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Quelques pas ensemble - Louklouk - 27-11-2023

Quelques pas ensemble
On s'était retrouvé sur ce coup-là, ce vendredi soir : deux sur la même. Entendez-là que Firmin et Gaëtan baisaient la Marie-Josyane, une rude luronne de leur classe de deuxième année de fac.
Ce qu'ils n'avaient point prévu, encore un peu naïfs qu'ils étaient, fut qu'ils durent la prendre par les deux trous, ensemble : elle en voulait, Mémène !

Elle eut ce qu'elle voulait, sans problème. Mais la soirée dura encore un temps, et Madame exigea un second service... assuré un peu maladroitement par les minets.
Toutefois... Firmin sentit une drôle de chose, à un moment, tandis qu'il baisait la donzelle. Une main sur une fesse... longtemps... puis des doigts dans la raie, puis... Il serra les fesses alors, avant de les relâcher, dans l'action... et peu après, il sentit un doigt, évidemment, s'insérer en lui... Il gémit, mais il était en train de niquer, et il y alla encore plus fort, et... et il jouit comme jamais.
Fifille ayant joui aussi... elle leva la séance.

Dans la rue, les mectons restèrent cois un temps. Fin juin, il faisait déjà chaud comme tout, et ils ne logeaient pas loin. Enfin, avant de se séparer, on s'arrêta.
— C'est toi qui m'a mis... osa enfin Firmin.
— Un doigt, oui... Qui d'autre ? Choqué ?
— Oui... et non.
— Tu me dis ?
— Ben... C'est choquant, comme idée, mais... l'effet...
— T'as aimé ?
— Ben... C'est bizarre , oui, mais comme j'étais en train de la baiser... ça m'a fait... un truc électrique. Mais pourquoi t'as fait ça ?
— Ben... J'ai vu ton cul et... je l'ai trouvé soudain super mignon...
— Mon cul ?
— Ouais... Désolé.
— Oh ! Sois pas désolé de me faire un compliment ! Première fois qu'on me dit ça !
— Tu m'en voudras pas ?
— Idiot ! T'es le premier qui trouve mon cul mignon, alors  j'vais pas aller porter plainte ! Mais...
— Oui ?
— Faudra que tu me dises exactement pourquoi.

On se sépara là. Gaëtan poursuivit jusqu'à chez lui en se demandant comment il expliquerait à son pote pourquoi il avait fait ça... Il eut du mal à s'endormir, cet enfant !
Le lendemain, samedi, il fut éveillé par un appel de Firmin, vers dix heures. On se retrouva au marché du quartier, où l'on traîna un temps avant de se poser sur une terrasse avoisinante.
— Alors, comment va mon doigteur ?
— Oh ! Tu m'en veux à ce point-là ?
— Non... mais je me demande, c'est tout.
— Eh ben... c'est que ton petit trou est plus mignon que celui de la Marie-Josyane, voilà !
— Ah ! Même avec mes poils, car j'en ai, non ?
— Oui. Plus mignon, j'te dis.

Firmin resta coi un temps avant de poursuivre :
— Donc mon meilleur pote aime les poils de mon cul.
— Oh, ça va ! Demande à la Marie-Josyane ce qu'elle en pense, elle, et si elle est est prête à te les bouffer !
— Parce que toi ?...
— Oui, évidemment.
— Ah ! lâcha un Firmin fortement étonné.

Et qui prit congé aussitôt. Gaëtan en resta là comme deux ronds de flan, à la fois gêné, et soulagé d'avoir dit ça : oui, s'il ne se sentait pas gay, il désirait le corps léger et fin de son pote.
— J'peux prendre la place toute chaude du beau Firmin ? demanda une voix... celle de Ludovic, autre garçon de la classe, mais aussi cousin de la Marie-Josyane — Gaëtan sourit, et l'autre continua : — « M-J » m'a dit que c'était chaud, entre vous trois !
— Oh ! Trois, c'est vite dit !
— Y aurait une place à prendre ?
— Hein ? Tu te sens de baiser ta cousine, toi ?
— Juste entre nous : c'est elle qui m'a déniaisé, dans le temps, à la ferme ! Je venais tout juste d'avoir mon premier p'tit jus ! Mais... si j'accompagnais Firmin dans une partie... ce serait pas pour la Marie-Josyane !
— Ha ! sursauta Gaëtan, tu veux dire que...?
— Il est craquant, non ?
Gaëtan en savait quelque chose, qui ne répondit point. Il osa enfin :
— Tu préfères les mecs ?
— Disons que depuis le viol par ma cousine, j'ai hésité... mais là, je crois que Firmin est mon point de bascule. Et toi ?
— Hétéro... enfin, je le croyais jusqu'à récemment...
— Firmin, aussi ?

Gaëtan poussa un grand soupir. Ludovic poursuivit :
— En somme, on est là comme deux cons, à cause d'un mec qui nous regarde pas, et qui n'y est pour rien !
Gaëtan dut sourire à cette saillie ; Ludovic était connu dans la classe pour son humour léger et sa parfaite équanimité. et par dessus le marché, c'était un mignon p'tit brun bouclé à l'œil bleu, et au craquant sourire.

Gaëtan sortit son porte-feuille et souffla :
— Et c'con-là a même pas payé son gorgeon !
— Moi, je t'invite... Mais non, pas ici ! Tu viens chez moi ?

Gaëtan accepta : il avait besoin de parler... et peut-être de Firmin. Et il avait là celui qu'il fallait... On passa par la supérette — il était midi et demie — et l'on alla s'arsouiller chez Ludovic. Qui avait prévu des coups de bière à répétition... et ce n'était pas Gaëtan qui allait les refuser !
Bref, il ne tarda pas à parler de Firmin... puis de Firmin avec la Marie-Josyane... enfin, ayant enfilé une pinte de Leffe, il conta l'épisode du doigt dans le cul.

— O p'tain ! Génial ! s'exclama Ludovic.
— Sauf que que je crois que c'était la première et la dernière fois !
— Du coup, t'aurais mieux fait de lui mettre la langue, t'aurais eu moins de regrets !
— Oh, ça... déjà que je le fais pas aux nanas...
— Mais à lui ? Pas envie ?
— Ben... J'ose pas tout fantasmer, encore, tu sais... fit Gaëtan, nettement parti, malgré les olives aux anchois.
— Faudrait que tu t'entraînes, quoi !
— Tu fais des trucs comme ça, toi ?
— Pas trop souvent... vu que je suis un genre de couille molle... mais si j'ai l'occasion, j'hésite pas !
Gaëtan ferma les yeux ; il soupira :
— Faudra que je te mate, un jour...
— Pas de problème ! Là, tu veux du saucisson ?
— Lequel ?... lâcha Gaëtan, bien parti.
— Du sec de cochon mal élevé... ou du bien mouillé de cochon très bien élevé !
— C'est quoi, ça ?
— Ma bite... qu'en peut plus de toi !
— Oh... Tu veux...
— Oui, fit Ludovic en s'attaquant à la ceinture de Gaëtan.

Pour le coup, c'est lui qui eut le museau plein de la mouille du garçon... car Gaëtan n'était pas en reste. Il lécha bravement, Ludovic, et aussi les boules de Gaëtan, avant de le pomper comme un diable.
Or donc, Gaëtan ayant avoué qu'il débutait totalement dans la chose masculine, on fit des choses de débutants... et si douces ! Enfin... de débutants... Fallait voir !
Car Ludovic avait sa petite expérience, et il en voulait vraiment. et Gaëtan n'avait ni les moyens, ni l'envie de résister à ce maelström de sensations nouvelles !

Or donc, il ne s'en sortit pas trop mal, ce débutant, qui n'avait sucé de sa vie ! Et la façon dont il accepta la langue de Ludovic dans sa bouche fut d'un professionnel...

Après qu'on eut largement débordé, on dîna, puis on se vautra sur le lit. Enfin Ludovic désira se faire prendre :
— Oh, j'ai jamais fait ça, moi !
— Tu m'as pas dit que tu fantasmait sur la rondelle de Firmin, et que t'avais enculé la Marie-Josyane ?

Gaëtan abdiqua, et puisque après la pizza, les léchouilles de Ludovic lui avaient rendu forme humaine, il ne put refuser ce service à son hôte. Il s'en sortit fort bien, et même il y prit un long plaisir...
— Je sais pas trop où je vais, là... murmura-t-il, après la douche, et la vodka-framboise en main.
— On dira que tu cherches ton chemin. Mais... si tu m'acceptes comme compagnon d'errance, peut-être qu'on trouvera plus vite ?
— Tu voudrais ? fit Gaëtan, étonné.
— On peut toujours faire quelques pas ensemble...
— Oh ! C'est super gentil, comme tu dis ça !

On posa la vodka pour se donner un long et tendre baiser... Tableau.
Dimanche matin. Gaëtan trouva sur son portable, qu'il avait délibérément oublié depuis la veille, des tas de messages de Firmin... L'un disait : « Je te dois le bar d'hier »... à quoi Gaëtan répondit : « Pas la peine. Ludovic a payé et se fera rembourser par Marie-Josyane ».
Le tout sous l'œil sidéré dudit Ludovic.
— C'est un genre de déclaration de guerre, ça, non ?
— Je ne pars pas en guerre sans allié, je crois.
— Gaëtan ?
— Si nous faisions quelque pas ensemble ?...

Ludovic en resta coi, avant d'avoir un si adorable sourire...
Les autres messages de Firmin parlaient de tout et de rien, comme si ce garçon n'avait jamais senti le doigt de Gaëtan...
Les garçons passèrent le dimanche ensemble, sans plus recevoir de nouvelles de Firmin. Et la soirée fut tendre. En fin de laquelle, cependant, Ludovic eut un appel de la cousine, qui venait aux nouvelles l'air de rien... mais qui n'eut rien du tout, en fait de nouvelles.

Et le lundi, à la fac, chacun fit comme si de rien n'était... au point qu'on alla même jusqu'à déjeuner au restau U tous les quatre... Un sommet du non-dit contemporain !
Dans l'après-midi, Firmin et Gaëtan avaient deux heures d'allemand, non suivies par les autres ; et Firmin en profita pour souffler à Gaëtan qu'il aimerait lui parler.
— Tout de suite, alors, si c'est pas long... parce que ce soir, j'ai rencard.
— Marie-Josyane ?
— Non : Ludovic.
— Hein ? T'es pote avec Ludovic, maintenant ? osa enfin Firmin.
— Ben ouais... Il est sympa, et... oui, quoi !
— Mais... qu'est-ce que vous...?
— Rien de précis... mais on a envie de se voir, quoi.
— Gaëtan... Tu... Enfin...
— Rassure-toi : je vais rien polluer entre toi et Marie-Josyane, parce que... t'as le champ libre maintenant... et que t'auras plus rien à craindre de mains baladeuses.
— Gaëtan ! Mais je t'ai jamais rien reproché !
— Non, non... Je sais pas, mais... Voilà.
On termina le cours sans se regarder, et ce fut du bout des lèvres qu'on se salua à la fin. Oh ! Il était mal, Gaëtan, mais... les dés étaient jetés, et puisqu'il s'était trompé sur les réactions de Firmin, il espérait tant de choses du gentil Ludovic !

À qui il conta son échange avec Firmin.
— Tout ça est très emmerdant, parce qu'il est trop craquant, le Firmin ! Mais... inaccessible. Et puis... tu m'as bien dit qu'il aimait la chatte, ce con-là !
— Oui, hélas !
— Et nous... on aime quoi ?
— Faire des pas ensemble non ? fit Gaëtan en un immense sourire.
On ne fit pas que des pas ensemble, ce soir-là... car on avait envie de bien d'autres choses, vraiment ! Et l'on continua à s'apprendre.

Et l'on ne se quitta plus, même à la fac. Mais on n'avait rien dit à personne, et donc ni à Firmin, ni à Marie-Josyane... qui n'était pas du genre à supporter ce genre de mystère longtemps ! Et elle attaqua, au restau U :
— Hep, les mecs ! Vous manigancez quoi, tous les deux, là ? C'est tout juste si vous nous parlez, et vous êtes toujours collés l'un à l'autre ! Alors ?
— Ben... On n'a rien à dire, c'est tout. On s'entend bien, on cause bien... et voilà, répondit Gaëtan.
— Vous voyez des filles, en douce ?
— Non, on voit des mecs... en dur, lâcha Ludovic, saisissant tout le monde.
Il y eut un silence, et tout le monde plongea le nez dans son assiette.
— Mais on va bien... très bien même ! reprit Ludovic. Et vous ?
— De mieux en mieux ! affirma la Marie-Josyane.

Ce qui n'était qu'en partie vrai... car le soir-même, Gaëtan eut un message de Firmin : « Appelle-moi quand tu seras tranquille, STP ». Gaëtan ayant trouvé le message alors qu'il passait chez lui, il rappela un Firmin bien emprunté.
— Excuse-moi, attaqua celui-ci, j'ai été nul.
— Mais en quoi ? T'es toujours toi-même, non ?
— Oui : un con. Je me suis effrayé de ton... geste, et... je t'ai perdu.
— Firmin ! T'es toujours mon ami, tu sais ? Mais... si tes goûts vont à Marie-Josyane, les miens...
— Oui, oui, j'ai compris ! Mais... j'ai été si con, moi !
— Qu'est-ce que tu dis, là ?
— Ben j'ai... adoré ton doigt, mais... après j'ai eu la trouille de ma vie.
— Pas grave : tu demanderas à M-J de te le faire, et pis voilà !
— Elle a déjà refusé.
— Ah !... Alors... Oh, Firmin... tu te vois pas coincé entre Ludovic et moi, n'est-ce pas ?
— Si.
Ce fut à Gaëtan de rester coi, qui finit par articuler :
— Firmin et moi, on adorera te montrer des trucs, quand tu seras vraiment prêt, tu sais ?
— Vite !

De fait, les choses ne traînèrent pas, et l'on accueillit un Firmin bien penaud, quelques jours plus tard. Sachant qu'il ne tenait guère l'alcool, Gaëtan servit une vodka-framboise, et zou ! Firmin se mit à rire bêtement, et l'on put le tripoter gentiment. En fin de soirée, c'est huit doigts qu'il avait dans le cul, le gars Firmin, quatre de chacun. Il était donc prêt pour la suite, et Gaëtan le déflora avec élégance, avant que le gros et long vit de Ludovic parachevât le travail.
Depuis, il baise toujours la Marie-Josyane... mais il a ses quarts d'heures en ville, pensez ! Et les autres ont entrepris d'aller au-delà de « quelques pas ensemble »...

18. IX. 2023



RE: Quelques pas ensemble - lelivredejeremie - 27-11-2023

Encore un qui justifie du traumatisme d'avoir été 'violé' pour être passé du côté sombre de la Force (et que ce soit par une fille - et sa cousine, en plus - n'y change pas grand chose), mais bon, il s'assume, puis sans lui, la gêne aurait subsisté entre Gaëtan et Firmin, qui n'aurait jamais exploré plus loin, du coup, et ç'aurait été dommage ^^


RE: Quelques pas ensemble - Philou0033 - 02-12-2023

Bonjour cher @Louklouk ,

belle histoire. Les mecs ne savent pas toujours voir clair concernant les affinités et les orientations sexuelles des uns et des autres.

Merci pour ce bon moment de lecture!
Je t'embrasse.
Philou


RE: Quelques pas ensemble - Louklouk - 02-12-2023

Merci, les garçons !
Vous n'en doutez pas, j'ai encore des centaines d'idées comme ça dans la tête... avec l'espoir de vous faire plaisir, ou du moins sourire...


RE: Quelques pas ensemble - Nostalgique - 05-12-2023

Bonjour cher Louklouk !
Chic alors ! Si tu en as des centaines, d'histoires, alors l'avenir est réjouissant au moins de ce côté là car pour le reste il faut vraiment s'accrocher...
Donc cher ami, au travail (même si je crois savoir que ce travail d'écriture est pour toi un véritable... plaisir) car chacun de tes récits est comme une étoile qui percerait les nuages.
Amitiés à toi de Nostalgique


RE: Quelques pas ensemble - KLO7514 - 02-02-2024

Cher Louklouk, c'est avec une joie non dissimulée ni trop dissipée que je reprends tes récits "en cascade" . Grand merci pour tes inventions toujours bienvenues ( comme à Montparnasse !)
Bien à toi, KLO.