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Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (tome 3&4) - Version imprimable

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Florian 18 ans surdoué Ou Le don de guérir (livre 1) (suite 2) - laurentdu51100 - 17-08-2020

2eme ANNEE 1er semestre : (98 / 100) (Thillois) (Sébastien) (suite)


Jordan accueille le jeune homme avec un grand sourire, les séances de rééducation qu’il lui donne depuis quelques jours lui ont fait apprécier son esprit ouvert et d’une extrême gentillesse.

La présence quotidienne de sa famille ou d'un ami auprès de lui, lui fait énormément plaisir à lui aussi car il est trop souvent confronté à des familles beaucoup plus indifférentes que celle qui l’entoure et le soutient avec un immense amour dans le regard et dans les petits gestes d’affection sans cesse renouveler qu’ils ont avec lui.

Cet après-midi-là, il est accompagné d’André et d’un autre jeune homme qu’il lui semble avoir déjà vu sans pouvoir se rappeler à quelle occasion.

Étant lui-même en couple avec un homme depuis de nombreuses années, il comprend tout de suite qu’entre les deux garçons quelque chose est en train de se passer et il ne peut s’empêcher d’en sourire car ils ne sont pas sans lui rappeler comment ils étaient Greg et lui au tout début de leur relation.

- Prêt pour ta deuxième séance de la journée ?


Sébastien sortant de ses pensées ou un beau brun lui tenait tendrement la main.

- Hein ! Ah ! Heu oui bien sûr docteur.
- « Dan »
- (Sébastien surpris) Comment ?
- Tu peux m’appeler « Dan », nous allons passer six mois à nous voir tous les jours alors tu peux remballer tes « docteurs », d’accord ?
- Heu ! Oui bien sûr.

Jordan lui sourit et le soulève de son siège pour l’allonger sur la table de soins, il lui ôte ses chaussures et son pantalon et le laisse un instant en slip le temps d’aller chercher ses produits de massage.

Bien sûr Marc ne rate rien et ne peut s’empêcher d’admirer le garçon, il commence à prendre réellement conscience du trouble qu’il ressent en sa présence et tout un tas de questions viennent maintenant à son esprit.

Pourquoi cette attirance alors qu’il a déjà quelqu’un dans sa vie ? Où tout cela peut-il le mener ? Doit-il arrêter de le voir ? Doit-il en parler avec Aléxie et Arnault ? Est-ce juste un désir de sexe à cause du manque de la présence de ses amis ?

Sébastien tourne vers lui un regard scrutateur et légèrement inquiet car il voit bien que Marc est troublé et qu’il y a beaucoup de choses qui tournent dans sa tête.

Lui aussi se pose des questions et ça depuis la première fois qu’il a vu Marc, jusqu’à maintenant son orientation sexuelle ne s’était pas imposée à lui avec autant de force que depuis qu’il est arrivé à Reims.

Il pensait rester handicapé toute sa vie et ne se faisait pas d’illusion quant à avoir une petite amie et encore moins un petit ami.

Bien sûr il avait eu la curiosité comme tout adolescent de savoir comment c’était fait une fille et ses premiers émois en solitaire s’étaient passés dans la solitude de sa chambre en allant visiter des sites spécialisés qu’il avait découverts par un moteur de recherche sur internet

Voir des couples faire « l’amour », (c’est du moins ce qu’il croyait qu’ils faisaient jusqu’à maintenant mais depuis qu’il pense à Marc il n’en est plus vraiment sûr) et certaines caresses bien précises, lui ont donné l’idée de les reproduire sur son corps.

Quelle n’a pas été sa surprise quand son sexe sous ses caresses a commencé à lui envoyer des ondes de bien-être et quand il a accéléré le rythme l’a fait crier de jouissance et déverser cette liqueur laiteuse qui s’est rependue sur son ventre alors qu’il croyait mourir de plaisir

Depuis il s’est adonné régulièrement à ce petit jeu dont il a appris qu’il s’appelait masturbation et en est devenu un adepte, il sourit en se disant qu’il en est même devenu un spécialiste et que la “secouée” du bâton n’a plus aucun mystère pour lui

Jordan revient et voit le garçon détendu et souriant, il ne connaît bien sûr pas les pensées qui l’ont amené à un tel air épanoui et pense tout naturellement que c’est dû à la présence de son ami à côté de lui

Il le retourne sur le ventre et commence ses exercices d’échauffement, le voir fixer le grand brun béatement lui amène un petit rire de sympathie qui fait porter le regard de Sébastien sur lui l’air surpris

- (Jordan) C’est beau l’amour !

Marc l’entend prononcer cette petite phrase et comprend comme dans un flash la justesse de ses quelques mots.

Il capte les yeux du beau garçon aux cheveux bouclés lui mangeant la moitié du visage allongé sur la table et un immense sourire illumine son visage très vite accompagné par celui de Sébastien, qui lui amène une énorme bouffée de chaleur dans tout le corps et lui fait appréhender les difficultés que ne vont pas manquer d’occasionner ce nouvel état de fait .

Marc déjà comprend qu’il va lui falloir faire un choix et que celui-ci n’ira pas sans conséquences, pourtant son cœur apparemment l’a déjà fait et c’est en soupirant que ses yeux reprennent en otage ceux de celui qui vient de le lui prendre.


2eme ANNEE 1er semestre : (99 / 100) (Aix) (Premier Pont de Novembre) (suite)


Alain d’une voix forte.

- Thomas !! Florian!! À table !! Éric et Raphaël sont arrivés!! Ils vous attendent en bas !!

C’est très dur pour les amoureux de quitter le lit douillet dans lequel ils sont tendrement enlacés, ils se bécotent encore quelques secondes avant de soupirer et de se lever.

Remettre leurs vêtements est une réelle épreuve pour les deux garçons qui auraient préféré et de loin passer un long moment encore dans les bras l’un de l’autre tant ils étaient bien comme ça.

- (Thomas) Vivement qu’on soit vraiment ensemble, tu me manques trop tu sais ?
- Bientôt « Thom », je te le promets, dès que j’ai mon doctorat et toi ta licence plus rien ne pourra nous séparer aussi longtemps.
- Oui mais combien de temps encore ? Trois ans ? Quatre ? Il ne s’en est passé qu’un et pour moi ça me semble une éternité.


Je lui dépose un baiser sur les lèvres.

- Sois patient, pense qu’après tu devras me supporter pour le reste de notre vie.


Thomas avec un petit sourire en coin.

- Tant que ça ?


J’ai un frisson qui me parcourt le corps.

- J’ai comme un drôle de pressentiment tu sais, celui que je ne vivrai peut-être pas aussi vieux que mes grands-parents.


Thomas ouvrant grands ses yeux avec une expression d’horreur.

- Ne redis jamais une chose pareille tu m’entends !!! Le jour où tu ne seras plus là ce sera mon dernier à moi aussi je te le jure !!
- Je le sais Thomas, je le sais !!

Un beau jeune homme blond le visage ravagé par une tristesse subite attrape un autre beau jeune homme roux tout aussi troublé que lui et le serre très fort contre lui le corps tressautant d’une immense détresse.

- Pourquoi tu dis ça « Flo » !!! Pourquoi tu parles de la mort !!! Qu’est-ce que tu en sais ??


Je me secoue et me détache de lui en tentant un pauvre sourire.

- C’est écrit je le sens Thomas, mais rassure-toi ce n’est pas encore pour maintenant, ça, je le sens aussi et il nous reste de nombreuses années à passer et puis la mort n’est que le terme naturel d’une vie tu devrais le savoir.


Thomas une énorme boule dans l’estomac.

- Promets-moi que nous ne parlerons plus jamais de ça « Flo » ! Nous sommes jeunes et notre vie n’en est qu’à son début, alors promet le moi s’il te plaît.
- Promis « Thom »! Allez ! Rejoignons les autres, ils vont commencer à se poser des questions Hi ! Hi !

Pendant qu’ils sortent de la chambre et descendent les escaliers, Florian laisse passer son ami devant lui et le regarde avec une infinie tristesse car ce qu’il ressent, il le sait n’est pas aussi éloigné que Thomas voudrait qu’il le soit et qu’il a bien voulu lui le lui laisser croire pour le rassurer mais l’aura de mort autour de lui est des plus précise et surtout des plus rapprochée dans le temps.

Chassant ses pensées morbides de son cerveau, il se secoue et reprend une expression plus détendue pour rejoindre ceux qu’il aime.

Alain, Évelyne, Éric et Raphaël les voient arriver et ressentent eux aussi le malaise des deux garçons malgré l’effort qu’ils font pour ne pas le laisser paraître.

Ne connaissant pas bien entendu le sujet de leur dernière conversation, ils se font chacun une tout autre idée de la raison de cette triste mine qu’ils leur voient marquer leurs visages.

- (Éric) Qu’est-ce qu’il se passe les gars ? Vous vous êtes engueulés ?

Thomas dans un souffle.

- Bien sûr que non !
- (Alain) Vous venez de vous retrouver alors profitez-en, je sais que la séparation vous est difficile mais il ne faut pas qu’elle vous fasse déprimer.
- (Évelyne) Chassez moi cette tristesse les garçons, elle n’a pas lieu d’être vous le savez aussi bien que moi. Un jour pas si lointain vous pourrez vivre ensemble et ce que vous vivez en ce moment, beaucoup l’ont vécu avant vous et beaucoup d’autres le vivront après vous.


Thomas me regarde et sourit enfin visiblement rassuré par les paroles non dénuées de bon sens de ses parents.

- C’est con je sais mais je n’y peux rien.


Je lui rends son sourire et efface d’un coup toutes mes idées noires.

- Vous savez quoi ? Eh bien j’ai faim !

Le repas délicieux comme à chaque fois nous remet la gaieté au cœur et mes amis s’en aperçoivent également, Raphaël ôte avec précaution sa chaussure et son pied tel un escargot remonte lentement le long de ma jambe.

Une excitation monte doucement dans mon corps et mon cerveau commence à chauffer grave d’envie, quand son pied arrive enfin au but qu’il s’est donné, Raphaël me regarde fixement, amusé en sentant l’énorme barre qu’il masse maintenant avec conviction et d’une façon lascive qui déclenche comme à chaque fois quand nous sommes tous les quatre ensemble un son de gorge presque inaudible mais qui a le don de les mettre dans tous leurs états.

Alain et Évelyne n’y sont pas insensibles eux non plus et commencent à s’envoyer des œillades dignes d’adolescents qui découvrent leurs envies primaires.

Alain ressent très bien la tension au niveau de son entrejambe et y passe la main pour remettre en place la chose d’une exceptionnelle dureté qu’il tient maintenant entre ses jambes, un regard lubrique vers sa femme qui elle aussi sent bien l’humidité soudaine au sein de son intimité et répond à son regard par une œillade coquine qui en dit long sur ses envies et ses intentions.

Thomas les observe et comprend qu’eux aussi ne sont pas insensibles loin de là aux phéromones que Florian envoie dans la pièce.

- Hum !! Les gars nous ferions bien d’y aller, j’ai l’impression que mes parents ont envie d’un peu d’intimité.

Les quatre garçons se lèvent en riant mais surtout de telle façon que le couple d’adulte n’ait pas une vue directe sur leurs braguettes prêtes à craquer.



2eme ANNEE 1er semestre : (100 / 100) (Paris/Afrique) (suite)


Les heures passent rapidement pour Patrice et Camille, la fouille de la clairière leur a apporté autant d’émerveillements que de questions.

Rien ne peut expliquer ses arbres tourmentés qui les cernent d’une aura presque écrasante et reste pour eux une énigme indéchiffrable.

La carlingue de l’avion encore visible malgré la végétation luxuriante qui l’entoure révèle quelques secrets restés là depuis tant d’années.

Il semble que personne ne s’en soit approché depuis que les corps ont été enlevés par la brigade de police s’étant rendu sur les lieux après le crash.

Camille se penche sous un pan de l’aile arrachée qu’elle a retrouvé quelques mètres plus loin, elle en ressort avec un sac couvert d’humus mais protégé de la chaleur et de la pluie par l’énorme voilure.

Elle le secoue pour en retirer la végétation accrochée dessus et le ramène jusqu’à un tas d’objets hétéroclites déjà récupérés dans la carlingue béante.

Ils s’assoient alors tous les quatre sous les yeux perçants de « Kinou » et de sa mère allongés pas très loin d’eux et commencent à faire l’inventaire de ce qu’il faudra remettre en place pour l’occasion d’une prochaine visite spécifique pour les ramener.

Un attaché-case en cuir rempli de papiers complètement détruits et illisibles est mis de côté, une valise contenant quelques vêtements d’adultes et de bébé leur amène une grosse bouffée de tristesse à la pensée du terrible destin de leurs propriétaires du moins pour les parents de Florian.

L’ouverture du sac à dos qu’a ramené Camille leur amène les larmes aux yeux, les couches, les boîtes de lait en poudre et le biberon ainsi qu’une poupée en chiffon représentant un petit lapin déclenchent une véritable crise de larmes à la jeune femme.

Patrice retourne le sac et un médaillon en or avec sa chaîne tombe sur le sol, il le ramasse et l’ouvre découvrant à l’intérieur une photo du jeune couple qui devait être sûrement les parents de leur ami.

Le sourire épanoui des deux visages montre combien ils devaient s’aimer, Patrice referme le médaillon d’un geste sec et le range dans une de ses poches.

- Pour Florian ! Il sera sans doute content de l’avoir en souvenir de ses parents.

Camille allait répondre quand un silence soudain les fait redresser la tête et regarder autour d’eux bizarrement alarmés.

- (Camille) Qu’est ce qui se passe ? Ce n’est pas normal ce silence.
- (Okoumé) Ce n’est pas le silence qui est anormal, c’est le grondement que nous entendions jusque-là. Je l’avais déjà souvent remarqué mais au fil des ans j’ai l’impression qu’il est devenu plus proche.

La panthère comme si elle comprenait les paroles du guerrier se lève et regarde vers l’endroit d’où provenait le bruit de fond dont ils n’avaient pas fait attention depuis leur arrivée.

Un grognement sourd sort de sa gorge et sa tête se tourne vers eux semblant vouloir leur faire comprendre qu’un danger est associé au son.

Ils tendent l’oreille attendant que celui-ci reprenne mais force est de constater au bout de plusieurs longues minutes qu’il ne revient pas.

- (Okoumé) C’est terminé pour aujourd’hui, il s’arrête toujours avant que je ressente le besoin de repartir.


Patrice les sourcils froncés cherchant à comprendre à quoi ils ont à faire.

- Tu es sûr ?
- (Okoumé) Oui !
- (Camille) C’est bizarre quand même, maintenant que j’y repense on aurait dit un bruit de machines.


Patrice regarde son amie en hochant la tête.

- Maintenant que tu me le dis, il faudra revenir pour vérifier ça. Dis-moi Okoumé ? À combien d’ici est la ville la plus proche ?
- La ville ?
- Oui tu sais là où il y a beaucoup de monde avec des maisons comme celle du père Antoine ?
- (Akim) Là où il y a des hommes blancs comme vous ?
- C’est ça oui, là où il y a des hommes blancs ?


Okoumé tendant le bras à l’opposé d’où venait le bruit.

- Loin très loin par-là à plusieurs lunes de marches.
- (Camille) Lunes ?
- (Patrice) Des mois, nous dirons donc à plusieurs centaines de kilomètres. Le père Antoine pourra nous renseigner sur ce point.
- (Camille curieuse) Qu’est-ce que tu veux aller faire là-bas ?
- (Patrice) Louer un hélicoptère pour voir un peu ce qui se passe, tu ne croyais tout de même pas que nous irions à la recherche de ses machines ou quoi que ce soit d’autre à pieds ?
- (Camille) Tu as raison, quelle imbécile de ne pas y avoir pensé.
- (Patrice amical) Mais non ! Juste que tu étais encore perturbée par tout ça, je pense qu’il est temps de rentrer.


Okoumé regardant où en est le soleil sur l’horizon.

- Tes paroles sont sages si nous voulons être rentrés avant la nuit.

Le groupe s’apprête à repartir, la panthère pousse un long feulement et s’éloigne d’eux lentement puis d’un bond disparaît à leurs vues.

« Kinou » la regarde s’éloigner et revient vers eux, Akim le caresse et part avec lui rejoindre son père et le couple d’hommes blancs qui les attendent à l’orée de la clairière.

La nuit commence à tomber quand ils arrivent enfin complètement exténués en vue du dispensaire, le père Antoine les voit arriver et respire enfin, rassuré en constatant qu’ils sont tous là et les accueille les bras ouverts libéré d’un énorme poids sur les épaules.

A suivre : https://forum.slygame.fr/index.php?topic=151.0