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Les récits de Tom Frack - Version imprimable

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Les récits de Tom Frack - fablelionsilencieux - 17-07-2024

Coucou les gens,


Avant que le site Gay-Eros ne disparaisse, je fus le bêta-lecteur de Tom frack (l'un des auteurs de ce site) et je vais réédité ses écrits, ici, dans la rubrique gay, même si il s'y trouve parfois une (rare) présence féminine.


Bonne lecture !

-oOOOo-




Ma copine vient de me jouer un sale tour,

Par Tom Frack

[Image: how-to-live-without-electric-light-960x960.jpg]

                    
Ma copine vient de me jouer un sale tour, la garce… Nous sommes ensemble depuis un peu plus de trois mois et c’était son anniversaire. J’avais donc décidé d’organiser un dîner romantique en tête-à-tête. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu.

Je m’appelle Tom, j’ai 22 ans et je suis étudiant en sciences à la fac de Montpellier. Sportif, la pratique active de l’aviron, complétée par des séances régulières de musculation, m’ont sculpté un corps musclé et ferme. Ma copine, Christelle, une blonde aux cheveux longs, m’arrive à peine à l’épaule bien qu’elle ne soit pas pour autant petite. Menue, sexy et peu farouche (comme je les aime), elle adore mes yeux bleu profond, comme elle dit, mais surtout mon torse recouvert de poils drus, aussi blonds que mes cheveux coupés courts.

La soirée avait plutôt bien commencé, je l’avais invitée chez moi pour partager un dîner commandé chez un traiteur réputé qui se révéla tout aussi exquis que ma compagne dans sa robe très ajourée. Le champagne coulait à flot et la conversation douce et sensuelle, nous échauffait peu à peu. Juste après le dessert, un délicieux fraisier que nous avalâmes les yeux dans les yeux à la seule lueur des bougies, elle me confia désirer réaliser l’un de ses fantasmes ce soir, mais que pour cela elle souhaitait que je lui donne mon accord sans en connaître la teneur. Un peu surpris, mon esprit légèrement embrumé par l’alcool n’opposa cependant guère de résistance devant son air suppliant. Devant mon acceptation, un sourire illumina son visage et je fondis de la voir si heureuse.
Elle se leva, fit le tour de la petite table ronde recouverte d’une épaisse nappe de coton rouge, et s’approcha de moi. Prenant ma main, elle la glissa sous sa robe fendue et l’apporta jusqu’à son sexe humide pour que je la caresse. Elle s’assit sur le bord de la table et se cambra et gémissant sous la pression de mes doigts, s’accrochant fermement aux bords du plateau de bois. Je ne l’avais jamais vu dans cet état, mais elle n’en était à mes yeux que plus sexy et désirable. Le boxer blanc, seul sous-vêtement que je portais sous mon costume sombre, se révélait de plus en plus étroit et inconfortable, se tendant sous la pression de mon sexe en perpétuelle expansion.

N’y tenant plus je me levai à mon tour et me plaquai contre elle, cherchant sa bouche tout en continuant de la caresser. Elle me repoussa, un sourire sensuel aux lèvres et descendit du bord de la table. Prenant ma main, elle me guida jusqu’à la chambre. Les bougies que j’avais allumées un peu partout dans la pièce diffusaient une lumière tamisée, éclairant le grand lit pourvu d’une tête en fer forgé qui trônait au centre de la pièce. Sans un mot, elle m’entraîna sur un côté du lit, l’arrière de mes mollets bloqué contre le bord du matelas et, nouant ses mains derrière mon cou, elle m’inclina la tête pour m’embrasser passionnément. Comprenant son souhait de mener le jeu, je la laissai faire, excité bien que peu habitué à la passivité. S’écartant de moi, elle me sourit, me retira la veste de mon costume, puis posa ses mains sur mon torse et poussa d’un coup sec. Surpris, je basculai, m’étalant de tout mon long en travers du lit. Elle laissa choir la veste au sol avant de s’installer à califourchon sur moi, son sexe frottant contre le mien tendu à l’extrême sous les couches de tissu. Saisissant les pans de ma chemise, elle tira d’un coup sec, arrachant les boutons qui jaillirent en tous sens à travers la pièce. Les boutons des poignets toujours attachés l’empêchèrent de me l’ôter complètement, aussi me retrouvai-je les mains bloquées dans le dos par les lambeaux du vêtement.

Ses doigts caressèrent mon torse, ses ongles excitèrent douloureusement mes tétons et je me cambrai pour plaquer mon bassin contre se sien. La boucle de ma ceinture ne résista qu’une seconde et la lanière de cuir noir glissa dans les passants quand elle tira dessus. Le bouton de mon pantalon s’ouvrit à son tour sur mon ventre plat et musclé puis le vêtement glissa le long de mes jambes et atterrit sur le sol. À cheval sur le mince rempart que constituait mon boxer de coton blanc, Christelle ondulait des hanches m’excitant à la limite du supportable. En quelques gestes, elle se débarrassa à son tour de sa robe, seul vêtement qui recouvrait son corps. Je voulais caresser ses seins, sa taille, mais mes mains prisonnières de ma chemise m’en empêchèrent. Elle s’allongea sur moi et m’embrassa furtivement sur la bouche et bien qu’en souhaitant d’avantage, je ne pus l’y contraindre à cause de mes entraves.

Elle descendit le long de mon corps, l’embrassant, le léchant. Lorsqu’elle arriva à mon boxer, elle le baissa à demi, laissant jaillir mon sexe tendu au maximum. Elle happa la vingtaine de centimètres de chair dans sa bouche me procurant des caresses buccales dont elle seule avait le secret. Les yeux fermés, je profitai de l’instant, ne sachant trop si je parviendrais à me contenir très longtemps. Elle s’exécutait encore quand je crus entendre le son de la porte. Je ne me souvenais plus l’avoir verrouillée, mais avant que je puisse réagir, elle s’empala entièrement sur moi, m’arrachant un râle de plaisir quand ses chairs humides frottèrent le long de ma hampe. Elle commença à bouger lentement, se cambrant pour me recevoir entièrement.

J’ouvris les yeux pour la regarder prendre son plaisir et crus à une hallucination lorsque je perçus un individu dans l’encadrement de la porte de la chambre et il me fallut quelques minutes encore pour me rendre compte que je le connaissais, du moins pour autant que l’on puisse connaître l’ex de sa copine. Comment s’appelait-il déjà… Franck, il me semblait, mais que faisait-il là, en jean et torse nu, en train de nous observer.

Je me redressai autant que je le pus compte tenu de mes mains liées, mais avant de parvenir à émettre le moindre son, Christelle plaqua ses mains sur mes épaules et me repoussa sur le lit avec une force que je ne la soupçonnais pas de posséder. Plongeant son regard dans le mien, elle m’intima l’ordre de me taire, après tout, n’avais-je pas donné mon accord à la réalisation de son fantasme. Je ravalai ma fierté, ne souhaitant pas la décevoir et lui rendis un sourire timide. Les mains sur mes épaules, elle me maintenait toujours fermement plaqué sur le dos tout en continuant à s’empaler sur moi. J’essayais de prendre le même plaisir qu’elle mais la situation me gênait.

Pourquoi son ex était-il ici? Je l’avais rencontré pour la première fois au cours d’une fête, un mois auparavant, bien après qu’il se soit séparé de Christelle. La trentaine ou presque, il travaillait dans le bâtiment ou dans les travaux publics, je ne savais plus très bien. Grand, brun aux yeux noirs, la peau hâlée par le soleil, Cristelle me l’avait présenté comme mon opposé, à l’exception du physique m’avait-elle dit, car elle aimait les hommes grands, bien bâtis, larges d’épaules, au ventre plat et bien membrés.

Je vis ses larges mains brunies par le soleil apparaître sur les épaules de mon amante puis descendre sur ses épaules et saisir ses seins ronds et fermes. Le matelas s’affaissa à gauche puis à droite comme il y montait à genou, collant son corps musclé et élancé contre celui plus frêle de ma compagne. Posant son menton sur l’épaule de la jeune femme, il riva son regard au mien, ses yeux sombres me paralysant presque. Il avait cette présence, cette aura que possède le mâle alpha d’une meute et qui fait que tous les autres se soumettent à sa volonté. Tout en me regardant, il chuchotait à l’oreille de Christelle des paroles que je ne perçus pas. Elle hocha la tête et exhala un oui presque suppliant à ses mots et je vis un sourire torve se dessiner sur les lèvres de l’homme.

Il se redressa légèrement, ses mains abandonnant la poitrine palpitante qu’elles caressaient puis je compris qu’il se passait quelque chose quand je perçus une pression non loin de mon sexe profondément enfoui dans celui de ma compagne et que je la vis serrer les dents et se cambrer. D’une poussée ferme et virile, il la fit s’affaler sur moi comme il se frayait un chemin entre ses fesses fermes et rebondies. La lente progression ne dura que quelques secondes avant qu’il ne la sodomise totalement en deux coups de butoir puissants. Bien au fond d’elle, il s’allongea sur nous, leurs deux corps pesant lourdement sur le mien. Cristelle redressa la tête et je compris, aux larmes qu’elle avait aux yeux et à son sourire extatique que son fantasme était en train de se réaliser. Il riva à nouveau son regard au mien et imprima son rythme à notre trio, arrachant des râles de plaisir à son ex-fiancée. Il continuait de lui murmurer des choses à l’oreille mais je parvenais à présent à en saisir des brides. Il la félicitait, la complimentait sur sa résistance, son obéissance, et de m’avoir choisi.

De mon côté, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi j’acceptais la situation. Certes, j’aimais Christelle et en ce jour, je souhaitais par-dessus tout lui faire plaisir et mes mains ligotées limitaient mes mouvements, mais il n’empêchait que j’aurais dû réagir… Son regard mâle semblait m’en empêcher, me paralyser, me dominer… ou bien était-ce l’abus de boissons alcoolisées… Les mouvements dictés par Franck se poursuivirent, tantôt lents et puissants, tantôt vifs et rapides. Le plaisir montait et redescendait en moi comme je profitais ou m’écœurais de la situation.

Alors que je me questionnais, je sentis une modification dans nos ébats et me raidis comme une chaude pression écartait mes fesses. Je voulus faire comprendre à notre compagnon qu’il se trompait mais son regard et son sourire en coin m’apprirent qu’il n’y avait pas erreur. Christelle, libérée du sexe de son ex-amant m’empêcha de me redresser, m’envoyant un regard sévère comme j’essayais de me relever, et plaqua une main sur ma bouche pour m’empêcher de briser son fantasme d’un éclat de voix. Le membre dur et chaud essayait de pénétrer en moi. Il paraissait énorme et vu les exigences de Christelle en la matière, il devait réellement l’être. Je lui barrai le passage, resserrant mon sphincter au maximum quand d’une main ferme, Franck me tira violemment les testicules. De surprise, mon anus se relâcha et un pieu énorme s’y introduisit de force. Je me cabrai, mais fermement maintenu par mes amants, je retombai bientôt sur le dos, la main de Christelle m’empêchant toujours de crier. Je me calmai, attendant mon heure. Lorsqu’il se retirerait afin de me limer, je pourrais les repousser mais je ne pus empêcher que des larmes ne perlent aux coins de mes yeux.

Cependant, je compris rapidement mon erreur. N’ayant jamais été sodomisé, je n’en connaissais pas les sensations. Je croyais naïvement que la douleur ressentie était due à son intrusion complète dans mon fondement. Aussi, abandonnai-je l’espoir de le repousser lorsque je sentis l’énorme matraque poursuivre lentement sa progression. Je perdis toute notion du temps et je ne parvins à rassembler mes idées qu’une fois que je sentis ses testicules frapper contre moi. Il resta immobile, au fond de moi. Je respirais par à coup, encaissant le choc de me faire prendre là, dans mon lit, dans les bras de ma copine et avec son consentement. Je me sentais trahi, humilié, mais je me rendis compte que je n’en avais pas pour autant débandé et que je me trouvais toujours en elle. N’osant faire le moindre mouvement de peur de raviver la douleur qui se calmait peu à peu, je me rendis compte que Christelle me murmurait des encouragements à l’oreille. Je ne savais plus que penser d’elle, cette garce m’avait trahi pour réaliser un de ses fantasmes. Elle m’avait donné en pâture à son ex...

Mes réflexions cessèrent brusquement quand je sentis la pression à l’intérieur de moi se dissiper. Il se retirait. Mais avant que je puisse refermer mon anus, il se replanta au fond de moi. La douleur, bien que toujours présente, se fit plus supportable et se dissipa plus rapidement. Il recommença l’opération encore et encore, ses yeux dans les miens. Je me détendis malgré moi et la situation, qui quelques minutes auparavant m’apparaissait scabreuse m’excita comme jamais. Je n’avais jamais été attiré par les hommes, tout juste avais-je envié quelques corps musclés lors de mon adolescence. Mais Franck semblait m’avoir dompté et le plaisir monta en moi. Ses allées et venues s’accélérèrent. Il se déchaîna sur moi bien plus qu’il ne l’avait fait sur Christelle, il me baisait brutalement, comme si elle n’existait pas. D’ailleurs, elle n’existait plus, ni pour moi, ni pour lui. Un dernier coup et il s’immobilisa au fond de moi, m’inondant les entrailles de ses jets chauds. C’en fut trop, n’y tenant plus, je me libérai dans le ventre de notre amante avant de sombrer dans un état second, épuisé physiquement et moralement par les derniers évènements.


***


Je ne me réveillai que le matin suivant, dans la même position, entièrement nu, les mains toujours entravées par ma chemise en lambeaux. Après les premiers instants de quiétude, les souvenirs de la veille m’assaillirent violemment.

Comme je me redressai brusquement, une douleur sourde et lancinante assaillit mon anus endolori. Je me débarrassai des vestiges de ma chemise et m’approchai lentement de la salle de bain adjacente, ma démarche rendue difficile par la sodomie de la veille. J’ouvris la porte de la douche et m’y glissai, ouvrant le robinet du mitigeur à fond. L’eau très chaude roula sur mon corps nu et je restai immobile sous le jet puissant, les souvenirs se bousculant en moi.

Que s’était-il passé au juste? Que m’avait-elle fait? Que m’avaient-ils fait? Et moi, pourquoi m’étais-je laissé faire? Je m’étais laissé prendre, posséder par un homme que je ne connaissais pas et par un homme tout court. Et le pire demeurait les instants de plaisir intense que j’avais ressentis. Je ne parvenais pas à sortir son sourire, son regard de l’esprit. Il s’était déversé en moi, m’avait définitivement et irrémédiablement marqué. Son sperme se trouvait toujours en moi et j’avais presque l’impression de le sentir. Et nous n’avions pas utilisé de protection. J’étais sûr de moi et de Christelle, mais de lui, non.

Je finis par sortir de la douche 20 minutes plus tard, nouant la serviette dont je m’étais servi pour m’essuyer autour de mes hanches. Je retournais dans la chambre quand, brusquement, je m’interrogeai sur ce qu’étaient devenus mes partenaires de la nuit dernière. Étaient-ils simplement partis ensemble une fois leur forfait accompli? S’en étaient-ils allés chacun de leur côté? Étaient-ils encore ici, quelque part à me guetter pour remettre ça? En vérité, j’étais bien incapable de définir laquelle de ses possibilités je préférais.

Prenant une batte de base-ball accrochée au mur de ma chambre, souvenir d’un lointain voyage aux États-Unis lors de mon adolescence, je me dirigeai à pas de loup vers la pièce principal… Personne. Je gagnais la cuisine… toujours personne. Pas un mot, pas même une trace d’eux. Si les vestiges de notre repas de la veille et la douleur lancinante de mes fesses n’étaient pas là pour en attester, j’aurais pu croire avoir rêvé. Mais je ne faisais pas ce genre de rêve, du moins pas avec un homme.
Après avoir rangé la pièce et débarrassé la chambre des restes de mes vêtements, la fatigue me submergea. Je m’allongeai sur mon lit sans en avoir changé les draps et m’endormis sur-le-champ.

Les rêves sont des choses étranges. Certains disent qu’ils servent à évacuer les tensions de notre esprit avant qu’elles ne nous rendent fous. D’autres pensent qu’il s’agit de l’expression de nos fantasmes les plus profonds. Les miens furent étranges, comme s’ils ne m’appartenaient pas. Je me retrouvai nu sur mon lit et bien je ne sois pas attaché, je ne parvenais à esquisser le moindre mouvement. Il était là, je sentis sa présence avant même de le voir. Il s’approcha au bord du lit. Comme la veille, il ne portait qu’un jean bleu, et se tenait debout, les bras croisés sur son torse musclé recouvert d’une toison de poils bruns tondus courts. Je déglutis péniblement, incapable de parler, il me fixait, détaillant mon corps nu de son regard scrutateur. Ma terreur monta d’un cran quand il prit la parole. N’étions-nous pas dans mon rêve?

— Bonjour Tom, tu n’en as pas eu assez à ce que je vois, tu en redemandes.

Je voulais parler, lui crier que… que quoi au juste… que je ne souhaitais plus jamais ressentir un plaisir aussi intense que celui qu’il m’avait procuré la nuit dernière?

—  Le doute, n’est-ce pas? continua-t-il. C’est toujours ainsi, mais habituellement, je ne m’en préoccupe guère. Mais toi… je ne sais pas… le plaisir que j’ai ressenti en entrant en toi hier… elle m’avait dit que je t’apprécierais mais elle ne savait pas à quel point…

Je ne comprenais rien de ce qu’il me racontait, je ne comprenais rien du tout d’ailleurs.

— Qui es-tu? articulai-je péniblement.
— Je suis surpris que tu parviennes à parler, dit-il calmement. Tu ne devrais pas en être capable… Mais laissons cela, je suppose que tu es venu ici pour autre chose.

Il s’assit au bord du lit et commença à me caresser le torse. Sa main descendit encore et encore et saisit mon sexe - bandé à l’extrême. Il fit quelques va-et-vient le long de ma hampe puis sa main s’engouffra entre mes cuisses et je me raidis comme deux doigts s’introduisaient en moi.

— Chut… Chut… calme-toi. On dirait que c’est un peu douloureux, je vais arranger ça.

Je sentis une légère chaleur là où ses doigts m’avaient pénétré et la douleur qui m’empêchait de me déplacer convenablement s’éteignit. Il commença à aller et venir en moi alors que son autre main caressait la toison blonde de mon torse. Cessant ses caresses, il pencha son visage vers le mien et frotta ses joues mal rasées sur les miennes qui, glabres, s’irritaient à son contact. Il prit ma bouche brusquement, y enfonçant profondément sa langue râpeuse, cherchant la mienne. Je me surpris à lui rendre son baiser, lui rendant caresse pour caresse, mordillement pour mordillement. Il se redressa haletant et surpris, et je ressentis un plaisir malsain à l’idée de l’avoir déstabilisé. Mais ce court moment d’égarement ne dura que quelques secondes avant qu’il ne se reprenne.

— Tu as vraiment l’air d’aimer ça, je vais te donner ce que tu es venu chercher.

Il se redressa puis s’installa à genoux entre mes jambes. Je le vis déboutonner son jean et un membre d’au moins 25 cm en jaillit. Je ne l’avais pas réellement vu la veille, j’avais simplement imaginé sa taille et je comprenais mieux maintenant les sensations que j’avais ressenties. Il s’allongea sur moi, son corps chaud pesant de tout son poids. Il était lourd, mais curieusement cela ne m’excitait que d’avantage. Se penchant à mon oreille, il commença à murmurer, comme s’il psalmodiait:

— Je vais te donner ce que tu es venu chercher, je vais m’introduire en toi et te remplir à nouveau, je vais prendre plaisir à me retrouver au fond de toi…

Mon esprit s’embrumait, j’étais un homme, je n’aimais pas les hommes, je ne couchais qu’avec des femmes et ce depuis des années. Je ne pouvais le laisser faire, je… Avant que mon raisonnement puisse prendre une tournure logique, je le sentis entrer puissamment en moi. J’avais bien essayé de l’en empêcher mais là, je ne maîtrisais pas mon corps qui se tendit, se préparant à une douleur qui ne vint pas. Il se redressa légèrement et me dévisagea en souriant:

— Ici je peux maîtriser ta souffrance, tu n’auras mal que si je le désire.

Il se retira doucement et revint d’un coup brutal mais indolore. Alors qu’il recommençait la manœuvre encore et encore, le plaisir monta progressivement en moi, plus puissant à chaque coup de buttoir. Je perdis tout contrôle et bizarrement je regagnai la maîtrise de mon corps. Quelques minutes plus tôt, je crois que je l’aurais repoussé, mais le plaisir était trop intense. Je nouais mes cuisses autour de ses hanches, mes bras autour de son cou et l’attirais violemment à moi. Il se déchaîna à son tour, me pilonnant tandis qu’arrivé au paroxysme du plaisir, je lui mordais l’épaule pour ne pas hurler ma jouissance. Au même instant, je le sentis éjaculer en moi pour la seconde fois.

***


Je sursautai et me retrouvai seul dans mon lit, la serviette de bain toujours nouée autour de ma taille. Dehors, il faisait nuit. Avais-je donc dormi toute la journée? Mais que s’était-il passé? Et sa voix qui me disait : à la prochaine ! Un rêve? 

On sonna à la porte.
Je me levai brusquement et réalisais soudain que ma queue était toute poisseuse et qu'un liquide chaud et gluant s’écoulait d'entre mes fesses…


FIN


RE: Les récits de Tom Frack - lelivredejeremie - 17-07-2024

Pour y avoir joué, je me dis que ce n’est pas évident d’être bêta-lecteur, c’est bien entendu gratifiant mais parfois frustrant, il faut avoir le bon niveau de diplomatie pour pointer les coquilles d’ortho/grammaire ou suggérer des formulations différentes sans trop vexer l’auteur pour ne pas le décourager, en se limitant à la forme, sans jamais aborder le fond qu’on n’a bien évidemment aucun droit de critiquer, licence artistique, tout ça, tout ça ¯\_(ツ)_/¯ La petite satisfaction gratuite est de pouvoir discrètement secouer la tête en souriant devant certaines incongruités, comme le plaisir absolu à la première sodo (à plus forte raison pas consentie), le personnage immanquablement bien foutu, bien monté, forcément blond aux yeux bleus (ou mieux, le must, vert émeraude). C’est typique de la grande époque de feu doctissimo, il y a une dizaine d’années, et je ne critique pas le genre, comme pour les auteurs et beaucoup de lecteurs, ça avait donné quelques rêves et fantasmes à mon petit moi, post-ado puceau, avant les inévitables désillusions, mais c’était déjà ça…
Ceci dit, c’est mignon, dans le genre, et l'idée du songe hyper-réaliste est intéressante Wink


RE: Les récits de Tom Frack - stuka132 - 18-07-2024

(17-07-2024, 06:39 AM)fablelionsilencieux a écrit :
Coucou les gens,


Avant que le site Gay-Eros ne disparaisse, je fus le bêta-lecteur de Tom frack (l'un des auteurs de ce site) et je vais réédité ses écrits, ici, dans la rubrique gay

*
ahhh!! Gay-eros...    que de nuits passées a découvrir ces textes lors de mes gardes!!!!


RE: Les récits de Tom Frack - bech - 20-07-2024

Bonne idée de republier toi aussi. Pour ce récit-ci, je me suis demandé au début s'il n'aurait pas été mieux placé dans la rubrique hétéro. Finalement, il y a un voyeur qui fait dévier l'histoire dans la caractéristique bi.

A priori, tu as choisi de publier les récits de Tom Frack dans une discussion unique. S'ils sont courts comme ceux de Louklouk, pourquoi pas.

Mais il ne faudrait pas hésiter à alimenter les autres rubriques du forum (Bi, Lesbien et Hétéro) qui sont beaucoup moins pourvues que la rubrique Gay.

Pour ma part, lorsque j'ai republié les récits d'Inny, ceux ou l'aspect gay était un élément important ont été mis dans le rubrique Gay, ceux ou l'aspect fantastique était plus important que l'orientation sexuelle du héros, je les ai mis dans Tous thèmes. Idem pour Le monde de Sterrn : Justin en vient à quitter la Terre à cause de parents homophobes qui l'ont foutu dehors, mais le plus important dans l'histoire est le découverte d'un autre monde, donc l'aspect fantastique.

Pour Le monde ce Cylian, j'ai hésité entre Gay et Tous thèmes. C'est vrai que l'aspect sexuel est important dans ce récit, même s'il y a d'autres trucs (les pouvoirs) qui font que ce n'est pas un récit gay ordinaire. Je me doute que si je l'avais mis dans la rubrique Gay, j'aurai au moins un lecteur de plus parmi ceux qui sont à la fois auteur et commentateur prolifique. Mais si certains ne viennent voir que ce qui est publié dans la rubrique Gay, tant pis pour eux s'ils ratent des textes intéressants.


RE: Les récits de Tom Frack - fablelionsilencieux - 20-07-2024

(20-07-2024, 02:54 PM)bech a écrit : Bonne idée de republier toi aussi. Pour ce récit-ci, je me suis demandé au début s'il n'aurait pas été mieux placé dans la rubrique hétéro. Finalement, il y a un voyeur qui fait dévier l'histoire dans la caractéristique bi.

A priori, tu as choisi de publier les récits de Tom Frack dans une discussion unique. S'ils sont courts comme ceux de Louklouk, pourquoi pas.

Mais il ne faudrait pas hésiter à alimenter les autres rubriques du forum (Bi, Lesbien et Hétéro) qui sont beaucoup moins pourvues que la rubrique Gay.

Pour ma part, lorsque j'ai republié les récits d'Inny, ceux ou l'aspect gay était un élément important ont été mis dans le rubrique Gay, ceux ou l'aspect fantastique était plus important que l'orientation sexuelle du héros, je les ai mis dans Tous thèmes. Idem pour Le monde de Sterrn : Justin en vient à quitter la Terre à cause de parents homophobes qui l'ont foutu dehors, mais le plus important dans l'histoire est le découverte d'un autre monde, donc l'aspect fantastique.

Pour Le monde ce Cylian, j'ai hésité entre Gay et Tous thèmes. C'est vrai que l'aspect sexuel est important dans ce récit, même s'il y a d'autres trucs (les pouvoirs) qui font que ce n'est pas un récit gay ordinaire. Je me doute que si je l'avais mis dans la rubrique Gay, j'aurai au moins un lecteur de plus parmi ceux qui sont à la fois auteur et commentateur prolifique. Mais si certains ne viennent voir que ce qui est publié dans la rubrique Gay, tant pis pour eux s'ils ratent des textes intéressants.


Salut Bech,

J'ai hésité quant à la rubrique où placer les récits de Tom : Gay, bi ou tous thèmes - Lesbien et hétéro n'étant absolument pas envisageables.

J'ai finalement opté pour Gay, puisque ce sont des récits venus d'un site gay. (Du moins pour regrouper les histoires courtes)

Les récits à épisodes seront catalogués "Tous Thèmes" avec un double titre :
Récit de Tom Frack, xxxx (son titre d'origine)
Smile


RE: Les récits de Tom Frack - fablelionsilencieux - 22-07-2024

 Le prédateur 

Par Tom Frack

[Image: NGufOf2hAPa_Image2.png]
                   
                                                                               
Au supermarché

Je l’avais repéré depuis un moment déjà, grand, plus d’un mètre quatre-vingt, la quarantaine, très brun avec de grands yeux bleu acier. Il arpentait constamment les allées de l’hypermarché dans lequel je faisais mes courses dans sa tenue de vigile ; un jean noir et un t-shirt sombre à manche longue portant la mention SECURITE et qui moulait son large torse musclé. De dos, il n’était pas mal non plus. Des épaules et des hanches larges, des fesses fermes et des cuisses puissantes, moulées dans son pantalon. Il se déplaçait avec une assurance toute virile, une assurance que j’aime à briser ou plutôt à m’approprier.

Je l’avais déjà suivi jusque chez lui, à plusieurs reprises, comme je le fais souvent lorsque je repère une nouvelle proie. Il habitait avec sa femme et son fils un joli pavillon de banlieue sans prétention, devant lequel s’étendait une pelouse verte et tondue à la perfection, le tout entouré par une clôture de bois peinte en blanc qu’il venait de poser avec son fils. Je les avais observés en train de travailler de concert à la construction de la barrière par une belle journée de fin de printemps, tous deux vêtus d’un vieux jean et torse nu. Le fils tenait indéniablement du père et présentait déjà une musculature bien développée que j’avais déjà pu observer dans les vestiaires du lycée puisque, bien que dans deux classes différentes, nous partagions le même cours de sport. Mais le torse du plus âgée m’excitait davantage avec sa toison brune et drue courtement tondue. La peau glabre du fils, bien qu’appétissante, ne pouvait à mes yeux en aucun cas rivaliser avec celle de l’ainé.
Toute la journée ils avaient œuvré en discutant et riant de plaisanteries que je ne pouvais entendre. J’avais poussé le vice jusqu’à prendre des photos des deux hommes avec un petit téléobjectif quatre cent mm que je m’étais acheté pour l’occasion, un investissement que je ne regrettais pas.

Après un bon mois de surveillance, j’avais décidé qu’il était temps de passer à l’action. Pour cela, j’avais choisi le moment idéal, le soir, vers vingt et une heure, juste avant la fermeture du supermarché alors que le magasin était presque désert et que ma cible restait seule avec les dernières hôtesses de caisse.
J’avais observé le rituel de fermeture : les caissières clôturaient leurs comptes puis allaient déposer leur butin au coffre alors que le vigile restait pour surveiller les caméras dans son bureau, puis elles fermaient le magasin et s’en allaient, tandis qu’il faisait un dernier tour de ronde avant de quitter les lieux par la porte de derrière. De plus nous étions  un mardi et c’était son jour de piscine. Personne ne s’inquiéterait donc de son absence au cours des prochaines heures. Le moment était donc idéal…

A 20h45 les lumières commencèrent à s’éteindre et l’hôtesse annonça que leurs aimables clients étaient invités à se rendre en caisse. J’avais fait le tour du magasin et rempli ma besace en toile de l’armée (merci papa) de tout ce dont j’avais besoin pour mon projet et je quittai le rayon des nouvelles technologies après avoir glissé une clé USB dans mon boxer pour me rendre en caisse. Pour l’occasion, j’avais revêtu un bermuda coupé dans un jean élimé sur un boxer extensible Longboard dont l’élastique bleu turquoise dépassait à la taille et un large t-shirt blanc imprimé. Je voulais me sentir à l’aise dans mes vêtements et j’avais donc choisis des affaires confortables. J’étais le dernier client, apparemment, et je posai rapidement mes articles sur le tapis roulant, un mélange hétéroclite de préservatifs, de lubrifiant, de, de cordelettes et bien d’autres choses encore. La caissière me regarda et me souris, aguicheuse. 
On me dit plutôt beau gosse avec mes allures de surfeur californien : cheveux courts rendus très blonds par le soleil, teint hâlé, sourire ultra-blanc et yeux bleu clair. Je sais que j’ai l’air inoffensif sous mes airs de gentil garçon, mais ne vous y fiez pas, beaucoup s’en sont mordus les doigts. 

Je lui rendis son sourire et lui fit un clin d’œil.
Si tu savais ce que je pense de toi ma pauvre fille, tu ne sourirais pas comme ça…

Je payai mes achats après les avoir rangés dans ma besace et franchis sans hésitation le portique de sécurité qui se mit immanquablement à sonner lors de mon passage. Faisant l’étonné, je regardai autour de moi. La caissière fermait déjà et de contenta de me dévisager en haussant les épaules alors que le vigile arrivait à grandes enjambées.

C’était bien lui. Il se déplaçait rapidement, avec assurance, l’air sévère, et vint se placer face à moi. Il me dépassait d’une bonne tête et ses épaules étaient bien plus larges – la différence d’âge probablement.

Du haut de mes dix-huit ans et bien que je sois très sportif, il m’était difficile de rivaliser avec un homme fait de quarante ans. Mes muscles sont plutôt secs et noueux, fonctionnels plutôt qu’hypertrophiés. Je pratique une dizaine de sports parmi lesquels trois sports de combat et aussi le surf, la natation, la planche à voile ou encore l’aviron. Et je ne dis pas ça pour me vanter, croyez-moi, mais je dois me canaliser, sans quoi je deviendrais incontrôlable.

— Euh… bonjour M. l’agent… je… je … je sais pas ce qui se passe… fis-je l’air innocent en le fixant droit dans les yeux.
— Allons jeune homme, suivez-moi, on va regarder ce qu’il y a dans ce sac. (Il regarda la caissière.) Tu n’as qu’à fermer Tatiana, je vais m’occuper de ce jeune homme puis je m’en vais.

Et voilà… la proie avait mordu à l’hameçon…

Je suivis ma victime dans une série de couloir sans fenêtres. Il me fit entrer dans son bureau, une salle à l’aménagement des plus spartiates, au sol de béton brut et aux murs peints en gris clair. Une lourde table de bois occupée par deux moniteurs de surveillance et un cadre dans lequel se trouvait une photo de lui et de son fils tout sourire, trônait au centre de la pièce. Seul luxe, un fauteuil de bureau en cuir apparemment très confortable, surtout en comparaison de la chaise de bois disposée de l’autre côté de la table.

— Donnez-moi votre sac et asseyez-vous là pendant que je regarde, me dit-il, en me montrant la chaise.

J’obtempérai.

Leçon n°1 : Ne jamais effrayer sa proie, toujours paraître inoffensif et attendre le moment propice.

Surtout avec une de ce genre-là, capable de m’envoyer au tapis si je n’y prenais pas garde. Je le regardais vider le sac sur le bureau et comparer les articles au ticket de caisse. Il sortit la cordelette, puis de l’huile de massage et des préservatifs XXL et sourit d’un air entendu tout en continuant son manège. 

— Bon… tout semble normal là-dedans… je vais devoir vous fouiller.
— Hein, mais pourquoi, j’ai rien volé moi, me suis-je écrié, l’air innocent.
— Allez jeune homme, ça ne sera pas long, levez-vous et posez les mains sur le bureau.

Je pris un air angoissé de petit garçon et obéis aux injonctions qui venaient de m’être données. Je le sentis venir se placer derrière moi et m’écarter les jambes d’un coup sec de son pied sur mes chevilles. Il savait s’y prendre, ce n’était à priori pas sa première fouille au corps. Je tournai la tête, les larmes aux yeux comme je sais si bien le faire pour apitoyer les gens puis la retournait face au bureau.

— Allez, calmez-vous jeune homme, me dit-il, je ne vais pas vous faire de mal.

Son intonation avait changé, plus douce, plus paternelle, moins brutale. J’aimais manipuler les autres, les amener là où je le souhaitais. Après tout, je n’avais que peu de mérite, j’avais été élevé par un maître du genre... ma mère !

Il commença par palper mes bras, de ses mains fermes et larges puis il les posa sur mes épaules, palpa mon torse et mes hanches. Je ne pouvais m’empêcher d’y prendre un certain plaisir qui se manifesta, comme je m’y attendais, par une magnifique érection. Il se mit à genou derrière moi et palpa mes chevilles, remonta le long des mollets, les cuisses, mes fesses. Ses mains passèrent devant moi et se posèrent sur mon entre-jambe. Je le sentis toucher mon sexe, s’excuser, puis rencontrer la masse dure et rectangulaire de la clé USB…

— Qu’est-ce que…, commença-t-il. Je vais vous demander de vous retourner et de vous déshabiller.
— Pour… pourquoi… monsieur l’agent, je lui demandai, faussement apeuré.

Il me regarda dans les yeux, l’air sévère. Je baissai le regard, soumis, et enlevai mon t-shirt, révélant mon torse aux muscles secs et noueux sans le moindre poil. Mes abdominaux tendaient ma peau au rythme de ma respiration que j’avais volontairement accélérée. Je le fixais, les yeux plein d’une fausse appréhension, comme pour lui demander si je lui avais correctement obéi. 
Et je savais pertinemment que non, mais je souhaitais l’obliger à me demander de me déshabiller complètement.

— Enlève aussi le bas, me dit-il, d’un ton neutre.

Je débouclai ma ceinture et déboutonnai les boutons de mon short qui glissa à mes pieds avant d’enlever ma paire de chaussures de sport et mes chaussettes blanches. Je me retrouvai devant lui dans mon boxer multicolore à la large ceinture turquoise où s’enfonçait le V de ma taille fine et glabre. En travers du sous-vêtement, une barre longue et épaisse se dessinait en relief, partant de l’entre-jambe jusqu’à ma cuisse droite. Je vis un bref instant le regard de ma proie s’arrêter sur mon entre-jambe, ses yeux s’écarquillant légèrement à la vue de la taille de mon membre bandé. Puis il se reprit et se racla la gorge.

— Je vais devoir vous demander de tout enlever, insista-t-il comme à regret.
— Je… je ne vais pas me mettre nu, lui dis-je, d’une voix presque plaintive.
— Je…, commença-t-il, cherchant apparemment une alternative.

Il se trouvait dans une impasse : me demander de baisser mon boxer et m’obliger à me mettre nu devant lui, ce qui pouvait mal tourner pour lui - simple vigile - ou me laisser partir, sachant pertinemment que j’y planquais quelque chose.
Il se reprit rapidement et me dit d’une voix plus assurée :

— Il va falloir que vous retiriez le reste, j’en ai peur.

Je ne me le fis pas dire deux fois et sans attendre baissait mon boxer. 
Deux choses se passèrent alors simultanément. Mon membre tendu à l’extrême jaillit et se dressa fièrement devant moi, un précum abondant s’écoulant déjà à son extrémité et la clé USB qui tomba au sol.
Il resta un moment figé, les yeux rivés sur mon sexe glabre qui avait maintenant prit sa taille définitive, vingt-six bons centimètres de long sur six de large. Puis son regard se tourna vers la clé USB.

— Ce… c’est quoi, ça ? fit-il.
— De quoi, fis-je, innocent.

Et ce que j’avais espéré arriva. En deux enjambés il s’approcha de moi puis s’agenouilla pour prendre la clé tombée au sol. Je pliai alors je genou droit qui lui percuta la tempe, le faisant tomber à la renverse, légèrement sonné. Il tenta de se redresser mais je lui envoyai un coup de pied bien dosé dans le plexus solaire.

Leçon n°2 : Immobiliser la victime, ne jamais l’abimer.

Il tomba sur le dos, ses mains plaquées contre sa poitrine, la bouche grande ouverte, les yeux exorbités et j’en profitai pour remonter mon boxer et m’emparer de la cordelette sur le bureau. Calmement, avec l’assurance d’une grande habitude, je le saisis à deux mains et le retournai sur le ventre d’une vive traction. Je ne disposais que de quelques secondes pour me rendre maître de la situation, il fallait donc faire vite. Son t-shirt craqua dévoilant une partie de son dos sur lequel je m’assis pour peser de tout mon poids. Je saisis ses bras et les lui tordis dans le dos puis les attachai ensemble à l’aide de la cordelette. 

Je n’en étais pas à mon coup d’essai et je maitrisais à la perfection une dizaine de nœuds impossibles à défaire seul. Je me redressais et regardais mon œuvre. J’avais réussi, il était à moi maintenant. Je sentais sa respiration lui revenir peu à peu et je profitai des quelques secondes qui me restaient pour lui arracher son t-shirt. Son dos était large et musclé, ses omoplates saillantes et sa taille fine. Je m’allongeai sur lui, sentant sa peau contre la mienne et je me mis à lui mordiller la nuque pour le calmer. Je le sentis se tendre, tirer sur ses liens. Je glissai mes avant-bras sous lui et pris ses tétons entre le pouce et l’index de chacune de mes mains... et les pinçaient durement. Il allait devoir apprendre rapidement qui était le maître à bord, maintenant.

— Aïe, cria-t-il, qu’est-ce que tu fous !

Il avait repris ses esprits et était de nouveau capable de parler,

— Libère-moi petit con ou je te promets que ça va mal se terminer.

Maintenant la colère et les menaces. Tout se déroulait comme prévu. Les étapes étaient toujours les mêmes. D’abord la surprise et la peur devant la soudaineté de l’attaque. Puis la colère et les menaces, voire la rage, face à l’agression. Et enfin la résolution, l’acceptation et la soumission suite à l’épuisement. C’était généralement à cette étape que je me débrouillais le mieux pour les conditionner et les soumettre définitivement. A de rares exceptions prêtes je conservais sur eux un ascendant qui ne se démentait jamais. Dès que je les recroisais, il n’avait plus qu’une idée, se soumettre à mes désirs… et je les obligeais à y prendre du plaisir.

Je lui léchai le cou en remontant vers son visage puis me mis à lui mordiller l’oreille.

— Du calme, mon beau, lui murmurai-je en lui pinçant toujours ses tétons très sensibles, comme je l’aurais fait pour un pur-sang rétif. Tu vas voir, tout va bien se passer.

Il se débâtit de nouveau et je le maintins fermement pendant de longues minutes, attendant qu’il s’épuise.

— C’est pas seulement tes parents que je vais appeler, c’est les flics si tu ne me détaches pas immédiatement.

Je rigolais doucement à son oreille.

— Et comment vas-tu les appeler sans tes mains.

Ma langue glissa de son oreille vers sa bouche et il tourna brutalement la tête pour s’en écarter.

— AU SECOURS !! A L’AIDE !! se mit-il à hurler.

Il haletait, commençait à manquer de souffle.

— Tu comptes alerter qui au juste, lui demandai-je. Je sais parfaitement que tu es seul ici. De plus, ta famille ne t’attend pas avant trois bonnes heures, ce soir, le temps de ta séance de piscine ; nous avons donc tout le temps qu’il nous faut.

Leçon n°3 : Quoi qu’il arrive, toujours montrer à la victime que l’on est maître de la situation.

— Co… comment sais-tu tout ça ? me demanda-t-il, une pointe de panique transparaissant dans le son de sa voix.

Je ne lui répondis pas, je n’avais pas à le faire. Il commençait déjà à perdre confiance. Cependant je restai sur mes gardes, il n’en demeurait pas moins dangereux, comme peut l’être un fauve en cours de dressage.

Quoiqu’il arrive à cette étape et quel que soit leur attitude de soumission, je sais qu’ils conservent malgré tout cette lueur d’espoir que l’on vienne les secourir, qu’ils parviennent à m’échapper. Et cet espoir est nécessaire et même primordial à la réussite de mon dessein final.

Leçon n°4 : Toujours laisser à sa victime une lueur d’espoir.

Je glissai le long de son corps faisant courir les mains contre ses flancs. Je le sentis frissonner sous mes doigts. Puis je fis passer mes mains devant lui pour déboucler sa ceinture et faire sauter les boutons de son jean noir. Je me redressai alors et entrepris de le lui baisser jusqu’aux chevilles par des tractions brèves mais puissantes. Il se laissa faire, attendant probablement son heure. Je me trouvais maintenant à ses pieds et admirais le spectacle qui s’offrait à moi. 

L’homme que j’avais admiré, désiré depuis des jours se trouvait étendu au sol, sur le ventre, les mains nouées dans le dos, ne portant pour seul vêtement qu’un long boxer de coton blanc, son pantalon aux chevilles. Sa respiration était rapide et son corps montait et descendait au rythme de ses inspirations et de ses expirations. Je lui enlevai ses chaussures, une paire de chaussures de sécurité en cuir noir, renforcées à leurs extrémités mais lui laissais ses chaussettes blanches de sport et son pantalon qui servirait pour l’instant à bloquer ses chevilles.

Je me relevai et me dirigeai vers le bureau où je pris l’huile de massage et le cadre représentant ma victime et son fils. Je posai le cadre devant lui, afin qu’il l’ait en permanence devant les yeux, puis m’assit sur ses fesses fermes et rebondies. Je fis couler un peu d’huile sur son dos et commençais à le masser. Je débutai par sa nuque ; il était raide, tendu, mais qui aurait pu le lui reprocher. Les muscles se tendaient sous mes doigts puis commencèrent à se détendre progressivement. Je poursuivis le massage en descendant le long de son dos puis en remontant. J’appliquais des pressions fermes, débloquant les points de tension que j’identifiais au fur et à mesure. C’était là un de mes dons, ma capacité à sentir les blocages des gens, dénouer leurs tensions, soulager leurs douleurs. Je l’entendis grogner de plaisir et je souris, il était prêt à passer à l’étape suivante.

Après m’être essuyé les mains avec les lambeaux de son t-shirt, je me relevai à demi et le fit pivoter d’un mouvement sec sur le dos avant de m’assoir sur son entre-jambe. Le changement de position lui avait quelque peu fait reprendre ses esprits et je le sentis se tendre à nouveau. Il tira sur ses liens, essaya de se dégager les pieds de son jean et se cambra pour essayer de me chasser de sur son corps mais il renonça bien vite, l’épuisement commençant à se faire sentir.

— Laisse-moi partir, fit-il d’une voix qui se voulait raisonnable en redressant la tête. Je ne dirai rien à personne. On oublie tout.

Il progressait bien, il approchait peu à peu de la résignation. Je me relevai et regagnai le bureau. Je regroupais l’ensemble de mes achats dans mon sac et en sorti mon appareil photo ainsi qu’un déclencheur à distance. Je plaçai l’appareil de manière à cibler l’homme qui gisait au sol, réglai la focale de l’objectif afin qu’il entre pleinement dans le cadre puis m’installai de nouveau à cheval sur le bas-ventre de ma victime, mon déclencheur à distance à la main.

— S’il te plait, je te jure que je resterai muet, personne n’en saura rien, ni tes parents, ni les flics, ça restera entre nous.

Je lui souris avec indulgence et il reposa la tête sur le sol en béton et ferma les yeux. Je l’observai un moment. Il était beau ainsi offert. Sous la peau de son torse, des muscles puissants saillaient tant au niveau de ses pectoraux que de ses abdominaux. Ses hanches larges étaient ceintes par le large élastique noir et blanc de son long boxer de coton blanc. Des poils tondus courts recouvraient sa poitrine et son ventre, renforçant son aura de virilité. 

Je me retournais et regardait ses cuisses massives et velues qui gagnaient des genoux solides et des mollets puissants. Je me penchai en avant et posai mes mains de part et d’autre de son torse puis je baissais la tête et pris son téton droit entre mes lèvres. Je me mis à le sucer puis le mordiller. Je le sentis se crisper, refuser les sensations que je lui procurais puis j’entrepris de faire subir le même traitement à son téton gauche tout en continuant de titiller le droit de ma main. Je les sentis durcir entre mes lèvres et mes doigts, alors que sa respiration s’accélérait de nouveau et que son dos se cambrait. Il ouvrit la bouche et un gémissement rauque en sortit. Sous mes fesses, je sentis son sexe se tendre progressivement et je me mis à frotter mon entre-jambe contre le siens pour l’exciter davantage. Il commençait à perdre toute inhibition et je me mis à alterner d’un téton à l’autre, variant entre douces caresses et morsures plus sévères. J’appuyais régulièrement sur le déclencheur de l’appareil photo afin d’immortaliser ce moment.

Je fis durer la séance plusieurs minutes puis sans prévenir, je me redressai et plaquai ma bouche contre a sienne d’où sortaient des gémissements ininterrompus. J’y enfonçai ma langue profondément et, pendant quelques secondes, il répondit à mon baiser avec passions, puis, s’apercevant de ce qu’il était en train de faire, il détourna la tête en grognant de dégout.

— Tu es très doué, le félicitai-je, en me redressant.

Je sentis son sexe débander sous mes fesses et il refusa de me regarder, mais ses yeux rencontrèrent le visage souriant de son fils dans le cadre qui reposait à côté de lui. Il détourna la tête et je captai son regard perdu.

Je fouillai dans mon sac et en sorti deux larges pinces de bureau. J’écartai la première et la refermai sur son téton droit tendu. La chair se trouva écrasée entre les mâchoires noires. Il hurla et se cabra, mais l’objet était en position et ne bougea pas. J’approchai la deuxième de son téton gauche et vit son regard affolé, maintenant qu’il savait ce qui l’attendait. Je fis durer le plaisir… dans le plaisir comme dans la douleur, c’est l’anticipation le meilleur.

J’attendis quelques instants qu’il ne calme, titillant le bouton rouge et dur de la pince qui menaçait de la maltraiter, puis, au moment où je le sentis se détendre je fixai l’objet sur son support de chair. De nouveau, il cria et se cambra cette fois-ci, je pris ses hanches et m’accrochait à lui pour suivre ses mouvements, mes fesses frottant sur son sexe qui durcissait à nouveau. Il mit moins de temps à retrouver son calme mais la douleur persista si bien qui me lança un regard larmoyant.

— S’il te plait, retire-les ! me supplia-t-il.

J’approchai ma main droite de la pince fixée sur son téton droit, mais au lieu de la retirer, je tirai un coup sec dessus, relançant la douleur. Il hurla et son sexe fit un bon sous mes fesses. Je lui fis subir le même traitement de l’autre côté puis recommençai encore en encore pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que je me lasse de ce jeu.

Après ce traitement, je décidai de lui laisser un temps de repos.

Leçon n°5 : Toujours laisser à sa proie des temps de repos pour pouvoir la pousser toujours plus loin.

J’en profitai pour m’emparer du cadre que j’avais déposé à côté de la tête de ma victime et regarder la photo.

— Comment s’appelle-t-il ? lui demandai-je.

Pas de réponse...
Je saisis la base de la pince de son téton droit et appuyai fermement pour la resserrer davantage. Il grogna, se cabra et serra les dents.

— Comment s’appelle-t-il ? répétai-je.  Je posai cette question par pure forme puisque je connaissais son fils du cours de sport. 

J’avais même plusieurs fois hésité à m’occuper de lui… 
Il déglutit péniblement, tenta de résister puis craqua lorsque j’approchai ma main de son téton gauche.

— ALEX !! Il s’appelle Alexandre, s’écria-t-il en hâte.
— Humm, j’aime bien. Et Toi comment t’appelles-tu, l’interrogeai-je.
— Matt… (Il s’éclaircit la gorge) Matthieu.
— Et bien Matt, nous allons maintenant entrer dans le vif du sujet.

Il ne répondit pas mais je le sentis frémir entre mes cuisses.

Je glissai une main dans mon boxer et la ressortie enduite d’un précum brillant. Je l’approchai de son visage et lui en appliquai sur les lèvres. Il se détourna mais je parvins tout de même à lui en faire avaler une fraction.

— Rassure-toi, ce n’est qu’un avant-goût…

Je me relevai et ôtai complètement mon boxer. Mon sexe à demi-bandé pendait lourdement entre mes jambes et un filament de précum s’écoula de mon gland recouvert partiellement de peau pour se répandre sur ses abdominaux. Mon membre mesurait déjà dans les vingt centimètres et lorsque je le saisis de ma main droite, j'était déjà incapable d’en faire le tour avec mes doigts. Je me masturbai doucement en le regardant dans les yeux alors que lui évitait mon regard, sans toutefois parvenir à détourner les yeux de mon chibre monstrueux. Je m’assis alors sur son torse et plaquai ma verge entre ses pectoraux. Puis je commençais de long allez et retour, me masturbant sur sa poitrine musculeuse. Mon sexe continua de grossir et finit par retrouver sa taille maximale.

Je me redressai quelque peu et présentai mon gland rouge et humide à l’entrée de ses lèvres qu’il refusa d’ouvrir, détournant la tête.

— Tss… Tss… Matty… tu me déçois, lui dis-je en remuant la tête.

Je passai une main derrière mon dos et saisit à nouveau la base de la pince de son tétons droit. Je vis ses yeux s’écarquiller comme il comprenait ce que je lui réservais, puis sa bouche s’ouvrit lorsque la douleur déferla en lui. Sans lui laisser le temps de respirer, je m’engouffrai dans l’orifice béant, relevant mon bassin et me penchant en avant pour que mon membre s’introduise selon l’angle le plus approprié. Ses narines se dilatèrent, ses yeux s’écarquillèrent encore plus et se chargèrent de larmes comme je pénétrai toujours plus avant en lui. Je le senti essayer de me mordre mais sa mâchoire se trouvait tellement écartelée par l’épaisseur de mon sexe qu’il en fut incapable. Sa bouche ne représentait cependant qu’une cavité faiblement profonde et en quelques secondes j’en touchai le fond alors que je n’y avais fait pénétrer qu’un tiers de mon chibre - environ.

Je vis Matt déglutir convulsivement, alors que je continuais de pousser mon gland contre le fond de sa gorge. Il étouffait, incapable de reprendre sa respiration et je le trouvais beau, ainsi à ma merci. Je le regardai dans les yeux et lui caressai les cheveux tout en le maintenant fermement empalé. A présent son teint rougissait et des larmes s’écoulaient abondamment de ses yeux, tout comme la salive de sa bouche. Il approchait du point de rupture et je l’y poussai presque, ne me retirant qu’au dernier moment. Lorsque je le libérai de mon barreau de chair, il prit une grande inspiration, toussa et cracha tout en gémissant. J’attendis quelques secondes qu’il se calme puis représentai mon sexe bandé à ses lèvres. Cette fois il me regarda puis ouvrit la bouche, ne souhaitant apparemment pas renouveler l’expérience qu’il venait de vivre. Je décidai donc de modérer mes ardeurs et ne fit pénétrer que mon gland qu’il se mit à téter. Il était un peu maladroit mais se débrouillait déjà très bien. Je le laissai s’amuser quelques instants puis je repris ma progression, m’enfonçant plus loin sans pour autant l’étouffer puis je me mis à aller et venir dans sa bouche. Au bout de plusieurs minutes de ce traitement, il avait pris le rythme et je dû me retirer pour ne pas venir en lui sur l’instant. Je me calmai puis retournai dans sa bouche et recommençai mes allers et retour, poussant toujours de plus en plus loin, alternant entre des moments intenses et des périodes de pauses. Puis, quand je le sentis prêt, je pressai plus fort mon gland contre le fond de sa gorge. Contrairement à la première fois, il ne paniqua pas et se détendit pour laisser passer mon membre qui franchit l’obstacle et continua sa progression. C’était divin. Je restai un moment dans cette position, sans bouger, sentant les palpitations de sa gorge autour de moi puis, alors qu’il atteignait ses limites, je ressortis complètement et mis mon visage en face du sien. Sa respiration était rapide et ses lèvres luisaient d’un mélange de salive et de précum. Je ne résistai pas et plaquai mes lèvres sur les siennes. Dans un premier temps, sous l’effet de surprise, il se raidit ; puis il commença à se détendre et ses lèvres s’entrouvrirent. Ma langue s’y glissa et trouva la sienne qui répondit sans retenue. L’étreinte dura plusieurs minutes et lorsque je relevai la tête je vis un instant fugace de déception sur ses traits, bientôt remplacé par le dégout que lui inspirait ce qu’il venait de faire.

Il était maintenant temps de passer à l’étape finale de mon plan. Je restai assis sur son torse et pris une longue cordelette dans mon sac. Je passai ma main gauche sous son genou droit et le plia pour le ramener vers moi puis attachai solidement la cordelette à la jointure de la cuisse et du genou. Je continuai à la fixer dans les yeux. Il me regardait, à la fois intrigué et apeuré, ne sachant comment réagir. Je fis courir la cordelette le long de son torse, la passai derrière son cou puis renouvelai l’opération avec son genou gauche. La panique s’empara de lui lorsqu’il parvint à visualiser la position de vulnérabilité dans laquelle il se trouvait.

Allongé sur le dos, ses mains liées derrière lui, les cuisses relevées laissant libre accès à son anus encore vierge.

— Non… murmura-t-il, dans un souffle.

Le regardant droit dans les yeux, j’enduisis mes doigts de lubrifiant, je passai ma main derrière moi puis la fis glisser le long de son bas ventre, toujours plus bas. Elle passa sous l’élastique du long boxer de coton, longea son sexe mou, soupesa ses testicules puis s’insinua entre les jambes écartées. Je posai mon majeur sur l’anus offert et commençai à le masser doucement, lui faisant pousser un petit cri.
— Non… me touche pas là, haleta-t-il.
Je sentais son anus palpiter sous mon doigt huileux et voyais son visage se tordre, exprimant un mélange de peur, de honte et… de plaisir inconnu. Il ferma les yeux et se mordit la lèvre, mais malgré cela un gémissement étouffé sortit de sa bouche. Il était apparemment très sensible de cette zone, beaucoup plus que les hommes dont je m’étais déjà… "occupé". Mon doigt continua son œuvre puis je lui fis franchir l’anneau serré qui se détendait peu à peu. L’effet fut immédiat. Il poussa un cri de douleur et je le senti se tendre entre mes jambes.

— Arrête, putain, ça fait mal !!

Il me regardait fixement les yeux plein de larmes et je voyais son visage se déformer comme mon doigt s’enfonçait plus profondément. Il était très serré et j’allais devoir le préparer quelque peu avant de le pénétrer.

Leçon n°6 : Un anus doit être forcé et non maltraité afin de s’assurer de l’obéissance de son propriétaire.

— Allez, détend toi, laisse-toi faire, ouvre-toi bien et tout sera plus facile.
— Hors de question que tu me sodomise, me cracha-t-il au visage.

La peur semblait lui avoir redonné un regain d’énergie que je me devais d’étouffer dans l’œuf de peur de perdre le contrôle de la situation. Sans plus attendre, je ressortis mon doigt de son anus et y fis immédiatement pénétrer deux. Cette fois, je le sentis se cabrer sous moi ; son dos s’arqua alors qu’il tentait d’échapper à l’inquisition de mes doigts. Mais attaché comme il l’était, il ne pouvait pas lutter et je les fis immédiatement coulisser dans l’anus récalcitrant.

Aaahh ! cria-t-il. Je suis pas PD, je veux pas qu’on m’encule !

Je continuai malgré ses plaintes et ses contorsions et entrepris de lui masser la prostate. Au bout de quelques minutes je le sentis lentement se décrisper... et des gémissements sortirent de sa bouche.

— Qu’est-ce que tu me fais… je… non… arr….

Je posais l’autre main sur son boxer, au niveau de son entre-jambe et sentis un liquide chaud, visqueux et abondant qui s’y rependait et tachait le tissu. Je continuai le massage et vis son visage, l'air désemparé et étonné, se détendre, sa bouche s’ouvrir et il se mit à haleter.

— Tu me fais quoi… tu me fais quoi… ne cessait-il de répéter, paniquer par l’expérience nouvelle qu’était pour lui l’orgasme prostatique.

J’ai toujours trouvé jouissif d’initier un vrai hétéro à ce type de pratique dont ils ignorent jusqu’à l’existence même. Ils ne peuvent s’empêcher de ressentir du plaisir à leur corps défendant et l’humiliation qui en résulte est des plus magnifiques.

— On dirait que tu aimes ça, murmurai-je pour l’humilier un peu plus encore. Si ton fils te voyait ainsi.

Il grogna et ne répondit pas. Qu’aurait-il bien pu arguer face à la quantité impressionnante de pré-sperme qui s’écoulait de lui ?
J’attendis quelques minutes encore de le voir perdre d’avantage le contrôle puis, sans cesser le massage, je me levais et me plaçais à genou contre ses fesses. Tout à son plaisir, il ne se rendit même pas compte de mon changement de position.

Il était maintenant temps d’en terminer. Je retirai mes doigts, saisis à deux mains l’élastique de son boxer - largement marqué d’une vaste auréole de mouille - et le fis glisser d’un geste vif jusqu’à ses genoux, dévoilant son anus rose et entrouvert. Je le sentis revenir à lui et repris mon massage, ce qui eut pour effet de le renvoyer d’où il venait. Son sexe était collé contre son bas ventre et sa production spermatique continuait de s’en écouler et, bien qu’ayant déjà été responsable de nombreux orgasmes de ce type, il ne m’était que très rarement arrivé d’en voir un si long et abondant.

De ma main libre je récupérai une partie du sperme versé et en enduit mon sexe toujours aussi bandé ainsi que son anus dans lequel je fis glisser un troisième doigt qu’il ne sembla même pas percevoir. Il était prêt.

Toujours à genou, je me redressais et d’un même mouvement, retirai mes doigts de son fondement et y appuyait mon gland bouillant, poussant fermement contre le sphincter maintenant détendu. Je pense que s’il avait été conscient que j’allais le prendre à ce moment, il se serait raidit et tout mon travail de préparation aurait été vain. Mais le fait qu’il soit maintenu dans cet état quasi-second par mon massage prostatique l’empêcha de réaliser ce que j’allais faire… du moins au moment où je le fis.

Je vis mon gland élargir l’anus puis disparaître entre les fesses offertes de ma victime puis je rencontrai presque immédiatement une résistance. Parallèlement, l’expression de son visage se modifia. Pris d’un mouvement de recul, je le vis se cambrer, ses yeux s’ouvrirent d’effroi, ses narines se dilatèrent et sa bouche s’ouvrit toute grande alors qu’il prenait une grande inspiration. Puis il serra les dents, et tous les muscles de son visage se crispèrent. Je savourai l’instant, car c’était pour cet unique moment que j’étais ici, pour le voir impuissant tenter de m’échapper, bien qu’au fond de lui il sache que tout était perdu. Je le sentis essayer de pousser pour me faire sortir, mais il était trop tard, j'étais entré et ne comptait pas m’en aller dans l’immédiat.

— Non, c’est trop gros, paniqua-t-il, en essayant de prendre appui sur ses coudes pour ramper et s’éloigner de moi.

Je plaçai ses mollets sur mes épaules, pris ses cuisses dans mes mains et me penchai en avant, ajoutant mon poids à la poussée que j’exerçais déjà sur son anus. La lutte était inégale et mon sexe, bien que lentement, s’introduisait très régulièrement en lui. Il se mit à crier et à m’insulter puis à geindre et me supplier, mais rien n’y fit, je continuai mon office. Lorsque j’eu introduit la moitié de mon membre je m’arrêtai puis je ressortis jusqu’à ce qu’il ne reste que mon gland en lui. Je le vis se détendre puis se retendre alors que j’entreprenais de amples va-et-vient en lui. Un cri rauque s’échappait de ses lèvres à chaque fois que je repénétrai en lui. Il ouvrit les yeux et je rivai mon regard au sien.

J’entrepris alors de le pénétrer toujours un peu plus à chaque nouvelle intrusion. Il supporta les assauts toujours plus profonds de mon sexe, tantôt en silence, tantôt en geignant, grognant tel un animal, puis criant comme j’approchais de la garde et lorsque mon bas-ventre toucha ses testicules...

Je me déchaina sur lui. 

Je posai mes mains de chaque côté de son corps et accélérai la cadence, faisant fi de ses plaintes et de ses cris. Il peinait à respirer, la bouche grande ouverte, la tête penchée en arrière. Il hurlait à plein poumon au même rythme que ma chair claquait contre la sienne. J’entrais et sortais à pleine vitesse, ses fesses se soulevaient du sol comme je le pilonnais. La sueur perlait sur son visage et probablement sur le mien. Je me sentais fort, puissant et brusquement la jouissance me submergea. Je me tendis, bien callé au fond de lui et me déversai abondamment dans ses entrailles.

Je dû perdre connaissance un moment car, lorsque je me réveillai, je me trouvais allongé sur son torse trempé de sueur, mon sexe, maintenant mou, toujours en lui. Je me levai, sortant par la même occasion mon sexe de son nouveau fourreau et regardai ma victime. Ses joues étaient rouges et son visage couvert de larmes, mais ce qui me surpris le plus fut de voir son sexe complètement érigé qui palpitait. Il était là devant moi, les mains attachées dans le dos, les jambes relevées par la cordelette qui courrait derrière son cou, l’anus largement ouvert et offert, et cela semblait l’exciter au plus haut point.

 Je le regardai dans les yeux et il détourna le regard, honteux. J’étais parvenu à le dominer. Maintenant il m’appartenait. Je m’agenouillai à côté de lui et saisis les pinces toujours fichées sur ces tétons et les tirai d’un coup sec. Le résultat ne se fit pas attendre. Il cria, ses abdominaux se contractèrent violemment, et son sexe éjacula de puissants jets de spermes qui s’écrasèrent sur son ventre et son visage.

Je pris plusieurs photos de lui selon divers angles puis le détachai de toutes ses entraves. Épuisé et brisé, il resta au sol, nu et sans bouger.

— Mets-toi à genou, les bras le long du corps ! lui ordonnai-je.

Il obtempéra sans rechigner et se mis en position devant moi, les yeux baissés. Je pris de nouvelles photos de lui dans cette position puis posai l’appareil dans mon sac et me rhabillai. Il ne bougea pas, attendant mes ordres. Je sortis une liasse de billets de ma poche et la posai sur le bureau.

— Pour ton travail, fis-je d’une voix neutre, tu l’as mérité… 

À bientôt ! lançai-je en le quittant, pensant déjà à ma prochaine proie…

Son fils !

FIN


RE: Les récits de Tom Frack - lelivredejeremie - 23-07-2024

Il n'y a décidément pas que les 'villains' des films Marvel ou DC Comics, ni du cinéma en général, les sociopathes froids et cyniques ont souvent ce petit truc étrangement fascinant, entre autres dans leur modus operandi bien léché et implacable. Le plan totalement irréalisable par un esprit moralement équilibré devient plausible, le charme de la fiction ^^
Il y avait un récit de la même eau sur docti, que @bech avait sauvé, la Main du Démon.


RE: Les récits de Tom Frack - bech - 25-07-2024

Deux bizarreries ou invraisemblances au début.

Tout d'abord un 400 mm n'est pas un petit téléobjectif mais un téléobjectif déjà puissant puisqu'à 50 m de distance, la zone photographiée est de 4,5x3 m pour le format d'image 24x36 et seulement 3x2 m pour le format de capteur APS-C apparu au début du siècle pour les appareils numériques.

D'autres part, au moins en France, les clés USB tout comme les petites pilles sont exposées dans des boitiers sécurisés qui sont ouverts lors du passage à la caisse. Donc, pas moyen de mettre la clé USB dans un boxer. Du reste, sans l'emballage en carton, elle ne feraient pas biper la sécurité faute d'être équipée d'une boucle d'induction.

Au passage, une fois, je suis allé dans un supermarché pour acheter comme unique achat une pile de montre, laquelle était dans la boite plastique. La caissière ne me voyant qu'avec ça m'a demandé d'aller aux caisses libre service. Du coup, je suis ressorti du magasin avec ma pile dans le boitier de protection qui n'est pas évident à ouvrir sans l'outil adéquat et ce boitier en moins aura peut-être couté au magasin aussi cher que ce que j'ai payé pour la pile.

Accessoirement, pour l'appareil photo qu'il a avec lui, comment celui-ci passe-il inaperçu avant qu'il l'utilise. Sur ce point, c'est une peu plus facile maintenant avec les téléphones portables, mais pas sûr qu'ils déclenchent tous seuls. Ceci dit, un Gopro peut faire l'affaire avec l'avantage d'un faible volume.

Ces problèmes de départ soulevés, le reste de l'histoire est bien mené. On un jeune gars à l'aspect tout mignon qui se révèle avoir bien planifié tous le points de son attaque et être un gros vicieux qui fait le maximum pour faire souffrir ses victimes.

Finalement, il leur file quand même des sous à la fin.

Un nouvel épisode avec Alexandre ?


RE: Les récits de Tom Frack - fablelionsilencieux - 27-07-2024

  Les livreurs

Par Tom Frack



[Image: NGukBbpotja_Image1.png]
                                                                               

Une sonnerie résonne dans ma tête, je ne dors déjà plus qu’à moitié. Je tends le bras droit mais ne rencontre que le vide. Je grogne. Ma femme me manque. Quinze jours qu’elle est partie voir sa mère qui « ne se sent pas bien !». Mon cul oui. Quinze jours que je n’ai touché personne, quinze jours sans avoir posé ma main sur ses seins fermes, glisser mes doigts entre ses cuisses douces. Quinze jours que je ne l’ai pas entendue gémir de plaisir en la pénétrant lentement, très lentement. Quinze jours que je n’ai pas senti sa chair se refermer autour de la mienne, sa langue jouer avec la mienne, sa peau… Oh non, c’est pas vrai, voilà que je bande comme un âne. Non, je ne dois pas me toucher, je dois attendre ce soir ; car c’est ce soir qu’elle revient, ce soir que je pourrai enfin mettre fin à cette trop longue attente. Je ne peux pas m’empêcher de poser mes doigts sur mes tétons durcis. Je glisse ma main sur mon torse glabre, l’insinue dans mon boxer, seul vêtement que je porte pour dormir, je sens mon sexe palpiter sous ma main. Je fais coulisser la peau autour de mon gland très doucement. Je ne veux pas jouir ! Je ne dois pas jouir ! Ma respiration s’accélère, j’ai chaud, je suis bien. Du précum commence à sortir de mon gland et se repend dans ma main. Je gémis. Je ne vais pas tenir !

Driiiiiinnnng !

Je sursaute. Mais qu’est-ce que… ah, oui, la sonnette de l’entrée. Mais quel est l’enfoi…    Merde, la machine à laver. Il est déjà neuf heures !!

Je me jette hors du lit. Je dois à tout prix ouvrir la porte avant que les livreurs se barrent sinon ma femme ne va pas être contente ! Oh, non ! Pas du tout ! Et ce sera ceinture ce soir ! Je descends les escaliers quatre à quatre, longe le couloir. La maison est grande, c’est moi qui l’ai construite de mes mains… enfin en partie. Je suis maçon de formation et bientôt promu chef de chantier, à vingt-cinq ans, je suis plutôt satisfait. En ce moment tout baigne pour moi. Mon patron est plus que content de mon travail, je viens de me marier avec la femme que j’aime. Une seule ombre au tableau, une abstinence de quinze jours qui devrait prendre fin ce soir. Du moins, si j’arrive à temps.

J’arrive à la porte d’entrée, saisis la poignée et l’ouvre à la volée pour tomber nez à nez avec deux hommes interloqués. Pourquoi me regardent-ils bizarrement ? Qu’est-ce  que… Brusquement, je saisis l’étrangeté de la scène. Ils doivent me prendre pour un malade. Je viens de leur ouvrir, juste vêtu d’un boxer de coton blanc déformé par une belle érection et je souffle comme un bœuf à cause du sprint que je viens de piquer. 
Ce n’est pas que je sois mal foutu, au contraire, d’après les dires des personnes que j’ai fréquentées. Certes, je ne suis pas très grand, mais un mètre soixante-neuf ce n’est pas un nain non plus et ce que perds en taille, je le compense en muscles. Une chance parce que sinon jamais on ne me prendrait au sérieux. Blond aux yeux bleus, j’ai plutôt un look de surfeur californien et rares sont ceux qui me donnent mon âge.

— Euh… bonjour… (Faut que je me reprenne là ! Un peu de dignité, que diantre !). Excusez ma tenue mais je vous avais oublié et je… dormais. (Ben voyons, c’est ça, tu crois qu’ils vont te croire avec la gaule que t’as dans le calbut).

Je les observe un moment. Ils sont deux, plutôt jeunes et baraqués, un brun et un blond. Le brun porte une pochette remplie de documents – le chef, probablement. Les cheveux très courts, je lui donnerais mon âge. Il porte un pantalon de travail beige avec un nombre de poches impressionnantes dont certaines occupées par des outils ou des stylos, des chaussures de sécurité noires et un t-shirt blanc. L’autre est plus grand et plus massif. Ses cheveux blonds sont ras,  ses bras tendent son t-shirt orange et ses cuisses moulées dans son jean sont impressionnantes. Ils m'observent tous les deux également.

— Bonjour. Monsieur Dupont ? Me demande le brun en me tendant la main.

Il semble avoir repris ses esprits et faire abstraction de ma tenue minimaliste. Machinalement je tends ma main droite et la lui serre. M’apercevant par la même des résidus de précum qui y subsistent…  Avec un peu de chance il pensera que c’est de la sueur.

— Oui, c’est bien moi.

— On vous la met où, me demande-t-il en me montrant le lave-linge qui trône sur le trottoir.

— Heu… suivez-moi, je leur dis en rentrant dans la maison.

Ils prennent la machine, sans effort apparent et me suivent. Je les entraîne au sous-sol, jusqu’à la buanderie. L’escalier n’est pas très large et pas des plus pratique mais ils ne se plaignent pas et exécute leur tâche à la perfection sans éborgner le moindre mûr. Je leur indique l’emplacement et aussitôt ils se mettent à l’œuvre, déballent l’appareil, réalise les branchements et m’explique les quelques subtilités de la première mise en marche. Du service de grande classe. Puis le brun sort ses papiers et me fait signer le bon de réception.

— Bien, il vous reste cinquante euros à payer.

Merde, j’ai oublié mon chéquier à l’étage.

— Ah, oui, je vais vous faire le chèque en haut, suivez-moi.

On remonte au premier étage et je les installe dans la cuisine pendant que je vais chercher mon chéquier. Je reviens quelques secondes plus tard et m’acquitte du paiement.

— Tenez ! fis-je au chef, alors que l’autre attend à ses côtés.

— Merci, me dit-il.

Cette fois c’est moi qui leur tends la main pour les saluer et les remercier de leur travail, mais curieusement, ils ne s’en vont pas et me regardent, semblant attendre quelque chose.

— Y-a-t-il d’autres formalités, je demande alors, incertain.

— Et bien, habituellement, on nous donne un pourboire, me répond le blond.

Putain, j’aurai dû y penser. Encore une pratique désuète qui persiste.

— Je suis désolé mais je n’ai pas de monnaie. Habituellement, c’est ma femme qui gère ça et elle n’est pas là.

— On prend les billets aussi, me dit le blond.

Là, faut pas abuser mon gars. Après tout, j’ai payé la livraison !

— Désolé mais je n’ai vraiment rien, fis-je d’un ton plus catégorique.

Le blond se renfrogne et je vois le regard du brun qui s’attarde sur moi.

— On prend aussi les gâteries en nature, me dit-il.

Hein, qu’est-ce que… non mais ça va pas la  tête! 

Mais brusquement, je suis moins sûr de moi. Ils sont deux et plus costauds que moi. En plus, ma tenue ne me laisse guère de protection.

— Je pense que vous feriez mieux de partir, fis-je, alors que le blond me contourne.

Je suis maintenant entre les deux et je n’en mène pas large.

— Pourquoi ? C’est l’heure de notre pause, justement, me dit le brun en enlevant son t-shirt.

Son torse est musclé et aussi glabre que le mien. Bien que je soupçonne que cela ne soit pas naturel chez lui, contrairement à moi. Je jette un regard en arrière et le blond a fait la même chose. Son torse à lui est massif et recouvert d’une toison blonde et dense tondue courte.

J’essaye de m’échapper en courant vers la porte, mais le blond me prend en étau dans ses bras et me soulève comme un fétu de paille, puis brutalement, je me retrouve allongé sur le ventre, plaqué contre la table de la cuisine. Je relève la tête pour gueuler, mais je sens que l’on m’attrape par les cheveux et je vois le brun, un sourire vicieux aux lèvres, ouvrir sa braguette et sortir un mandrin d’un moins vingt centimètre, tendu à l’extrême. Le son n’a pas le temps de sortir de mes lèvres que son sexe envahit ma bouche et me bâillonne. Il se met alors à me limer la gueule comme j’avais prévu de le faire ce soir, bien installé dans le sexe de ma femme. Son gland épais butte régulièrement contre le fond de ma gorge et me provoque des hauts le cœur. Pendant ce temps le blond m’a attaché les mains dans le dos avec un torchon de cuisine et m’arrache maintenant mon boxer. J’essaye de le repousser avec mes pieds mais il m’immobilise facilement, d’autant plus facilement que je ne vois pas ce qui se passe derrière moi. Par contre je le sens. Je le sens douloureusement lorsqu’il m’enfonce un doigt entre les fesses. Je n’ai même pas le temps de tenter de résister qu’il est déjà entré. Mes abdominaux se contracte en signe de protestation alors que mon anus est ainsi violé digitalement.

— C’est trop serré, Marc, dit le blond au brun.

— Regarde si y a pas du beurre dans le frigo, lui répond-il.

Je le sens qui me quitte, sors son doigt de mes fesses, puis j’entends la porte du frigo.

— J’ai trouvé, dit brusquement le blond, apparemment content de sa découverte.

Je sens alors que l’on m’écarte les fesses et que l’on m’enduit l’anus de beurre. C’est froid. Je tente à nouveau de me débattre mais le blond me plaque bien contre la table. Il m’enfile alors un doigt puis deux. Le beurre fait son office et je n’y peux rien... Il me travaille la rondelle !

— Vas-y, on n’a pas beaucoup de temps, intervient alors le brun.

J’entends alors le papier de la tablette de beurre. Il doit en reprendre. Puis, je sens un barreau dur essayer de forcer mon anus. J’écarquille les yeux, je panique et je m’étouffe avec la verge qui occupe ma bouche. Je me tends, me cabre, mais le beurre empêche toute résistance et, inexorablement, je sens le chibre me pénétrer. Il ne doit pas être très long, car rapidement, je sens les cuisses du blond toucher les miennes. Il m’attrape par les hanches et commence à me pilonner. La douleur est puissante et je ne peux rien faire pour m’y soustraire. Mes deux livreurs se synchronisent et me liment en rythme. La table de la cuisine grince et j’espère qu’elle va tenir le coup.

Au bout de plusieurs minutes, je les sens ressortir de mes orifices et je m’effondre, à moitié inconscient sur le plateau de la table. Je tente de reprendre mon souffle, mais à peine ai-je le temps de réaliser ma libération que je sens des mains m’écarter les fesses et d’autres me saisir la tête. Je n’en peux plus. J’ouvre la bouche pour les supplier de me relâcher mais un sexe m’emplit la bouche. Il est différent du premier, plus petit et je comprends soudain qu’ils ont échangé de place. Un mandrin commence alors à s’introduire entre mes fesses. Il est gros, plus gros que le précédent. Je pousse pour l’empêcher d’entrer mais je suis à bout. Je sens qu’il exerce une pression mesurée, il attend que je cède, c’est trop dur…

Putain, je vais pas teni…

Le passage étant fait, mes sphincters finissent pas céder et je le sens s’enfoncer brutalement en moi. J’ai l’impression de le voir sourire. Un sourire sadique et satisfait. Il m’emplit complètement. J’ai l’impression que jamais cela ne va s’arrêter. Je sens ses mains me saisir fermement les hanches. Il va, il vient, il entre, il sort.  Même si la douleur a fini par régressé... Il est énorme!  Je voudrai lui crier d’arrêter mais la queue de l’autre m’en empêche. Soudain, je sens le sexe qui m’empli la bouche grossir et palpiter. Il s’enfonce au fond de ma  gorge alors que son maître me bloque la tête en me tenant par les cheveux. Son sperme jaillit, je veux cracher mais je ne peux pas. Il coule dans ma gorge et je suis obligé de déglutir, j’avale tout, encore et encore, un vrai tsunami. Je l’entends gémir de plaisir.

Puis c’est l’autre qui se calle au fond de mes intestins et pousse un râle rauque. Un liquide chaud m’envahit. Le con il m’a fécondé, il aurait au moins pu mettre une capote. Ils restent un moment en moi en reprenant leur souffle et enfin je les sens se retirer et partir. Je suis épuisé et je reste là sans bouger sur la table. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits et quand enfin je parviens à me redresser, je sens contre mon ventre une masse de liquide chaud et visqueux…

Ils m’ont fait jouir, les cons !



FIN


RE: Les récits de Tom Frack - lelivredejeremie - 28-07-2024

Dis donc, Fab', ton pote Tom commence à sérieusement m'intriguer, déjà un peu s'il correspond à la description récurrente de son petit narrateur bien sûr, mais surtout pour sa légère obsession sur le fait de réussir à provoquer une éjac' à des hétéros pur jus, et après une sodo non-consentie, en plus 0.0 C'est bête qu'il ait disparu des radars, j'aurais pu lui conseiller de poster en parallèle sur histoires-de-sexe.net, le site est blindé de récits également peu vraisemblables mais aussi légers et amusants à lire que ses contes Wink Bon, je deviens lentement ce que le net appelle un 'grammar nazi', et les confusions singulier/pluriel m'ont parfois mis la grimace, mais ce n'est finalement pas trop grave Wink

Après, à défaut de beaucoup participer pour le moment, story time. Après le super-orage et les inondations d'il y a 2 mois, ma Mamy a dû se faire livrer une nouvelle lessiveuse mais je n'ai pas pu me libérer, ma petite soeur y est allée pour la réception et elle m'a ensuite nargué au sujet du plus jeune livreur 'trooop meugnon' de chez Coolblue qui ne l'aurait soi-disant paaas du tout calculée, alors que... ben, c'est pas ma soeur pour rien, quoi ^^ et que j'aurais p-ê eu plus de chance. Là, je commençais doucement à ne plus trop y penser, et voilà mon petit fantasme réactivé! Merci-pas-merci, Fab :p


RE: Les récits de Tom Frack - fablelionsilencieux - 28-07-2024

Après, à défaut de beaucoup participer pour le moment, story time. Après le super-orage et les inondations d'il y a 2 mois, ma Mamy a dû se faire livrer une nouvelle lessiveuse mais je n'ai pas pu me libérer, ma petite soeur y est allée pour la réception et elle m'a ensuite nargué au sujet du plus jeune livreur 'trooop meugnon' de chez Coolblue qui ne l'aurait soi-disant paaas du tout calculée, alors que... ben, c'est pas ma soeur pour rien, quoi ^^ et que j'aurais p-ê eu plus de chance. Là, je commençais doucement à ne plus trop y penser, et voilà mon petit fantasme réactivé! Merci-pas-merci, Fab  :p


Je te conseille de provoquer une (légère) panne sur le nouveau lave-linge de Mamy et, évidemment, que tu te dévoueras pour être sur place le jour où le technicien viendra... afin de superviser le travail, bien sûr !  Tongue