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Au théâtre ce soir - Version imprimable

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RE: Au théâtre ce soir - Nostalgique - 20-08-2023

Bonjour cher Daniel !
Ta remarque cher Daniel sur la nudité ma inspiré quelques pensées à ce sujet.
La nudité lorsqu'elle est une règle comme dans un camp naturiste, une plage sans textile est purement banale, elle répond à une quasi-obligation de sorte que la vision de ces corps nus, quelque soit leur esthétique, ne saurait déclencher une quelconque réaction.
La nudité, de mon point de vue, est une vision très intimiste, très personnelle et qu'on ne peut véritablement partager qu'avec quelqu'un de très proche.
La nudité est-elle forcément sexuelle, crée-t-elle obligatoirement le désir ? Je ne le pense pas et ce n'est pas (uniquement) une question d'âge. Je me souviens très précisément des longs moments où je restais à contempler le corps allongé d'un ami, à admirer le beauté du grain de sa peaux, à imaginer les mouvements à peine perceptibles d'un sexe reposant nonchalamment sur une cuisse. Le réveil inconscient de ce petit morceau de chaire qui devine, sans le savoir, qu'il est regardé, admiré, aimé et qui, avec lenteur s'anime, se transforme et devient un être vivant pour ce qu'il est, un objet de convoitise pure aussi longtemps que l'on ne fait que le regarder !
Ce moment de félicité rare, il faut savoir en profiter car il est le prélude à un bonheur où l'âme et le corps se trouvent en parfaite symbiose nous combler d'une joie très terrestre.
Voilà cher Daniel, cher Philou ce que ce mot de nudité m'a inspiré. Mais soyez rassurés, j'aime, j'ai également aimé la nudité pour le plaisir quotidien qu'elle nous apportait, qu'elle m'apportait et à laquelle j'ai plaisir de songer, parfois même un peu plus.
Je vous embrasse, tous les deux.


RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 20-08-2023

(20-08-2023, 04:06 PM)Nostalgique a écrit : Bonjour cher Daniel !
Ta remarque cher Daniel sur la nudité ma inspiré quelques pensées à ce sujet.
La nudité lorsqu'elle est une règle comme dans un camp naturiste, une plage sans textile est purement banale, elle répond à une quasi-obligation de sorte que la vision de ces corps nus, quelque soit leur esthétique, ne saurait déclencher une quelconque réaction.
La nudité, de mon point de vue, est une vision très intimiste, très personnelle et qu'on ne peut véritablement partager qu'avec quelqu'un de très proche.
La nudité est-elle forcément sexuelle, crée-t-elle obligatoirement le désir ? Je ne le pense pas et ce n'est pas (uniquement) une question d'âge. Je me souviens très précisément des longs moments où je restais à contempler le corps allongé d'un ami, à admirer le beauté du grain de sa peaux, à imaginer les mouvements à peine perceptibles d'un sexe reposant nonchalamment sur une cuisse. Le réveil inconscient de ce petit morceau de chaire qui devine, sans le savoir, qu'il est regardé, admiré, aimé et qui, avec lenteur s'anime, se transforme et devient un être vivant pour ce qu'il est, un objet de convoitise pure aussi longtemps que l'on ne fait que le regarder !
Ce moment de félicité rare, il faut savoir en profiter car il est le prélude à un bonheur où l'âme et le corps se trouvent en parfaite symbiose nous combler d'une joie très terrestre.
Voilà cher Daniel, cher Philou ce que ce mot de nudité m'a inspiré. Mais soyez rassurés, j'aime, j'ai également aimé la nudité pour le plaisir quotidien qu'elle nous apportait, qu'elle m'apportait et à laquelle j'ai plaisir de songer, parfois même un peu plus.
Je vous embrasse, tous les deux.

Bonjour cher @Nostalgique et merci de nous faire partager tes pensées qui complètent les nôtres. Tu as décrit ta vision de la nudité de manière très poétique et sensuelle, comme dans tes récits. Parler de nudité en ces jours de canicule est rafraichissant.

En écrivant l’épisode que je viens de publier, je me suis également demandé pourquoi la nudité de ces comédiens sur un plateau de théâtre me touche plus que si je les avais croisés dans un endroit naturiste, au point de m’inspirer une histoire consacrée à ce sujet. Si mes personnages ont pu passer une fois ou l’autre dans de tels endroits, je n’ai jamais eu envie d’écrire un long récit se déroulant uniquement dans un camp naturiste. Ces comédiens me touchet probablement parce qu'ils ne sont pas anonymes dans le sens où je connais leur nom, je peux trouver des informations à leur sujet, suivre leur parcours et peut-être les retrouver ultérieurement dans une autre production.

Je t’embrasse
Daniel



RE: Au théâtre ce soir - Philou0033 - 23-08-2023

Hello cher Daniel, @Lange128 ,

belle suite.

Oui la nudité pour moi doit être libre. Je me souviens d'avoir passé beaucoup de temps avec mon frère et ma sœur, étant encore gamins, à jouer à trois, nus. Nous prenions notre bain ensemble sans souci. Étant ado, c'était la même chose, je n'avais aucune honte à me montrer nu, au contraire cela impressionnait mes copains. Aimant être nu régulièrement j'ai commencé à fréquenter des connaissances naturistes. Je suis régulièrement nu chez moi, à l'intérieur comme dans le jardin, surtout en cette période de canicule.
La nudité est présente (trop peu à mon gout) dans le milieu du spectacle, pièces où les acteurs sont nus, danses où les danseurs sont nus, etc...

Merci Daniel pour ton récit.
Je t'embrasse!
Philou


RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 25-08-2023

(23-08-2023, 06:00 PM)Philou0033 a écrit : Hello cher Daniel, @Lange128 ,

belle suite.

Oui la nudité pour moi doit être libre. Je me souviens d'avoir passé beaucoup de temps avec mon frère et ma sœur, étant encore gamins, à jouer à trois, nus. Nous prenions notre bain ensemble sans souci. Étant ado, c'était la même chose, je n'avais aucune honte à me montrer nu, au contraire cela impressionnait mes copains. Aimant être nu régulièrement j'ai commencé à fréquenter des connaissances naturistes. Je suis régulièrement nu chez moi, à l'intérieur comme dans le jardin, surtout en cette période de canicule.
La nudité est présente (trop peu à mon gout) dans le milieu du spectacle, pièces où les acteurs sont nus, danses où les danseurs sont nus, etc...

Merci Daniel pour ton récit.
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour ton témoignage concernant la nudité.

Je dirais que tu la pratiques activement alors que pour Nostalgique elle est plutôt contemplative, dans l’intimité.

Dans la danse, il y a des troupes qui pratiquent la nudité intégrale, mais elles sont peu nombreuses, il faut avoir la chance qu’elles soient en tournée dans la région où l’on habite ou alors il faudrait se déplacer, parfois à l’autre bout du monde. Je suis le compte @GymnosStage sur X et cela m’a donné une idée pour l’épisode suivant.

Je t’embrasse.
Daniel



RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 25-08-2023

18

S’il y avait eu quelques rires lorsque Michael avait demandé à Florian de se dénuder et de répéter sa tirade en français, le silence était maintenant revenu. Mon ami s’avança, monta sur le podium, il avait l’air très concentré. Ce fut la dernière fois que je l’entendis jouer Hamlet cette année-là, mais ce fut la meilleure, mon avis n’était cependant plus impartial puisque j’étais devenu son amant. Il fut à nouveau très applaudi et la metteuse en scène réitéra sa proposition de jouer avec elle.

— C’est parce que tu as vu sa queue ? demanda ironiquement Michael. Elle te plait ?
— Et toi, elle te plait ? répondit-elle.
— Je ne permettrais pas de porter un jugement en public, je lui dirai ce soir en privé chez moi puisque je les ai invités. Pour la tirade, c’est lui ou c’est moi qui suis le meilleur ?
— Je ne permettrais pas de porter un jugement en public qui pourrait vexer l’un ou l’autre. Florian, tu me donneras ton adresse, je te répondrai en privé.

Je remarquai qu’elle le tutoyait, elle devait considérer qu’il faisait partie de la famille des comédiens après sa prestation. Plusieurs personnes parlant français nous demandèrent des précisions au sujet du festival de Béziers. Vers minuit, Michael nous proposa de rentrer, nous acceptâmes car les discussions devenaient difficiles à comprendre avec la musique et ne nous concernaient plus. Nous prîmes congé et sortîmes du théâtre après avoir récupéré nos sacs dans la loge. Dieter nous accompagna et monta dans le même tram que nous. Le trajet dura une dizaine de minutes. Michael habitait dans un long bâtiment, déjà ancien, une coopérative d’habitation. Il nous expliqua :

— Nous sommes mal payés, je n’aurais pas les moyens de vivre seul ici sans l’aide de Dieter.

Celui-ci était-il seulement un colocataire ou plus ? Nous n’allions pas tarder à le découvrir. Le logement était petit, sur deux étages, au rez-de-chaussée une cuisine qui servait de salle à manger, un salon et une salle de bain. Une porte-fenêtre donnait sur un petit jardin. Il n’y avait pas de canapé ou de fauteuils, seulement de gros poufs multicolores. Michael nous dit :

— Rassurez-vous, vous aurez d’autres matelas pour dormir à l’étage. Je vous offre encore quelque chose à boire ? Bière ? Vin ? Rouge ou blanc ?

À cette heure, je préférais du vin rouge, les autres boissons m’auraient empêché de dormir. Notre hôte ouvrit donc une bouteille d’excellent pinot noir allemand et fit le service. Malgré la porte-fenêtre ouverte avec une moustiquaire, il faisait encore très chaud. Michael nous dit :

— Nous pourrions nous mettre à l’aise, nous n’avons pas de rideaux, mais les voisins dorment tous à cette heure. Vous pouvez faire la même chose, si cela ne vous gêne pas. Vous nous dites si quelque chose vous dérange.
— Pas de souci, fis-je, vous êtes chez vous.

Ils se déshabillèrent, posèrent leurs habits sur une chaise mais gardèrent leurs sous-vêtements. Dieter avait d’autres tatouages sur le corps, je les trouvai assez beaux ; il avait en outre des piercings aux mamelons. Michael portait son boxer noir.

— C’est toujours le même, dit-il, celui avec lequel j’ai joué chaque représentation d’Hamlet.
— Tu le remets à l’entracte ? demanda Florian. Nous avons vu l’habilleuse le ramasser.
— Je suis obligé, le pantalon est assez léger, on pourrait voir des formes, et la queue partirait dans tous les sens pendant le duel.

Nous nous déshabillâmes aussi, Michael fut étonné du slip blanc de mon ami.

— Parfois on doit en porter dans une pièce, fit-il, c’est assez sexy mais je pensais que c’était ringard.
— Je m’en fiche si je suis ringard, dit Florian, je porte ce qui me fait plaisir.
— Tu as raison. Et toi, Camille, tu étais aussi nu dans votre mise en scène d’Hamlet ?
— Non, répondis-je, il n’y avait pas de raison.
— Je pense qu’ils voudraient te voir à poil, me dit mon ami en français.
— Je ne sais pas, ils ne sont peut-être pas gays, seulement colocs.
— Ça m’étonnerait, je vais leur demander, fit Florian, puis, s’adressant aux Allemands : j’ai n’ai pas caché à Michael que nous sommes gays, pourriez-vous nous dire si vous l’êtes aussi afin d’éviter des malentendus ?
— Bien sûr, répondit Dieter, nous le sommes, cette chaude nuit d’été éveille nos sens, comme dans un songe, mais ne vous sentez pas obligés à quoi que ce soit avec nous, nous pouvons aller dans notre chambre.

J’eus une discussion rapide avec Florian, il dit ensuite :

— Cette nuit d’été aiguise aussi nos sens, mais nous ne sommes pas encore prêts pour des relations sexuelles avec un autre couple, il n’y a que peu de temps que nous sommes ensemble. Ce serait tentant de rester un moment avec vous, sans contacts corporels, chacun de son côté.
— Comme il vous plaira, fit Dieter. Les formalités étant réglées, on ne va pas passer de contrat écrit, on se fait confiance.

Il baissa alors son boxer, dévoilant son pénis qui avait également un piercing au prépuce. Florian baissa le mien en disant :

— Voilà comme personne n’a vu Laërte sur la scène.

Je réalisai une fois de plus que ma vie avait changé, alors qu’avant ma nudité était réservée à ma femme, elle était devenue publique. Je n’étais pas encore totalement habitué, c’était mieux ainsi, cela me procurait un frisson supplémentaire. Florian baissa ensuite son slip blanc en disant à Michael :

— Tu peux me donner ton avis maintenant.
— Je la trouve belle, j’aime bien les bites circoncises, mais pas pour moi. J’aime aussi les tatouages de mon ami mais je n’en ferais en aucun cas sur mon propre corps. Et toutes les bites sont belles, quelle que soit leur apparence.
— Et leur longueur, ajouta Dieter. On peut la voir en érection ?
— Tu es incorrigible, fit Michael, ils n’ont pas l’habitude.
— Il n’y aura pas de contacts corporels si chacun touche sa propre queue, le contrat est respecté.

Nous étions passablement excités par cette situation, nous bandâmes rapidement, mais personne me fit d’autres commentaires, contemplant en silence les organes dressés.

Nous nous assîmes sur les poufs. Dieter alluma le téléviseur, il nous proposa de regarder une compilation de spectacles où les hommes étaient nus sur la scène, il avait trouvé toutes ces vidéos sur internet, sauf les deux premières puisque c’était tout d’abord Michael, vidéo tournée lors d’une répétition, et celle d’un autre Hamlet, à Innsbruck, théâtre où travaillerait la metteuse en scène lors de la saison suivante. Les vidéos étaient assez courtes, puis ce furent des troupes de danseurs, d’une durée plus longue.

Florian prit mon pénis dans sa main pour le caresser doucement. Je tournai la tête, Dieter avait fait de même avec celui de Michael qui bandait toujours dur, comme dans la dernière série de vidéos qui étaient des spectacles encore plus osés. Je reçus ensuite une fellation de mon ami et je lui rendis la pareille. Nous n’osâmes pas aller plus loin, l’autre couple non plus. S’étaient-ils retenus à cause ne notre présence ? Je ne le sus jamais.

Nous montâmes ensuite l’étage, nos matelas étaient dans une chambre qui servait également d’atelier à Dieter, il avait une passion : il fabriquait des modèles réduits, pas de trains et d’avion, c’étaient des mondes imaginaires, univers de science-fiction savamment éclairés. Nous nous endormîmes rapidement, malgré l’inconfort de nos « lits », épuisés par cette longue journée.

Voilà, il est temps pour moi d’interrompre ce récit de ma rencontre avec Florian qui est encore récente. Je le reprendrai peut-être un jour pour vous raconter la suite de notre vie commune, pour autant qu’elle soit intéressante. Comme je n’ai pas de boule de cristal, je ne peux pas vous dire si nous nous marierons, vivrons heureux et aurons beaucoup d’enfants.


FIN


Que vous dire de plus ? Que j’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce récit, parfois même un plaisir très tangible dans une partie sensible de mon corps que la décence m’interdit de nommer, et j’espère que vous avez eu autant de plaisir à le lire. C’est finalement ça le plus important, plus que la qualité littéraire de mes œuvres.

J’ai déjà expliqué pourquoi j’interromps ce récit, mais le narrateur n’exclut pas une éventuelle suite.

En route vers de nouvelles aventures, qui ne seront pas vraiment nouvelles puisque j’ai encore deux autres récits en cours que je désespère de terminer un jour (mais je n’ai pas de boule de cristal non plus).



RE: Au théâtre ce soir - Philou0033 - 25-08-2023

Bonjour mon cher Daniel, @Lange128

belle fin pour ce récit.

Finalement Camille et Florian se sont découverts au théâtre. Ils ont passé beaucoup de moment pour se découvrir autour de l’ouvre d'Hamlet.

La connaissance de Michael et Dieter a aussi apporté une nouvelle vision de la pièce. Les échanges entre les quatre garçons leurs a permis de se retrouver ensemble pour dormir et les deux couples ont pu profiter d'un moment d'intimité un peu soft avant de plonger dans les bras de Morphée.

Je te remercie encore une fois mon cher Daniel pour ce beau récit. J'ai passé de très bons moments, parfois un peu chaud, en lisant le texte. Merci encre à toi.

Je te souhaite déjà un très bon week-end.
Je t'embrasse!
Philou


RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 25-08-2023

(25-08-2023, 05:12 PM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel, @Lange128

belle fin pour ce récit.

Finalement Camille et Florian se sont découverts au théâtre. Ils ont passé beaucoup de moment pour se découvrir autour de l’ouvre d'Hamlet.

La connaissance de Michael et Dieter a aussi apporté une nouvelle vision de la pièce. Les échanges entre les quatre garçons leurs a permis de se retrouver ensemble pour dormir et les deux couples ont pu profiter d'un moment d'intimité un peu soft avant de plonger dans les bras de Morphée.

Je te remercie encore une fois mon cher Daniel pour ce beau récit. J'ai passé de très bons moments, parfois un peu chaud, en lisant le texte. Merci encre à toi.

Je te souhaite déjà un très bon week-end.
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire.

Au théâtre, on découvre effectivement avec chaque mise en scène une vision différente de la pièce, même si celle-ci est très connue, on découvre également des interprètes différents, mais qui se ressemblaient assez dans les deux spectacles d’Hamlet auxquels j’ai assisté la saison dernière et qui m’ont inspiré ce récit.

Intimité un peu soft, cela m’a paru un juste milieu, la possibilité pour mes personnages de faire une première expérience avec un autre couple sans que ce soit tout de suite de l’échangisme. Je n’avais pas envie non plus de décrire cette scène avec beaucoup de détails.

Comme tu l’as mentionné pour ton récit « Au camp scout », une possibilité serait de laisser passer quelques mois entre les suites et de retrouver de temps en temps les personnages pour suivre leur évolution. Le risque serait de reprendre toujours le même schéma : voyage, découverte d’un spectacle (que j’ai vu dans la réalité) et rencontre avec d’autres acteurs (évidemment gays).

Je te souhaite aussi un bon week-end et t’embrasse.
Daniel



RE: Au théâtre ce soir - lelivredejeremie - 28-08-2023

Je respecte évidemment ta retenue quant à la partie sensible de ton corps réactive aux éléments du récit, mais dans la mesure où tu ne l'as pas imposée à tes personnages, tu aurais également pu te lâcher... 
Autant j'imagine la nudité dans le théâtre, ça m'étonne dans la danse, mais après tout, l'avant-garde est de tous les arts, soit. 
Le plaisir de suivre l'histoire (et le plaisir partagé des protagonistes) était réel, merci pour le voyage  Smile


RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 28-08-2023

(28-08-2023, 12:04 AM)lelivredejeremie a écrit : Je respecte évidemment ta retenue quant à la partie sensible de ton corps réactive aux éléments du récit, mais dans la mesure où tu ne l'as pas imposée à tes personnages, tu aurais également pu te lâcher... 
Autant j'imagine la nudité dans le théâtre, ça m'étonne dans la danse, mais après tout, l'avant-garde est de tous les arts, soit. 
Le plaisir de suivre l'histoire (et le plaisir partagé des protagonistes) était réel, merci pour le voyage  Smile

Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire.

En le disant de manière plus concrète, il arrive que j’aie une érection en écrivant un de mes récits, ce qui ne signifie pas que mes lecteurs en auront aussi car j’ai le privilège de baser mes récits sur mes propres fantasmes, ceux qui m'excitent le plus. Je ne pense pas que Slygame soit un forum idéal pour parler en détail de sa propre sexualité, il faut plutôt lire les récits entre les lignes pour la deviner.

Dans la danse, la nudité intégrale n’est pas imaginable dans une compagnie de ballet classique, ce sont seulement des troupes ou des productions isolées. Un exemple d’un spectacle que j’ai vu la saison passée : Madrigals (voir https://www.madrigals.be/fragments).



RE: Au théâtre ce soir - bech - 29-08-2023

Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas commenté ce récit, mais avec toutes les réponses des autres et tes réponses, moins facile de trouver ce qui est réellement le récit.

Il y a bien sûr mon outil pour l'extraire, mais je viens de constater que si, tant qu'on utilise toujours le même ordinateur, le passage d'un récit avec seulement des numéros de pages sur un seul chiffre à un récit où la numérotation est sur 2 chiffres se passe bien, ce n'est pas le cas si lors de vacances, on se contente de recopier des fichiers d'un ordinateur à l'autre sans effacer ceux au nom obsolète.

J'ai refait une extraction complète et constaté que c'est à partir du chapitre 15 que je n'ai plus commenté.


Florian a trouvé l'astuce d'afficher dans sa chambre des photos d'acteurs de théâtre, ce qui lui permet d'avoir des posters de beaux mecs sans dévoiler à ses parents qu'il est gay.

L'un des acteurs va jouer encore ce mois-ci à Saarbrücken. Camille pense que ce serait bien d'aller voir la pièce et Florian est d'accord en pensant aussi rencontrer cet acteur.

Camille expérimente la pipe musicale. Assez original comme idée. Puis Sodomie en répétant certaines phrases de la pièce.

Le lendemain au lever, c'est douche branlette pendant que c'est le sœur de Florian qui surveille la cuisson des croissants.

Camille réserve les billets de train pour la représentation à Saarbrücken. Finalement, il peut annuler la réservation de l'hôtel car Michael, le Hamlet allemand les invite chez lui sans promettre le grand confort.

Une fois là bas, après une visite complète des coulisses du théâtre, c'est la représentation.

La scène où Michael se dénude correspond à la pipe musicale que les 2 spectateurs ont expérimenté la veille. Probablement, Florian étant au courant et il a suggéré à Camille de faire ce qu'ils ont fait.

Après la représentation, comme la metteuse en scène quitte Saarbrücken, elle est remercié sur scène par le directeur et plus tard, il y a un buffet d'adieu en coulisse.

Durant celui-ci, Michael présente publiquement ses 2 invités et demande à Florian de refaire sa tirade pour que vous puissiez comparer avec lui. Florian reprend la tirade « Être ou n'être pas ! » en allemand. Mais ensuite, comme il y a des frontaliers, on lui demande de refaire ça en français et nu. Dommage qu'à cette occasion, on n'ait rien demandé à Camille.

La metteuse en scène lui propose de jouer avec elle.

Ensuite, ils rejoignent le petit appartement de Michael qui vit avec Dieter car le théâtre ne paierait pas assez pour financer seul le loyer. Tout le monde doit se déshabiller, mais ils resteront sages coté sexuel.


Voila. Idée très originale de sexualiser une pièce de théâtre connue au moins par son nom.


RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 29-08-2023

Merci @bech pour ton résumé très détaillé, je vais commenter certains éléments, d’autres ont déjà été évoqués dans les commentaires précédents.

(29-08-2023, 03:22 PM)bech a écrit : Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas commenté ce récit, mais avec toutes les réponses des autres et tes réponses, moins facile de trouver ce qui est réellement le récit.

C’est pour cela que je vais faire des fichiers PDF pour tous mes récits, libres de droits si l’on ne les utilise pas commercialement et si on ne les modifie pas. Je donne cependant la priorité aux anciens récits qui ne sont plus disponibles nulle part et je ne suis pas très assidu pour préparer ces fichiers.

(29-08-2023, 03:22 PM)bech a écrit : La scène où Michael se dénude correspond à la pipe musicale que les 2 spectateurs ont expérimenté la veille. Probablement, Florian étant au courant et il a suggéré à Camille de faire ce qu'ils ont fait.

Il est possible que Florian était au courant après ses discussions avec Michael, mais il aurait aussi pu l’apprendre en lisant une critique sur internet qui décrivait exactement cette scène. Florian aurait aussi pu apprendre que Michael était gay et qu’il vivait avec son ami, mais je devais garder le suspense et Camille, le narrateur, ne devait pas tout connaître à l’avance. Le suspense est toutefois toujours relatif dans mes récits, la proportion d’hommes gays étant très au-dessus de la moyenne.

(29-08-2023, 03:22 PM)bech a écrit : Durant celui-ci, Michael présente publiquement ses 2 invités et demande à Florian de refaire sa tirade pour que vous puissiez comparer avec lui. Florian reprend la tirade « Être ou n'être pas ! » en allemand. Mais ensuite, comme il y a des frontaliers, on lui demande de refaire ça en français et nu. Dommage qu'à cette occasion, on n'ait rien demandé à Camille.

Je ne sais pas si tu aurais imaginé que Camille se dénude aussi, sinon ils auraient pu faire la scène du duel ensemble. J’aurais pu imaginer cette même scène où les deux auraient été nus, mais cela aurait été trop invraisemblable dans cette situation de buffet d’adieu.

(29-08-2023, 03:22 PM)bech a écrit : Voila. Idée très originale de sexualiser une pièce de théâtre connue au moins par son nom.

Je me suis inspiré des deux spectacles que j’ai vus et des metteuses en scène qui ont dénudé leurs acteurs exactement au même moment, ce sont aussi elles qui ont sexualisé cette pièce, sans raison apparente car ce ne devait pas être l’idée de Shakespeare à cet endroit. J’ai souvent l’impression que c’est devenu un passage obligé de faire jouer les acteurs nus à un moment de la pièce, ou alors en sous-vêtements, surtout les hommes car c’est beaucoup plus rare qu’une femme se dénude à l’heure actuelle.

J’ajouterais qu’aller au théâtre est l’un de mes loisirs préférés et que c’était inévitable que j’écrive un récit se situant dans ce milieu. J’y vais plus d’une centaine de fois par année, mais il faut relativiser, je ne vois pas une centaine de pièces comme Hamlet, beaucoup sont plus intimistes, avec seulement une ou deux personnes sur la scène. Dans deux théâtres, j’ai un « abonnement général » qui me permet d’assister à tous les spectacles, je vois certains surtout par curiosité plus que par intérêt.