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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 04-02-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

Le spectacle est à la hauteur des attentes, tant de Graf & de Bruson que des spectateurs.
Le "Boléro II" est très apprécié, les deux danseurs y mettre toute l'ardeur voulue jusqu'au bout de la dernière itération.
Cela valait bien un "bis".
Un petit bain de minuit est le bienvenu pour se relaxer. Tous les invités sont donc nus et profitent du moment.
Le novice a fait des progrès, il a accepté de se mettre à poil. Alexandre a été persuasif.
Koen de son côté semble vouloir déflorer Hyacinthe, il demande l'accord de Frédéric.

Depuis lors il y a eu plusieurs spectacles où les danseurs évoluent nus sur scène. C'est la beauté du corps et des mouvements libéré de toute entrave.

Merci Daniel pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 04-02-2021

Coucou Daniel,

Petite histoire dans l’Histoire de ton histoire,
(fallait oser la placer, celle-là) Tongue
Je devais avoir une douzaine d’années (début des seventies) et, soldes d’été obligent, suivais ma mère dans son lèche vitrine de la rue Neuve à Bruxelles - rue commerçante située entre la place Rogier où notre périple commença et la place de la Monnaie où nous allions bifurquer pour rejoindre la place de Brouckère et l’arrêt du tram 55 qui nous ramènerait à la maison. Pour souffler nous fîmes une pause sur un des bancs faisant face au Théâtre royal de la Monnaie, lorsque maman s’écria « Regarde, c’est Maurice Béjart ! » l’air béat, et effectivement, j’ai vu le ‘barbichu’, comme elle me le désigna, accompagné de quelques personnes s’engouffrer dans le théâtre par la grande porte. J’avoue qu’à l’époque je n’avais pas conscience du personnage mais à la réaction maternelle j’imaginais bien que ce devait être quelqu’un d’important. ???
Fin de l’anecdote.  Wink

Des bizoux du Brusseler



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 05-02-2021

Avant une nuit "chaude", il faut bien faire baisser la température par un bon bain.
Quant au jeune Adso, quels progrès en cinq minutes! Ça me rappelle mes années aux Beaux-Arts à Paris : quand un ancien entrait dans l'atelier où nous étions penchés sur nos planches à dessin et s'écriait : «Les nouveaux, à poil», il nous fallait nous désaper, c'était la règle. En cas de refus, nous risquions gros : la plus petite peine était ...une autoroute sur le crâne à la tondeuse toujours prête. Le cran au-dessus, c'était une mise en broche : l'impétrant se tenait les bras et les jambes autour d'un épais et solide rouleau de carton posé sur deux tréteaux, au-dessus d'un petit feu pas bien méchant d'une feuille de journal enflammée. Il était arrosé de jus aqueux issu d'un arrosoir (...et non d'un piano) :Smile jus qui éteignait  le feu ou ce qui en restait. Curieusement, c'est le même jeune débutant qui fut soumis à ces épreuves à deux jours d'intervalle. Après sa tonte crânienne, il sortit et on le vit revenir une demi-heure plus tard de nouveau chevelu : il avait loué une perruque!
Pour ma part, c'est la seule fois de ma vie où je lus le quotidien «le Monde» à poil en public : j'attendais l'assèchement des ombres que je venais de passer au pinceau sur un dessin représentant une corniche corinthienne. Fallait bien s'occuper l'esprit...en 1961!


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 05-02-2021

(04-02-2021, 11:46 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

Le spectacle est à la hauteur des attentes, tant de Graf & de Bruson que des spectateurs.
Le "Boléro II" est très apprécié, les deux danseurs y mettre toute l'ardeur voulue jusqu'au bout de la dernière itération.
Cela valait bien un "bis".
Un petit bain de minuit est le bienvenu pour se relaxer. Tous les invités sont donc nus et profitent du moment.
Le novice a fait des progrès, il a accepté de se mettre à poil. Alexandre a été persuasif.
Koen de son côté semble vouloir déflorer Hyacinthe, il demande l'accord de Frédéric.

Depuis lors il y a eu plusieurs spectacles où les danseurs évoluent nus sur scène. C'est la beauté du corps et des mouvements libéré de toute entrave.

Merci Daniel pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!

Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

J’ai beaucoup demandé à mes danseurs, je ne pense pas que dans la réalité ils seraient capables d’un tel exploit en quelques minutes. J’aurais encore pu imaginer un orgasme pour terminer. C’est le privilège d’un auteur de refaire le monde comme il aimerait qu’il soit.

J’ai vu un spectacle du « Ballet du Nord » où les danseurs étaient nus du débuts à la fin. Je me suis plus concentré sur leur entrejambe que sur la chorégraphie…

L’alcool a certainement désinhibé les participants, ils ont dû pas mal en boire au cours de la soirée, à défaut d’autres drogues interdites chez Graf & de Bruson. Il va donc y avoir quelques échanges au bord du lac.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 05-02-2021

(04-02-2021, 11:46 PM)fablelionsilencieux link a écrit :Coucou Daniel,

Petite histoire dans l’Histoire de ton histoire,
(fallait oser la placer, celle-là) Tongue
Je devais avoir une douzaine d’années (début des seventies) et, soldes d’été obligent, suivais ma mère dans son lèche vitrine de la rue Neuve à Bruxelles - rue commerçante située entre la place Rogier où notre périple commença et la place de la Monnaie où nous allions bifurquer pour rejoindre la place de Brouckère et l’arrêt du tram 55 qui nous ramènerait à la maison. Pour souffler nous fîmes une pause sur un des bancs faisant face au Théâtre royal de la Monnaie, lorsque maman s’écria « Regarde, c’est Maurice Béjart ! » l’air béat, et effectivement, j’ai vu le ‘barbichu’, comme elle me le désigna, accompagné de quelques personnes s’engouffrer dans le théâtre par la grande porte. J’avoue qu’à l’époque je n’avais pas conscience du personnage mais à la réaction maternelle j’imaginais bien que ce devait être quelqu’un d’important. ???
Fin de l’anecdote.  Wink

Des bizoux du Brusseler

Coucou [member=54]fablelionsilencieux[/member].

Merci pour ton histoire dans l’histoire.
J’ai entendu parler du Ballet du xxe siècle pendant mon enfance, mais c’était loin, culturellement comme géographiquement. J’ai découvert le Boléro dans un film de Claude Lelouch, Les Uns et les Autres.

Ce n’est que lorsque Maurice Béjart s’est établi à Lausanne que j’ai vu quelques-uns de ses ballets sur scène. Je préfère les troupes et les salles plus petites, où l’on est plus proche des danseurs.

Bisous.
Daniel


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 05-02-2021

(05-02-2021, 01:05 AM)KLO7514 link a écrit :Avant une nuit "chaude", il faut bien faire baisser la température par un bon bain.
Quant au jeune Adso, quels progrès en cinq minutes! Ça me rappelle mes années aux Beaux-Arts à Paris : quand un ancien entrait dans l'atelier où nous étions penchés sur nos planches à dessin et s'écriait : «Les nouveaux, à poil», il nous fallait nous désaper, c'était la règle. En cas de refus, nous risquions gros : la plus petite peine était ...une autoroute sur le crâne à la tondeuse toujours prête. Le cran au-dessus, c'était une mise en broche : l'impétrant se tenait les bras et les jambes autour d'un épais et solide rouleau de carton posé sur deux tréteaux, au-dessus d'un petit feu pas bien méchant d'une feuille de journal enflammée. Il était arrosé de jus aqueux issu d'un arrosoir (...et non d'un piano) :Smile jus qui éteignait  le feu ou ce qui en restait. Curieusement, c'est le même jeune débutant qui fut soumis à ces épreuves à deux jours d'intervalle. Après sa tonte crânienne, il sortit et on le vit revenir une demi-heure plus tard de nouveau chevelu : il avait loué une perruque!
Pour ma part, c'est la seule fois de ma vie où je lus le quotidien «le Monde» à poil en public : j'attendais l'assèchement des ombres que je venais de passer au pinceau sur un dessin représentant une corniche corinthienne. Fallait bien s'occuper l'esprit...en 1961!

Merci [member=156]KLO7514[/member].

Et moi qui pensais que le bizutage était interdit… Il est vrai que cela se passait il y a bien longtemps, je n’avais que trois ans à cette époque. Nous aurons bientôt l’occasion de revenir sur ce thème, je n’en dis pas plus pour le moment.

Adso a fini par se laisser convaincre, ce doit être gênant d’être le seul habillé sur une plage naturiste. C’était un grand pas pour lui, il acceptait le fait d’être homosexuel et renonçait en même temps à la chasteté qu’imposait sa situation. Beaucoup de certitudes remises en cause en quelques minutes.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 13-02-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (19)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Frédéric ne fut qu’à moitié surpris de la question de Koen depuis que celui-ci tournait autour de Hyacinthe, l’ambiance sensuelle de cette plage éclairée par des torches incitait aux échanges. Le sable n’était pas aussi fin qu’au bord de la Méditerranée, des matelas recouverts d’un linge éponge avaient été déposés sur le sol pour plus de confort avec, perfectionnisme helvétique oblige, une boîte de condoms et d’autres articles d’hygiène à côté, ainsi qu’une petite poubelle design en aluminium, une création Graf & de Bruson.

— Tu veux dépuceler Hyacinthe, dit Frédéric, alors que tu n’as aucune expérience. Il n’y a qu’une semaine que tu l’as fait pour la première fois avec moi.
— J’ai bien compris le principe, fit Koen.
— Et c’est mieux pour moi, dit Hyacinthe, je me sentirai plus à son niveau.
— C’est pour cela que tu l’as choisi ? demanda Frédéric.
— Entre autres, je le connaissais déjà.
— Oui, tu avais vu son train électrique, selon la version officielle du gouvernement néerlandais. Je te le laisse pour la soirée, à condition que tu ne me le voles pas et que tu me le rendes en bon état. Il pourrait être attiré par tes richesses et ton château.
— Tu n’es pas pauvre non plus, il me semble, d’après les résultats de votre société dont vous êtes les seuls actionnaires.
— Tu es bien renseigné.
— Les services secrets de la principauté m’ont fait un rapport complet sur les personnes finançant le Ring, je voulais savoir où je mettais les pieds.
— Tu veux dire où tu mettais ta queue. Et qu’ont dit les services secrets sur Koen ? Ils connaissaient la longueur de sa bite ?
— Rien, ils ne savaient même pas qu’il serait invité. Je suis d’accord, je ne vais pas te le voler.
— Merci, dit Koen en embrassant Frédéric, tu es un ange.

Koen et Hyacinthe se couchèrent sur un matelas, il y eut un moment de curiosité car c’était le premier couple à le faire et la présence de ce prince avait intrigué beaucoup de monde. Ils débutèrent par des caresses mutuelles sur leurs zones érogènes que Koen connaissait si bien.

Alexandre se plaça derrière Frédéric, l’entoura de son bras gauche et posa sa main droite sur son pénis. Il lui chuchota à l’oreille :

— Je vois que vous avez compris l’esprit de ce lieu, peace and love.
— On ne peut pas dire que les deux architectes soient des hippies.
— On peut être adepte de l’amour libre sans se déguiser et se droguer.

Frédéric sentait le membre dressé d’Alexandre appuyé contre ses fesses.

— As-tu un ami ? si je peux me permettre cette question indiscrète.
— Oui, un jeune chef d’orchestre génial, il s’appelle Marc.
— Il sait que tu es ici ? Et ce qui s’y passe ?
— Bien sûr, nous nous racontons tout. Il n’est pas souvent à la maison, en ce moment il répète un opéra à Mannheim, Eugène Onéguine, de Piotr Ilitch Tchaïkovski, il m’a écrit que les soirées ne sont pas tristes avec le baryton et le ténor, deux homosexuels, ils logent dans le même appartement.

Alexandre chatouillait un téton de Frédéric et lui caressait le pénis qui se mit à l’horizontale.

— On va faire la même chose que ces deux, proposa le Français, si tu es d’accord.
— Oui, comme cela Koen comprendra que je peux aussi lui être infidèle.

Alexandre et Frédéric se couchèrent sur le matelas à côté de celui de Koen qui ne les remarqua pas car il était occupé à sucer Hyacinthe.

Le Père Emptoire s’approcha d’Adso qui regardait les deux couples avec gêne et envie.

— Tu veux faire la même chose avec moi ? demanda le moine à son novice.
— Mon père, vous m’avez promis de ne pas me toucher.
— OK, je me tiens à distance, mais tu devrais profiter de cette soirée pour te laisser aller. Une telle occasion ne se présente pas tous les jours.
— Je ne suis pas encore prêt.
— Tu me trouves trop vieux ? Tu préférerais quelqu’un de ton âge ?
— Mon père, si j’apprécie énormément votre enseignement théologique, sans vous vexer, je préfèrerais un jeune homme de mon âge pour… croquer le fruit défendu.
— Tu ne me vexes pas, je te comprends, je ferais la même chose à ta place. Je me réjouis de t’entendre en confession pour le récit de tes amours. Tu n’omettras aucun détail.
— Vous verrez bien si cela se passe dans le dortoir.
— Je n’y serai pas, je dormirai avec Graf & de Bruson, pour nous raconter nos souvenirs de jeunesse, à ton âge j’avais les même craintes. C’est avec eux que j’ai croqué le fruit défendu. Je te laisse.
— Bonne nuit, mon père.
— Bonne nuit, mon fils.

Adso hésita à se masturber, il toucha sa bite, puis renonça, la nuit serait encore longue. Alex avait pris le pénis de Frédéric dans sa bouche tandis que Koen s’apprêtait à pénétrer Hyacinthe en déroulant un préservatif.

Peter et Stefan s’étaient rapidement baignés, ils se séchaient avec un linge de bain.

— Eh bien, fit Stefan, ils n’ont pas froid aux yeux nos deux lascars, changer de partenaire et baiser devant tout le monde.
— Nous avons baissé nos culottes sur la scène et nous ne sommes pas morts, le ridicule ne tue pas. On le fait aussi ? Je préfèrerais que ce soit avec toi.
— Pourtant le moinillon n’est pas mal non plus. Tu ne veux pas coucher avec lui ?
— Il n’a pas le droit, fit Peter en riant.
— On le fait ici ?
— Non, montons dans notre chambre.
— Tout de suite ?
— Je vois que tu bandes déjà. C’est une urgence sanitaire.

Ils s’arrêtèrent au vestiaire pour reprendre leurs habits.

— On ne peut pas aller à poil vers la maison ? demanda Peter à Martin.
— Je sais que vous n’êtes pas trop pudiques, mais les ordres sont les ordres. Votre chambre est prête, vous aurez une surprise. Amusez-vous bien.

Peter et Stefan se rhabillèrent, ils traversèrent le chemin puis s’arrêtèrent au milieu du jardin pour contempler le lac. La lune était pleine et sa lueur blafarde faisait miroiter l’eau, contrastant avec le jaune du feu des torches sur la rive. Ils s’enlacèrent, leurs lèvres se rapprochèrent et ils échangèrent quelques baisers hésitants.

— Je suis en train de rêver, dit Stefan, je vais bientôt me réveiller dans dans ma cuisine sentant le graillon.
— Et moi dans mon chalet sentant la beuse.
— Je t’aime, mon beau Pâris !
— Je t’aime, ma belle Hélène !

Après un long baiser, ils partirent en courant vers la maison.

Fin spéciale « Saint-Valentin ». Je dédie cet épisode à tous les amoureux, également à tous ceux qui ne le sont pas, Cupidon ne va pas vous oublier. Et s’il vous oubliait, consolez-vous en lisant les récits de « À chacun son histoire ».


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 14-02-2021

La surprise "dans la chambre" ne serait-elle pas la venue d'Adso? Après tout, pourquoi pas? Martin pourrait rendre ce service au jeune moinillon qui "en voudrait bien" pour une "première fois".


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 14-02-2021

(14-02-2021, 09:09 PM)KLO7514 link a écrit :La surprise "dans la chambre" ne serait-elle pas la venue d'Adso? Après tout, pourquoi pas? Martin pourrait rendre ce service au jeune moinillon qui "en voudrait bien" pour une "première fois".

Merci [member=156]KLO7514[/member] de ta proposition. Il est fort probable que le moinillon ne pourra pas terminer la soirée sans pécher, pécho ou pêcher, mais je n'en dis pas plus pour l'instant.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 14-02-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Toujours aussi agréable à lire.
Koen est occupé avec Hyacinthe et Frédéric avec Alexandre. Les deux amis ont décidé de se faire confiance l'un et l'autre, ils peuvent s'encanailler avec un autre partenaire. C'est un peu l'esprit de cette soirée sur cette plage gracieusement préparée et aménagée selon le bon désir de Graf et de Burson.

Il est clair aussi que le novice Adso trouvera un partenaire pour perdre sa virginité. Je pense comme [member=156]KLO7514[/member] qu'il sera probablement la surprise dans la chambre de Martin

Merci pour ce clin d’œil à la St-Valentin!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - fablelionsilencieux - 15-02-2021

Bel hommage à  la St Valentin "Garçonnière" des garçons d'hier !


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 15-02-2021

(14-02-2021, 11:54 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Toujours aussi agréable à lire.
Koen est occupé avec Hyacinthe et Frédéric avec Alexandre. Les deux amis ont décidé de se faire confiance l'un et l'autre, ils peuvent s'encanailler avec un autre partenaire. C'est un peu l'esprit de cette soirée sur cette plage gracieusement préparée et aménagée selon le bon désir de Graf et de Burson.

Il est clair aussi que le novice Adso trouvera un partenaire pour perdre sa virginité. Je pense comme [member=156]KLO7514[/member] qu'il sera probablement la surprise dans la chambre de Martin

Merci pour ce clin d’œil à la St-Valentin!

Je t'embrasse!

Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Tout est fait pour favoriser les échanges sur cette plage, Koen et Frédéric en profitent pour e’encanailler, comme tu le dis, dans ce cadre très agréable. Lieu utopique où j’aurais aimé (ou j’aimerais, car il y avait des invités de tous les âges) être invité. On peut toujours rêver…

Je vais garder le suspense pour Adso, nous en saurons plus au prochain épisode qui sera déjà le vingtième pour ce chapitre, je pense qu’on s’approche bientôt de la fin de ce week-end, mais pas du récit, mes deux héros principaux n’ont pas fini de se soumettre à mes volontés et ils auront un emploi du temps très chargé. 

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 15-02-2021

(15-02-2021, 02:17 AM)fablelionsilencieux link a écrit :Bel hommage à  la St Valentin "Garçonnière" des garçons d'hier !

Merci [member=54]fablelionsilencieux[/member], grâce à ton dessin on sait enfin pourquoi certains garçons sont gays.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 16-02-2021

J’ai beaucoup réfléchi avant d’écrire cet épisode en me promenant dans la forêt cet après-midi.

Je pensais à quelque chose de très romantique entre les deux amoureux. Cette maison n’est cependant pas le lieu idéal et d’autres auteurs sont bien plus doués que moi pour cela (je ne vais pas citer de noms pour n’oublier personne). Je verrais plutôt le romantisme avec l’autre cousin, Daniel, et son amie Dominique, ils doivent être en vacances dans un hôtel au luxe suranné, au bord du lac Majeur (sans neige en été, les plus de 50 ans comprendront pourquoi). 

Votre suggestion d’inviter Adso m’a troublé, mais pourquoi pas ? Je lui avais prévu un autre partenaire, ce n’est pas un problème.

Ces jeunes gens doivent-ils découvrir l’amour seuls ou avec un initiateur pour les aider ? Logiquement, ils devraient être seuls, mais les récits de Lange sont toujours assez tarabiscotés, vous devez avoir l’habitude. Voici donc le résultat de mes élucubrations, ce sera, comme souvent, très différent de ce que j’avais prévu.


Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (20)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Peter et Stefan arrivèrent sur la terrasse de la maison. Il n’y avait plus qu’un seul homme qui débarrassait les tables. Ils reconnurent le barman.

— Bonsoir, dit Stefan.
— Namasté, répondit l’homme en joignant les mains. Voulez-vous boire quelque chose ?
— Ce n’est pas de refus, tu es d’accord, Peter ?
— Oui, on peut bien attendre cinq minutes.

Ils se dirigèrent vers le bar.

— Que désirez-vous, Messieurs ? demanda le barman.
— J’ai assez bu d’alcool, fit Peter, un café serait le bienvenu.
— Moi aussi, dit Stefan.

Les architectes avaient une authentique machine à café italienne et le barman leur servit deux espressos corsés.

— Avec ça, on ne pourra pas dormir de la nuit, dit Peter.
— C’est le but, non ? dit Stefan.
— Je ne me suis pas présenté, dit le barman, je m’appelle Krishna.

Les deux garçons se présentèrent aussi.

— Cela doit être difficile de travailler alors que tout le monde fait la fête, dit Stefan.
— J’ai l’habitude, je suis très bien payé pour le faire. Même si j’apprécie beaucoup la beauté du corps des hommes, je suis aussi sensible à ceux des femmes. Je suis marié et j’ai deux enfants, il ne serait pas question pour moi de participer à une orgie. La seule chose que j’ai regretté c’est de ne pas pouvoir déguster votre tarte aux pommes.
— Il en reste une, je vais la chercher à la cuisine.
— Oh, merci !

Stefan revint avec la tarte, Krishna en coupa trois parts.

— Le masseur m’a averti de votre arrivée par téléphone depuis la plage, dit-il.
— Il nous a promis une surprise, fit Peter.
— Je sais, la surprise, c’est moi.
— Vous ?
— Je vais vous expliquer, d’habitude je fais le ménage, je suis aussi responsable du jardin, Graf & de Bruson aiment bien les légumes et les herbes frais, ainsi que les roses. J’ai encore un autre talent.
— Lequel ?
— J’enseigne la pratique du Kāmasūtra, j’ai appris ses secrets dans un monastère en Inde. Je pourrais vous en faire profiter, je précise que c’est à titre bénévole et que ce ne sont pas les architectes qui me disent de le faire, je peux ainsi choisir mes étudiants.
— Et pourquoi nous avez-vous choisis ?
— Parce que vous êtes jeunes et beaux et que j’ai bien aimé votre prestation sur la scène.
— Je pensais que le Kāmasūtra était plutôt destiné aux couples hétérosexuels, fit Stefan en riant, et que les études monastiques étaient sérieuses.
— J’ai aussi étudié le tantrisme, cela fait partie de notre culture. Ce n’est évidemment pas la version du Kāmasūtra connue du grand public.
— Il semble que les moines, quelles que soient leurs religions, aient une préférence pour les hommes, dit Peter.

À ce moment-là, Adso entra, il était accompagné de Hyacinthe.

— En voici un de moinillon qui préfère les hommes, justement.
— Namasté, dit Krishna en joignant les mains. Voulez-vous boire quelque chose ? Il reste deux parts de tarte.
— Bonsoir, dit Hyacinthe. La gourmandise est un péché capital, comme la luxure.
— Je sais, dit Adso. Au point où j’en suis, un de plus ou un de moins…
— Ça s’est bien passé avec Koen ? demanda Stefan. Pas trop mal entre les fesses ?
— Koen a été très prévenant. Il respecte le corps humain, sinon il m’a dit qu’il se ferait un plaisir de me soigner avec du Baume du Lion Silencieux.
— Oui, il le dit à tout le monde, il veut peut-être changer de spécialité et devenir proctologue.

Krishna servit des cafés et de la tarte aux nouveaux arrivants. Adso lui demanda :

— Vous ne sauriez pas par hasard où il y aurait un lieu discret dans cette maison pour… euh… pécher ? Je ne suis pas prêt à le faire devant tout le monde au Baisorium.
— Sensorium. Toutes les chambres sont occupées, à moins que… j’allais proposer à ces messieurs une initiation au Kāmasūtra qui aurait lieu dans le Temple de la Volupté. S’ils sont d’accord, vous pourriez utiliser temporairement leur chambre, je changerais les draps après.
— Qu’est-ce que c’est ce Temple de la Volupté ? demanda Hyacinthe, intrigué.
— C’est une chambre spéciale, conçue par Graf & de Bruson, dédiée à l’enseignement du plaisir.
— Pourrais-je aussi la voir ?
— Je n’y vois pas d’inconvénient, si Messieurs Stefan et Peter sont d’accord.

Les deux amis acquiescèrent. Une fois les cafés bus, Hyacinthe dit qu’il allait se laver les mains, Adso le suivit.

— Tu veux aussi y aller ? demanda Peter.
— Non, j’ai pissé dans le lac en me baignant, fit Stefan en riant.
— Moi aussi !

Hyacinthe et Adso revinrent, ils s’étaient changés, Hyacinthe avait passé une robe de chambre mauve avec les armoiries de sa principauté sur la poche, Adso avait mis un pyjama de flanelle blanche. Stefan se demanda s’ils avaient laissé un slip dessous ou pas.

— Vous êtes élégants, dit Peter. Le blanc symbolise-t-il la pureté ?
— Oui, fit Adso, il faudra que je change et que je mette ceux du monastère en lin écru pour faire pénitence.
— Dors à poil, c’est plus agréable. Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis, Hyacinthe ?
— Changer d’avis ?
— Tu semblais avoir flashé sur Koen.
— C’était plutôt lui qui avait flashé sur moi. Il a réalisé que Frédéric l’avait « trompé » avec Alex, ça a calmé ses ardeurs, ils sont allés se baigner.
— Ou alors, c’est parce qu’il a les couilles vides. Sa queue a beaucoup servi aujourd’hui !
— J’ai vu qu’Adso était seul, j’admire son courage de braver les interdits. Je suis croyant, mais j’aimerais que les prêtres arrêtent de s’occuper de sexualité, de la leur ou de celle de leurs fidèles. Il y a tant d’autres choses plus utiles à faire.

Krishna les interrompit.

— Encore un café, Messieurs ?
— Les cinq minutes sont largement écoulées, dit Stefan, je propose de découvrir sans tarder ce Temple de la Volupté.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 17-02-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Voilà un nouveau personnage, le barman, Krishna ! Il tombe à point nommé pour les deux jeunes-hommes Stéphan et Peter !

Lors de la discussion avec Krishna ils apprennent qu'il les attendrait sur la demande des architectes. Il explique qu'il peut enseigner la pratique du  Kāmasūtra. Il est bien entendu adapté aux homosexuels. Il faut aussi savoir qu'il a aussi étudier le tantrisme. Il semble donc que les deux hommes soient partant pour rejoindre le Temple de la Volupté!

Adso et Hyacinthe sont à la recherche d'un endroit calme et à l'abri des regards pour être à deux pour en profiter pour encore mieux se découvrir. Krishna propose qu'ils se rendent dans la chambre de Peter et Stefan, il changera les draps par la suite.
Adso est quand même intrigué par le Temple de la Volupté. Peter et Stefan acceptent que Ados et Hyacinthe  viennent avec eux.

Je suis dans l'attente moi aussi de découvrir ce Temple de la Volupté et les activités liées au Kāmasūtra et au tantrisme !

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!

Philou