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Nostalgique - Nostalgique - 23-02-2024 27 - LA BERGERIE (2) La Bergerie se terminait au fond assez mal et cela me dérangeait car ce récit, je l'aimais beaucoup. Après mûres réflexions, j'ai décidé de le reprendre avec une ampleur que je ne maîtrise pas encore mais dans tous les cas pour qu'il se termine sur une note heureuse ou au moins positive. La Bergerie se terminait au fond assez mal et cela me dérangeait car ce récit, je l'aimais beaucoup. Après mûres réflexions, j'ai décidé de le reprendre avec une ampleur que je ne maîtrise pas encore mais, dans tous les cas il se terminera sur une note heureuse ou au moins positive. J'ai eu de gros problèmes pour insérer le texte Word qui suit dans Slygame : je ne sais pas ce que va donner la mise en page... Cela faisait une bonne dizaine d’années que je n’étais plus revenu dans mon village de montagne ni, bien sûr, à la Bergerie, ce petit refuge à plus de deux mille mètres d’altitude. Durant toute cette longue période, j’avais parcouru le monde du nord au sud, de l’ouest à l’est, amassant un grand nombre d’expériences qui enrichissaient ma vie professionnelle, pour faire simple de professeur en littérature et en langues. J’avais écrit quelques ouvrages qui avaient eu un certain retentissement dans les milieux universitaires de sorte que j’avais mes entrées un peu partout. Mais je commençais à me lasser de cette vie errante où je n’étais nulle part véritablement chez moi, l’être humain a besoin d’un port d’attache, quel qu’il soit. J’avais envisagé Paris puis San Francisco, Hambourg n’était pas pour me déplaire mais aucun lieu ne me tentait véritablement. Alors que je donnais une conférence à Montréal, peu avant Noël, j’étais arrivé avec une bonne demi-heure de retard en raison d’une tempête de neige comme cela arrive fréquemment dans ce pays. L’emplacement où je devais tenir mon exposé était situé sur une petite colline, le taxi qui me transportait se mit à patiner puis se mit en travers de la route. Il me restait une bonne centaine de mètres à parcourir alors que la tempête redoublait. Cela m’amusa et à ce moment j’eus un bref flash, celui de ce petit refuge dans les Alpes suisses. Et voilà comment en cette dernière semaine de juin, je suais en montant à la Bergerie et en râlant ferme sur mon manque de condition physique. Oui, je râlais mais en même temps je ressentais un bien être tout particulier, une excitation qui s’emparait de moi : en fait, je me sentais heureux de retrouver cette montagne que pendant toutes ces années de jeunesse j’avais occultée afin de me sortir de ces sentiments amoureux que j’avais éprouvés et qui avaient pris une place telle que je ne m’en sortais plus. Il fallait que je mette de la distance, ce que j’avais fait. Il avait fallu une tempête de neige pour que soudain, tout me revienne à l’esprit et avec une force contre laquelle je ne pouvais rien. En arrivant dans le village où j’avais toujours mon appartement, je retrouvais celui-ci avec plaisir. L’agence immobilière à qui j’avais confié la gestion et l’entretien de ce logement avait très bien travaillé, tout était propre et fonctionnel et, à ma demande, le frigo était plein et l’armoire contenait les provisions de base nécessaires dans un premier temps. Les stores de l’appartement en face du mien où avait habité Jules étaient baissés et j’ignorais totalement s’il y venait parfois où s’il l’avait vendu. Le téléphone avait été rétabli et le surlendemain de mon arrivée la sonnerie retentit. Je décrochais et m’annonçais mais personne ne se manifesta malgré mes Allo, Allo répétés. Le soir, en me couchant, je vis qu’il y avait un message. - Je t'attends mercredi en fin d'après-midi à la Bergerie Il n’y avait pas de nom, j’ignorais totalement qui cela pouvait être et n’appréciait pas vraiment d’être ainsi convoqué sans savoir dans quelle aventure j’allais me lancer et sur le moment je ne pensais vraiment pas obtempérer à cet ordre comminatoire. Je passais en revue tous les jeunes que j’avais fréquentés, je pensais à Cédric et Blaise mais nous nous étions quittés froidement, à Jules mais je me souvenait qu’il me détestait, je me rappelais les moments où François venait me distraire sexuellement lorsque j’étais en dépression sentimentale. Non, je ne voyais vraiment pas qui cela pouvait être. J’avais décidé de ne pas me rendre à ce rendez-vous sous l’excuse un peu fallacieuse que cela pourrait s’agir d’un piège, même si je ne voyais pas qui pourrait m’en vouloir à ce point. Le mercredi, sans en être véritablement conscient, je préparais mon sac de montagne pour une expédition de quelques jours, sans admettre un quelconque but mais en sachant parfaitement dans mon for intérieur et donc sans me l’avouer, que ce serait la Bergerie. Et effectivement, après une petite heure de marche, je ne pus faire autrement que d’admettre que j’allais à ce havre de paix de ma jeunesse, je revenais à la source. Mon manque d’entraînement était évident et m’oppressait mais je savais très bien qu’en fait c’était l’incertitude de ce qui m’attendait, de la personne que j’allais découvrir en arrivant. Oui, je crois, je suis même sûr, j’avais tout simplement peur. La barre rocheuse était franchie, j’avais encore marché une dizaine de minutes, un gros rocher avant un dernier virage du sentier et j’allais revoir la Bergerie, ma Bergerie. Insensiblement, j’avais ralenti mon allure pourtant déjà pas très rapide et même, pendant une fraction de secondes, j’envisageais faire demi-tour mais entretemps j’avais encore fait deux pas supplémentaires. Une fumée sortait de la cheminée, un barbecue tournait tranquillement et une table avec deux couverts était dressée à l'abri d'un parasol. Une ombre à l’intérieur passa rapidement devant la porte grande ouverte mais je n’eus pas le temps de mettre un nom sur cette apparition fugitive. J’étais à quelques mètres de la porte, comme paralysé et incapable de mettre un pied devant l’autre. Je me sentais presque mal et je fermais instinctivement les yeux. Je sentis soudainement une forme humaine me prendre dans ses bras, me serrer contre son corps, des larmes inonder mes joues et se mêler aux miennes alors que je ne savais pas encore qui me témoignait un accueil d’une telle intensité, je dirais avec un tel amour. Une main s’agitait dans ma chevelure, descendait sur mon cou, remontait dans mes cheveux pour descendre sur ma figure et s’attarder brièvement sur mes lèvres. - Il y a si longtemps que je t’attendais, je savais que tu reviendrais un jour, qu’il était impossible que tu aies oublié la Bergerie, ta Bergerie et ce jour est arrivé L’ombre me repoussa très doucement, j’ouvris enfin les yeux. Avant que mon cerveau ait eu le temps de mettre un nom sur ce visage ruisselant de larmes je savais que c’était cet adolescent que j’avais, brièvement, passionnément aimé pour le repousser, justement parce je l’aimais plus que tout. Dans ce moment fulgurant de la rencontre ç’est lui qui m’avait enserré dans ses bras et maintenant c’était mes bras qui le tenaient avec force et tendresse. D’un seul coup, cette brève liaison avec mon petit ange remontait des profondeurs de ma mémoire, Louis, cet être si fragile, si touchant, si beau était là, en chair et en os alors qu'il était totalement sorti de mon existence, du moins c'était ce que je croyais. Je fis un pas en arrière et je le regardais, il était toujours aussi beau, toujours aussi fragile même si on voyait qu’il était devenu un homme. Une pulsion incontrôlable me fit poser mes lèvres sur les siennes, sans brutalité, presque calmement. Ce bref contact avec le goût de nos salives qui se reconnurent, de nos langues qui se caressèrent brièvement, ce baiser quoi ! symbolisait en une fraction de seconde le passé qui retrouvait le présent, un présent qui donnait tout son sens au passé. Nos corps se sont séparés, nous nous sommes regardés et n'avons pu nous empêcher de rire car un randonneur qui aurait passé par là aurait pu penser que nous sortions d'une sérieuse dispute, tellement nos yeux étaient rouges, nos visages mouillés de nos larmes et nos cheveux ébouriffés par nos mains qui s'y étaient promenées. Ma fatigue de cette rude montée à laquelle je n'étais plus habitué avait disparu, un regard sur la position du soleil me fit comprendre que l'heure du repas était largement dépassée ce que le fumet de ce rôti de porc ne faisait que confirmer. Louis se rappelait que j'aimais les terrines de gibier et la tranche sur mon assiette me faisait saliver, plus que les pommes de terre grillées qui, elles, avaient pâti de mon arrivée tardive… et de la joie de nos retrouvailles. Par contre, le rôti de porc allait être parfait, cela se voyait avant même de l'avoir goûté ! Tout en nous régalant, je regardais avec une certaine émotion cet adolescent que j'avais quitté il y a dix ans et que je retrouvais dans la stature d'un homme mais ayant conservé cet air juvénile qu'accentuaient les deux fossettes qu'il avait conservées, fort heureusement car c'était un des éléments qui contribuait à ce charme magnétique qu'il m'avait inspiré et que je retrouvais pour mon plus grand plaisir. Son regard était toujours aussi malicieux et son sourire m'avait immédiatement reconquit, ce sourire charmeur qui avait largement contribué à me faire tomber dans une intimité que nous avions appréciée tous les deux avant que nous décidions d'un commun accord d'y mettre un terme. Même s'il était déjà majeur, la fragilité et l'innocence qui émanaient de toute sa personne étaient troublantes au point que poursuivre cette relation m'aurait donné l'impression de commettre un viol alors que lui n'était pas véritablement mûr pour envisager un avenir commun. Mais c'était il y a dix ans, qu'en était-il aujourd'hui alors que d'une certaine manière il avait poursuivi sa vie avec moi en occupant ma Bergerie ? Jusqu'à quel point l'esprit de cet abri était-il imprégné de ma personne, avait-il contribué à ce que Louis aie perpétré les sentiments très forts qui nous avaient brièvement rapprochés ? Question cruciale que je me posais, avait-il, à mon insu, continuer à m'aimer, m'avait-il vraiment attendu jusqu'à aujourd'hui et quelle force avait pu le soutenir durant toutes ces années ? Nous avions fini notre repas, j'avais la tête qui me tournait devant la profondeur de mes réflexions qui se bousculaient dans mon esprit. Je réalisais qu'un profond silence était tombé que seul le léger sifflement du vent troublait. Au loin une harde de chamois broutait paisiblement. Ma vue se brouillait car mes yeux étaient humides. Par moment, je percevais le visage de Louis qui me regardait avec une extrême douceur et son sourire me transperça par la confiance qui en émanait. Un petit chamois s'était aventuré à quelques mètres de nous et j'eus l'impression qu'il me regardait en me disant "c'était vraiment le moment que tu reviennes". À ce moment, je fus saisis d'un tremblement, un voile noir me tomba dessus, mes larmes envahir mon visages et je perdis connaissance. Ce n'est qu'un bon moment plus tard que, lentement, je revins à moi et dans un premier temps je gardais volontairement les yeux fermés pour tenter de faire le point de la situation. Que faisait-il dans ma Bergerie qui me paraissait plus grande que dans mon souvenir, était-ce l'effet d'un pur hasard ou était-ce une décision pleinement assumée ? Quel était son ressentiment à mon égard, moi qui l'avait il y a une décennie lâchement abandonné, même si c'était pour une raison parfaitement valable ? Et surtout, qu'éprouvait-il, aujourd'hui même où nous nous retrouvions : de l'amour ou de l'amitié, la juste réponse d'une certitude que j'allais revenir mais, si c'était le cas, dans quelle perspective, avec quel espoir ? Une chose était certaine, il n'avait pas été surpris par mon arrivée, la table dressée pour deux en était la preuve, sans parler de ce message sur mon répondeur " Je t’attends mercredi en fin d’après-midi à la Bergerie". Ce message était sec et comminatoire, ne laissant aucun doute sur une volonté impérative de me revoir mais dans quel but, avec quelle perspective ? Et moi là-dedans, comment me situais-je ? Il n'y avait aucune question, j'étais content et même heureux de le revoir, cette embrassade mouillée et la force qu'il avait mis à me serrer dans ses bras et à laquelle je m'étais abandonné sans restriction était la manifestation d'une profonde acceptation de ma part. J'entendis vaguement une voix à la tonalité légèrement préoccupée - Mince, il devrait revenir à lui, cela fait bientôt un quart d'heure qu'il est dans les vaps et pour tant son cœur bat normalement. Je vais l'ausculter une nouvelle fois La couverture qui était sur moi fut retirée jusqu'à hauteur de ma ceinture et c'est alors que je réalisais dans ma torpeur que j'étais torse nu et que le métal froid d'un stéthoscope enregistrait les battements de mon cœur. Je sentais le geste d'un professionnel notamment lorsque des doigts palpèrent différents points de ma poitrine avec une extrême douceur, douceur qui provoqua chez moi un frémissement qui me fit ouvrir les yeux en même temps que j'entendis une parole légèrement moqueuse me semble-t-il - Ah ! il n'a pas perdu sa sensibilité - Tu commençais à m'inquiéter un peu, je ne me rappelais pas que tu étais à ce point émotif pour perdre conscience comme tu l'a fait ! Mais je peux te rassurer, tout va bien mais tu es encore un peu faible et ton équilibre est probablement encore un peu instable. Donc tu restes tranquillement couché et je vais te donner dans un moment un remontant qui te fera du bien. Demain tu devrais être en pleine forme mais jusque là c'est repos allongé et [de nouveau avec une intonation moqueuse] pas d'excitation inutile ! Je retrouvais Louis tel que je l'avais dans mon souvenir avec un esprit très fin et un sens accentué de l'humour. - Dis-moi Louis, tu m'a soigné comme un professionnel, merci beaucoup et je m'excuse du… - …tu n'as pas à t'excuser, ton cerveau a eu un moment de panique et c'est mis au repos, c'est ce qu'il avait de mieux à faire ! Mais c'est vrai que je commençais à trouver que cela durait un peu trop longtemps - Mais tu es vraiment médecin ? - Oui, je suis médecin urgentiste à l'Hôpital Universitaire de Genève, donc tu es en bonne main et tu as tout intérêt à suivre mes directives. On parlera de ces dix années de séparation demain, à tête reposée. Pour l'instant, c'est repos, n'est-ce pas patient de La Bergerie ! Avant de s'éloigner, il me donna un très léger baiser en effleurant mes lèvres ce qui provoqua chez moi un très léger début de remue-ménage - Je te rappelle que dans mon ordonnance, il y a pas d'excitation, quel qu'elle soit RE: Nostalgique - emmanolife - 23-02-2024 Sympathiques retrouvailles : jusqu'où vont-elle les mener ? RE: Nostalgique - bech - 24-02-2024 Une suite du récit La Bergerie. Bizarre que tu aies choisi Nostalgique comme titre. Il pourrait être utile de relire le premier texte pour bien resituer Louis. D'après mes souvenirs, c'était un interne dans un lycée où Antoine était surveillant. Mais comme Antoine, je ne m'en souvenais pas vraiment, en particulier à part l'événement dans le dortoir, je ne me souvenais pas de son passage à la Bergerie. En tout cas, Louis a attendu qu'Antoine revienne dans le secteur pour l'inviter à la Bergerie. A-elle été agrandie ou est-ce juste une impression d'Antoine ? __________________________________________________________ Donc, a priori, tu es Windowsien puisque tu utilises Word. Une possibilité pour s'assurer que la copie sur un forum passera bien est de faire le travail en 2 étapes.
RE: Nostalgique - lelivredejeremie - 24-02-2024 Jolies retrouvailles, et inattendues, l'ado finalement peu remarquable est devenu un jeune homme et, outre sa présence dans la bergerie, avec le souvenir qu'il a de lui, ses attentions envers le narrateur pourraient dépasser le cadre du serment d'Hippocrate... ^^ RE: Nostalgique - KLO7514 - 25-02-2024 Ahhh, toujours le même bonheur que de lire un texte de Nostalgique, surtout qu'il (le texte) semble nous faire découvrir quelque chose d'exceptionnel. Quelle bonne idée d'avoir réintroduit le "P'tit Louis" qui a sans doute un peu grandi depuis et a dû faire un peu mais pas trop élargir sa carrure car, aux urgences, il faut assumer, même si de forts infirmiers et infirmières s'y trouvent ( Expérience perso assez récente...). KLO RE: Nostalgique - Philou0033 - 27-02-2024 Hello @Nostalgique, très heureux de lire cette suite du récit "La Bergerie". Retrouvaille après dix ans de l'ado qui a grandi et qui est devenu médecin. Louis n'a semble-t-il jamais oublié Antoine. Reste à savoir si les deux hommes vont pouvoir poursuivre une relation amoureuse ou amicale? Merci, j'ai hâte de lire la suite. Philou RE: Nostalgique - Louklouk - 27-02-2024 "Réchauffement dans les alpages", grand film écolo d'amour et d'aventures ! Envoyez la suite ! RE: Nostalgique - Nostalgique - 12-03-2024 Voici une nouvelle (petite) suite en attendant une suite qui m'a surpris moi-même ! Un rayon lumineux illuminait la petite pièce car le soleil était déjà bas sur l'horizon alors que j'étais en train d'ouvrir un œil après trois bonnes heures d'un sommeil réparateur, bien nécessaire après ces dernières journées éprouvantes d'un point de vue émotif et, pour les dernières heures, la rude montée jusqu'à la Bergerie ainsi que ce moment oh combien intense de la rencontre avec petit Louis. Un Louis qui n'était plus si petit que cela et qui ne ressemblait en rien à ce jeune adolescent que j'avais connu et aimé, il y a une bonne dizaine d'années. Réveillé mais encore avec encore un vif sentiment de lassitude, je le voyais assis sur une chaise au soleil, près de la porte, en train d'étudier ce qui semblait être un rapport probablement médical. Il était torse nu et son corps bronzé démontrait clairement que ce n'était pas la première fois qu'il profitait du soleil. J'avais le souvenir d'un corps un peu chétif et fragile, la fois, la seule, où j'avais promené mes mains sur son corps il me revenait à l'esprit de m'être fait la remarque qu'il était facile de compter ses côtes. Je n'aime pas les garçons qui ont un peu trop de poids mais là, le Louis de l'époque était vraiment un peu trop osseux. Et pourtant, il se dégageait de sa personne un charme indéniable auquel il était difficile de résister. Incontestablement, c'était son visage qui sauvait tout avec ses yeux bleu-clair qui illuminaient tout son regard, qui transperçaient en tout temps sa personne. Mais le summum, c'était lorsqu'il se mettait à sourire, les lèvres légèrement entrouvertes et découvrant deux petites fossettes, une sur chaque joue. Personne je crois, ne pouvait résister au choc de l'attirance qu'elles exerçaient sur ses congénères, filles ou garçons, tous ont dû lutter contre l'envie de les caresser avec douceur pour sentir au bout des doigts le creux qui se dessinait sur ses joues. D'aucuns ont même dû lutter pour ne pas y promener la pointe de leur langue. Oui, tout le monde rêvait de le tenir dans ses bras, de le cajoler et pourtant tout dans sa réserve, dans son attitude incitait à ne pas toucher à ce petit trésor. À l'époque, je suis certain d'être le seul à avoir eu l'insigne privilège de connaître la douceur de sa peau, la rondeur de ses petits testicules, la dureté de son sexe. Ce n'était pas moi qui avait été entreprenant, c'est lui qui avait pris l'initiative, qui l'avait voulu et l'avait fait, pour quelques heures seulement. J'étais réveillé depuis un bon moment mais j'avais profité de ce moment où au réveil on ne s'appartient qu'à soi-même pour faire le point sur ce que je ressentais. Vous l'aurez compris, Louis n'avait plus rien à voir avec le souvenir qui avait surgit des profondeurs de ma mémoire. Il avait une stature d'homme, des muscles bien présents tout en restant harmonieux, son slip blanc cachait avec peine des organes bien présents chauffés qu'ils étaient par la chaleur des rayons du soleil. Oui, si tout avait changé en lui, deux choses avaient néanmoins triomphé des années écoulées : ses yeux bleu-clair et ses fossettes. J'ai alors senti un début d'érection. RE: Nostalgique - Louklouk - 12-03-2024 Bon ! Ben ça prend forme, tout ça ! Pourvu que ça (soit) dure ! RE: Nostalgique - bech - 13-03-2024 Aux deux sens du terme ça prend forme. RE: Nostalgique - KLO7514 - 14-03-2024 Quelle belle soirée en perspective pour les deux acteurs en présence ! Les monts à l'entour vont bientôt compter deux sommets de plus. Seront-ce des pics, des rocs? RE: Nostalgique - lelivredejeremie - 15-03-2024 Il y a des situations, des poses que les gens prennent, qui exacerbent les détails qui nous plaisent, et voilent un peu ceux que l'on trouverait habituellement moins séduisants, et l'angle des rayons du soleil sur une silhouette participe probablement à cette 'cristallisation'. Entre autres... Qu'il soit torse nu, soit, mais en sous-vêtement... Il doit être rudement à l'aise avec son corps ^^ RE: Nostalgique - Nostalgique - 21-03-2024 Bonjour Jérémie (?) Je relis ton message du 15 mars et tu me surprends en écrivant "mais en sous-vêtement... Il doit être rudement à l'aise avec son corps". Combien il est agréable, sur une plage ou à la montagne, d'être en sous-vêtement et, mieux encore complètement nu si l'on est certain de ne pas être dérangé, et de sentir la brise d'altitude ou maritime enveloppé totalement ton corps. Pour moi, c'est un sentiment qui frise l'érotisme et de pure bonheur. C'est un peu la même sensation que de se baigner nu dans l'océan. Il n'y a pas de honte à avoir, il suffit de choisir le bon endroit et, cas échéant, la ou les bonnes personnes. Pour moi, je ne vois pas vraiment la différence entre être nu ou en sous-vêtement dans une relation amoureuse ou seul avec la nature et le soleil comme seul spectateur ! De toute façon, merci de tes commentaires, je t'embrasse, habillé ou pas ! Nostalgique Petite question : est-ce qu'il t'arrive d'écrire des récits et, si oui, où puis-je le découvrir ? RE: Nostalgique - bech - 21-03-2024 Puisqu'il n'a pas répondu entre temps, je le fais. Jérémie fut un auteur de récits sur doctissimo. Sur ce site-ci, il a publié 5 récits dans la rubrique Gay https://recit.slygame.fr/showthread.php?tid=260 et un dans la rubrique Tout thème https://recit.slygame.fr/showthread.php?tid=259 À ces récits là qui font chacun l'objet d'un discussion spécifique s'ajoute ses participations régulières à À chacun son histoire https://recit.slygame.fr/showthread.php?tid=7 RE: Nostalgique - lelivredejeremie - 29-03-2024 (21-03-2024, 12:46 PM)Nostalgique a écrit : Bonjour Jérémie (?)Oui, c'est celà A trop lire, je me perds parfois dans les personnages, mais c'est vrai, ils ont été intimes, il n'y a plus vraiment de gêne à avoir, et Louis n'est plus un post-ado, leur rapprochement sera probablement différent |