Récits érotiques - Slygame
Thérapie de salon - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Thérapie de salon (/showthread.php?tid=279)



Thérapie de salon - Louklouk - 14-10-2023

Thérapie de salon
Il avait l'air sympa, le dernier arrivé dans la boîte, encore que timide. C'est justement cette apparente réserve qui avait poussé Stéphane, vingt-sept ans à l'aller intervouiller, lors de la fête donnée par le patron, fin juin.
Le mecton s'appelait Nathan, et avait son âge. La rumeur s'était propagée qu'il était brillant dans son domaine. Mais il restait d'une telle discrétion qu'on ne savait rien de plus sur lui, alors qu'il était souriant avec tout le monde.

Ce mec était un fin garçon au doux visage... et ne semblait pas devoir tenir l'alcool si bien que ça... car après quelques coupes des bulles du patron, il riait un peu fort — les autres n'étaient d'ailleurs pas en reste.
Mais cela donna l'idée à Stéphane de lui poser quelques questions.
— Tu sais qu'on peut amener sa moitié, à la fête du patron ? T'en n'as pas, ou elle faisait la gueule ?
— Non, j'en ai pas... et sans doute que je l'aurais pas amenée, de toute façon...
— Tu tiens tant que ça à ta vie privée ?
— Oh ! Elle est surtout privée de tout, ma vie ! lâcha le mecton.
— T'es super mignon, d'après ce qu'on entend dire ici, pourtant...
— Ça suffit pas toujours, hélas !
Un voile de tristesse passa sur le regard gris-bleu du garçon, et cela toucha Stéphane.
— Bon ! On va aller au buffet, sinon, on va être vite pété !
— Oui... Merci, t'es gentil !

Consciencieusement, Stéphane bourra le mecton de victuailles grasses, qui ne manquaient point céans, afin de le maintenir à un niveau d'alcoolémie compatible avec les activités mondaines.
Néanmoins, Nathan était déjà un peu fait, et Stéphane songea à dégager, avec le mecton sous le bras :
— Tu tiens à rester longtemps ? Ça se terminera pas en partouze, tu sais ? Sauf par-ci, par-là, et ailleurs... Si on allait cuver chez moi ? Je suis tout près. On causera tranquille.

Le mec ne fit pas de manières, et l'on fila à l'anglaise. Stéphane ne savait pas ce qu'il ferait de ce mec, in fine, mais il commença par le faire parler... non sans le faire boire en douce : une perfide vodka-orange, et quelques rondelles de saucisson... Et à une de ses premières questions, Nathan répondit, sans trop de gêne apparente :
— Deux fois avec des nanas, et une fois avec un mec... Trois ratages !
— Mais pourquoi ?
— Incapable de les toucher. Pas contre des caresses, mais... Toi, tu t'en sors comment ?
— Bien autrement ! Allez bois un grand coup, je déballe tout ! D'abord, j'ai toujours aimé le sexe... ce qui fait que je suis pas encore casé. De plus, je me focalise pas sur un sexe : je vais où j'ai envie de m'éclater, mec ou nana.
— Ah ! Mais... t'as une préférence ?
— Pour ceux qu'en ont vraiment envie ! J'ai eu des moments super avec les deux, séparément ou ensemble, et...
— Moi, je sais pas trop encore...
— Tu te branles, quand même ?
— Ah ça oui, plutôt deux fois qu'une !
— Eh ben voilà ! T'es pas perdu, allez ! Je sais pas si je pourrai t'aider, mais... c'est quand même trop con de perdre son temps comme ça, tu crois pas ?
— Oh si, hélas !
— Qu'est-ce qui t'excite, quand tu te touches ?
— Voir ou imaginer les autres en train de faire l'amour.
— T'en as d'jà vu, en vrai ?
— Ouais... dans les endroits naturistes...
— Ouais... le vrai voyeur, quoi ! Est-ce que... ça te brancherait de voir ça en direct ?
— Hein ?
— Si mon physique te rebute pas trop, je pourrais t'offrir ce spectacle ici : j'ai une garde-robe idéale pour se planquer et mater, dans ma chambre... Alors si t'appelles pas ta mère en giclant...

Nathan sourit, peut-être pour la première fois... et quel joli sourire ! songea Stéphane.
— Ça me gênerait... de passer pour un tel débile...
— Non. Moi, ça m'exciterait de me savoir maté, et si ça te chauffe, encore mieux ! Mec ou nana ?
— Oh... pas nana, je crois.
— Bien ! Autre idée : tu crois que ça pourrait t'aider à te décoincer, de te branler en compagnie ? Avec un ou plusieurs mecs ?
— Tu fais ça, toi ?
— Même les hétéros sont accro à la branlette, tu sais ?
Nathan sourit derechef... et Stéphane crut voir son œil s'allumer un peu... Tiens, tiens !
— Ben... Je sais pas... P'têt', oui...
— T'aimes te faire plaisir, tu m'as dit... mais c'est en matant les autres, et pas en les touchant, quoi.
— Ouais, tout à fait, fit Nathan, l'air soulagé.
— Si t'es pas trop bourré, tu te sens capable d'arriver à quelque chose, là ? demanda Stéphane en se malaxant ouvertement le paquet... qu'il avait grandissant.
— Oh ! Tu voudrais ? s'exclama Nathan en s'engouffrant une vaste lampée de vodka-orange... Tu... Tu...
— Si je te dégoûte pas, bien sûr !
— Oh, non, non, t'es si... Ooooh...

C'était bon, là, estima Stéphane, qui se leva pour ôter ses chausses, et sa camisole aussi. Nu devant son collègue, il l'avait plus qu'aux trois quarts dure, et il vit Nathan arrondir ses jolies mirettes. Il commença à se manipuler.
— Laisse-toi aller, si t'as envie, souffla-t-il, et sinon, tu mates tranquille... Moi, je suis chaud, là !
— Moi... Moi aussi ! bafouilla Nathan qui se leva aussi pour se déloquer fébrilement.

Le mec était fin et gracieusement velu de châtain et... monté comme un rêve ! Car son taux de remplissage avoisinait les 100 %, et il y avait longtemps que Stéphane avait vu un chibre aussi parfait.
Il approcha un fauteuil du sofa, afin qu'on pût se mater de face. Ce faisant, il avait calculé la distance... pour pouvoir poser les pieds contre les hanches de Nathan, plus tard...

Pour l'heure, il regardait les yeux dudit... qui avait les siens rivés sur sa bite. Stéphane faisait donc des figures, avec une ou deux mains, crachant régulièrement — il n'en avait pas besoin, car il mouillait beaucoup, ce qui lui permit aussi moult figures amusantes. D'ailleurs, il vit que Nathan ne mouillait pas moins, et il l'incita du geste à jouer avec ce fin liquide, comme lui... Après un moment de tension, Nathan se détendit et étala un large sourire.

Il fallu encore un temps avant que Stéphane osât tendre une jambe pour poser le pied contre la fesse d'iceluy... qui se contenta de sourire. À l'invite de Stéphane, Nicolas en fit autant : autre petit temps avant que Stéphane posât la main gauche sur la cheville du garçon, qui ne tressaillit pas. Alors Stéphane lui caressa doucement le mollet, sans cesser de se branler lascivement. Et le sourire béat de son vis-à-vis lui confirma qu'il était dans le vrai...

— Ça va ? T'as l'air bien chaud, là ! feula Stéphane. Et t'es très beau, comme ça.
— Oh, merci ! Oui, ça va... C'est bon... et toi aussi, t'es super beau !
— Tu aimes ça ? fit Stéphane en agitant sa belle pine longue et lisse.
— Ouais, j'adore... T'es super ! Oh, putain, c'est bon !

Stéphane savait ce qu'il voulait savoir, et commença à se demander comment réussir cet étrange expérience... En réalité, il n'eut pas trop de questions à se poser... car Nathan lui prit lui aussi la cheville et lui caressa le mollet, qu'il avait bien mais finement velu.
— T'es doux, murmura le mecton l'œil clos.
On continua de se manipuler d'une main Où Stéphane eut une idée :
— Ça te dirait, des bulles, pour changer du jus d'orange ?
— Oh oui !

Et il alla quérir de quoi faire avancer la situation internationale... Soit deux flûtes pleines à ras bord. et il se posa contre Nathan, lui collant bras, hanche et cuisse, à la gauche d'iceluy, lui-même étant droitier...
On trinqua et Stéphane demanda :
— Ça va ? Tu regrettes pas la sauterie du patron ?
— Oh non, j'me sens mieux ici, avec toi !
— Bon, on se rince le gosier, mais on oublie pas pourquoi on est là : se faire plaisir ensemble, hein !
— Non, non, j'oublie pas, fit Nathan en se reprenant la bite — magnifique morceau, qu'il n'avait cessé de tripoter pendant le service des bulles.
— T'as vraiment une queue magnifique, tu sais, murmura Stéphane. Le jour où tu lèveras l'embargo, t'en auras, des adorateurs ! Et tes poils aussi sont adorables...
— Je sais pas si je mérite tout ça... Je te trouve nettement mieux... arrangé que moi, sur tous les plans...
— Ah non, pas pour la bite, en tout cas !

Nathan sourit, prit une gorgée, et soupira :
— T'es trop gentil toi ! J'me sens bien, là...
— Eh ben ! On peut se branler jusqu'à lundi matin, si tu veux !
— Ah ! Ah ! Chiche !
— Tope-là ! répliqua Stéphane en tendant la main... que Nathan frappa spontanément, toujours souriant.

Mais il laissa sa main un temps en celle de Stéphane, qui l'avait saisie, sans y songer d'abord. Enfin, celui-ci souffla :
— Puis-je vous baiser la main, joli Monsieur ?
— Bien sûr, que tu peux, soupira le garçon avant de prendre une vaste lampée de bulles, puis de fermer les yeux. Tu peux ce que tu veux, Stéphane...

Pour le coup, c'est le cœur de Stéphane, qui s'emballa ! Mais pas question de rater cette sublime occasion ! Il posa les lèvres sur la fine main de Nathan, avant de s'aventurer sur son délicat poignet puis de frotter sa bouche sur les poils légers de son avant-bras.
Nathan eut un long soupir. Il avait posé son verre, et se rebranla, doucement, d'abord, puis plus vigoureusement.
— Je t'embête pas ? susurra Stéphane.
— Non, non, c'est bon !... Je... Je peux pas te toucher, mais... toi, tu peux.

Or donc, les choses avançaient. Mais Stéphane restait sur ses gardes, qui ne savait trop jusqu'où aller... Cependant, Nathan se mit à ronronner, et il prit ça pour un encouragement. Et il osa caresser les fines toisons décorant le torse de Nathan. Puis venir lui happer le téton des lèvres, provoquant lors un petit geignement, tandis qu'il descendait doucement vers la touffe du garçon, qui se branlait toujours.

Il y mêla les doigts... et soudain, Nathan lâcha sa queue, et le gros rondin fit lui frapper lourdement le dessus de la main... Divine sensation ! Il continua donc sa caresse, entre touffe et tige... tandis que Nathan ronronnait de plus belle. Enfin, il osa lui saisir le gourdin, et le branler, d'abord doucement.
— Oui, oh oui... murmurait le garçon.

Stéphane prit son temps. parfois, il allait caresser les boules et l'entrejambe... avec le même résultat sonore.
Il fallut bien quarante minutes pour que Nathan avouât devoir gicler, ce qu'il fit dans les grandes largeurs. Un temps plus tard, il soufflait :
— C'était génial mais... désolé je peux pas te rendre ça.
— Je te comprends tout à fait : l'important est que tu aies pris ton pied, Nathan.Tu ne me dois rien, vraiment !

On picola, et Nathan déclara vouloir regarder Stéphane jouir... Pensez si ce garçon allait refuser !
Ayant refusé de dormir céans, Nathan s'en fut donc, laissant là un Stéphane bien désemparé : car si cet amateur de cul n'avait généralement pas trop d'états d'âme à ce sujet, là, il sentait tout de même un peu chose...

Il n'eut pas de nouvelles de Nathan, et n'osa le contacter, encore qu'on eût échangé ses coordonnées. Et l'on se revit le lundi, comme si de rien n'était. Nathan sembla même presque absent. Cependant, dix minutes avant qu'il partît, Stéphane vit paraître Nathan, qui lui déclara avec un adorable sourire :
— J'ai bien aimé partager des bulles avec toi, vendredi : est-ce que... si j'en apportais, on pourrait... trinquer encore ?

Le cœur de Stéphane fit un bond : comment l'esprit vient aux innocents ! Le garçon avait prévu le coup, qui avait son litron dans sa sacoche... et l'on s'en fut chez Stéphane, qui n'hésita pas :
— En été je me douche en rentrant... Alors si tu veux...
— Oui, sympa ! fit Nathan de l'air le plus indifférent.

Sous la douche, Stéphane fut vite raide ! Sous le sourire d'enfant de chœur d'un Nathan qui commença à se toucher, en matant le beau chibre.
— Tu m'as fait du bien, vendredi, Stéphane.
— J'espère bien !
— À la tête. Et je voulais t'en remercier... On trinque ?

Calés l'un contre l'autre dans le canapé, les garçons burent donc tout en s'astiquant doucettement, comme des ados timides. Puis, la main gauche de Stéphane alla se poser en haut de la cuisse de Nathan, et... les choses se déroulèrent le plus délicatement du monde, comme le vendredi. Une heure plus tard, on avait bien débordé et, s'en allant, Nathan déclara :
— Tu viens chez moi, demain soir ?

Cette bizarre intrigue commençait à secouer Stéphane... qui attendit donc le mardi soir avec impatience... Et le scénario se renouvela tous les soirs de la semaine — Stéphane ayant annulé tous ses rencards. Le vendredi soir, Nathan ayant joui vers huit heures, il proposa :
— Je t'invite à dîner, puis... on se refait une petite partie entre mecs ? T'avais raison, c'est sympa, les branlettes !

Rentrés de la pizzeria, les mecs furent immédiatement à poil, et Nathan souffla :
— On bosse pas demain... on peut le faire toute la nuit !

Mais cette seconde branlette vira autrement que Nathan le pensait... car il sentit bientôt la bouche de Stéphane se refermer sur sa belle ogive, et il geignit tout haut. Avant de se déverser dans l'accueillant gosier de son collègue.
Sans autre commentaire, on atteignit la troisième session de la soirée, avant que Nathan acceptât de dormir céans.

— J'espère que je te décevrai pas, demain... souffla Nathan, alors que Stéphane venait d'éteindre.
— Mais... en quoi ?
— Quand je te sucerai.

13. X. 2023


RE: Thérapie de salon - Philou0033 - 19-10-2023

Bonjour @Louklouk !

Très beau récit. J'ai encore passé une excellent moment de lecture !

Nathan très timide s'est laissé apprivoiser par Stéphane. Tout se passe doucement, progressivement laissant donc le temps à Nathan de s'y faire pour vivre des relations charnelles avec un mec comme Stéphan lequel a été un bon professeur, son élève en redemande.

Merci Louklouk pour ce récit.
Je t'embrasse!
Philou


RE: Thérapie de salon - lelivredejeremie - 19-10-2023

Il y a des garçons (et des filles) pour qui on choisit de se remettre en mode 'sortie d'usine', avec les paramètres de base, pour leur permettre d'adapter les leurs, à leur rythme. C'est ce que fait Stéphane en respectant le blocage de Nathan pour, à terme, qu'il le dépasse. Et c'est beau Smile