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La Tondeuse magique - Louklouk - 13-06-2023 La Tondeuse magique
Ce vendredi-soir-là, y avait urgence : Christian avait rendez-vous avec l'amour de sa vie... et il avait complètement oublié d'aller chez le coiffeur.
Adolphe lui proposa les services de sa tondeuse :— Mais... tu crois que tu... objecta le beau brun. — Hep ! À chaque fois que je coiffe mes copains, tu trouves ça bien ! — Oui, mais... — T'façon, t'as pas le choix ! Christian accepta donc de se soumettre au talent de son coloc, et ami depuis deux ans. Ces deux-là étaient différents, mais somme toute complémentaires : Christian était un mec sportif très bien foutu, quand Adolphe était une mince liane châtain. Et c'était lui qui tenait plus ou moins la maison, tandis que Christian avait un côté bohème qu'il fallait contenir... Les ordres domestiques de l'un convenaient à l'autre. Adolphe refit donc une beauté à son pote... qui était à poil dans la salle de bains — on ne faisait pas de manières céans. — Est-ce que... si je te demandais... enfin... — Quoi, encore ? demanda Adolphe en souriant. — Ben... j'me demandais... pour le reste... — Quoi ? Tu voudrais que te rase le cul ? — T'es choqué ? — Bien sûr que non ! Enfin... si ! Quand on a une aussi belle poilure que toi, on la vire pas au premier rendez-vous ! Surtout que tu sais pas si la mémé te montrera même un quart de nichon ! — Même seulement les couilles ? insista Christian d'une toute petite voix. — Non, non et non ! Et pis quoi encore ? T'es magnifique comme ça, alors attends au moins que ta mégère ose te le demander ! Alors je te ferai la totale, s'tu veux... Christian se le tint pour dit, qui remercia Adolphe en se regardant dans la glace : il savait faire, son pote ! Le rendez-vous qu'il venait de décrocher n'était pas le rencard ordinaire : car Anne-Ségolène était la fille d'un entrepreneur local chez qui il faisait présentement un stage, et où il espérait faire un brin de carrière, ensuite... Il fallait donc assurer... — Et puis ça te fera un argument de vente, si tu lui dis que tu es à ses ordres ! termina Adolphe. Mais laisse-la venir ! Un fois fringué chic, qu'il était beau, ce Christian-là ! Adolphe en soupira une énième fois in petto. Sa chemise blanche et bouffante était un peu entrouverte, en sorte qu'on ne pouvait rater son décolleté velu... Adolphe resoupira. Il n'était pas trop en peine de p'tits coups, par-ci, par-là. Ce gentil garçon était gay, et n'avait pas encore rencontré l'âme-frère... S'il soupirait pour Christian, il ne le savait lui-même. Mais bon ! La vie continuait, et il décida d'aller zoner avec sa petite bande habituelle au Gay marcassin, que vous savez être le principal bar gay de la ville. Mais, et alors qu'il était plus ou moins entrepris par deux ou trois de ses potes, tous aussi désœuvrés que lui, il n'eut pas le cœur à batifoler... La vision étonnante du beau Christian nu et velu devant lui donnait des frissons rétrospectifs, et occasionnait autant de soupirs. Certes, il l'avait vu ainsi presque tous les jours depuis deux ans, mais... Or, à sa surprise, il n'était pas rentré depuis un quart d'heure — laps qui lui avait laissé le temps de se verser une copieuse rasade de vodka à l'herbe de cochon d'Inde (c'est nouveau, ça, et pas mauvais) — qu'il vit réapparaître Christian, vers dix heures et demie. — Hep ! Qu'est-ce que tu fais là ? T'es pas en train de fourrer comme un démon ? — Oh, ça va.... P'tain... chuis à moitié bourré mais... tu me sers un gorgeon ? J'te raconte... Et le mec de se mettre en boxer moulant de grande marque... pour se vautrer sur l'antique sofa du petit salon. — Ça m'a pas l'air d'aller, toi... fit Adolphe. — Je sais pas... Elle m'a l'air d'une perverse... à moins qu'elle joue pour le compte de son père... Oooh... — Donc t'as pas eu honte de tes poils ? — Non... avoua Christian en souriant, en fait... elle m'a complimenté pour ma coupe de cheveux, et j'ai vu qu'elle matait mon décolleté... et en douce, j'ai défait deux boutons de plus... ce qui a eu l'air de lui plaire. — Et toi, t'as maté quelle surface de tétons ? — Que dalle ! — Pour avoir la fille, faut séduire la mère, dit le proverbe, alors tu sais ce qu'y te reste à faire ! — La vioque, ah non ! Encore plus conne que la fille ! — Bon ! T'es sûr de vouloir entrer dans le capital de l'entreprise avec tes petites bourses poilues ? — Ah ! Ah ! pouffa Christian malgré lui. Non, je crois que je vais les garder provisoirement, mes poils... — Car c'est ça, ton vrai capital, présentement ! — T'es gentil, Adolphe. — Et sincère, surtout. Bien sûr, y a pas que tes forêts... y a tout le reste, qu'est pas rien non plus ! On était l'un près de l'autre sur le sofa, et Christian prit le bras d'Adolphe pour se le passer autour du cou. La main du garçon fut alors en contact avec sa toison pectorale, et juste à la hauteur de son téton... qui durcit immédiatement. Et Adolphe ne se priva point d'y bouger le bout des doigts... aux soupirs de Christian. — Elle m'a fait chier, cette connasse... soupira ce garçon. Toi, t'es gentil comme un ange, à côté d'elle ! — J'espère que tu me prends pas pour un ange... complètement, hein ? — Non, bien sûr : je sais que t'es un garçon, et un gentil garçon, surtout. Christian poussa alors un long soupir, et ferma les yeux. Il murmura : — Y a pas une meuf qui te touche les tétons... — Tu me dis si je vais trop loin, hein ? — Oh, Ady ! T'es pas près de l'atteindre, le trop loin ! — Christian... Tu sais ce que tu dis, là ? — Je dis : oui. Vas-y, Adolphe. Une bombe venait d'exploser en le frêle cerveau d'un Adolphe qui ne l'avait du tout vue venir ! De son autre main il saisit l'autre téton de Christian, qui poussa un immense soupir : — Ouiiii... Et Adolphe de disposer de la magnifique académie d'un Christian qui garda les yeux clos — gêné, ou pour ne pas gêner ? — tandis qu'il ronronnait doucement sous les caresses. Bien avant qu'Adolphe y posât même les yeux, son boxer était près d'exploser... Il y mit enfin la main, après avoir fait languir son patient en lui caressant longuement les cuisses... selon les méthodes des meilleures hétaïres de l'Athènes classique ! Et Christian émit un long « ouiii... » de soulagement. Entre-temps, Adolphe s'était dépoilé. Il s'attaqua donc au « boxer de grande marque » — ça l'amusait doucement, ça, songeant que l'habit ne fait pas le moine, et que le boxer ne fait pas la bite... —, et ne fut pas déçu : il avait vu Christian bander des douzaines de fois le matin, mais là... il avait cette merveille à sa disposition exclusive. Il usa de toutes les ressources de son imagination pour chauffer un braquemart qui était déjà d'une dureté de titane. Et il le pompa jusqu'à l'ivresse... avant de prier son joli propriétaire de l'insérer en lui... et plus vite que ça ! Mais on ne se regarda pas, ce faisant, Adolphe ayant présenté son petit cul blanc avec le nez dans un coussin... Christian sut comment faire, et il y alla gaiement. Mais c'est lui qui demanda à Adolphe de se mettre sur le dos, pour le sprint final. Où l'on se regarda dans les yeux. — Je veux te voir, mon Adolphe. T'es pas comme tout le monde, toi, déclara Christian, tout en fourrant vivement. Il jouit en Adolphe, et peu après s'affaira à branler son pote pour le mener aux mêmes sommets. Avec un joli succès. — Ça va ? — T'es génial, rien d'autre mais... tu me fais un bisou ? Christian n'avait pas prévu ça, qui ne put cependant refuser. Et il partagea lors un patin fortement bavouilleux avec son pote... et sans dégoût aucun... puisqu'il le prolongea. — Ouf ! dit-il enfin, c'est... ouh ! C'est... trop, non ? — Ou pas assez, peut-être aussi... — Ah ! Ah ! Ah ! Ouais, t'as raison. Merci, mon pote ! J'avais jamais pensé que ça pouvait être aussi génial... On se doucha ensemble, et Christian redit, doucement : — Drôle, tout ça... Incroyable et bon... Merci, mon Adolphe ! De ce jour, ces garçons s'embrassèrent à bouche que veux-tu dès qu'ils se croisaient... mais rien d'autre. Enfin... Adolphe osa dire : — J'adore qu'on s'embrasse... si doucement, mais... t'aimerais pas aussi que... que je te suce, par exemple ? — Oh, Ady ! Mais... tu voudrais, toi ? — Tu le sais bien. Ainsi commença une autre période pour ces garçons. Car Adolphe n'oublia pas de se faire démonter par la belle pine de son coloc, dès qu'il l'avait mise en état de le faire ! Et puis — vous allez rire, mais c'est pourtant vrai — Christian rentra un matin, qui conta sa nuit avec une nouvelle drôlesse : — Elle a un p 'tit frère gay et puceau jusqu'à l'os... et je me suis dit que... J'ai vu sa photo : il est mignon comme tout ! — Ah ! Et tu comptes me larguer en me fourguant un puceau ? — Hep ! Pas d'affolement : je largue rien du tout, mon Ady ! J'ai juste trouvé une meuf qui me plaît... et qui pourrait te fournir un p'tit mec qui te plairait, c'est tout ! — Excuse-moi... Oui, s'tu veux... Christian vint s'étendre près d'Adolphe, et le moment fut tendre... et vif, aussi. Deux jours plus tard, Adolphe rencontrait une longue et pâle liane, un peu dans son genre, nommée Denis, et avec qui les choses ne traînèrent pas. Néanmoins, on avait encore plus d'une année à partager l'appartement, et... et l'on ne se priva pas, lors des jours de relâche, de reprendre un dialogue de grand intérêt. In fine, on fit affaire avec le frère et la sœur... et oncques ne fut dès lors question de raser quoi que ce fût céans ! Néanmoins, lorsqu'on est tous les deux, on évoque souvent le premier épisode de cette mignonne saga... à base de tondeuse. Et puisqu'on est beaux-frères... ça ne sort pas de la famille ! 21. IV. 2023 RE: La Tondeuse magique - bech - 13-06-2023 Pas mal. comme d'habitude pour tes récits. J'ai été quand même surpris e que Christian fasse un tour au au Gay marcassin. La seule explication plausible est qu'il est tellement dépité qu'il préfère retrouver Adolphe plutôt qu de rentrer directement à l'appart. RE: La Tondeuse magique - Louklouk - 14-06-2023 Non, Christian ne va pas au bar gay... Relis bien. Je suis peut-être un peu flou, là ? RE: La Tondeuse magique - Philou0033 - 14-06-2023 Bonjour mon cher @Louklouk ! Encore un super beau récit à ta sauce. Histoire coloc qui se termine bien, ils sont devenus "beaufs" et ils profitent l'un de la sœur et l'autre du garçon. Comme tu le dis ça reste en famille. Merci pour ce bon moment de lecture. Je t'embrasse! Philou RE: La Tondeuse magique - lelivredejeremie - 14-06-2023 La 'Louklouk touch', c'est que les épisodes de l'histoire s'emboitent aussi évidemment et facilement que les protagonistes finissent par le faire Ajoute les éléments qui me touchent - et là, c'est perso - la tonte raisonnée entre l'épilation et la forêt vierge, puis l'amour face à face... Je pense que c'est l'un de tes récits que j'ai le plus aimé, donc merci |