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Deux frères au balcon - Version imprimable

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Deux frères au balcon - Louklouk - 13-07-2024

Deux frères au balcon
Dans ce petit immeuble du vieux centre, les deux frères disposaient de chambres contiguës. Aussi avaient-ils le même point de vue sur le voisinage.
Qui consistait essentiellement en un beau mec d'environ vingt-cinq ans, sportif musclé et velu, qui ne faisait pas mystère de ses charmes... lesquels valaient le détour, assurément ! Surtout quand cette jolie bestiole affichait son beau chibre en état de marche ! Et cela faisait un bon mois que ces choses ô combien révoltantes duraient... Mais les frères n'en avaient point encore parlé.

Ce vendredi soir-là, fin juin, on était seuls céans, les parents étant parti faire la fête ailleurs — retour le lundi matin. Christophe, brunet de dix-neuf ans, terminait sa première année de fac, quand Vincent, longue chose blonde d'un an de moins, allait avoir son bac, compte tenu de ses états de service, et avec mention, j'vous prie !
Or en rentrant, Christophe jeta évidemment un œil par la fenêtre, sans se faire voir. Et là, surprise ! De l'autre côté de la cour, la fenêtre était grand ouverte, et le voisin y était, bite en main. Or il avait l'œil rivé sur un objectif immédiatement voisin : la chambre de Vincent.
Christophe passa donc au couloir et s'avisa que la porte de son frère n'était pas fermée : il y jeta donc un œil. Pour découvrir son p'tit frère en le même équipage, et s'adonnant au même sport de salon. Il ne l'avait jamais vu en cet état, ni en cette activité ; de la porte, l'angle était suffisant pour son édification : Vincent était aussi bien membré que de le voisin !

Premier choc, donc, pour le sage Christophe... qui n'eût de sa vie imaginé tel scénario. Et le second fut qu'il avait sous les yeux son frangin pratiquant des choses avec un mec...
Certes, Vincent était discret sur sa vie privée, m'enfin on lui savait des tas de copines de lycée, et l'idée de Christophe, comme celle des parents, était qu'il papillonnait de l'une à l'autre, sans s'en vanter... Et là... Là ! Y avait pas de lycéenne en cause, nenni !
Pas question de se signaler, en tout cas, et il regagna sa chambre discrètement. Sauf que... comme il faisait une belle chaleur, il se déloqua sans y penser... et d'apercevoir le lubrique voisin se manipuler la quéquette lui donna aune petite envie, soudain, qui crut au même rythme que son joli membre... Bref, il se mit à se palucher comme les autres, restant cependant hors de vue du voisin. Qui faisait des gestes à son frère, lui indiquant de venir... Sans succès apparent.

Enfin, il se décida à retourner mater Vincent, et arriva juste à temps pour voir son p'tit frangin envoyer de belles lampées par la fenêtre, en gémissant un peu fort...
Rentré chez lui, il put alors voir le voisin en faire autant. Mais il s'abstint lui-même de l'imiter, renfila vite fait son boxer, et alluma son ordinateur : il s'assit devant, dos à la fenêtre. Quelques minutes plus tard — le temps que Vincent allât se rincer le p'tit bout, songea-t-il — on frappa :
— T'es là ? fit Vincent, en boxer lui aussi — la nudité n'était pas taboue entre eux, mais point courante non plus.
— Ouais. Je devais traîner en ville avec mes potes, mais j'avais un truc important à faire sur l'ordi. Ça va, toi ?
— Ben... Ouais. On mange ensemble... ou t'as rencard avec la Caroline ?
— Non, c'était hier, et elle me largue pour la fin de semaine... D'accord pour bouffer ensemble !

À l'apéro — les parents au large, on prenait ses aises ! — Christophe osa soudain :
— Il est là, le voisin d'en face ? J'ai pas regardé, ce soir...
— Ben… oui, comme d'habitude. Pourquoi tu me demande ça ?
— T'as bien vu qu'il est toujours à poil, non... et souvent la queue en l'air ?
— Ben oui, évidemment, avoua Vincent en souriant. Gonflé, ce mec !
— Et super bien foutu, non ?
— Ah ça oui ! J'aimerais pouvoir en montrer autant, moi qui suis un genre de mauviette !
— Dis pas ça, p'tit frère ! répliqua Christophe, t'as moins de muscles et de poils, mais t'es joliment dessiné, je trouve.
— Ah oui ? C'est gentil, ça... fit Vincent, apparemment touché. Surtout de ta part, toi qu'es nettement mieux foutu que moi !

Où Christophe eut une inspiration diabolique :
— Pour la zézette, ça je sais pas...
— Oh ben... j'me défends, je crois ! Et toi, tiens ?
— Ma foi... j'me plains pas non plus.
— Faudrait juste inviter le voisin pour faire un concours général ! lâcha Vincent, tout sourire.
— Chiche ! Tu serais cap' ?
— Ben... si toi aussi... pourquoi pas ? fit Vincent, un peu moins sûr. Mais... oui, oui, ça peut être sympa, après tout !
—  Ce soir ?
— Ben... chuis pas sûr d'être en forme, là...
— Alors dans une heure ou deux, p'tit frère ?
— T'es sûr ?
— Pas toi ?
— Si, si ! Mais... comment tu vois ça ?
— On lui fait signe de la fenêtre, c'est tout. Il a pas l'air farouche, le mecton !

Ainsi fut fait. Et l'autre montra un papier avec son numéro en gros... mais Christophe délégua perfidement le soin de l'appeler à son p'tit frère.
Il ne fit pas de manières, le beau mec ! Nommé Killian, il accepta avec plaisir un pot chez les garçons un peu plus tard... avant de demander ce qui motivait cette invitation.
— Mon frère et moi... on a envie de te connaître, c'est tout.
— Moi aussi, j'aimerais vous connaître... surtout toi, Vincent ! J'ai adoré, tout à l'heure... T'es super sexy, tu sais ?
— Ben... t'es gentil. Mais... t'en cause pas à mon frangin, s'te plaît !

Il était donc neuf heures et demie quand le rude Killian parut céans. Qui fit la bise aux garçons, avec un sourire à damner les conclaves les plus homophobes... Chemisette largement ouverte sur son velu poitrail et bermuda moulant ne celant rien de son bel objet.
Il avait apporté une bouteille de genièvre, ce bel enfant :
— C'est de mon pays... Je suis de Namur. Et vous ?
La réponse des garçons fut accompagnée d'une bouteille de bulles — les parents avaient bien fait de se barrer ! — et l'on engagea une conversation d'abord consacrée à la connaissance mutuelle. Puis, les bulles ayant trépassé, on passa au genièvre. Et à des sujets plus légers...
— Ça vous choque pas, que je vive à poil chez moi, les mecs ?
— Ben... non ! On t'aurait pas invité, sans ça ! fit Christophe. Et pis... t'es pas la pire des choses à voir de sa fenêtre, tu sais !
— Vous, je vous vois pas souvent à poil...
— Ça t'intéresse ?
— Ben... vous pensez bien que j'aime la beauté... des mecs ! Alors vous gênez pas... sauf si ça vous gêne... entre vous, notamment.

Les mecs se regardèrent, et Christophe déclara, vite :
— Mais non, pas du tout ! C'est juste qu'on a les parents, tu sais ? Mais quand il sont barrés, on fait pas de manières !
Joli mensonge... mais le moyen de faire autrement ?
— Mais comme y sont barrés jusqu'à lundi matin, ajouta Christophe, on va prendre nos aises...
— Et... si on commençait, là ? demanda Killian avec un sourire des plus vicieux.
Piégé, Christophe fit face :
— Pas de problème ! fit-il en se levant pour virer ses fringues... suivi par Vincent, et Killian, ensemble.
— Super beaux, les mecs ! s'exclama Killian.
— Alors qu'est-ce qu'on dit de toi ! s'écria Vincent.
— Disons que j'ai eu de la chance, et que j'ai pas trop besoin d'exercice... Mais là, j'm'entraîne tous les jours ! fit le mec en se saisissant la queue. Et je vous conseille d'en faire autant, les mecs : c'est excellent pour le moral !

Les garçons pouffèrent... et Vincent osa :
— On n'est pas totalement demeurés, tous les deux !
— Te vexe pas ! On a la chance d'être vus de personne, alors profitons-en pour nous amuser comme des ados !
— Avec un coach comme toi... pourquoi pas ?
— Ouais... pourquoi pas ? renchérit Christophe, l'air franchement épaté. D'un autre côté, chuis pas sûr d'assister à tous les cours, car j'ai une copine, moi !
— Ah ! fit Killian, eh ben... tu lui feras lire le tutoriel !

On explosa de rire... cependant que Killian s'agitait négligemment la tige au point qu'elle crût de la belle façon. Ah ! le bel engin qu'iceluy ! Alors on cessa de rigoler, et l'on se palucha consciencieusement et en silence, le regard passant de l'une à l'autre quéquette...
— On prend une lampée, les mecs ? Et après on gicle, si vous voulez !
Ainsi fut fait, et dans les grandes largeurs, même.

— Ouaouh ! Toujours sympa, une bonne branlette-partie... avec le bon péket d'chez nous, bien sûr ! [péket : genièvre, en Wallonie] affirma Killian.
On sirota encore un moment avant de se séparer, puis les garçons eurent un temps de silence... Christophe premier osa :
— Alors ?
— Ben... Ouais, super. Et toi ?
— Pareil. Mais j'me vois pas raconter ça à la Caroline !
— Eh ben, tu gardes le tutoriel pour ta pomme, ah ! ah !

Mais on ne sut trop qu'ajouter, et l'on finit par se séparer... non sans avoir admis qu'on en reprendrait bien une petite dose.
Vite arrivée, celle-ci ! Car Killian invita les garçons dès le samedi midi, et zou ! On se rebranla de concert, avec moult sourires... et gorgeons.
Mais de retour, Christophe osa :
— Est-ce que... il te plaît, ce mec ?
— Oh non, non ! Juste qu'il est sympa et marrant. Et ça mange pas de pain de s'amuser comme ça, je crois. Toi... qu'est-ce que t'en penses ?
— On dira... pareil... sauf que je suis maqué, et que c'est plutôt ça qui m'intéresse, tu t'en doutes.
On en resta là, et peu après Christophe annonça à son p'tit frère qu'il sortait dès maintenant pour passer la soirée avec des copains... retour à point d'heure !

Autant vous dire que le jeune Vincent se mit à gamberger ferme ! Certes, il savait être grillé auprès de Christophe, quant à ses goûts, et cela ne le chiffonnait pas plus que ça... puisque son frère avait accepté les branlettes communes !
Il restait que le superbe Killian l'impressionnait autant qu'il l'attirait : on avait tout de même sept ans d'écart... et Vincent n'avait en fait aucune expérience, tout simplement.
Il resta à sa fenêtre, et l'autre ne tarda pas à reparaître.
— Tu viens ?

Vincent ne se fit pas prier, et tandis qu'il se laissait griser par le péket local, il accepta sur son vit la fine main du voisin.
Et ma foi, malgré les folies du midi, il présenta un fort bel objet, que Killian se contenta de manipuler, longtemps, et lentement, avec une science consommée...
— J'vais pas t'faire dégouliner, p'tit mec... Puisque t'es tout seul ce soir, je laisse tout ouvert... et tu vas pouvoir me mater en train de me faire défoncer par une merveille... la Perle des Antilles, comme je dis : Célestin, qui me l'a promis. Oh ! s'tu veux, tu viens aussi !
— Non, non, c'est... enfin, c'est...
— Bon, je comprends. Alors tu regardes, et tu te fais une opinion, bout d'chou. Tu me serrerais pas un peu la bite, là ?
Sûr qu'il en avait envie, le Vincent ! Mais il ne l'eût osé. Gentil moment, où Vincent se reconnut complètement sous le charme et la délicatesse de ce garçon, comme si celui-ci avait compris ce qu'il recherchait : un professeur attentif et tendre.
Lequel insista pour qu'il attendît avec lui le nommé Célestin. Aussitôt nu, celui-ci se révéla être une merveille absolue. Killian lui donna le programme du soir, et ce fut un peu pompette que Vincent regagna ses quartiers...

Mais il n'eut pas le temps de cuver, car en face, l'action avait déjà commencé : on s'y pompait allègrement. Et non sans lui faire de temps à autre des signes d'amitié...
Il se palucha donc avec application, car le spectacle valait d'être au premier rang de balcon. Superbement armé, Célestin se démena comme un diable... et le poignet de Vincent itou.
In fine, après les explosions remarquables de chacun, Vincent se vit réinviter en face, et y courut.

Pour apprendre que c'était sur la demande de Célestin qu'il était là. Et pour une leçon, il fut servi !
Car on lui demanda son avis précis sur ce qu'il avait vu, et les deux autres lui donnèrent tous les détails qu'il voulut !
Enfin, Célestin lui demanda très précautionneusement s'il accepterait de dormir avec lui. Impressionnant par sa beauté et sa douceur, ce garçon n'ayant que vingt ans, Vincent se sentait plus proche de lui : il accepta.
L'idée était que ces jeunes gens partageraient le canapé de Killian. On continua à siroter belge, tout en causant gentiment, et sérieusement.

Et un qui fut bien étonné, le lendemain matin, fut Christophe, qui découvrit en s'éveillant, un peu tard vu sa soirée, son p'tit frère en joyeuse compagnie : on brunchait, en face, et tout nu, évidemment. Il y avait là six garçons en fort belle humeur... et ce qui frappa tout de suite Christophe fut que Vincent était sous le bras d'un grand noir... qui semblait fort tendre avec lui. Or il fut repéré, et Killian lui cria :
— Tu viens ?

Mais Christophe se recula promptement et repoussa même sa fenêtre. Ce qui lui permettait de garder un œil sur ce qui se passait en face... Où son p'tit frère semblait parfaitement à son aise : il ne l'avait jamais vu si rayonnant.
Il se mit à gamberger... pour s'avouer un peu jaloux de son frérot, rien que ça ! Il n'avait pas à se plaindre de sa vie sentimentale, ni sexuelle, mais... il semblait souffler, si près de lui, un vent de liberté qui... Il aimait sa Caroline, oui, m'enfin... elle manquait singulièrement de fantaisie, il venait d'en prendre conscience. Ouh !... Pas facile, tout, ça.

Contacté par sa belle, il cessa de mater ; un petit temps après, il ouït la porte s'ouvrir, et vit Vincent, accompagné de son Antillais :
— Je viens montrer ma chambre à Célestin — garçon qui salua fort civilement.
Il ne fallut pas trop de minutes pour que Christophe entendît de rudes gémissements... d'autant qu'on n'avait point fermé la porte. Il alla y glisser un œil... avant de se faire happer par l'action. Il se laissa faire avec une réelle volupté, qu'il ne regretta pas, ayant joui comme un fou.
Depuis... il a aidé Vincent à s'affirmer face aux parents, et accepte toutes les invitations de ces garçons... quand Caroline a la bonne idée d'être indisponible.

5. VII. 2024



RE: Deux frères au balcon - lelivredejeremie - 13-07-2024

On parle bien un peu de l'inhibition relative du risque de cancer de la prostate, perspective assez abstraite, mais pas assez du boost de sérotonine que la pratique participe à produire, ce n'est pas négligeable ^^ Et si la fonction crée l'organe, la technique l'entretient, et le construit, peut-être, mais ça, quitte à comparer avec un total abstinent...