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Le Coach à Maman - Louklouk - 16-11-2024 Le Coach à Maman
Si Valentin avait pu s'imaginer telle scène, en rentrant chez lui ce samedi matin ! Il n'y avait pas dormi, ayant passé sa nuit chez un condisciple, titulaire comme lui de ce fameux parchemin appelé « bac »...
La fête avait été une réussite et du reste, Maman était d'accord pour qu'il découchât.
Or donc il tomba sur un grand mec nu, qui allait de la chambre de sa mère à la salle de bains.
— Hello ! fit l'autre avec un sourire, le laissant pantois.
Baba, Valentin gagna sa chambre. Certes, il savait que sa mère fréquentait, depuis son divorce huit ans plus tôt et il avait même croisé maint et maint de ses galants — Maman était une fort jolie femme — mais jamais en cette tenue !
De plus, et c'est ce qui le frappa, ce mec avait l'air beaucoup plus jeune que sa mère... Et particulièrement bien fait... ce qui le ramena brièvement à ses propres complexes, car il était de constitution frêle, encore que loin d'être cachectique.
Du moins, c'est ce que lui disaient les nanas qu'il troublait avec son joli minois, et sa gentillesse. Et quelques potes gay, dont Ronan, un ami, lui, à qui il n'avait jamais rien accordé, s'il s'entendait bien avec tous ces garçons.
Il laissa grand ouverte la porte de sa chambre, à tout hasard. Il entendit la douche cesser, et peu après paraissait le museau de l'autre.
— Je peux ? C'est donc toi, le fameux Valentin ? demanda l'autre en paraissant dans toute sa splendeur — car c'en était une, et Valentin eut un frisson.
— Fameux ?
— Oui... Il y a longtemps que ta maman me parle de toi... Je me suis pas présenté : Florian, le coach de ta maman, à la salle de mise en forme.
— Ah ! Oui, j'ai aussi entendu parler de toi... fit Valentin, mis en confiance par le touchant sourire du mec, qui contrastait avec sa belle musculature, et la virilité émanant de sa poilure châtain.
— Allez, j'te laisse, à plus tard !
Et de filer, laissant un Valentin bien songeur... Drôle d'apparition ! Il se demanda s'il engueulerait sa mère ou si... rien. Il eut la réponse vingt minutes plus tard, après avoir entendu sa mère passer aussi à la salle de bains.
Un peu craintif, il osa se pointer à la cuisine, qui sentait bon le café et les croissants chauffés.
— Bonjour mon chéri ! Je vous présente pas... Ta soirée de la victoire, alors ?
— Bien, très bien, même...
— Bon, je t'en demande pas plus. Tu déjeunes avec nous ?
Le moment fut sympa, encore qu'un peu guindé. Mais le sourire permanent de Florian séduisit Valentin, et il quitta la cuisine le cœur léger... comme il pensait que sa mère l'avait au même moment.
Trois quarts d'heure plus tard, on frappa chez lui : Florian parut.
— Je viens te saluer. Ta maman m'a dit... ne te choque pas... qu'elle te trouvait un peu mince. Alors je lui ai proposé de te montrer comment te muscler sans effort, juste pour voir... Ça te dirait ?
— Euh... fit Valentin en rougissant violemment, je... je sais pas... Enfin, oui, peut-être ?...
— Si tu m'autorises... je t'appelle pour te fixer un rendez-vous chez moi : à la salle, j'ai pas trop de temps. Et ta maman est d'accord, je précise.
Valentin resta songeur. Et il songea ! Un mec comme celui-ci devait se faire toutes les nanas en âge de baiser de la région entière, sans compter quelques cantons y adjacents, et pas seulement une femme comme sa mère... qui avait bien dix ans de plus que lui... au bas mot.
Alors que s'avisait-il de s'occuper de son lardon ? Il ne comptait tout de même pas épouser Maman ? Oui, il songea, Valentin.
Peu après parut Maman.
— Mon chéri, pardonne-moi ! Je n'ai pas voulu t'infliger ça ! Mais j'étais encore à moitié endormie quand il a voulu se doucher, je pensais plus à toi qui dormais ailleurs, et...
— Chut, Maman ! J'ai déjà vu un garçon tout nu, tu sais ? Ne serait-ce que dans ma glace... Sauf que l'exemple est mauvais... car lui, il est super bien foutu !
— Mais...
— Mais rien. Il a l'air gentil comme tout, et s'il te plaît, rien à ajouter. Il m'a proposé de me montrer de la gym, mais... je sais pas si j'aurai le courage.
— Je te paye toutes les séances nécessaires, évidemment.
— On verra. Occupe-toi de toi, Maman !
On termina l'entretien dans une tendre étreinte.
Ce fut bien préoccupé qu'il essaya de se remettre à ses affaires, Valentin ! En réalité, il n'avait rien à faire : le bac en poche et son dossier d'admission à la fac étant archi bouclé, il n'avait qu'à se laisser vivre...
C'est justement ce que lui proposa le fin Ronan, son pote depuis la seconde, et maintenant son ami. Qui le pria chez lui pour la journée. Cet enfant disposait d'une belle villa en périphérie — heureusement à portée de tram — et de parents qui vivaient leur vie sans trop s'encombrer de lui.
Muni de quelques cartouches — entendez des boîtes de spiritueux divers qu'il avait depuis peu le droit d'acheter — il descendit donc du joli tramway bleu métallisé pour tomber sur un Ronan tout sourire.
— Pas besoin de venir me choper là, c'est pas Roissy !
— Mais ça me fait plaisir.
Valentin dut sourire. Il était gentil, ce mec-là, et leurs goûts communs en faisaient un ami précieux. Mais il ne s'était jamais interrogé sur leur relation : Ronan citait volontiers des mecs qui lui plaisaient, et il savait juste que ce gracieux jeune homme avait perdu ses pucelages (avant et arrière, avait précisé Ronan) il y avait peu... ce qui lui avait donné une pêche pas possible.
Au reste , il venait de terminer sa nuit, au sortir de la soirée de la victoire. avec le joli Gaëtan, un de leurs potes... dont il dit le plus grand bien, d'ailleurs.
La villa ne possédait pas de piscine, mais une fort agréable terrasse, agrémentée d'une superbe fontaine en faïence.de Malicorne (qui avait dû coûter une fortune !). On s'y installa à l'ombre, et Ronan demanda !
— Tu bronzes à poil ?
— Bof...
— Couille molle, va !
Désapé, Ronan se montra en un string fluo qui amusa Valentin. Car le minet, fort maigre comme lui, était à sa différence fort hardiment velu de sombre, ce qui mettait en valeur ses jolis yeux bleu intense.
Et pour la première fois, alors qu'il avait vu souvent ce garçon à poil dans les vestiaires de la piscine du lycée, il remarqua la taille de la bosse que faisait sa quéquette en son string... d'où dépassait une vaste touffe. Ouh ! Quel concentré de virilité, pour une petite folle de cet acabit ! songea-t-il.
Mais bon ! Ce n'était pas le sujet. Alors il se mit à conter sa rencontre du matin, avec le coach à Maman. Ce qui excita aussitôt le jeune Ronan :
— Bien monté ?
— Oh... oui, je pense.
— Tu te rends compte que t'a vécu le rêve absolu de tout mec normalement constitué ?
— Ah ! Ah ! De tout gay, oui !
— Oh, la différence est mince, tu sais ?
— Oui, oui... Il m'a proposé de me montrer des trucs pour me muscler un peu.
— Ah ! La voilà, la bonne idée ! T'as accepté, bien sûr ?
— Ben... je suis tellement nul à côté de lui...
— Bon... ça t'empêche pas de plaire, mon pote !
— Pour ce que j'en fais !...
— Tu trempes ton biscuit en de louches endroits, c'est vrai, mais tu le trempes !
— T'as raison, Ronan, comme toujours, soupira Valentin.
— Et puis... est-ce que ça te dirait, que je t'accompagne ? T'as l'air d'avoir un peu la trouille, non ? Je regarderai, juste.
— Ben... Oh... Oui, je crois... Ce serait sympa.
On se mit donc d'accord, et quand, dès le soir, Florian appela, c'est le cœur battant que Valentin lui soumit la présence de son pote, mais le mec s'en déclara ravi.
— Ce soir, ça irait ? J'ai rien de prévu, et ça devrait pas trop me fatiguer de vous filer quelques conseils !
Rendez-vous fut donc pris. Ce fut bien pomponnés et dans leurs petits souliers que ces minets sonnèrent donc chez « le coach à Maman », comme l'avait surnommé Ronan.
— J'vous montre la salle de torture, les garçons : j'ai de quoi faire souffrir, ici ! Mais je prends peu de clients privés.
Il y avait de quoi faire, en effet. Pour l'instant, le coach proposa des bulles, « pour causer un peu ». Il fit donc parler les garçons, de leur physique, surtout, ce qu'ils en pensaient, ce que les autres en disaient, ce qu'ils en attendaient. Un vrai pro, se dirent mes minets.
Qui malgré les amuse-gueule se sentirent bientôt un peu partis... en croyant que le charme seul de Florian opérait.
Qui proposa :
— Bon ! On se déloque, les mecs, histoire que je voie ce qui vous manque ? En petite culotte, ça sera parfait, conclut-il en se désapant lui-même.
Où cette splendeur apparut en un string de dentelle bleue... qui laissa les minets baba. Qui obtempérèrent... et Valentin vit que Ronan aussi était en string, rose fluo, lui, tandis que lui-même s'était paré d'un sage mini boxer.
— Ça, c'est de l'arnaque ! fit Florian en regardant Ronan : on voit que tes poils et ton string... et l'on oublie que t'as pas de muscles du tout, ah ! ah !
Les garçons se détendirent, et Florian continua :
— Bon ! Vous êtes globalement bien ficelés, les mecs, faut juste en faire un peu pour renforcer ici et là. J'imagine pas que vous veuilliez ressembler à Van Damme, hein ? Fins, mais bien dessinés, v'la ce que je vous propose.
Les garçons sourirent. Et Ronan poursuivit sa démonstration, expliquant, montrant, et se donnant en exemple. Puis il proposa de dîner — légèrement —... mais il servit encore des bulles. Après la collation, il déclara :
— Je pense que vous devriez vous y mettre sérieusement, mais sans excès. Juste pour améliorer un peu l'existant. Pas besoin de venir à la salle, mais... peut-être de le faire à deux, si vous vous entendez bien ? Avec parfois des séances ici. On essaye des trucs, allez.
Et de montrer des exercices à faire seul, puis des choses à faire à deux. Où l'on s'appliqua sagement... sous la main aussi de Florian. Et là...
Et là, nul ne put plus ignorer que Ronan s'était mis à bander, et que son string menaçait d'exploser. On ne dit d'abord rien... puis Valentin se sentit en faire autant, et à la vue de son ami, et sous les manipulations de Florian... qui déclara soudain en virant son string :
— Bon, je vois que tout le monde a la trique ! Mais ça n'empêche pas de travailler !! On vire tout, allez !
Sans oser se regarder, les mectons obéirent... où l'on fut bien obligé de constater que Ronan disposait d'une pine de compète...
— Y faut pas un permis pour ça ? demanda Florian. Matériel de guerre, au moins !
La formule détendit l'atmosphère, et Florian continua :
— Et t'es pas mal pourvu non plus, Valentin... Comme quoi y a pas que les muscles qui font l'homme ! Je peux ? conclut-il en tendant les deux mains, alors que les minets se regardaient, un gênés...
Ils ne le restèrent pas longtemps, et Ronan se saisit de la bite du coach, fin et bel objet aussi. Puis Florian se pencha sur Valentin et l'emboucha sans plus de façons... tandis que Ronan venait le happer.
Dépassé, Valentin ferma les yeux et laissa faire, dans un long soupir. Peu après, il perçut un changement de cavalier... qui signifiait donc que son ami en était à le sucer... Mais à ce point de l'intrigue, il était incapable de réagir... sauf en gémissant doucement, car ce diable-là faisait ça drôlement bien !
Puis il fut abandonné, et comprit que les deux autres s'entresuçaient quand il se senti branler énergiquement, tandis qu'on lui malaxait les parties sacrées...
— Tu veux ? entendit-il enfin, ce qui lui fit relever les paupières.
Où il comprit que Ronan venait d'inviter Florian à la sauter.
— On fait autre chose, mais on t'oublie pas ! lui assura celui-ci. Tu mates, hein ?
Sidéré, Valentin fit donc ce qu'ordonné... en se prenant en main. De fait, le spectacle valait le déplacement., et si Ronan n'était pas plus expérimenté que ça, Florian sut y aller avec la science d'un pro... À croire que... Bref, belle séance.
On termina par secouer Valentin de la belle manière, Ronan allant même jusqu'à lui bouffer la rondelle...
— Vous savez quoi, les mecs ? La prochaine fois, on fait un peu de gym et pis vous me niquez. Je l'ai jamais fait et... oh p'tain, avec vous... Ça vous dit ?
Sur le chemin du retour, on resta coi d'abord. Puis :
— T'es comment, là ? demanda Ronan.
— Ben... tu te doutes que je m'y attendais pas !
— Dégoûté ?
— Pas du tout !
On affirma à Maman que son coach était génial, et Ronan dormit céans, comme assez régulièrement. Mais avant...
— Ça t'a plu, toi ? demanda Valentin.
— Génial plus, oh oui !
— Tu le trouves si beau que ça ?
— Oui. Et bandant comme jamais ! Mais... y avait toi.
— Moi ?
— Toi, Valentin.
Double soupir dans la carrée... où l'on eut du mal à dormir.. au matin, Maman étant au boulot, Ronan demanda enfin :
— On fait quoi, aujourd'hui ? Tu veux que je parte ?
— Non, non !
— T'as aimé... que je te suce ? murmura Ronan.
— Évidemment.
Ronan quitta le canapé pour découvrir un Valentin qui avait la trique des grands jours... La suite... fut donc la suite.
Le dimanche suivant, on retourna chez Florian, que Valentin avait croisé deux fois pendant la semaine... Florian s'était entraîné avant de perdre sa vertu arrière, dit-il... ce qui échauffa encore un peu plus des minets qui avaient passé leur semaine à gamberger sur cette séance...
Belle expérience, en vérité... qui vit, avant de passer à l'acte, Valentin sucer Ronan sans prévenir... Ravi, Florian proposa au minets de les revoir une fois par mois pour la gym... et quand ils voudraient pour le reste. Mais il ne quitte pas son rôle de « coach à Maman ». Quant aux garçons... vous voyez le topo !
15. I. 2024
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