Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable

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RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 12-07-2023

Le "Charles va "passer à la casserole" des questions...ça m'en a tout l'air. Pourra-t-il garder encore longtemps secrètes ses expériences?Ses recherches, au fait, sont-elles si indispensables pour assurer la paix sur la planète dans les 4 royaumes?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 15-07-2023

Chapitre 063 : « Fin du deuxième semestre. »

Charles se pince les lèvres, furieux contre lui-même d’en avoir trop dit, pourtant il lui faut bien admettre que les choses ne peuvent pas rester comme elles le sont éternellement.

C’est Marc qui se croit le seul à connaitre la vérité sur son ami d’enfance et qui tente d’apaiser la curiosité de ceux qui fixent maintenant Charles en attendant la suite.

- Il parlait des futurs projets de jeux vidéo et sans doute aussi des soirées de concerts « VIP » données au club le mercredi soir. Cela me va pour ma part, après tout nous méritons des vacances et quand en profiter le mieux que lors des congés universitaires, de plus il nous faut bien dépenser un peu des sommes folles que nous avons gagné depuis ces deux derniers semestres.
- Folles à quel point ?

Marc se tourne vers Kai, en le fixant comme s’il fixait un extra-terrestre.

- Ne nous dit pas que tu n’as jamais regardé ton compte en banque ?
- Euh… non en fait… je n’y ai jamais pensé puisque je ne suis pas en charge de la comptabilité et qu’en plus je n’avais besoin de rien de spécial.

Marc cette fois se tourne vers Ralphy, qui lui envoie un sourire en réponse à sa future question qu’il anticipe en sachant bien qu’elle en sera la teneur.

- Rappelle-toi que nous sommes des pupilles du royaume et que nous n’avons pas été habitué à vivre richement, du coup depuis que nous sommes avec vous c’est déjà merveilleux pour nous d’avoir un si bel appartement et la chance d’étudier dans des universités prestigieuses.

Marc lui renvoie son sourire en comprenant qu’il a eu se jugement seulement parce que pour lui et cela sans doute à cause principalement de Charles, l’argent a toujours été un véritable chalenge.

Ralphy renvoie le sourire à son chéri.

- Maintenant la curiosité étant en nous, tu pourrais nous renseigner sur nos avoirs.

Un bref coup d’œil vers Charles qui lui donne son accord d’un petit signe de tête et voilà Marc à sortir son smartphone pour entrer sur le site de la banque royale Nordienne.

- A nous tous nous disposons à quelques millions près de six milliards de couronnes, dont cinq cent millions qui appartiennent à vous trois depuis que nous avons commencé à nous associés.
- Wouah !!

Marc voit bien que la surprise de ses trois amis n’est pas feinte, quoique pour l’un d’eux le doute lui vient.

- Tu ne sembles pas aussi étonner que tes deux inséparables ?
- Disons que je le montre moins, du coup l’idée de partir en vacances n’est dépourvu, ni de sens, ni d’intérêt, profitons en tant que nous sommes jeunes et beaux ! Hi ! Hi !

Il se connecte à Charles.

- "Je suis sûr que tu as déjà une destination toute prête ? "

Charles cache difficilement sa surprise, heureusement pour lui que personne ne faisait spécialement attention à lui.

- J’aimerais pour ma part visiter l’endroit où le père de Marc a découvert ce mystérieux engin extra-terrestre, de plus j’ai toujours le souvenir des histoires qu’il nous racontait quand nous étions enfants et qui nous faisait rêver d’aventures.
- Attends un peu !! Ce n’est pas sur la calotte glaciaire ton truc ? tu veux qu’on aille se gelés les burnes en guise de premières vacances ?
- Cela leurs fera peut-être du bien en calmant un peu tes habituelles turpitudes, tu ne crois pas ?

Kai se sentant visé ne met pas longtemps pour reprendre du poil de la bête en venant se mettre face à Charles, qui du coup baisse la tête pour pouvoir le fixer dans les yeux, amuser comme à chaque fois par la petite taille de son ami et cela même et surtout quand il s’autorise comme en ce moment à se mettre en mode coq de combat.

- De quoi tu parles ?
- D’après toi ?
- Hum ! J’hésite entre nos mercredi soir quand tu nous évites, ou sur ce qui s’est passé aujourd’hui ?
- Réfléchi à mes paroles et tu auras ta réponse, sache seulement que je ne vous évite pas, mais que je ne partage tout simplement pas votre… comment dire… soif de stupre qui vous prend avec la régularité d’une horloge Nordienne, alors que le reste du temps vous êtes chacun avec votre chéri sans même y faire une allusion grivoise.
- On ne t’empêche pas d’avoir ta propre vie sexuelle, alors ne juge pas la nôtre, d’accord ?
- Je ne me permettrais pas de juger quoique ce soit, ce n’était qu’un constat et rien de plus, quant à ma sexualité, elle est ce qu’elle est sans que je n’y puisse rien y faire pour en changer.

Marc connait suffisamment Charles pour savoir quand il est temps de passer à autre chose, aussi prend-t-il le relais en proposant un nouveau sujet de discussion.

- C’est bon les gars, inutile de se disputer entre nous et pour des conneries en plus, si nous allions dîner dans un bon resto histoire de nous changer les idées, déjà pour fêtés la fin de l’année académique, mais aussi et surtout le début des deux mois de congés qui débutent demain ?

***/***

« Plus tard dans la soirée, de retour à l’appartement. »

Marc s’arrange pour coincer Charles dans un coin, pour avoir enfin une explication seul à seul avec lui, car le véritable sens de ses paroles l’a turlupiné toute la soirée.

- Tu n’as quand même pas l’intention de révéler ce que tu es à tout le monde ?
- Il va pourtant bien le falloir pour ne pas rester bloquer dans mon projet.
- Tu as réussi à fabriquer ta télécommande ?
- J’y suis presque.
- Il me semblait qu’il te manquait pourtant un composant essentiel qui n’existe pas sur cette terre ?
- C’est exact mais quelqu’un m’a aidé à dépasser ce problème, il me faut maintenant procéder à des tests que je ne pourrais faire qu’à proximité du site polaire, la portée de l’appareil a du coup été drastiquement réduit, du moins si déjà il fonctionne.
- C’est donc pour ça que tu voulais qu’on aille là-bas en vacances, je me demandais aussi ! Mais…

Marc hésite à poursuivre.

- Tu te demandes si c’est une bonne idée de vouloir y emmener tout le monde ?
- En effet !
- Surement parce que tu n’as pas encore toutes les dernières informations, écoute ce que j’ai à dire et ensuite on en reparle, il y a…

Charles entraine Marc dans sa chambre tout en lui racontant tout ce qu’il sait maintenant sur un deuxième bébé sorti de l’appareil extra-terrestre par leurs pères, terminant ses explications devant le visage ahuri de son ami par tout ce qu’il vient d’apprendre.

- Dis-moi que c’est une plaisanterie ?
- Allons Marc, tu me connais suffisamment pour savoir que je ne m’amuserais pas à ça avec toi, de plus tu es le seul connaissant tous mes secrets.
- Oui… mais là j’avoue que j’ai du mal à te suivre, il ne serait donc pas « humain » lui non plus, mais se serait créer à notre image de lui-même ?
- Je ne connais pas tout sur ses particularités, juste que pour mon peuple il est l’équivalent d’un dieu.
- « Kezako » ?
- Je sais bien que la notion de dieu n’existe pas sur ta planète, ce que d’ailleurs j’ai toujours trouvé étrange car de tout temps l’être humain a cherché à se raccrocher à l’existence d’un être divin, surtout lors des pires moments de son évolution. D’ailleurs ici aussi à une époque révolue cette croyance existait, quelque chose est sans doute arrivé et a fait qu’elle s’est arrêtée nette.

Charles fronce le front devant l’idée qui lui est venue soudainement.

- Peut-être pourrait-on y voir un lien direct avec notre arrivée, va savoir !
- Ce qui m’est le plus difficile à digérer dans ton histoire, c’est ce besoin de sexe et de prière pour qu’il atteigne l’apogée de ce qu’il est. Pour l’une des deux conditions, je dois bien reconnaitre qu’il a ce qu’il lui faut ! Hi ! Hi ! Mais pour la deuxième je me demande bien comment amener la… comment déjà ?
- Piétée !
- Oui c’est cela, la piétée donc… au sein des quatre royaumes incontestablement non croyants à ce genre de chose.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 15-07-2023

Bin oui, il a bien raison le Charlot : Très souvent, l'humain se pose la question de son devenir "post mortem" et du sens de sa vie là où il est : pour quoi suis-je ici? À quoi est-ce que je sers? Pourquoi tout ce qui m'entoure existe : n'est-ce qu'une illusion de ma part?
Ce dernier point a été quelque peu raillé par Molière dans une pièce mettant en scène un brave homme ayant recours à deux "philosophes" pour résoudre une question qu'il se pose. Le second "savant" est d'avis que tout n'est qu'illusion, "semblant" (Position défendue dans l'Antiquité grecque par une école philosophique). Excédé, le brave homme lui flanque des coups de bâton sur le dos. Le philosophe crie, se plaint...Le "demandeur" lui répond que les coups ne sont qu'une imagination de son esprit, une simple illusion ...!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 17-07-2023

Chapitre 064 : « vacances d’été. »



« Le lendemain matin. »

Charles n’ayant rien de mieux à faire puisque l’année universitaire est maintenant terminée, il est déjà ce matin-là dans son box à travailler sur les différents schémas qui sont gravés dans son esprit et qui depuis son dernier anniversaire, lui sont devenus soudainement non seulement plus abordables, mais aussi clairs comme de l’eau de roche.

La technologie actuelle des quatre royaumes en est à son balbutiement et de cela il en est parfaitement conscient, tout comme il est conscient qu’ils ne sont pas et c’est peu de le dire, près à recevoir la technologie d’une civilisation qui a plusieurs millénaires d’avance sur la leur.

Pourtant il doit trouver un moyen de protéger cette planète de son propre peuple, sachant pertinemment qu’ils n’hésiteront pas à éradiquer le système stellaire tout entier rien que pour avoir l’assurance qu’il ne verra jamais le jour.

Qu’un vaisseau ruche arrive alors que lui sera en vie serait d’une terrible malchance, c’est comme une loterie ou un seul numéro serait tiré au hasard sur plusieurs millions.

Pourtant alors qu’il ne devrait pas s’en inquiéter outre mesure, la présence de « Cha-A » depuis qu’il l’a découverte change complètement la donne.

L’histoire qui lui est transmise par la mémoire ancestrale qu’il a hérité de la reine lui ayant donner la vie pour quelque raison incompréhensible que cela soit, rajoutée à celle beaucoup plus anciennes de ses pairs souverains, lui notifie bien sa présence immortelle ainsi qu’à ceux qui lui donnent l’énergie suffisante pour qu’il puisse sereinement utiliser toute la puissance divine qu’il a en lui.

Il cherche donc à retrouver dans sa phénoménale mémoire ce qui pourra l’aider à la retrouver, un moyen de le déifié doit bien exister et c’est dans cet état d’esprit cherchant à venir en aide à ses amis, que Charles sent une présence à ses côtés.

- Je te remercie de te soucier de moi.
- Comment cela de toi ? serais-tu devenu égocentrique ? je m’inquiète autant de toi que de Marc, de Louis et de ceux qui te servent.
- Je n’ai jamais considéré mes nourriciers comme des serviteurs, mais comme des amis intemporels qui partagent ma vie affective.
- Et sexuelle !
- En contreparties de beaucoup d’avantages reconnais le, de plus le plaisir qu’ils y prennent est sans commune mesure avec celui qu’ils auraient connus sans moi. Pour le reste il est évident que tes connaissances ne doivent pas être divulguées, les quatre royaumes n’en sont qu’à la phase la plus critique de leur évolution, celle qui décidera de la pérennité ou non de la civilisation humaine sur cette planète.
- Je pourrais juste donner un coup de pouce dans le sens des innovations écologiques.
- Tu pourrais en effet, mais ce n’est pas le bon moment et tu le sais pertinemment, la menace qu’involontairement nous avons amené doit être réglée en premier lieu.
- Cela pourrait prendre encore mille ans, voire plus, avant qu’un vaisseau ruche ne croise ce Quadran galactique.
- Tu oublies la navette et l’émission d’onde qu’elle a émise durant tous ces mois passés en surface, de plus d’autres choses se sont passées et qui m’interpellent, depuis mon choix d’utiliser la navette pour me libérer du vaisseau ruche en me redonnant l’occasion de vivre de nouvelles vies moins ennuyantes.

Charles sourit en repensant à cette nouvelle vie qui est la sienne depuis sa renaissance.

- Avoue que tu es servi ! Hi ! Hi !
- C’est vrai je dois bien l’admettre, surtout avec mes deux zozos et maintenant vous autres, ne serait déjà en premier lieu la surprise de notre rencontre.
- Je veux bien te croire, mais quelles sont ces autres choses qui ont changées en toi, j’avoue que tu as aiguisé ma curiosité.
- J’ai retrouvé brusquement le sens de mon existence, alors que jusque là mes souvenirs restaient flous sur mes origines, au point d’avoir longtemps pensé que j’étais né de rien, d’une sorte d’esprit existant dans le vide spatial.
- Alors que maintenant ?
Tout m’est revenu brusquement, mes origines, mes véritables amis, cette quête d’aventure qui a été la notre et qui nous a fait quitter notre peuple et cette traitrise venant de parias à notre espèce qui nous ont non seulement séparés, mais qui se faisant avaient réussis à effacer cette partie de notre vie de nos mémoires.

Charles écoute avec attention cette histoire épique que lui raconte celui qui est à la fois son ami et son dieu, regrettant juste que cette connaissance qu’il vient d’acquérir ne sera jamais retransmise par la voie ancestrale, ayant depuis qu’il connait sa véritable nature fait une croix sur une éventuelle descendance, ce serait un drame terrible pour eux qu’il ait des relations charnelles avec cette souche inappropriée de l’espèce humaine.

Il est parfaitement conscient du danger mortel pour eux qu'il causerait s’il se laissait aller au plaisir charnel comme le font ses amis, la durée de vie de ses spermatozoïdes une fois libérés dans la nature trouveraient un jour ou l’autre une occasion de fécondation et mettrait fin à l’humanité actuelle en quelques décennies à peine, ramenant cette planète inexorablement à la création des premières ruches avec les lacunes supplémentaires que l’hybridation apporterait sans aucun doute.

- Pourras tu résister à ton vingtième anniversaire et à ce qu’il déclenchera en toi comme un besoin absolu de copuler ? cette pulsion irrésistible que chaque prince consort et chaque roi connait lors de l’accouplement d’avec sa reine et cela durant les quelques journées de copulations nécessaire à remplir sa poche spermatique, qui lui servira ensuite pour donner naissance aux éléments de la ruche durant sa vie entière.
- Tu comprends alors pourquoi il m’est nécessaire de prendre le contrôle de cette navette.
- Sache que je t’aiderais au mieux de mes faibles capacités actuelles.

Charles sourit à son ami qui par ses paroles lui montre combien il est devenu important pour lui, au point de vouloir l’aider à résoudre ce qui si rien n’est fait aurait inévitablement un jour l’effet d’une bombe à retardement pour les populations des quatre royaumes.

- Merci… je ne doute pas un instant de tes intentions envers moi.
- Je dois également trouver un moyen pour retrouver mes amis qui s’ils ont eux aussi retrouvé leurs mémoires, doivent être également à ma recherche.
- Comptes-tu repartir avec eux ?
- C’est mon souhait depuis que je me rappelle de leurs existences, mais je ne laisserais personne derrière moi si c’est là ton inquiétude, juste qu’il me faut trouver un moyen de recevoir la ferveur nécessaire au recouvrement de mes pouvoirs.
- Commençons par retrouver la navette, ce sera déjà un premier pas pour la suite des événements futurs.
- Oui, mais n’est-ce pas risqué de se rendre tous à cet endroit précis, surtout qu'il doit être rester immanquablement sous surveillance.
- Hum… J’avoue ne pas y avoir penser.
- De plus qui de ceux connaissant notre existence pourrait croire que notre destination n’est que le fait d’un pur hasard ?
- Comment vois-tu les choses alors ?

Charles voit son ami se diriger vers la batterie d’ordinateurs puissants qui lui servent au quotidien et en prendre le contrôle sans hésitations, lui faisant ensuite signe une fois qu’il a obtenu l’information qu’il cherchait.

- Regarde… cette ligne sombre satellitaire indique les abysses et les failles sous-marines les plus profondes, celles que la technologie actuelle ne permet pas d’atteindre.
- Eh donc ?
- La navette se trouve ici et…

Son doigt suit la ligne sombre jusqu’à un petit archipel d’iles.

- … nous pourrions la faire venir ici à plus de deux-cent-cinquante kilomètres de l’endroit surveiller. Le tout sans véritable risque de se faire repérer.
- Je ne sais pas si l’appareil aura cette portée, de plus il y a une chance sur deux seulement qu’il fonctionne, l’ersatz du composant que tu m’as aidé à construire n’a pas encore fait ces preuves.
- D’après mes calculs cela devrait aller et tenir le temps nécessaire pour entrer dans la navette, il suffira ensuite de changer le composant par un en réserve à l’intérieur et une fois chose faite, plus rien ne devrait devenir un frein pour la suite.
- Il reste quand même avant d’en arriver là quelque chose d’important à faire, qui sinon amènera trop d’incompréhension et de questions.
- Si tu parles de mettre au courant nos amis, pour ma part ils le sont déjà, ne reste plus que Louis, Lee-Rim et Anthony, je te charge de leur expliquer dans le détail ! Hi ! Hi !

La grimace de Charles montre bien ce qu’il pense de la mission qui vient de lui être confier.

- Pour Louis je ne me fais pas de soucis, nous devrons attendre pour Lee-Rim qu’il confirme déjà qu’il peut bien nous accompagner, ce qui n’est pas gagné d’avance avec les relations diplomatiques entre nos deux royaumes. Quant à Anthony, je ne vois pas pourquoi tu le mets dans le lot, alors qu’il nous a laissé sans nouvelles depuis la parution officielle de la série, Kai en est suffisamment marqué pour ça d’ailleurs et je soupçonne que c’est la cause principale des derniers tours qu’il nous a joué.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 20-07-2023

Chapitre 065 : « vacances d’été. »

- J’en sais sans doute plus que toi à ce sujet et je peux t’assurer que le silence d’Anthony ne vient pas de son manque d’empathie envers Kai.
- De quoi d’autre alors ?
- Le besoin de terminer proprement certaines choses avant d’en commencer d’autres, Anthony est un garçon respectueux de la parole donnée, il doit donc terminer son contrat actuel avec son manageur avant de pouvoir reprendre sa vie en mains.
- J’espère qu’il n’a pas signé avec lui pour encore des années, pas certain que Kai pourra attendre aussi longtemps sans péter un plomb avant.
- J’ai sans doute perdu une grande part de mes pouvoirs, mais il me reste celui de la persuasion et j’ai déjà commencé à mettre un plan en œuvre qui devrait libérer rapidement « Antho » pour qu’il puisse nous rejoindre bientôt.

Charles lui pose une main sur l’épaule.

- Kai est au courant de ça ?
- Bien entendu, sinon nous n’en aurions pas finis de tendre le dos sur ses éventuelles turpitudes. De plus je n’ai jamais eu de secrets avec mes deux compagnons des premiers jours, comme je n’en aurais plus jamais avec ceux arrivés ressèment dés lors que nous leurs révélerons notre véritable nature, ce pour quoi tu es en charges, je te le rappelle juste en passant.

Les deux amis reprennent silencieusement le travail commencer par Charles, ce dernier toujours aussi étonner de ce duo qu’il forme avec ce garçon qui sans poser de questions, travaille avec lui dans une harmonie on ne peut plus parfaite.

Pourtant un sujet pas vraiment aborder revient sur le tapis venant de Charles.

- Reste Lee-Rim… je veux dire comme célibataire dans notre groupe, j’ai d’abord été étonné qu’entre lui et Kai rien ne se produise, l’arrivée d’Anthony dans la vie du blondinet m’a confirmé qu’il n’y a entre eux que de l’amitié.
- Et donc ? où est le souci ?
- Je…
- Est-ce si difficile pour vous d’avouer vos propres sentiments ?
- Comment ça, quels sentiments ?
- Les tiens et ceux de Lee-Rim, la bonne affaire !
- Co… comment…
- Comment je le sais ? il suffit d’être un peu curieux et de vous regardez quand vous êtes ensemble, ce qui arrive plus souvent qu’avec quiconque reconnait le.
- Nous ? cela signifie-t-il que lui aussi aurait développé des sentiments envers moi ?
- A ce que je sache tu es loin d’être un monstre et Lee est un garçon très mignon qui m’a de suite beaucoup plus.

Le regard que lance Charles à son ami est sans équivoque et le fait sourire.

- Ne t’inquiète pas, je ne ferais jamais rien avec quelqu’un n’ayant pas déjà une personne importante dans sa vie.
- Vraiment ? comment expliques-tu pour tes deux zigotos alors ?
- C’est fondamentalement différent et ce n’est venu que très progressivement, pas comme quand Louis et Marc sont entrés pour la première fois dans notre chambre, je savais déjà pour eux que l’un de nous trois comptait déjà beaucoup et de plus j’ai été des plus agréablement surprit d’en faire partie, alors que pour moi également se sentiment venait justement d’apparaitre.
- Pour revenir à Lee-Rim, tu sais bien que cela ne pourra jamais aboutir, ce serait comme condamner une planète entière à moyen terme.
- Tu avoues donc qu’il t’intéresse ! Hi ! Hi !
- Tant mieux si cela te donne envie de rire, je t’assure que pour moi c’est un calvaire de tous les jours, que ce soit à partager la même chambre ou ces nuits du mercredi à rester à mes côtés dans ce box.
- Preuve de plus de ses sentiments pour toi il me semble.

La tristesse de Charles stoppe de suite les paroles taquines de son ami qui redevient alors sérieux.

- Bien !! Je vois qu’il est grand temps que tu saches tout sur toi.
Comment ça ?
- La mémoire des « rois/frères » des époques passées ne t’a-t-elle donc pas marquée de quelque façon que ce soit ?
- Explique-toi ! En quoi cela aurait dû me marquer ?
- N’étaient-ils pas tous des guerriers assoiffés de sang et de pouvoir absolue voulant détruire par des guerres incessantes les autres ruches, jusqu’à n’être plus que la seule à dominer votre monde ?
- En quoi ces souvenirs de millénaires d’atrocités devraient-ils me faire réfléchir sur ma propre condition ?
- N’as-tu jamais ressenti ces pulsions de domination absolue sur les humains de ce monde ?
- Bien sur que non allons, bien au contraire puisque je ne cherche qu’à les protéger.
- Comment alors expliques tu cette façon de penser qui est la tienne depuis toujours, à l’opposer de ce qui est gravé dans tes gênes et que tu devrais ressentir instinctivement ?

Charles est visiblement à l’ouest, cherchant à quoi peu bien se référer celui qui représente l’être ultime pour son peuple pour entamer une discussion sur ce thème.

Son visage change soudainement quand une idée semblant à proprement parler folle lui traverse l’esprit, idée rapidement transformée en question pour en avoir le cœur net.

- Ne me dit pas que tu…
- C’était simple pour moi alors que je n’étais encore qu’un esprit de modifier quelques gènes sur l’embryon qui un jour aurait pu devenir un danger pour les peuples de n’importe quelle planète. Je ne voyais pas l’utilité d’amener le ver dans le fruit.

Charles qui aurait pu marquer la colère à l’idée d’avoir été génétiquement et mentalement manipulé dès avant sa naissance, pour lui ôter les caractéristiques physiques ainsi que mentaux spécifiques de ceux de sa race, sourit au contraire, visiblement rassurer de ne jamais avoir à éprouver ce besoin de conquêtes sanglantes hélas inscrits depuis toujours dans les gènes de la royauté de son peuple.

Du coup son ami lit en lui comme à livre ouvert sans avoir besoin pour cela d’entrer dans son cerveau pour se faire, il suit donc ses mimiques jusqu’à ce que son visage marque soudainement la curiosité et sans doute l’espoir.

- Pourquoi avons-nous débuté cette discussion, alors qu’il était juste question des sentiments entre moi et Lee, sentiments qui ne pourraient jamais se concrétisés ?
- Tout simplement parce que ce qui vient de te traverser l’esprit et la réalité, je connaissais le danger potentiel propre à ta sexualité en dehors de la ruche et j’ai également fait de sorte que les choses se passent au mieux.
- Tu veux dire que…
- Tes spermatos ont non seulement la même durée de vie que ceux d’un humain lambda, mais ont également perdu la mémoire collective ainsi que cette faculté de pouvoir être façonner suivant les besoins de la ruche par des sucs et enzymes, comme ceux dont se servait la reine pour décider du degré intellectuel, sexuel et physique de chaque individu.
- Je peux donc…
- Baiser comme un malade sans aucun danger ! Hi ! Hi !

Charles devient subitement rouge vif d’une colère bien légitime, faisant se carapater son ami sous ses yeux à la vitesse de la lumière.

- Espèce de salopard !! c’est seulement maintenant que tu me le dis !! Attend un peu que je t’attrape et tu vas t’en souvenir !! « Cha-A » ou pas « Cha-A » je vais te tanner le cul tu vas voir et tu m’en donneras des nouvelles !! Ahhh !! Le salaud !! L’enfoirer !! Le…

Charles est tellement pris dans son emportement, qu’il ne voit pas entrer celui qui en croisant l’un des trois orphelins s’est entendu dire que Charles l’attendait dans son box pour lui parler de toute urgence.

La colère bien visible de son camarade de chambre lui fait dans un premier temps faire un pas en arrière, ce demandant si c’est après lui qu’il en a.

A un moment donner leurs yeux se croisent et Charles perd soudainement cette excès de colère qui le tenait à penser à tout ce temps perdu pour lui depuis sa puberté à n’avoir pu profiter d’une sexualité, somme toute bien normale à cet âge.

Lee-Rim s’enquière alors d’une voie pas franchement rassurer, pensant toujours que cette colère lui est destinée.

- J’ai fait quelque chose de mal ? je suis désolé si c’est le cas et je…

Le jeune prince Estrien ne termine pas sa phrase que déjà les bras de Charles le prennent par la taille en venant le serrer contre lui, stupéfait d’un seul coup d’un tel élan à son encontre, alors que jusqu’à présent il semblait au contraire faire attention justement à éviter tout contact physique d'avec lui, ce qui le blessait profondément jusqu’à présent, aussi bien dans ses sentiments que dans sa propre estime de soi.

Sa stupeur arrive à son comble quand les lèvres de Charles viennent lentement et avec douceur se posées sur les siennes, son cœur bondissant alors douloureusement dans sa poitrine à un rythme endiabler.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 20-07-2023

Ah, enfin un aveu complet, psychique et concret. Merci Cha-A qui n'est pas chien dans son aide à Charlo en le rassurant sur ses capacités et la légitimité de ses désirs les plus secrets envers le joli Lee-Rim. Nous pouvons aisément comprendre la surprise de ce dernier, appelé sans doute pour autre chose au départ. J'ai bien l'impression que le labo secret se transformera bientôt pour un autre usage imprévu lors de son équipement d'origine. On devrait y être tranquille!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 22-07-2023

Chapitre 066 : « vacances d’été. »

« Quelques jours plus tard. »

Les sacs à dos encombrent l’entrée de l’appartement, tandis que leurs propriétaires sont pour la plupart dans la cuisine à terminer dans un déjeuner sommaire les restes alimentaires périssables contenus dans le frigo.

La plupart d’entre eux, car deux manques à l’appel et cela sous les soupirs à la fois amusés et quelque peu jaloux du reste de la coloc, qui depuis quelques jours ont bien comprit qu’un nouveau couple venait de se former, mais surtout entendent depuis lors des plaintes de pamoison à en faire rougir une prostituée.

Seul Kai ronge son frein, alors que les autres couples profitent de l’aubaine pour ne pas se privés non plus dans leurs relations, étant maintenant toujours officiellement le seul célibataire du groupe si on ne prend pas en compte la partie de jambes en l’air organisée chaque mercredi soir.

La sexualité de Charles dépasse et de loin celle d’un humain lambda, rendant bien souvent Lee-Rim à la limite de ce qu’il peut supporter, alors que déjà cela a été une énorme surprise d’apprendre pour lui et pour les autres suivant leurs propres connaissances sur le sujet, que Charles et Daniel, n’étaient rien de moins que les fameux bébés extra-terrestres qui ont longtemps défrayer les chroniques médiatiques des quatre royaumes.

Tous maintenant sont bien conscients des nouveaux enjeux, quand le but de leurs futures vacances leurs a été révélé et c’est donc avec une certaine fébrilité qu’ils attendent maintenant le moment du départ, la bouche pleine à presque s’en étouffer, quand enfin la porte de la dernière chambre occuper s’ouvre et qu’apparaissent les deux derniers compères, les yeux cernés par le énième rapport sexuel déjà rien que pour cette matinée.

Daniel s’approche de Charles tandis que Lee-Rim rejoint ses autres amis, qui devant son visage aux yeux fatigués, le nourrisse avec amusement en lui donnant la béquée tel un oisillon.

- Tu devrais ralentir un peu si tu ne veux pas qu’il tombe malade, si tu es excité n’hésite pas à participer à nos mercredi soir, cela me sera au moins profitable ! Hi ! Hi !
- Ah… nous y voilà ! Je me demandais combien de temps tu allais attendre avant de nous le proposer, en fait cela n’aura pas mis bien longtemps avant que tu ne tiennes plus à nous avoir comme partenaires sexuels ! Hi ! Hi !

Les deux amis se tiennent par la taille en regardant le spectacle que donne les autres autour du jeune prince, pourtant l’un d’entre eux reste visiblement triste et cela même s’il fait d’énormes efforts à ne pas le montrer.

Charles se tourne alors vers Daniel pour lui chuchoter à l’oreille.

- On devrait peut-être le mettre au courant pour Anthony, je n’aime pas le voir comme ça à faire celui pour qui tout semble aller pour le mieux.
- Il peut bien attendre encore quelques heures, on a organisé la surprise avec « Antho » qui était excité comme pas possible au téléphone rien qu’à l’idée, ce serait vache pour lui de vendre la mèche et puis de toute façon Kai mérite aussi une punition pour tout ce qu’il nous a fait subir ces derniers temps, j’estime que ce n’est pas cher payer que de le laisser encore mariner quelques heures.

***/***

« Quelques heures plus tard à l’aéroport. »

Le temps de s’enregistrer sur le vol qui les amènera à quelques centaines de kilomètres de leur objectif final et de faire peser les bagages allant en soute pour payer les éventuels suppléments, une fois chose faite les voilà tous au pied de l’avion à suivre les instructions de l’hôtesse leur donnant leurs numéros de sièges.

Comme convenu lors de la réservation des billets, ils se retrouvent tous assit en couple, à part bien entendu Kai qui une fois dans l’avion cherche des yeux sa place.

Il y prend place côté hublot alors que le siège près du sien reste vacant, jusqu’à la dernière seconde semble-t-il, puisqu’il n’entend des pas venir dans sa direction qu’en même temps que le bruit reconnaissable de la porte du sas qui se referme.

Ne voulant pas jouer les curieux et n’ayant surtout pas envie d’engager la conversation avec un inconnu, Kai ferme les yeux en position de sommeil et laisse la personne s’installer à ses cotés sans sembler y prêter attention.

Cette dernière s’installe et attache sa ceinture comme demander par le steward, bientôt les premières sensations d’ascensions se font ressentir quand les roues de l’appareil quittent le tarmac de la piste.

Kai sent ses oreilles se boucher et a une désagréable impression lui prenant l’estomac, cela ne dure heureusement que quelques secondes le temps d’accoutumance et cette fois en se sentant mieux, il commence alors réellement à sommeiller en ne pensant plus à son ou sa voisine de fauteuil.

C’est dans un demi-sommeil qu’il ressent les premiers attouchements, prenant cela au départ comme une illusion venant du rêve emplissant son esprit, jusqu’à ce que ces derniers deviennent moins évanescents et surtout se déplacent lentement à l’intérieur de sa cuisse vers l’endroit de son corps le plus intime, sa main venant bloquer celle de l’inconnu au moment ou elle allait atteindre la dite intimité, le faisant se retourner furibond vers le ou la pervers s’autorisant une telle privauté sur son corps en profitant de son sommeil.

Son regard change alors du tout au tout quand il croise celui visiblement amuser du garçon responsable de son courroux, lui occasionnant un blanc mental le temps que tout reprenne sa place dans son cerveau.

La main du blondinet bloquant toujours fermement celle un peu trop baladeuse qui s’apprêtait à lui caresser le sexe, l’amène alors là où il comptait l’empêcher d’aller en appuyant bien pour lui en faire ressentir tous les contours mais surtout les changements rapides que ce simple contact lui occasionne.

- Hum… Hum… ces messieurs souhaitent-ils de l’eau pour se rafraichir ?

Anthony encore sous le coup de la surprise au geste de son très bientôt petit ami, sursaute et devient vite rouge de honte sous le regard du steward, qui lui par contre ne loupe rien à la manoeuvre ni aux forment qui deviennent difficiles à cacher.

Kai quant à lui ne semble pas se démonter outre mesure, puisqu’il lui fait un clin d’œil tout en continuant son mouvement du bras enserrant toujours la main de son compagnon poser sur son entre-jambe.

Il répond alors au steward avec un sourire candide des plus désarmant.

- Quelques serviettes seraient plus d’actualités.

Heureusement pour eux, personnes hormis bien entendus ceux ayant organisés la « surprise » ne fait attention à ce qui se passe, ni à la rougeur des joues du steward prit à son propre jeu et qui s’éloigne tête baissée sous les regards ironiques de cette bande de jeunes particulièrement attrayant physiquement parlant.

Anthony laisse encore sa main quelques instants à se laisser guider dans cette caresse qui devient maintenant plus pornographique qu’érotique, avant de forcer quelque peu pour se détacher de la prise qui visiblement résiste à lui donner gain de cause.

- Je ne te connaissais pas ce penchant pervers.
- He bien comme ça tu sais à quoi t’en tenir pour l’avenir.
- Ce n’est pas comme cela qu’un ami agit vis-à-vis d’un autre, tout du moins il me semble.
- Un ami ne profite pas de ton sommeil pour aller te peloter les burnes.
- Tu veux vraiment avoir réponse à tout, d’ailleurs depuis quand sommes-nous censés être amis ?
- Que sommes-nous alors ?
- A toi de me le dire, mais vu ce qui vient de se passer, il ne me semble pas rester beaucoup d’options.
- Petit ami… cela t’irait ?
- Hum… va falloir pour cela que tu m’embrasses à m’en faire tomber et non plus façon tournage de série.

Les deux amoureux se fixent sans ne plus rien dire durant un long moment, chacun profitant de cet instant pour se remplir le cœur de l’autre.

- Je pensais que tu m’avais oublié, ou plutôt que je ne comptais pas vraiment à tes yeux ?
- J’avais des obligations et je ne voulais pas m’engager sérieusement avant de m’en être acquitter, sache-le pourtant que tu m’as beaucoup manqué.
- Comment vois-tu l’avenir pour nous deux ?
- Je continuerais ma carrière dans l’univers du divertissement, mais en me dégageant des horaires pour passer du temps auprès de toi tant que tu seras étudiant, ensuite si tu le souhaites nous déterminerons quel avenir nous pourrions-nous créer ensemble.
- Je t’aime réellement tu sais, tu m’as trop manqué ces derniers jours et j’étais près à faire n’importe quoi pour te revoir.
- Je le sais bien, Daniel me tenait au courant et c’est lui qui a insisté pour te faire cette petite farce, j’avoue qu’il ne m’a pas forcé et que de toute façon hier encore je terminais un tournage publicitaire.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 22-07-2023

Voilà une étrange et belle surprise...pas partie mais bien arrivée. Souhaitons à ces deux tourtereaux du bonheur et une nombreuse descendance spirituelle puisqu'il ne peut en être autrement vu le "genre" de ces messieurs.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 24-07-2023

Chapitre 067 : « vacances d’été. »

Le reste du vol se passa sans plus de surprises ni de problèmes, ne serait ce le steward qui visiblement essaie de se placer avec si peu de succès que finalement il lâche l’affaire, cherchant parmi les autres passagers masculins celui qui pourrait le rejoindre en soirée à l’hôtel pour être son partenaire durant la durée de l’escale.

***/***

Le reste du trajet se passe en autocar, tous préférant cela au train qui n’a pas et de loin s’en faut une réputation d’hygiène irréprochable, mais plutôt de nid à maladies diverses et variées.

L’autocar par contre est d’une propreté étonnante, faisant honneur à l’entreprise de transport et c’est donc dans cette saine atmosphère qu’ils parcourent les kilomètres restant.

L’arrivée en gare routière suivi d’une bonne heure de marche avec le nécessaire de camping et les sacs à dos, termine de les mettre sur les rotules et ils leurs faut un temps de récupération avant de songer à monter les tentes, l’emplacement où ils se sont arrêtés étant l’endroit idéal pour ce qu’ils comptent y faire, ils se retrouvent donc face à la plage à l’intérieur d’une petite crique naturelle les cachant de la route royale.

Le campement prend finalement tournure tandis que la nuit commence à tomber, les retrouvant tous en cercle devant un feu de bois dans l’espace réservé à cet effet entre les quatre tentes.

Le repas ne s’éternise pas, déjà à cause de la fatigue qu’ils ressentent, mais également du peu de nourriture qu’ils transportaient, prévoyant que deux d’entre eux le lendemain retournerait à la ville la plus proche pour louer un véhicule et faire des provisions dignes de ce nom.

Kai en entendant son nom comme celui des deux désignés à cette corvée reste semblable à lui-même, en donnant brut de décoffrage la première pensée qui lui vient.

- Quel est le « nullos » qui s’est chargé d’organiser le voyage ?
- Pourquoi cette question ?
- Tu nous as fait marché pendant plus d’une heure pour nous dire qu’il nous faut demain louer une voiture, tu n’aurais pas pu y penser avant ? mais non, c’était bien mieux de me jouer un tour sur la venue d’Anthony, pas vrai ?

Charles soupire d’exaspération, ne s’attendant pas à ce que le petit bulldog reprenne sa véritable nature aussi rapidement alors qu’il a passé la journée à couver des yeux son maintenant officiel petit copain.

- C’est pour mieux te faire râler mon enfant !
- Vraiment très drôle !

Heureusement qu’Anthony en sentant le changement de vent venir prend l’initiative de donner le top départ vers les tentes, déjà pour calmer le jeu, mais également avec la ferme intention de s’occuper comme il se doit de celui qui tel un coq sur un tas de fumier, ne l’excite pas moins de la plus belle des façons.

Il se lève donc rapidement pour prendre Kai par le bras en le faisant se lever à son tour.

- Allez oust !! au lit tout le monde !! Je présume que vous avez tous sommeil ?
- Pourquoi, pas toi ?
- Si bien sûr, mais avant ça j’ai depuis ce matin ce que l’on peut appeler un besoin urgent ! Hi ! Hi !

Le petit blond perd de suite toute l’animosité qui lui était venue, pour dévorer à nouveaux des yeux celui qui en une simple phrase lui promet déjà un début de nuit sans doute inoubliable qui marquera sans aucun doute leur première fois.

Les voilà donc partis tous les deux sans attendre le départ des autres couples, c’est derniers les regardent s’éloigner avec le regard marquant bien l’amusement de cette scénette sans équivoque.

Pourtant un sujet que tous avaient sans doute oublié se pose alors à eux et c’est Louis qui le premier l’aborde en observant ses mains.

- On fait comment pour se laver ?
- Oups !! J’avoue que j’ai zappé le truc.
- Suffit de rester comme ça pour cette nuit, nous verrons demain s’il est possible de trouver une solution, sinon au pire nous devrons changer de place. Il me semble qu’il y a un camping à quelques kilomètres, dans ce cas nous ne laisserions que le stricte nécessaire ici pour la journée et nous le rejoindrons le soir pour dormir.
- Ne devrions-nous pas prévenir nos deux loustics qu’ils calment leurs ardeurs pour ce soir ?
- Pourquoi donc ! Hi ! Hi ! Laisse-les donc sentir le fauve toute la nuit.

***/***

« Sous la tente d’Anthony et de Kai. »

Anthony entre en premier, forcer de se mettre à quatre pattes pour pénétrer sous la petite tente deux places ne pouvant servir qu’à passer la nuit, suivit par Kai qui voyant le tableau se positionne derrière lui en montrant bien ses intentions à prendre le rôle actif.

Anthony se laisse faire un moment, amuser de le voir s’exciter tel un jeune chien cherchant à couvrir sa femelle, il le laisse même descendre son pantalon et son sous vêtement, attendant le moment précis où le blondinet se déhanche pour se débarrasser des siens pour se retourner et inverser les rôles, le maintenant les jambes repliées vers sa tête aider par les deux vêtements qu’il a encore aux chevilles et qui l’entravent suffisamment pour arriver sans trop de problèmes à ses fins.

L’impression pour Anthony de dresser un cheval sauvage l’excite encore plus, laissant le blondinet se contorsionner dans tous les sens pour éviter ce qui de toute façon finira bien par arriver et semble inéluctable.

Les ruades perdent petit à petit de leurs forces et surtout de leurs convictions à vouloir reprendre le dessus, le sexe raide et déjà suintant fortement du petit blond montrant bien la raison de sa perte de résistance.

Anthony pourtant hésite à aller dés le départ de leur relation au but ultime, sans avoir avant cela prit le temps aux câlins et aux préliminaires qui sont pour lui tout aussi excitant.

Kai ressent l’hésitation de son chéri, il est déjà pour sa part trop partie dans son besoin de recevoir cette virilité dans son intimité pour en interrompre le processus et du coup il attrape la chose vibrante à portée de mains, pour le mettre devant le fait accompli après avoir donné un coup de hanche sportif digne d’un acrobate de cirque.

- Arrhhh !! C’est bon… continu…

Au son de cette voix en pamoison, le cerveau d’Anthony ne fait qu’un tour et oublie ses hésitations pour prendre la relève, pour à son tour lui donner sa pitance tant réclamée en le pourfendant sans faillir, lui apportant le plaisir demander ou plutôt exiger.

La toile n’étant et de loin pas insonorisée, leurs compagnons de voyage entendent alors le concert de râles, de gémissements, de cris et de bruits facilement reconnaissable, qui au final les mettra dans un tel état d’excitation qu’ils en oublieront l’aspect absence d’hygiène, pour se retrouver au petit matin à dégager des odeurs pour le moins désagréables, qui finalement une fois devant le feu raviver et leurs bols de café en mains, les éclatent de rires en se demandant comment se présenter à l’accueil du camping sans donner à première vue une mauvaise impression d’eux.

***/***

« Plus tard dans la journée. »

Charles et Daniel jouant de leurs facultés spéciales réussirent à se faufiler dans la partie sanitaire du camping en trompant le lecteur de badge y donnant l’accès, rien de plus simple ensuite une fois propre sur eux de louer deux huttes parmi celles restées disponibles pour le temps qu’ils comptent passer dans la région.

C’est donc un peu plus tard dans l’après midi qu’ils se retrouvent à l’endroit de leur premier campement, y ayant laissé quasiment tout en place pour y passés les journées entières.

Charles sort alors l’appareil qui selon ses calculs devrait être capable de prendre la main sur la navette pour quelques ordres de bases.

Il va pour en actionner la mise en service quand quelque chose en lui l’en empêche, se tournant hésitant vers Daniel qui comprend bien ses craintes et tente de le rassurer.

- Si tu as peur que cela ne réactive la balise, je te répondrais que de toute façon le mal a été déjà fait il y a dix neuf ans et que s’ils sont à ta recherche cela ne changera rien au final.
- Sauf si personne ne l’avait encore capté et que c’est notre intervention qui le fait.

Daniel replonge dans les souvenirs de cette période, qui après plus d’un millénaire a vu la navette recevoir l’es conditions attendues pour sortir de sa longue veille et pour ensuite mettre en œuvre la sortie de non-temps du fœtus, en respectant scrupuleusement sa programmation d’origine.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 24-07-2023

Je les croyais sur une plage! Ils ne seraient donc que tout proches de la mer...de sable? Quoique, faute d'eau, certains se "lavent" avec...du sable (J'ai lu ça dans un récit d'aventures).
Cette fameuse balise  qui semble faire si peur est-elle toujours en service? Peut-être faudrait-il s'en assurer. Et d'abord, où se trouve-t-elle? Si c'est à bord d'un satellite, ce sera dur pour l'atteindre. Au contraire, sur la terre ferme, ce serait plus facile de la traficoter. Les deux "vieux bébés" doivent en être bien capables.
N.B : si j'ai bien compris l'histoire, Daniel et Charles seraient les "jumeaux" vrais ou faux. Kaï serait Cha-A, le nouveau FLO aux énormes besoins spirituels pour se recharger en énergie. Pourvu que le "courant" passe ! Il faut lui envoyer, sur sa boîte mèl, d'innombrables message se terminant par : «Je VOUS PRIE, jeune homme, de recevoir...» ...etc   C'est le moment d'user de cette respectueuse formule!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 26-07-2023

Chapitre 068 : « vacances d’été. »

- Je ne suis pas certain à cent pour cent, mais il est fort possible que cette balise n’ait été programmée que dans un but précis et qu’une fois t’avoir libéré pour ensuite faire en sorte de disparaitre dans les abysses, les automatismes ne soient plus actifs.
- Ce que tu dis me fait craindre le pire, dois-je comprendre que la navette ayant accomplie sa tâche se soit comme qui dirait saborder ?
- A part si les concepteurs du programme avaient poussé leur plan suffisamment loin pour faire de sorte que tu puisses en reprendre la main, je ne vois rien d’autre qui aurait évité sa destruction.

Charles réfléchi aux paroles de Daniel, pour finir par y trouver une forme d’incohérence.

- Dans ce cas pourquoi avoir déclencher cette balise ?
- Excuse-moi… mais à cette époque je ne pensais qu’à pouvoir sortir du vaisseau ruche, si j’avais su que tu me poserais la question, j’aurais demandé ses intentions au capitaine. De plus la mémoire de ce que je suis ne m’est revenu que par la suite et j’avoue que j’en cherche encore l’explication.
- Quand vous aurez finis de baragouiner petit nègre tous les deux, peut-être qu’il sera temps alors de passer à l’action, en nous expliquant plus en détails ce pour quoi au juste nous sommes tous là ?

Daniel fait un petit signe à Charles, allant de la « télécommande » à la mer toute proche, tandis qu’il s’assoit auprès de ses amis pour donner plus de détails, n’ayant pas au moment des premiers aveux voulu les matraqués d’informations, la surprise d’apprendre ce qu’ils sont étant déjà bien suffisante à elle seule à digérer.

Charles pour sa part s’approche de la mer pour y rentrer frileusement jusqu’à la taille, l’appareil maintenu volontairement entièrement sous l’eau pour une meilleur émission/réception.

Il ressasse une dernière fois sa mémoire ancestrale pour s’assurer qu’il n’a rien oublié, vivant par la pensée les diverses informations qu’il va envoyer à la navette et son interaction d’avec celles-ci à suivre ses directives.

Ni trouvant rien de plus que se qu’il a déjà passé en revu un nombre considérable de fois, c’est donc avec un soupire montrant sa résolution à aller jusqu'au bout, qu’il active le mécanisme sensé avoir le pouvoir de le relié à la navette.

Une LED rouge lui amène la grimace et un début de désespoir, les secondes passent sans que son état change et c’est d’une pâleur inquiétante qu’il se tourne vers Daniel, se dernier cessant un instant ses explications pour lui envoyer un message mental.

- « Ne soit pas si impatient, laisse le temps aux choses de se remettre en route. »
- « Peut-être avais-tu raison en disant qu’elle s’était sabordée ? »
- « J’ai le souvenir qu’il lui avait fallu plusieurs minutes à sa première remise en service, le temps de faire un check-up complet avant de déclencher son programme. »
- « Je ne p… attend ! » … Wouah !! Ça marche !!

Les trois derniers mots étant dis à voix haute font revenir tous les regards sur Charles, qui maintenant montre d’un doigt nerveux le voyant LED finalement devenu de couleur verte.

Une fois tout le monde autour de lui les questions fusent de toutes parts, montrant bien la curiosité générale et l’excitation ressentie à entrer cette fois-ci de pleins pieds dans l’aventure.

Charles entre sur son portable les coordonnées que lui indique l’appareil et il calcul ensuite rapidement sa future trajectoire en lui envoyant sitôt fait ses nouvelles coordonnées ainsi que l’itinéraire pour y parvenir, ce dernier consistant à rester plaquer au plus profonds des abysses maritimes.

Une ligne hachurée clignotante apparait alors sur l’appareil que Charles tient toujours en mains, se remplissant lentement au fur et à mesure de l’avancée de la navette, depuis son point de départ jusque là où ils se trouvent à l’attendre.

Une estimation lui donne le temps restant, aussi Charles jette-t-il un bref coup d’œil à sa montre pour revenir ensuite vers ses amis.

- D’après mon estimation, nous avons largement le temps de rentrer au camping pour dîné et de revenir à la nuit tombée, ce n’en est que mieux et ce sera plus discret pour la faire apparaitre en surface.

Autant dire que depuis ses dernières paroles, le temps pour eux tous semble s’être arrêter soudainement, chacun jetant un coup d’œil à tour de rôle à son poignet en soupirant.

***/***

« A bord du « Kannn ». »

Florian est de quart au poste de navigation, quand du coin de l’œil il enregistre le signal d’alerte.

- Qu’est-ce c’est encore que ce truc ?
- Un signal de balise venant de notre point de destination maitre.
- Est-ce ce que je pense que c’est ?
- Le signal est identique à celui reçu par le vaisseau ruche il y a presque vingt années standards.
- Il n’y a donc plus aucun doute qu’ils se soient réveillés, sinon pourquoi deux fois en si peu de temps ?

Un autre signal bien connu celui là se fait soudainement plus pressent.

- Apparemment eux aussi l’ont entendu et reconnu ! Je ne voulais pas en arriver à cette terrible décision, mais ils ne me laissent pas le choix, nos contremesures ont été très vite déjouées et les voilà qui ont tous les deux repris la même route que la nôtre.

Florian estime en un simple coup d’œil l’écart qui les séparent des deux vaisseaux ruches poursuivant.

- Une fois là-bas, nous n’aurons qu’une demi-année tout au plus pour trouver une solution évitant un génocide.
- Pourquoi ne pas laisser le « Kannn » s’en occuper maitre.
- Il y a des centaines de millions de vies innocentes à l’intérieur de ces deux vaisseaux et ce même si pour la plupart elles sont partiellement décérébrées, comment pourrais-je donner un tel ordre alors que nos propres vies ne sont plus en danger comme elles l’étaient à l’époque avec le « Cha-A-un ».

Florian revoit ses calculs, conscient qu’il ne doit pas pousser le « Kannn » au-delà de certaines limites qui sinon pourraient être contre-productives et le mettre en danger de faiblesse devant la puissance à garder en considération des deux vaisseaux ruches, qui cette fois ont eu tout le temps nécessaire pour mettre en place et activer leurs défenses.

- J’espère juste que nous ne faisant pas tout cela pour rien et que Xiao-lu se trouve bien là-bas également, après tout rien ne le prouve.
- Si ce n’est le journal du « Cha-A-un » maitre, sa disparition à bord correspond en tous points avec la date de libération de la navette.
- Espérons-le toujours ! S’il a lui aussi retrouvé sa mémoire complète, ce que d’ailleurs il va bien falloir qu’on m’explique un jour, il a deux choix, celui d’attendre qu’on le retrouve ou celui d’aller à notre recherche.

Florian se sent enlacer par derrière et frémit en ressentant le doux et chaud contact d’une joue contre la sienne, reconnaissant la personne qui tout comme lui profite de ce moment de tendresse.

- Nous avons quelques longueurs d’avances sur Xiao-lu, je ne pense pas qu’il soit déjà près à entamer des recherches pour nous retrouver.
- Comment peux-tu en être aussi convaincu ?
- Je pars du principe qu’il connait les mêmes difficultés que toi à recouvrer sa puissance, nul doute qu’il ait déjà avec lui tout ou parties de ses nourriciers, mais rappelle-toi que depuis que nous avons quitté Alexandre, nous n’avons plus ressentis la moindre prière à part celle qui remplit maintenant la cuve mais qui ne te servent à rien.

Florian se détache avec regret de cette chaleur corporel qui lui fait tant de bien pour faire face à Samuel.

- Nous ne connaissons rien de l’endroit où il se trouve, peut-être les peuples y prient-ils pour quelque chose de semblable à ce que nous représentons et du coup il se pourrait que Xiao-lu nous retrouve avant que cela vienne de nous, quant à ces prières que nous avons stockés, peut être lui sont-elles destinées.
- Ce serait déjà fait dans ce cas, je pense plutôt qu’il en est au même point que nous et dans du coup la question qui se posera sera quelle suite à donner à notre aventure ? pour le reste il serait sans doute bon de vider la cuve ?
- Déjà une, faire en sorte de retrouver Alexandre comme c’était vu avec lui, ensuite nous pourrons toujours en reparler. Tout ce que je sais c’est que je n’ai pas envie de revenir à notre point de départ, après tout si nous en sommes partis c’est pour une bonne raison. Attendons d’être plus près pour la cuve.
- Il y a si longtemps que nous les avons quittés, j’espère que tout rentrera vite dans l’ordre.
- Le temps passer est subjectif, pour moi cela ne fait que quelques années que j’ai retrouvé la mémoire, le reste est un peu à considérer comme du rêve éveiller, tu ne trouves pas ?
- Je comprends où tu veux en venir, mais quel avenir aurons-nous si nous ne pouvons utiliser nos dons respectifs ?
- Qui a dit que nous ne le pourrions pas ? j’ai longtemps vécu avec dans un univers qui me déifiait, il suffira juste d’en recréer un sur le même modèle et fonctionnant pour nous deux Xiao-lu, voilà tout.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 26-07-2023

Tien, v'la Flo qui remontre le bout de son nez. J'espère qu'il n'est pas comme celui de Pinocchio et que son appendice (nasal !) ne va pas s'allonger, contrairement à un autre appendice par lequel on ne respire pas trop mais qui a parfois de "orrhées" dans des situations bien précises sur lesquelles je ne m'étendrai pas davantage (ni sur d'autres d'ailleurs ! Big Grin )


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 28-07-2023

Chapitre 069 : « vacances d’été. »

« A bord du « Kannn », suite. »

- Du coup nous on pue de la gueule ?
- Laisse-moi sentir ?

Florian voit bien que ses dernières paroles ont blessées son copain, pourtant s’il les a exprimées de la sorte c’est juste parce qu’il est maintenant conscient que ses trois autres compagnons n’en ont pas véritablement besoin, voire très peu comme par exemple pour Alexandre qui ne semble posséder en plus de ceux de bases de son peuple que celui de communiquer avec la nature et plus particulièrement comprendre le langage des animaux.

- Désolé si mes paroles t’ont vexées, mais au moins toi et Kim n’avez pas à souffrir du manque, comme je le ressens depuis maintenant bien trop longtemps.
- Je ne t’en veux pas, c’est juste que sur le coup cela fait mal à entendre, un peu comme si nous n’étions pas au même niveau que vous deux Xiao-lu.
- Encore désolé mec !! Maintenant que le sujet semble clos, reste à réfléchir à ton idée de libérer ou pas la cuve à prière.
- Pourquoi tant d’hésitation alors que tu as reconnu toi-même qu’elles n’avaient pas d’effets sur toi ?
- Parce qu’elles sont adressées à quelqu’un ou quelque chose d’autre. Je me rappelle très bien en avoir discuté avec Kim à l’époque.
- Dans ce cas pourquoi ne serait-ce pas profitable à « Cha-A » ou si tu préfères Xiao-lu, n’est-il pas un transfuge de cette galaxie étrange et sans vie, ressemblant à s'y méprendre à la tienne.
- Tu oublies les vaisseaux ruches.
- Ce seraient donc eux selon toi qui auraient détruits dans l’œuf toutes vies dans cette galaxie ?
- Je ne sais répondre à ta question, juste que rien ne prouve que ces prières aient été récoltées dans cette galaxie, rappelle-toi qu’il y a eu plusieurs centaines d’années standards qui ont échappées à notre conscience quand le « Kannn » est parti en vrille.
- Euh!! Excuse moi, mais le truc qu’il se trimballait en dessous de lui ne ressemblait pas vraiment à une vrille ! Hi ! Hi !
- Tu en es encore avec ça ? ma parole… serais tu jaloux de n’être pas aussi bien monter en proportion ?
- Qu’il dit celui qui pousse des cris de pamoison dès que je commence juste à la lui mettre ! Hi ! Hi !

Florian connait suffisamment son compagnon pour reconnaitre l’éclat soudain de ses yeux, mais surtout ce qu’il annonce pour la suite, aussi revient-il au sujet qui le préoccupe avant de s’y laisser entrainer à son tour.

- Pour revenir à la « cuve » puisqu’il n’y a pas d’autres nom qui me vienne, explique-moi pourquoi elle est pleine depuis déjà un moment, alors que c’était loin d’en être le cas quand nous avons repris conscience dans cette galaxie ?

Florian voit bien le trouble de Samuel, suivit d’une intense réflexion avant que tout les deux dans un ensemble parfait amène une réponse.

- Les vaisseaux ruches !

Leurs regards se croisent à nouveau avec cette fois une tout autre compréhension de ce qui jusque-là était resté un vrai mystère. C’est Samuel qui le premier dit tout haut ce que tout deux pensent.

- On aurait dû s’en douté, puisque nous savions que Xiao-lu était considéré par eux tout comme toi tu l’étais là d’où tu viens.
- Du coup cela vaut le coup d’essayer de vider la cuve et d’ensuite faire en sorte de surveiller qu’elle se remplisse bien à nouveau, si c’est bien le cas alors plus nous lui en enverrons et plus nous aurons de chances de sortir de se guêpier où on nous a fourrer.
- Dans ce cas n’attendons pas et faisons en sorte qu’il en reçoive dès à présent le maximum.
- Suffit pour ça de pointer notre point de destination et le tour est joué.

Les deux amis se précipitent vers le tableau d’instrumentation et comme Samuel semble moins au fait que son ami à l’utiliser, il le laisse faire en s’obnubilant sur l’étrange déhanchement du petit rouquin, déhanchement qu’il connait depuis toujours et qu’il ne se lassera jamais de lui voir faire.

- C’est la danse des canards ! Hi ! Hi ! Remarque que c’est très certainement l’animal qui te représente le mieux ! Hi ! Hi !

Florian termine sa manœuvre avant de revenir sur les paroles de son ami.

- Moque-toi, tu es bien content quand le « canard » s’occupe de toi, pas vrai ?
- Je devrais, tout du moins si tu n’avais pas été croisé avec un lapin.
- Je vois, je vois… monsieur s’amuse à me défier parce que monsieur crève d’envie que je m’occupe de lui, monsieur n’en a donc jamais assez ?

Samuel n’est pas dupe car il a bien vu que le poisson avait mordu à l’hameçon, il fait donc celui qui n’a cure de ses paroles et commence à peine d’enclencher son demi-tour, qu’une main l’attrape par là où il perd toute velléité à continuer à s’amuser aux dépends de celui qui va une fois de plus l’envoyer loin dans les strates du plaisir.

***/***

« Quelques temps (néanmoins assez long quoiqu'il en ait été dis) plus tard. »

De retour dans la salle de contrôle du « Kannn » avec un sourire banane de satisfaction aux lèvres, celle déjà d’avoir entendu pour la première fois depuis longtemps Samuel crier grâce et celle d’être pour sa part remonter à bloc au point de se demander si en fin de compte le dit Samuel n’était pas à l’origine destiné plutôt à être l’un de ses nourriciers.

Florian fini par hocher négativement la tête en se rappelant que de tous temps pour son peuple les nourriciers viennent exclusivement de l’espèce humaine ou tout du moins de ceux ne montrant aucun pouvoir, ce qui n’est de toute évidence pas le statut de Samuel ou « Sam » comme dans ses souvenirs mystérieusement revenus durant le petit cinq à sept sans qu’il y prenne réellement garde.

Cette pensée justement lui en amène une autre, celle à se demander si ce n’est pas lié avec le jugement sans appel du conseil envers les cinq qui les ont piégés, lui et ses amis.

Sans doute quelqu’un s’est-il ressèment occuper à mettre en œuvre la sentence, libérant ce faisant les derniers blocages qui leurs ont été imposés.

Un sourire de plénitude lui vient alors, celui que plus rien maintenant n’entrave son esprit de quelque façon que ce soit et c’est donc particulièrement bien dans sa peau après cette constatation qui a suivit ces longues heures de plaisirs sexuels d’avec « Sam », que son regard accroche l’écran de contrôle montrant l’état de remplissage de la cuve.

- Regarde !! Cela indique déjà un petit deux pour cent ! Pourtant j’étais certain de l’avoir vider entièrement…

Son regard se tourne alors vers l’immense écran faisant office d’hublot donnant sur le vide de l’espace.

- … c’était donc bien ça !

Un rapide calcul lui montre qu’à ce rythme il pourra envoyer l’équivalence du contenu de la cuve une fois ou deux par semaine si rien ne vient changer la destination des vaisseaux ruches.

- Pas si décérébrés que ça en fait, je pense plutôt que ceux à l’intérieur de ces deux vaisseaux éprouvent une peur panique à nous poursuivre, sachant ce que le « Kannn » est capable de faire. Du coup peut-être devrais-je trouver un moyen pour qu’ils prient encore plus.

Florian revisite mentalement les schémas qu’il a lui-même créer à l’époque où à partir d’une simple panthère Terrestre il a tiré les gênes de ce qui est devenu cette nouvelle espèce de vaisseaux conscient et semi-organique qui depuis lors le protège avec une terrible efficacité.

Ne trouvant rien de spécial dans la partie originelle du « Kannn », il reprend un par un les listings de tout le matériel nécessaire à son équipement, pour enfin prendre connaissance de l’état des réserves à l’intérieur des innombrables et immenses entrepôts, n’en revenant finalement pas lui-même de ce qu’est devenue sa création.

- Les Kallaniens n’ont pas ergotés pour l’approvisionnement de toute sorte, il y a ici de quoi faire vivre une planète entière durant plusieurs générations !

A la penser de cette race longiligne et d’une grâce quasi évanescente qui ne se reproduisait plus que par clonage, Florian sent subitement son estomac se serrer de tristesse, celle de ne plus revoir tous ces êtres si différents qui faisaient la richesse culturelle de l’impérium.

Une pensée en entrainant une autre, elle lui amène les larmes en revoyant tous ceux laissés en arrière sur cette Terre et qu’il a tant aimé.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 29-07-2023

«Ceux qui sèment dans les larmes, récoltent en chantant...» dit un air assez liturgique, bien dans l'esprit des prières...Et les habitants zailés des vaisseaux-ruches auraient donc la peur de leur vie en poursuivant le kANNN ? Mais alors pourquoi le poursuivre? Ah...Sans doute que mesdames les reines ne se préoccupent que fort peu de ce qui peut leur advenir? Cela ne me semble pas très logique, en définitive !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 31-07-2023

Chapitre 070 : « vacances d’été. »

« Palais royal Nordien. »

François arpente son bureau de long en large depuis déjà de très longues minutes, ne sachant visiblement pas qu’elle décision prendre suite aux dernières nouvelles confidentielles qu’il a reçu ce matin-là.

Comme bien souvent dans ce cas, il a convoqué celui qui est à la fois un parent, son meilleur ami, un confident fiable et pour couronner le tout son principal conseiller privé, du moins celui qui est au fait de tous les secrets tant privés que ceux impliquant la couronne.

Un majordome annonce l’arrivée de Marcel, accompagnée du célèbre professeur Lambert, le père de Marc.

- Vous pouvez les faire entrer, je n’attends plus que l’inspecteur spécial Lebrun, mais inutile de l’annoncer, faites le juste entrer et pensez à nous amener une collation, notre réunion risque de durée dans la journée.
- Bien votre majesté !

Le majordome fait déjà demi-tour que François l’interpelle déjà.

- Notez bien que je ne serais disponible en aucune façon et pour personne.
- Bien votre majesté.

Maintenant qu’une partie de ses invités sont annoncés, François retourne s’assoir sur son fauteuil de prédilection, celui marquer par l’usage qui était déjà celui de son grand-père, qu’enfant il aimait particulièrement.

Patrick et Marcel sont déjà engagés dans une discussion amicale, quand ils entrent dans le bureau royal et sans protocoles aucuns, viennent serrer la main de François comme de vieux amis qu’ils sont, ayant entre autres choses user leurs fonds de pantalons ensemble durant toute la durée de leurs études à l’université royale.

Chacun s’installe donc comme il l’entend et c’est Marcel qui le premier prend la parole, une question lui venant subitement devant le manque d’empressement inaccoutumé venant de son cousin à entamer le but de ce qui les amènent ce jour-là.

- Nous attendons encore quelqu’un ?
- C’est exact, mon inspecteur spécial pour tout vous dire.

Les deux hommes sourient en l’apprenant, du fait que le fameux inspecteur spécial n’est ni plus ni moins que le quatrième larron d’une jeunesse pour le moins trépidante.

- Nous voilà réuni une nouvelle fois tous les quatre, je t’avouerais qu’il y a un bail que je n’ai pas eu de nouvelles de « Dédé ».
- Idem pour moi à part un coup de téléphone de temps à autre.
- Pour ma part j’aurais préféré le voir moins souvent ces derniers temps, je ne remets pas en cause notre amitié rassurez-vous, mais plutôt les nouvelles qu’il m’amène depuis cette année et particulièrement celle qui m’a fait faire la demande de vous voir.
- S’agit-t-il de nos fils ?
- C’est justement le but de cette réunion, attendons « Dédé » qui ne devrait plus tarder, il aura j’en suis certain réuni quelques informations nouvelles dont je n’ai pas encore été averti.

Un silence que d’aucun pourrait nommer religieux, si seulement ce mot existait dans le vocabulaire des quatre royaumes.

Patrick et Marcel se jetant un coup d’œil interrogatif de temps à autre, jusqu’au moment ou la porte s’ouvre pour laisser entrer leur ami André qui arbore un grand sourire en les reconnaissant.

Un sourire qui pourtant ne reste pas longtemps sur son visage, qui reprend vite le sérieux de ce qui l’amène au palais ce jour-là.

Quelques tapes sur l’épaule et quelques paroles d’accueils à demander des nouvelles de leurs familles respectives, sont vite suivit par un geste sans équivoque de François à passer aux choses sérieuses et qui ouvre maintenant la discussion à l’origine de cette convocation.

- As-tu eu d’autres informations depuis celles d’hier soir ?

André se fige un instant, hésitant à révéler ce qui au demeurant l’a empêché de dormir toute la nuit, étant pour sa part parfaitement conscient que les personnes impliquées sont ce que ses amis ont de plus précieux.

Il se lève alors pour connecter un disque dur externe à l’informatique du bureau, projetant via ce dernier plusieurs schémas en gros plan sur le mur blanc servant à cet effet.

- Pour faire simple, j’ai répondu à la demande de François de connaitre l’itinéraire qu’on prit vos enfants avec leurs amis pour passer leurs vacances, connaissant la particularité de deux d’entres eux j’ai donc fait quelques recherches sur leur lieu de villégiature, j’avoue que c’était juste pour faire mon travail jusqu’au bout et cela sans rien omettre qu’on pourrait ensuite me reprocher.
- Oh le pauvre garçon ! Hi ! Hi ! Comme si sa majesté avait pour habitude de te taper sur les doigts.
- N’empêche que mon travail est justement de rester suspicieux, même là où apparemment il n’y aurait pas à l’être.

Le père de Marc prend la parole.

- Ils se reposent au bord de la mer, je ne vois rien dans tout cela que des plus naturels entre des garçons de cet âge qui réclament à juste titre de faire leurs propres expériences, en s’octroyant un peu plus de libertés de mouvements. Nous étions comme eux rappelez-vous.

André esquisse un sourire, les mots de son ami étant les siens au départ de ce qui très vite est devenu une véritable enquête.

Aussi préfère-t-il ne rien dire, mais simplement montrer ce qui lui a mit à lui la puce à l’oreille, pour chercher ensuite à creuser plus profond jusqu’à cette découverte qui les amène ici tous les quatre.

Une carte satellite apparait sur le mur écran, André prenant une sorte de scion télescopique pour indiquer en tapotant dessus un endroit bien précis.

- Voici l’endroit qu’on choisit les garçons pour leurs vacances.
- C’est un très beau coin à ce qui parait !

André hoche affirmativement la tête aux paroles de Marcel, pourtant son attention se porte étrangement sur Patrick, ce dernier laissant apparaitre une ride songeuse sur son front.

- Beau, mais dangereux n’est-il pas ?
- En effet, cette zone est souvent sujette à des tsunamis à cause de la fosse abyssale et des volcans sous-marins.

Patrick connait parfaitement la carte de l’écorce terrestre, il fait donc presque instantanément le rapprochement entre le lieu de villégiature et le but de la réunion.

- Les images satellites ont-elles montré des perturbations au niveau de la calotte glaciaire ?
- Justement oui.
- Sérieux ?
- Nous ne serions pas là à en discuter si ce n’était pas le cas, je vois que tu as déjà comprit le sujet de cette réunion, remarque je n’ai jamais mis en doute ton intelligence.
- L’en…l’engin a-t-il bouger ?
- L’engin ? de quoi parlez vous donc, il serait peut-être bon d’expliquer pour le pauvre ignorant que je suis.

Comme s’il n’attendait que ça, André change l’image à l’écran ou apparait une vidéo montrant Charles passant sans s’en rendre compte devant une sorte de scanner ingénieusement dissimuler dans le portique de l’aéroport.

Quelque chose de lourd en forme de boitier apparait depuis l’intérieur de son sac à dos, André pointe dessus en donnant son explication.

- Cette chose ressemble à un boitier de commande très sophistiquer, connaissant les origines de ton « fils » il ne m’a pas fallu longtemps pour imaginer à quoi cette… chose pourrait bien servir.
- Allons ne raconte pas n’importe quoi, comment veux tu qu’il ait eu connaissance d’un schéma quelconque qui de plus soit connexe avec l’engin extra-terrestre pour créer cet engin ?
- Je n’ai pas encore la réponse à cette question, mais j’y travaille, je pense que n’étant pas humain ou du moins pas de la même souche que celle qui nous a donné le jour, il se pourrait que son esprit garde tout ou partie des connaissances de son espèce.
- Tu délires là !! Ils n’étaient que des nourrissons à peine venus au monde, quand nous les avons récupérés alors comment veux tu… impossible, un peu de bon sens allons !!
- Là c’est le cœur du père qui parle !