Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable

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RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 02-09-2023

Chapitre 083 : « à oublie, oubli et demi. »


« Manoir des De-Laitre. »

Marcel sort de son bureau, le front plisser à chercher de comprendre le but réel de l’appel téléphonique venant de son meilleur ami.
Qu’a-t-il voulu dire par « te souviens-tu du jour où l’hexagone s’est ouvert à nous », mais surtout sans répondre à sa question sur le motif d’une telle demande.
Il lui a quand même répondu par amitié en pensant qu’il va devoir lui rendre visite rapidement pour en avertir son épouse et très certainement lui conseiller de le faire examiner sur un éventuel début d’Elsheimer.
Maintenant qu’il a raccroché, les questions lui reviennent en boucles, ce qui explique les plis frontaux qui lui marquent actuellement le visage.
Il se force alors au sourire pour ne pas inquiéter son épouse, prévoyant néanmoins de faire quelques recherches de son côté tellement il reste troubler par les paroles de son ami.

***/***

« Palais royal, quelques jours plus tard. »

Comme il en ont l’habitudes dès qu’ils ont un moment de libre, François et son cousin Marcel se retrouvent dans l’intimité du bureau privé de sa majesté.
En prenant de l’âge les deux hommes ressentent de plus en plus se besoin de contact entre eux, sans doute est-ce en particulier lier aux poids qu’ils portent tous les deux sur les épaules, pour l’un d’être le roi du pays et pour l’autre le plus fortuné maitre marchand des quatre royaumes.
Toujours est-il que ce jour-là, une fois de plus ils se retrouvent tous les deux à bavarder de choses et d’autres, sans réels but à part créer un climat amical et reposant, pourtant à un moment donner marcel fini par engager la conversation vers ce qui depuis l’appel de Patrick reste comme un chat coincé dans sa gorge.
- As-tu eu des nouvelles de Patrick dernièrement ?
- Non… pourquoi ?
- Pour rien…
François observe du coin de l’œil son cousin, le connaissant suffisamment pour savoir que ce « pour rien » le trouble plus qu’il ne veut bien l’avouer.
- Dis-moi plutôt ce qui te trouble.
- Bah !! Il n’y a pas à en faire une montagne non plus, juste que je me demandais s’il ne serait pas malade.
François subitement inquiet pour son ami, il attrape alors le bras de son cousin en le serrant suffisamment fort pour marquer son inquiétude.
- Comment ça malade ?
- Il m’a appelé il y a quelques jours en me posant des questions bizarres, alors qu’il connaissait parfaitement les réponses du fait qu’il était également sur place au moment des faits.
- Si tu me racontais tout depuis le début, je comprendrais surement beaucoup mieux de quoi il retourne !
- Et bien voilà, il m’a…
François écoute son cousin lui faire un compte rendu exhaustif de la conversation qu’il a eu ce soir là suite à l’appel de son ami, comprenant maintenant l’inquiétude de Marcel sur l’état de santé de Patrick.
Il cherche alors ses mots pour le rassurer en lui disant qu’à lui aussi il lui arrive d’oublier des choses, pourtant quelque chose lui revient soudainement en mémoire qui étrangement concerne également plus ou moins directement cette affaire.
Ce quelque chose n’est rien d’autre qu’un rapport émanant du service de recherche biologique royal et qu’il a eu en main juste le temps d’un bref coup d’œil, n’étant pas suffisamment féru en la matière pour tout comprendre d’un rapport purement scientifique sur des recherches d’ADN, du moins lui semblait-t-il.
C’est le silence de Marcel qui le ramène à l’instant présent, voyant bien ce dernier le fixer d’un regard interrogatif.
- Tu attends une réponse de ma part ?
- Pas vraiment, juste que j’ai eu l’impression que mon histoire t’avait rappelé quelque chose.
- Hum… oui, mais rassure toi cela n’a absolument rien à voir. Pour ce qui est de Patrick arrête de t’inquiéter, je l’appellerais dans la journée pour m’assurer que tout va bien.
- Entendu, j’apprécie que tu sois aussi attentif à mes inquiétudes.
- N’est-ce pas normal, puisque Patrick est également un ami très cher à mon cœur.
Un sourire commun entre les deux cousins montre plus que tout le reste combien leur relation est fusionnelle et cela depuis du plus loin qu’ils se souviennent, du coup ils reprennent leurs déblatérations jusqu’à en arriver au retour des enfants prodigues.
- Tu ne connais pas la dernière à leurs sujets ! Hi ! Hi !
- Tu veux sans doute parler du spectacle qu’ils veulent monter au grand stade, en dévoilant l’identité de leurs amis comme membre du fameux groupe « Kai/toon » ?
- Louis t’en a parlé à ce que je vois.
- Ils sont venus au palais dès leurs retours pour m’en demander l’autorisation.
François voit bien le visage de son cousin devenir subitement soucieux.
- Qu’y a-t-il donc ? on dirait que l’idée ne te séduit pas plus que ça.
- J’ai peur que cela n’occasionne de trop grands débordements, rappelle-toi déjà ce qu’une simple chanson durant les dernières portes ouvertes universitaires a occasionné comme problème, alors imagine le grand stade et ses soixante-dix mille places.
- Quatre-vingt-dix mille si on compte celles qui occuperont le terrain.
- Qu’as-tu répondu ?
- J’ai juste dit que j’allais y réfléchir et que je devais voir avec les dirigeants des trois autres royaumes, du fait qu’ils veulent que le concert soit mondialement diffusé et en direct qui plus est.
- Pourquoi voire si grand ?
François sourit car c’est exactement la première question qui lui est venue à l’esprit quand il a écouté la demande.
- La réponse ne devrait pas te surprendre, surtout venant de ton fils.
- C’est encore une histoire d’argent ?
- Bingo !! Il a déjà tout prévu et les chiffres qu’il donne sont pharamineux, rien que ce que cela rapportera en taxes royales couvrirait plus d’une année de la dépense des quatre royaumes.
- Wouah !!
- Tu comprends donc que je n’ai pas pu trouver d’arguments contre et que je doive donc en discuter sérieusement avec les dirigeants des trois autres royaumes, d’ailleurs j’ai déjà convoqué leurs émissaires pour respecter le protocole.
- Et pour Lee-Rim tu y as pensé ?
- Charles a été catégorique à ce sujet, comme quoi il faisait partie intégrante du groupe « Kai/toon ».
Marcel sourit de satisfaction, heureux pour le jeune prince qu’il se soit aussi bien intégré dans ce nouveau groupe d’amis qu’ils forment avec son fils.
François s’en rend bien compte et sourit à son tour, considérant pour sa part le jeune prince Estrien quasiment comme un fils et cela depuis le premier jour où ils se sont présentés devant lui avec son père et sa mère, comme étant les émissaires permanents de leur royaume.
- J’aime beaucoup ce garçon, il mérite à n’en point douter le succès qui l’attend.
- Je pensais la même chose, d’avoir rencontrer ces trois orphelins a été un grand tournant pour nos enfants et leurs amis.
- Hi ! Hi !
Marcel est surpris de la bonne humeur affichée de son illustre cousin.
- Qu’y a-t-il de si drôle ?
- Ma fille Anne n’a plus d’yeux que pour le petit Kai, elle a été jusqu’à demandé à sa mère si plus tard elle pourra l’épouser, tu te rends compte un peu ! Hi ! Hi ! Tenir de tels propos à dix ans ! Hi ! Hi !
- De ce que je connais et de ce que j’ai vu de ce jeune homme, il ne doit pas y avoir qu’elle qui pense de la sorte, avoue que ce garçon est attachant au possible malgré son sale caractère, dixit mon fils !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 04-09-2023

Chapitre 084 : « à oublie, oubli et demi. »

François laisse alors échapper un sourire.

- Je ne dirais pas le contraire, mais…

Marcel remarque immédiatement la barre soucieuse remplaçant le sourire radieux, aussi la curiosité le prend-t-elle d’en connaitre la raison.

- Mais ?

François fixe son regard dans le sien durant quelques secondes hésitantes, avant de soupirer et de répondre.

- Ils bouleversent tout ce à quoi je m’étais jusque là accrocher pour l’avenir de nos enfants.
- Quand tu dis « ils », tu parles bien des trois orphelins n’est-ce pas ?
- Qui d’autre veux tu !
- Pourtant leurs avenirs semblent tout aussi prometteurs, malgré qu’ils soient je le reconnais bien loin de nos attentes, la notoriété et l’argent seront au rendez-vous, donc pas de réels soucis à se faire et si par malheurs cette même notoriété se perdait un jour, alors rien le leurs sera plus facile que de revenir dans ce que nous avions prévus pour eux à l’origine.
- Je le sais bien, mais je ne parlais pas de cela.
- Ah… Et de quoi parlais tu alors ?
- De la relation plus qu’amicale qu’ils ont nouée avec eux, pour Louis cela n’est une surprise pour personne, mais pour Marc et Charles, j’avoue que je suis tombé sur le cul d’apprendre leurs relations de couples.

C’est au tour de Marcel de froncé les sourcils.

- Charles ? j’avais remarqué pour Marc, mais certainement pas pour Charles ! il se serait mis avec Kai ? avoue que cela fait un couple plutôt bizarre ! Hi ! Hi !

François regarde son cousin comme s’il le voyait pour la première fois, surpris d’un tel manque de vision de sa part sur les relations de leurs enfants.

- Qui te parle de Kai ?
- Le sujet n’était-il pas les trois orphelins ?
- Certes, mais pour Kai il serait plutôt question du jeune acteur, comment déjà ?
- Anthony ?
- Oui c’est cela, Anthony, avoue qu’il s’accorde mieux avec le blondinet que Charles.
- Hum… si tu le dis, mais dans ce cas, pour…
- Charles ? et bien la prochaine fois intéresse toi plus particulièrement à lui et tu comprendras de quoi je parle ! Ha ! Ha !
- Tu ne vas pas me le dire ?

François trouvant là un prétest inespéré pour s’amuser au dépend de son cousin, il lève la tête pour fixer le plafond du bureau en sifflotant.

- Tu ne vas vraiment pas me le dire ?

Nouveau sifflotement.

- Dans ce cas appelle moi le jour ou tu seras décidé, en attendant je vais faire la tournée de mes affaires dans les trois autres royaumes, revoyons-nous d’ici six à huit mois si tout va bien, sur ce… à la revoyure mon cousin.

Marcel plante là François en sortant du bureau, souriant ensuite comme un enfant ayant fait une bonne blague en restant le dos appuyer contre le mur du couloir.

- Un… deux… trois…qu…
- Revient, tête de mule !!

Le sourire vainqueur de Marcel montre combien il connait bien son cousin, ce dernier ne le laisserait certainement pas partir alors qu’il supputerait un début de dispute entre eux.

- Je suis déjà parti ! Tu disais ?
- Arrête ça tu veux, je me doutais bien que tu attendais dans le couloir. Je te connais aussi bien que toi tu me connais.

Marcel entrouvre la porte du bureau et y passe juste la tête.

- Alors du coup… Tu vas me le dire cette fois ?

***/***

« Appartement des garçons. »

Ils sont tous dans la grande pièce à vivre, chacun à son occupation personnelle quand la sonnerie de la porte se fait entendre.

Charles voit bien que personne n’a l’intention de se bouger, aussi se décide-t-il à aller répondre après la troisième tentative du visiteur.

- Vous pourriez bouger vos culs les gars, je ne suis pas votre larbin après tout, surtout que ce n’est très certainement pas pour moi !

Il n’obtient même pas un seul regard condescendant, aussi c’est en soupirant qu’il jette un coup d’œil sur le visiophone avant d’enclencher l’ouverture de la porte de l’immeuble, reconnaissant le visiteur.

- Qu’est-ce que je disais… Anthony c’est pour toi, ton producteur.
- Qui ça ? Martin ?
- Hi-Han !!
- Arrête ça tu veux, ce n’est même pas drôle !
- Alors occupe-toi de lui et la prochaine fois tu bouges ton cul !

Anthony se lève en grognant, n’aimant pas particulièrement que quelqu’un se moque de Martin qui a été le seul à croire en lui durant ses débuts et qui tenace comme pas possible, l’a amené jusqu’à la gloire et la notoriété qu’il connait maintenant.

Un coup d’œil sur le vidéophone et il reconnait en effet le crane chauve de cet homme devenu son ami autant que son patron.

Il ouvre donc la porte dés que le bruit de celle venant de l’ascenseur ce fait entendre et l’accueil avec le sourire chaleureux qui ne trompe personne sur sa véracité.

- Qu’est-ce qui t’amène ici ? je pensais que tu étais encore en congé ?
- Le travail me rattrape toujours plus vite que veux tu.

Anthony le fait s’installer confortablement sur l’un des fauteuils rester vacant, le laissant avant cela saluer tout le monde et lui offrant un verre avant d’écouter la raison de sa visite, subodorant déjà un nouveau film ou encore une nouvelle série qu’il serait venu lui proposer.

De ce fait il semble avoir vu juste quand Martin prend la parole.

- J’ai eu la remonté du succès de notre dernière série, que cela soit ici ou encore dans les trois autres royaumes et j’avoue que nous n’en avions jamais rencontré autant avant cela, rendez-vous compte que chaque épisode nous rapporte l’équivalent d’une série complète habituellement.
- Nous allons toucher le jackpot alors ?
- Tu devais bien t’en douter un peu, mais je ne suis pas venu pour parler de ça, mais plutôt des tonnes de courrier que notre secrétariat reçoit réclamant à corps et à cris une suite à cette série.
- L’auteur n’avait-il pas dit qu’il ne le souhaitait pas ?
- Oui certes… mais seulement qui résiste à ça ?

En disant cela Martin frotte son pouce et son index ensemble, faisant bien comprendre à quoi il fait allusion.

- Il va donc s’y remettre ?
- Oui, devant la somme proposée il aurait été stupide pour lui de refusé.
- Je ne vois donc pas ce qui fait que tu sois juste venu pour me dire cela ?
- En fait pour revenir au courrier reçu, il s’avère que la requête principale demande non seulement une deuxième saison, mais aussi à ce que le couple « BL » reste le même, Kai a eu un extraordinaire impacte médiatique qui a été en bonne partie responsable du succès que la série connait.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 07-09-2023

Chapitre 085 : « à oublie, oubli et demi. »

D’entendre les paroles de Martin fait sourire Kai jusqu’aux oreilles, ayant pour sa part eu un large aperçu sur sa page web du succès sur sa personne comme énoncé plus tôt.

- Ne suis-je pas celui qui a réussi à embrasser la star, alors qu’il s’y était toujours refusé ! Hi ! Hi !
- Sans doute est-ce vrai également, mais certainement pas que pour cette raison, la rumeur s’amplifie de jours en jours sur ta participation active comme membre du fameux groupe « Kai/toon ».
- Vraiment ?

Martin perçoit le scintillement de fierté dans le regard du jeune blondinet et du coup ce qui n’était pour lui qu’un doute raisonnable, devient une réalité à laquelle il va devoir tenir compte.

- Pour garder le secret il n’y aurait déjà pas fallu participer au concours de musique, que crois-tu donc ? que l’interdiction royale de diffusion du premier clip vous faisant connaitre empêcherait la diffusion du fichier sous le manteau ? c’est bien mal connaitre la jeunesse actuelle et sa propension à braver les interdis.

Charles est pour sa part resté dans la proposition initiale d’une suite à la série, chose qu’il ne voit pas forcement d’un bon œil vu les décisions prises pour leurs futurs départs.

Il s’inquiète donc du délai que cela prendra.

- N’oublions pas nos études respectives, l’année prochaine sera encore plus dure à suivre que la précédente. Le tournage ne va-t-il pas nuire à notre avenir ? de plus si saison deux il y a, elle devra se passer j’imagine dans la même université, je ne pense pas que cela soit vu comme une bénédiction par le staff enseignant déjà suffisamment perturbés par le tournage de la première saison.
- Nous pourrons toujours nous en arranger en ne tournant que durant les congés ou encore les weekends, je ne vois rien là de réellement insurmontable.

Charles compte alors sur ses doigts.

- Il faudra donc compter quasiment six à huit mois pour l’ensemble des douze épisodes si je me réfère à ce que nous avons vécus ?

Martin fronce les sourcils, sentant bien sans vraiment les comprendre toutes les réticences dans les propos du jeune homme.

- Pourquoi ai-je l’impression que vous êtes contre ce projet, alors qu’il ne concerne que deux d’entre vous en fait ?

Charles n’est pas dupe des paroles certes amicales du producteur vis-à-vis de sa personne et qu’il s’adresse à lui tout en restant poli pour bien lui faire comprendre qu’il n’a rien à voir dans l’histoire.

- C’est hélas du moins l’idée que vous en avez, mais c’est également là ou vous avez tout faut, nous avons déjà prévu quelque chose de très médiatique impliquant beaucoup plus d’entre nous que vous le suggérez.

Lee-Rim sent le vent venir et s’interpose sur ce qui sinon démarrerait très certainement une dispute entre l’homme chauve et son petit copain.

- Peut-être que vous accepteriez tous deux un compromis.

Daniel qui avait également envisagé cette solution va dans son sens en révélant franchement leurs intentions, du moins celles concernant la notoriété du groupe musical.

- Que penseriez vous d’une opportunité qui fera très certainement de vous un homme riche ?

Martin pour qui le mot « riche » raisonne dans son esprit comme le meilleur des médicaments, il se tourne alors vers Daniel qui retient avec peine la grimace amusée de sentir son auditoire déjà entièrement pris dans ses filets.

- Qu’entends-tu par-là ?
- Le genre de spectacle tourner en une seule prise et faisant le buzz au sein des quatre royaumes.

Daniel en lui disant cela s’arrange pour libérer les souvenirs de Martin de l’entièreté de ce qu’il a vécu avec eux au club durant le précédent tournage et qui lui avait été complètement ôter de l’esprit comme d’ailleurs dans celui de tous les participant extérieur, concernant le rapport entre eux et le groupe « Kai/toon », alors qu’ils ne pouvaient que remarquer qu’ils étaient bels et bien les mêmes personnes.

Le front de Martin se déplisse lentement de ses rides soucieuses pour amener à son visage un sourire éclairer en comprenant cette fois l’énormité de la proposition.

- Tu parles bien de ce que je pense ?
- Si ta pensée va sur un concert live du groupe « Kai/toon » sans leurs masques, alors oui tu as tout compris.
- Mais c’est… énorme !!

Charles comprend pourquoi Daniel en est venu à une telle proposition, seulement il croit bon d’atténuer quelque peu l’enthousiasme de l’homme qui a déjà les yeux brillant à la pensée de ce que cela va lui rapporter.

- Nous signerons un contrat ou tu recevras quinze pour cent des gains sur la vidéo, cela ne concerne comme il se doit, ni ceux venant de l’achat des billets, ni ceux venant de la vente éventuelle de produits dérivés.

Voyant le léger tic de réticence, Charles croit bon d’ajouter afin de clore le sujet.

- Rien ne vous oblige à accepter, nous avons nos propres moyens de tournage si nécessaire et dans ce cas nous empocherons la totalité des bénéfices liés à cette représentation. Pensez juste ce que pourront représenter en monnaie sonnante et trébuchante ces fameux quinze pour cent venant d’une estimation à minima d’un bon tiers de la population des quatre royaumes suivant la retransmission en direct, ajouter à cela les différés et les ventes sous format numérique.
- Je n’ai rien dit, juste que je me demandais si c’était réellement le bon moment pour vous de révéler votre identité ?
- Bah… notre secret a pris un bon coup dans l’aile depuis que l’autre zozo n’a pas pu résister à l’envie de faire le beau et d’aller chanter fleurette.

Anthony qui s’attendait à la réaction de son chéri en se faisant une fois de plus traiter de la sorte, il lui couvre la bouche d’une main avant qu’ils ne doivent une fois de plus subir sa grogne légendaire.

- Tu l’as bien cherché en faisant ça, alors arrête de monter dans les tours alors que la faute te revient, tu veux bien ?

Daniel remercie d’un sourire reconnaissant le jeune acteur avant de poursuivre et d’expliquer au producteur ce qu’il attend de lui en précisant le lieu et la date envisagée, laissant ensuite à Charles le soin d’acter le contrat que Martin s’empresse de signer dans la foulée de peur sans doute qu’ils reviennent sur leur proposition.

Ce n’est qu’au moment de les quittés, qu’il revient sur le but initial de sa visite.

- Et donc pour le tournage de la série, vous décidez quoi ?
- Nous en reparlerons le moment venu, mais de toute façon si vous tenez vraiment à avoir l’un ou plusieurs d’entre nous comme acteur, il vous en coutera une somme considérable puisque le « secret » de sa véritable identité aura été révélé.

Martin ne pipe mot et se laisse reconduire par Anthony jusqu’à la porte de l’ascenseur, c’est durant l’attente de ce dernier qu’il libère son cœur des griefs qu’il a à l’encontre de Charles.

- Ton copain ne pense qu’à l’argent ma parole, chaque phrase qu’il a dite n’avait que ce sujet en bouche, je sais bien que cela a son importance, mais pas à ce point quand même !
- Dis-toi juste que ce n’est pas contre toi, mais qu’il est bien comme ça de nature, je l‘avais déjà remarqué et autant Marc que Louis, ils ont été également dans ce sens quand je les ai interrogés à ce sujet ! Hi ! Hi ! Remarque comme cela au moins on ne se fera jamais rouler par personne.
- Il doit tenir de son père.

Anthony amuser par la remarque se retient difficilement d’en rire, étant donner ce que lui connait depuis peu des antécédents filiaux de Charles.

- Sans doute oui, les chiens ne font pas de chats ! Hi ! Hi ! Du coup cela me fait penser que d’avoir des amis aussi fortunés, il va falloir cracher au bassiné un peu plus généreusement à mon encontre pour que je n’ai pas l’impression d’être un profiteur à leurs yeux ! Hé ! Hé ! Savais-tu que Charles, Louis et Marc étaient les « PDG » de « Ciber-game », l’entreprise spécialisée dans les jeux pour iPhone.

Devant l’air subitement incrédule de son ami, Anthony lui glisse à l’oreille alors que la porte de l’ascenseur s’ouvre enfin devant eux.

- On ne pourra pas dire qu’ils profitent de la notoriété des trois autres pour s’enrichir.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 09-09-2023

Chapitre 086 : « à bord du « Kannn ». »


Le vaisseau hybride poursuit sa course dans l’espace sidéral, avec à ses trousses les engins de mort se rapprochant chaque jour davantage de lui.

Pourtant l’inquiétude ne semble pas de mise à l’intérieur du « Kannn », tout du moins celle relatif à ce danger encore relativement lointain, par contre celle amenée par la santé physique et mentale de Florian reste la principale préoccupation.

Ils se relayent deux par deux pour lui apporter chaleur et éventuellement les premiers besoins en énergie pour quand il montrera les premiers signes d’éveil, le temps de faire venir le reste du groupe à la rescousse pour le remettre définitivement sur pieds, en prenant par la même occasion le leur au passage.

Plusieurs jours se sont passés depuis que Florian est sorti de son corps, sans pour autant qu’il ne donne le moindre signe de vie si ce n’est une respiration lente est régulière qui rassure et aide quelque peu à combattre la morosité du reste du groupe.

Pour cette journée là, ce sont Andréas et Antonin qui s’y collent, se serrant au plus près de chaque côté du petit rouquin sans pour autant que le sommeil ne leur vienne.

Du coup le temps semble long pour les deux garçons qui se sont retrouvés là par le hasard du tirage au sort, se regardant l’un l’autre quand ils ont l’impression qu’on ne les voit pas.

Antonin ressent comme d’ailleurs le reste du groupe, une attirance de plus en plus forte pour Andréas, au point d’en rêver la nuit en se retrouvant avec lui dans des situations qui lui amènent à chaque fois des réveils humides impossibles à contrôler.

Ils sont donc tous les deux ce jour là à s'observer sans en avoir l’air, le corps durci par une envie irrésistible de contacts intimes.

Andréas ressent bien les œillades du petit blond, n’osant le lui faire remarquer, car conscient de la sensibilité à fleur de peau de celui qui dans le groupe garde une timidité qui normalement n’aurait plus depuis longtemps lieu d’être.

Pourtant l’excitation le gagne à son tour, de plus en plus impérieuse, ce qui l’amène à chercher à en comprendre la raison, ne ressentant cela habituellement qu’avec Samuel, Kim et bien entendu Florian.

Son bas-ventre tendu pulse pour se rappeler à lui, ce qui l’étonne encore plus quand la compréhension lui vient alors que peut-être cela n’est pas dû qu’à son seul esprit.

Un coup d’œil vers Antonin lui en amène la certitude quand il lui voit le visage brulant au souffle court avec le regard qui accroche le sien semblant presque douloureux, sans doute menant un combat entre sa libido et la retenue de mise qui est habituellement la sienne.

Andréas a alors la certitude qu’il n’y a rien de naturel dans ce qu’ils ressentent tous les deux, jetant un dernier regard vers le visage du petit rouquin avant de pousser un long soupire et de laisser exprimer les besoins de son corps.

- Antonin… je ne tiens plus… viens…

Il n’en faut pas plus pour recevoir le poids plume du blondinet sur le sien, tous deux la virilité tendue à outrance venant se frotter en corps à corps comme des animaux en chaleur, lâchant des soupires de bien-être à fendre l’âme jusqu’à la première explosion qui inonde leurs abdomens du liquide chaud et gluant qui s’échappe en brèves mais violentes saccades, accompagner des râles d’orgasmes d’un plaisir hors du commun.

Antonin qui était au-dessus à se frotter contre le corps d’Andréas, ressent soudainement une caresse imprévue et ciblée sur son sillon fessier alors qu’il en est encore à tressauter nerveusement de jouissance.

La main s’insère entre ses deux globes pour venir titiller le bouton rose qui sous la caresse accentue encore plus le plaisir du petit blond, très proche maintenant de l’évanouissement.

Heureusement que le manque de discrétion à faire entendre leur pamoison alerte Kim et Thomas qui discutaient dans la pièce attenante et qui arrivent à point nommer pour comprendre qu’une action de leur part devient urgentissime.

C’est sans se concertés qu’ils tirent Antonin hors du lit alors que Florian commençait à s’exciter dessus, dans un état restant visiblement semi-comateux.

Thomas laisse alors Antonin sur le sol de la pièce à retrouver son souffle et à s’étirer langoureusement dans un reste d’orgasme, commençant à tirer de la même façon Andréas hors du lit quand Kim le retient.

- Laisse-le, à lui il n'arrivera rien de fâcheux, rejoignons-le plutôt.

Aucune autre parole n’est nécessaire pour les deux copains qui déjà se retrouvent prit dans le tourbillon des sens qui maintenant submerge complètement leur volonté, au point de n’être plus que des corps avides de plaisirs charnels.

Les heures qui suivent ne sont que grognements et cris de gorges, le reste du groupe les ayant rejoints pour se retrouver cette fois tous hors du lit à la merci d’un jeune rouquin se nourrissant de leurs spasmes d'orgasmes encore et encore, jusqu’à ce qu’enfin son appétit finisse par se rassasier et qu’il replonge dans l’inconscience mais cette fois d’un sommeil réparateur, laissant autour de lui les corps lessiver et gisant de ses amis complétement exténués.

***/***

« Le lendemain dans la journée. »

Florian est le premier levé, s’éveillant affamer après plusieurs jours de diètes et mettant à rude épreuve le convertisseur automatique de nourriture.

Il se relève pourtant entre deux plats pour voir si tout va bien pour ses amis, conscient d’avoir user et abuser d’eux bien plus que la normale, reconnaissant envers eux qu’ils soient toujours là à ses côtés dans les cas extrêmes.

Ce n’est qu’encore bien plus tard dans la journée qu’ils se retrouvent tous, une fois chacun doucher et avoir assouvis la faim accompagnant leur réveil.

Florian sait qu’il n’est nul besoin de revenir sur les derniers évènements, aussi va-t-il directement à l’essentiel en racontant sa discussion d’avec « Xiao-Lu », confirmant ainsi à tous qu’il a bien été retrouvé.

- Il était temps que j’entre en contact avec lui, sinon nous l’aurions sans doute raté de peu, il avait prévu de partir à notre recherche avec les amis qu’il s’est fait sur cette planète et du coup à ce rythme nous aurions pu nous courir longtemps après.
- Tu l’as averti du danger qui nous poursuit ?
- Danger est un bien grand mot, disons plutôt que je les ménage tout simplement parce qu’ils contribuent activement par leurs peurs et leurs prières à redonner toute sa puissance à « Xiao-Lu », je pense que nous allons devoir encore durant quelque temps jouer au chat et à la sourie avec les vaisseaux ruches.
- « Xi » t’a confirmé que c’était réellement efficace sur lui ?
- Oui, mais il fallait s’y attendre puisque les ruches sont issues de l’univers qu’il s’était créé, décidément les cinq ne nous aurons rien épargnés ! Nous ne saurons sans doute jamais quelle folie les a pris de s’en prendre à nous autres qui n’y étions pour rien dans la décision des sages du conseil de les mettre au ban de notre société.

Kim et Samuel se regardent le temps d’un court instant, avant que ce dernier ne change le sujet de la conversation pour avoir le cœur net sur un doute qu’ils ressentent tous deux depuis déjà un bon moment.

Samuel cherche alors un moyen détourner pour amener le sujet sans pour autant révéler une suspicion qui pourrait n’avoir aucune raison d’être.

- Etais tu conscient qu’Antonin était proche de l’arrêt cardiaque et que si avec Thomas nous ne l’avions pas rapidement mis hors de porter, sa vie aurait été mise en danger ?
- Hélas non, sinon tu penses bien que je n’aurais pas été jusque-là, dans ces cas d’extrême épuisement mon corps devient indépendant de mon esprit, j’avais déjà plus ou moins compris le phénomène à d’autres reprises.
- Pourquoi dans ce cas prendre ce risque de t’épuiser à ce point ?
- Il m’arrive à moi aussi de commettre des erreurs, ou plutôt des oublis lors des décisions dans l’urgence que je dois prendre. Excusez-moi les gars, je n’y peux rien si je suis comme ça.

A revivre cette scène amène à Thomas une question qui lui fait relever brusquement la tête et sourire Samuel, qui mentalement comprend qu’il a réussi à l’amener là où il le souhaitait depuis sa prise de parole.

- C’est Juste que… Kim ! Je me posais la question au sujet d’Andréas, pourquoi m’as-tu arrêté quand j’ai voulu le sortir comme pour « Anto » du lit, il me semblait pourtant qu’il était dans le même état, alors je ne comprends pas ta réaction. Surtout ta réponse à me certifier qu’il ne craignait rien.

Samuel fixe alors Florian en lui envoyant un signe de tête voulant dire que c’est à lui d’apporter la réponse.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 11-09-2023

Chapitre 087 : « à bord du « Kannn ». »

Florian de son côté n’est pas dupe du petit jeu de Kim à avoir l’air de rien amener Thomas à poser la question qui lui brulait également les lèvres depuis quelques temps déjà sans oser la posée, pourquoi, il ne saurait dire, juste peut-être parce qu’intérieurement son subconscient connait déjà la réponse.

- Vous ne vous êtes réellement jamais poser la question sur ses origines, alors que son apparition dans votre groupe a suscité autant d’émotions ? de plus tous comme moi peuvent voir la perfection de ses traits qui n’a rien à voir avec celle des habitants de cette planète où nous l’avons trouvé, sans pour autant vouloir dénigrés les garçons que j’y ai rencontré durant mon séjour.
- Où veux tu nous amener exactement ?
- A comprendre la véritable nature d’Andréas tout simplement.
- Mais enfin de quoi parles-tu ? qu’elle véritable nature ?

Florian s’approche alors d’Andréas pour le prendre par la taille, en concevant parfaitement sa curiosité alors qu’il se retrouve sans en comprendre la raison la cible des interrogations de ses amis.

- Tu n’en as véritablement pas le souvenir ?
- Le souvenir de quoi ?

Devant les visages de ses amis ne pipant mots tellement ils ne veulent rien perdre de la conversation, Florian libère Andréas de son étreinte fraternelle pour retourner s’assoir.

- Une petite leçon d’histoire rendra plus aisé la compréhension pour tous ceux qui ne viennent pas de mon monde originel. Il faut juste savoir qu’au fil de l’évolution notre espèce c’est vu séparer en deux, d’un côté ceux qui ont continué à vivre naturellement et de l’autre ceux beaucoup moins nombreux qui comme moi, Kim, Alexandre, Samuel et Xiao-Lu ont progressivement "mutés" et se retrouvent aujourd'hui à posséder des « dons » hors du commun. Ne m’en demandez pas la raison car je l’ignore, toujours est-il qu’au fil des millénaires l’écart c’est accentué au point de créer une espèce à part entière.
- Cela n’explique pas ce qu’est Andréas ?

Florian fait un clin d’œil à Thomas avant de reprendre.

- J’y arrive ! Nul besoin de revenir sur ce qui nous différencie, juste que certains, une infime minorité parmi cette nouvelle espèce dont je fais partie ce sont retrouver avec des « dons » encore plus puissants, correspondant à ce que nombre de civilisations appellent des dieux, capable de créer non seulement la vie mais également tout l’environnement qui va avec. La puissance nécessaire à un tel résultat est considérable et le besoin s’est alors naturellement fait sentir d’une solution pour se « recharger », le terme veut bien dire ce qu’il veut dire, pour cela notre organisme c’est au fur et à mesure du temps pourvu d’un système complexe de "recharge" en créant cette attirance irrésistible envers nous et les jeunes hommes parmi ceux restés à l’état naturel et pour lesquels nous tombons conjointement amoureux, offrant comme avantage une vie et une jeunesse que beaucoup nommeraient sans fins.
- Il est heureux que votre corps ait choisi l’énergie sexuelle pour vous redonner le « peps ».
- Je sais bien à quoi tu penses et j’avoue que je préfère également cette option, qui ma fois reste mille fois plus agréable à celles imaginées par certains romanciers humains. En mutant notre espèce s’est heureusement vue limitée dans sa puissance par une certaine forme de ce que je pourrais appeler « validation », nous accordant ses « dons » ou "pouvoir" sous la condition de recevoir la pensée positive venant de ceux qui justement pourraient sinon vivres sous notre jouc une certaine sorte de tyrannie.
- Les prières ?
- Exact, où pour être plus exacte encore, je parlerais plutôt de "pensées positives". ! Heureusement cette puissance n’est accordée que parcimonieusement à cinq membres de notre espèce par génération et chaque membre élu ne peut se prévaloir que de cinq « nourriciers », comme sont appelés ceux qui partagent nos vies intimes en se retrouvant protégés du temps.
- Tous ne sont pas issus du peuple de ta planète, nous autres en somment la preuve bien vivante.
- Sans doute dû au fait de nous être retrouver amnésiques et loin de notre peuple, nos corps ont dû s’adapter pour survivre. Je sais que cela parait un peu simpliste, mais je ne vois que ça comme réponse à cette question.
- Bien… Je pense qu’on a tous plus ou moins compris l’idée, reste à expliquer le but de cette conversation, soit ce qu’Andréas a de si spécial selon toi.
- J’y viens
- Il serait temps !

Florian comprend qu’Andréas soit le plus impatient et l’excuse donc tout naturellement de se montrer aussi pressant envers lui.

- Bien… revenons à mon monde et à ce qui avait toujours jusque là été le processus de choix naturel de nos nourriciers. Avec les millénaires il s’est avéré que certaines familles étaient plus souvent ponctionnées d'un enfant mâle adolescent que les autres, sans doute une génétique familiale particulièrement attrayante. Le fait est qu’il y a parmi les descendances de nourriciers beaucoup de ces garçons issus de ces quelques familles et l’une d’elles en particulier qui a toujours était contributive d’une génération à l’autre de se voir choisir un ou plusieurs de ces enfants parmi le où les amants d’un membre du conseil.
- Des frères de cette famille seraient donc tombés amoureux du même membre du conseil ?
- D’un membre différent, mais oui cela arrivait fréquemment ! Issus de cette famille, les garçons recevaient tous cette attirance réciproque envers mes pairs qui invariablement se terminait en véritable amour. De plus leurs gènes sont devenus naturellement de plus en plus résistantes à la fatigue liée au plaisir sexuel, cela explique les paroles de Kim, ce dernier ayant eu un doute raisonnable sur ce qu’il était réellement et à ce qu’Andréas ne cours aucun danger.
- J’ai compris !!

Tous se retournent vers Willy qui vient d’intervenir avec cette exclamation de surprise.

- Qu’as-tu compris ?
- Andréas est un enfant de cette fameuse famille ! Cela explique tout en fait et surtout qu’aussi bien toi que « Sam », Alexandre ou Kim, vous vous êtes collé à lui dès le premier jour, pire que des tiques sur le pelage d’un chien.

Thomas et Ricoh hochent la tête du fait qu’ils en étaient venus à la même constatation, seuls Lorgan et Antonin semblent surpris de l’apprendre, aussi Florian leurs donne-t-il la preuve en faisant apparaitre les résultats d’analyses qu’il a demandé à l’IA.

- Pourquoi est-ce que je ne me rappelle de rien ?
- Celui ou ceux qui t’ont envoyé voulaient très certainement qu’il en soit ainsi.
- Mais enfin, pourquoi ?
- Une question pour laquelle il nous faudra chercher un jour une réponse, pour l’instant cela ne change pas grand-chose reconnait le.
- Si ce n’est le pourquoi de ma présence parmi vous puisqu’il apparait clairement que je suis en surnombre, du moins si je me réfère à tes paroles sur le nombre cinq qui est celui du nombre d’amant dont tu as besoin.
- Je n’en sais rien, mais il est clair pour moi que quelqu’un t’a mis là pour une bonne raison, à nous maintenant de la découvrir.

Samuel est en pleine réflexion à ce sujet, quand Kim émet une hypothèse qui ma fois se tient autant qu’une autre.

- Xiao-Lu n’a peut-être pas encore atteint son quota ?
- Eh !! Je ne suis pas une marchandise !
- Ce n’est pas ce que je voulais dire, juste que là où il vit actuellement il n’a peut-être pas encore trouvé les bonnes personnes.
- C'est possible en effet mais Je ne pense pas que ce soit cela !

Florian qui lui non plus n’avait pas réellement adhérer à l’idée se lève pour de nouveau le prendre par la taille, sentant bien qu’Andréas lui est désormais quelqu’un de trop précieux pour qu’il soit réservé à quelqu’un d’autre que lui.

- A quoi penses-tu alors ? dis-moi ?
- Que… je…
- Pourquoi fais-tu ton timide d’un seul coup ?
- Je… t’aime toi et se sentiment est suffisamment fort en mon cœur pour savoir que je ne choisirais pas quelqu’un d’autre.

Florian sent ses poumons se libérés du stresse d’attendre de l’entendre le dire, du coup une nouvelle préoccupation lui vient au sujet de Ricoh et de Willy, qui jusque là pour lui étaient ce qui faisait le bon compte.

Il préfère ne pas aborder le sujet afin d’y réfléchir tranquillement, sachant très bien qu’à part pour cette immunité au vieillissement inné pour ceux officiellement reconnus par son organisme, il a eu beaucoup d’autres amants qui pour certains ont reçus l’immortalité du seul fait d’un de ses « dons » et qui du coup n’a jamais limité leurs nombres.

Seulement pour l’instant présent c’est une autre histoire et ne serait le fait d’avoir utiliser les cellules de stases quasiment en permanence depuis qu’ils ont quittés Alexandre, l’un ou l’autre des deux garçons auquel il tient, voir même les deux risquent de mourir de vieillesses s’il ne retrouve pas très rapidement un univers qui lui rendra les particularités qui sont les siennes.

Il se rappelle soudainement qu’il n’a lu que les résultats médicaux d’Andréas du fait de sa demande spécifique à l’IA, il quitte alors subrepticement ses compagnons pour retourner devant l’une des consoles du vaisseau et reste un instant figer devant la réponse à la question qu’il se posait.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 14-09-2023

Bonsoir- ou bonjour- cher Laurent et tous les autres que nous connaissons. Me voilà rentré de l'établissement de santé (rien à voir avec la prison du même nom, fort heureusement!) Je viens de rattraper mon retard de lecture. Les "p'tits jeunes" de l'Université royale vont-ils vraiment se donner une seule fois en spectacle à la demande de Martin? Et, au Palais de S.M. François Ier, Marcel saura-t-il ce qu'il cherche à savoir? Enfin, sur le Khann, l'ami Flo sera-t-il suffisamment regonflé pour réagir positivement à ce qu'il a sous les yeux en ce dernier moment devant l' I.A.?
Je crois que nous devrions avoir bientôt la réponse à ces trois questions. « Monsieur L » doit avoir les sujets en tête : tout vient à temps à ceux qui sont patients.
KLO.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 14-09-2023

Chapitre 088 : « à bord du « Kannn ». »




Les résultats de sa brève recherche lui confirment alors ses pires craintes, démontrant sans erreurs possibles que ses deux compagnons vieillissent on ne peut plus normalement et cela même si à leur jeune âge cet état n’est pas encore visible.

Du coup et ce malgré la peine qu’il en éprouve de l’apprendre, il ne peut pas s’empêcher de se demander où peut bien se cacher son dernier nourricier, le connait-il déjà tandis qu’il l’aurait laissé derrière lui ou encore ne l’a-t-il tout simplement pas encore rencontré et l’attend-t-il sur sa planète d’origine.

Une chose parait évidente pourtant, c’est qu’il n’est pas un « élu » puisque tous d’après Thomas ont perdus l’immortalité le jour ou lui a quitté l’univers de l’imperium.

Quelqu’un rester sur terre, cette fois encore cela ne le satisfait pas du seul fait du temps qui s’est écoulé depuis son départ, alors qui et surtout où, de songer à cela lui amène un visage soucieux et songeur qui attire l’attention de ses compagnons.

Heureusement il s’en rend compte avant d’être une nouvelle fois assailli de questions et du coup, il se reprend en envoyant un sourire à tous et en faisant subrepticement comprendre à Samuel et à Kim, qu’il désire leurs parler en privé.

Je suis encore un peu fatigué aussi je vais vous laisser les gars, de plus laissons Andréas digérer ce qu’il vient d’apprendre ! Hi ! Hi !

***/***

« Quelque temps plus tard, dans la chambre de Florian. »

Un bref coup au sas d’entrer et ce dernier s’ouvre sur Samuel suivit de Kim, ce dernier refermant derrière lui et rejoignant ensuite ses deux amis déjà assit sur le rebord du lit.

- Alors tu voulais nous dire quoi ?
- Nous avons un problème les gars !
- Tu parles à nouveau d’Andréas ?
- Bien sûr que non… quoiqu’il soit celui qui m’a mis la puce à l’oreille sur "le" véritable problème.
- Et donc ?
- J’ai demandé tantôt à l’IA des analyses médicales sur nos amis d’aventures, du fait que j’avais déjà un sérieux doute sur Andréas et ses origines. Le résultat m’a suffisamment interloqué pour que j’en oublie les autres et ce n’est qu’en faisant mon petit cours d’histoire que l’évidence m’est venue et que j’y ai repensé.

Samuel comprend tout de suite de quoi il s’agit, ayant toujours eu un esprit particulièrement affuter.

- Un de nos compagnons n’aurait pas reçu le privilège lier au nourricier ?
- C’est exact ! Pas un… mais deux, Willy et Ricoh !

Samuel fronce les sourcils, à la fois de peine pour ses deux compagnons, mais également de la question suivante qui du coup lui vient tout naturellement.

- Mais alors dans ce cas, tu…
- J’ai un autre Andréas quelque part à découvrir, c’est encore une fois exact.
- Waouh ! Tu parles d’un coup dur, décidément nous avons dû être maudits d’avoir voulu prendre notre liberté !
Alors où se trouverait ce gars ?
- Peut-être est-il resté avec Alexandre ?

Florian hoche négativement la tête.

- Impossible ! Un nourricier ne resterait pas volontairement en arrière comme l’ont fait ceux rester avec « Alex » et d’ailleurs je ne vois pas qui cela pourrait être, ceux qui sont restés ne m’étaient pas aussi précieux que ceux qui nous ont suivi.

Florian repasse chaque connaissance rester avec Alexandre, les éliminant un à un en commençant comme il se doit par son fils et celui de Thomas, il en vient vite à bout du seul fait que la liste n’est finalement pas très longue et seul l’un des garçons reste pour lui une possibilité.

- Toby !!
- Quoi Toby ?
- C’est le seul qui me manque un tant soit peu, pas au point pourtant d’un de mes quatre loustics, ou alors…

La pensée lui traverse l’esprit que peut-être.

- … l’est-il pour mon fils ?
- Il serait quoi ? un nourricier ?
- Pourquoi pas après tout, mon fils a hérité de mes gènes et cela ne serait pas plus étonnant que ça, du coup Tomoya pourrait également lui être lier de cette façon.
- Du boulot en moins pour l’artefact.

Kim envoie l’idée comme une plaisanterie, tandis que Samuel cogite sur la possibilité que Florian ait vu juste.

- Cela expliquerait bien des choses, comme par exemple le fait prouver que sa magie fonctionne toujours si loin de « PENN ».
- Comment cela, explique-toi ?
- L’artefact serait en quelque sorte l’insufflateur originel de pensées positives et les compagnons de ton fils lui apporteraient l’énergie qu’il a besoin.
- Eh bien dites donc !! Voilà encore de quoi surmené nos méninges ! Hi ! Hi !

Les trois copains restent un moment silencieux, avant que Samuel ne les ramène à la décision qu’ils leurs restent à prendre.

- Nous verrons si cette version est la bonne ou pas le moment venu, en attendant on fait quoi pour Willy et Ricoh ?
- Inventons un prétest pour nous mettre en stase et donnons les instructions à l’IA pour qu’elle les y laisse le temps de trouver une solution pérenne.
- Bonne idée !

Samuel voit bien l’hésitation de Florian.

- Un problème avec ça ? nous resterons pourtant suffisamment nombreux pour que tu gardes le plein d’énergie.
- Je le sais bien et ce n’est pas cela qui me préoccupe, mais plutôt de ne pas être honnête avec eux.
- Je te comprends, dans ce cas rien de plus simple que de leur en parler.
- Mais toi « Sam », je sais combien tu tiens à Willy, accepteras-tu de rester durant un temps indéfini sans lui parler et avoir de relations avec lui ?
- Si c’est pour que nous puissions être ensemble plus tard, je suis prêt à l’accepter.
- Tu pourras toujours le sortir de stase à l’occasion pour les galipettes ! Hi ! Hi !

Samuel comme Florian se retournent vers Kim avec un regard de reproche qu’il ait eu une telle pensée.

- Tu sais très bien que l’effet de stase ne se fait pas ressentir et qu’il donne l’impression de durée le temps d’un battement de cœur, tu imagines alors Willy en mode galipette comme tu le dis si bien et cela sur ce qui lui semblera du vingt-quatre heures sur vingt-quatre ?
- De plus il n’est pas un jouet qui ne sert que pour mon plaisir, tu ferais bien de réfléchir dès fois avant de plaisanter là-dessus.
- Excusez-moi les gars, je ne sais pas si c’est le fait d’être enfermer dans le « Kannn » depuis si longtemps, mais je pense plutôt que c’est vous qui avez perdus le sens de l’humour et qui prenaient tout au premier degré depuis quelques temps déjà.

Florian voit bien ou cela va les mener s’il n’y met pas un point d’arrêt dès maintenant, aussi les entrainent-ils avec lui pour rejoindre le reste du groupe rester dans la salle des repas.

- Allez !! Venez avec moi, nous allons crever l’abcès dès maintenant, mais…

Il s’arrête à mi-chemin dans le couloir.

- Promettez-moi de respecter leurs souhaits, quels qu’ils soient.
- Crois-tu qu’ils pourraient refuser ?
- Je ne le pense pas, mais au cas ou, inutile d’aller contre leurs avis, nous sommes bien d’accords ?

Il n’a droit qu’à un « hum » forcer signifiant un vraiment tout petit oui, l’un comme l’autre n’acceptant pas de gaieté de cœur de risquer de perdre deux de leurs compagnons.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 18-09-2023

Chapitre 089 : « à bord du « Kannn ». »

Pourtant Samuel les arrête une nouvelle fois, juste avant d’entrée dans la pièce où se trouvent apparemment toujours le reste de la bande.

Une phrase qui lui trotte par la tête depuis les explications de Florian et qui lui pose question, il lui bloque donc le chemin pour en avoir le cœur net.

- Pourquoi alors Thomas a-t-il vieilli le temps que tu le fasses revenir vers toi ?
- Hein !!
- N’aurait-il pas dû rester identique physiquement s’il est l’un de tes nourriciers ?
- Pas forcément.
- Comment ça pas forcement, explique-toi tu veux bien ?
- Nous n’étions alors plus connectés, sans doute est-ce la raison ! Après tout nous n’avons aucun exemple dans le passé de notre espèce comme quoi cela s’était déjà produit.
- Hum ! Je comprends ou tu veux en venir, mais ne serait-il pas judicieux de leurs faire passer à eux aussi un petit contrôle médical pour nous en assurer ? parce qu’imagine s’ils n’étaient en fait que de simples anciens "élus", serais-tu près à les perdre ?

Florian est devenu blême soudainement, l’idée ne lui était même pas venue que cela pourrait aussi être une réalité, c’est donc d’une voix ténue et enrouée qu’il donne son avis sur la question.

- Gardons cela pour nous pour le moment, je vais donner des instructions à l’IA pour qu’une fois tous en stase elle fasse procéder aux examens sur l’ensemble du groupe et qu'elle ne réveille que ceux pour qui le vieillissement ne les atteints plus.

***/***

« Un mois environ plus tard. »

La sortie de stase ramène la joie au cœur de Florian qui voit tous ses amis en sortir, à part Willy et Ricoh comme il se doit, le rassurant ainsi sur le statut des trois blonds.

Il file directement vers la console de contrôle, tandis que l’IA lui donne le rapport des évènements survenus durant leur absence.

- Les ogives sont maintenant très proches du « Kannn », les contre-mesures sont toutes déployées et n’attendent plus que l’ordre d’entrer en action.
- Nous avons encore un peu de temps, autre chose ?
- Nous avons libéré deux doses supplémentaires venant de la cuve à prière, le prochain envoi ne devrait bientôt plus tarder, j’ai l’impression que le stresse gagne de plus en plus les vaisseaux ennemis.
- C’est justement la raison pour attendre encore un peu, autre chose ?
- Oui... mais je ne saurais dire de quoi il s’agit, c’est encore trop loin pour définir la nature réelle de ce qui approche dans notre direction.

Un pli soucieux marque alors le front de Florian, s’installant à la console pour aussitôt vérifier de quoi il peut bien s’agir, il affine au mieux les capacités des radars jusqu’à apercevoir des points encore impossibles à définir, mais allant incontestablement dans leur direction.

- Hum ! Étrange en effet… voyons voir… combien sont-ils ? Un, deux, trois… neuf ! Mais alors ?
- Qu’y a-t-il donc ?

Florian sursaute de surprise d’entendre parler si près de son oreille, faisant sourire Samuel qui s’était approché à pas de loup justement pour lui faire peur.

- Put… ! Tu trouves ça drôle je parie ?
- Oui ! Hi ! Hi ! Tu fais quoi là ?

Florian explique alors en quelques phrases ce qu’il en est, laissant ensuite Samuel prendre un siège pour venir s’assoir à ses côtés, observant à son tour les points sur l’écran.

- Ne serait-ce pas… les…
- Vaisseaux ruches !!

Florian ayant donner la réponse avant lui, il se contente alors de hocher la tête pour marquer son accord.

- Avoue que c’est une possibilité, de plus dans cette galaxie nous n’avons trouvé rien de vivant à part ces vaisseaux.
- Les autres les auraient appelés en renfort ? la crainte du « Kannn » serait telle qu’ils mettraient la totalité de leurs vaisseaux pour nous bloquer la route au risque d’être exterminés ? n’est-ce pas manquer d’un minimum de discernement ?
- Pas sur que ce soit le « Kannn » qui les effraies le plus, je pense pour ma part que la nature même du « frère/roi » en soit la principale crainte.
- Attends !! Ils ne savent même pas s’il est déjà né, ni même s’il est encore vivant si cela avait été le cas !
- Cela prouve juste qu’ils sont terrorisés par lui et sans doute prêt à tout, même à périr.
- Ne m’as-tu pas dit qu’il était inoffensif du fait que Xiao-Lu s’en était occupé dès la conception du fœtus ?
- C’est exact, nous, nous le savons, mais eux l’ignorent.
- Dans ce cas rien de plus simple que les en informés !

Florian fixe un instant Samuel avec le sourire, retrouvant bien là son ami de toujours et sa logique toute personnelle.

- Parce que tu penses sincèrement qu’ils vont nous croire sur paroles ?
- Pourtant c’est ça où la guerre déclarée contre eux.
- Parce que tu trouves que les missiles qui arrivent sur nous sont remplis de confettis ! Hi ! Hi !
- Arrêtes tu veux bien ? tu as parfaitement compris ou je voulais en venir, montrons leur notre force et ensuite envoyons leur un ultimatum, en profitant de l’occasion pour les avertir que leur « frère/roi » avait été rendu inoffensif par la volonté de « Cha-A », je pense que rien qu’à citer son nom devrait déjà les faire réfléchir, ça ajouter à la perte de de leur vaisseau...
- Assurons-nous déjà que ces points sur l’écran sont bien des vaisseaux ruches, ensuite nous aviserons.

Il s’adresse alors à l’IA

- Envoie une sonde de reconnaissance vers nos visiteurs, que nous puissions nous rendre compte de qui ils sont exactement ou si ce ne sont juste que de gros blocs de matière traversant l’espace.
- Bien maitre !

Le « bang » d’envoie se fait ressentir, alors que très vite la sonde filant vers sa cible apparait sur l’un des écrans.

- Combien de temps avant de recevoir des images compréhensibles ?
- Une semaine standard environ maitre.

Florian fait un calcul mental rapide avant de soupirer.

- Le timing sera juste, mais cela devrait encore le faire.
- Au fait ! Tu ne nous as toujours pas dit en quoi consiste ces engins qui maintenant gravitent autour du « Kannn » ?
- Tu parles de mes petites innovations ?
- De quoi d’autre à ton avis !
- Ce sont pour la moitié d’entre eux de simples récipients réglés pour être attirer et s'ouvrir au contact d'un corps étranger.
- Des quoi !!

Florian s’amuse une fois de plus des mimiques incrédules de Samuel.

- Des récipients, tu m’as bien entendu, ils contiennent des bactéries spécifiques directement tirées des intestins du "Kannn", rien ne leurs résistent alors que de plus le vide spatial n'interfère en aucune façon sur leurs performances.
- Je vois et pour l’autre moitié ?
- De simples contre-mesures pour contrecarrer les missiles qui se dirigent déjà vers nous, nous actionnerons le tout au moment le plus opportun et normalement ce sera un jour ou deux après en savoir plus sur les neufs points se dirigeant vers nous.

Samuel ressent bien le calme de Florian, aussi bien dans sa gestuelle que dans le ton de sa voix.

- J’aimerais être comme toi et avoir ton assurance que tout ira bien.
- Fais moi juste confiance et n’oublies pas que nous ne sommes plus seuls et sans pouvoirs, Xiao-Lu se montrera dès qu’il aura atteint son taux de saturation et aura retrouvé toute sa puissance, normalement cela devrait être le cas quelques temps avant qu’ici les choses deviennent tendues.
- Tendues ? mais elles le sont sans arrêts et d’ailleurs regarde par toi-même…

Samuel ouvre sa braguette pour en sortir la chose dont il est question, d’être en présence aussi intime d’avec son petit rouquin ayant balayer ses dernières craintes sur l’avenir et du coup raviver une libido qui n’attendait que l’occasion.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 20-09-2023

Chapitre 090 : « à bord du « Kannn ». »

Le sourire gourmand de Florian à la vue de cette chose magnifique au demeurant venant de s’exposée à son regard, ne laisse pas Samuel insensible et de loin s’en faut, la bandaison déjà bien réelle s’accentuent brusquement au point de venir se plaquer à l’abdomen du jeune homme.

Florian avance la main pour s’en emparer par le dessous, ressentant bien le long frémissement de plaisir que ce contact des plus intimes occasionne à son ami.

- Comment veux tu que nous ne pensions pas qu’au sexe, alors qu’à la moindre occasion l’un ou plusieurs d’entre nous ne cesse de nous y ramenés ?
- N’est-ce pas une bonne chose ?
- Je ne dis pas le contraire, jusque que parfois je me demande de quoi nous pourrions parler toute une journée si la chose en soi n’obnubilait pas nos pensées.

Samuel ferme les yeux de contentement alors que la main de son ami presse et masse tout en douceur son service trois pièce devenu hyper sensible.

- Hum… parlons de cela plus tard si tu le veux bien, en attendant que dirais-tu de nous mettre plus à l’aise et profités d’un petit moment intime, juste nous deux.
- Pourquoi? Tu crois que je tricote en ce moment ! Hi ! Hi !
- Si c’est ce que tu veux, alors laisse-moi sortir l’autre aiguille.

Samuel y va des deux mains pour acter ses dernières paroles et peine visiblement à sortir la « chose » en se contentant juste d’ouvrir la braguette, lui remettant alors à l’esprit combien elle est imposante.

Ce n’est qu’une fois chose faite qu’il s’en amuse volontiers, tout en fixant avec gourmandise ce qui assurément va très bientôt l’amener encore une fois vers des plaisirs toujours à ce jour inégalés.

- Contentons-nous d’un truc simple ! Hi ! Hi ! vue la différence de taille des aiguilles ! Hi ! Hi !
- Simple comment ?

Samuel pousse lentement son petit rouquin chéri vers le canapé non loin de là tout en faisant en sorte de faire tomber pantalon et slip, pour venir ensuite le chevaucher en guidant d’une main habile la hampe vers son fourreau.

Une petite pique de plaisir anticipé quand le contact se fait, vite suivit de la perte de souffle de l’intromission quand le membre en érection disparait entièrement et qu’il ressente enfin sur ses deux lobes fessiers le contact de la toison incendiaire de son amant.

Florian apprécie comme il se doit cette prise anale bien que rapidement menée, mais tellement forte en sensations, laissant alors son ami mener le bal, ou plutôt le rythme qui lui convient le mieux.

Samuel le comprend vite et apprécie à sa juste valeur que Florian se soucis de son propre plaisir, aussi commence-t-il par des mouvements de bassin lents, marqués par de nombreux arrêts ou ce ne sont plus que ses muscles internes qui massent l’épée ou plutôt le sabre entièrement entrer en lui.

Alors qu’il pensait rendre fou de stupre son amant à son petit jeu, c’est lui qui finalement s’y laisse prendre, ses mouvements devenant de plus en plus saccader et nerveux dans ses gestes jusqu’à ce que l’envie soit plus forte que sa volonté et qu’il accélère le rythme jusqu’à l’amener au double point de non-retour, celui tout en sensation de chaleur intense venant du massage de son point « G » suivit peu de temps après par l’orgasme qui le libère sur la poitrine de son homme, tandis que ce dernier s’arcboute à son tour en poussant un râle virile accentuant crescendo le plaisir de Samuel, plaisir d’avoir mener son petit rouquin au point de non-retour en parfaite harmonie avec le sien.

Samuel sert le cou de Florian dans ses bras en réclamant un câlin alors qu’ils sont toujours intimement imbriqués l’un dans l’autre, quand la porte s’ouvre et qu’un rire moqueur se fait entendre.

- Je pense que vous vous êtes trompés du tout au tout les gars en pensant qu’ils s’étaient enfermés pour tenir une stratégie contre les vaisseaux ruches ! Hi ! Hi !

Kim tourne la tête en arrière pour s’adresser à ses amis une fois avoir découvert ce qu’il en est réellement.

- Vous devriez venir voir les gars.

Samuel pèse de tout son poids pour contrecarrer l’intension qu’a Florian à se désunir de lui, son intention à lui devient vite claire pour ce dernier, devant les mouvements de bassin et la cambrure impudique, laissant apparaitre aux yeux des nouveaux arrivant une intromission toujours aussi virile.

Bien entendu cela n’échappe ni à Kim, ni aux trois blonds l’ayant rejoint.

- Est-ce une invite à les rejoindre ou juste à chercher à nous exciter ?
- L’une comme l’autre de toute façon finira par un même résultat, vous ne croyez pas ?

Celui qui prononce cette phrase en entrant de façon déterminée dans la pièce directement vers les deux antagonistes, n’est pas parmi les quatre celui qui d’habitude prend ce genre d’initiative, aussi c’est sous les regards étonnés de ses trois amis restés devant la porte, qu’Antonin fait tomber son short pour venir directement derrière Samuel qui ne voit pour sa part rien venir si ce n’est quelques secondes plus tard de se sentir encore plus rempli et pousser un gémissement mi sensuel, mi douloureux, suite à cette double intromission.

Pourtant il n’en apprécie pas moins la chose en positionnant ses deux mains par derrière et en amenant le blondinet encore plus profondément en lui, si la chose était possible.

Les minutes qui suivent verront la pièce s’emplir de borborygmes et cris de plaisirs divers, jusqu’à la libération des trois acteurs sous les regards enfiévrés des trois voyeurs qui ont assisté à la scène, la langue pendante et la « q...e » raide.

Comprenant qu’un troisième round ne se ferait pas dans l’immédiat, Kim s’arrange alors pour passer derrière les deux autres restant à porter en entrant une main à chacun dans le short, pour y venir sans préambules y titiller la rosette.

Comme il l’espérait, la réaction l’encourage à poursuivre et les voilà bientôt à devenir à leurs tours les acteurs d’une partie de sexe enfiévrée, sous le regard de ceux qui voient petit à petit leurs yeux se rallumés d’une flamme lubrique.

***/***

« Quelques heures plus tard. »

Ils sont de nouveaux réunis sans laisser paraitre le petit interlude coquin qu’ils viennent de vivre une fois de plus, redevenu sérieux cette fois sur des sujets d’actualités.

C’est Thomas qui pour le coup semble prendre les commandes sur le groupe, les millénaires à gouverner l’imperium lui ayant donner toute autorité sur les problèmes relevant essentiellement de politique.

- Ne devrions-nous pas recontacter les deux vaisseaux ruches les plus proches pour tenter de leurs faire entendre raison ?
- Ne faudrait-il pas plutôt montrer une nouvelle fois que notre force est de loin supérieur à la leurs ?
- Les tueries ont toujours amené à la vengeance des perdants, pensez-vous que ces deux vaisseaux seraient aussi agressifs envers nous si nous n’avions pas les premiers détruits entièrement l’un des leurs.
- Juste parce qu’ils voulaient nous tués, c’était de la légitime défense !
- Comment les autres peuvent-ils le savoir, puisque nous n’avons laisser personne de vivant pouvant faire un rapport dans ce sens ?

La polémique sur le sujet dure encore un petit moment, avant que Florian qui jusque là écoutait sans participer, prenne enfin la parole.

- J’entends et je comprends vos façons de penser sur ce sujet brulant, mais il faut se rappeler que même s’ils paraissent nombreux, ils ne sont en fait qu’une petite poignée à avoir ce que l’on nomme l'intelligence et le sens de la réflexion, les autres ne sont que des sortes de « machines organiques » à leurs services, des milliards d’êtres vivants sans âmes juste là pour servir l’être suprême.
- Comment expliques-tu toutes ces prières s’ils sont aussi dépourvus de libre arbitre comme tu l’entends ?
- La peur n’a jamais été une preuve de conscience, mais juste un moyen pour actionner l’instinct naturel de survie qu’a en lui tout être vivant.
- Dans ce cas pourquoi n’y a-t-il qu’à Xiao-Lu que cela profite ?
Parce qu’il est celui qui a été l’instigateur de cette galaxie, tout ce qui la concerne lui est rattaché. De plus je ne suis pas sur qu’il faille prier, mais seulement envoyer des ondes d’émotions vers ce que l’esprit des êtres vivants les rattachent à la vie. Certaines civilisations passent à travers des croyances et d’autres justement par des émotions différentes de la prière mais toutes aussi fortes.
- Pourtant quelque part ils ont le culte de « Cha-A », je ne l’ai pas inventé celui-là.
- Sans doute cela vient-il d'une époque révolue, quand l’espèce n’avait pas encore prit le tournant décisif vers l’esprit communautaire qui est devenue le leur.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 21-09-2023

Bon, les choses avancent tout doucettement en attendant le moment propice pour parlementer à la fois et expliquer que les "abeilles" ou autres hyménoptères n'ont rien à craindre des occupants du Kannn sauf, bien sûr, s'il leur prend fantaisie d'attaquer ce dernier.
Au fait, quelles décisions vont prendre S-M François Ier et ses deux copains?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 23-09-2023

Chapitre 091 : « Vacances universitaire »

« Bureaux de la production. »

Martin ne peut s’empêcher par nervosité de se frotter son crâne fraichement raser et cela depuis qu'il est devant la lecture des chiffres affichés sur son écran d’ordinateur.

Deux colonnes se font faces, celle de droite pour les dépenses et celle de gauche pour les gains, cette dernière étant celle qui le laisse visiblement dans la stupéfaction et comme il se doit la satisfaction la plus totale.

D’un côté i y a les coûts d’organisation du concert, comprenant les diverses locations en commençant par celle du grand stade, les matériels pour assoir le public sur l’emplacement du terrain, la tribune où joueront les artistes avec son lot d’écrans géants, d’éclairage et de sonorisation, la main d’œuvre comprenant les techniciens, le service de sécurité et celui de la vérification des billets.

Ces coûts pouvant à priori sembler astronomiques, ils ne sont rien par apport à la colonne des recettes comprenant comme il se doit la billetterie, la télédiffusion internationale, les divers gadgets et effigies représentant les quatre garçons ainsi que les droits d’enregistrements pour les copies numériques.

La somme après le paiement de la taxe royale reste tellement hallucinante qu’il doit s’y reprendre à plusieurs fois avant de se forger une raison, les vingt pour cent qu’il recevra et qui au départ lui avaient paru insuffisants, ne représentent pas moins pourtant une année entière de bénéfice pour son entreprise de production, le tout en une seule soirée.

Un soupire de satisfaction s’échappe de sa gorge, alors qu’un coup bref frappe à la porte de son bureau.

- Oui… entrer !

Sa secrétaire apparait et vient lui déposer une tasse de café sur son bureau, tout en lui annonçant l’arrivée d’un visiteur.

- Votre rendez-vous est arrivé patron.
- Ah… très bien ! Prévenez Jean-Loup je vous prie, pour qu’il descende nous rejoindre et faites entrer notre visiteur sans le faire plus attendre.
- Bien patron.
- Ah oui… dernière chose, voyez à lui préparer un café ou quelque boisson dont il aurait envie.

Un signe d’acquiescement et la voilà partie remplir sa mission, laissant quelques secondes plus tard entrer son visiteur qu’il reçoit alors avec le sourire en venant à lui pour lui serrer la main chaleureusement.

- Je suis honoré de recevoir un si illustre personnage au sein de ma modeste entreprise.
- Tout l’honneur est pour moi, je vous remercie.

Martin montre de la main le coin salon de la pièce, en l'y invitant à l'y suivre.

- Mais assoyez-vous donc, mon collaborateur ne devrait plus tarder à nous rejoindre.
- Si vous le permettez j’attends également quelqu’un.

Les deux hommes apprennent à se connaitre en discutant de tout et de rien, terminant leur boisson jusqu’à l’arriver de Jean-Loup et du second visiteur.

Arrivée qui ma fois ne se fait pas sans un certain remue-ménage venant de l’accueil et gagnant très vite le reste de l'étage, faisant sourire celui qui justement l’attendait.

La secrétaire arrive alors sans même frapper à la porte tellement elle semble prise dans ses émotions.

- Pa… patron, c’est sa ma… majesté
- Allons Louise remettez-vous, vous avez dû faire erreur !
- C’est bien de mon cousin qu’il s’agit, il désirait vous voir sans justement user du protocole, j’espère que vous saurez rester discret sur cette entrevue privée.

Martin ravale difficilement sa salive, n’étant pourtant pas connu comme quelqu’un qui perd facilement pied et va pour donner ses instructions, quand François apparait à la porte et entre tout naturellement rejoindre son cousin Marcel, qui en le voyant s'avancer tapote la place près de lui pour l’inviter à l’y rejoindre.

Un homme prend en charge la secrétaire dès sa sortie de la pièce dans le but évident de lui demander le silence, tandis que Marcel devant l’hésitation de ses hôtes prend la parole.

- Je vous remercie de nous recevoir et je vous demanderais si possible de rester vous-même, mon cousin n’est pas si impressionnant que ça après tout.

François s’en amuse et comme à leurs habitudes ils oublient durant un instant où ils sont pour s’envoyer quelques piques bon enfant, qui néanmoins font l’effet escompter en redonnant des couleurs et le sourire à Martin et à son ami.

Vient ensuite la raison de cette visite expliquer par Marcel.

- Nous ne sommes pas là pour interférés d’une quelconque façon dans votre travail, juste nous aimerions connaitre dans le détail les dispositifs de sécurités qui seront mis en place.
- Nous avons fait le maximum à se sujet, en particulier en tenant compte de l'extraordinaire popularité du groupe « Kai/toon » mais également en tenant compte de l’incident occasionné bien involontairement lors de la journée porte ouverte universitaire.
- Vous comprenez donc notre inquiétude… alors ?
- Nous avons prévu de disposés un poste de secours à chaque entrée avec le nécessaire de réanimation et d’aide cardiaque et respiratoire.
- Il ne doit y avoir aucune erreur, nous serons jugés par les autres royaumes sur la sécurité de leurs ressortissants et de plus, deux princes seront présents ne l'oubliez pas, sur scène pour l’un d’eux et dans les coulisses pour l’autre.
- Sur scène ? comment cela ?

Marcel et François se tournent un instant l’un vers l’autre devant la surprise que marquent leurs hôtes.

- Vous semblez le découvrir ?
- J’avoue que oui, je pensais que Lee-Rim était le fils de l’émissaire Estrien en poste ici.
- Ce qu’il est en réalité, mais également que l’émissaire Estrien est le frère cadet du roi d’Estrie, donc techniquement Lee-Rim est un prince, pour tout vous dire il est troisième dans la succession au trône d’Estrie, comme mon fils Louis qui sera du spectacle également mais en coulisse est le deuxième dans celle de notre royaume.
- Je comprends parfaitement que vous vous fassiez du souci pour leurs sécurités à tous deux, mais je vous assure qu’il serait difficile de faire plus que ce qui est déjà prévu.
- Qu’arrivera-t-il au cas où le public se ruerait en masse vers la scène ? vous parliez du la soirée porte ouverte ou un seul d'entre eux avec une simple chanson a rendu hystérique une petite centaine de fan et a failli dégénérer en piège mortel pour un certain nombre d’entre eux, le stade en contiendra soixante-dix milles, n’est-il pas naturel que je me pose la question ?
- Si fait votre majesté, peut-être avons-nous vu trop grand pour un premier concert et la première apparition en public des membres du groupe « Kai/toon » sans leurs masques.

Cette fois l’information semble déconcerter Marcel et comme de bien entendu François.

- Il est hors de question que cela se produise devant autant de monde, vous m’entendez ! C’est un ordre royal qui vous coutera la tête s’il n’est pas respecté ! Je me doutais bien qu’il y avait anguille sous roche avec cette histoire, je vais…

François se lève en faisant signe à son cousin de le suivre, son visage fermer par une colère aussi soudaine que sourde à toute tentative de discussion, ce que Marcel le connaissant ne se risquerait d'ailleurs pas et qu’il en prévient par gestes discrets les deux autres hommes de faire profil bas, ces derniers heureusement pour eux comprennent parfaitement le message et se contentent de s’incliner au départ de sa majesté.

Ce n’est qu’une fois assurer qu’ils ont bien quitté le bâtiment, que Martin se laisse tomber sur son siège en s’épongeant le crâne devenu soudainement luisant de sueur.

- Ouf !! On n’est pas passé loin !! J’ai bien cru un instant qu’il allait interdire la représentation !
- Pareil pour moi ! Ne devrions-nous pas avertir les garçons de ce qui vient de se passer ?
- Je te laisse t’en charger, pour ma part c’est déjà bien assez d’émotions pour une seule journée.

***/***

« Appartement des garçons. »

Charles termine la communication en soupirant, venant ensuite s’assoir auprès de ceux de ses amis présents ce matin-là.

- Qu’y a-t-il donc ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 23-09-2023

Allez : un spectacle (en "matinée" ou en "soirée"?) qui sera donné quasi "incognito" puisque les exécutants auront le visage recouvert. J'espère que leur "camouflage" ne les empêchera pas de respirer s'ils se donnent à fond dans leurs prestations.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 25-09-2023

Chapitre 092 : « Vacances universitaire »

La question venant de Louis qui avec Marc a bien vu qu’il se passait quelque chose ne reçoit pas immédiatement de réponse, Charles semblant ailleurs, perdu dans ses pensées.

- C’était « Janou » ? que te voulait-il ?
- Hein…Comment ?

Marc se lève pour amener un verre d’eau à son ami.

- Tient ! Bois un coup et remets toi !

Charles fini par revenir à la réalité et explique alors le sujet de la conversation.

- Je pense que mon père a eu raison d’imposer l’anonymat.
- Je le pense aussi.

Charles soupir en observant ses deux copains.

- Pffttt! Moi aussi… qu’est-ce que vous croyez !
- Alors ou est le problème ?
- Tu me le demandes ?
- Daniel ne semblait pourtant pas chaud non plus à se dévoiler, s’il l’a accepté, c’est juste pour faire cesser les récriminations de Kai.
- Justement, il est là le problème. Kai a déjà montré son visage en public et refusera l’ordre royal, qu’arrivera-t-il alors ?
- Pourquoi s’en soucier plus que nécessaire, après tout il suffit de leurs remontés l’information, Daniel saura quoi faire pour y remédier.
- Je le pense aussi, tu te fais un trou d’avance à l’estomac pour rien.
- Vous avez raisons, attendons leur retour et nous verrons bien.

***/***

« Plus tard dans la journée, une fois tous à l’appartement. »

- Hors de question !!

Les trois mots sont dits avec rage et fureur par le petit blond du groupe, faisant sourire ses amis qui le reconnaisse bien là tel qu’il a toujours été et cela dès la première amorce de contrariété.

Daniel pourtant hésite quant à la décision à prendre, pesant le pour et le contre, pour au final aller dans le sens de Kai.

- Nous pourrions couper la poire en deux.
- Comment cela ?
- Je pense que la préoccupation de sa majesté ne concerne qu’une seule personne, qu’en aurait-il à faire de nous trois, pauvres orphelins.
- Tu penses que tout ce cirque n’était que pour cacher le statut de « Lee » ?
- Pour qui d’autre à ton avis ?

Charles se tourne alors vers Louis.

- Demandes à ton père s’il n’y a que « Lee » qui garde l’anonymat, si cela lui va !
- Je veux bien essayer de lui parler, mais si vous voulez connaitre ma façon de voir au sujet de sa réaction, je pense qu’il y a également autre chose de plus politique.
- Du genre ?
- Nous allons recevoir des milliers de ressortissants d’autres royaumes, leurs sécurités passent avant toutes choses et l’entente entre les quatre royaumes ne tient que sur le fil d’un rasoir parce qu’en cas de conflit entre deux partis, celui qui est attaqué recevra l’aide des deux autres.
- Donc si je comprends bien ta pensée, s’il y avait des incidents lors du concert concernant des ressortissants des trois autres royaumes, ils se retourneraient contre nous.
- Je ne suis pas certain que cela irait jusque-là, mais c’est un risque que mon père ne voudra jamais prendre, aussi infime soit-il.
- Je comprends, dans ce cas il serait peut-être bon d’annuler tout simplement le concert, après tout il ne nous reste plus que quelques semaines à passer avant notre départ.
- Hors de question d’annuler quoique ce soit ! Nous avons travaillé très durs pour en arriver à cette notoriété et si nous devons quitter cette planète, j’aimerais qu’au moins nous en récoltions une fois les fruits.

***/***

« Quelques jours plus tard, jour du concert. »

La capitale du royaume Nordien connait une série d’embouteillages monstres, venant aussi bien des trois gares principales que des aéroports et des autoroutes y menant.

Les dizaines de milliers de fans affluent tous en même temps à quelques heures du concert, chacun voulant passer avant les autres pour s’installer à sa place, payer quelques fois en empruntant à la banque royale pour pouvoir se le permettre.

Le service des officiers royaux responsable du maintient de l’ordre commence également à ressentir le stresse du débordement, n’arrivant plus qu’avec difficultés à juguler la foule qui maintenant se presse aux portes du grand stade.

***/***

« Une heure avant le concert. »

Seulement un tiers des soixante-dix-milles personnes attendues à déjà trouver sa place, le reste faisant une immense file d’attente aux quatre portes du grand stade.

La nervosité commence à ce faire ressentir de ne pas pouvoir entrer à temps, la foule se pressant de plus en plus en se bousculant, créant un charivari encore jamais connu.

Les médias eux sont installés depuis le matin, ils films cette pagaille qu’ils retransmettent sur les chaines des quatre royaumes, montrant combien l’organisation Nordienne s’est rapidement laissé dépasser.

Charles est sur la scène à vérifier les derniers préparatifs, accompagné de ses deux fidèles amis, il comprend que si rien n’est rapidement fait pour calmer la nervosité et l’agressivité ambiante, le risque d’incident ne sera plus de nature seulement préventive, mais bien réel.

Aussi il va parler au technicien du son en prenant le micro qu’il lui tend après avoir accepté sa demande, se rendant au centre de la scène pour apparaitre également sur les nombreux écrans géants qui retransmettrons les images à ceux trop éloignés pour y voir clairement.

- Un… deux… trois… un… deux… trois…

Ses dents se crispent sous l’effet du retour de Larsen strident, alors que le technicien termine le réglage.

- Un… deux… un… deux… c’est bon cette fois ! écoutez-moi tous, j’ai une annonce à faire et je demande à tous ceux qui ne sont pas encore à leurs places de se calmés. Nous attendrons le temps que tous soient installés avant de débuter le concert, alors inutile de vous énervez, gardez tous votre calme et nous profiterons tous joyeusement comme il se doit du spectacle. Je vous remercie de m’avoir écouté et vous souhaite à tous une bonne soirée.

Charles répète deux fois de plus son annonce jusqu’à ce qu’on commence à ressentir une nette diminution du stresse ambiant, la foule rassurer que rien ne se passerait tant que tous ne seraient pas installés à leurs places si chèrement obtenues, en restant parfois éveillés très tard pour certains afin de ne pas manquer les premières minutes de mises en ventes des billets numériques.

Beaucoup n’ayant pas pris cette précaution, ils se sont retrouvés à chercher au marché noir les quelques billets encore en vente à des pris comme il se doit prohibitifs.

C’est avec deux bonnes heures de retards que les derniers fans trouvent enfin leurs places, de la foule pourtant nombreuse maintenant rassurée émane un brouhaha de sons bon enfant montrant bien le retour à une mentalité uniquement festive.

Côté scène le rideau est tendu, empêchant d’y voir les préparatifs à l’arrière, alors que les quatre membres du groupe prennent enfin leurs places.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 27-09-2023

Chapitre 093 : « Vacances universitaire »

Charles est avec les maquilleuses, il vérifie les costumes de scènes et les masques qu’ils garderont durant toute la première partie du spectacle, alors que les écrans géants transformeront numériquement leur image en donnant le rendu cartoon tant apprécier de la jeunesse des quatre royaumes.

Les puissants ordinateurs sont alors testés pour collés au plus près avec un temps de latence le plus court possible, Kai à la batterie commence à s’exercer seul en amenant pour le coup un silence soudain du côté des spectateurs.

Il donne alors pour son simple plaisir et sans doute pour satisfaire son égo, un aperçu de son immense savoir-faire musical.

Charles par curiosité devant se soudain silence entrouvre légèrement le rideau pour jeter un œil sur la foule, remarquant de visu la façon dont la plupart se frottent les bras des frissons émotionnels qui déjà les assaillent.

Ralphy sourit en observant son « petit lapin » déjà en pleine démonstration de son savoir-faire, qui même pour eux autres qui ont vécus toute leur vie avec lui, reste encore et toujours, à les amenés dans un panel d’émotions intense, aussi comprend-t-il que le public en soit devenu muet.

Il s’installe à son tour devant le synthétiseur et s’accorde avec la batterie, pour amener crescendo les émotions déjà à fleurs de peaux du public.

Lee-Rim fait un signe à Daniel pour que chacun prenne à son tour son instrument, guitare pour l’un et basse pour l’autre, rejoignant tout naturellement leurs deux amis dans ce qui n’est pourtant pour l'instant qu’une simple improvisation, mais qui déjà amène un avant-goût de ce que sera la soirée.

Charles les écoute un moment, avant de faire signe aux personnels rester sur scène d’en descendre et de prendre le micro, en faisant signe à ses amis que le moment est venu.

Ceux-ci stoppent alors leur improvisation, tandis que Charles passe de l’autre côté du rideau, face à un public déjà visiblement marquer par les dernières minutes.

- Bonjours à toutes et à tous, des plus jeunes aux plus anciens, pour ce spectacle qui je l’espère vous fera en garder des souvenirs mémorables. La première partie sera essentiellement instrumentale et vous fera retrouver les sons des morceaux exclusifs offerts en bonus à ceux d’entre vous ayant été jusqu’au bout des jeux que notre société a créée pour l’amusement de tous. Durant cette première période, le groupe « Kai/toon » restera costumer et les écrans montreront la scène en version dessin animé, ce qui ravira je n’en doute pas un instant les plus jeunes et les plus fans d’entre vous. La deuxième période verra se découvrir ceux des musiciens ayant accepter de le faire, aussi n’en voulez à personne si l’un ou l’autre d’entre eux préfère garder son anonymat pour des raisons purement personnelles que beaucoup comprendront.

Charles voit déjà beaucoup de visages marqués la déception, aussi reprend-t-il rapidement la parole.

- Mais rassurez-vous, celui qui a toujours reçu de la part de son public l’assurance qu’il est sans doute le préféré à vos yeux, se montrera à visage découvert et de plus, il sera la voix du groupe durant la deuxième partie chantée.

Charles sur l’instant pense que ses tympans vont exploser, la soudaineté du cri hystérique et collectif, l’obligeant à laisser tomber le micro pour se boucher les oreilles.

***/***

« Au sein des trois royaumes et plus particulièrement de la capitale Nordienne. »

Les familles restées devant leurs téléviseurs à visualiser la retransmission en direct du concert, se relevèrent pour ouvrir la fenêtre afin d’entendre cette liesse venant de la rue et pour les Nordiens de la capitale résonnantant depuis le grand stade, pour ses derniers à un niveau de puissance jamais atteint et que la retransmission télé avait volontairement fortement atténuée.

***/***

« Sur scène. »

Derrière le rideau, musiciens et techniciens se bouchent également les oreilles, le son perçant d’une intensité peu commune leur amenant des douleurs à la tête.

Louis attend que le calme revienne, avant de revenir vers eux le bras charger des oreillettes qui devraient diminuées grandement les futurs excès de décibels.

- Ça va être chaud les gars, n’en faites pas trop pour éviter les débordements sinon mon père va encore péter un plomb.

Il reçoit un petit signe de tête de chacun prouvant qu’ils ont bien compris le message, pourtant alors que le grand prince semblait enfin rassurer et que le rideau peu de temps après se lève, le démarrage tout en puissance du premier solo de batterie lui amène un soupire de résignation, comprenant bien qu’aucune parole ne fera entendre raison à la tête de mule qu’est le petit blondinet et qui cette fois encore prouve qu’il n’en fera comme à chaque occasion qu’à se tête.

Malgré tout la première partie se passe plutôt calmement, sans doute le premier élan de liesse a-t-il fait réfléchir le public qui lui aussi semble avoir été fortement impacté au point d’en garder un souvenir douloureux.

Le service d’ordre commence à mieux respirer alors qu’il s’attendait au pire, tout comme le service médical qui pour le moment arrive à intervenir sur les quelques cas d’évanouissements ou de problèmes respiratoires bénins dû au trop plein de sensations qu’éprouvent celles et ceux qui se sentent soudainement mal.

La pause avant la reprise permet de retrouver le calme, pourtant derrière la scène alors que le rideau a été rabaissé, Charles a le front barrer par une sorte de sixième sens l’avertissant que la tempête reste encore à venir.

Il cherche Louis du regard et l’aperçoit enfin à éponger le front de Kai qui s’est donné à fond durant toute la première partie.

Il va donc à sa rencontre, tandis que Daniel prend la place à la batterie en confiant sa guitare au petit blond qui se débarrasse de son costume de lapin avec un plaisir évident.

- Louis… Je peux te parler ?

Le grand prince hoche simplement la tête pour montrer son accord, inquiet tout d’un coup de la tête que fait son ami et qui ne lui dit rien qui vaille.

Ce n’est qu’une fois à l’écart alors que sur scène tous se préparent au deuxième round, qu’il s’inquiète de ce que lui veut Charles.

- Que voulais tu me dire ?
- Peux-tu joindre le service des officiers de la ville ?
- Bien entendu, j’ai un code d’accès prioritaire comme tu dois bien t’en douter.
- Alors appel et demande à ce qu’ils doublent la sécurité de la scène avant la reprise.

C’est au tour de Louis d’avoir le front soucieux, se demandant bien la raison d’une telle demande, surtout après cette première partie qui s’est passée plutôt en douceur.

- Pourquoi sembles-tu aussi inquiet ? pourtant rien ne laisse présager d’y avoir recourt ?
- Deux précautions valent mieux qu’une, ce n’est pas ton père qui dira le contraire. Par contre s’il arrive quelque chose, nous serions les premiers à être mit en cause, tu comprends ?
- Dis-moi plutôt de quoi tu as peur.
- De la voix de Kai !
- Comment cela ? explique-toi ?
- Tu n’as pas entendu tout ce que j’ai entendu à son sujet, je n’ai pas le temps d’entrer dans les détails, juste s’il te plait fais ce que je te demande. J’ai un étrange pressentiment que je ne saurais expliquer.
- Dans ce cas pourquoi n’en parles-tu pas à Daniel ?
- Il économise son énergie pour quelque chose de beaucoup plus important pour lui.

Louis sourit d’un air lubrique.

- Pas de soucis pourtant pour recharger ses batteries, nous ne demandons que ça en plus ! Hi ! Hi !
- Je ne parlais pas de cette partie-là, à ce sujet je vous fais confiance, depuis que vous vous connaissez, vous êtes visiblement tous devenus accros au sexe.
- De quoi d’autre alors faisais tu allusion ?
- De ses pouvoirs qui commencent seulement à lui apparaitre, rends-toi compte de ce que de vouloir tranquilliser une telle foule l’affaiblirait et tu comprendras qu’il est hors de question de lui demander un tel sacrifice.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 02-10-2023

Chapitre 094 : « Vacances universitaire »

« Grand stade Nordien, deuxième partie du concert des « Kai/toon ». »

Le concert va bientôt reprendre quand Charles voit revenir vers lui le grand prince Louis, ce dernier lui faisant un clin d’œil rassurant sur la mission qu’il lui avait donner.

Néanmoins il préfère l’entendre et s’avance donc vers lui, pour l’éloigner ensuite des quelques techniciens restés encore sur la scène pour les dernières vérifications.

- Alors ?
- Ils font leur possible, mais cela va prendre encore un bon quart d’heure avant qu’ils n’arrivent.
- Pourquoi tout ce temps ?

Louis observe son ami avec une lueur d'incompréhension.

- Tu croyais quoi ? qu’ils étaient tous là au garde à vous à nous attendre ? figure-toi que beaucoup sont devant leur télé avec toute la famille pour ne rien manquer au concert.
- Hum… bon, ok ! Je vais demander à ce qu’ils y aillent mollo sur les premiers morceaux.
- Ne fait pas ça malheureux !

Charles cette fois observe le grand prince sans comprendre où il veut en venir.

- Qu’est-ce qui te prend d’un seul coup ?
- Tu as juste oublié ce qui est arrivé au tout début de la première partie, quand tu as fait la même demande.

Charles revisualise la scène et le solo endiabler de batterie qui en a suivit de peu son conseil de modération, aussi hoche-t-il la tête pour montrer qu’il a compris le message.

- Croisons les doigts que tout se passe bien alors.
- Faisons ça ! Hi ! Hi !
- Je vois que mon inquiétude t’amuse.
- Ce n’est pas ça, juste que quoi qu’on fasse, nous n'y changerons rien et s’il doit se passer quelque chose, cela se passera avec ou sans nous. Je pense que le tort principal a été de choisir un endroit pouvant contenir autant de monde, mais maintenant que s’est fait il ne nous reste plus qu’à souhaiter que tout se finisse bien.
- Hum !

Un technicien s’approche de Charles pour l’avertir que l’heure est arrivée, se dernier décide alors de reprendre la parole pour gagner quelques minutes précieuses.

Il passe donc de l’autre côté du rideau en jetant un coup d’œil au passage vers ses amis déjà tous à leurs places, Kai illumine déjà la scène vêtu de son habit de lumière en lui amenant une crispation instinctive devant l’inéluctable, en souhaitant néanmoins de tout cœur se tromper.

Pourtant tel qu’il le voit, il irradie déjà de mille feux et du coup l’ouverture du rideau lui amène les pires craintes, revivant le temps d’un bref instant le même moment avec seulement quelques dizaines de personnes lors de la journée porte ouverte.

Charles prend deux énormes bouffées d’air pour calmer son corps soudainement tremblant de stresse, regardant ensuite devant lui la foule au visage avide d’assister enfin au spectacle.

Il cherche les mots qui soudainement deviennent bien fades, avant de lâcher une simple phrase n’ayant rien qui lui vienne à l’esprit, ce dernier complètement bloquer par l’appréhension.

- Que… le spectacle commence !

C’est juste après ses brèves paroles que le rideau s’ouvre et que…

***/***

« Bureau de sa majesté, quelques heures plus tard. »

François lit les rapports qui lui arrivent sans cesse, venant tant des services hospitaliers de la capitale que de ceux des villes les plus proches demandées en renfort devant le nombre sans cesse croissant des demandent de prises en charges.

Le service de santé de permanence au grand stade s’est retrouvé complètement déborder dès la levée du rideau à la deuxième partie du spectacle et s’est amplifié de façon tragique dès le premier morceau, évanouissement, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire et autres maux dues pour la plupart au déplacement de foule voulant se rapprocher ou pire, monter sur scène.

Le bilan reste lourd avec déjà l’annonce de plusieurs milliers d’hospitalisations, sans comptés ceux plus rares toutefois qui se sont sentis mal chez eux devant leur téléviseur.

Un bref coup à la porte de son bureau fait sursauter François.

- Oui ?
- C’est le ministre de la santé votre majesté, il dit avoir reçu une convocation de votre part.
- Ah… Oui, c’est exact, faites-le entrer.
- Bien votre majesté.

Le temps pour François de réviser son apparence et la porte s’ouvre sur un homme d’un âge certain, les cheveux et la barbe blanche, qui s’avance à pas mesurés pour une fois arriver à la limite réglementaire, amorcer un visible effort pour plier les genoux dans un salut protocolaire.

François cette fois encore lui fait signe qu’il l’en dispense, recevant en retour un sourire soulager du vieil homme.

- Votre majesté m’a demandé ?
- En effet, je voulais faire le point avec vous des mesures prises et de celles qui restent à prendre.

Le ministre s’assoit avec un plaisir visible, après avoir reçu l’invitation à le faire de celui qu’il sert après avoir déjà servi son père et son grand-père.

Le rapport fait de tête amène l’éternel respect de François envers cet homme, qui malgré son grand âge garde une lucidité et une mémoire sans failles.

Il l’écoute donc sans l’interrompre amener les chiffres de cette énorme erreur qu’il a eu d’autoriser une telle manifestation, alors que nombre de ses conseillés la désapprouvée depuis le début.

Il congédie ensuite son ministre après l’avoir remercié de s’être déplacer à une heure aussi tardive et sort à son tour rejoindre l’aile privée où il vit avec sa famille.

Le brouhaha de voix venant du grand salon l’y amène tout naturellement, retrouvant sa famille au complet autour de ceux encore en costumes ayant été sauvés par le cordon d’officiers qui les ont exfiltrés dés le début du mouvement de foule.

Un bref tour d’horizon lui montre les visages encore sous le coup de la frayeur qu’ils ont ressentis, pourtant sa colère fond tout d’un coup devant la plus jeune des princesses, assise sur les genoux de celui qui bien involontairement il le reconnait, n’en est pas moins l’élément déclencheur de la situation actuelle.

La petite princesse couve littéralement du regard le jeune Kai qui la serre dans ses bras, faisant soupirer François, mais le désarmant également du coup de gueule qu’il prévoyait de leurs passer à tous.

- Vous êtes satisfait à présent ? heureusement que pour l’instant nous ne recensons aucuns décès et vous pouvez remercier Charles et Louis d’avoir eu le nez creux en demandant des renforts aux services d’ordres de la ville, sinon je ne sais pas ce qui vous serez arrivé.
- Comment pouvions nous prévoir un truc pareil aussi ?
- La question serait plutôt pourquoi ne l’avez-vous pas anticipé, après tout n’est-ce pas vous qui avec vos jeux en ligne avez fait en sorte d’en faire des idoles ? j’étais contre le fait de vous démasqués et vous n’en avez fait qu’à votre tête, tout ce serait passer autrement si vous m’aviez écouté. De plus, d’avoir voulu voir si grand n’était également pas le plus judicieux, voyez maintenant le résultat !
- Nous voulions juste nous montrer une dernière fois en…

Un coup de coude de Daniel vers Lee-Rim, qui sans réfléchir allait dévoiler tout ou partie de leurs plans, pourtant il voit bien que le peu qui a été prononcé amène déjà des plis suspicieux au front du roi.