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Fenêtre sur cour - Version imprimable

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Fenêtre sur cour - Louklouk - 03-06-2024

Fenêtre sur cour
Il bourriquait la Sylviane par derrière, hardiment, le gars Séverin ! Et la fenêtre grand ouverte, surtout...
En ce début d'août, personne en face, et en tout cas pas au même étage que lui, où c'était vide depuis des mois...
Sa chambre donnait sur la cour de l'immeuble, à moins de douze mètres de l'appartement d'en face. Or soudain, il crut y apercevoir un mouvement. Du coin de l'œil, il perçut bien une silhouette, qui s'agitait doucement... On se branlait en le matant ! Mais il resta concentré sur son sujet, la chatte de Sylviane, d'autant qu'il n'allait pas tarder à se répandre en les accueillantes profondeurs de sa meuf du jour...
Surtout, il ne voulait pas effrayer le mateur...

Ayant bien gueulé, exprès, il referma à moitié la fenêtre sans regarder à l'extérieur et alla se doucher avec la Madame.
Et celle-ci expédiée, il imagina un truc, qu'il appela in petto : le voyeur voyu... qui consistait en un miroir placé de telle façon qu'il pourrait mater le mateur en douce.
Car cette affaire l'excitait : il aimait le cul, Séverin, et pas qu'un peu... Et ma foi, un peu d'exhibitionnisme ne pouvait pas nuire à sa vibrante libido !
Il s'assura que son dispositif de contre-espionnage fonctionnait, et passa sa soirée à zoner sur Internet... tout en ayant soin de ne pas rouvrir sa fenêtre, pour ne pas effrayer le voisin.

Le lendemain, rebelote... avec la Valérie, autre beauté locale qui ne faisait pas sa mijaurée. Toujours sans regarder dehors, Séverin avait ouvert, et il constata tout de suite que son dispositif était efficace. Et tandis qu'il bourrinait sa Mémène du jour, il matait en douce son miroir, qui lui confirma qu'un grand mec se paluchait ardemment en face, derrière ses carreaux... Et ça l'excita au point que Valérie se mit à gueuler de belle façon.
Or donc, il se dit que cette aimable configuration durerait bien jusqu'à la fin de l'été... car il n'avait pas vocation à se geler les couilles quand la bise serait venue !

Mais, en hiver, on peut allumer la lumière, et être tout aussi visible... Ah ! Il se sentit pousser là une réelle vocation d'exhib, oh oui !
Pour l'heure, il fit comme s'il n'avait rien remarqué, et baisa et rebaisa sans jamais regarder en face... aidé qu'il était par son efficace miroir, qui lui confirma que le voisin matait avec application. Et il finit par connaître un peu la plastique dudit : grand, mince, apparemment bien équipé, finement musclé et velu de même, le mec semblait assez mignon, et de son âge : vingt-cinq ans.
Mais ceci n'eut qu'un temps, car il vit que l'autre se mit à recevoir, hommes et femmes... et tirait ses rideaux un jour sur deux ou trois.

On était donc à la mi-août quand, recevant une drôlesse nouvellement recrutée, Séverin vit que la fenêtre en face était grand ouverte — merci, le Réchauffement ! — et que son voisin était en train de bourrer une méquesse dont il n'apercevait que l'arrière-train... qu'elle tendait goulûment !
Il fit comme si de rien n'était et entreprit la Marie-Ginette comme le pro qu'il était, non sans regarder son écran de contrôle : le miroir.
Et puis... il arriva ce qu'il n'eût point imaginé : le samedi matin, à la boulangerie du coin, il faisait la queue quand il s'entendit souffler :
— Mon beau voisin !
Il se retint de crier, mais sursauta, et se retourna : le mec d'en face, tout sourire.
Il dut sourire aussi, mais resta coi jusqu'à ce que son tour arrivât.
— Tu m'attends ? J'arrive ! lui souffla le mec.
Séverin fit donc quelque pas sur le trottoir en attendant le voisin, qui parut avec un large sourire. Grand et mince — ça, Séverin le savait de visu ! — il était tout à fait avenant, voire mignon, sous ses boucles brunes.
— Hello ! Moi, c'est Quentin Toi ?
— Euh... hésita Séverin, troublé, Séverin !
— Oh c'est mignon, ça, et rare ! On a d'jà fait connaissance... un peu... Tu viendrais pas prendre l'apéro, là ?

On remonta donc, et sur le palier, Séverin alla chez lui poser son pain, muni de ce conseil murmuré en souriant :
— Et fais pas de frais de toilette ! Chez moi, c'est à poil !
Il dut sourire... et vira son boxer avant de passer à côté. Où le mec était déjà nu. Il le connaissait par cœur, évidemment !
— T'as vu que chez moi, on marchait le plus souvent aux bulles... T'es preneur ?
La flûte en main, on trinqua en souriant, et Séverin se détendit. On se présenta : origines, études, boulot... et soudain Quentin attaqua :
— Donc, t'aimes le cul... au moins autant que moi, toi !
— Ben... j'peux pas nier ! avoua Séverin en riant.
— Je sais pas si les vieux du milieu peuvent nous voir... mais la concierge m'a dit qu'ils revenaient pas avant novembre ! On va pouvoir mater un max... si ça te dit !
— Pas de souci... Tu le sais bien, que ça me dit...
— Super ! T'as pas trop de régulière, si j'ai bien vu...
— Non... J'aime le cul... comme toi, donc, et je tire dès que je peux ! reconnut Séverin.
— Super ! Euh... ça t'as pas trop choqué quand même, quand t'as repéré que je te matais ?
— Ben... Non. Plutôt excité, même ! Mais... osa alors Séverin, pourquoi tu fermes tes rideaux, des fois ?...
— Ben... j'ai des potes qui sont moins exhib que moi ! Et toi... est-ce que je me trompe, ou tu t'arranges pour que je te voie bien niquer ?
— Tu ne te trompes pas, fit Séverin avec un large sourire.
— C'est gentil... Et t'es donc un vrai exhib, toi !
— Pas toi ?

On pouffa et retrinqua. Et Quentin poursuivit :
— T'es exclusivement hétéro, toi ?
— Hein ? Ben... oui, je crois, pourquoi ?
— En fait, quand je tire les rideaux, c'est que... y a du monde bi, chez moi, voilà. Alors je me disais que si ça t'intéressait...
— Ça, Je sais pas trop...
— Tu pourrais venir juste pour niquer, et mater le reste, sans qu'on te demande autre chose... Enfin, tu réfléchis. T'es très beau, tu sais ? Et ça me fait plaisir qu'on se mate.

Quentin eut un adorable sourire : ensorceleur serait mieux dire, et Séverin promit d'y penser. Quentin ajouta :
— Si t'es libre ce soir, en fin d'après-midi, j'ai une chaude copine avec son mec... Tu crois que t'aimerais une petite chatte bien rasée, et montée sur une suceuse hors de pair ?
Séverin éclata de rire.
— T'as une façon de vendre tes produits, toi ! Ah ! Ah !
— Disons que je te crois réceptif, surtout...
Séverin sourit derechef, et accepta. chez lui, il dut sourire encore en pensant à cette si improbable rencontre... qui l'excitait hautement.

À l'heure dite, il se pointa chez Quentin, où il se déloqua fissa. Quentin déclara tout de suite :
— Hou ! Tu sens super bon, toi ! T'as envie de séduire !
À ce moment zinzinula le téléphone de Quentin :
— Ciao !... Ah !... Mais tu viens quand même, toi ?...Youpi ! À tout de suite !
— Bon ! fit alors Quentin, mon pote ne vient pas... mais la p'tite chatte rasée est chaude à te faire fondre le jonc !
Séverin éclata de rire : ce mec n'était pas commun. De fait, la méquesse n'avait froid ni aux yeux, ni ailleurs... et elle se fit même emplir les deux trous à la fois... Une première pour Séverin, qui apprécia de sentir la belle queue de l'autre presque contre la sienne, dans la dame...

Mais il eut une belle surprise, in fine : alors qu'il avait débordé et que c'était au tour de Quentin de le faire en la fillette, il s'entendit souffler :
— Tu me mets un doigt, s'te plaît? Ou deux...
Et le garçon, bien enfoncé dans la meuf, d'écarter les fesses... Séverin cracha donc sur ses doigts... et eut la surprise  d'entrer là comme dans un moulin...
— Ouaiiis... c'est bon, gémit Quentin, trois !

Ouh ! La belle fin de séance... où ce furent quatre doigts de Séverin qui furent happés par l'avide fondement de son beau voisin. Jamais il n'aurait imaginé telle configuration ! Et Quentin sembla prendre un pied pas possible !
La demoiselle ayant fui, Quentin proposa une douche commune, et remercia chaleureusement Séverin :
— P'tain ! J'adore me faire travailler le fion pendant que je fourre ! T'aimes ça, toi ? Pas osé te le faire, là... mais c'est quand tu veux !
— Oh ! Jamais essayé, non !
— Tu commences petit... fit Quentin avec un sourire et dressant un auriculaire, puis quand y en a plus assez, t'en demandes plus ! P'tain, c'était bon, merci !

Séverin resta coi. On alla boire un coup au salon, et Quentin s'épancha sur ses activités sexuelles à répétition, où Séverin se dit qu'il avait trouvé son maître, lui qui se croyait déluré, voire obsédé !
— En tout cas, dès que t'as envie de tirer et que t'as personne sous la main, tu me sonnes, et j'organise un truc ! proposa Quentin. Tiens ! Il est tôt : tu veux passer la soirée ici ? Je commande des pizzas, et on picole en matant du cul, tu veux ?

Séverin n'était pas en état de refuser... et surtout, sa curiosité l'emporta : qu'allait-il encore découvrir sur cet extravagant voisin ? Il ne serait pas déçu : dès que le livreur de pizzas, à qui Quentin alla ouvrir à poil, il entendit, de l'entrée :
— Oh ! Luca ! Ciao, bello! Entre, tiens !
Et Séverin de voir paraître un fort avenant p'tit brun souriant.
— J'te présente mon voisin et ami Séverin...
— Ciao, Severino ! fit le mec, tout sourire.
Gêné, Séverin s'était levé en cachant sa bite...
— Oh ! Cache rien, je suis un garçon, moi aussi !
— Tu passes ici quand t'as fini ? proposa Quentin au mec, qui accepta.

Beau p'tit gars, vraiment ! Séverin demanda, alors qu'on attaquait la pizza :
— Tu comptes encore organiser une partouze en fin de soirée ?
— Non, non... ça sera juste une branlette-partie entre mecs... T'es invité, évidemment ! Entre-temps, on mate des trucs !

Les trucs annoncés n'étaient pas dans le commerce : car c'était des tas de scènes où Quentin niquait, niquait ! Et dans mainte, on le voyait aussi se faire concomitamment doigter d'importance... Et il avait le sens du théâtre, le Quentin !
Cependant, la séance avec la drôlesse avait un peu éteint les ardeurs... Mais on se branlotait gentiment quand même... tandis que Quentin commentait les actions à l'écran.

Et l'on picola jusqu'à dix heures et demie... où sonna le nommé Luca. Vite à poil, celui-ci montra une vaste mais fine toison, dont sa touffe était l'endroit le plus admirable, et un joli morceau pas très long mais un peu épais, et d'un ferme !
Il souffla un mot à l'oreille de Quentin, qui fit alors jouer un film où ce garçon était, avec Quentin et une nana. Séverin put apprécier la beauté du garçon dans ses œuvres... Luca y faisait d'ailleurs ce que Quentin lui avait aussi demandé : il le doigtait avec vigueur.
À ce moment, les forces s'étaient reconstituées, et les trois mecs bandaient de concert, en matant les films, mais aussi en louchant de travers sur les engins voisins...
Films où Séverin eut encore des surprises : car il y vit Quentin plonger le museau entre les petites fesses velues de Luca, et brouter avec application... avant de découvrir aussi ledit Luca insérer, facilement, son joli rondin entre les fesses de Quentin. Ouf ! Ça faisait beaucoup, tout ça !

Silence dans la carrée ! Heureusement qu'on s'y branlait activement ! Et Luca feula :
— Oh p'tain j'l'adore, c'moment-là ! Trop génial !
Quentin regarda Séverin avec une moue indécise, et Séverin se força à lui sourire.
— T'as pas envie, là, Tintin ? ajouta Luca.
Quentin regarda Séverin l'air terrorisé. À quoi Séverin répondit par un large sourire :
— Fais-toi plaisir, je suis pas un bébé ! T'as envie ?

Avant que Quentin répondît, Luca s'était penché pour lui happer la queue, et zou ! Les dés étaient jetés, et Séverin assez excité pour vouloir voir la suite... Au reste il se branla dès lors avec une vigueur accrue... sous l'œil amusé de Quentin.
Peu après, Quentin se retrouva les jambes en l'air, vu que Luca avait entrepris de lui bouffer goulûment la rondelle... À sa gauche, Séverin s'activait comme un ado devant sa première chatte... sauf que là, il avait sous les yeux deux fiers rondins, et des poils un peu partout ! Mais pour lui, l'heure n'était plus aux questionnements...

— Tu veux me sucer ? lui demanda soudain Luca.
— Oh ! Non, non ! fit Séverin, surpris.

Quentin s'en chargea avec appétit, et dix minutes plus tard, le fier objet entrait dans ses profondeurs avec une certaine majesté, observa Séverin. Et Luca d'y aller franco sous les gémissements encourageants de l'enculé, et les regards lubriques de Séverin. Qui s'entendit bientôt demander :
— Tu le branles, au moins ? demanda Luca.
Là, il n'osa refuser, et dut se saisir de la belle queue de son voisin. Branler il savait faire... mais c'était sa première fois sur un autre.
— Ouais, c'est bon, gémit Quentin, serre bien !

La suite fut sans surprise : après que Luca se fût déversé dans Quentin et qu'iceluy eût débordé sous la main de Séverin, Luca se jeta sur la bite de celui-ci et le pompa comme un enragé... avec un vif succès. D'ailleurs il avala tout, avant de fuir vitement. Quentin demanda alors :
— Pas trop secoué ? J'imagine que tu t'attendais pas à ça...
— Première fois, oui... fit Séverin, souriant. Première fois que je vois ça de près, qu'un mec me suce, qu'on m'avale le jus, que je branle un mec... et que je le fais jouir... Ouh !
— Choqué ?
— Non ! Je suis encore vivant, J'ai pris mon pied... et je suis plus une petite fille !

On échangea encore un peu avant que Séverin rentrât chez lui, secoué, oui... mais pas dans le mauvais sens. On se salua par la fenêtre, et dès le lendemain, on petit-déjeunait ensemble. Comme de vieux amis... animés par le même amour du cul ! Et Quentin déclara :
— Ce soir, je me fais tirer par un super black : tu viens ?

Ainsi commença une étrange relation où Séverin se laissa faire par lascivité... avant de fourrer lui-même son voisin, après le beau noir susnommé... Et depuis qu'on se bouffe le cul, avec Quentin, il commence à se deviner bi... et ne préjuge pas de la suite. Et puis... il est si craquant Quentin !

14. X. 2023



RE: Fenêtre sur cour - Nostalgique - 03-06-2024

Merci ami Louklouk pour ce récit bien rempli, c'est le cas de dire ! Je suis certain que Séverin va très vite apprendre le plaisir qu'il ne connait pas encore !
Nost.


RE: Fenêtre sur cour - lelivredejeremie - 05-06-2024

Quand l'exhibition n'est plus une fin en soi, mais permet de briser la glace avec le mateur, et même d'accéder à son premier cercle, puis d'ouvrir de nouvelles cartes... Smile


RE: Fenêtre sur cour - KLO7514 - 23-06-2024

Séverin est accolé à un féminin : Séverine. Mais pour Quentin ? Pas de Quentine, à part l'homo-nyme Cantine. En ce lieu-là, il y a "à boire et à manger". Dans le fond, ça résume assez les histoires : on se mange le fion, on boit un coup au besoin : rien ne se perd, disait le père Lavoisier. Ce gentil savant, par ailleurs marquis, finit mal sa vie interrompue quelque peu contre sa volonté et la bêtise d'un procureur idiot ; lequel procureur finit lui aussi sur la bascule à Charlot : faut toujours réfléchir avant de disposer de la vie d'autrui !