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DAVID ET JONATHAN - Louklouk - 16-08-2020 Petit conte vif et chaud (et gay), sur une phrasette de [member=28]Lange128[/member] ... ========================================================= DAVID ET JONATHAN — Il avait vraiment une petite bite celui qui a inspiré Michelangelo pour son David, dit Jonathan à son compagnon qui s’appelait par hasard aussi David. — Ouais, répondit le mec, surtout qu’on dit que les pédés préfèrent les grosses, ouaf, ouaf ! Jonathan, surpris, en resta coi. Ce David, il ne le connaissait mie : c’était un mec de terminale qui faisait aussi le voyage de Florence, organisé par le lycée Amélie Mauresmo. Ayant redoublé, Jonathan avait le même âge, dix-neuf ans, mais… d’évidence, l’autre le dépassait en maturité. Quant au physique, y avait pas photo ! David était un sportif, ce qui se voyait dès l’abord si l’on posait un regard sur ses jolis biscoteaux, et sur le parfait dessin de sa poitrine (et de ses tétons), adroitement souligné par des t-shirts moulants… On les avait collés dans la même chambre, en le petit hôtel qu’avait réservé le lycée. Et Jonathan ne connaissant aucun pote apprenant l’italien qui voulût faire le voyage, il s’était retrouvé seul… avec la solitude de David. Il s’en posait, des questions, Jonathan ! Et celle-ci sur-tout : qu’en serait-il de la cohabitation, le soir-même ? Là, on venait de débarquer à la gare de Santa-Maria-Novella, après une nuit inconfortable (avec correspon-dance à Turin !), et l’on avait juste eu le temps de faire un brin de toilette, car le programme était chargé, et l’on ne restait que trois nuits ici… Et David l’impressionnait grandement ! Qui n’avait pas hésité à se mettre à poil pour se laver vite fait la bite et les fesses… — La douche, c’est pour ce soir ! Hop ! Gêné, Jonathan ne bougeait pas. — Allez, du nerf ! Tu vas pas aller voir le beau David avec la quéquette en sueur ! Et pis te gêne pas avec moi : dans les vestiaires, y en a des tapées, de mauviettes ! Ah ! Ah ! Mais je m’en moque jamais, promis. Jonathan s’était efforcé de faire comme son compa-gnon, mais au prix de quel effort ! Cependant, le mec consultait le plan de la ville et ne se préoccupait pas de lui. Et l’on était donc au pied du grand David, à la Galleria dell’Academia. — Chais pas si tu m’as maté (il le savait très bien, le fourbe !), mais y m’aurait pris comme modèle, il aurait pas eu assez de marbre pour le devant ! affirma David, goguenard. — Heu, heu… fit Jonathan, souriant enfin, t’es sûr ? — Ouais…. Faut qu’tu voies ça ! — Tu serais pas en peu… — …exhib ? Totalement exhib ! Au fait ! T’es péd… gay, toi ? — Oh, ça… fit Jonathan rougissant comme jamais. — Pas sûr, hein ? Bien ce que je me disais ! Moi, j’le suis pas, mais j’ai rien contre d’en causer ! En tout cas, j’aime mieux ce David-là que l’autre petite tapette de Donatello ! — Hein ? sursauta Jonathan, surpris que ce genre de brute connût le bronze célèbre de Donatello, qui représente en effet un David plutôt gracile. — J’t’épate, hein, p’tite tête ! Mais tu sais, les beaux sportifs sont pas tous des abrutis… même si j’en connais pas mal ! Jonathan commençait à perdre pied : lui, si sage, si tranquille, si posé… accoquiné avec un drôle de cette trempe ! Mais la visite continuait, et l’on dut écouter le guide, et le prof d’italien du bahut, qui était aux anges : on le voyait dans son élément, là ! Quelques salles plus tard, David retint Jonathan par le bras, pour lui souffler à l’oreille : — Le prof… me dis pas qu’il en est pas ? — Ben… pas d’avis. — Tu le trouves comment ? Parce que si t’aimes les mauviettes, il est parfait ! Alors Jonathan osa une chose qu’il n’aurait pas crue une seconde plus tôt : il regarda ostensiblement David de la tête aux pieds et déclara, le regardant dans les yeux : — Je suis pas sûr d’aimer que les mauviettes, juste-ment ! — Oh, putain !... souffla David, saisi. Dans la salle suivante, même scénario : — J’ai une idée : on va le suivre ce soir, fit David. — Tu préfères pas aller draguer ? — Si comme je crois il nous mène dans des endroits gays… y a toujours moyen de se faire sucer, non ? — T’as le moral, toi ! sourit Jonathan. — Toujours ! Tu m’plais, p’tite bite ! — Pardon ? — J’ai pas eu l’impression, t’t à l’heure… Mais à toi de me donner tort ! Jonathan était baba ! Cette merveille (ainsi voyait-il le pétulant David, asteur) lui demandait, pas moins, de lui montrer sa bite… et en état de marche. Et puisqu’il se disait exhib jusqu’au trognon… Il se prit à rêver, Jonathan. Lui qui avait la trouille de tout, ce voyage ès terres italiennes lui ouvrait soudain des horizons inespérés… — D’ac’, pour filer le prof, ce soir ? — Si tu me promets de me défendre, en cas de mau-vaise rencontre… — Le premier qui te met un doigt dessus, j’le mets sur orbite, mon p’tit pé… Mon p’tit Jonathan préféré ! Et de serrer soudain de toutes ses forces le frêle Jona-than en ses bras musclés… Ô sublime instant ! Jonathan qui se demanda cependant pourquoi son rude compagnon de chambrée tenait tant à suivre le supposé gay prof d’italien… au lieu d’aller draguer la minette italienne… d’autant qu’il ne lui semblait pas que ce que garçon aurait eu le moindre mal à ruiner des centaines de petites cu-lottes, rien qu’en paraissant… Mais bon ! Il fallait croire en ce qui se présentait, et de toute façon, il n’avait pas le choix ! On ne dîna pas à l’hôtel avec les « p’tits connards » (dixit David), et David entraîna Jonathan vite fait : on avait l’œil sur le prof, un type assez anodin d’une trentaine d’années, mais au gentil minois, au jugé de Jonathan. Qui l’avait d’ailleurs dit à David. — T’aimerais le sucer ? — Oui. Et toi ? — L’enculer. — Eh ben ! Il va en avoir pour son argent ! conclut Jo-nathan… ce qui provoqua un énorme éclat de rire de Da-vid… qui s’empara de lui pour lui rouler un super patin, avec la langue, et tout ! — Oh, putain ! fit le mec, après une bonne minute, t’es drôle, toi ! Tout le monde dit que les p… les gays sont marrants, et je vois que c’est super vrai ! Et t’embrasses super bien, aussi, pas comme toutes ces connasses qui… — Chut ! fit doucement Jonathan, dis pas de mal. — Ouais, t’as raison. Oh ! J’t’adore, toi ! T’es gentil comme mec, et… Oui, j’t’adore ! — Arrête les déclarations… ou on va perdre le prof ! — Ouais, putain, vite ! Heureusement, on l’aperçut au coin de la rue, qui cau-sait avec un mec… avant de le suivre. On en fit donc au-tant, à distance, pour se retrouver, comme David l’avait prévu, devant un bar gay, dûment annoncé par les dra-peaux idoines. Où l’on entra résolument. Chaude ambiance, dans la carrée ! Mais il y avait du monde… et l’on eut du mal à repérer le prof. — Oh putain ! Ça sent la baise à plein nez, là-dedans ! souffla David. — Dis pas que ça te gêne ! — Chuis pas pédé, bébé, mais… j’ai les couilles en surchauffe ! — Pourquoi tu vas pas dans un bar à nanas ? — Chais pas… C’est toi qui m’énerves, avec ta p’tite gueule d’amour ! — Hein ? Alors David se saisit soudain de la nuque de Jonathan, pour lui rouler une gamelle d’enfer. Subitement interrom-pue : — Oh, les garçons !... Sympa de vous voir là ! On releva le museau… pour voir le prof d’italien, tout sourire. Saisis, les mectons ! — J’espère que vous en profiterez pour améliorer votre italien ! Tout cela restera entre nous, n’est-ce pas ? — Bien sûr, Monsieur, réussit à murmurer David. — Ici, vous pouvez m’appeler Antonio ! dit le prof en souriant — et vraiment, ce sourire était… adorable ! — Grazie, Antonio ! fit alors Jonathan… ce qui lui va-lut un gentil bisou… appuyé… sur la bouche. — Amusez-vous bien, les minets ! Et pensez qu’au moindre problème… je suis là jusqu’à une heure. — Merci, M’sieur… Antonio ! — On est un peu repérés, constata Jonathan, quand le prof se fut éloigné. — Oui, mais on s’en fout, non ? — Toi ? — Qu’on me prenne pour un gay ou pas… ça m’empêchera pas de tirer les minettes que je veux ! Sauf que… pour l’instant… c’est toi qui me fais bander. — Moi ? — Ouais, petit garçon. Viens, on va danser… Ça m’excitera un max, et si tu veux… — Ça, je sais pas… — Pas grave, mon bébé ! Si tu veux pas… alors c’est toi qui me défonceras, et voilà ! — Mais… — J’ai super envie de cul, ce soir… et avec toi. On dansa donc, langoureusement. Jamais Jonathan n’eût imaginé telle scène ! Où David lui susurra à l’oreille… tandis qu’on bandait d’attaque : — Chuis pas gay, mais… je voudrais savoir et… toi, t’es génial. T’es beau, t’es gentil, et… tu me fais bander ! — C’est gentil, mais… je vais peut-être te décevoir. — Je ferai tout c’qu’y faut pour qu’on s’envoie en l’air, tous les deux ! Le couple fut alors abordé par le prof : — Ça se passe bien, les mecs ? — Oui, chef ! — Vous viendriez pas boire un coup chez moi, à l’hôtel ? Les garçons se regardèrent, étonnés… avant que David déclarât : — En fait… on avait l’intention de… — Ça n’empêche pas. Les minets se regardèrent, et se sourirent largement. — Ouais, on peut v’nir, dit alors David. Sur le chemin du retour, David souffla à l’oreille de Jonathan : — Putain : j ’y crois pas ! — T’es pas gay ! — Oui, j’vais m’gêner ! Le prof chopa au passage en une supérette encore ou-verte deux bouteilles de prosecco, le tord-boyaux bien connu des snobs français, et l’on revint à l’hôtel. Où l’on entendit, au passage, quelques éloquents soupirs… On s’entreregarda en souriant, et dès qu’Antoine eut refermé sa porte, il déclara : — J’ai eu chaud, là… J’vais m’doucher. Vous voulez aussi, les mecs ? Les garçons échangèrent un regard entendu, et se délo-quèrent sans répondre. Antoine disposait d’une belle bite… très belle bite, oui da ! Qui attira les regards de ces jeunes gens. D’autant qu’elle commençait à croître… — Vous êtes beaux, les garçons, dit Antoine. — Toi aussi, Tonio, souffla David. T’as pas de femme ? — Je réponds pas… car t’as la réponse, p’tit con ! Et toi ? T’as une femme, ou plusieurs, ou seulement ton joli p’tit amoureux… Jonathan ? — Oh ! Ça va ! Chuis pas gay ! — Pas gentil pour Jonathan, ça… Mais bon ! Alors Antoine s’affala devant David et lui prit la bite en bouche… au grand soupir du sucé. Étrange moment ! D’autant que, alors, David saisit vivement Jonathan, pour le serrer contre lui, et l’embrasser follement, in fine. Mais Antoine se releva, embrassa tout le monde et dri-va les minets vers la douche. Tout le monde bandait, et Jonathan déclara suavement : — Dommage qu’y ait pas de soleil, parce qu’on a trois superbes cadrans solaires, là ! Le prof éclata de rire, tandis que David s’empara vi-vement du garçon : — P’tain, Tonio ! Tu comprends pourquoi j’l’adore, mon p’tit Jonathan préféré ? Il est génial, c’est tout ! — Je confirme que c’est un gentil garçon, et sensible. — Et bien monté ! T’as vu sa bite ? — Je confirme aussi, fit le prof, tout sourire. La suite fut chaude, comme vous pensez. Après de longues et triangulaires sucettes, ces jeunes gens furent priés de défoncer leur prof de langue (!), qui utilisa la langue de Toscanini pour les cornaquer… Presto, dolce, con fuoco, con anima, etc. Une réussite, je vous dis ! Dans leur chambre, les mectons se tombèrent en les bras l’un de l’autre, et les baisers bavouilleux de David furent du dernier tendre… Le beau sportif murmura : — P’tain ! Chais pas c’qui m’arrive… Tu me fais ban-der… même dans la tête ! Jonathan ! — Chut, David ! On est en voyage, on s’amuse, et… — On reste toujours ensemble, hein ? Ainsi fut fait. À Parme, on réussit même à avoir un grand lit… et à Pise aussi. Mais on ne rebaisa pas Antoine. Le retour fut étonnant, pour Jonathan ; David déclara : — Garde-moi dans ton cœur, bébé ! J’vais niquer à mort et me vider les couilles jusqu’à la moelle ! J’veux savoir ! Être sûr que… toi… oh, bébé ! Toi, garde-moi ! Jonathan attendit une bonne quinzaine que David se fût fait une opinion, et… ce matin-là, au lycée Amélie Mauresmo, l’événement fut qu’en arrivant, il roula un patin d’enfer à Jonathan devant une foule sidérée. La nouvelle fit le tour du bahut en moins de cinq minutes, et la suite fut que depuis, Jonathan est toujours sous le bras de son David… Ces Demoiselles font grise mine… mais pas ces Messieurs ! Et Antoine est depuis le confident des garçons, bien sûr. FIN Re : DAVID ET JONATHAN - Lange128 - 16-08-2020 Merci [member=87]Louklouk[/member]. Je ne me souvenais plus de cette phrasette, il faudra que j'aille trouver mon psy pour savoir pourquoi je suis obsédé par la taille des bites. Un peu nostalgique cette histoire, une époque où l'on pouvait encore voyager et fréquenter les bars gays. Tu m'as fait découvrir le David de Donatello que je ne connaissais pas, je reconnais qu'on peut aussi se cultiver en lisant tes nouvelles. Re : DAVID ET JONATHAN - Louklouk - 16-08-2020 La phrasette est du 7 octobre 2018... Et c'est l'histoire des deux curés au sex-shop (ACSH) qui m'y a fait repenser : elle était quasiment finie. Re : DAVID ET JONATHAN - AL gayman - 17-08-2020 Toujours aussi délectable et en plus du visuel on a droit à une visite gratuite et guidée. Bravo pour ce défit qui doit être certainement relevé haut la main. Bisous ALain Re : DAVID ET JONATHAN - fablelionsilencieux - 17-08-2020 Voyage scolaire fort sympa ! Pourtant, actuellement, les périples et les bisous c'est pas conseiller, les lieux publics sont désertés et les boites sont fermées... Une chance que, sans passer par Cinécittà, notre Louklouk soit là pour nous faire rêver en technicolors !!! Comme d’hab, j’adore. Re : Re : DAVID ET JONATHAN - fablelionsilencieux - 17-08-2020 (17-08-2020, 01:16 AM)AL gayman link a écrit :Toujours aussi délectable et en plus du visuel on a droit à une visite gratuite et guidée. Coucou [member=48]AL gayman[/member] , En parlant défi, connais-tu « à chacun son histoire » ou Louklouk et bien d’autres pimentent le topic de leurs historiettes ‘imposées’ ? Bizoux, Fab Re : DAVID ET JONATHAN - Philou0033 - 17-08-2020 Bonjour [member=87]Louklouk[/member] ! Super nouvelle! C'est du "Louklouk" comme j'aime lire! Oui j'avais une prof de chimie qui était gouine et en voyage à Rome en 1975, elle était souvent avec son amie. J'étais souvent fourré avec elles. Ma prof m'avait aussi à la bonne! Elle m'a dit qu'elle savait que j'étais gay, mais qu'elle gardait ça pour elle et son amie! De fait, j'avais même gardé contact avec elle après le lycée! Les lgbt savent s’apprécier ! Merci pour cette suite. Je t'embrasse Phuloi Re : DAVID ET JONATHAN - KLO7514 - 17-11-2020 Petite précision géologique à propos de Pise. La fameuse tour penche, certes d'un seul côté, à cause d'une particularité de son sous-sol constitué de chaux. Réellement, la chaux de Pise peut entraîner des effets désastreux sur la verticalité souhaitée en cas d'humidification rapide, selon l'Académie italienne des Sciences dans une publication de la revue Nature. : Re : DAVID ET JONATHAN - bech - 21-11-2020 Et moi qui croyait que la chaux de Pise était une IST : Re : DAVID ET JONATHAN - Louklouk - 07-12-2020 Merci, les garçons, pour vos gentils commentaires ! Je viens de la relire, et c'est vrai que c'est une mignonne histoire très rondement menée... Allez, on passe aux suivantes ! |