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Vianney fait des miracles - Version imprimable

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Vianney fait des miracles - Louklouk - 06-04-2023

Vianney fait des miracles
— C'est vraiment trop con que tu sois bizarre, tu sais ? murmura Vianney, alors qu'on venait d'éteindre.
— Bizarre, moi ? fit Geoffroy, surpris.
— Ben oui... Hétéro, quoi.
— Ah ! Ah ! T'en as de bonnes, toi ! Et pourquoi ?
— T'aurais pu me niquer, là...
— Ah !

Dans cette grande maison de campagne, ces garçons s'étaient retrouvés dans le même lit, à la fin d'une belle soirée d'anniversaire où la copine de Geoffroy avait préféré rentrer en ville, se sentant faiblarde. Et c'est donc par hasard que ces étudiants étaient ensemble dans ce pieu-là.
On faisait partie de la même bande, et l'on se voyait tout le temps, à la fac et ailleurs. La différence entre eux était que Vianney était gay, et que Geoffroy avait la Marie-Charlotte pour copine.

— Tu déconnes, là ?
— Non, chuis à moitié bourré, mais j'me ferais bien niquer, là... surtout par le plus beau mec de la fac !
— Ho ! Mais... t'es pas avec l'Alfredo ?
— Seulement quand ça le prend... D'ailleurs t'as bien vu qu'il s'est tiré, ce soir... au lieu de me tirer ici tranquille ! Et comme ta bobonne t'a planté là aussi... j'me dis que...
— Oh...
— Minimum j'te suce, tu veux ?
— Oh... Ben... Fais-toi plaisir, si c'est important pour toi...

Élégante façon de se défausser sur les désirs de l'autre... en se faisant sucer d'importance par le goulu Vianney.
Geoffroy était un très beau mec sportif et souriant... et à poil, il était encore mieux que ce qu'en disent les gazettes, car finement musclé et velu. Bref, un rêve pour le gay mal aimé qu'était le pourtant mignon Vianney.
Qui pompa avec son habituel talent, qui étonna le rude Geoffroy... lequel fut encore plus épaté quand Vianney lui avala le petit jus.

— Tu pourras te vanter d'être la seule personne à avoir consommé mon ADN ! avoua-t-il en souriant. Merci !

Au matin, Vianney ne posa pas de question et s'embrocha sur le beau vit de son condisciple. Qui gémit d'abord, avant d'y mettre du sien. Et le moment ne fut pas des plus désagréables.

— Oh p'tain... souffla Geoffroy, après s'être déversé ès profondeurs de Vianney. J'y crois pas...
— Moi si ! T'es un chef, Geoffroy. Dès que ta mémé a ses affaires, ou simplement qu'elle fait la gueule... tu sais comment te consoler. Et même si tout va bien... pareil !
— T'es fou, toi !

On alla se doucher vite fait et l'on descendit. Il n'y avait là que des mecs, six.
— Bien dormi, les mecs ? On a entendu des bruits, dans votre chambre, ce matin... déclara le patron, Frédéric.
— On causait politique ! affirma Vianney.
— Alors vous deviez être drôlement d'accord, car y en a un qui disait : « Oui, oui ! », précisa Didier en rigolant.
— Bon : qui veut parler politique avec moi ? fit Vianney en un large sourire, et venant s'insérer entre deux garçons, qu'il prit par le cou.

On pouffa alentour, mais on s'en tint là. Ces jeunes gens n'étaient pas sectaires, et Vianney avait tout de suite trouvé sa place parmi eux, grâce à sa gentillesse, et son humour toujours surprenant.
Mais là, c'est lui qui fut surpris, au moment de partir. Car il fut pris à part par Frédéric.

— Et si tu restais encore un peu ? Pas pour ranger, non ! Mais... pour causer en terminant les restes... Tu veux ?
Difficile de refuser quoi que ce fût à ce beau grand garçon aussi fin que sérieux... et gentil ! Mais Vianney sut vite à quoi s'en tenir :
— Et en dehors de parler politique, vous avez parlé de quoi avec Geoffroy ?
— Ben... si t'as mis l'oreille à la porte, comme les autres... tu devines bien, non ?
— Sérieux ? Avec Geoffroy ?
— Ben... Geoffroy est un mec comme les autres et... il a saisi l'occasion. Pourquoi ? T'aurais aimé être à sa place ?
— Qui sait ? fit Frédéric en regardant ailleurs.

Épaté, le Vianney, car Frédéric était un beau garçon qui drainait tous les cœurs, et il ne lui aurait jamais prêté tels désirs... si tant est qu'il en eût.
On changea provisoirement de sujet... pour y revenir bientôt, et Vianney eut soudain l'intuition que ce n'est pas à la place de son pote que Frédéric aurait aimé être, mais bien à la sienne propre. Tiens, tiens ! Le fier Frédéric, qui faisait briller les yeux des minettes dès qu'il paraissait quelque part, s'intéresser à son ami — on les savait proches —, le beau Geoffroy ?

— De toute façon, sortit-il enfin, il vaut mieux pour tout le monde qu'on sache ailleurs que c'est moi qui y suis passé, non ? Et c'est pas l'enculé de service qui en rougira, tu sais !
— Ouais, t'es sympa... et je te vois pas comme l'enculé de service, non ! Tu vaux mille fois plus que ça, tu le sais bien ! Surtout... si c'est après avoir passé un moment avec Geoffroy !
— Vous êtes proches, tous les deux, n'est-ce pas ?
— Oui... mais je me rends compte que... on sait jamais tout de ses proches...
— Il a profité d'une simple occasion, tu sais ? Et sans me mêler de votre relation, je pense que tu devrais oublier ce... bizarre épisode.
— Oui, t'as évidemment raison, murmura Frédéric, l'air ailleurs... et sans doute dans les bras de Geoffroy ! songea Vianney.

On parla de choses et d'autres et le temps passa doucement. Frédéric était censé rentrer avec Vianney en ville — un bus reliait le village au centre ville — et il sembla faire durer un peu les choses. Et Vianney se mit à gamberger...
Fin juin, il faisait fort beau, et le rusé Vianney songea au truc infaillible : le coup de la douche. Alors qu'on venait de bien entamer un crémant d'Alsace, il déclara soudain :
— Tu crois que je peux me doucher ? Ça me ferait du bien !
— Évidemment !
— Tu viens ?
— Ben... Oui, s'tu veux.

Vianney se déloqua dans le salon, et Frédéric dut en faire autant, au plaisir d'un Vianney qui ne l'avait jamais vu nu : et c'était une beauté que ce garçon-là ; sec mais musclé, et déjà porteur de fines poilures sombres, ce blond cendré méritait la réputation que ces demoiselles lui avaient faite... s'il faisait toujours le modeste.

Dans la belle douche italienne, pas question de se frôler, à priori... mais ce n'est pas ce qui allait gêner les louches desseins d'un Vianney qui avait compris que c'était son jour de chance ! Il complimenta Frédéric, et lui passa la main sur les biscoteaux, sur les pectoraux, sur les abdominaux... et sur les cuisses aussi.
Et enfin sur la bite, précisant :
— Ça, je sais que c'est pas du muscle, mais tu peux en être fier aussi, mon gars ! Tu me montreras... en forme ?
— Oh ben... si tu continues comme ça... ça devrait pas tarder !

Vianney se le tint pour dit, qui se mit alors à malaxer un Frédéric souriant le plus bêtement du monde, mais si consentant ! Et qui banda effectivement dans les secondes suivantes... comme s'il n'avait attendu que ça de sa vie !
Bel objet en vérité... que Vianney put comparer au sien, qui venait justement de rejoindre le podium. On se savonna machinalement... mais longuement, en insistant sur les parties essentielles, et l'on se sécha l'un l'autre le plus langoureusement du monde. Où Vianney susurra :
— T'es vachement beau, Frédéric, tu sais ?
— Autant que Geoffroy ?
— Chut ! Vous êtes différents, et beaux l'un et l'autre.

Au salon, on se colla l'un contre l'autre, et on retrinqua, car il restait des bulles. Et Vianney susurra :
— J'aimerais te faire plaisir, Frédéric.
— Alors... je te fais confiance, mais... moi aussi, je veux te faire plaisir.
On se sourit de près... et Frédéric avança les lèvres vers la bouche de Vianney : premier et mignon bisou. La suite fut tendre, comme bien vous l'imaginez.
M'enfin, Vianney se mit en devoir de se faire défoncer par un Frédéric tout à fait d'attaque... et qui lui fit ça bien.

— Est-ce que... demanda le bel enculeur quand on se fut apaisé, vous allez vous revoir pour... avec Geoffroy ?
— Non, rien de prévu : comme je t'ai dit, c'était juste une occasion... mentit gravement Vianney. Un moment de la vie. Et puis n'oublie pas qu'il a Marie-Charlotte ! Toi... t'as bien aussi la Solange, non ?
— Oh ! Ça durera ce que ça durera, c't'affaire-là...
— Tu crois que... Enfin, si t'as envie de retenter une expérience de garçon...
— Oui, t'es gentil... Je sais pas mais... Oh oui ! C'est gentil ! fit Frédéric en un immense sourire... qui fila le frisson à un Vianney qui ne s'attendait pas à celle-là ! Ni à la suite...
— Vianney ?... J'ai envie de... t'embrasser.
— Viens.

Voilà encore une chose que Vianney n'eût imaginée, et surtout venant de ce bel hétéro ! Qui ne le rata pas. Miam !
Rassemblant ses affaires, Vianney consulta enfin ses messages, et en trouva deux de Geoffroy, chaleureux, et porteurs de toutes espérances... Oh ! S'il allait se constituer un harem d'hétéros... parmi les plus beaux de la ville ?
Il fantasma un moment, le fin Vianney ! Et lorsqu'il quitta Frédéric, il en avait déjà un rendez-vous, pour le lundi soir, début des vacances universitaires.
Mais, il devait rappeler Geoffroy ce samedi soir... impérativement. Et ce fut pour être convoqué dans le studio d'iceluy. Où il fut reçu avec des bulles... Y avait solennité !

— Tu vas peut-être trouver ça un peu vieux jeu, mais... je voulais te remercier pour ta gentillesse, cette nuit, et ce matin.
— L'important est que nous nous soyons fait plaisir tous les deux, ne crois-tu pas ? Mais ça me touche que tu souhaites m'en remercier, vraiment.
— Je tenais à te le dire, en tout cas.

— T'es mignon... et je t'en remercie. J'ai adoré le faire avec toi, vraiment. Et... je te redis que si tu veux...
— Oui, dit gravement Geoffroy. Mais moi aussi, je veux te faire plaisir — cette phrase en rappela une autre à Vianney.
— Tout ce que tu auras envie d'expérimenter...
— Est-ce que... Oh ! J'aimerais... t'embrasser...
— Viens.

Où Vianney songea à son grand œuvre : et s'il allait faire se rencontrer deux amis qui ne se connaissaient pas ?
Restait à imaginer la chorégraphie de ce mignon ballet... mais il ne se tortura pas l'esprit, tandis que le beau vit de Geoffroy lui défonçait les entrailles...
Et puis cette fois... Geoffroy le branla vigoureusement pour le faire gicler hautement. On se sépara sur de gentilles promesses de futurs rendez-vous... où il parut à Vianney que l'agenda de ce garçon était fort clairsemé. Tout ce qui convenait à ses projets.

Or donc, on se sépara sur un solide patin... prometteur de tant d'ivresses futures, pensa Vianney, et il se mit en devoir de contacter le beau Frédéric... avant d'y renoncer : n'était-ce à ce garçon d'en vouloir, s'il en voulait ?
Bingo ! Il en reçut juste après un message charmant, auquel il ne sut que répondre, sa stratégie n'étant pas encore au point. Après un bref échange, il reçut un message autrement plus important : les parents de Frédéric seraient absents tout le dimanche, et il l'invitait, évidemment !

Ce fut avec Geoffroy sous le bras que Vianney sonna chez Frédéric, ce dimanche matin, avec des tonnes de croissants sous l'autre bras. Tête de Frédéric ! Bises, et puis :
— T'es déjà habillé, dommage ! On espérait te surprendre à poil, attaqua Vianney, tout sourire, hein Geoffroy ?
— Ouais, il paraît que tu plais en ville, alors on espérait se faire une idée...

Indécis, Frédéric regarda Vianney qui poursuivit :
— S'tu veux, on te montre la concurrence, pour jouer à jeu égal... Chiche ?
On posa les croissants, et l'on se déloqua d'un seul mouvement.
— Ouaouh ! fit Vianney, ça me fait drôle, vous savez, d'être en comparaison avec les deux plus beaux garçons de la ville !
— Sauf que t'as une bite nettement plus belle que la mienne, toi, dit Geoffroy.
— Et que la mienne aussi, ajouta Frédéric.

Là, les deux garçons se regardèrent, incertains. Vianney saisit le moment :
— Merci, Messieurs ! Moi j'adore la vôtre, savez-vous ? Bon ! À c't'heure, c'est café, ou branlette-party ?

Les mecs pouffèrent, et l'on passa au petit déjeuner. Vianney fit la conversation, conscient de la difficulté de l'exercice pour les deux autres. Et sa bonne humeur finit par avoir raison des réticences de ces garçons.
Mais il dut se pousser un peu pour déclarer, au salon... où il avait fait se poser les autres sur le même petit sofa :
— C'est sympa d'être à poil ensemble, les gars... Qu'vous en pensez ?
— Ben ouais... dit Frédéric, tout sourire.
— Sympa, oui, ajouta Geoffroy.
— Vous êtes pas obligés de raconter ça à vos meufs, hein ? Y en a qui sont méchantes et...
— ...on tient à nos bites rassure-toi ! affirma Frédéric.
— Tiens, à propos... et si on se la mesurait, comme les ados ? Preneurs, les mecs ?
On sourit : bien sûr qu'on était preneur, ado ou pas !

Vianney fit signe aux garçons de s'entrebranler, précisant que ce serait plus efficace. On ne le crut pas mais... ce fut super efficace, vraiment ! Vianney avait apporté un double décimètre... ce qui fit rire les garçons, et l'on mesura donc : ces Messieurs affichaient 17,8 cm chacun... et lui 18.

On ne commenta pas ces résultats... car il régnait là une tension palpable... et pas seulement celle des bites ! Alors, fort de ses deux expériences, Vianney embrassa les garçons tour à tour, profondément, avant de les inciter à le faire.
Dès lors il n'eut plus à se mêler de rien. Geoffroy ne commenta pas les entreprises de son ami, auxquelles il se donna complètement, tandis que Vianney jouait les supplétifs... Mais il ne rata pas le moment de se faire emplir par ces beaux vits... On le remercia quand il s'en fut, laissant là un Geoffroy à la fois surpris et charmé.

On eut encore besoin de lui pour gérer la suite des événements... dans la sphère mondaine : il assura. Et en fut amplement récompensé !      


  15. III. 2023



RE: Vianney fait des miracles - Philou0033 - 07-04-2023

Hello très cher Loulouk !

Un très beau récit qui montre encore une fois que la frontière entre hétéro et gay est très mince et vite franchie.
Merci pour ce bon moment de lecture.

Je te souhaite un très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou


RE: Vianney fait des miracles - lelivredejeremie - 08-04-2023

Vrai qu’on ne sait jamais tout de ses proches, et encore moins des autres… Pour le reste, adorable fiction, car le mec qui se trouve deux corps agréables à chevaucher ne les présente jamais l’un à l’autre, il se les garde, égoïstement ¬‿¬

Et c'est un détail, mais c’est juste étrange que Geoffroy parle de ‘’l’enculé de service’’ alors que Vianney l’a dit à Frédéric, il a placé des micros ?


RE: Vianney fait des miracles - Louklouk - 11-04-2023

Merci les mecs !

Et surtout à Jérémie-Œil-de-Lynx !
Merci d'avoir remarqué l'erreur, que j'ai rectifiée.

À la prochaine !


RE: Vianney fait des miracles - KLO7514 - 12-04-2023

Il est question d'une arrivée avec "un Geoffroy sous le bras" devant la porte d'un...Geoffroy ! Vianney le "rapporterait-il" chez lui en le tenant innocemment comme une baguette de pain? Ça ferait la paire avec les viennoiseries... Smile Bon p'tit déj'!
N.B : et un miracle de plus au tableau.


RE: Vianney fait des miracles - Louklouk - 12-04-2023

Merci KLO7514 !

Décidément, j'avais la tête ailleurs... mais comme j'ai des lecteurs attentifs...