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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 31-01-2021

Exposé bitulaire avec démonstration à l'appui? Rien ne vaut un exemple vivant d'utilisation du "matériel", comme on dit en psycho. Ce n'est pas le psychiatre viennois qui dira le contraire, n'est-ce pas cher Sigismund?*
---------------------------------
*Véritable prénom de ce vénérable docteur, atrophié par la suite (Pas le docteur...! Big Grin)


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 31-01-2021

(31-01-2021, 04:25 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Toujours très agréable à lire et avec le sourire aux lèvres en plus!

Le novice est quelque peu coincé mais il devrait se détendre et peut-être que l'un ou l'autre y parviendra-t-il.
Koen est toujours au taquet, le "bitologue" de service. Le voilà servi, il va devoir faire un exposé sur le pénis devant tous les participants à cette fête d'été.

Merci Daniel pour ce moment agréable.
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Toujours un peu d’humour, je n’ai pas envie d’écrire des récits tristes.

Koen devient le principal personnage et il éclipse tous les autres. Je ne l’avais pas prévu depuis le début. J’ai eu l’idée de cette surprise en cherchant une chute pour l’épisode précédent. Je dois maintenant trouver comment il va s’en sortir, c’était aussi un défi pour moi.

Le novice pourra peut-être se détendre, paradoxalement un de ses organes se tendra.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 31-01-2021

(31-01-2021, 04:35 PM)KLO7514 link a écrit :Exposé bitulaire avec démonstration à l'appui? Rien ne vaut un exemple vivant d'utilisation du "matériel", comme on dit en psycho. Ce n'est pas le psychiatre viennois qui dira le contraire, n'est-ce pas cher Sigismund?*
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*Véritable prénom de ce vénérable docteur, atrophié par la suite (Pas le docteur...! Big Grin)

Merci [member=156]KLO7514[/member] .

Comme Koen n’avait pas d’ordinateur portable en 1964 avec sa présentation ( pour les moins de vingt quarante soixante ans les ordinateurs de l’époque occupaient une salle entière et avaient 128 Ko de mémoire, un iPhone a 256 Go) il est fort probable qu’il cherche un exemple vivant. Je ne vais pas vous dire maintenant qui cela sera afin de garder un suspense insoutenable jusqu’au prochain épisode. Vous me direz que l’idée n’est pas originale et vous aurez raison, mais les gens qui assistent à cette soirée n’ont pas lu les épisodes précédents.

L’idée de cette rencontre est aussi de remplir le carnet d’adresses de Frédéric et Koen, ils pourraient rester en contact avec certaines personnes et aller les trouver par la suite dans leur environnement naturel.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 31-01-2021

Exceptionnellement un deuxième épisode ce week-end, je dois avancer si je veux terminer ce récit avant d’être gâteux (à moins que vous ne pensiez que je le suis déjà pour écrire des truc pareils), ne vous attendez cependant pas à en avoir un tous les jours à l’avenir.

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (16)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

L’architecte continua :

— Désolé Koen de te prendre au dépourvu, le professeur Latte vient de m’expliquer que tu as fait un remarquable exposé dans ton école, très vivant. Tu n’es pas obligé d’accepter ma proposition.
— Aucun problème, dit Koen. Je ne pourrais cependant pas faire la partie théorique, mais je pense que les personnes présentes ont déjà quelques informations à ce sujet.
— Oui, je le pense aussi, fit Graf en riant. Nous allons nous déplacer à l’intérieur, cela permettra au traiteur de mettre en place la suite.

Dans un coin de l’immense pièce qui constituait la plus grande partie du rez-de-chaussée, il y avait une scène ronde légèrement surélevée. Une porte permettait d’y accéder par l’arrière. Martin ouvrit le rideau rouge qui l’entourait et alluma un projecteur. Un micro était placé sur un support. La plupart des invités restèrent debout, avec leur flûte de champagne à la main et une réserve d’amuse-bouches sur une assiette.

Koen monta sur la scène, tapa sur le micro pour voir s’il fonctionnait et débuta son exposé.

— Mesdames, Messieurs.

Éclats de rires dans l’assemblée.

— Il n’y a pas de dames ? Qu’en savez-vous. Il n’est pas nécessaire d’avoir un corps de femme pour en être une. Je suis content d’apporter ma modeste contribution à la réussite de ce week-end et je remercie nos hôtes de l’invitation. Comme je l’ai dit, je vais sauter la partie théorique. Nous allons étudier le pénis sur un modèle vivant et nous pourrons également nous intéresser aux différentes zones érogène du corps.

Ricanements parmi les invités.

— Je demande donc s’il y aurait un volontaire pour monter sur la scène. Je préférerais une personne jeune, qui ne se produira pas ce soir.

Ça va être pour ma poire, pensa Frédéric, je doute que quelqu’un d’autre ait envie de s’exhiber. Il ne restait d’ailleurs plus grand monde, les danseurs, Peter, son pianiste et Stefan étaient exclus. Frédéric espéra que le novice, qu’on ne reconnaissait plus comme religieux depuis qu’il avait enlevé sa bure, se déciderait. Le Père Emptoire l’encourageait, sans succès, Adso lui répondit qu’il ne voulait pas ne jamais terminer sa vie éternelle aux Enfers.

Koen tourna les yeux en direction de son ami, lorsqu’un jeune homme qui était arrivé en fin d’après-midi s’avança. Il était d’une émouvante beauté, il avait de longs cheveux blonds, un visage d’ange. Il était le seul à avoir gardé sa veste et sa cravate. Il marcha jusqu’à la scène sous un tonnerre d’applaudissements. Koen eut un moment de trouble, puis il reprit son sang-froid et l’aida à monter en lui tendant la main.

— Merci d’avoir accepté de participer à mon exposé. Nous ne nous sommes par présentés, comment t’appelles-tu ?
— Hyacinthe fils d’Amyclas, ce n’est pas mon vrai nom, je dois rester discret. Ma famille est connue.
— Pas de souci, j’ai aussi un pseudonyme pour mon nom de famille. Je suis le fils de… désolé, je ne dois pas le dire.
— Tu es le fils de…

Hyacinthe chuchota à l’oreille de Koen.

— Mais, comment le sais-tu ?
— J’ai très bonne mémoire, nous nous sommes déjà rencontrés en 1960 aux Pays-Bas. Ton père nous avait invités chez lui. Tu m’avais montré ta chambre et…

Hyacinthe chuchota à nouveau à l’oreille de Koen, celui-ci sourit.

— Je me souviens, il me semblait bien t’avoir déjà vu. Le monde est petit. Nous discuterons plus tard.
— Dois-je me déshabiller ?
— Comme tu veux, je… je suis confus.
— Allons, oublie qui je suis.

Frédéric se demanda pourquoi Koen était si troublé. Ce jeune homme devait être le fils d’un homme d’État puisque Koen était le fils du Premier ministre néerlandais, et ils s’étaient rencontrés lors d’un voyage officiel.

Martin posa une chaise sur la scène. Hyacinthe prit tout son temps pour se déshabiller, sans aucune vulgarité, il ne se prenait pas pour un stripteaseur. Il posa sa veste sur le dossier, puis sa chemise et sa cravate dont il défit le nœud. Cela étonna Koen qui était incapable d’en faire un, il devait demander à sa mère. Il ôta ensuite ses chaussures noires, son pantalon et ses chaussettes. Il avait mis un boxer blanc, sous-vêtement peu courant à cette époque où la majorité des hommes portaient des slips. Il l’enleva, dévoilant un pénis d’une dizaine de centimètres, terminé par un prépuce assez long, surmonté d’une toison blonde et reposant sur de belles couilles.

Le reste du corps était aussi beau que le visage. Hyacinthe devait faire du sport, sans être exagérément musclé. Son bronzage était intégral. Il avait un pendentif en or autour du cou qui attira l’attention de l’orateur.

— Saint-Sébastien, cadeau de mon parrain pour l’obtention de mon bac.

Koen entra dans le vif du sujet, il prit le pénis dans sa main et détailla toutes les parties avec force détails. Il demanda à Hyacinthe de se retourner pour présenter l’anus aux spectateurs, petite dérogation au programme. Il renonça à enfoncer son doigt, de peur de le salir.

Koen détailla ensuite les diverses zones érogènes, les touchant pour voir s’il provoquait une réaction. Il débuta par l’aisselle en levant le bras pour en caresser l’extérieur. Il pétrit les fesses, l’intérieur des cuisses, le pénis se gonfla légèrement. Il titilla ensuite les tétons, le membre se dressa presque à la verticale, suscitant des cris d’admiration, des sifflements et des applaudissements dans le public. Il faut dire qu’il était de très belle taille, Koen l’estima à 17,5 cm et continua son exposé :

— Le pénis est évidemment la principale zone érogène de l’homme, en particulier le frein, le gland et la couronne.

Joignant le geste à la parole, Koen stimulait les diverses zones. Hyacinthe ne mouillait pas, Martin avait discrètement déposé un gel lubrifiant sur la chaise, Koen en enduisit le gland, ce qui provoqua une réaction inattendue, des jets de sperme sortirent du méat. Hyacinthe rougit.

— Bravo et encore merci de ta participation, dit Koen. J’ai terminé et je vous remercie de votre attention.

Applaudissements nourris. Graf pria les invités à se déplacer sur la terrasse pour le souper. Martin apporta une boîte de mouchoirs en papier à Koen.

— Je suis désolé, dit Hyacinthe, ejaculatio praecox.
— Pas de souci, je te donnerai des conseils et on fera des exercices demain, dit Koen tout en nettoyant le gland et le sol.

Frédéric était jaloux, Koen semblait trop attiré pas ce jeune homme. Il devrait les surveiller.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 01-02-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Encore une très belle suite avec l'envie irrésistible de sourire en lisant certains passages!

Très belle idée que d'avoir fait apparaître un nouveau personnage, Hyacinthe. C'est un "adonis" qui apporte un peu de fraîcheur au milieu de cette soirée. Koen est lui-même impressionné.
Les deux garçons se sont déjà rencontrer mais cela doit resté "secret", ils proviennent de familles importantes et influentes.
La démonstration de Koen est appréciée par toutes les personnes présentes.
Frédéric est semble-t-il un peu jaloux de voir son cher Koen tout émoustillé par Hyacinthe.

Merci Daniel pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 01-02-2021

(01-02-2021, 12:00 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Encore une très belle suite avec l'envie irrésistible de sourire en lisant certains passages!

Très belle idée que d'avoir fait apparaître un nouveau personnage, Hyacinthe. C'est un "adonis" qui apporte un peu de fraîcheur au milieu de cette soirée. Koen est lui-même impressionné.
Les deux garçons se sont déjà rencontrer mais cela doit resté "secret", ils proviennent de familles importantes et influentes.
La démonstration de Koen est appréciée par toutes les personnes présentes.
Frédéric est semble-t-il un peu jaloux de voir son cher Koen tout émoustillé par Hyacinthe.

Merci Daniel pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!

Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de ton commentaire.

J’ai hésité à introduire un nouveau personnage, mais c’était un peu tôt pour que le novice accepte de se déshabiller devant tout le monde. Hyacinthe a probablement tout de suite reconnu Koen et c’est pour cela qu’il a accepté.

Un peu de jalousie de la part de Frédéric, cela m’étonnerait que Koen le quitte pour partir avec Hyacinthe, je devrais revoir toute la suite du récit et ça m’ennuierait. Hyacinthe a déjà eu son bac, pas de risque non plus qu’il suive la même école que Koen et Frédéric Tu devines que la nuit sera chaude et je peux encore mélanger les cartes. Quelques nouvelles idées me viennent à l’esprit en te répondant.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 02-02-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (17)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Hyacinthe se rhabilla sans remettre veste et cravate. Koen l’invita à s’asseoir à côté de lui pour le souper, Alexandre et Frédéric se mirent en face. Les invités allaient eux-mêmes se servir au buffet et au bar.

— Pourrais-tu me dire qui tu es, puisque Koen le sait ? demanda Frédéric à Hyacinthe. Il ne pourra pas tenir sa langue bien longtemps.
— C’est un secret de polichinelle, je suis le fils du souverain d’une principauté voisine, je te demande de ne pas le crier sur les toits.
— Je serai discret, je sais qu’il y a beaucoup d’homophobes. Ton père ne sait pas que tu es ici ?
— Si, il le sait, nous avons fait un accord : je ne m’afficherai pas aux bras d’un homme dans les rues de la principauté, je ferai semblant de m’intéresser aux jeunes duchesses, comtesses et autres princesses. Il m’a laissé venir à cette soirée en contrepartie.
— Et comment a-t-il deviné que tu es homosexuel ?
— Les services secrets lui ont signalé que je m’étais abonné au Ring. Je ne peux rien leur cacher, ils doivent même fouiller les poubelles pour voir si j’y laisse des mouchoirs avec des traces douteuses ou des capotes.
— C’est la première fois que tu viens ici ?
— Oui. Ma situation ouvre bien des portes, Graf & de Bruson sont toujours à la recherche de mécènes. J’ai apporté un chèque, j’ai un compte à numéro dans une banque suisse pour ce genre de dépenses.

Frédéric avait remarqué que des gardes de sécurité surveillaient les entrées de la propriété, ce n’était pas spécialement à cause de Hyacinthe, de Bruson lui avait dit que c’était pour se protéger des paparazzis qui auraient volontiers immortalisé une telle soirée « entre hommes ».

Ils retournèrent se servir avant de continuer leur conversation.

— Tu est toujours puceau ? demanda Koen. C’est pour mes statistiques.
— Tu es direct, toi, j’aurais dû m’y attendre depuis que je suis allé chez toi il y a quatre ans. Oui, je le suis, et j’espère bien ne plus l’être demain soir.
— Au fait, dit Frédéric, qu’est-ce Koen t’avait montré chez lui ? Le micro était ouvert, j’ai entendu votre discussion.
— Son train électrique Märklin, tu pensais à quoi ?
— À rien, désolé d’être trop curieux. Je ne savais pas que Koen avait un train électrique, je croyais qu’il collectionnait les modèles réduits de bites.
— Je vous inviterai au château, j’ai une maquette de la ligne du Saint-Gothard.
— Tu n’as pas de modèles réduits de pénis ? s’étonna Koen.
— Qui sait ? Il y a beaucoup de bric-à-brac poussiéreux dans les caves du château. Il faudra que je me renseigne auprès du conservateur des collections princières. Je lui demanderai un inventaire de toutes les œuvres d’art en rapport avec le sexe masculin et je les ferai monter dans mes appartements.
— Ça troublera les jeunes duchesses, comtesses et autres princesses que tu inviteras pour y passer la nuit, fit Alexandre.
— Jamais de sexe avant le mariage, c’est interdit par la religion.
— Et après le mariage ?
— On verra. Je suis le cadet, ce n’est pas moi qui régnerai.

Avant le dessert, les invités retournèrent vers la scène. Martin avait aligné quelques chaises, on pouvait aussi s’asseoir dans des fauteuils et canapés autour de la pièce. Une fois que tout le monde fut installé, Martin ouvrit le rideau. Le piano se trouvait maintenant à l’arrière de la scène et il n’y avait plus de micro, Peter chanterait sans sonorisation et sans lutrin, il savait ses chants par cœur.

La porte s’ouvrit, Peter entra, suivi d’Alexandre, sous les applaudissements. Ils avaient mis des habits noirs avec nœuds papillon, contrastant avec les tenues décontractées des autres convives.

Peter commença par quelques chants populaires, les mêmes qu’à la ferme d’alpage deux semaines plus tôt. Il poursuivit avec Lascia ch'io pianga, de Georg Friedrich Haendel, qu’il entonna en voix de contre-ténor. Le plat de résistance fut In fernem Land, tiré de l’opéra Lohengrin, de Richard Wagner. À mesure que le concert avançait, les applaudissements étaient de plus en plus nourris. Le public réclama un bis.

Le chanteur et le pianiste sortirent pour se désaltérer, puis offrirent un premier bis : Erlkönig, de Franz Schubert, que Frédéric avait déjà entendu sur l’alpage. Peter demanda ensuite aux invités dix minutes de patience, ceux-ci en profitèrent pour remplir leurs verres ou fumer une cigarette à l’extérieur.

Peter revint accompagné de Stefan. Peter était habillé en pâtre grec : une culotte étriquée à la braguette proéminente et un gilet court laissant dénudée une bonne partie du torse et du ventre, les deux habits étaient recouverts de laine blanche. Il s’était également collé des poils supplémentaires sur la poitrine. Stefan avait une robe rouge décolletée et de faux seins, une perruque blonde et le visage fardé. Il tenait à la main une partition. Alexandre avait enlevé sa veste et son nœud papillon, sorti sa chemise blanche de ses pantalons.

Sous les rires des spectateurs, il entamèrent le duo Oui, c'est un rêve, un doux rêve d'amour ! entre Pâris et Hélène, tiré de La Belle Hélène, de Jacques Offenbach. Stefan chantait en voix de fausset en regardant son texte, mais il ne s’en sortait pas trop mal car il avait chanté dans un chœur d’enfants.

À la fin des couplets, Parîs décrocha les boutons dans le dos de la robe d’Hélène qui tomba sur le sol, dévoilant la fausse poitrine constituée de deux ballons et une culotte féminine rouge qui avait de la peine à cacher son contenu masculin. Pâris fit sauter les ballons avec une épingle. Hélène enleva le gilet de Pâris et lui baissa sa culotte, exposant son pénis encore caché par une imposante toison bouclée, aussi en laine blanche. On devinait le gland qui pointait.

Pâris se rapprocha d’Hélène et l’embrassa fougueusement, déchira la culotte, le public constata avec intérêt qu’Hélène bandait déjà. Elle arracha la toison de laine et la jeta dans le public. Ils s’embrassèrent à nouveau, leurs deux sexes tendus l’un contre l’autre, puis Pâris fit basculer Hélène sur le sol, mimant une copulation.

Alexandre, l’air outré, prit un bidon d’eau caché derrière le rideau et le versa sur les deux amants. Ceux-ci réagirent rapidement, ils se relevèrent et déshabillèrent entièrement le pianiste qui mit les mains devant son sexe. Martin ferma le rideau.

Applaudissements frénétiques dans le public. Le rideau se rouvrit, Alexandre avait toujours les mains devant son pénis, mais Stefan et Peter lui soulevèrent les bras pour saluer de nombreuses fois.

— Tu penses qu’ils vont se branler à présent ? demanda Koen à Frédéric.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 02-02-2021

Bonjour @lange!
Belle suite.

Il y a des jeunes de la bonne société, au sens large, qui sont gays et qui doivent faire attention que leur situation ne soit pas connue pour le public. Ce sont les fils de ..., les petits-fis de..., etc.
C'est très bien décrit cette partie musicale, on peut se rendre compte qu'il s'agit de morceaux connus par pratiquement tous les convives.

Les conversations vont bon train, pas le train électrique Märklin, mais concernant le jouvenceau Hyacinthe. Il est donc encore vierge et compte perdre sa virginité le soir même.

Comme à chaque fois il y a des parties humoristiques que j'aime lire dans ton texte Daniel. Merci.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 02-02-2021

(02-02-2021, 09:19 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour @lange!
Belle suite.

Il y a des jeunes de la bonne société, au sens large, qui sont gays et qui doivent faire attention que leur situation ne soit pas connue pour le public. Ce sont les fils de ..., les petits-fis de..., etc.
C'est très bien décrit cette partie musicale, on peut se rendre compte qu'il s'agit de morceaux connus par pratiquement tous les convives.

Les conversations vont bon train, pas le train électrique Märklin, mais concernant le jouvenceau Hyacinthe. Il est donc encore vierge et compte perdre sa virginité le soir même.

Comme à chaque fois il y a des parties humoristiques que j'aime lire dans ton texte Daniel. Merci.

Je t'embrasse!

Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci.

Être homosexuel lorsqu’on vient d’une famille connue ne doit pas être facile, dans la réalité Hyacinthe n’aurait certainement pas osé participer à une telle soirée, cela n’aurait pas été possible de garantir que tous les invités restent discrets. Le lieu n’est pas adéquat non plus car il y a un chemin public entre la maison et la plage. Le vue doit être dégagée pour pouvoir contempler le paysage depuis la terrasse, les promeneurs peuvent voir ce qu'il s'y passe.

Le morceaux sont connus par les convives, je ne sais pas s’il sont connus par mes lecteurs. Je pense que mes idées sont parfois trop sophistiquées. Je n’ai heureusement pas besoin de formater mes récits pour plaire à un éditeur.

Hyacinthe a envie de perdre sa virginité, les chances sont très élevées qu’il y arrive. Avec qui ? Telle est la question.

Toujours de l’humour, c’est ce que j’ai envie d’écrire en ce moment, c’est nécessaire en cette période difficile.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 03-02-2021

Grand merci, ô agréable (h)auteur qui nous régale ...dans les "grandes largeurs" avec souvent beaucoup de "profondeur" dans tes recherches : tu es multidimensionnel, mieux qu'un représentant "multicartes"!
«Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu, à faire ainsi cascader(bis) ma vertu...?» chantait Hélène à la déesse. Hé bien, le Hyacinthe s'apprête lui aussi à cascader(et sans doute bis ou ter...). Nous saurons bientôt avec qui : patience. Merci pour les références des airs chantés, chose appréciée.

Figure-toi mon bon Ange, que je pensais sur mon vélo en rentrant à la maison avant 18 heures, à placer un petit supplément de com', une sorte d'additif assez coloré(on comprendra pourquoi à la fin). C'était, précisé-je, avant que de lire les deux derniers épisodes. Voici donc.
«La principauté  de Potassium dont la capitale Melkisède est approximativement située entre les 20e et 52e parallèles NORD et les 123e à 258e méridiens EST vit heureuse , dirigée avec sagesse par le prince régnant Plédonis IV. Ce dernier a trois fils. Selon les traditions, Akmène-Atou, l'aîné, sera son successeur. Plédo, le second, est le chef des armées. Il se tient prêt à reprendre la couronne si Akmène-Atou abdique prématurément : ça s'est déjà vu! Dans ce cas, pour perpétuer l'espèce, il ajoutera "Nis" à son nom de façon à se faire attribuer le nombre V auquel il tient beaucoup. Le troisième, Manganate, fatalement a pris le froc et se retrouve simple moine à l'abbaye de Ste Théré que de jeunes facétieux du coin nomment, dans leur argot, "Bentine". Le fils N°3, assez rapidement, est élu Prieur puis finalement Père Abbé. Noblesse obligeant, il a gardé son nom de baptême, son patronyme et sa fonction sacrée, bien sûr. C'est un vigoureux abbé, très réactif : avec lui, on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est pourquoi ses cartes de visite portent en haut à gauche, la suscription suivante :
"Le Père Manganate de Potassium"
--------------------------------------------
Bien à vous, KLO.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 03-02-2021

(03-02-2021, 12:41 AM)KLO7514 link a écrit :Grand merci, ô agréable (h)auteur qui nous régale ...dans les "grandes largeurs" avec souvent beaucoup de "profondeur" dans tes recherches : tu es multidimensionnel, mieux qu'un représentant "multicartes"!
«Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu, à faire ainsi cascader(bis) ma vertu...?» chantait Hélène à la déesse. Hé bien, le Hyacinthe s'apprête lui aussi à cascader(et sans doute bis ou ter...). Nous saurons bientôt avec qui : patience. Merci pour les références des airs chantés, chose appréciée.

Figure-toi mon bon Ange, que je pensais sur mon vélo en rentrant à la maison avant 18 heures, à placer un petit supplément de com', une sorte d'additif assez coloré(on comprendra pourquoi à la fin). C'était, précisé-je, avant que de lire les deux derniers épisodes. Voici donc.
«La principauté  de Potassium dont la capitale Melkisède est approximativement située entre les 20e et 52e parallèles NORD et les 123e à 258e méridiens EST vit heureuse , dirigée avec sagesse par le prince régnant Plédonis IV. Ce dernier a trois fils. Selon les traditions, Akmène-Atou, l'aîné, sera son successeur. Plédo, le second, est le chef des armées. Il se tient prêt à reprendre la couronne si Akmène-Atou abdique prématurément : ça s'est déjà vu! Dans ce cas, pour perpétuer l'espèce, il ajoutera "Nis" à son nom de façon à se faire attribuer le nombre V auquel il tient beaucoup. Le troisième, Manganate, fatalement a pris le froc et se retrouve simple moine à l'abbaye de Ste Théré que de jeunes facétieux du coin nomment, dans leur argot, "Bentine". Le fils N°3, assez rapidement, est élu Prieur puis finalement Père Abbé. Noblesse obligeant, il a gardé son nom de baptême, son patronyme et sa fonction sacrée, bien sûr. C'est un vigoureux abbé, très réactif : avec lui, on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est pourquoi ses cartes de visite portent en haut à gauche, la suscription suivante :
"Le Père Manganate de Potassium"
--------------------------------------------
Bien à vous, KLO.

Merci [member=156]KLO7514[/member].

On peut trouver l’inspiration sur un vélo, il m’arrive souvent de réfléchir à mes récits en marchant. Il faut toujours un prince charmant dans les contes de fées, je me passe aisément des princesses. Tu es le roi des jeux de mots.

Je suis content que tu aies apprécié les références musicales. C’était la partie cul-turelle de la soirée. Ton commentaire m’encourage à poursuivre cette approche multidimensionnelle qui reflète aussi la diversité des membres de cette réunion.

Bien à toi.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 03-02-2021

Bonsoir ami Lange !

Oui, le problème est simple :
1) Hyacinthe va-t-il perdre son pucelage ?
2) Avec qui ?

Réponse à la question 1) c'est indubitablement OUI ! A la question 2), là est toute la difficulté ! personnellement je pense à Koen...



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 03-02-2021

(03-02-2021, 06:55 PM)Nostalgique link a écrit :Bonsoir ami Lange !

Oui, le problème est simple :
1) Hyacinthe va-t-il perdre son pucelage ?
2) Avec qui ?

Réponse à la question 1) c'est indubitablement OUI ! A la question 2), là est toute la difficulté ! personnellement je pense à Koen...

Bonsoir ami [member=146]Nostalgique[/member] !

Merci de m’avoir communiqué tes suppositions, je ne vais pas dire maintenant si tu as raison ou pas. J’avais appris à un atelier d’écriture que l’on devrait toujours mettre des indices pour que le lecteur devine la suite, il est ensuite content d’avoir trouvé.

Il y a quelques années, sur Docti, on disait par jeu que le lecteur qui devinait la suite pouvait passer une nuit avec l’auteur, certains devinaient mais je n’ai jamais eu leur visite. Bon, j’ai passé la date de péremption, si j’avais 20 ans…

Bonne soirée.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 04-02-2021

Salut !
C'était une bonne idée, je m'annoncerais si... j'avais encore vingt ans (et que mon hypothèse soit la bonne!)
A défaut, je t'embrasse.
Ph


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 04-02-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (18)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Hélas pour Koen, Hélène et Pâris ne se branlèrent pas et allèrent se rhabiller. Les invités prirent le dessert, Stefan fut de nouveau à l’honneur et il ne resta pas une miette de ses tartes. Après le café, ils retournèrent à l’intérieur. Frédéric remarqua que le piano était maintenant à côté de la scène, il en déduisit que celle-ci était sur des vérins afin de la monter et descendre. Graf le confirma, indiquant même qu’on pouvait la descendre à la cave pour installer des décors. Il demanda ensuite à Frédéric s’il pourrait interviewer le chorégraphe et traduire ses propos en allemand. Il répondit que c’était dans ses cordes, il avait fait des progrès et il ne risquait pas de se retrouver nu sur la scène.

— Tes amis ont imaginé eux-mêmes leur striptease, expliqua Graf, je ne les ai pas persuadés de le faire. Ils ont compris que tout le monde finit par se retrouver à poil chez nous en fin de soirée.

Frédéric prit le micro et interviewa le chorégraphe. Il n’osa pas le tutoyer, il était impressionné. Graf lui avait donné un papier avec des suggestions de questions à poser.

— Monsieur, dit-il, vous avez déjà créé une chorégraphie appelée Boléro il y a quelques années, pourquoi cette nouvelle version Boléro II ?
— Je voudrais tout d’abord remercier Graf & de Bruson de m’avoir donné l’occasion de le faire. Je ne peux pas toujours exprimer tout ce que j’aurais envie dans des ballets « grand public ». J’ai envie de moments plus… intimes, je dirais.

Frédéric traduisit en allemand et posa la question suivante :

— Avec seulement deux danseurs c’est en effet plus facile. Pourquoi deux hommes et pas une femme et un homme ?
— Je dois déjà avoir des femmes dans ma compagnie pour obtenir des subventions, je m’en passerais volontiers.
— Je comprends. Envisageriez-vous une chorégraphie où tous les danseurs seraient nus ?

Le chorégraphe soupira.

— Il faudra encore beaucoup de temps, mais ça viendra.
— Ce soir, peut-être ?
— Vous verrez.

Graf intervint :

— Je pense qu’il est temps de commencer. Merci beaucoup pour l’interview.

Le public applaudit poliment.

Alexandre entra, salua et s’assit au piano, il avait remis son habit de soirée. Martin éteignit les lumières et ouvrit le rideau, le soleil s’était couché et seule la scène était éclairée, elle était plus haute, un tapis rouge avait été posé sur le sol.

Alexandre commença à jouer les dix-huit itérations du Boléro, de Maurice Ravel. Le début de la chorégraphie ressemblait à la première version, le danseur Jorge était seul sur la scène, alors que Niklas était au bord, ils avaient les mêmes costumes, torse nu avec un pantalon noir.

À la treizième itération, Niklas monta sur la scène pour entamer un pas de deux avec Jorge.

À la quatorzième itération, les gestes des deux danseurs devinrent très sensuels, ils effleuraient leurs génitoires.

À la quinzième itération, ils enlevèrent leurs pantalons qui se déchiraient à l’arrière pour faciliter la tâche.

À la seizième itération, ils ôtèrent leurs gaines et effleurèrent leurs pénis.

À la dix-septième itération, ils bandaient tous les deux.

À la dix-huitième itération, Jorge pénétra Niklas, ce n’était pas une simulation.

Ils s’écroulèrent sur le sol.

Le rideau se ferma.

Il y eut un moment de silence avant les applaudissements, les spectateurs avaient été surpris par la fin inattendue. Le rideau se rouvrit, les danseurs étaient déjà rhabillés. Le chorégraphe monta aussi sur la scène au troisième rappel.

Les applaudissements n’en finissaient pas, tout le monde était debout. Le chorégraphe parla avec ses danseurs et avec le pianiste, puis déclara :

— C’est une grande dépense d’énergie mentale et physique d’interpréter une telle pièce, ils vont quand même faire exceptionnellement un bis, mais ayez un peu de compréhension s’ils ne bandent pas à la fin.

Les spectateurs se rassirent après une dernière salve d’applaudissements. Les danseurs assurèrent jusqu’au bout, ils semblaient même moins crispés, leurs mouvements étaient encore plus fluides. Ce fut Niklas qui pénétra Jorge. Ils saluèrent entièrement nus, leurs pénis encore à moitié bandés pendant entre les jambes.

Graf indiqua ensuite aux invités qu’ils pouvaient se rendre à la plage pour le bain de minuit. Il leur recommanda de ne pas se baigner avant d’avoir digéré ou de s’abstenir en cas de biture, c’était désagréable de faire venir une ambulance, et surtout de rester habillés pour traverser la propriété car il y avait toujours des curieux qui venaient se promener pendant les soirées, en espérant se rincer l’œil. Le chemin était éclairé par des lampes au ras du sol, alors que la plage, protégée du regard des importuns par des arbres et un mur, l’était seulement par des torches.

Tous les invités se retrouvèrent rapidement dans le plus simple appareil, ils donnaient leurs habits à Martin qui les posait sur des cintres dans un vestiaire temporaire, les sous-vêtements et les valeurs dans un sac. L’organisation était bien rodée et parfaite. Seul Adso, le novice, resta habillé avec les vêtements que lui avait prêtés Frédéric.

— Et toi, lui demanda Alexandre, tu ne te déshabilles pas ? Tu ne désires pas te baigner ? 
— Je n’ai pas envie.
— Tu peux quand même te mettre à l’aise même si tu ne vas pas dans l’eau. Nous ne sommes pas en plein jour.

Adso essuya une larme.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? fit Alexandre. Tu as l’air triste. Tu n’as pas apprécié le spectacle ?
— Si, je te félicite, c’était… génial ! Mais je… je n’aurais pas dû rester lorsque j’ai compris que vous étiez tous des…
— Des homosexuels ? Qu’est-ce que ça change ? Nous sommes des êtres humains, comme tous les autres. Allons, déshabille-toi.
— Tu as peur de bander ? dit Koen, ce n’est qu’un phénomène physiologique tout à fait naturel, et tu voulais coucher avec une fille.
— C’est déjà un grave péché pour un religieux, alors avec des hommes…
— Dieu te pardonnera, dit Hyacinthe, s’Il t’a appelé à Son service, c’est qu’Il a confiance en toi, ce que tu accompliras comme moine a beaucoup plus d’importance que quelques éjaculations au mauvais endroit.
— Et nous n’en sommes pas encore là, dit Alexandre, ce n’est qu’une simple baignade. Ici tout le monde respecte tout le monde, personne ne t’obligera à un acte que tu ne désires pas.
— À moins que tu le désires…

Adso retrouva le sourire.

— Je ne suis pas encore prêt, mais vous allez finir par me convaincre, alea jacta est.
— On va t’aider un peu, dit Hyacinthe.

Alexandre et Hyacinthe déshabillèrent entièrement le novice, le pianiste apporta les habits à Martin. Le Père Emptoire, qui avait regardé la scène de loin, se rapprocha. Adso mit ses mains devant son sexe.

— C’est un miracle, fit-il, vous avez convaincu mon novice de se mettre à poil.
— Oui, nous avons réussi, dit Frédéric, mais ne lui demande rien de plus.
— Je sais me tenir, ce n’est pas vrai que j’ordonne à mes novices de me sucer, c’était juste pour que tu me le fasses. Tu peux me la montrer, Adso, je ne la toucherai pas sans ton accord.
— Je vous fait confiance, mon père, dit le novice en enlevant ses mains.
— Tu as une belle queue, je m’en doutais.
— Je pense qu’il bande un peu, dit Koen.

Koen avait un peu trop bu et était très volubile. Il collait Hyacinthe de près, il lui chuchota quelque chose, puis revint vers Frédéric pour lui demander :

— Tu me permettrais de dépuceler Hyacinthe ? Il est d’accord. Ce serait sympa de ta part.