??? ??? ??? Je vois pas !  :o


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 15-03-2021

(15-03-2021, 07:48 PM)KLO7514 link a écrit :Charade (connue) : mon premier baise ; mon second peut baiser (en de bonnes conditions pour les habitants anciens de ce pays moyen-oriental) ; mon troisième va baiser ; mon tout est un os des mammifères. Alors??? Réponse au prochain com' si personne n'a trouvé. Bonne recherche.
KLO.

cul - bite - us (cubitus) ? Non, cela ne correspond pas.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 15-03-2021

En ce qui concerne la réponse de l'ami Lange, je dirais que c'est "tiède" : j'y vois un bel effort. Allons, cherchons  encore, pas très loin de cet OS, si j'ose écrire Wink


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 16-03-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (25)

Dimanche 26 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Koen se réveilla à six heures, comme à son habitude. Il se leva, pissa, et, constatant qu’il n’y avait personne à mater sous la douche et qu’il avait la gueule de bois, il se recoucha sans se branler.

Les autres se levèrent vers neuf heures. Après le petit déjeuner, Koen demanda aux architectes s’il pourrait aller au Temple de la Volupté avec Frédéric. Graf répondit :

— Oui, si tu aides Krishna à débarrasser les tables et à laver la vaisselle, et s’il est d’accord, bien entendu. Vous allez rater le service œcuménique des Bénédictins à 10h30.
— Ce n’est pas grave, je suis agnostique.

Frédéric demanda s’il pourrait faire des téléphones, Graf répondit qu’il pouvait le faire sans autre, à part pour l’étranger. Il appela ses sœurs, puis son cousin, afin de leur parler du week-end suivant, celui du 1er août, Fête nationale suisse et jour de retour d’Amérique de leurs parents Il avait envie de les accueillir et de leur présenter Koen.

Peter et Stefan se rendirent à la plage avec Martin. Ils furent accompagnés par quelques autres agnostiques, athées ou mécréants qui purent se rincer l’œil en regardant le jeune cuisinier se faire masser, tout en discutant des avantages et des inconvénients d’une bite circoncise.

Le père Emptoire et son novice Adso ne dirent pas la messe, ils s’adaptèrent et renoncèrent à l’eucharistie et à la transsubstantiation. Ils étaient tous les deux favorables à l’œcuménisme, ayant le même Dieu que les réformés.

À midi, le traiteur livra des sandwiches pour le dîner. Frédéric comprit que ce repas frugal signifiait que la fête était terminée et qu’il était temps de rentrer. Koen et lui n’avaient de toute façon plus aucun influx sexuel et ils devaient recharger leurs batteries avant la branlette vespérale.

À 13 heures, ils prirent congé de leurs hôtes Graf & de Bruson. Frédéric dit :

— Merci de nous avoir invités.
— Tout le plaisir était pour nous, dit Graf, il est rare que des jeunes beautés perdent leur temps avec des vieux barbons comme nous et merci aux artistes qui nous ont divertis.

Martin donna des enveloppes à Stefan, Peter et Koen.

— Pour moi aussi ? s’étonna ce dernier.
— Ta conférence était remarquable, par contre Frédéric est assez riche, merci quand même pour l’interview du chorégraphe, il pète plus haut que son cul celui-là.

Frédéric n’aimait pas qu’on lui rappelât tout le temps qu’il était le rejeton d’une famille aisée, il pétait dans la soie, lui. Ils montèrent dans la voiture et quittèrent Kesswil, Frédéric assis devant avec Urbain, Koen bien entouré des deux apprentis à l’arrière. Ils ouvrirent leurs enveloppes et recomptèrent plusieurs fois les billets bleus, n’en croyant pas leurs yeux.

— Ils ont été généreux, fit Peter, je n’ai jamais gagné autant.
— Moi non plus, dit Stefan, je vais pouvoir acheter des capotes et du gel en boîtes familiales.
— Et toi, Koen, demanda Frédéric, l’encyclopédie du pénis en vingt volumes ?
— Non, j’ai une autre idée. Je vais me mettre à la photo, ce sera un Canon 7. Pourrais-tu me prêter un peu d’argent, il me faudra aussi plusieurs objectifs et un flash. Je te rembourserai…
— Je sais, quand tu auras eu le prix Nobel.
— Je te signerai une reconnaissance de dette.
— On en reparlera un autre jour.

Frédéric discuta en français avec Urbain :

— Tu t’es bien amusé la nuit passée ?
— Oui, j’ai couché pour la première fois avec un danseur, Niklas.
— Il baise bien ?
— Un peu trop artistique, j’ai cru qu’il rejouait le Boléro. Je suis plus direct.

— Tu pourrais venir nous chercher à Grindelwald le 1er août ? demanda ensuite Frédéric à son chauffeur.
— Seulement le matin, l’après-midi tes parents atterrissent à Genève vers 17 heures. Ensuite ton père aura la priorité, tu devrais apprendre à conduire et t’acheter une voiture.
— Je sais, ma mère ne veut pas, je dois d’abord passer mon bac. Cela ne fait rien, le dimanche, on montera à Verbier avec la Deuche de Dom.
— Vous devrez la pousser, sinon vous n’arriverez jamais au chalet.
— Dom habite à Glion, ça monte aussi. Tu pourras peut-être dormir à l’école le 31, je demanderai à Franz, comme cela tu ne devras pas te lever tôt.
— Passer la nuit dans un pensionnat de jeunes pucelles ? Pardon, de jeunes puceaux, dit Urbain en riant. Tu n’as pas peur que je les viole ?
— J’ai confiance en toi. Je sais que tu as assez souffert dans ta jeunesse pour que tu ne fasses de mal à d’autres. Et tu ne ferais pas le poids face à Franz, il nous considère comme ses enfants et nous protégerait.

Frédéric se retourna, les trois passagers à l’arrière s’étaient endormis.

Dimanche 26 juillet 1964, en voiture entre Kesswil et Brienz

Plus tard, les deux apprentis discutèrent entre eux en dialecte, puis Stefan demanda à Frédéric :

— Nous avons congé le 1er et le 2 août, nous aimerions visiter l’Expo 64 à Lausanne et surtout nous retrouver pour… poursuivre les découvertes du Kāmasūtra. Connaîtrais-tu un hôtel pas trop cher ?
— Tu me demandes de manière polie si vous pourriez dormir chez moi.
— Nous ne voulons pas nous imposer. On ne mangera pas avec vous.
— Les chambres seront occupés par Dom, Daniel et ses parents. La cabane au fond du jardin, ça vous irait ? Peter a l’habitude des habitats rustiques
— Parfait, on ne dormira pas beaucoup.
— Vous mangerez avec nous, plus on est de fous, plus on rit.
— Je pourrais aider le cuisinier et vous préparer une spécialité.
— Et moi chanter, ajouta Peter, et nous deux en duo.
— Une version expurgée, alors. Mes sœurettes jouent du piano comme toutes les petites filles modèles, elles se feront un plaisir d’accompagner des beaux gosses, ou d’essayer, elles ne sont pas aussi douées qu’Alex.
— Pas de souci, je peux aussi chanter a cappella.
— D’accord, le transport sera aussi offert samedi matin, vous vous débrouillerez pour rentrer en train. Vous ne vous branlez pas aujourd’hui ?

Stefan et Peter se regardèrent, l’air dubitatif. Koen leur dit :

— Allez-y, moi je suis trop fatigué.
— Tu es sûr ? fit Peter, je ne te crois pas, on va voir si c’est vrai.

Peter déboutonna la chemise du Néerlandais tandis que Stefan ouvrit sa braguette.

Je pensais enfin terminer ce chapitre avec le 25ème épisode, mais mes personnages ont été trop bavards. Il y en aura donc un 26ème.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 16-03-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est la fin du séjour, Frédéric s'en rend compte en fonction de ce qui se passe. Des sandwichs pour dîner, remise en ordre des tables autres pour tenter de profiter du Temple de la Volupté avec Krishna.
Pas grand monde pour assister au service œcuménique des Bénédictins.
Il est donc temps de partir après avoir salué les deux architectes.
Urbain ramène donc Koen, Frédéric, Peter et Stefan.

Quelque allusions humoristiques qui prêtent à sourire, merci Daniel.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 17-03-2021

(16-03-2021, 11:40 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est la fin du séjour, Frédéric s'en rend compte en fonction de ce qui se passe. Des sandwichs pour dîner, remise en ordre des tables autres pour tenter de profiter du Temple de la Volupté avec Krishna.
Pas grand monde pour assister au service œcuménique des Bénédictins.
Il est donc temps de partir après avoir salué les deux architectes.
Urbain ramène donc Koen, Frédéric, Peter et Stefan.

Quelque allusions humoristiques qui prêtent à sourire, merci Daniel.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de ton commentaire.

Le week-end touche à sa fin, je n’ai plus rien à raconter et ils ont découvert tous les secrets de la maison des architectes. Épisode de transition qui annonce la suite, ce sera de nouveau un week-end qui réservera, je l’espère, quelques surprises érotiques dans une autre ambiance.

Peter et Stefan seront aussi de la partie, ils sont aussi invités ou plutôt ils se sont invités pour pouvoir non pas « déjeuner en paix », mais plutôt « baiser en paix » car ils n’ont pas encore révélé leur homosexualité à leurs familles.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 17-03-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (26)

Dimanche 26 juillet 1964, en voiture entre Kesswil et Brienz

— Je te prends à témoin, dit Koen à Frédéric, je suis contraint et forcé de bander.
— Je te plains… Tu es assez grand pour dire non si tu n’es pas d’accord, on va s’arrêter et je prendrai ta place.
— Euh… non, ce serait trop compliqué.
— Alors tais-toi et jouis sans juter comme l’a dit Krishna ce matin.

Koen se tut et se laissa faire, Stefan avait ouvert la ceinture, baissé le slip et sorti le membre dressé pour le masser. Peter caressait la poitrine. Les deux apprentis durent branler Koen assez longtemps, finalement il ne put pas se retenir d’éjaculer sur son ventre dénudé, des jets peu puissants car il avait épuisé ses réserves. Frédéric lui tendit des kleenex, il y en avait toujours une boîte dans la voiture.

Koen se vengea immédiatement en branlant ses voisins qui n’attendaient que ça. Peter lui demanda :

— Tu préfères ma bite ou celle de Stefan ?
— Pourquoi ? Elles se ressemblent.
— Stefan est circoncis.
— Pour ça ? Je n’ai pas de préférences.
— Ou tu ne veux pas le dire pour ne vexer personne, fit Frédéric.
— Ce matin on discutait de ça pendant que Martin massait mon ami, continua Peter, et plusieurs personnes ont dit que les bites circoncises étaient plus belles.
— Tous les goûts sont dans la nature.
— Je me demande si je ne devrais pas le faire.
— Rien ne presse, dit Stefan, prends ton temps pour réfléchir, c’est irréversible.
— Oui, dit Frédéric, attends que Koen ait fini ses études, il t’opérera lui-même.
— Bonne idée, dit Peter, j’aurai encore quelques années pour y songer.
— Sinon, je peux le faire tout de suite avec mon couteau suisse, proposa Koen.
— Dites, les gars, fit Urbain, je ne suis pas d’accord, c’est moi qui devrais nettoyer les sièges, ce sera déjà assez sale avec le foutre.
— Je plaisantais, dit Koen.
— Heureusement que tu le précises, tu serais capable de tout, fit Frédéric.

Peter et Stefan jouirent en même temps, ne permettant pas à Koen de se faire une idée sur la sensibilité différente de leurs glands.

Ils s’arrêtèrent pour se désaltérer sur la terrasse d’un restaurant. Peter téléphona à Christoph, l’armailli, pour lui dire à quelle heure il arriverait.

Dimanche 26 juillet 1964, près de Brienz, au bas du chemin qui mène à Ried

Christoph attendait avec sa jeep pour conduire son apprenti au chalet. Urbain se gara à côté, tous descendirent. Peter présenta son maître d’apprentissage à ceux qui ne le connaissaient pas. Urbain demanda à voir le moteur de la jeep qui avait fait la deuxième guerre. Christoph l’entretenait amoureusement et ne l’utilisait que rarement.

Stefan et Peter s’éclipsèrent et se dissimulèrent derrière un bosquet pour s’embrasser. Christoph dit :

— Franz avait raison, il avait deviné que ces deux s’entendraient bien. J’espère que Stefan n’est plus vierge.
— Je pense qu’il ne l’est plus, fit Frédéric, je n’ai pas assisté.
— Cela me rassure, il devenait trop insistant, il aurait aimé que je le dépucèle. Je suis d’accord de me branler avec mes apprentis et de parler de cul pendant les longues soirées d’été, mais pas plus.
— C’est émouvant de les voir, dit Koen.
— Toi, ému ? fit Frédéric. Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
— C’est beau la jeunesse, deux êtres qui s’aiment.
— Je te rappelle que tu as le même âge qu’eux et que… tu as aussi quelqu’un qui t’aime.
— Oui, mais nous deux c’est pas pareil, nous sommes plus mûrs, et nous avons de grandes tâches à accomplir.
— En somme, ta carrière sera plus importante que moi.
— On en reparlera un autre jour.

Frédéric prit Koen dans ses bras et lui roula une pelle.

— C’est beau la jeunesse, quatre êtres qui s’aiment, fit Christoph en riant.
— Ça leur passera, fit Urbain. On va continuer, je dois encore rentrer à Lausanne ce soir.

Dimanche 26 juillet 1964, Zweilütschinen

Urbain demanda à Stefan s’il pouvait se rendre en voiture jusqu’à la ferme de ses parents, l’apprenti lui répondit que c’était possible s’il n’avait pas peur de la salir avec les beuses. Urbain n’avait rien d’autre à faire les jours suivants, il aurait le temps de la laver.

Les parents de Stefan sortirent à leur arrivée. Son père discuta avec le chauffeur et voulut voir le moteur de la Mercedes. Stefan présenta ses amis à sa mère.

— Il été sage ? demanda-t-elle. Il a bien cuisiné ?
— Très sage, dit Frédéric, et les tartes étaient excellentes.
— Je me faisais du souci, car dans ces réunions il peut y avoir des filles nubiles, je ne voudrais pas que mon fils… vous me comprenez.
— Je vous rassure, Madame, dit Koen, il n’y avait pas de filles.
— Pas de filles ? s’étonna la mère.
— Koen voulait dire pas de filles dans le dortoir, précisa Frédéric.
— Un dortoir ? Il s’est déshabillé devant tout le monde ? Mon Stefan est devenu si pudique, il n’aime plus se laver nu à la cuisine.
— Maman, s’il te plaît, cela ne les regarde pas, fit Stefan.
— Nous nous sommes même baignés nus dans le lac, dit Koen.
— Nus ? Tu aurais dû prendre ton maillot de bain.
— Maman, tu sais bien que je prenais des douches à la piscine avec mes camarades et que j’ai déjà vu des… des zizis.
— Oui, c’est vrai. Vous restez pour souper ?
— Merci, fit Frédéric, ce ne sera pas possible, nous nous sommes attendus à l’école.
— J’insiste, je ferai quelque chose de simple, des rösti au lard.
— Maman, le cuisinier n’aime pas quand les élèves annoncés ne sont pas là, il faut donner la nourriture aux cochons.
— C’est juste, vous viendrez un autre jour ?
— C’est promis, Madame, dit Frédéric.
— Maman, il faudra que j’invite aussi Peter ce jour-là.
— C’est qui ce Peter ?
— Un apprenti fromager qui habite Hasliberg et qui travaille à Brienz. Il chante très bien.

Le père les interrompit, il avait une bouteille d’eau-de-vie de pomme et des verres sur un plateau. Ils ne purent pas refuser de trinquer, à part Urbain. La mère alla chercher des bricelets salés faits maison. Stefan expliqua :

— Je vais aller avec Peter visiter l’Expo 64 à Lausanne le 1er août, Frédéric nous invite à passer la nuit chez lui.
— Merci beaucoup, Monsieur de Goumoëns, dit la mère, c’est bien que mon fils ait un ami et qu’il sorte, il est trop casanier. Et avec un homme je n’ai pas de soucis, vous voyez ce que je veux dire.
— De rien, vous pouvez m’appeler par mon prénom, Frédéric, ce sera plus simple.

Koen et Frédéric remontèrent ensuite dans la voiture et s’assirent à l’arrière. Frédéric demanda :

— Tu me racontes ce que tu as fais avec Hyacinthe lors de sa visite chez toi aux Pays-Bas ?
— On a joué au train électrique.
— Ça c’est la version pour les petites filles modèles, j’aimerais la version pour les grands garçons vicieux.
— On a joué… au docteur.

Désolé, chers lectriceurs (écriture inclusive), je n’ai pas le droit de vous raconter ceci car Koen et Hyacinthe étaient trop jeunes pour respecter les règles de Slygame, le chapitre 3 se termine donc officiellement ici. Merci d’avoir eu la patience de le lire jusqu’au bout.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 18-03-2021

J'aime bien jouer au train électrique . Ça me rappelle l'invitation -rare- faite à un copain un peu plus âgé dans la chambre où était installé le réseau. Qu'est-ce qu'on a bien joué! Et je m'en souviens encore...
KLO


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 18-03-2021

(18-03-2021, 01:20 AM)KLO7514 link a écrit :J'aime bien jouer au train électrique . Ça me rappelle l'invitation -rare- faite à un copain un peu plus âgé dans la chambre où était installé le réseau. Qu'est-ce qu'on a bien joué! Et je m'en souviens encore...
KLO

Merci [member=156]KLO7514[/member].

De nos jours on parlerait plutôt d’une invitation pour des jeux vidéos. Une idée que j’ai souvent utilisée et qui marche à tous les coups pour initier d’autres jeux.

Pourrais-tu nous donner la réponse de la charade ? Personne ne l’a trouvée.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 18-03-2021

J'ai encore fait un petit ajout à la fin du dernier épisode :

Stefan expliqua :

— Je vais aller avec Peter visiter l’Expo 64 à Lausanne le 1er août, Frédéric nous invite à passer la nuit chez lui.
— Merci beaucoup, Monsieur de Goumoëns, dit la mère, c’est bien que mon fils ait un ami et qu’il sorte, il est trop casanier. Et avec un homme je n’ai pas de soucis, vous voyez ce que je veux dire.
— De rien, vous pouvez m’appeler par mon prénom, Frédéric, ce sera plus simple.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 18-03-2021

Bonjour à tous et toutes,
À la demande générale  Wink, voici la solution " charadienne" et énigmatique :
Mon premier baise →"O" car Obèse ; mon second peut baiser→"MO" parce que Moabite(Le peuple du pays de Moab, cité plusieurs fois dans la Bible) ; enfin mon troisième va baiser→"plate" puisque ...plate-bande!
Mon tout → OMOPLATE, "OS" des mammifères.
Vous pourrez la replacer Smile.
Bonne journée!
KLO.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 18-03-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.

C'est le retour vers les occupations habituelles.
Koen assis sur le siège arrière de la voiture conduite par Urbain, se fait branler par Stefan et Peter.
Ensuite Koen branle les deux compères qui finissent par jouir de concert.
Une discussion de "bitologue" s'engage pour savoir ce qui est plus beau, un zizi circoncis ou pas!

Christoph découvre que son apprenti Peter est avec un garçon. Il s'en doutait un peu. Ils sont d’ailleurs derrière un bosquet en train de s'embrasser. Koen et Frédéric s'embrassent eux aussi mais devant ceux qui sont là.

Stefan est déposé chez ses parents. Ils apprennent que leur fils a loger dans un dortoir, qu'il s'est baigné nu dans le lac, etc. Ils ne savent pas pour Peter.

Koen et Frédéric sont en route vers l'école. Frédéric se demande ce que Koen a fait avec Hyacinthe lorsqu'ils se sont rencontrés aux Pays-Bas. Koen répond: "jouer au train électrique".

Nous nous doutons mon cher Daniel, qu'il n'en est rien. Il ont effectivement jouer au docteur. Ils ont inversé les rôles question d'être en phase et de savourer l'une ou l'autre position.

Merci Daniel pour cette suite, de transition.

Je t'embrasse!
Philou