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Le Coup de la chaîne - Version imprimable

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Le Coup de la chaîne - Louklouk - 23-10-2024

Note : je n'ai pas fait de mise en page (sauts de ligne, pour aérer) parce que sur mon précédent envoi, ça n'a pas marché, désolé !
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Le Coup de la chaîne
Dialogue ce vendredi soir, dans les douches d'une salle de gym de quartier : Godefroy, superbe baraque musclée et poilue de sombre mais sans excès, remarqua le regard de Rodolphe, tout aussi grand et velu... mais nettement plus svelte. Qui crut bon de s'expliquer :
— Je regardais ta chaîne... très jolie !
— C'est comme ça que tu dragues, toi ?
— J'te drague pas, j'suis hétéro... T'es gay ?
— Non, mais j'aime bien que les mecs me draguent, gays ou pas !
— Ah ! Ah ! Ah ! éclata Rodolphe, c'est mignon, ça, ah ! ah ! Mais non, j'te jure, c'est juste ta chaîne qui m'a attiré le regard.
— Dommage... j'ai d'autres bijoux, tu sais ?
— Je vois, je vois, mais... sans façon. En fait, ma meuf voudrait m'en offir une une, et je sais pas quoi choisir.
— Photographie celle-là, tiens !
— Ouais, sympa.
On alla se sécher et Rodolphe photographia la chaîne et e torse d'un Godefroy qui jouait les mannequins... et qui montra sa bite, bel objet au repos :
— Prends ça aussi... des fois que ça lui donne des idées, à ta p'tite !
Rodolphe s'exécuta, et l'on se sépara bons amis.
Il était amusé, Rodolphe, de la réaction de ce mec, apparemment un super exhib... et probablement un peu louche dans sa tête ! Mais bon...
Sa Mademoiselle, la Marie-Georgette, rigola quand il lui montra la bite du mec : pas bégueule, la p'tite déclara :
— Y doute de rien, çui-là ! Mais c'est vrai que c'est du beau matériel... Moins beau que sa chaîne... qu'est p'têt' pas dans mes prix actuels, mon amour...
— Y a pas l'feu !
Trois jours plus tard, retour à la salle — Rodolphe y allait deux fois par semaine, le lundi et le jeudi, où Marie-Georgette rentrait à point d'heure.
— Alors, ta poulette ? attaqua Godefroy alors qu'on était à se déloquer. Elle t'offre le bijou de tes rêves... ou elle s'offre les miens ?
— Pour l'instant, elle hésite encore, répondit Rodolphe en souriant, entrant dans le jeu du mec..
On alla suer sur les appareils, et en fin de séance, Godefroy proposa :
— Puisqu'on cause, maintenant, t'aurais le temps de te faire inviter au bar du coin ?
On était justement jeudi, et Rodolphe avait le temps.
On était à peine attablé dans ce qui n'était pas un bar mais une confortable brasserie un peu ancienne que le téléphone de Rodolphe zinzinula : Maris-Georgette. Elle venait d'être invitée à une soirée entre filles, et ne rentrerait pas dormir.
— Eh ben c'est parfait ! commenta Godefroy. On prend l'apéro ici, et je t'invite chez moi pour dîner, hop !
Il était engageant, ce Godefroy-là, avec sa gueule de bûcheron taillée par la serpe d'un artiste : masculin, mais avec un sourire et des yeux d'une étrange douceur... Oui, c'était un visage attirant, tranchant avec la superbe et musclée carrure du mec.
Rodolphe n'avait rien à lui envier, sauf en volume de muscles, à quoi il ne rêvait pas. Haut et svelte, il aurait pu prétendre aux couvertures de magazines, lui avaient dit maintes nanas... qu'il séduisait par son seul sourire. Il accepta l'invitation. On sirota une pinte de belge en faisant connaissance : on bossait dans le même domaine, et il parut qu'on avait une culture assez proche, avant de se retrouver chez Godefroy, trois pièce moderne et sympa.
Godefroy improvisa un dîner, qu'il précéda d'un rite :
— Quand je rentre de la salle, je vire tout à la machine à laver, et je me redouche !
Joignant le geste à la parole, il se déloqua et fit signe à Rodolphe d'en faire autant : un peu parti grâce à la Leffe ingérée, Rodolphe suivit.
— T'es coincé du calcif, toi ? fit Godefroy, dans la douche.
— Ben non, j'crois pas... si tu savais !
— Alors... est-ce que tu me pisserais dessus ? J'aime ça, et les meufs sont pas toujours partantes...
— Oh ! Je... fit Rodolphe, qui avait effectivement envie de pisser, après le coup de bière... et qui se lança, arrosant le museau de Godefroy, entrant même en sa bouche ouverte...
Il n'aurait jamais imaginé ça, Rodolphe, s'il l'avait parfois vu faire sur Internet !
— Merci, mon pote, je savais que t'étais pas une couille molle !
La douche finie, il proposa, menant Rodolphe à la cuisine :
— Vu le temps (on était fin juin), on reste comme ça ?
Il prépara vite fait un truc à mettre au micro-onde et sortit surtout une bouteille de bulles, et une paire de verres en cristal ancien.
— Allez ! On se fait plaisir ! Chuis content que tu sois là, mon pote ! Là, je suis sur deux coups, mais de temps en temps, ça fait du bien de respirer entre êtres humains !
— Ah ! Ah ! Ah ! éclata Rodolphe, je l'attendais pas, celle-là ! C'est vrai que parfois les meufs... semblent tomber de la Lune, ou de Mars, même, ou des deux deux, ah ! ah !
On trinqua, et l'on continua de faire connaissance, gentiment et avec un intérêt partagé. Soudain, Godefroy demanda :
— T'as vraiment montré ma bite à ta meuf ?
— Ben oui ! T'aurais pas voulu ?
— Si, si... mais je croyais pas que t'aurais ce culot...
— Tu me prends pour une mauviette, peut-être ?
— Oh non, mais... je l'aurais peut-être pas fait moi-même.
— On se connais bien, avec ma copine, et je savais que ça passerait. Et puis elle a trouvé ça très correct !
— Seulement ?
— Eh ! Tu bandais pas ! rigola Rodolphe.
— Bon : je sais ce qui me reste à faire !
— Tu veux quand même pas que je te prenne la queue en l'air ?
— Si... mais pas à destination de ta copine... sauf si t'y tiens ! fit doucement Godefroy. En fait... ce serait pour moi.
— T'as besoin... de te rassurer ?
— Pas facile d'assurer devant les meufs : elle te ratent jamais, et... des fois, tu te demandes ce que tu vaux, même physiquement... et même si tu les fais gueuler au pieu !
— Oui, dit Rodolphe gravement, ça, je comprends. Ben... on fait pas trop de mystères entre nous, alors je te photographie quand tu veux, et comme tu veux.
— Oh ! T'es sympa, vraiment !
Godefroy alla quérir un bel appareil, qui étonna Rodolphe :
— Tu fais de la photo, toi ?
— Oui... J'te montrerai.
On opéra un petit temps, mais évidemment, Godefroy resta mol. Il s'en excusa :
— Laisse-moi le temps de m'habituer... On va trouver un jour où on sort pas de la gym, tu veux ? En tout cas, ce que t'as déjà pris me plaît beaucoup. Tiens ! J'te montre ce que j'ai fait, moi.
Et le garçon de passer sur son ordinateur des douzaines de photos de nanas, plutôt réussies au jugement de Rodolphe.
Les bulles terminées, on fit la dînette, et l'on se revautra dans le salon, un coup de gnôle en main.
— T'en as, des photos de to ? demanda Godefroy.
— Des selfies merdiques, oui !
— Tes meufs t'ont pas...?
— Comme tu sais, les meufs sont pas les premières admiratrices de ton corps !
— S'tu veux, et comme t'as eu l'air d'apprécier mes photos, j't'en fais aussi.
— Oui, c'est gentil... Là ?
Et Godefroy de s'appliquer à prendre Rodolphe sous tous les angles, avant de demander :
— Tu te voudrais en raide, aussi ?
— Ben... Ouais, pourquoi pas ? Mais là...
— J'te suce, tu veux ?
— Hein ? sursauta Rodolphe, tu veux ?... Tu fais ça, toi ?
— Non, mais... Oh, là... c'est toi... t’es pas coincé… et c'est l'occasion d'essayer... sauf si t'es trop choqué, bien sûr !
— Oui !... Non ! Enfin... je sais pas, moi !
— On essaye... Dès que t'en as marre, j'arrête !
Stupéfait, Rodolphe vit donc le superbe Godefroy s'agenouiller entre ses jambes et lui lécher doucement la quéquette, un temps... assez long, et qui lui donna de douces sensations. Puis de dures sensations ! Il finit par bander avant même que Godefroy l'eût décalotté...
— Bon ! Plus besoin de sucer, maintenant, constata celui-ci, mais... comme tu es ma première fois, j'y vais !
Et de plonger sur la belle tige d'un Rodolphe nettement dépassé ! Il lui parut que sa belle brute n'avait attendu que ça toute sa vie, tant elle y mettait de cœur ! Godefroy lui fit ça bien, d'ailleurs...
— Miam ! fit le suceur, relevant enfin le museau... après dix bonnes minutes. Allez, je mitraille !
Il donna quelques indications et mitrailla donc. Il avait demandé à Rodolphe de se toucher, aussi celui-ci ne ramollit-il point. Après des douzaines de prise, voire des centaines, Godefroy déclara cesser... et il se prit la pine, qu'il avait mieux qu'à demi-dure... Superbe morceau.
— On se fait une branlette partie, mec ? On est chauds, là !
Rodolphe n'avait, à ce moment de l'action, aucune objection, évidemment...
— J'me suis des tas de fois branlé avec des potes, au bahut, avant de niquer... J'adorais ça... mais j'avais quinze ans : ça remonte ! Je baise un soir sur deux, ou presque et là, je trouve ça reposant, d'être entre mecs, et sans manières... Tu penses quoi ?
— Ben... c'est surprenant... Moi je l'ai fait que deux ou trois fois au bahut... et ça me rajeunit aussi ! conclut Rodolphe, souriant, largement. C'est vrai que c'est autre chose...
On se palucha donc avec vigueur... et en se matant.
— J'aime bien ta queue, feula enfin Godefroy, elle est plus fine que la mienne, mais c'est joli... Oh ! Tu me photographieras, la prochaine fois ?
— Oui, oui, promis !
Pour l'heure on se branlait comme des ados en plein réchauffement, et l'on finit par exploser, l'un sous les yeux de l'autre, et de la belle manière.
— Ouf ! Ça fait du bien, lâcha Godefroy en un grand sourire... auquel Rodolphe dut répondre : il était d'accord. On fait quoi, maintenant ?
— Ben... c'est l'heure d'aller au lit, non ?
— Tu dors ici ?
— Oh... fit Rodolphe, surpris... tu crois que...
— Je crois que oui.
Où Godefroy resservit une dose d'une autre gnôle, et zou ! on se mit à parler de cul. Godefroy déclara avec force que sa première pipe ne serait pas la dernière, et que Rodolphe en serait le premier bénéficiaire... à n'importe quelle heure du jour et de la nuit... avant d'ajouter :
— Et pis je vais pas te violer, tu sais ! Je suis hétéro, même si je viens de passer un super moment avec toi. Toi ?
— Moi aussi, bien sûr.
Rodolphe se laissa aller à la douceur du moment, et la mirabelle avalée, on alla se coucher. Mais il eut du mal à s'endormir, le gars Rodolphe... la mirabelle faisant tout de même son effet.
Or un mouvement de Godefroy l'éveilla, au milieu de la nuit.
— Tu dors ? murmura Godefroy.
— Non... Toi ?
— J'ai la gaule, putain !
— Moi aussi....
Godefroy vira le drap et se jeta sur la pine à Rodolphe, pour la pomper, avidement d'abord, puis avec plus de science... Bien éveillé, Rodolphe apprécia... d'être avalé.
Et au matin, rebelote ! Se léchant les babines, Godefroy souffla :
— Me pose pas de question : je l'ai fait, c'est tout, et merci de rien dire !
— Si ! Merci...
On se regarda, troublé. Et Godefroy enchaîna :
— J'ai la super trique, là, tu me prends en photot ?
Rodolphe photographia donc, et eut soudain une idée :
— Tu pourrais mettre ta chaîne autour de ta bite ?
On s'amusa un bon moment avec ces fantaisies... et Rodolphe finit par proposer à Godefroy de le branler...
Il rentra chez lui en marchant sur la tête, Rodolphe. Lui qui se croyait si porté sur les femmes, il venait de photographier une bite, puis de faire jouir son titulaire, et bien, encore ! Le plus troublant en ceci étant qu'il ne regrettait rien... et commençait même à entrevoir la prochaine fois… Qui ne traîna pas : dès midi, ce vendredi-là, il fut appelé par Godefroy, qui annonça que sa copine de la fin de semaine devait aller en famille… Il convoquait donc Rodolphe pour « une belle séance de photos »…
— J’aurais jamais pensé ça, même dans mes fantasmes les plus louches, fit-il dès l’abord, mais c’est sûrement que je suis un obsédé du sexe… Tu me dis si j’en fais trop ?
— T’as de la marge, va ! Et chuis p’têt’ obsédé, moi aussi…
On picola en faisant des tas de photos, puis… il s’avéra qu’ils avaient l’alcool tendre, ces deux-ci. Mais la queue dure. Bref, on ne s’ennuya pas : prétextant son amour du sexe et son désir d’apprendre, Godefroy débordait d’idées… qui plurent toutes à Rodolphe.
La quinzaine qui suivit fut riche d’enseignements, en effet : on se revit un soir sur deux… et en se photographiant de moins en moins, allez savoir pourquoi ! Godefroy ne prit plus de rendez-vous galant… ce qui mit Rodolphe dans l’embarras : il baisait toujours la Marie-Georgette, un soir sur deux. Mais Godefroy alla plus loin… en lui demanda de le déniaiser. Il s’y attendait, compte tenu des mignons exercices qu’on pratiquait déjà… La musclée rondelle de ce garçon lui prodigua tant de sensations qu’il décida d’y passer aussi, oyant les soupirs du néo-enculé.
Il y eut des soubresauts, côté Marie-Georgette… mais les choses furent scellées quand, l’œil clos, Rodolphe se sentit entortiller sur la quéquette une chaîne qu’il découvrit identique à celle de Godefroy.
6. XI. 2023



RE: Le Coup de la chaîne - bech - 24-10-2024

Encore un qui doit utiliser plutôt un traitement de texte (Word ?) plutôt qu'un éditeur de textes (bloc note, notepad, notepad++, gedit, pluma ...) avant de copier le texte sur slygame.

Mais tu peux éditer ton texte (l'icone du crayon en dessous d'un texte qui t'appartient sur le forum) pour rajouter des lignes blanches.

À priori, Marie-Georgette est plutôt bi pour aller passer des nuits (pas juste des soirées) avec d'autres filles. Du coup, ça libère Rodolphe pour faire des trucs avec Godefroy.

En fin de compte, les 3 personnages de l'histoire expérimentent les 2 cotés du sexe, même si pour Marie-Georgette, ce qu'elle fait ne concerne pas cette catégorie de récit.


RE: Le Coup de la chaîne - lelivredejeremie - 27-10-2024

Soit, vus les dossiers de photos sur l'ordi de Godefroy, je peux lui accorder le bénéfice du doute, et un certain intérêt pour l'art et la technique. Bien plus qu'une totale honnêteté, son ''chuis pas gay, j'aime juste que les mecs me draguent'' ne tient pas longtemps ^^
Après, pas de jugement, à chacun sa méthode, sur les sites de rencontre, les profils hypocrites tagués 'amitié/dialogue' sont à peine plus nombreux que ceux des prétendus photographes amateurs (pas spécialement sélectifs quant à la plastique de leurs modèles) ¬‿¬