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Un plan diabolique - Version imprimable

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Un plan diabolique - Louklouk - 06-07-2023

Une autre phrasette de @lelivredejeremie
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Un plan diabolique
— Eh bien, si j’avais pu me douter… Bien sûr j’étais ton professeur, mais maintenant…
— Maintenant ? demanda Florentin avec le plus adorable sourire du monde. Tu ne l'es plus, je crois...
— Oui. Mais je ne sais que faire, en vérité, répondit Justin, gravement.
— Mais... on s'est accordé, sur Internet, et... je te plais plus, là ? Je suis plus ton élève, maintenant ! Mais si t'as aimé le reste, alors c'est que ma pomme te plaît pas ?
— Mais si, bien sûr ! Mais...

Expliquons la situation : ces deux-là s'étaient rencontrés  sur un site Internet... mais sans dévoiler leur visage. Sauf que Florentin avait cru reconnaître son prof de maths à un tatouage qui apparaissait parfois quand sa chemise était un peu ouverte... Et il avait l'œil, Florentin, sur le prof de maths !
Prof de maths qui était un beau p'tit brun hautement estimé des demoiselles du lycée et plus discrètement, certes, des gays maison. Bref, ce Justin-là plaisait.

Or là, il venait de découvrir en son rencard du jour un de ses élèves de terminale... Ex-élève, plutôt, puisque Florentin venait d'obtenir une mention au bac.
— On peut parler un peu, s'tu veux, et si tu veux pas aller plus loin, je me barre, et voilà tout ! proposa Florentin.
— Entre.

Emmerdé comme jamais, le Justin ! Certes, Florentin était majeur, et il n'était plus son prof, mais... il devait reconnaître qu'il avait dragué un minet, et s'était laissé séduire par celui-ci.
Légalement, pas de problème, mais... Il en était à sa seconde année d'enseignement, et il avait en tête toutes les histoires désastreuses des journaux... Il n'avait pas envie de s'embarquer dans des trucs qui pouvaient bloquer sa carrière dès le début !

Il fit asseoir Florentin dans son salon et lui proposa un cola...
— T'as pas une bière, plutôt ? Chuis plus une petite fille !
— Je vois...
— Et t'as vu, aussi !
— Oui... murmura Justin en allant quérir deux pintes de bonne belge.

Dans quelle galère...
Le gamin demanda un verre, refusant de boire à même la boîte. Accordé par un Justin qui dut en sourire. Ce qui l'avait séduit, sur Internet, était justement que ce minet avait des prétentions... qu'il voyait là, et qui ne lui déplaisaient certes pas. Il sortit donc deux grands verres de cristal, à la joie de Florentin.

Oh ! Il n'était pas dupe du numéro que le gamin avait entrepris de lui offrir, mais... qu'il était craquant, ce joli bébé-là, en ses efforts de séduction !
Justin décida alors d'aller jusqu'au bout... et Florentin n'y alla pas par quatre chemins, qui déploya un répertoire digne des meilleurs artistes de café-concert... Justin en souriait intérieurement, et même, il se rendit compte qu'il poussait le minet à aller plus loin encore...

Enfin, Florentin souffla :
— Chuis un peu bourré, là, mais... t'en aurais pas une autre ? J'ai envie de rester avec toi, Justin, t'es si... T'es si beau, Justin !
Où Justin craqua. Il prit la main du garçon et murmura :
— Non, pas une autre mais... oui, tu peux rester, si tu veux.
— Oh ! Comme t'es mignon, en plus ! Tu sais... j'imaginais pas ça, en cours, mais... je savais que t'étais gentil !

Florentin porta la main de Justin à sa bouche pour la baiser, avant de la lécher d'importance.
— J'voudrais te lécher tout entier, tu sais ?
— T'es fou, garçon...
— Mais faudrait que je retire tes affaires, quoi !
Justin ferma les yeux et respira un grand coup.
— Fais ce que tu veux veux, garçon... si t'es sûr de toi.

Florentin devait l'être, car il n'hésita pas ! Et force fut à Justin de constater que les caresses et les papouilles du moutard étaient de qualité... Car il parut en vouloir, ce minet !
Et compte tenu de ce que Florentin lui avait montré à distance, car ce garçon était joli comme tout, avec ses petites toisons naissantes, il ne tarda pas à s'y mettre aussi...

Et ne fut pas déçu, car la quéquette de son ex-élève était nettement plus belle en vrai ! Et plus réaliste encore quand il se la sentit mettre au bon endroit...
Bref, cette rencontre fut des plus mignonnes... Restait qu'en renvoyant le minet, Justin était un peu confus. Il avait dit et redit que cette soirée n'aurait pas de suites, mais... allez savoir ?

Il avait pour ami, en ville, un autre gay, prof de gym dans un autre lycée, qui l'appela justement en cette fin de soirée. Il lui raconta tout.
— Eh ben, où est le problème ? fit le rude Victor. Il est majeur, et de plus t'es plus son prof...
— Tu vois les choses simplement, toi !
— Pas d'états d'âme quand ils ne sont pas de mise ! Tu t'es fait démonter par une jeune bite fraîche et dure... et majeure, c'est tout ! Chance que je n'ai pas eue, dans un sens, ni dans l'autre, moi !...
— Oh, ça va...

Précisons ici que Justin plaisait grandement au viril Victor, mais qu'il ne lui avait jamais rien accordé...
— Mais bon ! Tu me donnes une idée : j'avais un redoublant, doué en gym et pas dans le reste, qu'a pas arrêté de me draguer... et qui m'a filé ses coordonnées... en me faisant la bise à la fin des cours ! Dix-neuf ans, la belle bête... je serais bien con de pas en profiter, moi aussi ! Et après on le fourgue à ton p'tit con et nous...
— Nous ?...
— On se marie, tiens !
— Victor !

Justin resta songeur, en raccrochant. Évidemment, que Victor avait raison ! Pour le mariage, sans doute pas, mais pour les minets, oui. Il résolut donc de tenir le sien à distance, s'il s'avisait d'insister...

Et il appela son pote Victor vers midi ce samedi-là.
— Ouf ! fit celui-ci, quelle nuit ! Dès que je t'ai quitté hier soir, j'ai contacté mon merdeux... et il a rappliqué ventre à terre ! Il vient juste de partir, là !
— Et...?
— Longtemps que je m'étais éclaté comme ça ! Ouf ! Ça fait du bien ! Je vais me le garder pour l'été ! Mais ça m'empêchera pas de te le prêter !
— Hein ? Mais je vais quand pas me faire tous les bahuts de la ville !
— Là, c'est différent : tu l'avais comme élève l'année dernière, et tu l'as bien fait triquer ! Il s'appelle Geoffroy.
— Aaah ! Oui, je vois ! Une belle petite frappe, oui !...
— Mais bandant comme jamais ! Tu peux pas rater ça !
— Mais, Victor !...
— En tout cas, il garde un souvenir ému de toi, et il adorerait que tu le démontes comme un fou ! Et puis je t'ai pas dit qu'il m'a cité une série de jolis minets... dont le nommé Florentin. C'est bien ce nom-là que tu m'as dit ?
— Ooooh !... soupira Justin, bien conscient cependant que les élucubrations de son pote méritaient qu'on y pensât !
— On organise un plan diabolique : tu fais venir le tien chez toi, et moi le mien... que j'emmène chez toi, prétextant un petit apéro... qui sera donc baisatoire. Et hop !
— T'es vraiment le génie de la stratégie moderne, toi !
— Comme tu dis ! Ça marche ?
— Euh... Oh, je sais pas, ça...
— Bon ! Tu réponds à ton mioche, qui va évidemment te contacter, que t'es invité chez des potes sympas, mais qu'il peut venir. Il accepte, bien sûr, pour être avec toi... et nous, on vous attend, et hop !

Il fallut que Victor insistât encore un peu avant que Justin cédât ; comme prévu, Florentin l'appela, et la combine marcha. Ce fut vers quatre heures qu'on sonna chez Victor, muni de bulles, au cas où...
Victor n'était pas en rupture de bulles non plus ! Mais, ce qui surprit ces Messieurs fut qu'il ouvrit à poil.

— Vu la canicule, on s'est mis à l'aise ! Faites-en autant, si vous voulez, déclara-t-il avant de pousser ses hôtes au salon...  où Geoffroy, vautré les pattes écartées sur le sofa, affichait une magnifique érection.
— Oooh ! cria-t-il en bondissant, oooh !
Il se jeta sur Justin pour l'enlacer et lui faire des bises.
— Monsieur ! Oh, je suis content de vous voir. Et toi, Florentin !

Mêmes bises à un Florentin qui était nettement dépassé.
Justin se doutait que ça serait chaud, mais pas aussi vite ! Florentin se ressaisit et sourit largement :
— Faut qu'on... aussi ? demanda-t-il avec un geste.
— Ben oui, à poil tout le monde, sauf si ça vous gêne ! répliqua Geoffroy.

Et tandis que Victor emmenait Florentin à la cuisine, une fois nu, Geoffroy fit signe à Justin de prendre le petit sofa avec lui.
— J'ai jamais réussi à vous oublier, M'sieur !
— T'es gentil. On se tutoie ?
— Oh oui, Justin ! fit le mecton en posant un bisou dans le cou de son ancien prof.

Et Justin constata qu'il ne débandait pas, ce mec... Et quelle bite, en vérité ! Comme l'avait dit Victor, il était plus doué en gym qu'en maths, et ça se voyait sur sa superbe et virile académie, déjà velue de sombre. Et Justin dut admettre que son air de gouape était irrésistible...

Au reste, il commençait à bander, et Geoffroy lui prenait la queue quand les autres revinrent de la cuisine avec les bulles d'usage. Où l'on remarqua que Victor et Florentin bandaient aussi...
On trinqua bourgeoisement, mais Victor ne manqua pas de suggérer la pipe au champagne... Justin le vit venir... mais il s'était lui-même mis en ce pétrin et... et Victor était une authentique beauté : un prof de gym, pensez !

Comme le voulut le maître de céans, tout le monde suça tout le monde aux bulles... et pas qu'une fois, dans les rires !
Et à la fin de cet amusant exercice mondain, Victor et Justin étaient l'un contre l'autre, comme les deux minets en face.
— J'adore ta queue, murmura Victor. Comme t'es beau !
— T'es fou...
— On le serait à moins.

De l'autre côté du salon, même ambiance... sauf qu'il s'ajoutait aux roucoulements des projets d'avenir... concernant les profs ! Où Geoffroy suggéra :
— On fera l'amour plus tard, tu veux ? J'voudrais tellement me faire le Justin ! Tu verras que Victor est génial, lui !

Encore une diabolique machination !... Qui marcha. Car Justin ne put refuser les avances d'un Geoffroy séducteur en diable... et si bien foutu !
Or donc l'orgie s'engagea sous les meilleurs auspices... Où il y eut un peu plus tard moment solennel : excité comme une puce, Florentin décida de perdre son pucelage arrière (celui de l'avant étant déjà loin), et il posa son dévolu sur le beau Geoffroy... Tout le monde s'y mit, pour que les choses fussent une réussite, et effectivement, Florentin n eut pour son argent... car les deux autres, après que Geoffroy eut débordé en lui, vinrent y prendre leurs ébats... avec le même résultat.

Belle soirée en vérité ! Après qu'on eut dîné, puis remis ça, Victor congédia les jeunots — il n'était pas minuit.
Les mectons, un peu refroidis, se regardèrent dans la rue... et éclatèrent de rire.
— Tu crois qu'ils vont baiser toute la nuit ?
— Ben... fit Florentin, ça m'en a tout l'air !
— Et nous ?
— Ben... t'aimerais ?
— Oui... et même... plus que la nuit... enfin, s'tu veux !
Florentin eut alors un adorable sourire... et l'on s'embrassa bavouilleusement, comme fait plus tôt... Pour entendre :
— Oh putain ! Des pédés ! Vous sucez, les tantouzes ?
Geoffroy se retourna à la vitesse de l'éclair et envoya une formidable baffe à l'un des deux mecs qui étaient là.
— Vous vous barrez en courant, les fils de pute, sinon on vous coupe les couilles avec les dents, c'est compris ? rugit Geoffroy avec un air mauvais, mais mauvais !
Les autres déguerpirent vitement et Florentin tomba dans les bras de Geoffroy en pleurant.
— Viens, bébé, on va chez nous, vite !
Tableau, chez Geoffroy, qui logeait non loin...

Et la nuit fut tendre, comme bien vous pensez. Et le réveil chaud. M'enfin, Geoffroy ne perdait pas le nord, qui déclara :
— Chais pas ce que t'en penses... mais même s'y s'mettent ensemble, on va pas se priver des vieux, hein ?

Florentin sourit : il était épaté par la santé mentale de Geoffroy, et murmura :
— Jusqu'à ce qu'ils nous éjectent définitivement !
— Oui ! Alors faut foncer, t'es d'accord ?

De l'autre coté, les choses allaient... exactement de la même façon. Mais on décida de se laisser supplier un peu...
Ce qui arriva donc. Et même, on se vit deux à deux, pendant les deux mois d'été... avant que la vie de tous les jours reprît ses droits.
Geoffroy disposant d'un studio, il le partagea avec Florentin... tandis que les profs se mettaient ensemble, aussi.

L'année scolaire donna d'autres soucis à ces Messieurs mais... ce fut Victor qui premier invita les garçons fin octobre.
On était un peu coincé, au début, c'est vrai... mais après deux coupes, Geoffroy accapara Justin... et la suite suivit sans problème.
Désormais, on se voit à quatre tous les mois, et ça promet de durer... hors de tout plan diabolique !

5. VII. 2023



RE: Un plan diabolique - lelivredejeremie - 09-07-2023

J’avoue que j’avais imaginé pire, en mode prof prédateur et ex-élève candide, mais tu retournes le cliché, et j’aurais dû m’en douter Wink Du coup, le petit jeu d’approche est inversé, avec un Justin indécis, et un Florentin qui sait ce qu’il veut, et qui maitrise les codes des SdR, genre le visage (raisonnablement) caché qui doit forcément être compensé ailleurs, sinon par des exigences et de l’assurance.

Tu aurais pu titrer le récit PlanS DiaboliqueS, vu que celui de Geoffroy ne l’est pas moins, mais au final, tout le monde y gagne, que demande le peuple ? Smile


RE: Un plan diabolique - Philou0033 - 16-07-2023

Bonsoir mon cher @Louklouk,

superbe récit.
Comme @lelivredejeremie le dit, les relations profs - élèves sont pour une fois inversée. Cela change!
Les deux jeunes ont des couilles et ce sont les deux profs qui se rendent compte que le plant diabolique a bien fonctionné tout comme celui des deux garçons par ailleurs!

Merci pour ce merveilleux moment de lecture!
Je t'embrasse!
Philou