Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable

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RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 24-03-2023

Chapitre 016 : « Rentrée universitaire. »

- Tu te rends compte de ce que tes paroles peuvent avoir comme portées ?
- C’est sorti tout seul !
- Tu devrais apprendre à mieux te contrôler, n’oublies pas qui tu es et ce que tu représentes pour notre pays.
- Je n’ai pas fait une conférence de presse que je sache, juste un appel du pied au cas où « Dan » serait intéressé par moi.
- « Dan » ? te voilà donc déjà devenu intime avec lui, as-tu seulement réfléchi à leurs paroles de tout à l’heure ?
- Qu’est-ce qu’il y a à réfléchir, ce sont eux-mêmes qui ont avoué être amants.

Marc prend le menton de Louis pour lui relever la tête afin que leurs regards se croisent.

- Ce n’est pas se que j’ai compris sur le sens de leurs paroles, ils ont simplement reconnu qu’ils géraient leurs sexualités ensemble, ce qui n’est pas tout à fait la même chose et qui se rapproche étonnamment de ce que nous avons fait occasionnellement.
- Pffttt !!! Je ne pense pas qu’ils ne parlaient que de branlettes collectives vois-tu.
- Ah oui et qu’est-ce qui dis le contraire ?
- Allons mettre les choses au point avec eux dans ce cas.
- C’est cela et après tu le regretteras toute ta vie, bruler les étapes ne laissera rien de bon, je suis plutôt d’avis de faire comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu et attendre qu’une opportunité se présente, ce qui ne manquera pas d’arriver vu comment les choses se passent déjà.

Marc comprend que ses paroles ont visé juste et envoie un sourire à son ami tout en le ramenant auprès des autres garçons, qu’ils retrouvent étrangement dans la même position que lorsqu’ils les ont quittés.

- Louis ne pensait pas vraiment les paroles qu’il a dites, veuillez l’excuser mais son humour est parfois difficile à comprendre pour des personnes qui ne le connaissent pas suffisamment.
- Il n’y a pas de mal, de notre côté ce n’était juste que pour être honnête envers vous et ne pas que plus tard quelques actions de notre part amènent un malentendu entre nous.

Charles fait alors signe à ses deux amis de reprendre leurs places à table, revenant ensuite au sujet initial de la conversation.

- Nous avons dérapé quelque peu de notre sujet, pour y revenir j’aimerai connaitre votre point de vue, mais avant cela je viens de penser à quelque chose qui pourrait être profitable à nous tous, pécuniairement parlant.
- Pffttt !!! Comme si vous n’attendiez que cela pour vivre !
- Pardon ?

Daniel comprend que ses paroles ont choquées les trois garçons, aussi précise-t-il sa pensée.

- Et bien oui quoi… un prince royal copain avec l’héritier d’une fortune colossale, Marc ne doit pas lui non plus être en manque d’argent avec les ouvrages que son père publie sur les grandes glaciations et son aventure d’avec le vaisseau extra-terrestre.
- Cela devrait être comme cela, pourtant je t’assure que tu te trompes, je n’ai jamais utilisé le moindre centime de l’argent de mes parents, tout du moins depuis le collège et Louis a refusé sa dotation mensuelle comme grand prince du royaume dès qu’il a été en âge de la recevoir, quant à Marc je peux vous assurer que tout comme nous il ne vit pas en parasite de sa famille.
- Qui a parlé de parasite, pas moi en tous les cas, je sais que tout comme nous vous êtes encore mineurs et qui plus est en études, donc que vos parents vous aident me semble tout naturel.
- Ce n’est pourtant pas ce que j’ai cru comprendre aux intonations de ta voix.
- Je voulais juste dire que par apport à nous autre qui devons absolument trouver des revenus d’appoints pour pouvoir vivre sans avoir à nous serrer la ceinture tout le temps, il est étonnant que vos pensées aillent vers le profit. Maintenant que j’en ai eu l’explication, je ne vous en apprécie que plus.

Un sourire général fait comprendre que l’amitié entre eux vient de prendre encore plus de force.

- Et donc du coup, comment vois-tu l’aspect pécunier profitable pour nous tous ?
- Déjà en vous avouant un mensonge ou plutôt une petite contre vérité, je n’ai pas d’ami développeur puisque c’est moi-même qui m’occupe de cette tâche et le designer dont je parlais n’est personne d’autre que Louis, nous avons montés avec Marc une petite entreprise vendant des jeux numériques, les fameux jeux qu’apparemment votre ami Kai aime particulièrement et je pensais donc qu’il serait sans doute bien d’intégrer votre cartoon dans le jeu.
- L’idée me semble bonne, comment tu vois ça au niveau du jeu ?
- Quelque chose de suffisamment compliquer pour que la récompense se fasse attendre, une sorte de jeu de piste ludique à suivre en lâchant ici et là quelques indices, pour au final découvrir l’entrée du pub où le clip sera jouer en exclusivité pour les gagnants, mais seulement en mode cartoon .
- Wouah !! Je suis sûr que Kai aimera l’idée et sera le premier à télécharger votre ou plutôt notre jeu.
- Mais le hic sera le temps qui nous est nécessaire pour tout dessiner et encoder, je pourrais me servir des bases d’un jeu quelque peu similaire que nous avions déjà sortis il y a quelques temps déjà. Cela nous ferait assurément gagner du temps.
- De combien de temps avez-vous besoin ?
- En s’y mettant tous les soirs et le weekend, je dirais une dizaine de jours.

Charles voit bien la grimace des deux garçons et comprend que pour eux le temps presse, sans doute cette histoire de quatrième colocataire de leur dortoir.

- Rendez votre appartement et venez vivre avec nous, vous pourrez nous aider à aller plus vite et vous n’aurez plus à vous inquiéter pour Kai.
- Encore faudra-t-il qu’il soit d’accord.
- Quand il saura ce que nous préparons, je pense qu’il ne fera plus de difficultés.
- Oui mais dans ce cas bonjour la surprise !

Charles réfléchi à une solution qui pourrait ménager la chèvre et le chou.

- Peut-être que de pouvoir jouer en exclusivité dans la boite privée de mon père sera suffisant pour le décider et cette fois ci pas d’attentes à prévoir, si vous voulez vous pourrez même jouer dès ce soir, je n’ai que quelques coups de fils à donner.
- Kai devra jouer à visage découvert ?
- Il fera comme bon lui semble, mais il faudra bien qu’il comprenne qu’avec une telle popularité ce n’est pas tenable avec le temps, rien qu’ici pour vos études, certes quelques jours avec un masque ne prêteront pas à commérage, beaucoup verront là une protection pour les autres suite à une grippe ou un rhume. Si vous voulez je pourrais le prendre sous mon aile pour facilité les choses, je suis habitué à tous ces regards portés sur ma personne et je n’y fais plus attention, pareil pour Louis et Marc, je pense que comme vous l’aviez si bien dit, le fait de se montrer avec moi devrait désamorcer de beaucoup la bombe.
- Tu dis cela parce que tu ne sais pas de quoi tu parles.
- Marc m’a montré la photo, alors je sais parfaitement de quoi je parle.
- La photo n’est rien à côté de Kai en chair et en os, vous allez vite vous en rendre compte.

Ralphy comprend qu’ils arrivent à la fin de la conversation, il sort alors son smartphone pour le porter à son oreille.

- Tu as tout entendu ? tu en penses quoi ?
- …
- D’accord, comme tu veux ! attend… tu es sûr de ne pas le regretter ?
- …
- Ok ! Ok !

Ralphy raccroche et range cette fois son smartphone dans sa poche, redevenant ensuite attentif à ce qui l’entoure et particulièrement à ses trois nouveaux amis qui viennent surement de comprendre qui était à les écouter.

- Depuis quand nous écoute-il ?
- Depuis qu'avec Marc nous avons entamé cette petite discutions.
- Ah quand même ! Du coup la surprise c’est envolé.
- Pas du tout, j’ai fait de sorte que cette partie ne lui soit pas audible, justement en plaçant ma main sur le micro.
- Et donc qu’en est-il ?
- Il semblait étonnement content que notre groupe puisse jouer en public, mais il préfère ne pas le faire à visage découvert pour l’instant.
- Fallait s’y attendre ? c’était donc là sa réponse…

Ralphy se tourne vers Daniel qui ne s’attendait visiblement pas à une autre réaction venant de Kai.

- Entre autres oui ! Hi ! Hi !
- Qu’y a-t-il de risible ? encore une connerie de sa part ?
- Si on veut, mais tant que cela nous arrange autant le laisser dans son délire, tu sais comment il est pourtant ! Il suffit parfois de dire blanc pour qu’il dise noir et là c’était au sujet de la proposition de chaperonnage par Charles.
- Qu’a-t-il dit ?
- Pas grand-chose juste que… « le grand sifflet » … devra vite constater qu’elle est celle des deux bombes qui se verra désamorcée s’ils venaient à sortir ensemble.

Que ce soit Charles, marc ou encore Louis, les trois amis montrent la même expression, mi ahuries, mi amusés devant un tel culot à l’encontre du premier.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 24-03-2023

Merci, cher Laurent, pour  nous amuser de la sorte* : les réparties valent leur besant de rigolade à défaut d'or ou d'argent. Monsieur Kai accepte donc la proposition puisqu'il pourra ainsi réaliser ce pour quoi il vit et respire : jouer la musique qu'il aime tout en exerçant ses hautes facultés dessinatrices...en attendant de montrer d'autres cordes de son arc. Ah...s''il se met à le bander, attention les yeux. Et pas que les yeux, pensé-je !! Cool Big Grin
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*Volontairement," le musée du Louvre"  est laissé de côté.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 27-03-2023

Chapitre 017 : « Rentrée universitaire. »

Charles ne s’offusque pas de s’entendre appeler « grand sifflet », n’étant pas et de loin s’en faut un garçon qui se vexe pour un rien, aussi peaufine-t-il sa réponse avec un amusement certain, ayant déjà eu vent de la rapidité à s’emporter du fameux Kai, un garçon qui décidemment l’intrigue de plus en plus, sans doute du fait qu’il ne l’avait pas encore rencontré jusque-là, ce qui lui laisse ce côté mystérieux.

Un mouvement venant d’un angle du mur de la cantine attire son attention et son regard particulièrement aiguiser aperçoit durant un bref instant un visage masquer portant une casquette à large visière.

De là à comprendre qui est la personne qui semble les épiés, il ne lui faut qu’une petite seconde, aussi hausse-t-il le ton pour être certain d’être entendu, en donnant la réplique qui au départ n’était adressé qu’à ces copains.

- Vous direz bien au « nain de jardin » qu’il n’a jamais été question de sortir ensemble, juste que mon aura irrésistible fera de sorte qu’il puisse se montrer à visage découvert sans que personne ne le remarque.

Daniel commence à le prendre plutôt mal, quand machinalement il suit le regard de Charles et à son tour aperçoit Kai plutôt reconnaissable vu sa tenue, il comprend alors que la phrase de Charles n’était pas destinée à être répéter, mais bien à être entendue par celui à laquelle elle était destinée.

Il ne connait que trop bien le sus nommer « nain de jardin », pour savoir que cette phrase ne restera pas sans contre-mesures rapides de sa part et cette fois encore sa connaissance de Kai ne le détrompe pas.

Alors qu’il s’attendait à le voir surgir devant eux en envoyant son langage le plus fleuri à l’intention du « grand sifflet », quelque chose pour laquelle il n’aurait jamais osé parier arrive sans crier garde, quand Kai s’avance lentement vers eux en ôtant ses lunettes de soleil et surtout le masque qui lui couvrait le visage, amenant un changement d’atmosphère dans la salle où déjeunent encore une bonne centaine d’étudiants.

Un silence progressif passe de table en table à son passage jusqu’à intrigué Marc, Louis et Ralphy, qui eux tournaient le dos au petit blond et qui finissent par se retourner pour voir ce qui attire apparemment tous les regards.

Kai une fois au coté de ses copains prend une chaise et s’assoit à leur table comme si de rien n’était, allant même jusqu’à ôter sa casquette pour délivrer sa merveilleuse chevelure blonde d’une telle rareté au naturelle dans ce monde pour qu’à elle seule déjà elle ne laisse personne indifférent.

Son regard fusille un bref instant Marc, souvenir de leur petite dispute, avant de se fixer vers celui du fameux Charles et qui pour se faire l’oblige à relever la tête en offrant sa gorge dégager à la vision générale, ce qui cette fois amène un murmure d’intérêt purement érotique.

- Dis-moi « grande saucisse » ? où est donc cette aura irrésistible dont tu semblais te vanter il y a quelques secondes ?

Charles est comme envouté, autant par ce visage d’ange se moquant visiblement de lui, que par ce regard curieux qui le fixe sans ciller et comprend alors qu’il doit reprendre ses émotions en mains, pour déjà ne pas s’avouer vaincu par KO technique et ce dès le premier round.

Cette joute de regard se fait sous les yeux de la tablée, chacun la traduit à sa façon suivant lequel des deux garçons il connait le mieux, cherchant surtout à comprendre ce qui semble déjà embraser la salle.

Charles est le premier à déposer les armes en fermant un bref instant les yeux et en détournant la tête, tandis que Kai amorce un sourire triomphant d’avoir eu le dernier mot.

- Si on redevenait sérieux les gars, en fait…

Kai attrape gentiment le bras de Charles pour que leurs regards se croient à nouveaux.

… je te remercie pour ta proposition, mais j’avais déjà décider de ne plus me cacher devant les autres étudiants, seulement je ne veux pas qu’on fasse le rapprochement entre nous autres et le groupe Kai/toon.
- Kai/toon ?? quésaco ?
- J’ai trouvé le nom en vous écoutant tout à l’heure ! Hi ! Hi !

Ralphy voit bien combien se rire joyeux trouble ceux présents autour d’eux, comme d’ailleurs il semble le faire avec ses nouveaux amis, aussi préfère-t-il prendre les contre-mesures qui s’imposent pour ne mettre personne en overdose.

- Calmos Kai, tu veux bien ? tu sais sinon ce qui risque d’arriver !

Le petit blond comprend d’un regard autour de lui de quoi parle son copain et redevient d’un coup plus poser.

- Reçu cinq sur cinq ! Sinon vous trouvez le nom de notre groupe comment ? il sera d’actualité surtout si nous n’apparaissons aux yeux du public que sous forme de cartoon.
- Pas partout si nous faisons un accord pour du live avec le club du père de Charles.
- C’est pour cette raison que nous ne devrons y apparaitre que masquer et vous deux également, déjà beaucoup vous soupçonnent d’être ceux du clip qui pourtant n’a été diffusé qu’un bref instant, ça ne sert donc à rien d’avoir cette notoriété en plus de nos études à gérer.
- Voilà qui est parler avec bon sens « petit ».

Le regard charger de colère que prend Marc en pleine face, lui donne un reflexe tout naturel de recul avant de se rendre compte de sa bourde.

- Oups !! Excuse-moi « gamin », cela m’a juste échappé.
- Tu n’as donc personne d’autre sur qui te faire les dents, que tu insistes aussi lourdement à me mettre les miquettes ? je te préviens gentiment pour cette fois, que ce n’est pas une façon de s’adresser à moi qui m’amènera l’envie à te considérer comme un ami.
- Tu ne devrais pas t’en offusquer, Marc est comme ça avec tout le monde dés qu’il apprécie quelqu’un et nous sommes bien placer pour te le dire, pas vrai Louis ?
- Oui c’est sûr ! Tu ne devrais pas monter dans les tours à chaque fois qu’une expression du même genre sortira de sa bouche.

Ralphy va dans le sens des paroles de Charles en défendant Marc.

- Tu n’es pas le dernier non plus pour te moquer des gens, Marc n’a rien dit de mal si c’est vraiment sa façon de parler aux personnes pour lesquelles il éprouve de l’intérêt.
- Ça va Ralphy… je sais que tu ne demandes justement qu’à mieux le connaitre.
- Je… je…

Daniel réagit à son tour, non sans avoir auparavant envoyer un petit clin d’œil en coin à Louis qui sent ses joues lui brûler soudainement.

- Allons, allons… on a tous comprit que quelque chose se passe entre nous, si nous allions récupérer nos affaires au dortoir en passant par le bureau d’admission pour rendre les clés.
- Dans ce cas nous allons rentrer à l’appart pour réorganiser votre chambre.
- Et pour les cours de cet après-midi ?
- Les véritables cours ne débuteront que lundi prochain, cette fin de semaine ne sert qu’à prendre nos Marques.
- Ça tombe bien puisque j’ai déjà le mien ! Hi ! Hi !

Ralphy regrette immédiatement ses paroles, quand il voit ses anciens et nouveaux copains le dévisager d’une drôle de façon, mais surtout quand cette fois c’est le fameux Marc qui ne sait plus où se mettre, ayant bien comprit pour sa part le jeu de mot.

Charles lève les yeux au ciel en se disant que ce n’était que le début, mais que pourtant déjà cela promettait de ne pas mourir d’ennuis durant les prochaines années, à tout du moins si tout se passe comme il semblerait avec ses trois-là.

- Alors on fait comme ça, je vous envoie l’adresse exacte, mais rassurez vous ce n’est qu’à quelques centaines de mètres de nos universités. Nous discuterons des diverses questions que vous vous posez sans doute et si cela ne nous amène pas trop loin dans l’après-midi, ce en quoi je doute vu comment tout semble prendre des proportions inattendues depuis qu’on se connait, je pourrais essayer d’organiser votre premier concert pour ce soir même.
- On n’a toujours pas défini pour le loyer et les charges.
- Ne vous préoccupez pas de ça pour le moment, je suis sûr que cela ne posera pas de problèmes une fois que notre petite entreprise aura prit sa vitesse de croisière.
- De toute façon l’appartement est à nous trois et il est entièrement payé avec l’argent que nous avons déjà gagné de nos propres mains.

En disant cela, Louis a un regard appuyé vers Daniel, qui comprend le message en baissant la tête.

- Nous cherchions quelques colocataires plus histoire de se faire de nouvelles amitiés et également dans un but d’intégration dans la vraie vie, avec vous trois je pense qu’on ne pouvait pas trouver mieux.
- Pourrais-tu préciser en quoi vous n’auriez pu trouver mieux ?
- N’êtes-vous pas trois gars du peuple, simples, honnêtes, intelligents, sympas et de plus B.C.B.G, que souhaiter de plus ?
- BCBG ?? quésaco ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 28-03-2023

Beau Cul Belle Gueule? C'est bien cela?  Voilà un bon début. Espérons que cela continue dans la bonne humeur malgré parfois des paroles qui risquent de faire mouche et de flanquer le bourdon : Bzzz Bzzz!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 29-03-2023

Chapitre 018 : « Rentrée universitaire. »

Marc s’amuse de la question de Ralphy, il leurs demandes donc de se lever et de se retourner, profitant du moment pour mater leurs fesses joliment moulées dans leurs uniformes universitaire.

Il va pour donner l’explication façon humour potache, quand un regard explicite de Charles l’en empêche et du coup il le laisse donc se charger de donner une traduction plus littéraire.

- Ce n’est que le diminutif de « bon chic, bon genre » rien de plus.
- Tu nous prends pour des demeurés ou quoi ?
- Comment ça ?
- Je ne vois pas le rapport avec le fait de se lever et de se retourner si ce n’est pour une autre sorte de traduction du terme et commençant à connaitre l’autre naze, je pense que c’était surement à connotations sexuelles.

Kai s’est déjà fait une opinion des trois garçons, reconnaissant qu’ils ont le petit quelque chose qui fait qu’il se sent déjà proche d’eux et donc comme à son habitude depuis toujours il ne prend pas de gants pour leurs parler, s’adressant directement à celui des trois qui semble le plus timide, quoiqu’il lui reste le souvenir d’une phrase venant de lui et qui trouvait de suite une nouvelle utilité fort intéressante en soi à la quatrième chambre qui du coup reste vacante.

- Dis-moi la vérité, n’ai-je pas raison ?

Louis ne sait plus ou se mettre, n’ayant ni l’envie de mentir, ni celui de mettre une fois de plus son copain en première ligne devant l’irascibilité à fleur de peau du petit blond.

- C’est comme Charles l’a dit, ne cherche pas les problèmes là où il n’y en a pas. De toute façon quelle que soit la traduction elle s’avèrera réelle vous concernant, donc pas besoin d’en faire une montagne.
- Là tu vois !! Je savais bien qu’il y avait encore un truc de louche contre nous de sa part.
- Beau cul, belle gueule !
- De quoi !!

Kai se retourne cette fois vers Daniel qui lui met son smartphone sous le nez avec la traduction donnée par l’un des médias qu’il a l’habitude de suivre.

Un regard vers Marc qui du coup vient se placer derrière Charles, lui fait comprendre qu’il vat se recevoir une palanquée de bois vert avant pas longtemps.

Pourtant contre toute attente le visage du petit blond se détend, alors que son regard brille soudainement d’amusement.

- Tu as oublié le plus important et le plus remarquable chez nous « BB ».
- Bon ça suffit, nous devrions plutôt nous bouger le cul histoire qu’on n’y passe pas la nuit, chacun sait ce qu’il a à faire alors « GO » !!

Marc attend de n’être qu’avec Charles, tandis que Louis est déjà dehors avec leurs nouveaux amis à leurs donner l’adresse de l’appartement avant de les voir s’éloigner en direction des dortoirs.

- Qu’est-ce qu’il a voulu dire tout à l’heure avec son « B ».
- Tu ne devines pas ?
- Non, qu’est-ce que c’est ?
- Surement des vantardises sur « l’endroit » alors que tu ventais l’envers ! Hi ! Hi !
- L’endroit du… Ah d’accord ! Hi ! Hi ! Tu sais que finalement je l’aime bien le « petit », pas que pour son physique mais également par sa nature.
- J’espère une fois qu’il nous connaitra mieux, qu’il montera moins vite dans les tours sinon on n’a pas fini de se prendre le chou.

***/***

« Quelques heures plus tard. »

Marc sort de la douche en peignoir, le sourire aux lèvres et surtout se sentant beaucoup mieux après avoir suer à réaménager la chambre de leurs trois colocataires pour qu’ils s’y sentent comme chez eux.

Il vient s’assoir entre ses deux copains en soupirant de contentement.

- Ouf !! Voilà qui est fait, j’espère que cela conviendra à ses messieurs.
- Pourquoi non ? ce sont eux qui l’ont demandé, de plus nous leurs avons laissé la plus grande des chambres.il
Faudra juste penser à racheter un complément de meubles pour ceux que nous avons prit de la chambre restée libre.
- Tu as raison, on pourrait en faire une pièce spéciale pour notre entreprise. Ce serait plus pratique que de se rendre au sous-sol jusqu'à notre box de parking privatif.
- Que fais-tu de la sexe-room de Louis ?
- Arrêtez avec ça les gars, j’ai juste dit ça sans réfléchir.
- Justement, ce sont souvent ces paroles là qui prennent rapidement du sens.
- Ah… parce que tu as l’intention de t’en servir comme telle ?
- Et pourquoi non ? que ferons nous si l’un d’entre nous se trouve une partenaire et a besoin de s’isoler pour quelques moment intimes ?
- Ok ! ok ! Nous n’en sommes pas là, mais fait comme tu veux sinon on va encore y passer la nuit.

Sur ces bonnes paroles Charles se relève.

- Où vas-tu donc encore ?
- Passer un coup de fil au paternel pour voir si le club n’est pas déjà réservé pour ce soir !
- Ah… Ok !

***/***

« Pendant ce temps-là, dans la rue non loin de l’appartement. »

Trois garçons marchent à visages découverts, en tenant chacun sa valise d’une main et un énorme sac à dos en bandoulière, ne faisant intentionnellement pas attention aux passants qui s’arrêtent pour les regarder passer.

- Je ne ferais pas ça tous les jours, j’espère que c’est la dernière fois avant un bon moment.
- Pourquoi alors n’as-tu pas rendu les clés ?
- Je les rendrais dans quelques jours si tout se passe bien, après tout le mois de location est déjà payé et je ne pense pas qu’ils nous rembourseraient vu que cela a été tiré directement sur nos bourses d’études.
- Pourquoi donc une telle précaution ? tu penses que cela pourrait ne pas marcher avec Charles et ses potes ?
- C’est juste une sorte d’assurance, avec grincheux je me méfie de tout.
- C’est qui grincheux ?

Le regard entendu de Daniel vers Kai vaut pour réponse et amène à se dernier une moue boudeuse qui le rend au demeurant encore plus craquant.

Ralphy ne peut que sourire d’amusement devant toutes ses mimiques, qui font qu’il a toujours été quasiment impossible, aussi bien à l’orphelina qu’à l’école, ou tout simplement avec n’importe qui ils se sont trouvés un jour, d’avoir l’envie de punir ce petit garnement blond, adorable, devenu aux fils des ans se bel adolescent, terreur des parents ayant un ou plusieurs enfants de son âge à surveiller.

- Ce doit-être se bâtiment.

Daniel pointe du doigt un ensemble immobilier flambant neuf.

- Wouaouhhh ! C’est du grand luxe ici, tu es sûr de ne pas t’être tromper ?

Ralphy vérifie une fois de plus les indications données par Louis, avant de relever la tête vers une plaque donnant le nom de la rue.

- C’est bien cette rue pourtant, ils ont dû le payer un bras leur appart, parole !! Du coup je me demande combien ça a pu leurs rapportés de vendre leurs jeux.
- Bah !! On fait vite le compte, à une couronne le téléchargement par jeu, quand on connait la popularité qu’ils ont dans le monde entier, ce sont sans doute des millions, voir des milliards de couronnes qu’ils se sont déjà mit dans les fouilles, surtout si comme j’ai cru comprendre ils ont commencé tout minots.
- Tu crois qu’on gagnera autant en nous associant avec eux ?
- Pour le savoir il nous faut déjà commencer, mais pourquoi pas !

Kai qui les écoutait jusque là en soufflant comme un phoque à tirer une valise plus lourde que lui depuis les dortoirs, s’arrête soudainement en s’essuyant le front.

Je n’en peux plus les gars, arrêtons-nous quelques minutes !! N’est-ce pas par ici que nous avons gagné nos cinq-cents couronnes le jour de notre arrivée ?
Si pourquoi ? ah, ok, je vois !! Tu ne voudrais pas arriver les mains vides chez nos nouveaux loueurs.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 29-03-2023

Bon, les trois nouveaux arrivants invités peuvent se pointer chez les "copains" avec chacun une boutanche de champp' Tongue . Je parie que Maître Laurent possède de bonnes références dans son carnet d'adresses Shy :"Roderer Cristal", par exemple. "La veuve C****" est un peu surfaite. Quant à Dom Pé****, c'est devenu d'un commun, ma chère...! Big Grin D'accord, des fafiots c'est plus léger que les bouteilles de bulles. Par contre les pièces de monnaie jetées par les passants, ce n'est pas léger non plus et il faudra les trimballer dans les poches. Alors, faut choisir!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 31-03-2023

Chapitre 019 : « Rentrée universitaire. »

« Palais royal ce jour-là. »

La reine Clothilde a le sourire aux lèvres depuis l’arrivée de sa meilleure et célèbre amie Sarah, cette dernière star incontestée du cinéma mariée au cousin de son royal époux.

Marcel a été convoqué le matin même au prétest d’un dîner de famille auquel il ne croit pas beaucoup, leur relation étant ce qu’elle est n’a jamais eue besoin d’une invitation pour les voir venir au palais régulièrement.

Il suppose donc que le sujet de conversation concerne Charles qui maintenant doit en être à sa rentrée universitaire, curieux du motif ayant pousser François à le rencontrer en insistant bien qu’il comptait sur lui le soir même.

Depuis maintenant une heure que les deux cousins sont enfermés dans le bureau privé du roi, il a eu non seulement sa réponse confirmant qu’il avait vu juste, mais il tombe également des nues de ce qu’il vient d’apprendre.

- Crois-tu en la destinée ?
- Comme tout le monde je pense.
- Voilà deux garçons qui ne devaient surtout pas se rencontrés et qui se retrouvent étudiants dans deux universités voisines, n’est-ce là l’effet que d’un hasard malencontreux ou bien d’une destinée contre laquelle nous ne pouvons pas grand-chose, si ce n’est d’interférer de force et comme tu le sais, je ne voudrais pas en arriver à de telles extrémités, surtout contre des garçons qui n’ont que du mérite.

Marcel serre les poings en entendant les paroles de celui qui pourrait s’il le voulait condamner son fils et le deuxième garçon à mort, sans que nul n’y trouve à redire.

- Je n’ai jamais trop compris pourquoi tu ne souhaites pas qu’ils se rencontrent ? quand nous les avons sortis de l’hexagone extra-terrestre ils venaient juste de naitre et donc il va sans dire qu’ils n’ont pas eu le temps de conspirer quoi que ce soit contre cette planète, de plus il a été prouvé génétiquement parlant qu’ils ne sont même pas de la même espèce.
- Je comprends parfaitement ton raisonnement et j’y adhère entièrement crois le bien, mais parce qu’il y a toujours un mais, le risque aussi minime soit-il vaut-il le coup d’être prit ? voilà la question qu’un père ne se posera pas, mais que le dirigeant d’un royaume se doit d’en tenir compte.
- J’en suis parfaitement conscient, juste que pour moi le seul risque pourrait venir de leurs gênes dont l’activation pourrait amener quelque chose d’encore inconnus à ce jour, il sera toujours temps de prendre une décision si cela se produisait et que ces changements s’avéreraient potentiellement dangereux.
- Mais dans ce cas ne serait-il pas déjà trop tard ?

Marcel observe son cousin qui de son côté ne le lâche pas du regard, plongeant en lui pour y lire ses véritables motivations à défendre bec et ongles ces deux enfants devenant adultes.

- Nous pourrions limiter facilement le danger et déjà diviser le risque par deux.
- Comment ça, explique-toi ?
- Si l’un des deux venait à disparaitre par exemple.
- Tu ne parles pas sérieusement !!
- J’émets juste une idée au cas où il me faudrait choisir une option difficile. De plus cela protégerait ton « fils », tu sais combien j’aime Charles et il n’y a pas que moi, toute la famille n’a d’yeux que pour lui et c’est très rare une conversation ou son prénom n’est pas cité au moins une fois.
- L’autre garçon est du même acabit, nous pourrions lui trouver facilement les mêmes qualificatifs que pour Charles, c’est juste que pour toi il n’est encore qu’un étranger.

C’est cette fois François qui se retrouve surprit par les paroles de son cousin.

- A t’entendre on pourrait croire que tu le connais.
- En effet, depuis son arrivé à l’orphelinat, je m’arrange pour le rencontrer plusieurs fois par ans lors de mes visites comme principal donateur et je t’assure qu’il est tout ce qu’une famille pourrait rêvée d’avoir comme enfant. D’ailleurs il y a eu de grosses difficultés aux débuts à lui devoir refuser l’adoption, alors qu’au premier regard les familles venaient directement vers lui pour le prendre dans leurs bras. J’ai dû y mettre le holà dés ses quatre ans et faire en sorte que lui et ses deux copains, ne soient plus en contacts avec les familles adoptives. Les problèmes sont néanmoins revenus au collège et encore plus au lycée, mais là encore rien que l’argent ne pouvait arranger, maintenant qu’il va ou plutôt devrais-je dire, qu’ils vont tous être bientôt majeurs, je ne peux désormais plus que les surveillés de loin.
- Wouah mon cousin !! à t’entendre on se demande si tu ne t’es pas trompé de bébé quand tu en a choisi un plutôt que l’autre !
- Mais non enfin !! Juste qu’il est vrai que je les aime autant tous les deux, je…

Le téléphone de marcel vibre dans sa poche, il le sort pour voir l’appelant et son regard revient alors vers son cousin.

- … tu m’excuses un instant, c’est justement Charles qui appelle. Allo !! Quoi de neuf mon fils ?

François n’entend rien des paroles de Charles, pourtant aux traits du visage et aux réponses sibyllines de son cousin à son fils, il comprend en grande partie de quoi il s’agit, tandis que la discussion semble prendre un tournant inattendu.

Ce n’est que vers la fin, qu’il voit Marcel devenir tout pâle, juste avant de raccrocher et de se tourner vers lui, hésitant visiblement à lui révéler ce qu’il vient d’apprendre à l’instant.

- Je pense que je devrais revoir mon opinion sur la destinée.
- Qu’y a-t-il donc ?
- Charles me demandait si le club était libre pour que ses nouveaux colocataires puissent profités de la scène et faire quelques enregistrements, comme tu l’as sans doute entendu, j’ai été surpris qu’ils éprouvent le besoin de faire venir des inconnus chez eux alors qu’ils n’ont et c’est peu de le dire, aucuns ennuis financiers.
- Et donc ?

Marcel observe son cousin, un brin ironique.

- Je t’ai connu plus vif d’esprit !

François réfléchi un bref instant, avant qu’à son tour ses yeux s’arrondissent en comprenant enfin le rapport avec la destinée cité plus tôt.

- Ne me dis pas que…
- Bingo !! C’est bien de nos trois orphelins qu’il s’agit et j’ai idée que cette histoire d’enregistrement ne crée encore très bientôt un nouveau et puissant bug sociétal international.

***/***

« Appartement des garçons. »

Charles raccroche avec une mine mi-figue, mi-raisin, étonner du son de voix de son père changeant plusieurs fois d’intonations, allant de la surprise à la curiosité pour finir par l’ahurissement le plus total.

Louis voit bien qu’il s’est passer un truc à son air devenu soudainement pensif.

- Alors ? tu as eu la réponse attendue ?
- Hein… ah oui, le club est fermé le mercredi donc nous pouvons l’utiliser.
- Ce n’était pas vraiment cela de prévu il me semble ?
- Non en effet, mais au final ce n’est que mieux pour nos affaires, de cette façon le mystère sur le groupe… comment déjà ? ah, oui… Kai/toon, restera entier plus longtemps.
- Et c’est bien ?
- Pour notre tranquillité ? je pense que oui !

Un bruit suivit d’une palanquée de jurons venant du couloir menant à l’appartement, leur impose le silence à écouter avec curiosité ce qui s’y passe.

Louis fini par émettre un ricanement convulsif en reconnaissant l’une des voix, ce qui amène l’attention de ses deux amis sur lui.

- Qu’est-ce qui t’arrive encore, tu deviens fou toi aussi ?
- Non ! Hi. ! Hi ! Ecoutez voir, si ce n’est pas notre grincheux sur le palier, je veux bien qu’on me les coupe ! Hi ! Hi !

Il termine à peine son rire que la porte d’entrée s’ouvre après un bref coup frapper pour les avertir et que cette fois il n’y ait plus de doutes, si doute bien entendu il y avait eu.

- Ça se dit des potes, bordel ! Vous auriez pu m’aider quand même, maintenant j’ai les bras plus longs que mes jambes à me coltiner cette valoche de merde ! Juste quelques centaines de mètres du campus qu’il a dit l’autre tanche ! je t’en foutrais moi !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 01-04-2023

Une certaine pub proclame : «Buvez, éliminez». Je souhaite très fort que la royale autorité n'en soit pas amenée à une telle extrémité un jour ou l'autre. Quoi? ils ont l'air tout "mignons", Charles et Kaï. Je n'ai pas bien compris le passage : «Ils ne sont même pas de la même espèce (d'après les analyses ADN)» Est-ce que Charles et Kaï, entre eux, ne sont pas de la même espèce ou bien les deux garçons, ensemble, ne sont pas de la même espèce que les habitants du royaume? Si c'est la première hypothèse, les deux zozos seraient, pour Kaï, avec un fort rapport pour Flo et pour Charles, avec Thomas. Dans l'autre hypothèse, ce serait un peu les mêmes origines quoique Thomas est vraiment un "Terrien" de Gaïa.
Il est certain que toute publication sur le Net va entraîner un fort afflux de demandes de "fan's " et faire saturer certains serveurs. Outre une fortune assurée, ça risque aussi de mettre sur les dents les services de haute sécurité du royaume...Alors, gare la suite. D'ici à ce que de mystérieuses disparitions soient signalées...et des recherches entamées dare-dare par les copains restants...Voilà de quoi nous tenir en haleine encore pendant un bon bout de temps, pas vrai cher Laurent?
À propos, les trois "colocataires" ont-ils apporté des bulles avec eux?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 05-04-2023

Chapitre 020 : « Rentrée universitaire. »

« Jeudi, quatre heures du matin. »

Les six garçons rentrent du club, complètement exténué mais entièrement satisfait de la soirée, chacun pour ses raisons propres toutefois.

Alors que Daniel et ses deux copains s’affalent tout habillés sur l’assemblage qu’ils ont concoctés rassemblant les trois lits d’une personne en un seul, du côté de Marc et de Louis, restés dans le salon, c’est une autre affaire.

- Je n’ai jamais vu Charles aussi excité depuis que je le connais.
- Je pense qu’il a compris après ce soir que nous tenons un truc qui va cartonner.
- C’est pour ça qu’il s’est en rentrant directement enfermé dans le garage, tu crois ?
- Pour quoi d’autre sinon ! J’avoue que je me sens aussi exciter que lui après avoir assister au concert, tu as vu tout comme moi ce qu’a donné à la fin la numérisation sur l’écran, c’était bluffant de réalité virtuelle et je dirais même si ce n’était déjà pas le cas que notre fortune est faite.
- Je trouve que l’idée d’intégré chaque concert dans une sorte de quiz devrait avoir une portée ludique appréciable autant sur les enfants que leurs parents, en fin de compte qu’ils restent visages couverts n’est que mieux pour les fans qui seront encore plus accros aux jeux, dans l’espoir de découvrir un indice sur leurs identités.
- Hum… ouaih !! je le pense également.

Louis revit de mémoire les moments forts de la soirée et ne peut s’empêcher de retenir ses émotions devant Marc qui ne cherche même pas à se moquer de lui, comprenant parfaitement pourquoi il réagit de la sorte alors que lui en était arrivé au même état durant la prestation de ses nouveaux potes.

- Avoue qu’ils ne sont pas ce qu’on appellerait banals ces trois-là. Déjà au naturel c’est quelque chose, mais une fois sur scène… brrr !!

Marc se masse les bras aux poils hérissés, revivant à son tour toutes ses émotions qu’il a ressenti durant la soirée.

- Allons nous coucher et essayons de dormir.
- Parce que tu comptes y arriver comme ça ?
- Je vais au moins tenter le coup, demain nous avons une dure journée de prévue au campus, entre la partie éducative et la partie privée que nous allons devoir gérer au mieux.
- Bah !! Ce n’est pas comme si nous n’en avions pas l’habitude.
- Hum… Pour nous autres je n’en doute pas étant suffisamment médiatiser depuis le temps, mais pour eux trois c’est une autre paire de manche.

Les deux amis se lèvent et se séparent, pour chacun aller dans sa chambre ou contre toute attente l’excitation de la journée passée et le manque de sommeil des nuits précédentes, les endort sitôt la tête posée sur l’oreiller.

Les trois chambres s’ouvrent le lendemain matin à l’heure du déjeuner dans un ensemble quasi parfait, faisant comme un embouteillage dans le couloir attenant et c’est le moment où chacun découvre avec plus ou moins de surprise qui est l’autre de par ses habitudes tant vestimentaires que comportemental du matin.

Marc avec Charles sont déjà lavés, rasés et habillés, tandis que Louis pour sa part est toujours en pyjama à bailler aux corneilles, ce qui jusque là reste dans leurs habitudes.

Là où cela se pimente c’est à la vision du trio terrible, Ralphy avec juste une serviette enroulée autour des reins sort tout juste de la douche, tandis que Daniel en caleçon se gratte le sommet du crâne avec conviction.

Là encore rien de bien grave, hormis sans doute un manque certain de retenu et de pudeur devant des inconnus, mais surement pas de quoi en faire toute une histoire, seulement l’affaire change du tout au tout quand le troisième apparait devant eux en se frottant la tête d’une serviette éponge et en se présentant entièrement nu, ce qui déjà n’est pas rien, mais qui plus est tenant une bandaison d’une raideur impressionnante qui en fait sortir les yeux de la tête de Louis et de Marc, tandis que Charles s’avance en le faisant se retourner et le repousse fermement vers la chambre, en lui assénant une claque retentissante sur les fesses.

Alors que tous se retiennent d’en rire malgré tout, Kai pour sa part ne voit pas les choses de la même façon et fusille Charles qui d’instinct recul d’un pas.

Heureusement que Daniel est réactif et qu’il prend les choses en mains afin de ne pas faire d’une habitude un drame.

- Excusez-nous les gars, mais il n’a pas fait ça pour vous choquer je vous le jure, c’est juste qu’il a ses habitudes avec nous qui n’y faisons plus du tout attention.
- Il va pourtant falloir qu’il change celle-là !!
- Cela ne me dérange pas moi.

Charles a un regard de reproche vers Louis, qui à la tête penchée sur le côté à toujours mater le service trois pièce des plus appétissant du petit blond.

- Si nous voulons pouvoir vivre en communauté sans heurtés personnes, il y a forcément des règles à respecter et la première étant de ne pas se balader nu en dehors de sa chambre et cela même si…

Charles esquisse un sourire entendu en matant à son tour le petit gars toujours dans une forme olympique, qui pour sa part ne semble pas vouloir changer d’état pour si peu.

- … il n’y a rien à jeter sur le physique de nos nouveaux potes.

Pour montrer qu’il est d’accord avec lui, Ralphy sans plus réfléchir à son action ôte sa propre serviette pour mettre en évidence avec fierté sa propre anatomie.

- N’est-ce pas ! Hi ! Hi !

Un assez long moment de flou avant que Daniel se décide à repousser ses deux amis dans la chambre en refermant derrière eux, revenant ensuite face aux trois locataires d’origines.

- Encore une fois excusez les, mais juste laissez-nous un peu de temps pour nous habituer et changer nos habitudes.
- Toi aussi tu comptes le faire ?
- Pourquoi donc ? le fait de n’être vêtu que d’un caleçon vous choque également ? par cette chaleur je ne me vois pourtant pas porter autre chose.

Alors que Marc et Louis cible sur Daniel une zone bien précise en se gardant bien de prononcer une seule parole, Charles amuser malgré tout car il voit bien que Daniel ne s’en est lui-même pas encore aperçu, il pointe un doigt vers l’ouverture du caleçon d’où sort avec une certaine « fierté » une extrémité d'appareil génital des plus bandant à tous les sens du terme.

Le reflexe tout naturel de Daniel à mettre aussitôt sa main devant l’amuse encore plus, aussi c’est cette fois d’un ton plus amical qu’il lui prend les mains pour à son tour s’en mettre plein la vue.

- Je pense que comme c’est parti là, il va bien nous falloir nous y habituer, alors autant commencé dès le départ ! J’avoue que vous trois êtes plutôt bien faits de votre personne, j’ai juste été surpris de voir nimbus venir nous la mettre sous le nez, maintenant je ne suis pas puritain plus que ça, donc je comprends que certains qui en sont fiers ne cherchent pas à cacher leurs anatomies, pas comme d’autres…

Là Charles fixe Louis et Marc avec un certain amusement.

- … à ne vouloir rien rater !! Pas vrai les gars ? Oh !! Louis…Arrête de baver et…. Ah !! D’accord, toi aussi tu…

Cette fois le doigt de Charles montre l’entrejambe de Louis et la chose déformant son devant de pyjama de façon encore plus érotique que de la montrer.

Une petite vérification du coup vers l’entrejambe de Marc et un profond soupire sort de ses lèvres en comprenant que se premier jour à peine débuter pour leur vie commune, montre déjà vers où leurs relations vont petit à petit tout naturellement aller et sans doute chambouler leurs vies.

- Du coup je présume que ce sera à moi de m’adapter.
- Arrête de faire ton kéké tu veux bien, ce n’est pas comme si tu y étais insensible et je vois bien pour te connaitre mieux que n’importe qui que cette petite scène érotique est loin de heurter ta pudeur, honnêtement je ne sais pas encore si la sexe-room aura son utilité ou pas, mais ce qui est sûr c’est qu’il y a des signes prédisant que des liens sentimentaux commencent à se nouer entre certains d’entre nous et qu’il nous faudra bien les acceptés et faire avec.
- Wouah !! Tu peux déjà prédire tout ça juste pour avoir eu l’occasion de mater nos queues ce matin ? rassurez vous les gars, je vous assure que ce n’était pas volontaire de la part ni de Kai ni de Ralphy et encore moins venant de moi, mais nous sommes tous les trois tellement habitués à ne rien nous cacher que vous en avez eu le résultat sous les yeux, que ce soit bien ou mal, seul l’avenir nous le dira, mais juste n’en faites pas tout un plat sur ce qui n’est qu’une erreur involontaire.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 06-04-2023

Pour une "erreur involontaire", il y a manifestement un déficit de volonté! «Allez, regardez comme elles sont belles et glorieuses !» Va falloir organiser un défilé avec jury à la clé mais obligation pour les juges d'être complètement dévêtus...Ce sera inoubliable.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 07-04-2023

Chapitre 021 : « Rentrée universitaire. »

Une fois sa petite mise au point faite, Daniel retourne à son tour dans la chambre commune pour réapparaitre à peine quelques secondes plus tard, son visage marquant une certaine gêne.

- Heu les gars… excusez nous si nous restons un petit moment dans la chambre, mais voyez-vous certaines « tensions » demandent à ce que l’on s’en occupe pour ensuite passer une bonne journée.
- De quoi parles tu donc ?

Devant la question de Louis montrant bien le côté ingénu du garçon malgré son âge, il reçoit en guise de réponse un clin d’œil appuyer venant de Daniel et deux gros soupires d’exaspérations venant de ses deux amis.

Daniel bien entendu ne prête pas attention à la question, ne tenant pas plus que ça à rentrer dans les détails et referme la porte derrière lui, laissant bien entendre le double tour du verrou la condamnant.

Charles s’apprête à retourner dans la pièce à vivre, n’ayant pas l’intention de jouer les voyeurs, quand il s’aperçoit qu’il en va tout autrement de ses deux copains qui ont déjà l’oreille plaquée à la porte.

- Vous nous faites quoi là ? allez !! Si vous vouliez les rejoindre, il suffisait simplement de le leurs demander.

Marc et le premier à prendre conscience de son comportement et rejoint son ami, le visage reflétant bien l’embarra de s’être fait prendre à marquer de l’intérêt sur ce genre de situation.

Il doit néanmoins faire un pas en arrière pour attraper le jeune prince par la manche en le forçant à le suivre, recevant en contrepartie un regard charger de reproche.

- Tu as entendu Charles, si tu as envie de participer à leurs branlettes stories, il fallait le leurs demander.
- Il n’est peut-être pas trop tard, qu’en penses-tu ?
- De quoi ?

Les paroles de Louis l’ont tellement surpris, que Marc lui en a lâché le bras et que ce dernier s’échappe de sa prise, pour retourner faire face à la porte en y grattant doucement.

- Psstt !! C’est louis, je peux entrer ?

Les bruits à l’intérieur de la chambre s’interrompent brusquement, quand après quelques secondes la porte se déverrouille et s’entrouvre suffisamment pour que le jeune prince se sente happer à l’intérieur et qu’aussitôt elle se reverrouille derrière lui, laissant aussi bien Charles que Marc sur le cul d’un tel culot venant des deux côtés à la fois.

Charles est le premier à s’en remettre et finalement à esquisser un sourire amuser, tandis que Marc se traite intérieurement de tous les noms d’oiseaux qu’il connait de n’avoir pas oser suivre Louis alors qu’il en mourrait d’envie, retenu simplement par une sorte de pudeur devant Charles qui incontestablement est le plus puritain de la bande.

***/***

« Quelques minutes plus tôt à l’intérieur de la chambre. »

Daniel referme pour la deuxième fois à double tours, pour rejoindre ensuite ses deux copains qui sont déjà enlacés l’un à l’autre étendus nus sur le lit.

Le caleçon disparait de sur ses reins comme par miracle quant à son tour il les rejoints, accueilli comme il se doit par les deux coquins qui n’attendaient plus que lui pour commencer les hostilités.

Le grattement à la porte arrive à point nommé, car juste quelques secondes de plus et plus rien ne les aurait fait se séparer, une fois leurs esprits pris dans les besoins incontrôlables de la chair, comme ils les connaissent depuis la puberté à chaque fois que l’un d’eux en particulier a spécialement besoin de cela pour se rebooster.

Ils stoppent donc les caresses pour se regardés dans les yeux et sourire avec envie, quand ils reconnaissent la voix du jeune prince leur demandant la permission d’entrer.

Un simple regard suffit à leurs faire comprendre qu’ils sont raccords une nouvelle fois entre eux et sur ce sujet entièrement d’accord pour intégrer le beau Louis dans leur petite sauterie devenue maintenant hebdomadaire.

Daniel n’étant déjà plus en état de réfléchir tellement le simple ressenti du corps de Kai sous ses doigts lui amène déjà des sensations proches de l’orgasme, c’est donc Ralphy qui s’y colle à aller ouvrir ou plutôt entrouvrir la porte vu sa nudité, pour attirer le jeune prince dans la chambre et refermer derrière eux deux.

Louis sent bien l’ambiance de folie érotique qui nimbe la chambre et qu’il prend de plein fouet, alors que déjà Ralphy lui baisse le pantalon de pyjama pour s’agenouiller devant la bête en rut et la prendre en bouche sans plus de façons, évitant ainsi à Louis le moment d’hésitation et sans doute d’un reste de pudeur qui obscurcirait l’instant.

Ce dernier en a les yeux exorbiter de se sentir le sexe happer de si belle façon, tandis que de ses mains tremblantes il déboutonne sa veste pour la laisser rejoindre le reste du pyjama en traversant la pièce.

Louis même s’il n’a jamais encore eu de réels rapports sexuels avec qui que ce soit, n’en est pas non plus né de la dernière pluie et se rend bien compte que l’atmosphère qu’il ressent et suffisamment inhabituelle pour qu’il s’en fasse la remarque, sentant bien l’explosion de sensations nouvelles qui déjà lui traversent le corps et qui n’a rien à voir avec la caresse buccale de Ralphy, même si cette dernière lui amène déjà un réel plaisir peu commun.

Il se fait à peine la remarque, qu’un son étrange lui fait perdre le reste d’éducation puritaine qu’il a reçu au palais et l’amène durant l’heure qui suit à se donner comme jamais il n’aurait imaginé pouvoir le faire, ressentant un plaisir fabuleux, loin, bien loin de se qu’il a pu connaitre par ses manipulations nocturnes ou lors des quelques essais qu’il a pu faire avec Marc et Charles, durant pourtant de mémorables et inoubliables quoique rares séances de découvertes intimes.

Une heure ou il a l’impression de n’être plus qu’un corps prit dans des orgasmes à répétitions, qui le secouent en le laissant durant quelques secondes à chercher son souffle comme à l’approche de la petite mort, pour reprendre de plus belle en lui arrachant des geignements de jeune chiot plaintif d’un plaisir inconcevable.

Pourtant quelque part dans un coin de son esprit, il voit bien qu’il n’est pas le seul à jouir de tous ses pores de la peau et que pour ses trois amants, puisqu’il lui faut bien les nommés ainsi après ce qui se passe entre eux, le plaisir est aussi intense que celui qu’il ressent.

Il ne compte plus le nombre de traces crémeuses qui maculent leurs corps, croyant toujours que ce sera la dernière alors qu’il n’en est rien et que déjà de nouveaux râles secouent l’un ou l’autre de ses copains quand ce n’est pas lui.

Son dernier souvenir de cette orgie matinale sera d’apercevoir Kai besogner Ralphy de la plus belle des façons, tandis que lui reçoit les faveurs de Daniel qui lui maintient les cuisses levées en plongeant son regard dans le sien, regard qu’il surprend à se révulser quand il reçoit l’onde de plaisir qui à son tour l’achève littéralement cette fois, au point de plonger dans le sommeil alors même que son amant se vide toujours en lui dans un dernier spasme viril.

***/**

« Début d’après-midi. »

La pendule de l’entrée sonne les treize coups indiquant l’heure déjà bien avancée, quand Daniel est le premier à contempler avec amusement le spectacle de leurs corps toujours imbriqués les uns dans les autres.

Il secoue Ralphy pour lui faire signe qu’il est temps de se lever et ils vont tous deux prendre une douche bienvenue pour laver leurs corps de cette affreuse sensation de colle séchée qui compacts leurs poils de pubis.

Comme toujours, aucune parole ne vient acter la partie de jambe en l’air et quant à son tour Kai les rejoint sous la douche, il y est accueilli avec le sourire tandis qu’il se fait une place entre eux deux, en les laissant s’occuper à le savonner et à le rendre propre.

Quelque chose pourtant a changé leur quotidien et ce quelque chose ronfle encore, allonger nu sur leur lit quand ils sortent de la douche, devant bien cette fois se rendre à l’évidence que leur relation va plus loin que celle de « frères » comme ils aimaient jusque-là la définir.

D’avoir ce garçon nu d’une beauté reconnue dans leur lit, leurs remet en mémoire ce qu’ils avaient pris l’habitude d’ignorés après coups et le choc émotionnel à seulement le réaliser maintenant peut se lire sur leurs visages, changeant la donne qui devra maintenant accepter la véritable définition de ce qu’ils sont les uns pour les autres et qui a dépassé depuis bien longtemps la simple fraternité.

Daniel est le premier à réagir, sans doute parce que Louis et cela dès le premier contact qu’il a eu avec le grand prince, ne lui est pas indifférent.

Il vient donc s’agenouiller au bord du lit pour voir si tout va bien, le secouant tout en douceur pour le réveillé sans heurts, recevant en retour un regard si chargé en sentiments d’affections que son cœur soudainement s’emballe.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 07-04-2023

Et un heureux plénier de plus! P'tit Louis a trouve son répondant et vient de découvrir le véritable amour qu'il devait espérer secrètement sans, peut-être, s'imaginer ce qu'il pourrait être ni comment il se manifesterait. Donc, tant mieux pour lui s'il y a trouvé son content.
Voilà donc une autre façon de se sentir "en communion", à ajouter aux autres communes activités. Et le "Marco" dans tout ça? D'ici à ce qu'il lance, lui aussi, des "appâts" pour ferrer les 4 "poissons" et leur faire comprendre qu'il deviendrait bien le 5ème larron... Heart


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 10-04-2023

Chapitre 022 : « Rentrée universitaire. »

Un sourire de connivence entre Kai et Ralphy, alors qu’ils s’habillent rapidement et les voilà tous deux se retrouvant dans la cuisine, la faim ayant cette fois réussit à dire son dernier mot.

Ils sont bientôt rejoints par Daniel et Louis, se dernier n’osant pas les regarder dans les yeux tellement le souvenir de cette fin de nuit lui amène la honte de s’être laisser aller à un tel point.

Daniel lui ébouriffe la chevelure amicalement, comprenant fort bien par quoi passe son nouvel amant et il lui tient alors des paroles rassurantes, ne voulant surtout pas qu’il regrette son geste au point de ne plus vouloir recommencer avec eux.

- Tu ne t’attendais pas à ça, pas vrai ?
- C’est le moins qu’on puisse dire, en vérité je pensais que ce serait juste un truc sympa, mais chacun pour soi.
- Il y a longtemps que nous avons passé cette version soft ! Hi ! Hi !

Ralphy voit bien que cette conversation met mal à l’aise le jeune prince, aussi y coupe-t-il court en revenant à des choses beaucoup plus terre à terre.

- Dépêchons-nous plutôt de casser la croute pour ne pas rater les cours de l’après-midi, c’est déjà bon qu’il nous faille trouver une bonne excuse pour notre absence de ce matin, à moins que certains préfères dire la vérité ! Hi ! Hi !
- Qui sait… cela nous amènerait peut-être de nouveaux partenaires.
- Arrête de dire n’importe quoi, regarde la tête de Louis à avoir entendu tes conneries.

Ralphy jette un regard lourd de reproche à Daniel qui en lâchant se genre d’ânerie les fait passer pour ce qu’ils ne sont pas, car il est bien entendu hors de questions pour eux d’avoir ce genre de relation sans qu’il y ait un attachement réel de leurs parts envers le ou les futurs partenaires, comme cela l’a été avec Louis que tous les trois appréciaient et il faut bien dire le mot, aimaient déjà réellement.

- Je ne disais pas ça pour ce que tu penses, mais pour nos deux derniers copains, je me suis sans doute mal exprimé, excuses moi.
- Avec Marc je ne pense pas qu’il y aura de problèmes, mais pour Charles c’est une tout autre histoire.

Devant l’incompréhension qu’il peut lire sur les traits de ses amis, Louis précise la pensée qui lui a fait faire cette remarque.

- Charles change de copine comme moi de slip, quoique jamais longtemps avec l'une comme avec l'autre et je ne l’ai jamais vu regarder un garçon, tout du moins avec ce genre de pensées.
- Tandis que pour Marc ?
- Il ne nous a jamais vraiment caché qu’il ne faisait pas la différence et que seuls les sentiments le guideraient vers un genre ou l’autre, si la question devait se poser pour lui.

Louis anticipe la question qui ne va pas manquer d’arriver venant de Kai qui est déjà l’auteur de la dernière sur Marc.

- Pour ma part je n’ai jamais caché que je préférais les garçons, même si je n’en avais encore jamais connu pour avoir ce genre de relation.
- Ça doit te faire drôle d’en avoir eu trois d’un coup sur le râble.

Kai n’est pas dupe du regard perdu que le jeune prince lance à Daniel.

- Mais peut-être que l’un des trois t’intéresse plus en particulier ? sache toutefois que si la chose peut être réciproque, elle n’empêchera jamais que ce reproduise régulièrement ce que tu as connu ce matin.
- Arrête de l’embêter avec ça, laisse-lui le temps de se retourner et de réfléchir à se qu’il compte faire avec nous par la suite.

Daniel en disant cela entoure les épaules de Louis d’un bras protecteur, montrant bien les sentiments très forts qui déjà l’attachent au jeune prince.

- Allez… ne nous mettons pas deux fois en retard la même journée.

***/***

« Retour de quelques heures en arrière. »

Marc est le premier lever ce matin-là, du moins le premier ce ceux qui se sont couchés car le lit de Charles montre bien qu’il n’y a pas passé la nuit.

Une douche rapide, suivit d’un petit déjeuner sur le pouce et le voilà allant rejoindre son meilleur ami là où il est sûr de le trouver.

La lumière passant sous la porte métallique du garage prouve une fois de plus qu’il le connait bien et c’est après avoir donné un coup d’œil à sa montre qu’il se décide d’entrer, trouvant Charles encore en plein travail, assit devant sa batterie d’écrans d’ordinateurs.

Il lui pose le gobelet de café qu’il avait préparer rien que pour lui et va s’assoir à son côté, pour rester un instant ébahit devant l’animation dont son ami peaufine les derniers détails.

Il ne fait plus aucun doute pour lui que Charles a passé le reste de la nuit à encoder son nouveau jeu, en se servant des images prises lors de la séance spéciale organisée à cette effet au club la veille au soir.

- Tient… bois ton café !! Tu aurais dû au moins prendre le temps de dormir quelques heures, il n’y avait rien de pressant à terminer absolument le jeu aujourd’hui.

Charles sursaute en entendant parler si près de son oreille, n’ayant pas entendu son ami arriver tellement sa passion lui en a fait oublier tout ce qui l’entoure.

Il remet le jeu au début en tendant la manette à Marc et en lui faisant signe de jouer, tandis qu’il avale goulument une bonne gorgée du breuvage chaud.

Cette version du jeu étant destinée aux jeunes enfants, Marc n’éprouve aucun mal à en venir rapidement à bout et en guise de félicitation recevoir le bonus, un clip animé où des personnages de synthèses jouent le succès toujours dans le top trois des téléchargements audios.

Charles devant le visage devenu lunaire de son copain montrant plus que des paroles la réussite certaine de son travail, sourit de toutes ses dents en peaufinant quelques derniers détails, comme par exemple celui de mettre le nom du groupe en grosse lettres lumineuses au-dessus de la scène.

Marc le regarde terminer, subjugué comme toujours devant la dextérité et les immenses connaissances en informatique de son ami.

- Tu ne le leurs montres pas avant de le mettre en ligne ?

Charles termine la monétisation du lien avec le partage sur les deux comptent, le leur et celui de leurs nouveaux partenaires, sans oublier le décompte à la source et anonyme de la taxe royale.

- Une couronne le téléchargement, n’est-ce pas trop peu ?
- Ce n’est pas du téléchargement à proprement parler mais plutôt un lien qui ne s’activera qu’une fois et une fois le jeu réussi, donnera droit au bonus. J’ai intégré un petit logiciel empêchant justement le partage et effaçant le clip une fois visualiser, seul le jeu restera utilisable mais le bonus restera la récompense au seul premier vainqueur.
- Ne vont-ils pas protester d’une telle contrainte ?
- Rassure-toi, je suis certain que non, de plus c’est la raison pour avoir garder le prix le plus bas.
- Comment cela ?
- Une couronne a toujours été le prix à payer pour télécharger nos jeux, ils ne pourront donc pas nous reprocher d’avoir supprimer le bonus une fois en être arriver au bout.
- Je vois, c’est très intelligent de ta part ! De plus rien n’empêche qu’ils paient de nouveau pour recommencer.
- Tu vois quand tu veux bien comprendre ! Hi ! Hi ! Maintenant que le programme est fait, il nous sera facile de réactualiser un nouveau quiz à chaque fois que nous numériseront une nouvelle chanson du groupe Kai/toon.
- J’en ai déjà jeté deux mots à Daniel en me demandant s’ils pourraient suivre, sa réponse m’a surprise quand il m’a dit qu’ils en avaient déjà tout un panel d’écrites et qu’ils jouaient lors des fêtes organisées par l’orphelina.
Il ne nous restera plus qu’à louer la salle pour qu’ils nous fassent un vrai concert, peut-être même pourrons nous y inviter quelques VIP qui paieront assurément le prix fort pour les entendre jouer en live, je pourrais même leur offrir en simultané un grand écran animé avec leurs avatars, identique au bonus des jeux.
- La somme de calculs informatique doit être impressionnant, auras-tu un ordi assez puissant pour éviter un décalage trop grand entre le réel live et le numérique ?
- Ne t’inquiète pas pour ça, le plus gourmand a été de mettre en mémoire la numérisation physique de chacun de nos potes, le reste ne devrait pas utiliser tant de puissance que ça, de toute façon nous ferons déjà un essai le soir où nous enregistrerons plusieurs clips pour nos jeux et si un problème se pose, dans ce cas nous oublierons tout simplement cette histoire d’écran.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 10-04-2023

Les projets, c'est bien, il en faut, surtout à leur âge. Maintenant, comment vont réagir les hauts personnages du royaume et leurs services "secrets"?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 12-04-2023

Chapitre 023 : « Rentrée universitaire. »

Charles termine ses dernières mises au point avant d’ouvrir la page web de leur petite entreprise et d’entrer le nouveau jeu dans le catalogue des ventes, il prend ensuite le temps de créer une page publicitaire alléchante, qu’il envoie à tous ceux ayant déjà un compte et qui devrait très vite comme à chaque nouveauté apporter les résultats escomptés.

Enfin, une fois toutes ses actions terminées, il accède au compte de gestion de l’entreprise pour valider les décisions tarifaires et budgétaires, ensuite c’est avec un grand sourire qu’il appuie sur la touche « Enter » pour terminer la validation et activé la mise en ligne du nouveau catalogue.

Marc s’est contenté d’observer la dextérité des doigts de son copain danser sur le clavier, avec un étrange sentiment qu’il ne saurait définir par des mots, mais qui une fois de plus lui amène la pensée bizarre que décidément son ami d’enfance ne doit pas être tout à fait humain.

Charles se retourne vers Marc en souriant et en repoussant le clavier devant lui.

- A toi de jouer maintenant et de faire en sorte que nos ventes explosent ! Hi ! Hi !
- C’est encore trop tôt pour moi, je dois déjà contacter nos médias habituels ainsi que nos fournisseurs de ressources, ensuite seulement et suivant la courbe des ventes, je pourrais définir où et quand activer les promotions, mais honnêtement je ne pense pas que pour ce premier essai il faille s’en faire à ce sujet, cela va se vendre comme des petits pains je t’assure.
- Comme si je ne le savais pas, mais il faut bien que tu serves à quelque chose ! Hi ! Hi !
- Je vois que monsieur se trouve infiniment content de lui en s’amusant à mettre mal à l’aise le petit personnel.
- Exactement esclave. Trêve de plaisanterie et changeons de sujet, tu veux bien ? qu’en est-il de ce matin au sujet de Louis ? tu l’as vu ? il va bien ?
- J’imagine que oui.
- Comment ça ?
- Et bien cela semblait encore fortement mouvementer à l’intérieur quand je me suis levé et ce n’est qu’au moment de te rejoindre que le silence c’est fait, du coup je n’ai pas osé aller regarder.
- Qu’as-tu entendu ?
Tu n’avais qu’à être là au lieu de venir passer le reste de la nuit au garage, pour faire court ils n’avaient pas l’air de s’ennuyés et j’avoue que j’ai eu du mal à m’endormir, le « petit monsieur » m’a énervé à un point qu’il ne lui était jamais arrivé et il y a fallu que j’en vienne plusieurs fois "aux mains" pour que je trouve enfin quelques heures de sommeils.
- Je vois… et bien nous lui demanderons ça à la pause de déjeuner, allez… il va être l’heure des cours.

***/***

« Cantine de l’université royale à l’heure du déjeuner. »

Charles est assis en face de Marc à une grande table qu’ils ont réservée pour eux et leurs amis, sauf que ces derniers ne semblent pas pressés de les y rejoindre.

- Je ne pense pas qu’ils ont dû émergés du lit à temps pour assister aux cours de ce matin.
- Ils vont m’entendre alors, ce n’est pas ce qui a été convenu entre nous et de plus cela va à l’encontre des règles de la colocation.
- De quelles règles parles-tu donc ?
De celles que je vais afficher dès ce soir sur la porte d’entrée !! Nous étions tous d’accord que notre priorité reste les études et que le reste passe après, comme c’est parti là avec nos zouaves, c’est plutôt le reste qui passe avant et quand je parle du reste, j’étais loin de penser à ce qui s’est passé cette nuit.
- Il n’y a pas à en faire tout un plat puisque nous n’avions pas parlé avec eux, d’ailleurs à quel moment en aurions-nous eu le temps. Il va falloir tout simplement remettre les pendules à l’heure et cette fois ne rien leurs passés s’ils recommencent.
- Tu n’as pas l’air très inquiet de ce qu’ils ont pu faire à Louis ?
- Louis est adulte et de plus c’est lui qui l’a cherché, maintenant il ne s’attendait peut-être pas à ce qui allait lui arriver, mais je n’ai rien entendu me laissant croire qu’il a été forcé.

Charles ne connait que trop bien son meilleur ami pour lire en lui à livre ouvert, aussi ricane-t-il en se moquant ouvertement de lui.

- Mon petit doigt me dit que quelqu’un regrette de ne pas être entrer avec Louis, se tromperait-il ?
- Hummm !! j’avoue que je me suis posé la question et que si s’était à refaire, je…

Charles se penche vers son ami avec curiosité.

- Tu… quoi ?
- Je serais sans doute aller avec lui.
- Non !! Tu déconnes là ??
- Qu’est ce qui te fait penser ça ? je t’assure que je suis on ne peut plus sérieux.
Je savais pour Louis qui ne sait pas cacher ses expressions, mais que toi aussi tu craques pour eux, remarque ce n’est pas que cela me choque, juste que je ne voyais pas ça aussi rapide de ta part, alors que tu réfléchis toujours à plusieurs fois avant de prendre la moindre décision, ça m’a assez énervé par le passé pour que je m’en étonne aujourd’hui et que je t’en fasse la remarque.
- En fait ce n’est pas un coup de tête, j’avoue que dès notre première rencontre Ralphy ne m’a pas été indifférent et que j’ai bien senti qu’un truc se passait entre nous deux, pour les autres c’est venu après coup, mais surtout quand Kai s’est enfin dévoilé devant nous. Je ne t’ai jamais caché que je me sentais bisexuel, jusque là ce n’était que dans ma tête, car je n’avais encore jamais rencontré un garçon qui me plaise assez pour envisager une liaison sérieuse.
- Tien donc… alors comme ça que ce soit Louis ou moi, tu ne nous trouvais pas à ton goût, nous ne sommes pas assez beaux pour toi donc ? j’avoue que tu as mit la barre vraiment très haute ! Hi ! Hi !
- Arrête ça tu veux bien, vous deux ce n’est pas pareil, vous êtes avant tout mes amis et Louis pense exactement comme moi, sinon comment n’aurait-il pas craquer pour moi ! Hi ! Hi !

Marc voit bien que le rire a fait du bien à son copain, qui se détend quelque peu après s’être vraiment inquiéter pour Louis, Charles ne comprenant que trop bien que l’empathie et avec en prime le physique à tomber de leurs trois nouveaux potes, ait été le déclencheur d’une libido à fleur de peau pour ses deux amis.

- J’avoue que vous auriez eu du mal à trouver mieux que ces trois loustics, ils sont incontestablement à croquer, sympathiques et semblent en plus d’une intelligence rare, cerise sur le gâteau pas farouches pour une couronne et ce au plus grand plaisir de notre jusque-là timide altesse royale.

Marc sourit à l’entendre.

- J’imagine le retour de bâton émotionnel, quand il va se réveiller avec le souvenir de ce qu’il vient de vivre.
- Je ne m’en ferais pas à ta place, du peu que j’ai pu voir d’eux, ils ne le laisseront pas s’empêtrer dans la honte sans réagir de façon intelligente.
- Qu’est-ce qui te fait penser ça ?
- Grognon pardi !!
- Hein !!!

Charles une fois encore s’amuse comme un fou de l’incompréhension évidente de Marc a ce qu’il cherche à lui faire comprendre en utilisant le deuxième degré d’humour.

- Crois-tu qu’un loustic aussi clash dans ses paroles aurait accepté que Louis entre dans la chambre s’il n’éprouvait pas déjà pour lui des sentiments très forts ?
- Tu parles de Kai ?
- De qui d’autre d’après toi !!

Après cette explication, le silence revient et les deux amis n’attendant plus personne, ils s’attaquent enfin à leurs plateaux repas, ce n’est qu’un bon quart-d-heure plus tard que Marc revient sur le sujet avec cette fois une idée folle en tête qui lui est soudainement venue.

Son amitié d’avec Charles est tel, qu’il sait pouvoir se permettre d’émettre cette hypothèse folle qu’il vient d’avoir à l’esprit.

- C’est une idée que je me fais ou tu commencerais à craquer pour Kai ?

La question est tellement inattendue qu’elle en fait avaler de travers Charles, qui en attrape une douloureuse quinte de toux.

- De quoi ?
- En y réfléchissant bien je trouve que tu t’intéresses beaucoup à lui, je ne t’avais jamais vu ni entendu parler de quelqu’un de cette façon. Je viens juste de m’en faire la remarque en cherchant quelle pouvait être la raison et la seule que j’ai trouvé et que tu n’es pas indifférent à ce garçon, pour déjà une, lui donner des petits noms en mode foutage de gueule sans jamais l’appeler par son vrai prénom. Jamais je ne t’avais vu jusque là agir de la sorte avec personne, mais au contraire faire en sorte de rester poli tout en gardant tes distances.

Marc qui s’attendait à ce que chacune de ses paroles soient contredites, reste sur sa faim devant le mutisme de Charles.

- Remarque je comprends aussi, Kai est vraiment mignon, tellement même qu’il arrive a donné des incertitudes au gars les plus virils et hétéros qui soient et soit dis en passant, ce qui a toujours été ta marque de fabrique.