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Bizutage et sentiments - Louklouk - 05-02-2023 Bizutage et sentiments
— J'te préviens que je suis pas pédé ! affirma véhémentement Bertrand, que François venait de choisir pour ce délicat exercice.
Situons la scène : dans cette huppée école, il y avait une coutume de bizutage, encore qu'elle fût fortement déconseillée par la direction... qui n'osait cependant pas trop la ramener, eu égard au statut social... et financier des parents de ses élèves.Bref, la direction enjoignait seulement les loupiots de ne pas aller trop loin... et les suppliait de ne pas se mélanger, entre garçons et filles. Et ça, c'était respecté. Or donc, l'ultime épreuve de la promotion à venir était de sucer un des anciens, à son choix. Bertrand était une fort belle bestiole brune, qui affichait tous les atours du macho de base, quand François était un fin garçon de bonne famille, comme les autres, mais qui n'avait pas froid aux yeux. Il répliqua donc sérieusement : — Si je t'ai choisi, c'est pas par hasard. Et je suis pas pédé. — Ah ! fit l'autre, surpris de cette réaction. Tu me diras ? — Si t'as une bonne queue. Et j'te préviens : je débute ! C'était aussi le cas des quinze autres bizuts alentour ! Du moins pour ce qu'on pouvait en deviner. Bertrand n'argumenta pas, et François ouvrit ses chausses au signal donné. Il était joliment pourvu, ce cochon-là ! Bien proportionnée, sa bite avait de quoi remplir une bouche parmi les plus goulues... François, à genoux devant lui, et à poil comme les autres depuis une bonne demi-heure, regarda Bertrand dans les yeux : — J'ai bien choisi, y m'semble ! Mais Bertrand resta impassible. François tripota le gros vit du mec, jouant un moment avec son long prépuce, avant d'y insérer la langue, puis de se mettre à sucer. Il fallait faire jouir en cinq minute, faute de quoi le sucé était en droit de demander une pénalité... Mais François prit son temps... aussi ne fit-il pas gicler son ancien avant l'heure. Et ce fut Bertrand qui fut le plus coincé, car il ne sut quelle pénalité infliger à son bizut. Pressé par la maître de cérémonie, il finit par lâcher : — Eh ben... y m'pompe toute la nuit s'il faut, mais y m'fait jouir ! Cris alentour, évidemment. Mais François se le tint pour dit, qui décida qu'on irait à la confrontation, puisque son beau macho la voulait ! Et il décida de sucer jusqu'au Jugement dernier s'il le fallait, mais sans jamais faire jouir cette tête de lard de macho ! De fait, la cérémonie se termina sans que Bertrand eût émis la moindre goutte. Le Comité d'organisation décida donc que, exceptionnellement, on prolongerait l'épreuve le lendemain. Mais telle n'était pas l'idée de François... qui, tout hétéro qu'il était, avait dès longtemps eu des velléités... et des fantasmes que le rude Bertrand était à même de combler... Le lendemain soir, donc, François se remit à pomper le beau vit de Bertrand, devant témoins. M'enfin, ce public étant hétéro... ça lui tomba assez vite des yeux, et l'on décida que l'affaire était close. François avait rempli son contrat, et basta ! Quelques jours plus tard, Bertrand coinça François dans un bout de couloir : — Pourquoi t'as pas voulu me faire jouir, tête de con ? Tu crois pas que j'ai vu ton manège ? — T'as joui bien plus longtemps en te faisant sucer qu'en giclant en cinq minutes, non ? — Oh... T'es pédé, c'est ça ? — Mauvaise question. T'as pas aimé te faire sucer, peut-être ? — Si, mais je vois pas le rapport. — J'te trouve trop macho, voilà. — Trop nul, ça ! — Sauf que... ouais, j'ai envie de te faire jouir. Bertrand eut un petit recul. Il reprit, hésitant : — Et t'es pas pédé ? — Mauvaise question, j'te dis ! J'm'en fous. Tu veux ? Bertrand regarda François, l'air égaré. Il lâcha enfin : — Allez, dégage ! Et me cause plus ! François le laissa partir. Mais il n'en pensa pas moins. Non, François ne se croyait ni gay, ni bi, mais... ce mec l'étonnait. Pourquoi, il ne le savait même. Et pourtant... il avait envie de le connaître... de près. Il se produisit alors une scène étonnante : Hervé, autre belle bête et pote apparemment de Bertrand, vint voir François, à quatre heures, fin des cours : — Pourquoi tu l'as pas fait jouir, Bertrand ? T'avait envie de le pomper le plus longtemps possible, c'est ça ? Si tu crois que ça c'est pas vu ! Et y paraît que t'es pas pédé ? — Ben... j'vois pas où tu veux en venir ... Il a porté plainte auprès de sa maman ? Ouin !.... J'me suis fait sucer pendant trois heures, c'est affreux, Maman ! ricana François. L'autre parut décontenancé. Il reprit, plus doucement : — Non, évidemment, mais... quand on voit ça, on peut s'étonner, non ? Tous les autres l'ont fait le plus vite possible, pour s'en débarrasser... et toi... t'as fait durer... — ...le plaisir, oui, c'est exactement ça ! Non, je suis pas gay, mais j'avoue que puisque l'occasion m'était donnée — en fait, j'avais pas trop le choix, sauf celui du sucé — j'en ai profité pour apprendre... et ma foi... Bertrand, je regrette pas de l'avoir choisi ! Et je dirai même : miam, miam ! — Oh ! fit l'autre, qui parut gêné. — Et, entre hétéros, je te conseillerai aussi d'essayer ça, pour ta culture... et ton plaisir ! On va prendre un pot ? Dans le tramway, on fit un peu connaissance et l'on alla dans un petit rade fréquenté par les étudiants, où François attaqua tout de suite, avoir avoir commandé deux Leffe : — T'es très ami avec lui ? — C'est mon meilleur pote depuis la seconde. — Et... il t'a raconté que je l'avais fait chier, en gros ? — Ben... non, pas du tout. Mais... évidemment tout le monde allait savoir qu'il s'était fait pomper deux soirs de suite par un mec, et longtemps... — Et il a eu peur pour sa réputation qu'on croie qu'il s'était retenu de jouir pour en profiter, c'est ça ? — Ben... entre autres, oui, avoua Hervé. — Bon ! À toi, je peux le dire, puisque t'es son ami : j'aurais adoré qu'il se retienne, parce que que ça aurait signifié qu'il appréciait... Mais c'est moi qui me suis retenu. — Lui aussi... souffla Hervé, baissant le nez. Saisi, François se garda bien de triompher. Il lui sembla soudain jouer une fine partie, qu'il ne fallait pas compromettre ; il se contenta de murmurer : — Ça me fait vachement plaisir, ça. Ça veut dire qu'on a partagé quelque chose, lui et moi, et... ça me touche beaucoup. On prit une longue gorgée, et François demanda : — Mais toi, après tout, qu'est-ce que ça te fait ? — C'est mon meilleur pote, et... François eut une intuition... sans trop savoir laquelle. — Est-ce que... t'aurais aimé que je te choisisse, toi ? — Oh ! Non, non... — M'enfin, ça t'aurais pas choqué non plus que je le fasse. — Ben... non, évidemment. — En somme... t'es un peu jaloux, quoi ? — Hep ! — T'aurais voulu être à sa place, non ? — Non, dit calmement Hervé... à la tienne. Il en resta la bouche ouverte, le François ! Car il ne l'avait pas vue venir, celle-là ! — Oh, Hervé... Excuse-moi ! Je... pouvais pas savoir et... — Et rien. Je te demande de garder ça pour toi. — Évidemment. Oh ! On va chez moi, tu veux ? Je suis à côté. On parlera, si tu veux. Ce n'était pas par hasard que François avait choisi une bière assez forte... mais il ne s'attendait pas à ce résultat ! Or il en avait aussi chez lui... Il ne crut pas devoir changer de méthode et de fait, Hervé semblait avoir envie de parler. Où, sans trop se faire prier, puisqu'il avait déjà dit l'essentiel, il avoua un trouble sentiment pour son pote, qui apparemment l'impressionnait beaucoup. — Mais... t'es hétéro, non ? objecta François. — Et alors ? Tu l'as bien sucé deux soirs de suite ! — Et si on m'avait pas arrêté, j'y serais encore ! fit François en rigolant... obligeant Hervé à sourire aussi. — C'est si bien que ça ? — Ben... je débutais, mais... oui, c'est sympa. — Me dis pas ça, je vais regretter encore plus ! On trinqua, et l'on s'enfila une nouvelle belle rasade de Leffe. — J'essayerais bien de t'aider, mais il ne veut plus que je lui parle ! — Oh, je me doute bien que t'y peux rien ! — Sûr pourtant qu'il y a quèque chose à faire ! Mais quoi ? On sirota, pensif. François était touché par ce beau mec, soudain fragile, et qui se confiait à lui. — Une lettre anonyme ? suggéra-t-il. — J'aurais l'air d'un con, non ? — Alors... la jalousie. — Hein ? — Oui : le meilleur ressort de la tragédie classique ! Tu lui racontes, l'air de rien, que je te suce quand tu veux, et que tu trouves ça bien, et... — ...et il te saute dessus en m'oubliant tout à fait, oui ! — Mais, non, mais non !... Faut ajuster le scénario, c'est tout ! Par exemple : tu dis que tu t'es fait jeter par ta meuf, que tu t'es trouvé en mesure de te faire pomper par moi, que ça t'a plu, et qu'en attendant mieux... S'il t'a dit qu'il s'était retenu de jouir, il comprendra, et... Je sais pas, moi ! Tu me mouilles là-dedans autant que tu veux, j'ai rien à y perdre ! On songea en sirotant. Puis Hervé dit : — J'irais bien pisser, moi ! — Tiens ! Tu joues à ça avec ta, ou tes meufs ? — Hein ? Mais non ! Toi... oui ? — Ouais, c'est marrant ! Viens, j'te montre ! François vira ses fringues (en septembre, il faisait encore chaud, et les mecs étaient légèrement vêtus) et incita Hervé à l'imiter. Il n'en fut pas déçu, car Hervé était blond foncé, et d'une beauté moins rustique que celle de son pote : joliment velu et gracieusement musclé, c'était une fort jolie bestiole. Dans la douche, François s'agenouilla devant lui : — Allez, commence ! Tu seras mon premier mec ! — Mais... — Pisse, j'te dis ! Les pintes sus-mentionnées convertirent le néophyte à cet amusant exercice, et il n'y croyait pas lui-même en arrosant François de la tête aux pieds... Et il était assez parti pour accepter la pareille... en rigolant, même. On s'entresavonna alors vivement, et quand on revint au canapé, François souffla : — Merci, Hervé ! T'auras pas tout perdu, tiens ! Et de se pencher sur la bite du garçon, bel et mol engin qui prit vie en quelques coups de langue... Une beauté ! Hervé émit un longuissime soupir et s'abandonna. — Et on fait comme avec Bertrand : on se retient, hein ? fit François en relevant le museau... faisant rire Hervé. L'instant dura donc. Après une bonne vingtaine de minutes, François, qui bandait tout aussi fermement que son patient, demanda, avec un demi-sourire : — Avant de sucer ton aimé... si tu t'entraînais, là ? Hervé l'entreprit sans moufter. Et gentiment bien, aussi. Et ce soixante-neuf inattendu dura d'autres et nombreux quarts d'heure... Enfin on se fit déborder. Derechef douché, Hervé murmura : — Ja sais pas quoi te dire... — Moi, c'est : merci ! J'ai adoré. Tu veux partir ou... on picole, on mange... et tu dors ici ? — Oh !... Je... Tout ! Il n'était pas dix heures... On parla, beaucoup. De Bertrand, bien sûr, et de soi. Et l'on se suça, et resuça. — Je crois que je dirai rien à Bertrand, dit enfin Hervé au matin, après une nouvelle et mignonne séance. Je pense que... ce serait trahir ta gentillesse avec moi... et que ça ne le concerne pas. — Oh ! Mais... Hervé, tu ne me dois rien, tu sais ? — Plus que tu ne le penses, dit gravement le garçon. François frissonna. Il était impressionnant, Hervé, bien plus que Bertrand, tiens ! Parce que plus beau, sans doute. Et combien moins rude ! Il respira un grand coup : — On fera ce qui te semblera bon, Hervé. On est samedi et j'ai rien à faire jusqu'à lundi ! Sauf ce qui te fera plaisir. La chute parut toucher le garçon, qui faillit pleurer, sembla-t-il à François, qui vint l'enlacer. Jamais François n'eût imaginé telle fin de semaine ! On alla se promener, faire des courses aussi, et l'on parla, parla ! Plus il se disait, et plus Hervé semblait assumer ce qui lui avait pesé depuis si longtemps ! François, lui, découvrait... une autre facette de sa propre personnalité. Rien cependant n'était dit, et encore moins acquis. On rentrait chez François cette fin d'après-midi du dimanche quand on tomba nez à nez avec Bertrand. Or Hervé tenait François par le cou. Instant glacial... — Oh ! Ciao, Bertrand ! — Tu viens prendre l'apéro avec nous ? proposa François. — Oh, je... Non, amusez-vous bien, ciao ! Les deux garçons éclatèrent de rire... ce que dut bien entendre Bertrand... Mas on ne se préoccupa de lui que le lundi matin, en mettant une stratégie au point. On lui dirait le strict nécessaire, avant de savoir soi-même où l'on en était. Mais les choses s'emballèrent, car Hervé ne tarda guère à se déclarer à un François certes un peu dépassé, mais qui assura : ce qu'il savait désormais de ce garçon lui donnait confiance en lui, et... il osa tenter l'expérience. Faute de nouvelles de son ami, Hervé le relança plusieurs fois, sans succès ; à l'école, on s'évitait soigneusement du regard. Il en souffrit, Hervé, et François prit le taureau par les cornes, qui chopa un soir Bertrand à la fin des cours : — Pourquoi tu fais la gueule à Hervé ? Il souffre, tu sais ? — Oh ! J'imagine que t'es là pour le consoler ! — C'est méchant, ça ! C'est ton ami, et il ne le mérite pas ! — J'ai raté quelque chose, là ? fit Bertrand, s'adoucissant. — L'occasion d'être gentil avec ceux qui t'apprécient. Bertrand ferma sa gueule, et on l'amena à composition. Il accepta de voir les garçons, qui ne lui dirent pas tout tout de suite : mais il avait compris ! Et un soir de beuverie... il a même promis de se laisser sucer par son vieux pote... qui attend de voir. 29. I. 2023
RE: Bizutage et sentiments - Philou0033 - 06-02-2023 Bonsoir mon cher Louklouk, encore un récit très agréable à lire. Oui les bizutages chez les étudiants ouvrent parfois des perspectives inattendues et même parfois provoquées. François y va franco, il découvre d'ailleurs une autre facette de sa personnalité au fur et à mesure des rencontre avec Bertrand et surtout avec Hervé. Merci pour ce bon moment de lecture. Je t'embrasse! Philou RE: Bizutage et sentiments - lelivredejeremie - 07-02-2023 Mais entendons-nous, François n'est pas du tout gay, non, non, non ! Il aime juste déstabiliser d'autres hétéros qui ne le seraient pas autant qu'ils le prétendent et les amener à se découvrir... ¬‿¬ Il y avait des mecs aux idées un peu extrêmes dans le comité de baptême de ma fac, et en général une grande ouverture d'esprit, mais ce genre d'épreuve n'aurait jamais été au programme. Pas plus mal, je n'ai jamais pu faire jouir un mec juste à la bouche ¯\_(ツ)_/¯ |