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Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) ( tome 1) - Version imprimable

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Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (140 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Mathis et les photos compromettantes)


Mathis termine de s’habiller pour rejoindre le cirque avec sa sœur et leurs chéris, Damien est déjà prêt et l’attend dans leur chambre quand il entend pour la énième fois le portable de son copain résonner dans la pièce.

Sa bévue de la veille n’arrête pas de se rappeler à lui devant le nombre faramineux d’appels que reçoit Mathis et auxquels il n’ose pas répondre.

Les deux MMS envoyés en sont de toute évidence la cause et la honte de Mathis se lit sur son visage depuis la veille au soir où les appels ont commencé.

Le visage préoccupé de son ami quand il le rejoint dans la chambre fait mal au cœur de Damien.

- Ça sonne encore ?
- Ça n’arrête pas oui !!
- Qu’est-ce que je fais maintenant ? Mes amis encore, ils peuvent comprendre et je suis sûr qu’ils en rient encore, mais il y a tous les autres. Comment je vais leur expliquer ça moi ?
- (Damien) Tu n’as qu’à leur dire que tu m’avais prêté ton téléphone et que c’est de ma faute.
- Tu me prends pour Florian ? Tu crois que j’ai mis tout le monde au courant pour nous deux ? Ma vie privée ne concerne ni mes profs, ni certaines personnes qui étaient dans mon répertoire.

Ils sortent de la chambre et rejoignent Léa et Guillaume qui commençaient à s’impatienter.

Leurs mines taciturnes les font sourire tristement car ils se doutent bien de la raison qui leur a enlevé leur bonne humeur habituelle.

- (Guillaume) Encore cette histoire de téléphone ? Tu n’as qu’à changer de numéro et dire qu’on te l’a volé.
- (Léa) C’est toujours l’abonnement à rechargement que les parents nous ont payé ?


Mathis retrouvant le sourire.

- Mais oui !! Quel imbécile de ne pas y avoir pensé !! Guillaume tu me sauves la vie !!


Guillaume amusé à son tour.

- Et bien !! Ça te minait à ce point-là ? Remarque je te comprends, mais quelle idée aussi d’avoir fait un truc pareil !!
- (Mathis en fixant Damien) Demande ça à ton frère !! C’est lui qui a eu cette idée brillante figure toi.
- (Damien grognon) Vous n’allez pas m’en chier une pendule encore longtemps quand même !! Il n’y a qu’à faire comme l’a dit Guillaume et tout sera fini, transfère tes contacts sur la mémoire du téléphone et nous irons acheter une autre carte « SIM » voilà tout.


Guillaume regarde son cadet et soupire.

- Ah oui !! Et comment tu iras expliquer qu’on n’a volé que la carte et qu’on lui a laissé son portable gros malin va !! Tu ne gardes en mémoire que ceux de tes amis qui comprendront la plaisanterie et tu redemanderas leur « zéro six » aux autres, ça te permettra de faire le tri dans tes contacts.
- (Damien vexé) Pfff !!! C’est ce que je voulais dire !!

Léa heureuse de lui mettre les boules en petite vengeance d’une certaine conversation à table le jour de leur arrivée.

- Ce n’était pas ce que j’avais compris monsieur le roi de la boulette.


Damien du tac au tac avec un petit sourire ironique.

- Depuis quand tu comprends les choses toi ?


Léa toutes griffes dehors fait mine de l’attaquer.

- Oh toi !!!

Guillaume et Mathis se sourient et sortent en les laissant continuer à se taquiner, ayant très bien compris que c’était devenu un jeu et qu’ils s’entendent trop bien pour une vraie dispute.

Malgré tout ils entendent bien que leur sortie ne les a pas arrêtés et les petites phrases fusent dehors qui finissent par les faire rire de bon cœur.

- Blondasse !!
- Débile !!
- Cervelle de poisson rouge !!
- Petite bite !!
- Tu sais ce qu’elle te dit ma bite ?
- Comment veux-tu que je la comprenne ? Elle fait encore si bébé qu’elle doit en être encore à faire des « Areu/Areu »
- Si tu l’avais sous le nez tu dirais « Papa ça bourre »
- C’est que je n’aurai vraiment pas d’appétit ce jour-là !!
- Ah oui !! Et maintenant ? Ça te cloue le bec, avoue ?
- Désolé Hi ! Hi ! Mais je n’ai pas de loupe Hi ! Hi !

Guillaume regarde Mathis avec les yeux ronds de stupeur.

- Il ne lui a quand même pas montré sa bite ? Rassure-moi là !!
- (Mathis mort de rire) On dirait bien pourtant Hi ! Hi ! Ça ne m’étonnerait pas de lui Hi ! Hi !

Une minute plus tard, les voilà qui les rejoignent dans la rue.

Léa heureuse de lui avoir pour une fois cloué le bec et Damien cherchant encore une repartie pour avoir le dernier mot.

Il finit par la prendre par le cou et lui faire la bise, s’avouant vaincu pour ce coup-là mais se promettant de l’avoir au prochain tournant.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (141 / 150) (Le jeune prince) (Quatrième jour)


Le médecin quitte la chambre en refermant la porte derrière lui et en laissant le jeune garçon seul, il salue d’un mouvement de tête les deux gendarmes toujours en faction dans le couloir et retourne à ses autres patients.

Amid est assis sur son lit et regarde la neige qui recommence à tomber doucement.

C’est la première fois qu’il en voit et il aimerait sortir pour la toucher, curieux d’en connaître la texture.

Il attend avec impatience l’heure de la toilette car l’odeur de transpiration qui exhale de son corps et de ses vêtements le gène.

Il n’a pas vraiment longtemps à attendre que la porte s’ouvre à nouveau sur une infirmière souriante qui entre et actionne l’interrupteur signalant dans le couloir qu’il y a des soins en cours.

Amid fait la grimace car il ne s’attendait pas du tout à ce que ce soit une fille qui s’occupe de sa toilette.

Son extrême pudeur lui faisant déjà refuser chez lui qu’on s’occupe de lui depuis ses treize ans alors que son père lui avait mis une servante à disposition spécialement pour ça.

L’infirmière habituée à ce genre de grimace venant d’un adolescent et en comprenant très bien les raisons, s’approche de lui gentiment.

- Tu préférerais que je fasse venir un infirmier à ma place ?


Amid en retrouve le sourire.

- S’il vous plaît, oui !!


L’infirmière lui fait un clin d’œil compréhensif.

- Mon charme en prend un coup.
- (Amid en rougissant) Ce n’est pas contre vous.
- Je le sais bien va !! Ne t’inquiète pas, je plaisantais. Je fais venir un collègue tout de suite, tu dois te sentir sale depuis trois jours ?
- C’est sûr !!

Amid attend encore quelques minutes avant qu’entre un jeune homme en blouse blanche qui s’approche de lui à son tour et le dévisage d’un regard amical.

- Bonjour !! Tu sais que tu viens de briser un cœur de femme Don Juan ?
- (Amid décontenancé) C’est vrai ?
- Bien sûr que non Hi ! Hi ! Allez !! Du coup c’est moi qui m’y colle si j’ai bien compris !!

L’infirmier entre dans la salle de bain et ouvre les robinets pour remplir la baignoire, il prépare une serviette et un gant avec le flacon de gel douche qu’il a amené et revient dans la chambre toujours un grand sourire aux lèvres.

Il emballe le plâtre dans un sac étanche spécial et lui retire sa veste de pyjama qu’il porte à son nez en le plissant sous l’odeur.

- Il était temps que j’arrive on dirait !!


Amid se sentant à l’aise avec ce garçon guère plus vieux que lui, sourit.

- Pas qu’un peu !!
- Au fait !! Moi c’est Christophe et toi ?
- Amid !!
- Enchanté Amid !! J’enlève ton corset et je te porte jusqu’à la baignoire, tu crois que ça ira ?
- Je peux marcher tu sais ?
- Vaut mieux éviter encore quelque temps, si tu sens la moindre douleur, tu me le dis et je te laverai sur le lit d’accord ?
- D’accord !!

Visiblement habitué à s’occuper de ce genre de manœuvre, Christophe dénoue rapidement le corset et le lui retire avec une extrême douceur.

Il enlève ensuite le pantalon et le slip d’Amid et c’est nu qu’il le prend dans ses bras et l’emmène jusqu’à la baignoire où il le dépose avec beaucoup de précautions.

C’est la première fois depuis très longtemps, son enfance en fait qu’Amid a un contact aussi intime avec une autre personne et les mains chaudes et douces du jeune homme lui donnent le frisson.

Christophe bien sûr s’en rend compte et sourit, il respecte du mieux qu’il le peut la pudeur du jeune homme en évitant de porter son regard sur lui.

Amid n’en est pas dupe et lui en est reconnaissant.

Il est alors savonné et rincé, ses cheveux sont lavés et Christophe le laisse tranquillement un long moment profiter de l’eau bienfaitrice qui le détend au point qu’il est en état de semi-sommeil quand l’infirmier revient avec des vêtements propres.

- Ça fait du bien, avoue !!
- Oh oui !!
- Tu peux te tenir debout le temps que je te repasse un coup de douchette ?
- Je crois oui !!

Christophe l’aide à se relever puis il le rince quelques instants pour faire disparaître les traces que l’eau savonneuse du bain a laissées sur son corps.

Il prend ensuite la serviette et le sèche avec douceur, Amid en ferme les yeux tellement il trouve ça bon et son sexe commence à grossir tant les mains frictionnant son corps lui font du bien.



2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (142 / 150) (Le jeune prince) (Quatrième jour) (suite)


- (Christophe blagueur) Et bien !! En voilà des façons !!
- (Amid en rougissant) Excuse-moi mais c’est involontaire.
- Je sais t’inquiète !!

Il le reprend dans ses bras et ne peut s’empêcher de jeter un œil sur le sexe tout raide du jeune homme ; il l’allonge sur le lit et lui remet le corset et des habits propres avant d’ôter la protection sur son plâtre.

Un coup de peigne et un grand sourire plus tard.

- Te voilà tout beau tout propre, tu dois te sentir mieux maintenant ?
- Ça fait du bien oui, merci.
- De rien c’est mon travail !! Tu as besoin d’autre chose ?
- J’ai faim !!


Christophe regarde sa montre.

- Plus que deux heures à attendre.

- Il lui prend gentiment entre deux doigts son petit bourrelet de graisse à la hanche et lui fait un gros clin d’œil.

- Tu as de la réserve on dirait, tu devrais faire plus attention si tu veux plaire aux filles.
- (Amid gêné) Je suis trop gourmand c’est pour ça.
- Tu fais du sport ?
- Heu !! Non !!
- Et bien tu devrais, conseil d’ami sinon tu vas subir les moqueries et je sais qu’à ton âge c’est très dur à supporter ; j’étais comme toi il n’y a pas encore si longtemps et j’en ai beaucoup souffert.

Amid incrédule détaille le jeune infirmier, son corps élancé lui fait douter de ses paroles.

- Tu n’as pas pu être comme moi, c’est impossible !!


Christophe est ravi du compliment car il en a bavé et en bave toujours pour garder un corps harmonieux.

- Ah oui !! Et pourquoi donc ?
- Regarde-toi !! Tu es super-bien fait alors que moi je suis tout rond.
- Si tu en as la volonté, tu pourras devenir comme moi. Ce n’est pas facile tous les jours et il faut se bouger, mais je suis certain que si tu le veux vraiment, tu y arriveras.
- Tu as l’air d’être bien sûr de ce que tu dis ?
- Écoute Amid !! Je te trouve mignon et il ne faudrait pas grand-chose pour que tu fasses un bœuf autour de toi. Suffit que tu te muscles un peu et je te promets que tu ne seras pas déçu de l’effort.
- Je vais y penser, merci de m’avoir parlé si franchement. Tu reviendras pour t’occuper de moi ?
- (Christophe amical) Bien sûr si tu en as envie.
- (Amid en baissant les yeux) Ça me ferait plaisir oui !!
- Alors c’est d’accord !! Je viendrai m’occuper de toi avant la fin de mon service et si tu as besoin, tu m’appelles.

Avant de partir, l’infirmier dépose le bassin en plastique près du lit et sans avoir prévu son geste, il lui dépose une bise sur la joue.

- À tout à l’heure mon pote.

Amid troublé le laisse quitter la chambre sans répondre, cette bise lui a fait tout drôle car seule sa mère jusque-là lui en donnait et lui-même depuis quelques années la rembarrait en lui disant qu’il n’était plus un enfant.

Un sourire benêt reste un long moment sur son visage avant qu’un premier visiteur frappe à la porte et qu’il reprenne sa mine habituelle.

Christophe croise le responsable du service dans le couloir, le médecin voit l’infirmier sortir de la chambre tout sourire et, passe devant les deux plantons avant de s’adresser à lui.

- Comment va notre patient ?
- Très bien docteur !! Je viens de lui faire sa toilette et il en avait sacrément besoin croyez-moi.
- Il ne s’est pas plaint de douleurs quelconques ?
- Heu non !!

Christophe regarde les deux gendarmes dans le couloir et pose la question qui le démange depuis qu’il s’est aperçu de leur présence.

- Qu’est-ce qu’ils font là ses deux là docteurs ?
- Ils surveillent notre jeune patient.
- Qu’est-ce qu’il a fait ?
- (Le chirurgien amusé) Tu dois bien être le seul à ne pas être au courant pour notre jeune prince à ce que je vois !!
- Prince ???
- Oui prince, c’est le fils d’un émir Saoudien. Tu ne le savais vraiment pas ?


Christophe se sent mal.

- Bah non !!
- Tu m’as l’air troublé ? Qu’est ce qui se passe ?
- Je lui ai parlé comme à n’importe qui, si j’avais su !!
- (Le chirurgien curieux) Et lui qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Rien de spécial, ça n’avait pas l’air de le choquer puisqu’il m’a demandé de revenir pour m’occuper de lui.


Le chirurgien en lui posant la main sur l’épaule.

- C’est qu’il n’est pas imbu de lui-même et c’est un signe d’intelligence. Occupe-toi bien de lui alors !!
- Oui docteur !!

Christophe repart à ses occupations en se disant qu’il avait eu le culot de dire à un prince qu’il devrait maigrir et faire du sport.

Un sourire lui revient quand il revoit le visage poupin du petit prince et il a hâte d’arriver à la fin de son service pour retourner le voir.



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (143 /150) (Aix) (Quatrième jour) (Taha) (Prouesse au tir)


Taha comme à son habitude dès qu’il le peut, va s’asseoir sur les gradins pour regarder les artistes s’entraîner sur une des trois pistes.

Ce matin-là, il est particulièrement intéressé par un couple en particulier.

La femme est debout contre un grand panneau de bois et l’homme s’exerce à envoyer des couteaux tout autour d’elle.

Ensuite il décoche avec assurance des flèches dans des objets de plus en plus petits qu’elle tient dans ses mains.

Taha sourit car la distance lui paraît faible et les risques complètement nuls.

Malgré tout à la fin de l’exercice, il démontre son plaisir en poussant un cri d’encouragement.

- Wouaihhh !!!!

Le couple se retourne et détaille un instant le jeune homme emballé comme à son habitude depuis qu’il est ici dans plusieurs couches d’épais vêtements.

Ils discutent brièvement entre eux et l’homme lui fait signe de venir les rejoindre, ce que s’empresse de faire le jeune Massaï en se demandant ce qu’ils lui veulent.

Il marche beaucoup mieux depuis que Tony lui a donné une paire de chaussures bien souple et sans talon.

Malgré tout, Taha a quand même du mal à s’y faire et a toujours une démarche plus ou moins saccadée quand il se déplace.

Une fois près d’eux, l’homme sourit en lui serrant la main.

- Bonjour ! C’est toi qui t’es servi de mon arc l’autre nuit ?
- Oui monsieur !!
- Pour quoi faire ?


Taha comprend qu’il n’est pas au courant de ce qu’il s’est passé réellement.

- Je voulais juste l’essayer, chez nous ils sont fabriqués de nos mains et je n’ai pas pu résister en le voyant.
- (La femme) Tu es donc rentré dans notre roulotte ?
- Oui madame, j’ai aidé les gens qui vous ont ramenés chez vous lorsque vous étiez endormis.
- (L’homme) C’est ce que nous a dit Tony quand nous ne l’avons pas retrouvé à sa place hier matin. Tu sais donc t’en servir ? Ça te plairait de nous montrer tes talents ?
- (La femme) D’après Tony tu serais très habile, nous aimerions voir ça.
Vous n’aurez pas peur madame ?
- (L’homme surpris) Ah !! Parce que tu voudrais faire comme moi ?
- Ce n’est pas ce que vous vouliez ?
- (L’homme amusé) On va déjà voir ce que ça donne sur une cible si tu veux bien.
- Comme vous voudrez, mais d’aussi près c’était facile pourtant.
- Ah oui !! Vraiment ?

Il prend une cible en carton et va la fixer sur le panneau épais qui leur sert pour l’entraînement.

Il revient ensuite en lui tendant son arc et son carquois.

- Tiens !! Montre-nous ce que tu sais faire mon garçon.
- Juste un instant que je me mette plus à l’aise.
- Mais je t’en prie !!

Taha enlève les vêtements qui gêneraient ses mouvements puis prend le carquois qu’il place derrière son dos en réglant la sangle à la hauteur idéale pour lui.

L’homme le regarde faire et commence à croire qu’il n’a pas affaire à un débutant.

Le couple s’écarte un peu pour ne pas prendre de risques inutiles au cas où et regarde attentivement le jeune garçon qui a pris l’arme en mains et qui en teste la souplesse de la corde comme d’autres le feraient d’une guitare.

Taha recule alors jusqu’à trois fois la distance qu’avait pris l’homme pendant son exercice et d’un mouvement fluide décoche flèches sur flèches sans discontinuer et surtout sans presque viser.

Les traits se suivent et entrent avec régularité dans le cercle central de la cible.

Taha recule encore d’une dizaine de mètres avant de décocher la dernière qui vient sans problème se figer en vibrant au beau milieu entre toutes les autres.

Tout ça s’est fait en très peu de temps et laisse le couple de saltimbanque effaré d’autant d’adresse de la part d’un aussi jeune homme.

L’homme se dirige vers la cible et récupère ses flèches profondément plantées dans le panneau démontrant la force avec laquelle elles ont été envoyées. Il vient les remettre dans le carquois et pose amicalement sa main sur l’épaule du jeune Massaï.

- Tu es très habile, depuis quand t’exerces-tu au tir à l’arc pour en avoir une telle maîtrise ?
- Mon père m’a fabriqué mon premier arc pour mes six étés monsieur et à mes douze étés, il m’emmenait avec ses hommes à la chasse.
- Je comprends mieux !! Pourtant tu étais très loin de la cible et ça ne doit pas être facile de faire un tel carton plein, je sais de quoi je parle car je dois m’entraîner tous les jours pour que tout se passe bien pendant le spectacle.
- Au contraire !! Ce n’était pas compliqué !! Déjà j’étais près et ensuite la cible était fixe, le gibier attend rarement sans bouger vous savez ?


L’homme ébahi regarde un instant sa femme puis refixe le jeune homme.

- Tu veux dire qu’avec une cible mouvante tu fais aussi bien ?
- Bien sûr monsieur et de plus loin encore sinon nous ne ramènerions pas souvent de quoi nourrir la tribu.
- (La femme) Chéri !! Tu penses à la même chose que moi ?
- Ça me trotte dans la tête depuis tout à l’heure figure toi !! Voudrais-tu t’entraîner avec nous et faire partie du spectacle de Noël ?
- Si je suis toujours là ce sera avec plaisir.
- Alors reviens demain matin de bonne heure, je préparerai ce qu’il faut pour juger de ton habileté sur cible mouvante et je te parlerai ensuite de ma petite idée de spectacle, il faut que je voie si une certaine personne serait d’accord pour te servir de cible Hi ! Hi !
- (Taha curieux) Qui c’est ? Je le connais ?
- Oh oui !! Tu ne connais même que lui Hi ! Hi ! Je crois qu’on va faire un truc exceptionnel ce soir-là Hi ! Hi !


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (144 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Le test de santé)


Damien, Guillaume et leurs chéris arrivent non loin du cirque quand ils reparlent du fameux test « HIV » et autres « MST » que leur a conseillé de passer André le père de Léa et de Mathis.

Léa elle aussi à des examens sanguins à passer pour que son médecin de famille qui l’a reçu la veille avec sa mère, lui délivre la bonne molécule qui lui conviendra le mieux comme contraceptif et qui lui évitera d’éventuelles troubles secondaires comme certaines jeunes filles ou femmes ressentent souvent.

Léa fouille dans son sac à la recherche de l’ordonnance.

- Vous venez avec moi ? Pour ma prise de sang.
- (Guillaume) Ce sera long tu crois ? Je veux dire pour avoir les résultats.
- Quelques jours je pense, nous leur poserons la question. Alors vous venez ?
- (Mathis) Bien sûr sœurette, on pourra même en profiter pour se renseigner s’ils font le test gratuit. On ne sait jamais et si c’est bon et bien comme ça, on sera peinard et les parents verront que nous les avons écoutés et que nous sommes conscients du problème.


Damien ironique en écoutant la fratrie :

- Vous êtes bien des blonds tous les deux Hi ! Hi ! Et c’est moi que vous appelez le père la boulette ?


Guillaume se retourne visiblement en colère vers son cadet :

- Tu ne vas pas remettre ça !! Ça suffit maintenant !! Un peu c’est amusant mais trop ça devient lourd !!

Damien peu habitué pour ne dire pas du tout à se faire rembarrer aussi sèchement par son frère, devient blanc comme un linge.

Ce qui bien sûr n’échappe à personne et c’est Mathis qui vient le prendre par la taille en le secouant un peu pour le réconforter.

- (Mathis à Guillaume) Pourquoi tu lui cries après comme ça ?


Léa fait le rapprochement avec la question précédente de son chéri.

- C’est parce qu’on va encore devoir attendre quelques jours ?
- (Guillaume énervé) Mais non !! Où tu vas chercher un truc pareil !! C’est juste qu’il m’a énervé avec ses histoires de blonds, il n’avait qu’à choisir un copain brun ou rouquin si c’est toujours pour envoyer des piques à la con !!


Léa monte à son tour le ton :

- Tu dis n’importe quoi là !! Je suis certaine que c’est parce que je t’ai dit qu’il faudrait attendre quelques jours pour avoir les résultats. « Dami » n’y est pour rien et tu n’as pas à lui parler comme tu viens de le faire. Si ses histoires de blonds comme tu dis ne nous plaisent pas, nous sommes assez grands crois-moi pour le lui faire comprendre.


Guillaume comprend bien qu’elle a sans doute raison et baisse la tête sous la remontrance méritée.

- Bon d’accord !! Excuse-moi petit frère mais c’est vrai que j’ai un peu les boules en ce moment.

Damien regarde Guillaume et voit celui-ci tendre les bras vers lui, il sourit et se précipite vers son frère avec un plaisir évident qui fait sourire Léa et Mathis conscients de l’énorme amour fraternel qui les lie et qu’ils ne pourraient pas se fâcher plus longtemps.

- (Léa) Bon !! Ça va mieux ? On peut y aller maintenant ? Sinon nous n’arriverons au cirque que pour le repas.


Damien revenant sur son idée :

- Il faudrait peut-être attendre pour le test et en parler à quelqu’un avant.


Guillaume en se détachant de son frère :

- Dis-nous plutôt pourquoi tu as peur, ce n’est qu’une petite prise de sang de rien du tout tu sais ?
- Justement c’est pour ça, imagine qu’ils découvrent quelque chose de bizarre au moment de l’analyse ?
- (Mathis) Allons !! Tu sais bien que grâce à « Flo » tu ne cours aucun risque de maladies, je croyais que tu le savais pourtant.
- C’est bien ça le souci, tu le sais toi d’où nous vient cette protection ? Et si c’était justement dans le sang ?
- (Mathis) Putain !! Le blond !! Mais tu as raison !!


Damien regarde son frère avec un petit sourire ironique.

- Là !! Tu vois !! Ce n’est pas moi qui l’ai dit cette fois !!
- (Guillaume pensif) J’admets que ça se tient !! Parlons-en à papa et il nous dira quoi faire.

***/***

Un quart d’heure plus tard, au cirque.

Frédéric écoute ses fils avec attention et prend des mains de Léa son ordonnance pour y lire les différents examens sanguins demandés.

Il regarde ensuite son cadet en hochant la tête.

- Tu as eu raison fiston, nous irons cet après-midi au centre hospitalier avec Florian. Il avait prévu d’y aller de toute façon pour voir si tout va bien pour son patient. Il y aura sans doute moyen pour que nous nous occupions nous-même des analyses, je ne sais pas ce que nous trouverons ou même si nous trouverons quelque chose mais j’avoue que ça m’intéresse d’en savoir un peu plus à ce sujet.
- (Guillaume) Ça sera long P’pa ?
- (Frédéric sourit à son fils) Quelques heures tout au plus, mais pourquoi donc sembles-tu si pressé avec ses examens ? (Il relit l’ordonnance) Ah oui !! Je vois !! C’est pour que Léa prenne un contraceptif, peut être que ton médecin aurait dû te proposer d’autres alternatives comme le stérilet. Pour ma part je préfère conseiller ce moyen plutôt que de faire ingurgiter régulièrement des produits qui à long terme n’ont pas toujours donné que des bons résultats et parfois même détraquent l’organisme plus qu’autre chose.
- (Guillaume) Le stérilet, c’est le truc en cuivre avec la ficelle ?
- (Frédéric amusé) C’est exactement ça oui.
- (Guillaume curieux) A quoi elle sert la ficelle ? Ça doit être gênant des fois, non ?


Damien qui ne peut se retenir :

- C’est pour quand tu prends l’option éclairage.

Il est mort de rire en mimant le geste de la main.

- Tu tires dessus pour que ça s’allume Hi ! Hi ! « Clic clac !! Clic, jour !! Clac, nuit !! » Hi ! Hi ! Ça peut être pratique si popole a peur du noir Hi ! Hi !



2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (145 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Mathis)


Bien sûr en imaginant la scène, tous éclatent de rires et du coup n’ont pas la vraie réponse à cette question.

L’heure du repas approchant, ils vont s’installer à leur bout de table habituel et discutent avec leurs amis au fur et à mesure que ceux-ci arrivent à leur tour.

Mathis plus conscient de son physique que son cousin, capte très bien toutes les œillades brèves ou appuyées, lancées sur lui par ceux qui sont déjà assis ou qui entrent et ne faisant pas partie de la bande qui depuis le temps n’y fait plus aussi attention.

Hommes ou femmes, jeunes ou vieux ; personne ne manque d’apprécier son physique avantageux qui comme pour Thomas ne laisse personne indifférent.

Mathis plonge son regard sur Damien et s’étonne qu’il n’en soit pas de même pour lui.

Mathis aime tout de ce garçon qu’il trouve si craquant, ne serait-ce Florian que Mathis aime depuis toujours, il serait le seul à faire battre son cœur.

Jamais depuis qu’ils sont ensemble, Mathis n’a éprouvé le besoin ou l’envie de regarder un autre garçon.

Même les longues séparations qui le privent de sa présence régulièrement n’y font rien, seul le visage, le corps et la gentillesse de Damien trouve grâce à ses yeux.

Enfin presque car l’image de Florian n’est jamais bien loin non plus dans ses pensées et il envie souvent Raphaël et Éric d’avoir la chance de partager avec lui des moments si forts.

Il n’en veut pas à son cousin d’avoir pris le cœur du jeune rouquin qui à l’époque, avant de connaître Damien, était l’objet de tous ses fantasmes.

Peut-être leur en a-t-il voulu un peu au tout début de leur relation, mais ça n’a pas duré longtemps car Thomas est comme un frère pour lui.

L’amour fraternel qu’il éprouve pour son cousin est tel qu’il a très vite pris le dessus sur la pointe de jalousie qu’il ressentait envers Thomas quand il l’a vu se mettre avec Florian.

Mathis revient de ses pensées à la réalité et sourit tendrement à Damien qui l’observait depuis plusieurs minutes en se demandant qu’elle était la cause de cet air si sérieux marquant ses traits.

L’arrivée de Florian tenant le bras des deux grands-mères visiblement ravies d’avoir passé quelques heures ce matin avec lui, stoppe un bref instant les conversations.

Tous sourient au jeune homme qui par l’affection qu’ils lui portent a permis ces vacances que tous apprécient et qui est le ciment de cette communauté exceptionnelle dont l’amitié indéfectible est le maître mot.

Frédéric lui fait signe de venir près de lui et le jeune homme aide les deux mamies à s’installer avant de le rejoindre à la place que son « père » de cœur lui a réservée.

Mathis cache la petite larme qui souvent lui vient quand il voit son ami et pendant que celui-ci converse avec Frédéric, il repense aux quelques instants où il a pu le toucher.

Les paroles de Florian très claires pourtant dans leurs finalités n’empêchent pas Mathis d’en retenir certaines qu’il a tournées et retournées sans cesse depuis lors.

Son ami allait jouir sous ses caresses, il lui a avoué qu’il ressemblait trop à son cousin pour qu’il ne lui fasse pas cet effet et c’est à ça qu’il s’accroche depuis avec l’espoir qu’un jour peut-être, il lui sera possible de lui prouver tout l’amour qu’il lui porte.

Thomas partage un coin de la tablée avec Flavien et Anthony et voit d’une tout autre façon depuis que Florian l’a prévenu, les regards que Mathis porte sur son « petit » copain.

Il était sceptique des paroles que Florian lui a rapportées, mais il doit bien reconnaître que c’est un fait et que cette discussion qu’il hésitait à avoir avec son cousin devient inévitable.

Damien risque d’en souffrir s’il tarde trop à avoir cette discussion avec Mathis alors que Thomas sait l’immense attachement qui lie les deux garçons ensemble.

Il ne voudrait pas qu’ils brisent leur relation sur une mauvaise interprétation des sentiments qu’éprouve Mathis.

La question que se pose Thomas n’est pas que Mathis préfère Florian, car ça, il l’a bien compris, mais ce que son cousin attend de Florian exactement.

Vivre la même histoire qu’eux vivent avec Éric et Raphaël sans nul doute ; Thomas sait que Florian a été honnête cette nuit et qu’il n’a aucune envie d’avoir cette relation avec "Mat", Thomas a pensé au début qu’il avait juste dit ça parce qu’il savait qu’il serait impensable pour lui Thomas de vivre une telle histoire avec Mathis et voulait de ce fait éviter les conflits qui n’auraient pas manqué entre les deux cousins.

Mathis s’aperçoit enfin du regard insistant que porte sur lui Thomas et lui sourit en se demandant toutefois ce qu’il lui veut.

Thomas soupire et se lève en faisant un petit signe pour qu’il le rejoigne et sort du barnum sans se faire remarquer, en prévenant quand même ses voisins de table qu’il n’en a pas pour longtemps et qu’ils lui gardent sa place.

Mathis sort à son tour et rejoint son cousin, la vue des deux garçons se faisant face aurait troublé plus d’une personne qui les aurait aperçus ainsi, aussi semblable avec juste peut être une petite différence de taille et de maturité.



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (146 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Mathis) (fin)


- (Mathis) Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Il faut que je te parle « Mat » !! C’est sérieux, mais je ne voudrais pas que tu m’en veuilles de ce que j’ai à te dire. Ce n’est en aucun cas porté contre toi et je veux juste que tu comprennes que cette conversation, c’est pour notre bien à tous.

Mathis voit bien le sérieux de son cousin et comprend qu’il lui faut prêter attention à ses paroles, même s’il commence à avoir l’estomac qui se serre en en devinant quel en sera le sujet.

Thomas le prend par les épaules et rapproche son visage pour n’être plus qu’à quelques centimètres du sien.

Il commence par lui faire une bise sur le front, lui montrant ainsi tout ce qu’il éprouve pour lui et d’une voix grave lui dit :

- Florian n’est et ne sera toujours qu’un ami ou un frère pour toi, ne gâche pas tout avec lui en le faisant s’éloigner de toi. Je sais ce qu’il s’est passé dernièrement et si tu restes dans cet état d’esprit, tu vas perdre ceux qui t’aiment et que tu aimes. C’est ce que tu veux ?
- (Mathis baisse les yeux) Non bien sûr !!
- Alors réfléchis et prends la bonne décision !! Tu es avec un garçon merveilleux qui t’aime et que tu aimes, alors ne gâche pas tout !! Je sais que c’est facile pour moi de te dire ça et que si j’étais à ta place je serai malheureux, mais crois-moi c’est le mieux à faire et je l’aurai fait par amour pour mon compagnon.

Mathis tremble et ses larmes perlent de ses yeux du même bleu magnifique que ceux de son cousin.

Thomas est troublé de le voir aussi triste et se rend compte seulement à cet instant à quel point l’attachement de son cousin envers Florian est sincère.

- Il le faut « Mat » !! Je vois bien que tes sentiments sont profonds et que ce ne sera pas facile pour toi. Parle avec Florian et vide ton cœur, il saura peut-être mieux que moi te convaincre. Allons !! Sèche tes larmes et retournons rejoindre les autres. Il ne faut pas que tu gardes tout ça à l’intérieur de toi, je suis là aussi si tu as besoin de parler.


Mathis hoquette sous les sentiments de tristesses qui l’assaillent.

- C’est trop dur « Thom », je sais que tu as raison mais c’est plus fort que moi !! J’étais bien hier tu sais ? Je pouvais le toucher et le caresser. Maintenant tu me demandes d’oublier alors que moi je voudrais le prendre dans mes bras avec « Dami » et leur faire l’amour !!
- Tu sais bien que Florian ne fera jamais une chose pareille sans moi et que nous deux c’est impossible. Tu accepterais qu’on fasse l’amour tous les quatre ?
- Bah non quand même !!
- Alors tu vois bien que cette histoire nous amène tout droit dans le mur et qu’il vaut mieux l’oublier ou tout du moins la mettre profondément au fond de ta mémoire. Je t’aime « Mat » !! Mais pas comme ça, pas pour ça !! Nous sommes trop proches et trop semblables. Tu imagines un peu !! J’aurais l’impression de me sodomiser moi-même Hi ! Hi ! Beurk !!

Mathis renifle fort mais ne peut s’empêcher de sourire à mesure que l’image engendrée par les paroles de son cousin se forme dans sa tête.

- T’es vraiment con quand tu t’y mets !!
- Je sais mais je vois bien à ton sourire que tu deviens plus raisonnable. Parle à Florian et à Damien, ils t’écouteront et te seront reconnaissants d’être aussi sincère avec eux.

Mathis tente un dernier argument avant de rendre les armes.

- Et s’ils étaient d’accord pour qu’on soit comme vous avec « Riquet » et « Raphi » ? Tu nous en voudrais ?


Thomas lui ébouriffe les cheveux en soupirant.

- Tu ne lâches pas le morceau hein ?

Mathis plonge une nouvelle fois ses yeux humides dans ceux de son cousin.

- Tu n’as pas répondu à ma question !!
- Parce qu’il n’y a pas de réponse.
- Tu crois que je n’ai aucune chance, c’est ça ?
- Exactement !!

Mathis s’écarte de Thomas et lui tourne le dos sans plus une parole, il reprend le chemin du barnum en redressant les épaules pour ne montrer à personne tout le mal que vient de lui faire cette discussion.

Thomas est déchiré par ce qu’il croit comprendre, son cœur saigne des conséquences désastreuses qu’il pressent si Mathis s’entête dans cette voie.

- Ne fais pas ça « Mat » !! Pour nous deux !! (D’une voix presque inaudible) S’il te plaît !!

Mathis s’arrête comme tétanisé et se retourne lentement, un pâle sourire apparaît enfin quand il entend et comprend le désespoir dans la voix de Thomas et qu’il y lit toute sa détresse sur son visage.

Il lui tend la main et attend qu’il la lui prenne puis l’entraîne avec lui vers la cacophonie de sons joyeux qui s’échappe du chapiteau.

Son cœur se libère alors au contact de cette main ferme et chaude dans la sienne, c’est à ce moment précis que sa décision se prend et qu’il se rend compte de ce qu’il a failli perdre.

- T’inquiète « Thomi » j’ai « Dami » et toi tu as « Flo », c’est comme ça. C’est dans la nature des choses et rien tu m’entends ? Rien ne me fera te perdre.

Malgré tout, Mathis se force à sourire et se dit qu’il saura bien un jour ou l’autre faire en sorte de conquérir le cœur de Florian car au plus profond de lui, il sait bien que l’amour qu’il lui porte ne peut s’effacer simplement en paroles, même si celles-ci sont pleines de sagesses.



2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (147 / 150) (Afrique) (L’espion d’Hassan)


L’homme qui sort de l’aéroport ressemble à s’y méprendre à un originaire du pays, ce qui d’ailleurs n’est pas étonnant puisque ses deux parents y sont nés et ont émigré très jeunes en orient.

Sa prestance démontre son éducation et son entraînement le fait se sentir de toute façon bien n’importe où.

Il tend ses papiers au fonctionnaire nonchalant en ayant pris soin d’y glisser une grosse coupure à l’intérieur.

Quand l’homme les lui rend en faisant un signe de tête lui signifiant que tout était en ordre, le billet comme par magie avait disparu démontrant par là l’habitude du policier à ce genre de manœuvre.

La trentaine à peine, portant beau et habillé avec soins ; il hèle un taxi et indique l’adresse au chauffeur qui opine du chef et démarre aussitôt.

Le trajet est court quand il arrive devant l’entrée principale d’une immense bâtisse datant des années coloniales d’un pur style Victorien ; l’homme paye le taxi en ne manquant pas d’y ajouter le pourboire attendu et entre dans la fraîcheur du hall pour se diriger directement vers l’accueil derrière lequel un homme somnole la tête dirigée vers un énorme ventilateur.

- Humm !!!

L’homme ouvre un œil sans se démonter plus que ça.

- Oui ?
- Inspecteur chef N’Goumbou ! Joseph N’Goumbou ! Je suis envoyé par la présidence pour un audit et je demande à voir un responsable.

L’homme à ses paroles sursaute et se lève d’un coup, soudainement gêné d’avoir été surpris à faire la sieste devant un représentant du gouvernement.

- J’aurais besoin de vérifier votre identité monsieur N’Goumbou !

Joseph lui tend ses accréditations.

- Les voilà, tenez !!!

Le préposé les examine quelques instants et les lui rend, il décroche ensuite le téléphone et discute quelques minutes avant de raccrocher.

- Veuillez patienter quelques instants monsieur, quelqu’un va venir vous prendre en charge.
- Entendu ! Merci !

Joseph s’assoit un peu plus loin en souriant, il farfouille dans son attaché-case et en sort une petite liasse de documents qu’il se remet une fois encore en mémoire afin de ne pas être pris en défaut en cas de questionnement un peu plus poussé.

Ce n’est pas la première fois qu’il revient dans son pays d’origine avec une mission précise mais cette fois-ci, il doit bien admettre qu’elle est pour le moins spéciale et inhabituelle.

Il travaille pour les services de l’émirat depuis déjà presque cinq ans et ne s’est jamais plaint de ses émoluments plus que confortables qu’il ne manque pas de recevoir au terme de chacune d’elles.

Encore une dizaine d’années et il aura mis suffisamment de côté pour prendre sa retraite et faire ce qu’il veut ensuite du reste de sa vie.

Joseph aime beaucoup ce pays et pense de plus en plus sérieusement à venir s’y installer à ce moment-là.

Mais pour le moment il a une mission et son esprit y est plongé à cent pour cent.

Il doit retrouver le village d’origine d’un certain Taha et trouver la raison de sa venue en France ainsi que si possible ses implications avec un jeune Français du nom de "De Bierne", "Florian De Bierne" !

Ça paraît simple à première vue et Joseph a été très étonné que ce soit à lui qu’elle soit confiée.

Néanmoins il ne va pas cracher sur les deux cent mille dollars qui lui ont été promis une fois celle-ci terminée.

C’est donc de très bonne humeur avec l’impression d’être en vacances, qu’il se retrouve ici dans ce lieu qui en Europe correspondrait à une préfecture.

Joseph se redresse quand il aperçoit un homme d’un certain âge au visage dégoulinant la peur, qui se dirige vers lui.

- Monsieur M’Goumbou ? Je suis le responsable de cette administration et je me mets à votre service.

Joseph lui serre la main en le fixant dans les yeux, ce qui ne manque pas d’impressionner son interlocuteur qui se demande bien pourquoi il a été envoyé ici et par qui.

C’est la crainte d’une dénonciation sur ses différents petits trafics qui rend cet homme d’habitude dur, fourbe et intransigeant aussi doux qu’un agneau tétant sous sa mère.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (148 / 150) (Afrique) (L’espion d’Hassan) (suite)


- (Joseph) Je voudrais voir vos fichiers récents sur la délivrance des passeports !! Il nous est remonté en haut lieu qu’un jeune garçon d’une tribu protégée s’en serait fait délivrer un alors que vous ne l’ignorez certainement pas, cette pratique n’est pas autorisée.

L’homme soupire de soulagement car si cette histoire lui est connue, les autorisations ne viennent pas de lui et c’est avec un grand sourire qu’il prie Joseph de le suivre.

Il compte bien ainsi faire tomber son collègue qui commençait justement à devenir trop curieux sur ses petites affaires.

- Vous parlez certainement d’un jeune Massaï du nom de Taha ? J’ai eu vent de sa demande de sortie temporaire pour l’Europe, cela s’est passé la semaine dernière si je me souviens bien !! C’est un de mes collègues qui s’est occupé des formalités.
- Pourrais-je le rencontrer ?
- Désolé mais il est absent cette semaine !!

Joseph feint l’impatience.

- Montrez-moi les registres et je veux connaître de quelle tribu il venait et à quel endroit je pourrai la trouver !! Des personnes devront endosser cette faute et j’irai jusqu’au bout de cette affaire.

L’homme avec un rictus mal dissimulé :

- La corruption doit être sanctionnée, notre pays ne s’en portera que mieux.

Ils traversent quelques couloirs pour enfin entrer dans un grand bureau rempli d’armoires métalliques à tiroirs.

L’homme cherche quelques instants dans un grand cahier placé sur l’écritoire, il met le doigt sur une des pages en s’exclamant fier de lui.

- Ha !! Voilà !! Je le tiens !!

Il se dirige alors vers une des armoires, ouvre un des tiroirs numéroté et en sort un dossier emballé dans une chemise en carton bleue.

- Voilà ce que vous cherchez !! Allons-nous installer à une table pour consulter tout ça si vous le voulez bien !! Ses documents ne doivent pas quitter cette pièce sauf avec un ordre spécial.

Joseph ouvre son attaché-case en un tournemain et sort le fameux document l’autorisant à emmener toutes preuves qu’il juge utile pour son enquête.

L’homme reste quelques secondes sans réagir tellement il ne s’attendait pas à ce qu’il ait une telle autorisation habituellement plutôt rare, sur lui.

Il prend toutefois le temps de vérifier visuellement sa validité et c’est avec empressement qu’il lui rend le document en même temps que la chemise comportant la demande de visa du jeune Massaï.

Joseph les lui prend des mains et il les range dans sa sacoche.

Il sort ensuite un stylo et un calepin et va s’asseoir à la table indiquée précédemment en invitant l’homme à le rejoindre.

J’ai encore besoin de vous quelques instants, il me faut le nom de la personne qui s’est chargé de ce dossier ainsi que son adresse et son rang dans votre administration.

La joie manifeste de l’homme quand il le renseigne manque de faire sourire Joseph qui grâce à son entraînement, garde une mine impassible.

Il note tout d’une écriture fine et déliée montrant ainsi son éducation et relève ensuite la tête vers le fonctionnaire devenu plus sûr de lui depuis qu’il sait ne pas être concerné dans cette affaire qui le dépasse.

- Voulez-vous que je cite votre nom dans mon rapport ?

L’homme se fige un bref instant, pesant de toute évidence le pour et le contre ainsi que l’intérêt personnel que ça pourrait lui rapporter.

Préférant prendre le moins de risque possible, il répond d’une voix manquant toutefois d’assurance.

- Comme je vous l’ai dit, je n’ai rien à voir dans cette affaire et je ne vois pas en quoi mon nom apportera quelque chose de plus s’il était cité.

Joseph referme son carnet et le range dans son porte-documents qu’il referme ensuite en se levant.

- Comme vous voudrez !! Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour vous occuper de moi et je vais vous laisser.
- C’était avec plaisir !!
- J’ai hâte d’interroger votre collègue, je ne doute pas qu’il vous soit reconnaissant de m’avoir apporté toute votre aide en son absence.

Joseph voit l’homme devenir livide et se dit que s’il avait vraiment été celui qu’il prétend être, cet homme aurait lui aussi du souci à se faire.

Ce n’est qu’une fois seul dans sa chambre d’hôtel que Joseph prend connaissance du dossier.

Il comprend en lisant, la pression qu’a faite le gouvernement Français pour obtenir ce visa et il tique en souriant sur le nom de la personne qui a servi d’intermédiaire.

- Tiens donc !! Si je m’attendais !! Père Antoine ? Comme quoi le monde est petit….



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (149 / 150) (La visite au jeune prince et le test sanguin) (Quatrième jour)


C’est un vrai cortège qui sort du cirque ce début d’après-midi là, quatre voitures au moins qui se suivent à la queue leu leu bientôt suivie d’une autre avec trois hommes à bord.

Dans les quatre premières il y a Frédéric accompagnant les jeunes pour leur prise de sang.

Florian avec bien sûr Thomas, conduit par Dorian et Gérôme et dans les deux autres des hommes appartenant à la DST et à Hassan.

Hassan ayant été mis au courant de la venue de Florian au centre hospitalier, s’est empressé de sauter dans une voiture accompagnée de son cousin et de son ami Omar.

C’est cette dernière qui bientôt rejoint les quatre autres, l’émir voulant à tout prix assister à la rencontre de Florian avec son fils rien que pour voir la tête que va faire Amid en étant présenté à son éminent chirurgien si « vénérable ».

Ce n’est qu’une fois garé sur le parking de l’hôpital que Florian aperçoit Hassan et ses deux compagnons.

Il surprend l’émir en courant vers lui et en le serrant dans ses bras pour la double bise qui remplace de toute évidence la poignée de mains dans les habitudes du petit rouquin.

Omar ne peut s’empêcher de sourire devant la tête que fait son prince par l’élan d’affection du jeune homme et très vite devient pareil que lui quand il en fait l’expérience quelques secondes plus tard, montrant par-là entre autres que le jeune homme fait fi du rang et ne voit que la personne.

Youssef est moins surpris quand vient son tour mais ne peut s’empêcher d’un petit pincement agréable au cœur devant cette démonstration affective.

En Saoudien par politesse, me rappelant que Youssef ne parle pas le français :

- Alors ton altesse ? Tu es venu voir si le fiston va bien ?

Hassan en Français et en souriant :

- Salade et Loukoum Florian

Du tac au tac je lui réponds en Français, amusé :

- Loukoum et salade ton altesse Hi ! Hi ! Moi je suis plus sucré/salé que le contraire.

Hassan surpris d’autant de repartie.

- Tu es un sacré phénomène toi, ça aurait été dommage de ne pas te connaître.
- Pareil pour moi ton altesse !! J’ai appris qu’Amid est sorti du coma hier et je passerai lui faire un petit coucou tout à l’heure et voir si tout baigne. Mais avant il faut que je m’occupe de mes amis, j’en ai pour une heure ou deux. Vous serez toujours là ?
- Bien entendu !!
- C’est cool alors !! Dites les gars !! Si vous n’avez rien de prévu ce soir, vous pourriez passer nous voir au cirque ? Si ça vous dit bien sûr !! Je vous présenterai à mes copains, ils vont me faire bisquer grave après ça en me traitant de fayot Hi ! Hi !

Hassan n’arrive pas à décrocher le sourire qu’il a depuis le début sur son visage tellement le jeune homme le captive dans sa façon de lui parler, c’est donc avec ce même sourire qu’il lui répond.

- Je regarde sur mon agenda si je n’ai rien de prévu et je te donnerai ma réponse tout à l’heure, mais normalement c’est bon pour moi.
- Bah OK alors !! Je compte sur vous, à toute ton altesse, bisou au fiston de ma part.

Hassan regarde Florian partir, il reste figé au milieu du parking et ce sont deux rires derrière lui qui le refont revenir à la réalité

Il se retourne et prend en pleine figure les visages hilares de ses deux compagnons.

Youssef qui a tout compris puisque c’était dit dans sa langue.

- Reviens en mon cousin Hi ! Hi ! On croirait que tu as vu Allah en personne.
- (Omar mort de rires) Tu devrais voir ta tête « Hass » Hi ! Hi !

Omar se rend compte soudainement qu’il vient de tutoyer son prince en public et en plus en lui donnant son petit surnom qu’il aime lui donner quand ils ne sont que tous les deux.

Son visage devient livide et il fixe Youssef un instant avant de se précipiter au pied d’Hassan en lui embrassant les chaussures.

- Pardon votre altesse, je ne sais pas ce qu’il m’a pris.
- (Youssef amusé) Relève-toi sinon avec tes fesses en l’air exposées comme ça, tu vas finir par exciter… Heu !! Comment tu l’as appelé déjà, Ah oui !! « *Ass » Hi ! Hi ! Plutôt bien trouvé Hi ! Hi !

Omar mortifié en entendant ça, lève les yeux vers Youssef qui a le regard brillant d’amusement et le fixe gentiment.

- Pardon !!

Hassan en l’aidant à se relever :

- Tu devrais l’écouter tu sais ? Mon cousin est de bon conseil et il me connaît bien.

*(cul en anglais)



2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (150 / x) (La visite au jeune prince et le test sanguin) (quatrième jour) (suite)


Omar ne comprend absolument pas ce qu’il lui arrive mais accepte néanmoins l’aide d’Hassan pour se relever.

Il fait ensuite un pas en arrière et se tient raide comme un piquet en observant avec attention les deux cousins et en essayant de bien comprendre leurs dernières paroles qui ne collent pas du tout à celles qu’il attendait.

Hassan lui met une main amicale sur l’épaule car il n’aime vraiment pas voir son ami dans cet état de chien battu.

- Allons !! Remets-toi !! Nous avons eu de la chance qu’il n’y ait que Youssef, à l’avenir fais plus attention. Même si j’étais aussi drôle que ça a paru l’air d’être le cas.
- (Youssef en souriant) Je confirme Hi ! Hi !

Hassan voit bien qu’Omar reste perplexe.

- Je t’expliquerai tout ça plus tard, tu peux faire confiance à Youssef c’est tout ce que j’ai à te dire pour le moment. Allons voir Amid, il ne s’agirait pas de manquer la tête qu’il va faire en rencontrant Florian, on ne sait jamais s’il décidait d’aller le voir plus tôt.

***/***

Frédéric et la petite troupe qui le suit, arrive bientôt dans le laboratoire d’analyse sanguine et prélève rapidement la petite fiole de sang sur chacun des quatre grands ados qui grimacent à la vue de la seringue quand c’est leur tour.

Pendant ce temps-là, Florian prépare le matériel et glisse une par une, en y rajoutant les correctifs nécessaires les quatre éprouvettes dans la centrifugeuse.

Il verse quelques gouttes dans l’analyseur à large spectre et les résultats commencent à s’afficher sur la teneur ou non des virus recherchés.

Pendant qu’il s’occupe de ça, Frédéric récupère au hasard le reste d’une des éprouvettes et s’assoit face à un microscope électronique en y versant quelques gouttes de sang sur la plaquette en verre.

Les trois garçons et les deux filles sont trop occupés à déchiffrer ou à se faire expliquer les résultats viraux pour faire attention à Frédéric qui colle son œil dans la lorgnette et commence à observer avec attention ce qu’il se passe sous ses yeux.

Il constate dans un premier temps un taux élevé de globules blancs mais qui reste néanmoins dans la fourchette haute acceptable.

Il actionne le chronomètre de sa montre et patiente le temps nécessaire pour que les premiers signes de coagulation apparaissent.

Quand les premières cellules sanguines commencent à donner les premiers signes habituels de sclérosassions, il arrête le chrono et vérifie le temps qu’il y a fallu pour qu’elle se réalise.

Un sourire rassuré lui vient alors et il reporte son regard vers Florian qui termine les premiers tests et entame ceux plus spécifiques pour Léa.

Il prend une deuxième éprouvette et va dans le petit frigo où certains virus relativement inoffensifs servent à tester la résistance des globules blancs et leur potentiel de défenses immunitaires contre les attaques de corps étrangers.

Il en prend un correspondant à un virus grippal très connu et en extrait une goutte avec une pipette qu’il dépose dans l’éprouvette et se repenche aussitôt sur le microscope pour observer les effets défensifs sur le virus.

Quand son œil aperçoit les plaquettes, il s’étonne de ne voir aucune trace du virus et reste un moment perplexe.

Frédéric reprend alors avec précaution la pipette et tout en restant cette fois l’œil collé à l’objectif du microscope, en redépose une goutte directement sur la petite tache de sang qui commence déjà à dépérir au contact prolongé de l’air ambiant.

Heureusement qu’il a eu la bonne idée de mettre en route l’enregistreur intégré au microscope car ce qu’il voit est si rapide et étonnant qu’il en pousse une exclamation de surprise et en décolle son œil de l’appareil.

- Oulah !!! C’est quoi ça ??

Quand il regarde à nouveau, il n’y a déjà plus rien à voir et il repasse l’enregistrement sur l’écran pour le visualiser en boucle afin de s’assurer qu’il n’a pas rêvé et que ce qu’il s’est passé est bien réel.

Son cri a bien sûr attiré Florian et ses amis qui se rapprochent de Frédéric pour savoir ce qu’il se passe.

Florian comprend en regardant l’écran alors que pour les deux jeunes couples, ce qu’ils voient ne leur parle pas du tout et n’y comprennent pas l’intérêt que leur porte Frédéric.

Au contact des virus et dans la micro seconde qui suivit, les globules blancs se sont littéralement jetés sur eux pour les attaquer et les ont immédiatement ingérés.

Tout ça avec une rapidité phénoménale qui va à l’encontre de la façon normale où il y a une lutte avec des pertes de part et d’autre jusqu’au moment où la maladie aurait dû prendre le dessus étant donné le peu de sang déposé sur la glace du microscope et la rapidité de prolifération habituelle du virus à l’air libre.

Une fois l’attaque éradiquée et comme pour l’observation précédente, la coagulation reprend son œuvre et les cellules sanguines petit à petit meurent, n’étant plus dans leur élément naturel.

- (Damien) Quelque chose ne va pas P’pa ?
- Au contraire !! Ce ne sont pas des anticorps que nous avons dans le sang !! Ça ressemble plus à des Piranhas Hé ! Hé !!




A suivre : [url][/url]