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Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (tome 4&5) - Version imprimable

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Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (suite 3) - laurentdu51100 - 18-08-2020

2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (90 / 100) (Chez Mireille)


Carole est installée dans le salon. Comme elle n’a pas cours ce matin, elle a décidé de faire un peu de repassage et en profite pour ratisser large car elle a pitié de Marc ainsi que de Dorian et Gérôme qui la font bien rire à chaque fois qu’ils s’y collent.

En fait elle aime bien le faire et ça la détend tout aussi bien qu’un bon bouquin.

Elle trie les vêtements par catégorie et s’amuse à chaque fois de la différence qu’il y a entre les garçons et surtout son Flavien, en riant elle étale sur la table à repasser un boxer de son homme et met par-dessus un de chacun des trois autres garçons.

Bien sûr celui de Flavien déborde de chaque côté et elle pouffe comme une gamine à ce constat.

Comme à chaque fois qu’elle pense à lui, son esprit part loin dans des pensées en tout genre mais la vision de son boxer lui amène aussitôt celle de ce qu’il contient quand il le porte.

C’est dans cet état d’esprit que la trouve Mireille quand elle sort de sa cuisine pour venir discuter un peu avec la jeune fille avec laquelle elle s’entend bien, ainsi d’ailleurs qu’avec tous ceux qui ont pris pension chez elle.

- Ne me dis pas à quoi tu penses surtout Hi ! Hi !


Carole relève la tête et sourit.

- Il ne vaut mieux pas non ! Hi ! Hi !
- J’aurais eu peur de sortir avec un garçon aussi impressionnant.
- Au début je me disais ça aussi et puis en fait ça se passe très bien, il est conscient de son physique et n’est jamais brusque avec moi.
- (Mireille curieuse) Même pendant... Heu ! La chose ?
- (Carole amusée) Surtout pendant la chose comme tu dis Hi ! Hi !
- C’est un très beau garçon et tu as gagné le jackpot avec lui, je sais qu’il t’aime beaucoup et je ne vous souhaite que du bonheur à vous deux
- C’est gentil ! Il t’aime beaucoup aussi comme tout le monde ici d’ailleurs.
- (Mireille) Ma vie a changé depuis que vous êtes là et je ne me souviens même plus comment c’était avant.

La jeune fille et la vieille femme discutent un long moment, jusqu’à ce que le téléphone sonne et que Mireille décroche.

- Allô !!
- …………..
- Oui c’est ici ! Mais ils sont au travail là ! Je peux leur laisser un message si vous voulez ?
- ……………..
- Bien entendu si vous préférez, maintenant je ne sais jamais à quelle heure ils rentrent.
- ………………..

- Attendez ! Je prends un stylo pour noter.

Mireille fouille un instant dans le tiroir et en tire un calepin et de quoi écrire.

- C’est bon ! Vous pouvez y aller !
- ……………..


Mireille note et à la fin elle demande :

- S’ils me demandent de la part de qui ?
- …………….


Mireille termine de noter.

- C’est parfait mademoiselle, je ferais la commission dès qu’ils rentreront.
- ………….
- Entendu, je n’y manquerai pas ! Au revoir mademoiselle.

Mireille raccroche et repose le stylo sur le calepin, elle reste un instant devant le téléphone puis elle rejoint Carole en soupirant.

- Je ne sais pas ce qu’elle voulait mais ça avait l’air important.


Carole relève son fer à repasser et demande :

- Elle voulait joindre qui ?
- Dorian et Gérôme ! Sa voix était bizarre, comme si elle ne savait pas si elle devait me parler ou pas.
- Bah ! C’est peut-être une amoureuse qui n’ose pas se déclarer, remarque sachant pour « Do » et « Gé » elle ne devrait pas se faire d’illusion non plus Hi ! Hi !
- Ne ris pas ma grande, je pense que c’est plus grave que ça. J’espère me tromper mais sa voix était vraiment bizarre.
- Qu’est-ce qu’elle t’a fait noter ?
- Un numéro de téléphone et son nom en disant qu’ils sauraient qui elle est.
- Ah oui ? Et c’est quoi son nom ? Peut-être que je la connais !
- Jaquemin ! Léonie Jaquemin.

Mireille voit Carole devenir toute blanche, elle se précipite vers elle et la prend dans ses bras.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu la connais ?


Carole d’une voix blanche :

- Hélas oui ! Et je te jure que j’aurais préféré ne plus jamais entendre ce nom.


2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (91 / 100) (Aix)


Franck est à son bureau et lit les derniers rapports liés à la recherche de ses hommes disparus.

Ceux-ci sont désespérants de platitudes, mais surtout n’apportent rien de nouveau et il va devoir faire stopper les équipes toujours à tenter de collecter des informations.

Trop de temps maintenant est passé depuis leurs disparitions et les chances s’amenuisent de jour en jour de les retrouver vivants.

Aussi préfère-t-il passer l’éponge et laisser les autorités du cru terminer de mener les recherches en continuant comme ils le font à interroger les indigènes.

C’est néanmoins avec regret qu’il clôt le dossier et signe les folios d’assurances qui permettront aux familles de toucher les indemnités incluses dans le contrat pris par l’entreprise en prévoyance d’incidents de ce genre.

C’est dans cet état d’esprit que le trouve Michel quand il se fait annoncer au secrétariat et qu’il entre dans le bureau quelques instants plus tard.

- Eh bien !! Ce n’est pas la grande forme on dirait !
- Tu peux le dire oui !
- Toujours pas de nouvelles ?
- Non !! C’est mort maintenant, rends-toi compte depuis le temps nous aurions dû les retrouver ou au minimum en entendre parler.

Michel hoche la tête en accord avec les paroles de son ami.

- C’est bien malheureux tout ça !

Il voit les feuilles à l’en-tête de l’assurance.

- Tu ne les as pas encore envoyés ?
- Justement j’allais le faire !
- Heureusement que Pierre à l’époque avait négocié ce contrat sinon ça aurait coûté une fortune en indemnisation.

Franck tristement comme à chaque fois qu’il entend parler de son ami.

- Il était comme ça, toujours prévenant sur tout.

Michel regrette ses paroles quand il voit combien elles ont attristé Franck.

- Tu comptes faire un geste supplémentaire pour les familles ?
- J’aurais bien voulu oui mais tu sais bien que cette décision doit être validée par le conseil d’administration et que depuis quelques mois c’est Florian qui en est l’actionnaire majoritaire. Alors si tu veux toujours le garder en dehors du coup, je ne sais pas comment faire. De plus je commence également à avoir des difficultés avec le comité d’entreprise qui demande justement la réunion annuelle du conseil et qui s’étonne qu’elle ne soit pas déjà programmée.


Michel fait une grimace.

- De toute façon il faudra bien qu’il l’apprenne un jour et d’ailleurs c’est un peu pour ça que je suis venu te voir.
- (Franck intéressé) Ah ! Quand même !
- Oui ! Je voulais voir avec toi de combien l’entreprise pourrait se passer de liquidités sans que ça nuise à son développement.
- (Franck étonné) Faudra voir ça avec la compta, mais pourquoi as-tu besoin d’autant d’argent ?
- Thomas m’a parlé d’un projet que Florian voudrait mettre en œuvre et d’après l’ampleur qu’il m’en a rapportée, il n’aura certainement pas assez de sa fortune personnelle pour le mener à bien.
- Hein !!! Mais c’est quoi ce projet ? Il veut construire une pyramide ou quoi ?
- (Michel amusé) Quand même pas Hi ! Hi !

Il raconte alors la conversation qu’il a eue avec Thomas, il continue ensuite avec la demande d’aide du père Antoine et l’idée qui lui est venue de concilier les deux.

- Seulement il y a un hic dans tout ça, Florian et l’Afrique !! Tu connais tout autant que moi ce rejet qu’il a de tout ce qui concerne cette région.
- Et comment tu penses faire ?
Thomas m’a dit que Florian lui a fait promettre de ne pas aller là-bas sans lui, alors je pensais que tu pourrais organiser une visite à notre agence là-bas pendant les prochaines vacances de « Flo ».
- Pourquoi pas ! Même si au vu de ce qui vient de se passer, je ne suis pas très chaud pour les envoyer dans le secteur. Quant à son projet, je le trouve plutôt démesuré venant d’un garçon qui ignorerait tout de sa fortune. Pas toi ? J’ai idée qu’il doit en savoir beaucoup plus qu’il te le laisse à penser et ça ne m’étonnerait pas de lui, vu tout ce que j’ai appris dernièrement.

Michel réfléchit avant de répondre.

- C’est une éventualité à ne pas négliger en effet, mais je le crois capable d’en venir à bout de lui-même. Déjà qu’il gagne bien sa vie sans rien demander alors imagine s’il voulait vraiment gagner beaucoup d’argent, les possibilités qu’il a pour le faire sont à la hauteur de son intelligence et crois-moi il n’en manque pas.
- Alors pourquoi veux-tu t’en mêler ?
Tout simplement parce que j’aime beaucoup le père Antoine et un projet comme celui-là demande déjà pas mal d’années rien que pour le mettre en place avant qu’il ne soit opérationnel.
- Écoute Michel !! Laisse-moi un peu de temps pour réfléchir à tout ça et nous en reparlerons, d’accord ? En attendant je vais quand même voir à organiser cette visite à notre agence mais sans rien dire sur tout le reste. Thomas croira que c’est dans le cadre de ce que je lui ai dit, il préviendra lui-même Florian s’il tient à tenir sa promesse qu’il lui a fait.
- (Michel sourit) Pour ça aucune inquiétude, tu connais notre Thomas.


2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (92 / 100) (Reims) (Dorian & Gérôme)


***/***

Quelques jours plus tard

***/***

Gérôme repose sa tasse en la claquant énervé sur la table, Dorian le regarde et comprend son impatience.

Ils sont place d’Erlon le centre-ville de Reims dans un café où ils attendent Léonie qui doit les y rejoindre.

Quand ils sont rentrés chez Mireille le fameux jour où elle a téléphoné, ils ont trouvé celle-ci assise dans le salon avec tous les autres pensionnaires et le silence ambiant leur a mis tout de suite la puce à l’oreille sur un événement spécial qui se serait passé dans la journée.

Aussitôt mis au courant, Gérôme a rappelé et n’a pu rien en tirer de plus que ce rendez-vous dans ce bar, ce vendredi après-midi.

Dorian en regardant sa montre.

- Relax !! C’est nous qui sommes en avance !
- (Gérôme sur les nerfs) Pourquoi n’a-t-elle rien voulu dire au téléphone ?
- Bah !! Elle a eu sans doute peur d’être sur écoute !
- Justement !! C’est ça qui me rend nerveux figure toi ! Imagine un peu ce qu’elle a à nous dire pour prendre autant de précautions.
- Je ne comprends pas moi non plus, je croyais qu’elle avait démissionné ?
- Elle l’a fait !! Du moins de la DST, j’en ai eu la confirmation hier quand j’en ai parlé à Patrice.
- Tu l’as appelé ? Tu aurais pu me le dire quand même !
- Ça me perturbe tellement cette histoire que j’ai oubliée, excuse-moi.
- Et qu’est-ce qu’il t’a dit au juste ?
- Pas grand-chose en fait, juste qu’elle avait bien quitté l’agence et qu’elle n’avait plus fait parler d’elle depuis. Patrice fait des recherches et nous tiendra au courant s’il apprend quelque chose d’intéressant.
- Si Maurice est mis dans le coup ça ira très vite.
- Je pense oui !

La porte du bar s’ouvre et une femme entre, les deux garçons y jettent un œil vite fait et reprennent leurs conversations quand ils sont étonnés de la voir s’asseoir à leur table.

- Ça va vous deux ?

Dorian ouvre de grands yeux étonnés car s’il reconnaît tout de suite la voix, pour le reste il tombe sur le cul car la femme qui est près d’eux ne ressemble pas vraiment à la Léonie qu’il se rappelle.

- Léonie !!!
- Plus bas s’il te plaît !! Écoutez-moi et ne dites rien, je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps et je risque gros rien qu’à être ici à vous parler. Florian est en danger ! Des personnes dont je ne dirai pas le nom veulent le faire enlever et l’emmener loin d’ici pour l’utiliser à leurs fins.
- (Gérôme) Comment ???
- Silence !! Je n’ai pas fini ! Ils en ont appris beaucoup sur lui et sur ses possibilités, je travaille pour eux mais je n’ai pas voulu le trahir une deuxième fois mais s’ils apprennent ce que je vous ai dit !! Je crains pour ma vie vous comprenez ? Ils sont prêts à tout pour utiliser son secret.
- (Dorian) Dis-nous au moins un nom ?
- (Léonie hésite) Maurice le connaît, il saura de qui il s’agit !! Bonne chance et faites attention à Florian, dites-lui que je m’excuse pour ce que je lui ai fait et que j’aimerais qu’il me pardonne.

Elle se lève au moment où le serveur arrive pour prendre sa commande et sort du bar avec un dernier sourire empli de tristesse adressé aux deux garçons puis disparaît à leurs yeux.

- (Dorian incrédule) Qu’est-ce que tu en penses ?
- Qu’on est dans la merde !! Une sacrée merde même !!

Il prend son portable et explique tout ce qu’il vient de se passer à Patrice puis raccroche et sort son porte-monnaie pour payer l’addition.

- Allez ! Viens ! Nous avons du boulot.

Les deux policiers sortent du bar et prennent le chemin du commissariat tout proche.

Un homme assis à l’opposé dans le même bar se lève lui aussi et paye à son tour sa consommation, il lance un appel sur son téléphone et pendant que le serveur lui rend la monnaie discute avec la personne à l’autre bout.

- Vous aviez raison chef ! Elle vient de les prévenir !
- ……..
- Entendu ! Ce sera fait !

Il rempoche sa monnaie et quitte à son tour le bar, il prend alors le chemin qu’a pris Léonie comme s’il savait où la trouver et pose la main sur sa veste à la hauteur de sa poitrine pour y tapoter doucement son arme.

- C’est bien ma vieille ! Nous avons du boulot tous les deux ce soir !

Un rictus mauvais orne alors son visage, apparemment il est habitué à ce genre de mission et en trouve un plaisir manifeste.


2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (93 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)


Les deux sacs à dos sont posés dans le couloir et Yuan vérifie qu’il n’a rien oublié.

Florian va bientôt arriver et il n’aura juste le temps que de prendre sa douche avant qu’ils ne repartent pour prendre leur train.

Yuan sourit car il a passé une merveilleuse semaine avec son ami entièrement à lui, leurs discussions et leurs fous rires aux histoires que lui a racontées « Flo » sur ses premiers jours passés dans sa caserne lui ont redonné une pêche incroyable et son état dépressif est passé aux oubliettes.

Apparemment son intégration s’est faite sans trop de mal ne serait-ce la discussion houleuse sur le respect qu’il doit à son chef de service au nom sujet à la plaisanterie sans méchanceté de Florian mais que l’homme a de toute évidence mal prise car ça s’est terminé dans le bureau du général où « Flo » s’est fait taper sur les doigts.

Une certaine froideur reste depuis ça entre l’homme et Florian qui malgré ses excuses n’a pas réussi à se faire réellement pardonner, juste une espèce de statu quo entre eux leur permettant de travailler ensemble sans trop de problèmes de part et d’autre.

Yuan est le nez dans son frigo afin de mettre à la poubelle les quelques aliments dont la date de péremption ne passera pas le week-end quand son ami rentre et va direct sous la douche avec juste un.

- C’est moi « Yu » je me douche et on y go !!

Yuan referme le sac-poubelle qu’il descendra en quittant l’appartement et entre dans la salle de bains avec des affaires propres sous le bras pour que Florian puisse se changer.

Il admire le corps nu de son ami en ombre chinoise à cause de la buée qui couvre la vitre de la porte de douche, il sourit quand Florian se met de profil et que son sexe semi-bandé se porte à sa vue.

Il détourne pudiquement les yeux pour respecter la pudeur de son ami en songeant malgré tout qu’il aimerait en avoir une pareille.

L’eau s’arrête et Florian sort de la douche en voyant son copain le visage tourné vers le mur, il sourit amusé.

- Je t’ai vu mater ma queue tu sais ?
- Excuse-moi mais c’était plus fort que moi, je suis désolé.
- Bah !! Après ce qu’on a déjà fait ensemble tu n’as pas à y être, tu sais ?
- (Yuan sourit) Justement ! Hi ! Hi ! J’ai pas besoin de ça, c’est déjà bien assez difficile de ne pas faire que d’y penser.
- Tu peux regarder maintenant je suis présentable Hi ! Hi !

Yuan soupire et se tourne vers son ami, ses yeux s’arrondissent de stupeur quand il le voit nu en remuant des fesses, le sexe faisant de grands cercles.

- Hélicoptère!!!! Hi ! Hi !
- Florian !! T’es vraiment qu’un sale gosse Hi ! Hi !

C’est mort de rire qu’ils sortent de l’appartement et prennent le chemin de la gare de l’Est tout près.

Le trajet qu’ils connaissent maintenant par cœur, passe très vite car ils ont toujours quelque chose à se dire.

Arrivés à Reims, ils vont poser leurs affaires à l’appartement et récupèrent Damien et Guillaume au passage pour s’en retourner rapidement jusqu’au CHU où ils veulent passer voir Patricia.

Ils apprennent les dernières nouvelles de la semaine et bien sûr sont heureux du rapprochement d’Anthony avec Alice.

- (Guillaume) Au fait « Flo » !! J’aurai le dossier médical d’Anthony la semaine prochaine au plus tard, Baptiste a réussi à le trouver dans les papiers de sa mère et va t’en faire une copie.
- Cool !!
- (Damien) Ça serait bien si tu pouvais faire quelque chose.
- Je me demande en fait !!


Yuan surpris de ma réponse.

- Pourquoi tu dis ça ? Je serai à sa place j’en rêverais tout le temps.
- Tu dis ça parce que tu sais ce que c’est de voir, pour « Antho » ce n’est pas pareil, il n’en a pas la moindre idée et ce sera très compliqué pour lui. Son cerveau n’est pas formé comme nous depuis notre naissance pour assimiler les formes et les couleurs et leur donner un nom.
- (Guillaume) Il lui faudra juste du temps pour réapprendre tout ça.
- Pas certain que ce soit aussi simple pour lui, de toute façon attendons déjà de voir si c’est réalisable et après nous en discuterons avec lui et sa mère. Je ne ferai rien sans qu’ils soient conscients des implications et qu’ils ne le veuillent réellement.
- (Guillaume) Pourquoi sa mère ? Anthony est majeur ?
- Parce que c’est elle qui connaît le mieux son fils et elle saura instinctivement si c’est une solution à retenir, maintenant n’allez pas lui mettre ces choses-là dans le crâne pour l’instant.
- (Damien) Attends !! On n’est plus des gamins !!
- (Je le regarde amusé) Ah oui ? C’est qui le bébé à sa "moman" ??
- (Damien en rougissant) Pffttt ! Ça fait longtemps qu’elle ne m’appelle plus comme ça !!
- (Guillaume moqueur) Pourtant ce matin encore je l’ai bien entendu, ou alors j’entends des voix Hi ! Hi !
- (Damien rouge vif) Mais arrête !!! Tiens !! Regarde le maintenant comment il se fout de moi !!


Je me retiens de rire.

- Meu non !!! Tu te fais des idées là.

Je lui mets une petite tape sur les fesses et lui dis surpris :

- Tiens !! Tu n’as pas mis ta couche ??

Nous détalons tous en riant avec « Dami » au cul qui nous poursuit pour de toute évidence nous faire payer à sa façon ses moqueries contre lui.

- Bande de salops !! Vous allez voir qui va bientôt avoir besoin de mettre des couches !! Pour pouvoir s’asseoir après ce que je vais vous mettre comme coups de pied aux culs !!




Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (suite 3) - laurentdu51100 - 18-08-2020

2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (94 /100) (Paris)


« Toc ! Toc ! »

Maurice relève les yeux du dossier qu’il consultait.

- Entrez !!

Patrice et Camille entrent dans le bureau qu’ils connaissent maintenant très bien, ils savent pourquoi ils sont là puisque ce sont eux qui ont prévenu leur patron suite à la conversation que Patrice a eu avec Gérôme.

- Asseyez-vous ! J’ai vérifié certaines choses depuis votre appel et je crois qu’il faut prendre très au sérieux l’avertissement de votre ancienne collègue.
- (Patrice inquiet) Pouvons-nous en savoir plus ?
- Bien sûr !! Sinon je ne vois pas l’intérêt à vous avoir convoqués tous les deux. Déjà sachez que votre prochaine mission sera de surveiller Florian quand il sera à Paris, je vais mettre quatre personnes avec vous sur cette mission et ils seront sous vos ordres. Il y aura également un renforcement militaire qui sera prévu pendant ses séjours à Begin et nous mettons également en place une cellule de surveillance sur Thomas et le quartier où vivent les grands-parents de Florian.
- (Camille alarmée) C’est si grave que ça ?
- Bien plus car vous ne savez pas encore le pire !!

Il ouvre son dossier et en sort un cliché fraîchement imprimé.

- Tenez !!


Patrice prend la photo et sursaute.

- Qui est-ce ? Et qui lui a fait ça ?
- Vous ne la reconnaissez pas ? Remarquez vue son état ce n’est pas étonnant.


Camille pousse un cri.

- Léonie !!


Maurice en reprenant la photo.

- Elle vient de m’être envoyée il n’y a pas une heure, c’est un employé de l’hôtel où elle avait pris une chambre qui l’a découverte car un voisin avait cru entendre un bruit anormal et avait frappé à sa porte sans résultat.


Patrice en avalant difficilement sa salive.

- Je sais ce qu’elle a fait, mais elle ne méritait pas une fin pareille.


Maurice en soupirant et en rangeant la photo :

- Deux balles à bout portant en pleine tête, au moins elle n’aura pas souffert.

Camille les larmes aux yeux en repensant à celle qui à un moment de sa vie a représenté beaucoup pour elle.

- Elle savait ce qu’elle risquait et elle l’a fait quand même, rien que pour ça elle mérite notre pardon.
- (Maurice) Je pense qu’elle a toujours regretté d’avoir trahi son ami et qu’elle n’a trouvé que cette solution pour se pardonner elle-même.
- (Patrice) Qui a pu faire une chose pareille ?


Maurice avec de la colère dans la voix.

- Qui on s’en fout, nous finirons bien par le savoir. La question est de savoir qui lui en a donné l’ordre !! Et là-dessus j’ai ma petite idée et croyez-moi si c’est bien de cette personne qu’il s’agit, il va le payer cher !!
- (Patrice) Vous ne nous direz pas son nom ?
- Pas dans l’immédiat car il y a quand même un doute et je ne voudrais pas vous mettre sur une fausse piste.
- (Patrice) Je comprends, pour Reims qu’est-ce que vous avez prévu ?
- Gérôme et Dorian continueront leur mission et j’envoie également plusieurs équipes en doublons là-bas dès demain.
- (Patrice) Ça fait beaucoup de monde ! Comment allez-vous justifier tout ça ?


Maurice avec un sourire amical aux lèvres.

- Ne vous inquiétez pas pour ça, j’ai eu mes ordres d’en haut et tout ça est très officiel.


Camille surprise en comprenant l’implication de ses dernières paroles :

- « Flo » a tant d’importance que ça ?
- Je vais vous faire un aveu qui ne devra pas sortir de ce bureau, je ne vous ai pas dit toute la vérité depuis le début de cette affaire. Maintenant que je suis convaincu de votre forte amitié envers ce garçon, je peux vous en dire plus. Florian est suivi par nos services depuis qu’il a l’âge de trois mois et qu’il est revenu d’Afrique parfaitement sain alors que les photos prisent de lui et le rapport de l’officier qui l’a pris en charge sont parvenus dans un service traitant spécifiquement des cas disons anormaux pour ne pas dire paranormaux, vous comprenez ?
- (Patrice) Alors cette mission au camping ?
- Faisait partie d’autres conjointement menées et dont vous n’étiez bien entendu pas au courant.
- (Camille) Alors tous ses dons ?
- Ils étaient connus de nos services, oui !!
- (Patrice) Qui est-il en réalité ?
- (Maurice soupire) Une énigme !! Que nous cherchons à comprendre sans y parvenir, ce garçon n’aurait pas dû réchapper à ses blessures. Mais le plus important c’est la propriété de son organisme à sécréter ce pouvoir de régénérescence que nous avons tous constaté mais aussi de l’étrange acceptation qu’ont les personnes qui le côtoient et qui trouvent ça normale. Vous rendez vous compte de la valeur de ce garçon ?
- (Camille) Je me rends surtout compte que c’est mon ami et que quelqu’un cherche à lui nuire, le reste n’a aucune importance pour moi.
- (Maurice en souriant) C’est bien ce que je viens de vous dire et c’est là le grand mystère qui entoure notre petit rouquin. Quant au fait de chercher à lui nuire, je ne pense pas mais je dirais plutôt de se l’approprier pour son propre compte.
- (Patrice) Que pouvons-nous y faire ?
- Pas grand-chose malheureusement, si ce n’est le faire disparaître aux yeux du monde. Mais en attendant j’ai un compte à régler, prends tes nouveaux ordres au secrétariat et mets en place ta surveillance avec tes nouveaux coéquipiers.


2eme ANNEE 1er semestre,: 2ème partie : (95 / 100) (Reims/Paris) (Règlement de compte)


Le lendemain onze heures.

L’homme sort de son hôtel avec sa valise à la main, sa mission ne s’est pas vraiment passée comme prévu et il lui faut quitter la région le temps que l’enquête sur l’assassinat bat son cours.

Un autre agent va prendre sa suite avec tous les alibis nécessaires sur les dernières heures au cas où il lui serait demandé des comptes.

Les deux hommes le voient passer devant eux et prennent une photo depuis l’intérieur de la voiture dans laquelle ils sont en sous-marins (surveillance).

Aussitôt le fichier photo est entré dans le pc portable que l’un d’entre eux tient sur ses genoux et très vite les informations s’affichent et leur donnent le renseignement qu’ils attendent.

- C’est bien lui !
- Ok j’y vais !
- Fais gaffe d’après son dossier c’est un sacré vicieux !
- T’inquiète ! Moi aussi !

L’homme sort de l’auto banalisée et commence à suivre le tueur en le rattrapant petit à petit en restant le plus discret possible.

Il sort de sa poche un petit appareil à air comprimé qu’il dirige négligemment vers le dos du quidam, quand il est sûr de ne pas le rater, il appuie sur un petit bouton qui déclenche l’appareil et envoie une capsule dans un léger « Pfft » ! Quasiment inaudible.

Il s’arrête alors et se laisse rejoindre par la voiture, une fois à l’intérieur il regarde son collègue avec un œil interrogateur.

- Alors !
- C’est bon ! Le marqueur fonctionne, ils n’auront plus qu’à le cueillir à Paris.
- Ok je les préviens.
- Et maintenant ? On fait quoi ??

L’homme lance l’appel avant de répondre.

- Va jusqu’à la gare, il ne nous reste plus qu’à attendre son remplaçant. Allô !! Patron ?
- ……
- C’est fait !
- ……….
- Entendu patron ! On vous tient informer dès que nous entrons en contact avec lui.

Il remet son téléphone dans sa poche et reporte son regard sur son collègue.

- Je crois que Maurice nous a mis sur du lourd cette fois-ci, je ne l’ai jamais vu comme ça !
- Qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- De ne prendre aucun risque quitte à le supprimer.


L’autre homme quitte un instant les yeux de la route pour les porter sur son collègue.

- T’as raison ! C’est du lourd cette fois !

***/***

Paris deux heures plus tard.

L’homme descend du train et entre directement dans le premier taxi qui s’avance vers lui, il donne une adresse et se détend sur la banquette arrière soulagé de ne pas avoir été repéré.

Il ferme les yeux et somnole, bercé par les mouvements du taxi.

Le chauffeur le regarde par le rétroviseur, le point rouge qui clignote discrètement sur son GPS intégré au tableau de bord le fait sourire de satisfaction et il a un rictus mauvais en se dirigeant vers une zone relativement dégagée.

Il prend alors une grande bouffée d’air et appuie sur l’aérosol qu’il tient dans sa main libre, le gaz s’échappe et remplit très vite l’habitacle.

Il compte les secondes dans sa tête sans aucune trace de nervosité et gare le taxi quand il sent qu’il va devoir reprendre sa respiration.

Il en sort alors rapidement et claque la porte derrière lui pour la refermer, il prend ensuite son téléphone et appelle les secours.

- Allô !!
- …..
- Un client qui vient d’avoir une crise cardiaque dans mon taxi.
- …..

Il renseigne au mieux la personne à l’autre bout du fil et ensuite il raccroche.

Un coup d’œil sur sa montre, il ouvre la porte du taxi et laisse ouvert le temps que l’air puisse se renouveler à l’intérieur, il prend ensuite le pouls du passager arrière et sourit.

- Un de moins !!!

Il ressort son téléphone et lance un appel.

- Allô patron ?
- …..
- C’est fait !
- …………
- Entendu !

Il raccroche au même moment qu’un bruit de sirène arrive dans sa direction, il remonte dans son taxi et attend sereinement des secours qui manifestement arriveront trop tard.

***/***

Maurice fait le tour de son bureau et range dans son coffre un dossier sur lequel il vient d’annoter en rouge « affaire classée ».

Même si Léonie ne faisait plus partie de son service, il ne pouvait pas permettre de laisser sans réagir son meurtre alors qu’elle s’était rachetée de façon si courageuse.

- Un partout bal au centre !! À mon tour de prendre l’avantage ! Tu aurais dû te contenter de respecter notre deal au lieu de vouloir jouer cavalier seul, j’espère que tu comprendras l’avertissement et que la perte de ton tueur te fera réfléchir.


2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (96 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)


Son œil s’ouvre difficilement et capte aussitôt l’heure indiquée au plafond par le réveil de Florian.

- Et merde !!

Yuan se retourne et constate qu’il est seul dans le lit ainsi que dans la chambre.

Florian et Guillaume sont déjà debout et l’ont laissé dormir, faut dire aussi qu’à l’heure où ils sont rentrés ça ne fait pas autant que ça d’heures de sommeil.

Une fois qu’ils ont retrouvé Patricia au CHU, ils ont attendu qu’elle finisse son service et ont passé la soirée et la nuit tous ensemble jusque très tôt ce matin.

Yuan est heureux quand il met les pieds au sol et qu’il se dirige vers la salle de bains, Patricia et lui se sont rapprochés et le baiser d’au revoir qu’ils se sont donné était beaucoup plus qu’un simple baiser amical.

Il est sous la douche quand il entend frapper à la porte.

- C’est toi « Yu » ?
- Oui entre ! C’est ouvert !

Damien passe la porte et reste un moment indécis en comprenant que son ami est toujours sous la douche.

- (Yuan en riant) Ne fait pas ta mijaurée « Dami », entre ça fait courant d’air.

Damien entre et referme derrière lui, il ne peut s’empêcher de regarder le corps magnifique de son ami et fini par se retourner gêné malgré tout de le détailler de la sorte.

- Il y a ton assiette dans le frigo si tu as faim !
- Cool ! (Yuan arrête l’eau) Tu me passes une serviette s’il te plaît ?

Yuan attrape le linge que lui tend son ami en lui adressant un large sourire et un petit clin d’œil devant son trouble manifeste.

Il se sèche sans pudeur et rigole devant l’air emprunté de Damien qui ne peut s’empêcher de reluquer le jeune asiatique.

- Eh bien « Dami » ? Mathis ne te suffit plus que tu me dévores comme ça des yeux ?
- (Damien en piquant son bol) Je ne te dévore pas des yeux !! N’importe quoi !!
- Ah oui !! Tu fais quoi alors ?
- Je regarde un beau mec qui se balade à poils devant moi c’est tout.
- La différence est vraiment infime tu ne trouves pas ? Allez !! Tu vois bien que je te charrie, il est où « Flo » ?
- Dans le bureau de mon père, Baptiste a donné les copies du dossier médical d’Anthony à Guillaume et il est en train d’en prendre connaissance.

Yuan enfile un boxer et un bas de jogging vite fait et un coup de peigne plus tard ils sont devant Florian qui lève les yeux vers eux et sourit en voyant le torse luisant de son ami tout près de lui.

- Waouh !! Quel spectacle !!
- (Yuan en riant) Je suis tombé où là ? Déjà Damien qui vient me reluquer pendant que je prends ma douche et maintenant toi qui en a les yeux qui sortent de la tête Hi ! Hi !


Damien qui cherche à se défendre.

- C’est lui qui m’a dit d’entrer, je ne savais pas qu’il était tout nu.
- (Je souris) Ah d’accord !! Dis plutôt que tu le fais exprès de t’exhiber devant nous pour nous aguicher sale pervers.


Yuan se passe la main sur ses abdos devant le nez de Florian.

- Meu non !! Ou alors juste un petit peu pour voir si je fais toujours mon petit effet.
- Alors tu dois être content ?


Yuan nous fait un grand sourire.

- Assez oui Hi ! Hi ! Bon ! Trêve de plaisanterie sur mon corps d’apollon, ça donne quoi pour « Antho » ?


Je repasse les coupes de l’IRM pour vérifier une nouvelle fois que je ne me suis pas trompé.

- C’est une malformation au niveau du nerf optique, son cerveau ne reçoit pas les informations parce qu’elles se perdent en route.
- (Damien anxieux) C’est opérable tu crois ?
- Pas dans le sens de ta question malheureusement.


Yuan me fixe intensément.

- Mais toi tu pourrais faire quelque chose ?
- (J’hésite) Sans doute oui ! Mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose à lui faire que de lui rendre la vue.
- (Damien incrédule) Mais pourquoi ?
- Son cerveau ne sera peut-être pas capable d’assimiler toutes ses nouvelles données tu comprends ?


Yuan qui hoche la tête.

- Il arriverait quoi si c’était le cas ?
- Comment veux-tu que je le sache ? Personne n’a jamais rendu la vue à un aveugle de naissance et je n’ai rien pour étayer mes craintes. Au pire il pourrait devenir fou qu’est-ce que j’en sais !! Au mieux il lui faudra des années pour avoir une vision des choses comme vous et moi, le temps d’apprendre à différencier les objets et à leur donner un nom.
- (Yuan) Mais tu vas quand même lui en parler ?
- Je demanderai à Frédéric d’en parler à sa mère avant, c’est elle qui devra s’occuper de lui pour toutes ses années qui lui seront nécessaires et il faut qu’elle sache la sinécure qui l’attend. Seule une mère pourra avoir la patience suffisante vous savez ? Et ce sera au détriment de sa vie à elle.
- (Damien) Mais tu peux le faire ?


Je regarde une dernière fois l’IRM.

- Oui ! Mais nous perdrons également des amis car ils ne pourront pas rester ici, ce serait trop dangereux pour moi.
- (Yuan) Peut être pas si tu l’opères ailleurs qu’ici !


Damien le regarde, étonné.

- Et ou ça ?
- (Yuan) Chez moi !
- (Damien) A Paris ?


Yuan en captant mon regard :

- Non ! En chine !




Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (suite 3) - laurentdu51100 - 18-08-2020

2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (97 / 100) (Fac)


Lundi matin.

La vie ce lundi-là reprend son cours naturel, qui dans les salles d’études, qui à son travail.

Flavien et Carole attendent Sébastien Marc et Florian, même si maintenant ils ne suivent pas les mêmes cours, ils ont gardé l’habitude d’entrer ensemble à la fac et bien sûr se retrouver pendant leur temps libre et à la cafétéria.

Sébastien arrive le troisième et ils aperçoivent au bout de la rue la silhouette de Florian qu’ils reconnaîtraient entre tous car il a gardé l’apparence d’un gamin bien qu’il soit majeur depuis cet été.

C’est d’ailleurs cet aspect physique qui attire toujours autant l’attention sur lui ainsi que sa bouille mouchetée aux cheveux fous qui lui ont donné depuis peu son nouveau surnom.

Un des étudiants a affiché un jour un poster du professeur Einstein dans le couloir de l’accueil en inscrivant en gros au bas de l’affiche.

« Ici aussi nous avons le nôtre »

L’image de cet homme éminent aux cheveux en bataille a beaucoup fait rire et c’est devenu très vite depuis le surnom de Florian au sein de l’établissement.

Jamais personne ne l’a affublé de ce surnom en sa présence mais en dehors de ces moments-là, c’est devenu l’appellation principale que tous emploient même les profs en parlant de lui.

- (Sébastien) Regardez Einstein s’il n’a pas l’air toute « gaite » encore Hi ! Hi !


Flavien comme à son habitude fond comme un bonbon tendre en regardant son ami.

- Je le préfère comme ça, vous savez ?


Carole en le regardant amoureusement.

- Tu l’aimes beaucoup pas vrai ?
- Beaucoup oui !! Et ça même avant qu’il sauve la vie de « Ludo ».


Sébastien plisse les yeux d’un seul coup.

- Ils sont bizarres les deux mecs dans la voiture là-bas, on dirait qu’ils surveillent « Flo » regardez !!

Flavien suit le regard de son copain et voit aussitôt de quoi il parle.

Une Peugeot garée dans la rue avec deux hommes à l’intérieur qui suivent visiblement des yeux le petit rouquin qui ne se doute de rien, le sang de Flavien ne fait qu’un tour et il se dirige rapidement vers son ami.

- (Sébastien) Carole ! Va chercher du renfort pendant que j’appelle Dorian et Gérôme, et tu restes dans le campus s’il te plaît.
- (Carole) Mais !!
- Fais ce que je te dis ! Ce n’est pas la place d’une fille, on ne sait jamais.

Pendant qu’il appelle Dorian, Flavien dépasse le véhicule et arrive vers Florian qui le voit arriver surpris des traits tendus de son visage.

- Qu’est-ce que tu as ?
- (Flavien sérieux) Tu avances tranquillement mais tu restes collé à moi « Flo » !


Décidément il m’inquiète là.

- Tu me fais quoi là ?


Flavien se voulant rassurant.

- Je me plante peut-être mais j’ai l’impression que les deux gus dans la bagnole sont là pour toi, une fois que nous les aurons dépassés tu accélères le pas et je m’occupe du reste c’est compris ?
- Je reste avec toi ou nous continuons ensemble mais il est hors de question que je te laisse seul sur ce coup-là !
- (Flavien soupire) Ok mais tu restes derrière moi, allons-y !

Il arrive au niveau de la voiture et sans que personne n’ait pu devancer son geste, ouvre la porte brusquement et attrape les deux gars par le col en tirant de toutes ses forces vers lui.

Les deux gars à l’intérieur se sentent happés et extirpés manu militari comme de simples sacs de pommes de terre, ils se retrouvent plaqués contre le mur qui ceinture la fac et leurs yeux s’arrondissent de frayeur tellement ils ont été pris par surprise.

Leurs pieds ne touchent plus le sol et Flavien leur écrase la gorge avec ses poings fermés sur leurs cols de vestes.

Sa voix aux intonations inquiétantes s’élève alors qu’il a son visage rouge de colère à quelques centimètres des leurs blancs de frayeurs.

- Vous avez cinq secondes pour me dire ce que vous voulez à mon ami avant que je vous éclate la tronche comme un fruit trop mûr ! Florian ? Regarde dans leurs vestes si tu y trouves quelque chose de louche !

Je sors de derrière lui et commence à mettre ma main dans la veste du premier, j’ai un mouvement de recul en sentant l’arme qu’il porte sur lui et je la sors avec deux doigts en tremblant pour la laisser tomber au sol.

Je fais pareil sur le deuxième homme sous le regard noir de mon ami qui est prêt à tout maintenant je le sens bien pour leur casser la tête.

Flavien en assénant un fort coup de genou dans le ventre du gars à sa droite qui pousse un gargouillement de douleur.

- Vous lui vouliez quoi à mon ami ? Répondez connards !!


Un gargouillis sort de la gorge du premier.

- Graaa !!!
- Laisse-le respirer « Flav » sinon il ne pourra jamais te répondre.

Flavien desserre légèrement sa prise, prêt à resserrer l’étau au moindre signe d’agressivité.

- Alors !!
- Po..li..ce !!


Flavien d’une voix rageuse.

- Et mon cul c’est du poulet ?

Je vois Sébastien courir vers nous en faisant des grands signes et j’arrête le geste de Flavien qui recommençait à lever le gars par le col.

- Arrête « Flav » !! Ils disent peut-être la vérité !!


Sébastien toujours le téléphone à l’oreille.

- C’est Dorian !! Il dit qu’ils bossent avec eux !!

Flavien relâche aussitôt son étreinte sur les deux gars qui s’affalent au sol complètement sonné, et c’est d’une voix redevenue normale qu’il leur pose la question qui tue.

- Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ??



2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (98 / 100) (Fac) (suite)


Les deux policiers se regardent incrédules et le moins amoché des deux, parce que pour l’autre ce n’est pas gagné vu comment il se tient l’estomac.

Le moins amoché donc lève la tête étonné vers Flavien qui les domine de sa carrure et parvient à répondre d’une voix encore éraillée par la pression du poing de Flavien sur sa gorge.

- Pas eu trop le temps non plus !


Je passe la tête sous le bras de mon copain pour leur demander.

- Ça va aller messieurs ?
- Faudra bien !

Son regard se porte alors vers l’entrée de la fac où une dizaine de gars arrivent vers eux, il me regarde à nouveau avec une expression d’incrédulité totale dans les yeux.

- C’est comme qui dirait ma protection rapprochée de deuxième rang Hi ! Hi ! Pour le premier rang pas la peine de vous dire qui c’est, je pense.


Flavien fier comme un paon :

- Ramassez votre matos, ça fait tache ici et excusez-moi mais votre façon d’observer mon ami était suffisamment inquiétante pour que j’intervienne. J’en connais deux qui vont entendre parler du pays croyez-moi !


Sébastien en regardant sa montre :

- Tu t’expliqueras avec eux ce soir, nous allons rater nos cours si on continue à squatter la rue.


Flavien va serrer la main aux gars qui maintenant sont à côté de nous.

- Merci d’être venu les mecs ! Vous avez été super !

Nous laissons les deux policiers sur le trottoir et retournons tous à notre train-train quotidien.

Les deux hommes se relèvent et vont se poser dans leur voiture.

- Pfftt !! Il a besoin de protection qu’ils ont dit !! T’as vu le molosse ? J’ai pas tout compris là, juste la porte qui s’est ouverte et je me suis retrouvé le dos au mur à chercher de l’air !!
- Et moi donc !! J’aurais reçu un bloc de béton dans la panse que ça m’aurait fait pareil !!

Dans la cour de l’université, les cinq amis se retrouvent et se regardent en souriant, Carole enlace son héros et minaude à son oreille. Je souris et soupire fortement, elle se tourne vers moi amusée.

- Quoi ?
- Et moi alors ?
- Quoi toi ?
- Imagine si je n’avais pas été là ce qui aurait pu lui arriver à ton freluquet ! Hein ? Imagine ?


Flavien me regarde les yeux ronds.

- Tu ne manques pas d’air toi ! J’aurais bien voulu t’y voir tiens ?


Je dresse le torse en bandant mes biceps, mes yeux arrivent au niveau de sa poitrine et j’éclate de rire.

- Je les aurais écrasés tiens !! Mate la bête Hi ! Hi !

Ce sont les larmes aux yeux qu’ils le regardent tous les quatre s’éloigner d’eux toujours en gonflant le torse, ils le voient s’arrêter quelques mètres plus loin et leur dire.

- Merci quand même mon « Flavounet » Hi ! Hi ! À charge de revanche Hi ! Hi !

Marc arrivé depuis peu est mort de rire.

- Il se fout carrément de ta gueule là Hi ! Hi ! Ne te laisse pas faire Flavien sinon tu n’en tireras plus rien Hi ! Hi !


Carole à voix suffisamment haute pour que Florian l’entende :

- Attrape-le et met lui une fessée devant tout le monde, ça va le calmer Hi ! Hi !

Flavien fait mine de s’élancer pour l’attraper quand ils le voient filer comme un garenne en riant à gorge déployée.

- Faudrait déjà qu’il sache courir Hi ! Hi !

Flavien piqué au vif pique un sprint et attrape Florian à la volée celui-ci trop pris dans son fou rire pour pouvoir s’échapper.

Il va pour feindre de lui claquer les fesses quand le petit rouquin se serre contre lui et lui claque un gros smack sur la joue, lui autant toute velléité de poursuivre son geste.

- Merci Flavien, je plaisante avec toi là mais je sais que je peux toujours compter sur toi. Je suis fier d’être ton ami tu sais ?

Flavien en a le cœur qui s’accélère et repose doucement son ami au sol, ses yeux brillent quand il lui tourne le dos sans répondre et qu’il retourne vers Carole qui remarque immédiatement son trouble.

- Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ? Qu’est-ce qu’il t’a dit pour te mettre dans un état pareil ?


Flavien essuie ses yeux d’un geste vif et serre son amie contre lui.

- C’est « Flo » qu’est-ce que tu veux chérie, il a des petits gestes et des paroles parfois qui me vont droit au cœur.


Carole comprend et l’embrasse tendrement.

- C’est qu’avec toi il n’a pas de mal à viser pour l'atteindre, il est tellement gros !




Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (suite 3) - laurentdu51100 - 18-08-2020

2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (99 / 100) (Fac) (suite)


La matinée passe normalement sans rien de spécial en vue, ce n’est qu’à la cafétéria qu’ils se retrouvent tous pour la deuxième fois de la journée.

Ils ont le sourire d’être tous ensemble à leur table de prédilection et bien sûr la conversation part comme à chaque fois dans toutes les directions à la fois, créant très vite une cacophonie criante car chacun voulant se faire entendre.

Arrive la discussion sur cette étrange surveillance renforcée autour de Florian, celui-ci n’en comprenant pas plus la raison que ses amis.

- C’est quand même bizarre que « Do » et « Gé » ne nous aient rien dit ?
- (Marc) Tu devrais interroger directement celui qui les a mis en place.
- (J’hésite) Je ne sais pas si c’est une bonne chose, je crois plutôt qu’il va falloir que je me mette au vert pendant les vacances d’hiver.
- (Carole) Comment ça au vert ?
- J’avais prévu de passer une semaine ou deux au cirque pour avoir l’attestation obligatoire pour pouvoir m’occuper de « Kinou ». En plus ils sont en quartiers d’hiver à Aix et je pourrais être avec « Thom », ceux qui veulent venir seront les bienvenus.
- (Flavien) Ça ne risque pas d’être compliqué pour le couchage ?
- (Florian) On pourrait louer des caravanes si le dirlo du cirque est d’accord ? Ça serait cool en plus, je n'avais jamais mis les pieds dans une roulotte à part la fois où j'y suis resté quelques jours.
- (Carole amusée) Faudra faire un choix parce que je ne pourrai pas me payer et les vacances d’hiver et celles d’été.
- T’inquiète pas ma grande je gère.
- (Flavien) C’est gentil « Flo » mais nous n’allons pas passer nos vacances à chaque fois à tes dépens.
- T’inquiète pas pour ça tu veux ! Je suis bourré de tunes, l’hôpital me paye un fric fou et je ne dépense pour ainsi dire rien.
- (Marc sourit) Je pourrais aussi mettre au pot cette fois-ci, mes parents m’ont alloué un chèque mensuel plus que suffisant depuis la rentrée, et puis il me reste toujours l'argent du chèque des vacances.


Flavien toujours avec la même idée en tête.

- Comment tu fais à Paris quand tu vas voir Yuan ?
- Hi ! Hi ! C’est lui qui raque, son père est pété de tunes, notre « Yu » est multimilliardaire vous ne le saviez pas ?
- (Carole estomaquée) Ah quand même !!!


Je rectifie quand même.

- Tout du moins son père l’est et il est son seul héritier, de plus Ming n’est pas radin avec son fils.


Flavien qui parle sans réfléchir :

- Il est comme toi alors ?

Il s’aperçoit de sa bévue et tente de se reprendre :

- Je veux dire que comme tu viens de le dire, tu es bourré de tunes Hi ! Hi !

J’ai bien remarqué sa gêne soudaine et le sursaut de Marc qui l’a fusillé du regard, seul Carole est restée avec la même tête, étonnée d’apprendre pour Yuan.

- Tu es au courant ?


Flavien se tortille sur sa chaise.

- De quoi ?


Je le fixe dans les yeux.

- Tu es au courant ?


Flavien baisse la tête.

- Oui !


Je me tourne vers Marc.

- Et toi aussi ?


Marc fixe son ami.

- Oui !
- Qui d’autres ?
- (Marc) « Do » et « Gé » ainsi qu’Aléxie et Arnault.
- Depuis quand ?
- (Marc) Depuis que nous avons emménagé chez Mireille.
- (Carole à la ramasse) Mais de quoi vous parlez enfin !!!
- « Flav » t’expliquera ma grande, juste que j’aimerais savoir comment vous avez appris ça ?
- (Marc) Pour moi Aléxie et Arnault, c’est chez mes parents en septembre et pour « Do » et « Gé » c’est une des raisons de leur mission avec toi. Je m’appelle De-Lamarlière et je suis aussi l’héritier de la fortune de mes parents qui sont issus tous les deux de familles de l’ancienne noblesse très riches même s’ils ne sont pas aussi généreux avec moi que le père de « Yu » avec son fils. Quand Aléxie leur a parlé de toi en leur disant que lui aussi connaissait un ami à particule, ils ont su tout de suite qui tu étais ainsi que l’héritage qui te vient de tes parents.
- (Carole) Et c’est seulement maintenant que vous me le dites ? Sympa les gars et bonjour la confiance !!


Flavien visiblement troublé des paroles de son amie :

- Tu m’en veux ? J’avais promis de garder ça pour moi tant que Florian n’en parlerait pas le premier, et j’ignorais tout sur « Marco » je te le promets. Et puis d'abord !! Depuis quand tu le sais toi ?
- Depuis toujours mais c'est une longue histoire.

Carole voit qu'ils sont tous suspendus à mes lèvres, sa colère disparaît quand elle réalise que toutes ses révélations sont un peu une surprise générale et que Florian semble soulagé que la vérité sur lui soit connue d’eux tous.

- (Carole en souriant) Moi je vous préviens ! Je n’hériterais de rien alors ne venez pas me taper, c’est bien compris ?


Flavien visiblement rassuré.

- Pareil pour moi les gars Hi ! Hi ! Jamais j’aurais pensé un instant avoir trois super potes multimillionnaires, je comprends mieux maintenant comment tu comptes financer ton projet.
- Je vois que les frangins ont lâché le morceau eux aussi.


Flavien en lui faisant un pied de nez.

- Rater mon pote !! C’est Thomas qui a vendu la mèche.
- (Curieux) Quand ça ?


Flavien dégaine en riant son portable.

- Quand on s’appelle pour se raconter des histoires de blonds Hi ! Hi !



2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (100 / 100) (Fac/CHU) (suite)


Du coup derrière toutes ses nouvelles informations, l’idée des vacances en roulotte fait son petit bonhomme de chemin.

Nous commençons donc à faire des plans sur la comète car mine de rien la date approche très vite car nous sommes déjà en décembre.

Marc pose la question qui lui brûle les lèvres :

- Ce serait grave si Sébastien venait avec nous et qu’il manque ses séances de kiné ?
- Pourquoi veux-tu qu’il les manque ? Je serai là pour le faire à la place de « Dan », il n’y a pas de soucis. En plus je pense l’opérer avant de partir, Jordan m’a prévenu récemment qu’il avait beaucoup avancé avec lui et qu’il pourrait être prêt plus vite que prévu.
- (Marc fou de joie) Youpi !!! Du coup il pourra remarcher plus tôt ?
- Ça me paraît logique Hi ! Hi !
- (Flavien) Tu devrais demander à Aléxie et Arnault de venir, ça te permettra de leur parler. Je t’ai expliqué ce qu’il en est depuis que j’ai eu mon oncle au téléphone, ce serait dommage de gâcher votre amitié alors qu’en fait vous êtes tous d’accord.
- (Marc redevenant sérieux) Tu as raison, ça fait trop longtemps que ça dure et j’ai envie de les revoir. Maintenant comme tu dis j’ai Sébastien et ça nous permettra d’avancer.


Flavien avec un clin d’œil :

- Et de reculer !


Je comprends son idée :

- Et d’avancer !


Flavien mort de rire :

- Et de reculer Hi ! Hi !


Moi aussi je pars en vrille :

- Et d’avancer Hi ! Hi !


Carole pense que nous devenons fous.

- Mais arrêter ça !! Qu’est-ce qui vous prend ?


Flavien en fixant Marc qui cherche aussi où est le loup.

- Tu avances et tu recules, comment veux-tu… comment veux-tu que je t’encule Hi ! Hi !


Je continue les yeux larmoyants à la tête que fait « Marco ».

- Les rondeurs de ton micheton, font grossir ton saucisson Hi ! Hi !
-(Flavien) Tiens ça rime !!


Carole s’entruche avec son yaourt.

- Mais vous êtes de vrais gosses parole !!
- (Marc tout rouge) Pour dire des conneries, c’est sûr qu’ils se sont bien trouvé ses deux là.

Après ce petit moment détente, les cours reprennent et chacun cogite dans son coin les informations qu’ils viennent d’apprendre des uns sur les autres.

Je soupçonne malgré tout que d’autres personnes doivent être au courant pour moi et je pense en particulier à Frédéric et Annie ayant eu maintes fois l’occasion de surprendre leurs coups d’œil entendus à diverses conversations pendant l’année passée.

***/***

Quelques jours plus tard, un matin comme les autres pour Sébastien.

Jordan voit le jeune homme arriver accompagné de ses parents qui ont tenu à être là étant donné la surprise qu’il va avoir d’ici pas longtemps.

Sébastien a été surpris quand il les a vus arriver la veille au soir et passer la soirée ainsi que la nuit à Thillois avec les parents de Sylvain et Mélanie et la semaine de congé qu’a prise son père lui fait plaisir.

Vu la façon dont leur fils était reçu, ils n’ont plus trouvé nécessaire de déménager se contentant de passer un week-end de temps en temps auprès de lui.

Ils se présentent donc tous les trois ce jour-là au CHU et sourient à l’accueil amical du kiné qui visiblement est devenu un peu plus que ça pour Sébastien.

- (Jordan) Un petit changement ce matin jeune homme ! Tu vas passer une IRM pour vérifier si tout se remet en place correctement et aussi pour vérifier une nouvelle fois ta lésion au cerveau.


Sébastien surpris malgré tout.

- Ah ? D’accord !

Ils prennent alors le chemin vers la salle où il s’était rendu la première fois qu’il était venu ici, l’infirmière et le médecin qui le prennent en charge sont aimables et souriants.

Sébastien se laisse donc examiner sur toutes les coutures et un quart d’heure plus tard, Jordan revient le chercher pour l’amener dans une salle de pause tout près de là.

Non loin de là, Florian les mains lourdement chargées rit comme un fou en traversant les couloirs sous l’œil étonné du personnel qu’il croise en route.

Il pose son attirail et entre dans le bureau du médecin ayant effectué les analyses, celui-ci est devant son ordinateur à consulter l’IRM quand il entend la porte s’ouvrir et voit Florian entrer.

- Salut ! Alors ça donne quoi ?
- Salut Florian ! Eh bien écoute je pense que c’est bon, Jordan a bossé comme un chef et ses muscles se sont reformés ainsi que ses os qui ont repris leur solidité normale. Mais regarde par toi-même, j’étais sur la lésion du cerveau et je te tire mon chapeau de l’avoir détectée car si je n’avais pas été au courant jamais je ne l’aurais vue.

Je m’assieds à sa place et constate qu’elle n’a pas évolué et reste circonscrite sur une zone infime facile à traiter.

- Ok ! Je vais aller lui annoncer la bonne nouvelle et je l’emmène direct au bloc ensuite.
- Très bien !

Il m’accompagne et marque un moment de stupeur en me voyant reprendre ce que j’ai laissé dans le couloir.

- Mais !!!


Je ris en voyant la tête qu’il fait.

- Hi ! Hi ! Vu ta tête, j’ai hâte de voir la sienne Hi ! Hi !



A suivre : https://forum.slygame.fr/index.php?topic=152.0