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Drôle de drague - Louklouk - 13-07-2024

Drôle de drague



Plusieurs semaines déjà que Florian remarquait que ce mec le matait, dans la salle de gym qu'il fréquentait deux soirs par semaine... et surtout dans la douche.
Un gay admirateur ? Il n'y croyait guère, vu ce qu'il savait du mecton : chaque fois attendu par une nana différente... Ce type était en effet un genre de play-boy remarquablement bien foutu, souriant et gracieux avec tout le monde, et au sourire ravageur...
Or il le matait, pas de doute ! On se saluait avec le sourire, mais, prudent, le fin Florian n'avait jamais voulu établir de contact avec lui. De toute façon, il avait sa vie, où Marie-Blanche tenait la place d'honneur : ça se passait bien, et l'on parlait même mariage et enfants, depuis peu... Encore dans le vague, certes.

Mais pas moyen de le décoller, ce crampon ! Car à quelque moment qu'il décidât de partir, le type était dans la douche avec lui, lorgnant mais souriant... Et il ne savait que faire, ne pouvant changer ses jours de fréquentation de la salle, à cause de son organisation avec Marie-Blanche.

Et ce lundi soir-là, alors qu'on se rhabillait, l'autre reçut un appel... qui parut le contrarier. Il raccrocha en bougonnant, et croisa le regard de Florian, qui s'était laissé distraire par le ronchonnement...
— J'viens de me faire débarquer, là... Oh ! Tu serais pas libre, par hasard ? J'offre un pot, s'tu veux !
— Ben... fit Florian, gêné.
— Dis oui, ce serait gentil ! insista l'autre avec un sourire à faire tomber tous les kremlins de la Sainte Russie !

Florian se sentit piégé... mais il se dit qu'enfin, il saurait peut-être ce que ce mec avait dans le citron. Il accepta donc, d'autant qu'il ne devait pas voir la Marie-Blanche, ce soir.
On alla donc dans une brasserie voisine où le mec commanda d'autorité deux pintes de Leffe : Florian aimait la bière, s'il n'en buvait guère. Et celle-ci le mit vite en joie... tout comme l'étonnant Martin — c'était le nom du mec.
Et l'on causa vite comme de vieux amis, de tout et de rien... mais pas de ce qui aimantait les regards vers sa frêle académie : car Florian était tout sauf une belle bête !

Mince et finement velu, ce garçon n'avait rien de la colline de muscles qu'était le beau Martin ! Colline et non montagne, notez : c'était vraiment un très beau mec, ce Martin, mais non  un culturiste excessif.
En fin de chope, il en proposa une autre, refusée par Florian. Qui pourtant, un peu parti qu'il, était, accepta d'aller  en prendre une autre chez Martin... dont il ne savait toujours pas les motivations.

Car on avait parlé de soi, et il ne faisait pas de doute que ce mec aimait les nanas ! Et d'ailleurs, dans le salon de Martin, on parla de cul, et même virilement ! Tout en attaquant une Jenlain...
Enfin, Florian fut assez pété pour oser demander :
— J'ai eu l'impression que tu voulais me connaître, mais que t'osais pas... J'me trompe ?
— Non. Je savais pas comment t'aborder... parce que t'es impressionnant, Florian !
— Moi ? Ah ! Ah ! Tu rigoles, là.
— Non.
— Moi, impressionnant ? Mais je suis une mauviette, à côté de toi ! Toi, t'es le super beau mec musclé, beau et poilu qu'a une nana différente tous les soirs, comme tu m'as dit, alors moi ?
— C'est pas facile.

On resta coi un moment, sans se regarder, et Martin finit par dire, d'une toute petite voix :
— Florian, je suis pas pédé.
— Ben... oui, j'avais compris, y m'semble ! Pourquoi tu me dis ça ?
Martin s'envoya une longue lampée de Jenlain — qui n'est pas, vous le savez, un breuvage de petite fille — et souffla :
— C'est ta queue.
— Hein ?
— Ben...
— Ma queue ? Mais qu'est-ce qu'elle a ?
— T'as bien conscience qu'elle est... pas commune ?
— Ha ! Mais... pourquoi ? Chuis pas un monstre, je crois !
— Non, non, mais... Je sais pas si tu te rends compte mais... elle est plus que superbe... et même... sublime.
— Ma queue, sublime ? Ah ! Ah ! Mais... tu rigoles ?
— Non, dit Martin, regardant le tapis.

Florian resta coi. C'était donc ça, l'intérêt que lui portait ce superbe hétéro ? Qui ne semblait pas rigoler, effectivement. Ce mec, éclatant hétéro dont le carnet d'adresses manquait de pages, Martin ! Martin qui admirait sa queue ? Quelle idée !
— Mais... qu'est ce que tu penses de ma queue, en fait ?
— Ben... Tu vas me prendre pour un con, ou pour un ado mal fini... Depuis que je t'ai vu à la douche, je me demande comment elle est, en état de marche... Moi, tu sais que j'aime la baise, et les chattes, alors... elle m'a épaté, ta queue.

Florian sourit. Il inspira un grand coup et murmura :
— Je suis très flatté, Martin. Jamais j'aurais attendu ça de toi... ni même d'aucun autre mec. C'est drôle, tout de même... parce qu'on est hétéro toi et moi.
— Tu m'en veux ?
— Ah non ! C'est flatteur, quand même ! M'enfin... si tu veux voir des grosses bites, y en a plein Internet, non ?
— Sauf que toi, t'es pas Internet : t'es là, t'es beau et je sais maintenant que t'es super gentil. Mais c'est con, tout ça...
— Non, non ! Mais... t'es drôle, toi, murmura Florian.

Il y eut un silence, au bout duquel Martin murmura :
— Bon ! Tu sais tout : j'adorerais te voir bander, point.
— Eh ben... quand est-ce que tu me suces ? répliqua Florian, surpris lui même de son audace.
— Oh, ça... non, non !
— Parce que... t'es un super beau mec, tu le sais, mais tu me fais pas bander, comme ça !
— Ouais, je le sais... Oublie-moi : c'est déjà gentil d'avoir écouté mes conneries.

Il y eut un nouveau silence, où l'on sirota. Puis Martin reprit, presque tout bas :
— J'ai jamais sucé de mec, moi...
— Moi si... Une fois, au collège... C'est loin !
— Ah ! Et c'était comment ?
— Ben... j'ai pas vomi ! À mon souvenir, pas pire que bouffer une chatte... en moins mou ! Je crois que le mec était amoureux de moi, et il bandait à mort ! J'étais excité aussi... comme un ado en manque... et on a fait un soixante neuf avant de se faire jouir. Mais j'ai jamais voulu recommencer.
— Pourquoi ?
— Je crois que j'avais la trouille... et puis j'étais amoureux d'une nana avec qui ça a marché peu après... Voilà.
— Et depuis, rien que des chattes ?
— Comme toi... mais pas autant, je crois !

On rigola doucement. Martin reprit :
— Tu dois me trouver nul, sur ce coup-là...
— Pas du tout... et c'est même flatteur, oui ! Mais désolé, les mecs me font pas triquer...
— Et... une petite partie à plusieurs ?
— Oh ! Je crois pas, non : je commence une histoire qui me plaît bien et j'ai pas la tête à ces choses-là, désolé !

On avait fini la bière, et l'on se sépara... bien incertain. Et Florian, qui n'avait pas plus de préjugés que ça, se branla, puisqu'il était seul ce soir, en imaginant le beau Martin à genoux devant lui...

L'autre jour où ces garçons se voyaient était le jeudi, où l'on parla comme de vieux amis, sans plus évoquer le fantasme de Martin. Et même, Florian s'amusa dans la douche à exhiber sa bite sous le regard amusé de Martin... qui finit par lui dire à l'oreille :
— Arrête de m'allumer... Trois jours que je me branle en pensant à ta queue !
Florian rougit... pensant à ses propres idées. Et il refusa le pot offert par Martin :
— Je vois ma copine ce soir, car elle se barre en famille toute la fin de semaine.
— Du coup, t'es libre demain soir ? J't'invite à bouffer !

Florian n'osa pas refuser, d'autant que le mec lui était sympa. Mais il cessa d'y penser dans les bras d'une Marie-Blanche particulièrement amoureuse...
Et vers sept heures il se pointa donc chez Martin, assez guilleret, ma foi. Le garçon le reçut chaleureusement, et le traita aux bulles. Deux flûtes plus tard, Martin déclara :
— J'ai réfléchi : je te suce quand tu veux, Florian.

Florian faillit s'étrangler, et ne trouva autre réponse qu'un fort niais sourire. Finalement, il murmura :
— Eh ben... J'y penserai, mais... t'es fou, Martin !
— Je sais pas... mais je suis prêt. Et c'est toi qui l'a dit le premier, tu te rappelles ?
Coincé, le Florian ! Il poussa un grand soupir, prit une grande lampée de bulles avalée un peu vite... et en rota aussitôt, faisant éclater de rire Martin.
— Tu rotes, quand on te suce ? Ah ! Ah ! Ah !
— Oh, pardon, je... bafouilla Florian, gêné.
— Bon : tu te débines, quoi... Si t'es capable de te branler, alors je te suce pas mais... je suis tout à fait disposé, tu sais ?
Il ne s'attendait pas à ça, Florian ! Qui gambergea vite fait et finit par souffler :
— Tu voudrais ?
— Ben oui.
— Alors... Oh... murmura Florian, regardant le tapis. Fais... Fais ce que tu veux.

Martin eut alors un gentil sourire, et entreprit de déshabiller un Florian qui se laissa faire, anesthésié. Martin se déloqua aussi, et vint enfin se mettre entre les jambes de Florian. Il le caressa doucement un peu partout, et Florian ferma les yeux. Il décida de se laisser aller... le moyen de faire autrement ?
Après moult bisous dans tous les coins, il se sentit enfin saisir la bite, et branler doucement, tandis qu'une autre main lui caressait les parties sacrées. Et voilà que Martin enfin lui posa la langue sur le gland, et y fit quelques mignonnes façons, avant de l'emboucher carrément.

Et Florian, qui l'avait alors demi-dure, de bander alors promptement. Et fièrement aussi !
Martin y alla d'abord doucement, n'oubliant pas de faire des incursions sur les petites boules de son patient. Puis il pompa avec ardeur, comme s'il n'avait jamais fait que ça… à la grande surprise de Florian. Qui apprécia hautement !
Et ce que lui offrit Martin lui ôta tout sens commun...

M'enfin, il eut tout de même l'idée de demander :
— Eh... tu voulais me voir raide, non ?
— Oui.
— Alors... c'est fait, non ?
— Ouais... mais... enfin, si tu veux... j'aime bien...  Ouais, j'adore trop... Toi ?
— Ben ouais...

Là Florian, admit qu'il aimait la façon de faire de ce garçon... et il se mit à gémir doucement, en sorte que son praticien prit ça pour des encouragerments, et multiplia les agréments... Et la chose dura, dura... d'autan que désormais, Florian y allait de ses encouragements explicites :
— Oui, vas-y, c'est bon, vas-y !
Surprise ! Il se sentit soudain prendre les jambes et pousser en arrière, tandis que la langue de Martin atterrissait sur sa rondelle... Il cria, et Martin y alla de bon cœur.
Nouveauté pour lui, évidemment. Et là, il beugla tout haut. Pensez si Martin s'y donna à cœur joie !
— P'tain, j'adore ton cul ! feula-t-il avant de reprendre la pine en bouche.

Il fallut bien que ces folies eussent une fin. Après nombre d'allers-retours entre le gland, les couilles et la rondelle, Martin fit jouir Florian en sa bouche... dont il ne laissa rien couler.
— T'es vraiment cinglé, toi, souffla Florian, remis de ses émotions.
— Merci, Florian.
— Et de quoi ?
— De m'avoir offert cette expérience... incroyable.
— Ça va allonger ton CV !
— Non : ça va le raccourcir... car je vais virer toutes les chattes, figure-toi.
— Martin ?
— Je change de vie. Grâce à toi.

Florian ne sut qu'ajouter. S'il avait grandement apprécié la prestation de Martin, il ne se voyait pas changer de vie, lui !
— Si t'es libre cette fin de semaine, alors je te suce pendant deux jours non stop !
— Oh, non, je...
— Pourquoi pas ?
Martin était réellement un beau mec, et gentil, avec ça ! Florian balança, pour enfin murmurer :
— T'as de la chance que ma meuf...
— Chut ! On parle pas du reste. On est entre nous... et chez nous, Florian.

Florian frissonna : où venait-il de mettre le pied ? On fit alors la dînette, et Florian ne refusa aucune des caresses de Martin, dont le sourire le toucha fortement. Il eut l'impression d'être sous l'empire d'une sorte de drogue inconnue... mais nommée : Martin.
Après le dîner, il était sous le bras de Martin, calé dans le canapé, et ce garçon murmura :
— Envie de tout essayer avec toi, Florian.
— Tu sais que je ne suis pas libre, n'est-ce pas ?
— Deux jours... Tu me les donnerais ?
— Brigand ! C'est de l'extorsion, ça !
— Tu peux partir.
— Non.

Ainsi se scella la fin de semaine d'un Florian qui ne savait du tout ni quand, ni où elle se terminerait...
Il s'abandonna complètement aux caresses décidément expertes d'un Martin qui méritait sa réputation, tiens ! Et puis... il s'essaya à les lui rendre, avec bonheur.
Maris-Blanche réapparut, et combien il la trouva fade, auprès des beautés douces et velues d'un Martin rayonnant !

Lundi et jeudi, donc, on se voyait à la salle, avant d'aller batifoler chez Martin. Et ces choses durèrent plus de deux mois, avant que Florian jugeât opportun de créer un conflit avec Marie-Blanche... qui pourrit leur relation.
Enfin, il demanda à Martin le pourquoi des choses.
— J'ai d'abord été fasciné par ta queue, et petit à petit je me suis fait un cinéma... Quand on s'est enfin rencontrés, tu m'as complètement épaté... et je me suis lâché.
— Et maintenant ?
— Oh, Florian ! Je t'aime, voyons ! Mais... toi ?
— J'ai rompu avec Marie-Blanche... c'est pas un hasard.
— Oh ! Tu...
— Ben oui, je t'aime, voyons !

3. VI. 2023



RE: Drôle de drague - lelivredejeremie - 13-07-2024

"Puis il pompa avec ardeur, comme s'il n'avait jamais fait que ça…" Ben oui, de fait, en lisant la suite Big Grin Mais on va croire en son intérêt d'abord et surtout esthétique pour le magnifique attribut de Florian, pas de problème ^^
Au pire - ou au mieux ? - c'est vraiment vrai, et il n'y a rien de plus hardi et vorace qu'un mec tellement au fond du placard qu'il a un pied à Narnia, lorsqu'il en sort, mais ils sont où, ces 'juste curieux' ?
Il semble y avoir des bières plus intéressantes que la Kro en France, jamais entendu parler de la Jenlain, mais 7,5% v.a. c'est pas pour les fillettes!


RE: Drôle de drague - bech - 20-07-2024

Toujours des récits intéressants quoique assez semblables dans leur déroulement global.

Par contre, publier 2 ou 3 récits à la fois dans un laps de temps très court (et plus rien après), c'est un risque que certains lecteurs ne les voient pas tous passer.