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Le Piège de Bruno - Version imprimable

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Le Piège de Bruno - Louklouk - 23-10-2024

Le Piège de Bruno
— Ça te dirait, de faire l'amour à un mec ? demanda ex abrupto Bruno à son pote de gym, sortant de la douche.
— Hein ? Ça va pas, non ? s'insurgea le superbe Bérenger,  une bestiole brune, musclée et velue comme vous n'en croisez pas tous les matins à la boulangerie !
Et ses yeux pers, et son sourire ! À tomber, j'vous dis !
— Où t'a vu ça ? Moi, c'est la chatte ou rien !
— Non, non, j'dis pas que... Mais voilà : j'ai un p'tit pote adorable et gay, mais qu'est puceau jusqu'au trognon, et est incapable de draguer ou simplement de se mettre un peu en valeur... Alors je me suis dit que ton grand cœur et ta belle bite pourraient lui faire du bien...
— Hein ? Mais je suis pas une ONG, moi !
— T'es un queutard internationalement reconnu, non ? Alors percer un p'tit trou de plus ou de moins... Il est mignon comme tout, et il te trouve super beau...
— Je le connais ?
— Oh ! T'as dû le croiser par-ci, par-là, mais il est si timide !
— Mais... si c'est ton pote, pourquoi tu le fourres pas toi-même ? réagit soudain Bérenger.
— Ben... on se connaît trop... depuis la sixième... et pis je pense que ça te fera du bien d'ajouter ça à ton tableau de chasse ! Ton CV, quoi. T'aimes vraiment le cul, toi, non ?
— T'es... vraiment sérieux, là ? fit alors Bérenger, qui était réellement une bête de sexe, et à qui l'idée de percer un p'tit cul de mec avait déjà parfois effleuré l'esprit... Comment tu vois ça ? J'me vois pas trop sonner chez lui pour lui dire : « Ciao ! Y paraît que j'peux t'enculer ? »
— Ah ! Ah ! Non : on se fait une petite soirée arrosée, où l'on déconne... et vous restez tous les deux, voilà ! J't'ai dit : il te trouve super beau et un peu bourré... t'auras pas de mal à le bourrer, justement !
— Ça a l'air mignon, ton programme, mais...
— Évidemment qu'il te suce d'abord... et même si ça s'arrêtait là, ce serait une bonne chose de faite pour tous les deux ! Lui pour avoir osé, et toi pour avoir connu autre chose, non ?
— Ben... fit Bérenger, dont la libido était prête non à tout, mais à pas mal... Je sais pas trop. Tu me laisses réfléchir ?
On se sépara sur ces engageantes paroles, et Bruno, joli brun fin mais musclé et joliment recouvert de poils sombres, imagina son pote Bérenger se branlant comme un fou à l'idée de déflorer un p'tit cul de mec...
Il appela aussitôt son ami Gwenaël :
— C'est sur les rails ! Mais... tu te sens prêt à recevoir son gros gourdin ?
— Tant que ça ? Eh ben... je vais m'entraîner d'urgence ! Mais... t'es sûr que ça va marcher ?
— Tu m'as bien dit qu'il te faisait mouiller, non ?
— Oui, m'enfin...
— Bon : tu te dégonfles pas, hein ? Sinon je passe pour un con, moi !
Cette affaire sentait l'échec... car celui qui voulait semblait ne plus vouloir, Gwenaël, et celui qui ne voulait pas semblait finalement vouloir... Bérenger. Il y eut un petit blanc, et Gwenaël souffla :
— Toi, tu pourrais pas...?
— Quoi ?
— Ben... t'as pas un trop gros gourdin, toi, je sais, et...
— Ah ! fit Bruno, qui n'avait rien vu venir. Moi ?
— Pour commencer... avant lui. Une répétition, quoi.
— Oh !...
Il en resta baba, le Bruno, qui s'attendait à tout, sauf à ça. Il tenta de se reprendre :
— En somme, tu attends de moi ce que tu fantasmais de lui, quoi !
— Ben... en fait, c'est juste une question d'ajustement technique... Bien sûr, on lui dit pas !
— Deux pour le prix d'un, donc. T'as la santé, toi !
— C'est pas toi qui m'as tanné pour en arriver là, peut-être ?
Pris à son propre piège, Bruno dut le reconnaître.
— Sauf si je te dégoûte vraiment...
— Mais non, bien sûr ! Je peux tout annuler, si tu veux.
— Non ! s'écria Gwenaël, on le fait ! Mais c'est mieux si tu me prépares en douce...
— Oh, moi... mais j'y connais rien !
— Enculer est un verbe facile à comprendre, pourtant.
— Bon : j'y pense et je rappelle très vite.
Bruno était stupéfait : son ami de si longtemps, qui avait toujours été du dernier coincé, qui se révélait soudain âpre au sexe ? Oh, que ne s'était-il mêlé de rien ! Car... peut-être bien que ce que Gwenaël lui demandait là, il l'avait espéré depuis longtemps ? Il songea et resongea, le pauvret : sur quelle galère avait-il mis le pied ?
On était vendredi soir, vers huit heures. Bruno décommanda vite fait sa drôlesse du soir : pas envie de baiser, ah non ! Bérenger l'appela peu après :
— P'tain ! Tu m'as fait chier, avec tes histoires à la con ! Je pense plus qu'à ça ! Et je viens de virer ma meuf du soir, qui m'a vite emmerdé ! Il est où, ton puceau ? Moi j'ai la trique rien que d'y penser !
— Maiiis... bêla Bruno, il... il... il sait pas ce qu'il veut !
— Mais moi si ! Bon ! Si tu prends sa place, je te démonte gentiment, et on n'en parle plus !
— Aaaah ! Non, pas ça !
— Au moins, tu me suces, et j'me soûle la gueule !
— Nooon !... beugla Bruno.
— Bon ! Je débarque avec les bouteilles... et toi tu te laves les dents !
Et de raccrocher, laissant un Bruno complètement détruit... qui eut cependant le réflexe de rappeler Gwenaël :
— Bon, ça avance ! Tu débarques tout de suite, et on fera exactement ce que tu voudras !
— Oh ! T'es sûr ?
— Oui, tout le monde prendra son pied, juré !
— Même toi ?
— Oui, promis !
— Rien que pour voir ça, je viens !
Cette chute renforça Bruno dans son idée que Gwenaël pourrait bien en pincer pour lui... Mais là, on était dans l'urgence. Connaissant Bérenger, il subodora que les spiritueux annoncés ne seraient pas de la bibine... et il tabla sur sa propre ivresse pour... pour... Oh ! Il ne savait pas pour quoi faire... mais ce serait des conneries, sans doute !
Mais qu'est-ce qui l'avait pris, de se mêler de faire dépuceler Gwenaël par une brute hétérote ! Maintenant il était mouillé jusqu'au cou lui-même dans une louche embrouille... dont il ne connaissait même pas le début !
Les mecs devaient paraître dans dix minutes, au plus : juste le temps de se doucher ! Il en était à se sécher qu'on sonna : Bérenger. Qui éclata de rire :
— Eh ben t'en veux, toi ! Déjà à poil ! Ah ! Ah ! Ah !
Son vaste cabas contenait de quoi réduire à merci les régiments polonais les plus endurcis... mais il n'avait pas oublié la charcuterie. Et il se déloqua incontinent. Pour en montrer une belle demi-dure...
— On commence pas tout de suite, dit enfin Bruno : on attend mon pote.
— Tiens, tiens, la pucelle chauffe du fion ?
— Fais pas ta brute, s'te plaît ! On va s'organiser...
Et Bruno de conter l'entièreté de ses échanges avec Gwenaël.
— Bon, j'ai compris ! On va massacrer personne : tu le bourres, puis je m'y mets, en gros...
— Sers déjà un cocktail, y va arriver !
Le cocktail venait à peine d’être servi dans le verre de Bruno qu'il était déjà dans son gosier.
— Eh ben t'as soif, toi, ou c'est que t'es chaud ? goguenarda Bérenger.
— Oh, ça va ! Ressers-moi, tiens ! fit Bruno.
On sonna alors, et Gwenaël se retrouva vite fait au salon, entre deux belles académies, dont l'une affichait un fort beau chibre. Et le Bérenger sur un signe de Bruno, de servir un punch de grande personne au frêle Gwenaël... qui s'étrangla dès la première gorgée, le pauvret !
Et tandis que ce garçon avait le verre en main, Bérenger lui dégrafa les chausses... et se mit tantôt à jouer avec le fin objet dudit, comme avec ses mignonnes petites boules.
— Première fois que je touche un mec !
Il n'en fallait sans doute pas tant à Gwenaël pour montrer alors ses capacités... car il banda de la belle manière : ah, le fier engin qu'il montra là ! Long et pas trop épais, lisse et entouré d'une jolie forêt primaire châtain (comprenez : jamais rasée), ce chibre-là n'était pas de ceux qu'on croise au coin de la rue ! Du coup, les deux autres se regardèrent, étonnés...
Deux gorgées plus tard, Gwenaël avait pris le contrôle de la situation. Il touchait les autres de haut en bas comme sur les côtés... ce qui leur coupa la chique... et les fit bander comme des grands.
Et il s'approcha d'abord de la pine à Bérenger, magnifique engin lui aussi, encore que différant des grâces du sien.
Et il n'oublia pas, ce faisant, de manipuler la quéquette de son pote… qui regardait Bérenger avec un ravissant air glauque. Le beau brun, lui, appréciait le talent de Gwenaël en connaisseur… et pourtant, il avait affaire à un débutant.
Qui devait cependant avoir potassé son sujet ! Car il arracha vite des soupirs, puis des geignements à son patient, et même des encouragements !
— Ton cul ! feula enfin Bérenger en plaquant sa large main sur la petite fesse de Gwenaël.
— J’ai vu dans le poste qu’avant d’entrer il fallait y mettre les doigts… et qu’avant les doigts, il fallait y passer la langue, fit alors Gwenaël d’une voix suave.
Celle d’un petit garçon vicieux, plutôt. Les autres se regardèrent, et Bruno fit la grimace. Or Gwenaël venait de se mettre en position, et sa fine rondelle, ourlée de poils délicats et châtains vint au premier plan. Bérenger la considéra un instant avant de souffler :
—  Oh p’tain… P’tain, j’y vais !
Et de plonger soudain sur la rosette ainsi offerte, pour la brouter sauvagement, aux cris de Gwenaël… et sous l’œil effaré d’un Bruno qui n’aurait oncques pensé en arriver là !
— Miam ! Trop bonne, sa p’tite chatte de minet ! fit enfin Bérenger en relevant le museau, l’œil brillant. T’y vas ?
— Euh…. souffla Bruno en secouant négativement la tête.
— Bon : deuxième étape, les doigts !
Et ce garçon de s’emparer du grand bidon de gel apporté par Gwenaël, et d’insérer illico un doigt dans le joli p’tit trou qu’il venait d’amadouer si efficacement. Il alla sans tarder jusqu’à trois… avant de saisir la main de Bruno, de lui lubrifier trois doigts aussi et de les introduire d’autorité en ce détendu fondement, lui soufflant à l’oreille :
— Allez, c’est toi qui l’inaugures, hein ?
Alors Bérenger se saisit de la quéquette à Bruno et la branla énergiquement.
— T’es bon, là, et lui aussi !
Il fit alors se retourner Gwenaël et, dirigeant la bite de Bruno vers son p’tit trou, déclara :
— Allez, les mecs, c’est le grand moment ! On fait attention, hein, Bruno ? Tu nous massacres pas cette petite merveille, hein ?
Les mectons ne sourirent point, car l’heure était grave. Les yeux plongés en ceux de Gwenaël, Bruno y alla doucement. Mais la préparation avait été bien faite, et le défloré apprécia l’intrusion. Ayant enfin trouvé le bon rythme, Bruno ne tarda pas à sentir sur les fesses des caresses qui… allèrent bientôt jusqu’à s’immiscer en sa sombre vallée — il avait l’entrefesses fort velu.
Enfin, il déborda en Gwenaël, aussitôt remplacé par Bérenger. Qui ne fit pas la brute, il s’en faut de beaucoup… mais profita de l’alésage prodigué par Bruno. Et Gwenaël apprécia tout haut.
— Caresse-moi les fesses ! ordonna-t-il à Bruno… qui n’hésita pas à lui appliquer le traitement qu’il en avait reçu. Ouais, vas-y, feula alors Bérenger, quand il il caressa la rondelle, pousse !
À la grande surprise de Bruno, son majeur entra sans difficulté en le trou musclé de son pote , qui bramait maintenant comme un rhinocéros au désespoir !
Il tint bon, cependant, le Bérenger, car il pina pendant au moins vingt minutes… qui s’ajoutèrent donc au quart d’heure passé par Bruno en cet accueillant endroit. Et il jouit en hurlant quasiment.
— Oh p’tain, les mecs ! J’ai bien fait de venir ! Je savais que j’aimais le cul, mais niquer un p’tit trou serré avec un doigt dans l’fion, c’est trop génial, putain d’putain !
On pouffa doucement, et l’on picola avant de causer.
— Merci, les mecs, fit Gwenaël. À vot’ service !
— Preneur ! s’écria Bérenger. Et toi, j’te règle ta chaudière quand tu veux, Bruno !
— Hep ! Je suis pas demandeur !
— Je place juste mon CV, comme tu disais !
— Mais… toi, demanda alors doucement Gwenaël, t’en feras quoi, de ta p’tite chatte de minet, comme tu dis ?
— Je pense à un stage de reconversion, pourquoi ?
On pouffa et retrinqua. Enfin Bérenger déclara partir :
— Bonne nuit, et manquez pas de vous amuser encore !
— Pourquoi il a dit ça ? demanda Bruno quand il fut sorti.
— Chais pas… Je peux rester ? Ça me ferait plaisir.
Gwenaël remercia chaudement Bruno de son action « en faveur du bonheur des peuples », et ce fut un Bruno bien incertain qui mit du temps à s’endormir…
Il fut réveillé par la bouche de Gwenaël au mitan de la nuit : il laissa faire en soupirant, mais dut noter que son ami l’avala en entier. Qui recommença au matin.
— Pourquoi tu…? hasarda-t-il enfin.
— Longtemps que j’en rêvais… et c’est toi-même qui m’a permis de le faire ! Merci…
Bruno considéra son ami, songeur... Donc il aurait pensé juste : Gwenaël en tenait pour lui ? Il retint ce garçon, somme toute pas mécontent de plaire… Et l’on causa doucement, très doucement, sans en dire trop, mais en en laissant entendre… Bruno  était stupéfait, et de lui, et de Gwenaël.
Mais, au début de l’après-midi, on sonna : Bérenger.
— Salut, content de vous revoir, les mecs !
Un regard sur Gwenaël renseigna Bruno : c’était un coup de ce garçon… mais il ne s’en plaignit pas. Le bel hétéro déclara vouloir étendre ses connaissances et lui suggéra d’en faire autant. Et les folies recommencèrent… À ce jour, elles continuent, et Bruno s’est laissé gagner par l’entrain des deux autres… Demain, il se fait niquer, comme un grand.
5. XI. 2023



RE: Le Piège de Bruno - Nostalgique - 24-10-2024

Merci de nous avoir gâtés avec ces trois récits, même si le premier je l'avais déjà lu il y a quelque temps. Toujours aussi charmants et agréables à...déguster


RE: Le Piège de Bruno - lelivredejeremie - 27-10-2024

Aaah ! Les mondes merveilleux de Louklouk, où les hétéros-même-pas-curieux-de-base concèdent assez facilement de réfléchir à la question, pour ne pas y perdre trop de temps au final, ce sont des petites bulles de rêve dans une réalité où les Gwenaëls n’excitent même pas toujours l’intérêt de gays avérés, et vraiment jamais la curiosité des Bérangers :’/ Sans parler de la délicatesse et des attentions dont lesdits gays ne s’embarrassent pas forcément toujours ( re- :’/ )
Adorable, et comme à chaque fois, fluide et très bien écrit, avec la touche de réalisme du petit payday en déficit musculaire et prétendument timide qui se révèle un succube malicieux ^^