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Le Temps reste humide - Louklouk - 29-05-2024 Le Temps reste humide
Fin de soirée, ce vendredi soir, dans le petit deux pièces que les parents de Philibert avaient acquis pour leur rejeton, le temps de ses études. Étant seul de sa bande à être ainsi logé, c'est chez lui qu'on avait pris l'habitude de se réunir... étant entendu qu'assurant une partie du génie, il ne payait point l'intendance. Comprendre : il prêtait et lavait ses assiettes, que les autres remplissaient.
Il ne demeurait céans que deux loupiots, Anicet et Bruno, ses deux plus proches amis de fac, et pour cause : ces trois-là n'étaient pas connus pour leurs ravages ès alcôves de la ville, et même pas en la cité universitaire...Les trois puceaux, pensait-on d'eux, sans le dire jamais. Mais ils étaient charmants, et appréciés d'autant. Or donc, on était avachi sur le canapé-lit du salon, et l'on terminait (ou l'on tentait de le faire) des bouteilles de vodka, gin et autre spiritueux importés du monde entier — on avait parmi les autres participants le fils d'un caviste local qui ne lésinait pas sur les détournements en liquide... Fin d'année, donc, et dernière ligne droite avant les examens... assurés d'être heureux pour tout ce joli monde. Où Bruno, mignon p'tit brun comme sont nom l'indiquait, souffla, à l'étonnement des deux autres : — Bon, j'me tire... Chuis chaud, là... — Tu vas draguer en ville ? demanda Anicet. — Oh non, trop bourré ! J'vais me mater un porno et... — Pourquoi tu te branlerais pas ici ? proposa Philibert. Y a tout c'qu'y faut comme pornos... et on pourrait voir enfin le gros machin que tu nous vantes si souvent ! — Oh, déconne pas !... — Oauis, il a raison, Bruno, tu le fais ici ! ajouta Anicet. Allongé sur le tapis et l'œil clos, Bruno murmura, se prenant le paquet : — Oh... non... non... — Allez, t'en meurs d'envie ! — Oh... Les mecs... j'peux vous demander une chose ? — Tout, à c't'heure ! affirma Philibert. — Est-ce que... quand vous vous touchez... vous... enfin... vous crachez beaucoup... j'veux dire : de salive ? — Hein ? Mais... fit Anicet, en fait... moi... Le garçon regarda alors Philibert, tout en se touchant l'entrejambe. Il poursuivit : — Ben moi... pas trop non... vu que je mouille pas mal... — Et moi aussi, ajouta Philibert. Silence. Les yeux encore fermés, Bruno susurra : — Mais c'est quoi, ça, mouiller, pour un mec ? — Ben... fit Anicet, surpris et regardant Philibert. C'est... Tu connais pas ça ? — Rien du tout. Pour ça que je disais... Nouveau silence. derechef, Philibert et Anicet se regardèrent... et Philibert fit soudain le geste de se branler... ce qui fit éclater de rire Anicet. Bruno rouvrit les yeux : — Ho ! Vous vous foutez de moi, là ? — Non, non, Bruno, on va... On va te montrer, tiens ! affirma Anicet en baissant ses chausses, suivi par Philibert. Les minets ne bandaient point, mais Anicet s'entreprit vivement. Avant de virer le haut aussi... encore une fois imité par Philibert. — Ho, les mecs... souffla un Bruno un peu dépassé. — Bon, on va répondre à ta question, p'tit branleur ! déclara Anicet, tout sourire. Montrons un peu ici ces mectons : Philibert était un grand châtain, à peine musclé et velu ; Anicet était un blond cendré avec une superbe touffe foncée, et Bruno un vrai brun bien poilu. — Bon ! Tu nous montres comment tu fais pour pas mouiller, mauviette ! réattaqua Anicet. Bruno se déloqua, et les deux autres se regardèrent : sexy, le minet ! Mais précisons à ce point de l'intrigue que ces jeunes gens ne s'étaient jamais déclarés gays... ni même autre chose. Un long silence que les autres n'avaient pas rompu non plus... puisqu'en douce, on les nommait « les trois puceaux », comme vous savez... Mais pas les trois minets. Or donc on était à poil, à c't'heure. Et pas mécontent de l'être, vu les jolies raideurs qui s'affichaient maintenant. Anicet était apparemment le plus motivé, qui se branlait avec ardeur. — Je vais te montrer mon gars ! De fait, Bruno eut vite sous le nez le long fluide d'un Anicet qui mouillait comme un pro. Il y eut un moment de flottement, où Philibert et Anicet se regardèrent une nouvelle fois. — Touche ! dit enfin Philibert. Timide, Bruno posa un doigt sur le gland dudit, et en tira un long fil de mouille. — Goûte ! ordonna Anicet. Bruno fit une grimace comique mais s'exécuta. Puis Anicet lui saisit la main afin qu'il vînt lui prendre aussi de son jus clair... — P'tain... c'est chaud ! murmura Anicet, manifestement excité... et qui se pencha alors sur la bite de Philibert pour lui donner un grand coup de langue. Miam ! fit-il en relevant le museau, me suis toujours demandé comment c'était chez les autres... Pas déçu ! Les deux autres se regardèrent et durent sourire largement. — Eh ben ! On a toute la nuit devant nous, fit Philibert. — Et assez de litrons pons pour se faire des kirs mouille-vodka ! ajouta Anicet, faisant exploser les autres de rire. Bref, la séance était engagée, et l'ambiance au rendez-vous. Anicet fut d'emblée le meneur, et Philibert comprit vite qu'il n'attendait qu'une telle occasion pour se lancer, quand lui-même aurait été bien incapable de le faire... malgré tous les fantasmes qui lui encombraient l'esprit, la poitrine... et la culotte ! Quant à Bruno, il ne semblait pas avoir envie d'autre chose, non plus ! Or donc... on se mit à sucer avec une ardeur de débutant — ce qu'on était vraiment. Mais non sans art... car il parut que chacun de ces loupiots avait bien révisé... sur Internet ! Bref, il fallut qu'Anicet demandât une trêve pour éviter une crue trop rapide... Les mecs se regardèrent, et pouffèrent, non sans se rincer le gosier de liqueurs vendues dans le commerce... autre que celui de la chair ! — Je savais pas que ça mouillait, les mecs, avoua Bruno. — Eh ben avec nous, t'es servi ! s'exclama Anicet. Paraît que ça plaît pas à toutes ces dames... rapport à la sucette ! — Oh, ça... c'est p'têt' pas encore à l'ordre du jour, susurra Bruno — les autres se regardèrent en douce. — En tout cas, t'as compris ce que c'était, et que ça ne dégoûte pas tout le monde ! affirma Philibert. — Vous... les nanas ?... souffla Bruno, l'œil clos. — Moi, c'est non, dit fermement Anicet. Phiphi ? — Ben... pareil. Bruno ? — Je sais pas encore. On s'en tint là, et l'on retrinqua en silence... avant qu'Anicet déclarât tout de go : — En tout cas, j'adore sucer, moi, avec ou sans mouille ! Les autres éclatèrent de rire, et Bruno avoua : — Vous avez l'air de prendre ça bien, les mecs... — C'est ce qu'il y a de plus agréable dans la vie, je crois... et puis crois pas que Phiphi et moi on soit des pros ! On commence tout juste ! répliqua Anicet. — Vous avez dû vous entraîner dans la tête, alors ! — Quand on n'a pas peur dans sa tête, on n'a pas peur du reste ! affirma doctement Anicet. Et si on allait se doucher... avant de reprendre cette intéressante conversation ? Ainsi fut fait... non sans qu'on en profitât pour se peloter outrageusement, songez ! Et ce furent trois mignons mectons bien raides qui regagnèrent le salon... La suite fut mouillée, donc. L'hésitant Bruno ne parut pas refuser l'obstacle, qui pompa la mouille de ses copains comme un nouveau-né sa mère... Anicet en voulait, selon toute apparence, et les autres n'avaient rien à lui refuser... On se bouffa donc le cul en triangle, changeant plusieurs fois de sens, en alternant aussi avec de vives pipes... Sur ordre d'Anicet, chacun déborda sur le poitrail d'un autre, et tout le monde se mélangea le foutre de la main... On dormit céans, Anicet et Bruno sur le canapé. Mais lorsque vers dix heures du matin Philibert parut, Anicet était seul... et offrait à l'esthète une superbe érection. Il hésita une seconde et décida de parer au plus pressé : il engloutit donc le beau vit qui n'attendait que ça, réveillant en douceur le propriétaire dudit. Un long soupir annonça le réveil du bel assoupi qui, ouvrant les yeux, soupira : — Bruno ? — Désolé, c'est pas le beau brun... — Oh... Où il est ? — Disparu... enlevé par les fées... les incubes ou les succubes ! [démons judéo-chrétiens] — Mmmm... soupira Anicet, tandis que Philibert reprenait son ardent pompage. Ouais, fais-moi mouiller... Le ton était donné, qui ne faiblit point de la matinée... Longtemps, sans doute, qu'ils y pensaient, ces deux-là... Toujours est-il qu'ils ne manquèrent point cet ardent rendez-vous. Oh ! On n'alla pas au-delà des exercices de niveau 1, mais il parut qu'on n'allait pas tarder à aborder la suite du programme ! Après un premier débordement, on causa, en murmurant. Non sans se caresser aussi. — À quoi tu penses ? demanda enfin Anicet. — À tout ce qui vient de se passer, évidemment ! À nous, à Bruno, à l'avenir... Toi ? — Pareil. Tu penses quoi, de Bruno ? Il a eu la trouille, ou quoi ? — Non... vu ce qu'il a fait cette nuit ! Mais... je sais pas tout. Si du moins il s'est décoincé, p'têt' qu'il va nous ramener une chatte... pas trop sauvage ! On pouffa. Et Anicet poursuivit : — Elle sera pas déçue, la supposée chatte ! Parce que... — Il te plaît ? — Pas toi ? — Ben... si, évidemment, mais... sa fuite nous donne une indication : il est p'têt' pas prêt à remettre ça tout de suite. — Et nous ? On se regarda louchement, voire intimidé. — Oui, susurra Philibert. — Moi aussi, lui souffla Anicet à l'oreille en l'enlaçant tendrement. Tableau. Dès lors, plus ne fut question du viril Bruno... D'ailleurs, on avait tout le temps la bouche pleine, et ces jeunes gens avaient des manières. Bien sur, l'année n'était pas terminée, et l'on croisa Bruno dès le lundi. Chaleureux, les garçons évitèrent toute allusion à la nuit de folie, et encore plus aux moments qui avaient suivi le départ de leur pote. Qui n'osa point évoquer le sujet non plus. Or donc, on vit effectivement une mignonne donzelle mettre délicatement le grappin sur le sexy Bruno... On en rigola, entre soi. Et l'on fit bonne figure à la demoiselle quand Bruno la présenta — on la connaissait de vue, évidemment. Or donc, les choses prirent un tour des plus calmes, et du reste, les examens de fin d'année imposèrent bientôt leur lourde chape sur ces frêles épaules... [ça, c'est d'la littérature !] Après la victoire, on organisa évidemment une sauterie, chez Philibert. Beaux moments de délires estudiantins, en vérité ! Bruno y fut seul, sa belle étant déjà partie en vacances avec ses parents. Et sans qu'on se fût concerté, on demeura derechef à trois, avachis dans le salon. — Ça a l'air d'aller, pour vous, les mecs... souffla Bruno. — Ben oui, dit Philibert. et même... — il regarda Anicet. — Et même, c'est en partie grâce à toi, mon pote ! — Hein ? Mais comment ? — Ben... tu nous as obligés à te montrer la mouille, et... Ben voilà. — Oh ! Vous... — On s'entremouille comme des damnés ! affirma Philibert, faisant exploser Anicet de rire. Saisi, Bruno bafouilla : — Mais, mais... vous... vous... — Nous, oui, affirma Anicet. Et ça nous plaît bien. Alors grand merci à toi, mon pote ! Et toi, comment que ça va ? — Euh... sympa, oui, mais... enfin... c'est pas comme vous. — Tu nous éclaires, là ? Pige que dalle, moi ! fit Anicet. — Ben... ça va, avec Marie-Solange, mais... faut toujours... enfin... lubrifier, quoi. — Bon, fit doucement Philibert, elle mouille pas donc ? — Non. Ou c'est moi qui sais pas y faire. Les autres se regardèrent, indécis. Les jours récents les avaient vus tous les soirs, et beaucoup de jours aussi, partager des moments que ces innocents n'étaient pas loin de trouver sublimes... Et là... Enfin Philibert osa : — Et si tu allais voir ailleurs ? Le monde ne manque pas de fillettes humides, d'après la rumeur publique ! — Ouais ben... pour l'instant, j'ai rien vu de plus… épatant que vous, pour l'humidité ! Les autres se regardèrent, saisis. Anicet osa enfin : — Mais... tu veux dire que... nous... — C'est beau, quand vous mouillez. Ouh ! Il ne fallut pas en dire plus pour que les choses se déplaçassent en zone humide, sans les grenouilles et les canards sauvages... Or donc il parut lors que Bruno n'était pas à son aise dans les bras de la froide Marie-Solange... d'autant qu'il se déchaîna littéralement. Les deux autres accueillirent les choses avec un enthousiasme non dissimulé, et la suite fut un fort joyeux mélange. Où Bruno en apprit de bien bonnes ! Car il fut prié de niquer les deux garçons, à quoi il ne s'était point attendu. Il y prit un vif plaisir, disons-le. Et ses potes n'eurent pas à s'en plaindre non plus... Cette nuit-là, Bruno demeura céans, et ne s'envola pas en douce... d'autant que Philibert dormit avec les deux autres sur le canapé... Grand finale : au matin, ayant dessoûlé, ces jeunes gens se remirent aux jeux de la nuit, et avec plus d'entrain encore. — Trop bon, les mecs, oh oui !... feulait Bruno. Autant vous dire que ses deux potes ne se le firent pas répéter, et que l'action fut vive. Après avoir enfin débordé dans les grandes largeurs, ces garçons se regardèrent, presque timidement. Philibert se lança : — Bruno... c'était sympa et... c'est quand tu veux. — Je vous adore, les mecs ! Je crois que je vais rester côté chattoune, mais... puisque je vous adore... chuis pas contre de vous faire mouiller de temps à autre ! Tableau final. 28. V. 2024 RE: Le Temps reste humide - Nostalgique - 29-05-2024 Avec le temps qu'il fait ces derniers temps, le sujet de Louklouk s'imposait mais la mouille céleste ne se commende pas et donc vient quand cela nous plait alors que la mouille de nos trois jeunets est toujours, ou presque, à disposition des réceptionnaires. Donc la mouille de notre auteur a de loin ma préférence, et vous ? Nostalgique RE: Le Temps reste humide - Nostalgique - 29-05-2024 Correction : ..."vient quand cela lui plaît alors que..." RE: Le Temps reste humide - bech - 29-05-2024 On doit avoir chacun ses prénoms fétiches. Ça ne semble pas la première fois que Louklouk parle d'un Philibert, un prénom qui existait déjà vers 1600 et beaucoup plus répandu il y a un siècle que de nos jours, Anicet lui était plus porté entre les 2 guerres mondiales, mais semble encore utilisé de nos jours, et dans un autre récit de À chacun son histoire, Florentin qui fut pas mal utilisé de 1740 à 1900 mais qui a retrouvé une popularité vers 1986 avec un pic autour de 1998. Les 3 prénoms, surtout les 2 premiers, ont été surtout utilisés dans la région "Hauts de France" qui n'avait pas encore ce nom là. Bruno (prénom du siècle denier avec un pic d'utilisation en 1963) est tout naturellement un petit brun. Au sujet de la mouille et du reste, si les trois sont globalement novices, les 2 premiers avaient constaté son apparition. Je me suis demandé si Bruno était circoncis pour en avoir moins, mais il n'en est pas question dans le récit. Au final, Bruno n'a pas voulu passer toute la nuit avec Anicet, il reste plutôt hétéro mais ça ne l'empêche pas de revenir plus tard voir les deux autres pour faire des trucs entre hommes. Pour Nostalgique : Plutôt que d'écrire un nouveau message, tu peux modifier un message que tu as écrit en cliquant sur l'icone du crayon marqué Éditer ce message. Coté météo, lundi et hier, il n'y avait pas de mouille céleste mais pas mal de soleil dans le sud de la France. Aujourd'hui, temps plus couvert mais sec. RE: Le Temps reste humide - lelivredejeremie - 29-05-2024 Il aura suffi d’une question presque candide de Bruno, puis de l’enthousiasme (contagieux) d’Anicet pour que la soirée vire en branlette collective, à quoi ça tient, quand même… ^^ Débat amusant sur la ‘mouille’, dont je ne sais pas trop si le fait d’être circoncis ou non influe tant sur son apparition ou sa quantité, dans la mesure où le liquide pré-éjaculatoire est produit par la prostate, sous le coup éventuel d’une très forte excitation, mais plus souvent par stimulation physique active de la glande par un… objet contondant. Ceci dit, pour ces jeunes hommes qui semblent enfin découvrir, l’effet de nouveauté du plaisir partagé et mutuel peut justifier des débordements, j’imagine RE: Le Temps reste humide - KLO7514 - 23-06-2024 «Voulez-vous des mouillettes au p'tit déj?» aurait demandé l'hôte Phiphi à ses deux invités. Comme quoi, le menu du jour est déjà entamé. Les "mouillettes" ne sont pas de petites mouilles et sont quand même très molles, molles et ...cul→ bien prononcer ces trois lettres SVP pour respecter le cadre de l'histoire! KLO. |