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La Couleur du voisin - Louklouk - 28-01-2023

La Couleur du voisin

Première rencontre avec l'un des nouveaux voisin... un minet roux et bouclé, et souriant comme tout. On se salua courtoisement. L'autre se nommait Joël, et était en terminale, comme Vianney. Et au même lycée, où l'on ne s'était pas encore croisé, évidemment, l'emménagement des voisins étant tout récent, et pas terminé non plus.

Vianney était fils unique, tandis que Joël disposait d'un grand frère de dix-neuf ans, et d'une petite sœur de dix-sept ans. Et de parents, évidemment, apparemment jeunes.

On était vendredi soir, et spontanément, Vianney proposa à Joël de venir chez lui. Le garçon accepta, toujours souriant, et l'on passa chez Vianney, non sans saluer les parents, qui, chaleureux, déclarèrent prier bientôt leurs voisins, dès qu'ils auraient le temps de souffler...

Les garçons étaient sur la même longueur d'onde, et l'on copina facilement... d'autant que Joël sortit un papier d'où il ressortait qu'il serait en la même classe que Vianney.
Où Joël reçut un appel de ses parents, qui étaient retournés en leur ancienne maison, à cent kilomètres, pour y terminer le déménagement, et qui ne rentreraient pas le soir-même, étant logés ailleurs, avec sa sœur Joséphine.

— Alors tu dînes avec nous ici !
— Oh... C'est gentil, mais... Non ! Mon frère est là, et on va se faire un p'tit truc sympa... Oh ! Tu viens avec nous ?

On se transporta donc à côté, après que les parents eussent tenté d'inviter Joël et son frère à dîner, en vain.
En entrant dans la maison, éclairée ici et là, pas de bruit. Mais au premier, on passa devant la salle de bains... dont la porte grand ouverte laissait voir dans la vaste douche italienne un superbe garçon, pâle et roux, et joliment décoré de poils de cette couleur, et qui branlait avec ardeur une tige... superbe, au premier regard.
Joël posa la main sur la bouche de Vianney, vitement. Mais on s'attarda à mater ce beau branleur... Joël se toucha le paquet... et posa l'autre main sur celui d'un Vianney qui sursauta. Mais Joël lui sourit, et montra son frère du regard...

De fait, Vianney se sentit pousser ès chausses une gentille ardeur, autant à la vue du beau branleur qu'à la sensation de la main de son frère... M'enfin cela ne dura pas, et Joël lui fit signe d'aller plus loin, et Vianney suivit. La porte de la chambre refermée, le rouquin demanda :
— Tu veux retourner voir ? Il est magnifique, hein ?
— Oh... non, non... sauf si tu veux, toi ?...
— Moi, j'le vois souvent... Il est exhib' comme tout ! Mais toi, tu voudrais ?
— Oh, ça, je sais pas... Et s'il me voit ?
— Alors... Alors j'ai une idée : on se déloque, et on dit qu'on va se doucher, et hop !
— Mais... fit un Vianney que ces choses n'avaient jamais tenté... puisqu'il était hétéro.
— Hop ! On le fait, vite ! ordonna Joël en se déloquant prestement.

Et en s'attaquant à la mise d'un Vianney qui hésitait encore. Et l'on alla à la salle de bains... où le beau Frédéric se branlait toujours. Il eut un petit sursaut en apercevant les minets, mais sourit aussitôt :
— Notre nouveau voisin ! dit Joël. Vianney !
— Ciao ! fit le garçon, un super beau mec baraqué comme un top model international... qui continua à se palucher, en souriant largement.

Vianney fut fasciné par la queue du mec... Une pièce de musée, pas moins ! Longue, droite et pâle, elle ressemblait à la perfection. Et le Frédéric qui la mettait en valeur sous les yeux de son public !
— On se lave, ou on mate... ou les deux ? demanda Joël.
— Euh... les deux ?

Joël se saisit du gel-douche et en aspergea Vianney, avant de lui faire mousser la touffe, que ce garçon avait large et fournie... et brune, surtout ! D'ailleurs rejoint par la main de son frère...

Les deux rouquins souriant largement, Vianney dut bien en faire autant... avant que Frédéric déclarât :
— Ici, tout le monde est roux, alors ta touffe... Toutes les meufs se rasent, aussi, alors... ta touffe !

Joël éclata de rire, et Vianney dut s'admettre conquis par cette drôle d'ambiance.
Vianney se laissa donc savonner de partout, avant que le beau Frédéric lui giclât juste sur la touffe, où Joël mêla son p'tit jus au gel douche en souriant doucement... et l'on se sépara, non sans que Frédéric demandât :
— Quand vous êtes prêts, vous me dites, et on mange ?

Dans la chambre de Joël, bel entassement de cartons, les garçons se regardèrent, et éclatèrent de rire.
— Il est trop, ce mec ! J'l'adore, tu sais ? Du moins... on sait que ta touffe a eu son succès !
— Mais... il est... gay, ton frère ?
— Normalement non... Ici, il a pas encore eu le temps de se constituer un cheptel... mais tu verra qu'il y a aussi des mecs dans ses admirateurs... sauf que j'ai jamais réussi à savoir s'il faisait des trucs avec ! Mais il est exhib', ça oui ! Et comme il est foutu, il peut bien !

Vianney acquiesça en souriant. Le p'tit frère était moins musclé, mais tout aussi regardable, songea-t-il. Et surtout, il était aussi souriant que son frère.
— Peut-être que tu vas flasher sur notre petite frangine, si t'aimes les rouquines ? supposa Joël. Une vraie rousse !
— Ah ! Parce que que...
— En famille, on ne fait pas de manières ! Tu verras, si on devient potes... comme je l'espère.
Un peu dépassé, le Vianney ! Mais pas rebuté par cette ambiance de liberté... alors qu'il venait de se faire gicler dessus, une première ! Il accepta une bière ; comme il faisait fort beau, en ce début septembre, on ne se rhabilla pas...

Il proposa à Joël de l'aider à vider ses cartons, cette fin de semaine...
— Tu vas tomber sur mes petites secrets, rigola le garçon.
— Y a que des trucs de cul, dans tes caisses ?
— Ah ! Ah ! Non, malheureusement ! Le bac, le bac !

On finit par descendre en cuisine, où Frédéric avait entrepris de faire des pâtes. Aussi nu que les autres... il affichait derechef une belle érection : les minets se regardèrent en souriant.

On dîna gaiement, et les garçons retournèrent en la chambre de Joël, sise face à celle de Frédéric... d'où issurent bientôt des bruits significatifs : il regardait bien évidemment du cul... Vianney demanda, en souriant :
— Il est toujours aussi chaud, ton frangin ?
— À cause du déménagement, il a pas dû niquer depuis dix jours au moins, et comme il connaît encore personne ici, il a le jus qui lui remonte au cerveau !

Vianney explosa de rire, et suivit Joël chez son frère. Vautré sur son lit, Frédéric matait un film en se paluchant.
— Qu'est-ce qui vous fait rire, les puceaux ?
— On déconnait ! Tu mates quoi ?
— Des trucs de grandes personnes... Vous v'nez là ?

Les minets se regardèrent, et Vianney fit signe que non. On  déclina l'invitation. Dans sa chambre, Joël, qui se tenait la bite, demanda en refermant la porte :
— Ça t'aurait choqué ?
— Oh... non, je crois pas... mentit Vianney, mais... j'ai pas l'habitude de ça et... peut-être que...
— Ici, tous les deux, par exemple ?
— Ben... ouais ! murmura Vianney, renvoyant son gentil sourire à Joël.

Comme on était déjà à poil, il suffit à Joël de dégoter un film de cul pour lancer les débats... mais ce rusé jeune homme trouva un film bi. Pas de commentaire, du côté de la quéquette à Vianney, qui roidit promptement.
— Ça peut te plaire, un film bi ?
— Oh oui, je crois, ça... fit Vianney, qui avait commencé à se tripoter, comme Joël.

La suite fut mignonne, selon tous les critères habituels. Frédéric frappa alors que les garçons venaient de déborder.
— Ouh ! Ça sent le phacochère amoureux, la-dedans ! Bon ! J'ai eu les parents : ils sont tellement tristes de partir qu'il ne rentrent que lundi matin, Fifine est avec ses copains, et les vieux avec les leurs...
— Youpi ! s'exclama Joël, la paix royale !
— Maman veut que toute la cuisine soit rangée...
— Je pourrai vous aider... proposa Vianney.
— Super ! On va s'éclater ! lança un Joël fort réjoui. Tu sais quoi, Vianney ? Tu reviens demain matin, et tu dors ici demain et après-demain ! Tu veux bien, grand frère ?
— Évidemment.

Rendez-vous fut pris, et ce fut bien impatient que Vianney attendit l'heure de revenir : tout juste s'il put s'endormir !
À neuf heures pile, il sonnait à côté : Frédéric vint lui ouvrir... nu et la queue en l'air.
— Jojo a voulu absolument aller acheter du pain frais et des croissants, et il vient de partir, à pied.
— Oh ! Mais... il en a bien pour vingt minutes !
— Le café est fait, et on a des moyens de passer le temps, n'est-ce pas ? termina le mec en prenant le paquet de Vianney, et lui mettant un bisou dans le cou.

Vianney frissonna, car ce n'était pas rien que ce Frédéric-là... Promptement mené à la cambre d'iceluy, il en fut vite déloqué. Et sucé ! Vianney émit un immense soupir... tout en songeant que pour n'être pas gay, ce mec avait des pratiques !

— Tu voudrais, aussi ? demanda enfin Frédéric, agitant son superbe vit.
Vianney n'osa pas refuser, et se lança donc... et ça lui plut plutôt bien, cet exercice. Qui dura donc assez longtemps pour qu'on fût surpris par Joël, revenant du pain, comme on disait.

— Salut, Vianney ! lança ce garçon, tout sourire, je vois que je ne vous ai pas trop manqué...
Effondré et tout rouge, de honte comme de l'effort accompli, Vianney bredouilla :
— Je... Je... Joël !
— Rien, Vianney, dit calmement Frédéric, y a que des grands garçons, ici. On mange... et on cause... s'il faut vraiment causer.

Mais il était mal, Vianney ! Cependant, Joël restait tout sourire ; il se désapa et l'on mangea donc, et les deux frères firent la conversation. Mais on ne traîna pas, et à peine Joël eut-il refermé sur eux la porte de sa chambre, que Vianney demanda :
— Tu m'en veux ?
— Oh ! Mais de quoi tu parles, là ? Rien du tout ! réagit vivement Joël en venant saisir ce garçon en ses bras pour l'y serrer de toutes ses forces.
Et il causa, doucement :

— D'abord, tu m'as permis d'avoir une certitude sur ce que je t'ai dit des goûts de mon frère... Et puis aussi sur les tiens...
— Oh, moi !... C'était... Oh ! C'était la première fois !...
— Chut ! Tu fais ce que tu veux, mais... est-ce que je peux postuler pour... la deuxième ?
— Oooh ! gémit Vianney... qui sentait la quéquette à Joël se raidir contre la sienne... qui ne resta pas en plan.
— Tu veux terminer avec Féfé, ou...
—  ...commencer avec toi ! lâcha spontanément Vianney.

Or donc, Vianney changea de frère, mais non d'activité. Joël s'avoua gay après la crue commune... et il demanda à Vianney de recommencer avec Frédéric : il voulait savoir jusqu'où il irait avec un mec, çui-là ! Bien qu'ayant rappelé qu'il était encore hétéro, Vianney accepta la mission... à vrai dire pas un exploit, compte tenu de la libido dudit !

Et puis... il avait été grandement impressionné par la plastique du grand rouquin... Mais comment reprendre... langue avec ce beau garçon ? Ce fut Frédéric qui trancha le problème, crûment :
— J'espère que vous êtes bien amusés, les mecs ! Mais quand même, Jojo, t'aurais pu traîner un peu, et même bouffer les croissants en chemin... qu'on ait le temps de causer !
— La bouche pleine, oui, je vois, ironisa Joël. Puisque Vianney reste ici deux jours, on vous trouvera bien le temps d'une interview... à guichets fermés ! Tout ce que je peux te dire, c'est que c'est un vrai brun : même sous la douche et les produits de Maman, la couleur ne passe pas !

Vianney éclata de rire, encore : l'humour de Joël l'épatait. Frédéric aussi rigola, qui prit son frère en ses bras. Et quand il riait, Frédéric était plus proche de l'aurore boréale que du matin vaseux ! Puis on s'attaqua au cartons de la cuisine. Et l'on atteignit le déjeuner, où Joël proposa :
— Pourquoi tu demanderais pas à Vianney de t'aider à vider tes cartons, c't'aprèm' ? Tu voudrais, Vianney ?
Pensez s'il voulait, le minet qui rougit comme une première communiante ! Et l'on fit comme si de rien n'était. Vianney eut la surprise d'entendre Frédéric lui faire un genre de déclaration : c'était lui qui l'avait persuadé à... aller voir ailleurs, chose qu'il fantasmait depuis un temps... étant assez porté sur le plaisir, comme il le dit tout simplement.
— Et puis... j'ai cru comprendre que le Jojo et toi... alors pourquoi pas moi, aussi ? fit le mec, l'air naïf... à y croire !

On s'entresuça d'importance, donc, mais Frédéric avait d'autres idées, et il alla jusqu'à bouffer la petite et vierge rondelle d'un Vianney qui ne put retenir de vastes soupirs... et qui cria même lorsqu'il sentit un doigt y prendre la place de la langue. Il eut l'heure de plaire, en tant que branleur, au beau Frédéric, et l'on alla jusqu'à la crue... décennale, au moins !
— J'adore les meufs, mon pote, mais... ta touffe aussi !
Vianney se le tint pour dit, qui finit par rejoindre Joël... lequel se branlait lentement en matant un film.
— Pas le courage de ranger... C'était bien... les cartons de mon frère ?
— Oh, les cartons... je sais pas trop !
— Viens... Tu m'as manqué.

Deux déclarations en moins de cinq minutes... Vianney n'en demandait pas tant ! Certes, il ne banda pas, mais Joël était dur comme la pierre, et il sut ce qu'il avait à lui faire...

On fit donc une petite sieste après jouir, puis on s'occupa de ranger. Vianney se croyait sur une autre planète... Il n'avait pas encore tout vu ! Car le soir même, Joël le somma de le pénétrer. Il avait tout prévu, à commencer par le gel... et il savait la méthode par cœur ! Il avait porté Vianney a ébullition, aussi cet élégant jeune homme n'eut-il point de motif à lui opposer... et il dépucela son nouvel ami de l'arrière, en se dépucelant de l'avant.

Au matin, rebelote... sauf que Frédéric entra là et considéra les choses... On le remarqua enfin, mais l'action était vive, et l'on se contenta d'en sourire. Et là, Frédéric se pognait à toute force. En fin de partie, il demanda :
— On s'inscrit où, pour prendre un vrai brun dans le cul ?

On rigola, bien sûr. Mais on avait encore un jour et une nuit de liberté absolue... et l'on s'en servit. Depuis, Vianney s'est trouvé un ami, Frédéric, et surtout, un amoureux. Et les deux aiment la belle touffe brune de leur voisin...


26. I. 2023


RE: La Couleur du voisin - Philou0033 - 30-01-2023

Bonsoir cher Louklouk,

une belle histoire entre voisins roux et brun, hauts en couleur qui se découvrent et se mélangent.
La première rencontre avec Frédéric c'est à poil sous la douche sans complexe.
Puis nous allons de découvertes en découvertes pour le plus grand plaisir de Vianney qui découvre le sexe entre garçons et qu'il aime ça.

Merci pour ce beau moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou


RE: La Couleur du voisin - lelivredejeremie - 19-02-2023

J'avais laissé passer celui-ci, bizarre, mais c'est rattrapé, là Smile Comme ça arrive régulièrement avec tes persos roux assez récurrents, tu réveilles ma vieille curiosité (jamais assouvie, du moins pas encore) pour cette nuance de fourrure, et un peu le regret que mon premier copain n'avait pas eu de grand frère désinhibé dont l'influence aurait pu faire avancer les choses un peu plus vite, du genre du bienveillant Frédéric Smile Pourquoi plus d'hétéros n'ont-ils pas son minimum d'ouverture d'esprit ? *soupir*
Merci, m'sieur !