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JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable

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Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 17-11-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Une très belle surprise pour les deux garçons. Les deux familles sont réunies dans un grand restaurant pour souper tous ensemble pour en fait fêter les deux réussites.
De belles paroles sont prononcées, tant pour Phil que pour Julien, ils ont en fait deux mamans et deux papas chacun!
La soirée se déroule dans la bonne humeur. Les parents de Phil vont dormir et les deux ados font un tour dans le piscine.
Ils montent dans leur chambre pour s'aimer.
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-11-2020

(17-11-2020, 10:39 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Une très belle surprise pour les deux garçons. Les deux familles sont réunies dans un grand restaurant pour souper tous ensemble pour en fait fêter les deux réussites.
De belles paroles sont prononcées, tant pour Phil que pour Julien, ils ont en fait deux mamans et deux papas chacun!
La soirée se déroule dans la bonne humeur. Les parents de Phil vont dormir et les deux ados font un tour dans le piscine.
Ils montent dans leur chambre pour s'aimer.
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Beau résumé de cette suite. Effectivement les parents des deux familles s'entendent très bien et ils organisent donc un repas en commun au restaurant à l'occasion de la réussite des deux garçons.
C'est un passage, disons de l'adolescence vers l'âge adulte. Ils vont pouvoir débuter des études universitaires et donc se prendre de plus en plus en charge.

Ils s'aiment et se prouvent une nouvelle fois après avoir profité de la piscine en ce début de nuit.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire.

Je t’embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 17-11-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

J’ai regardé sur internet, cette auberge existe toujours, cela permet de voir à quel endroit se déroulait cette histoire. Ça me rappelle aussi quelques voyages que j’ai eu l’occasion de faire en Belgique et ça me rend nostalgique, en ces temps où ce n’est plus possible de se déplacer.

Tout continue à aller pour le mieux entre Phil et Julien et leurs familles.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-11-2020

(17-11-2020, 06:48 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

J’ai regardé sur internet, cette auberge existe toujours, cela permet de voir à quel endroit se déroulait cette histoire. Ça me rappelle aussi quelques voyages que j’ai eu l’occasion de faire en Belgique et ça me rend nostalgique, en ces temps où ce n’est plus possible de se déplacer.

Tout continue à aller pour le mieux entre Phil et Julien et leurs familles.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Je suis très heureux de voir qui tu es intéressé par les lieux dont je parle dans le récit. Oui cette auberge du Prince d'Orange existe toujours. J'ai eu l'occasion d'y aller quelques fois avec mes parents, d'une part pour y passer un bon moment gastronomique, ensuite pour fêter mon diplôme de fin d'humanité et aussi pour fêter les 25 ans de mariages de mes parents!

J'espère que tu pourras revenir visiter mon pays et si c'est possible je serai ton guide ! Il me tarde aussi de visiter la Suisse!

Oui tout vas pour le mieux pour Phil et Julien. Ils ont des familles en "OR". Je sais, mon récit est un peu "bisounours" mais bon voilà.
Ça va changer, je n'en dis pas plus!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!

Philou





Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-11-2020

La nuit fut tranquille, pas de cauchemar, j’ai uniquement fait de très beaux rêves avec mon amoureux. J’ouvre les yeux et je tombe sur le regard pétillant de Julien. Il est réveillé, il m’a regardé dormir depuis quelques minutes : il n’a pas voulu m’éveiller, juste me voir endormi, le visage serein. Mes yeux se sont mis à scintiller de bonheur. J’ai alors dit :

Moi : « Bonjour mon ange, bien dormi ?

Jul : Oui, et toi ?

Moi : Oh oui, super bien. J’ai rêvé de toi !

Jul : Merci, ça me fait plaisir. Tu sais moi aussi j’ai rêvé de toi, de ton corps, et de …enfin voilà !

Moi : Petit cochon ! Ça fait longtemps que tu me regardes ?

Jul : Peut-être dix bonnes minutes. Je ne me lasse pas de te regarder. Tu sais que…(Je dépose mon index sur ses lèvres.)

Moi : tu m’aimes. Moi aussi mon ange, je t’aime. »

Je retire mon doigt et je pose mes lèvres sur les siennes. Je l’embrasse, nous nous embrassons, nos regards sont de plus en plus pénétrants, nos langues dansent entre elles une sarabande bien connue et nos sens sont tous en alerte, nos mains parcourent nos corps et se mettent à faire des caresses très sensuelles, pleines de volupté et de tendresse. Nos pénis sont dressés et durs. Parfois nos doigts passent dessus et viennent frôler nos glands déjà décalottés. Nos regards sont de plus en plus pétillants et expriment tout l’amour ressenti. C’est un grand moment de communion, plus besoin de se parler, rien qu’un regard suffit à se faire comprendre.

Nos bouches se séparent, nous nous embrassons dans le cou, puis nous nous séparons afin de nous placer têtes bêches. Nous voulons gouter au « sucre d’orge » de notre amour ! C’est donc une nouvelle partie de plaisir qui vient de s’engager, ma bouche enserre le pénis de Julien, puis c’est ma langue qui monte le long de son mât de cocagne, allant des valseuses en remontant vers le frein et enfin à ce gland qui est déjà tout humide de pré-sperme. Julien de son côté me prodigue lui aussi de merveilleuses sensations avec ses lèvres qui tantôt enserrent fortement mon appendice dressé puis après l’entourent lascivement. Nos mains sont toujours occupées. Les miennes viennent s’attarder au niveau des deux petites pommes d’amour de mon chéri, il semble qu’il apprécie ce moment. Julien de son côté, vient de me mettre un doigt dans le fondement après avoir titillé ma rosette. Je gémis de bonheur. A mon tour, j’en profite pour caresser l’entrée de sa grotte. Finalement nous nous suçons tout en nous caressant l’anus. Julien émet de plus en plus de râles de satisfaction, tout comme moi d’ailleurs. Je sens que je ne suis pas loin du seuil de non-retour, je sens que ma sève va bientôt monter, Julien lui aussi commence à montrer des signes d’arrivée à la jouissance. Sans attendre, j’appuie mes caresses buccales pour que Julien puisse enfin jouir, je suis prêt à recevoir son sperme dans la bouche. C’est quinze secondes plus tard que Julien éjacule six jets de sa semence au fond de ma gorge. J’avale ce précieux liquide avec délectation. Je sens que je vais venir, que je vais à mon tour éjaculer, voilà, je sens ma sève monter, elle arrive, je me cambre et je lâche à mon tour mon sperme au fond de la gorge de mon Julien, de mon amour. Julien avale lui aussi ma semence. Nous nous séparons pour mieux nous réinstaller côte à côte. Nous nous embrassons en mélangeant un peu de nos spermes.

Moi : « Merci mon amour, je t’aime, je suis fou de toi !

Jul : Oh Phil, mon nounours, je t’aime aussi, tu ne peux pas savoir.

Moi : Je sais que tu m’aimes, que nous nous aimons.

Jul : Merci Phil, je suis si heureux avec toi ! »

Nous nous sommes fait un énorme câlin tout en nous disant des « je t’aime ».

Nous restons couchés, collés l’un à l’autre. Nous profitons de ce moment de répit pour revenir sur Terre. Nos corps sont encore humides à la suite de cette communion de corps. Nous nous levons dans le quart d’heure pour aller prendre une bonne douche. Nous nous glissons sous l’eau bien chaude et nous nous lavons mutuellement. Une fois séchés, nous nous habillons pour rejoindre mes parents qui sont sûrement en train de prendre le petit-déjeuner.

Moi : « Bonjour Maman, bonjour Papa.

Je donne un bisou à mes parents. Julien fait de même.

Jul : Bonjour Fanny, bonjour Alain.

Mam : Vous avez bien dormi les garçons ?

Moi et Jul : Oui, très bien, je te remercie.

Papa : Avant que vous ne montiez dans la chambre, hier soir vous avez oublié pas de ramasser vos vêtements !

Moi : Oh oui, désolé Papa, désolé Maman. Cela ne se reproduira plus.

Mam : C’est bon pour une fois.

Jul : C’est aussi ma faute, j’aurai dû moi aussi y penser.

Mam : Pas de souci les garçons, c’est juste pour que vous vous en souveniez une prochaine fois. Qui veut du café ?

Moi : Merci, bien volontiers. Merci Maman.

Jul : Merci Fanny.

Papa : Qu’avez-vous prévu aujourd’hui ?

Moi : Je pense que nous allons faire un tour à vélo du côté de la forêt de Soignes. S’il ne faut pas donner un coup de main à la maison.

Mam : Non Phil, pas de problème, tout est prévu pour le dîner. Tu restes pour manger Julien ?

Jul : Oui, c’est très gentil de me le proposer. Ce soir je vais manger à la maison, mes parents seront contents de m’avoir auprès d’eux.

Papa : Parfait les garçons, nous passerons à table vers treize heures. »

Nous mangeons de bon appétit. Il y a du pain, des croissants, des yaourts et du jus d’orange. Maman a mis du beurre salé et des confitures sur la table. Julien a pris une tasse de lait avec du chocolat après sa tasse de café. Nous débarrassons la table et faisons la vaisselle avant de tout remettre à sa place. Je peux voir le sourire de mes parents, ils sont contents de voir que leurs remarques ne sont pas restées lettres mortes. De toute façon c’est la moindre des choses que de donner un coup de main pour aider sa maman.

Nous avons ensuite enfourché nos vélos pour nous rendre en forêt de Soignes. Nous avons l’habitude de nous balader dans ce massif forestier, nous connaissons presque tous les chemins. Il fait très bon, le soleil est au rendez-vous. Le temps est idéal pour se balader. Nous poussons une pointe jusqu’à « l’étang des Noyers ». Nous croisons deux amis qui eux aussi sont à vélo. Nous bavardons un moment avant de prendre le chemin de retour. Nous arrivons à la maison vers midi.

Maman est occupée à préparer le repas. Nous l’aidons à laver la salade et à éplucher les pommes de terre. Le rôti est déjà au four et l’odeur de cette viande qui cuit nous ouvre déjà l’appétit. Il nous reste une demi-heure avant de passer à table. Je demande à maman si nous pouvons piquer une tête dans la piscine. Elle donne son accord, à la condition d’être à l’heure pour le repas.

Julien et moi nous nous mettons nus, nos vêtements placés sur les fauteuils de la terrasse et nous sautons dans l’eau. Nous nous amusons à nous éclabousser, à nous lancer une balle en mousse : nous sommes très heureux. Il est temps de sortir de l’eau, maman nous signale qu’il va être l’heure de dîner. Nous nous essuyons et remettons nos habits.

Nous donnons un coup de main à maman pour apporter les plats sur la table de la terrasse. C’est d’ailleurs là que nous allons manger. Je n’oublie pas de mettre les verres et d’apporter la carafe d’eau fraîche. Papa arrive et nous passons tous les quatre à table.

Julien salue mes parents après le repas, car il doit rentrer chez lui. Nous nous embrassons. Je reste durant toute l’après-midi à la maison, au bord de la piscine. J’étudie le code de la route Demain nous avons notre premier cours de formation théorique auprès de l’auto-école. Il est convenu que Béatrice vienne me prendre à la maison pour nous y conduire.

Vers seize heures trente les deux filles arrivent. Nous nous faisons la bise. Stéphanie m’apprend que Julien lui aussi relit le code de la route. Nous discutons des vacances prochaines, des soirées que nous pourrions passer avec nos amies et nos amis. Je me souviens aussi que je dois avoir des nouvelles de la part de Jacques, il devrait bientôt revenir en Belgique. Je suppose qu’il va téléphoner ou envoyer un courrier.

Maman m’appelle alors que j’allais me mettre nu pour rejoindre les filles dans la piscine. Elle me signale que j’ai de la visite. Je rentre dans le salon et je vois que c’est Amandine et Joseph qui sont là, occupés à m’attendre. Je leur dis bonjour. Je suis heureux de les voir. Nous discutons un moment lorsque Maman nous apporte de quoi goûter. Il est presque dix-sept heures. Je propose à mes deux amis d’aller sur la terrasse et d’aller dans l’eau avant de manger. Amandine et Joseph sont des habitués maintenant. Ils saluent les deux filles, ils se désapent et se jettent in naturalibus dans la piscine. Je les rejoins moi aussi après m’être débarrassé de mon short.

Une bonne demi-heure plus tard nous sortons de l’eau pour nous sécher au soleil. C’est à ce moment-là que nous goûtons enfin. Nous discutons de choses et d’autres. Je signale à Amandine que je vais suivre le premier cours théorique du code de la route demain avec Julien. Amandine me demande alors :

Ama : « Dis Phil comment va ton amoureux ?

Moi : Très bien, il est parti après le repas de midi. Stéphanie m’a dit que lui aussi étudie un peu le code de la route.

Ama : As-tu des nouvelles de Jacques ?

Moi : Non, je viens juste d’y penser avant votre arrivée.

Ama : Dès que tu sais quoi, préviens-moi.

Moi : Pas de souci Amandine. Tu sais, je souhaite vraiment que ça se passe bien.

Ama : Mais je ne vois pas pourquoi ça n’irait pas.

Moi : J’aime Julien et je ne veux pas que Jacques s’interpose entre nous. J’espère qu’il a compris que j’avais trouvé mon âme sœur !

Ama : Je pense qu’il le sait. Si besoin s’en fait sentir, je me charge de le lui rappeler.

Jos : Tu sais Phil, tu peux compter sur moi aussi. Tu es mon meilleur ami, en dehors de Julien, je sais ce n’est pas la même chose comme amitié, mais je suis là pour toi. Ne l’oublie jamais.

Moi : Merci Joseph, je sais que nous sommes très amis et que je peux compter sur toi. Puis tu es avec ma super amie Amandine !

Ama : Ça va les mecs ! Oui vous êtes mes amis tous les deux. Puis avec Joseph c’est l’amour.

Moi : Bien entendu ma chère : vous allez tellement bien ensemble.

Jos : Je sais, j’ai pris la plus belle !

Ama : Mais vous êtes fous !

Moi : Mais non, on ne dit que la vérité.

Jos : Oui, je t’aime ma Belle.

Del : Vous me faites rire. On voit que vous êtes de véritables amis.

Ama : Merci Delphine, oui je les aime mes deux amis. Puis j’aime aussi Julien, c’est lui aussi un très bon ami pour nous. Je sais qu’il t’aime Phil, et pas qu’un peu !

Moi : Merci. Viens que je te fasse un câlin ma chère Amandine. »

Nous sous sommes étreints tous les deux, puis Joseph s’est joint à nous. Stéphanie quant à elle nous observe, elle avait suivi cette conversation depuis le bord de la piscine et elle a le sourire aux lèvres et semble heureuse de nous voir comme ça. Delphine est toujours près de nous et nous observe, les yeux remplis d’étincelles. Elle sait que c’est une véritable amitié qui nous lie.

Après une bonne nuit de sommeil, je suis réveillé par une sonnerie. C’est mon foutu réveil qui sonne. Ah oui, je me souviens, il ne faut pas que je sois en retard pour mon premier cours théorique du code de la route. Je ne traîne pas dans mon lit. Je prends ma douche et je m’habille. Je rejoins les deux filles et maman qui sont déjà à table devant le petit-déjeuner. Je fais une bise à chacune des dames ! Je prends place et je déjeune. Une bonne tasse de café et deux tartines au chocolat. Nous parlons des prochaines vacances, les filles ne savent pas ce qu’elles vont faire. C’est souvent comme ça avec elles, elles décident au dernier moment.

Je suis prêt, je vais à l’arrêt de bus, il y a un bus dans dix minutes. Je monte dedans, il n’y a presque personne. Je reconnais le chauffeur, je le vois régulièrement lors des trajets vers l’école. Je me place derrière le siège du chauffeur. Nous discutons un peu. Il me demande ce que je fais de particulier en ce début de vacances. Je lui explique que je vais suivre les cours théoriques à l’auto-école pour passer le code et ensuite apprendre à conduire. Il me félicite et me souhaite bon courage. Je lui annonce que j’ai terminé mes humanités et que je n’aurai presque plus besoin de prendre le bus en septembre.

Après vingt minutes, j’arrive à destination. Il ne me reste que deux cents mètres à faire pour être devant les locaux de l’auto-école. Cinq voitures rouges sont garées devant l’immeuble. Sur la galerie de toit, une enseigne, aussi large que le véhicule, indique en grand « Auto-Ecole ». Je vois que Julien est arrivé, il m’attend dans le hall d’entrée. D’autres jeunes de notre âge attendent eux aussi d’entrer dans la salle de théorie. De grands tableaux avec des panneaux routiers sont accrochés aux murs. Une grande toile blanche est tendue sur le mur du fond, c’est ce qui sert d’écran, car je vois qu’il y a y un projecteur de diapositives et un rétroprojecteur sur la table centrale. Des deux côtés des bancs d’école sont installés, ce sont des bancs individuels. Il y a dix bancs à gauche et autant à droite, le tout est réparti sur cinq rangées.

Un homme d’une quarantaine d’années nous demande d’entrer dans la salle. Nous nous installons Julien et moi sur la première rangée à droite. Les autres jeunes s’installent eux aussi, avec beaucoup de bruit, c’est presque pire que lorsque j’étais en cours au bahut. L’homme tente de demander le calme, mais il lui faut plus de deux minutes pour obtenir un semblant de silence : ça promet !

Une fois installés et silencieux, les jeunes sont appelés par ordre alphabétique. Nous sommes dix-neuf. Nous recevons ensuite un livre, il s’agit bien entendu du « code de la route ». Nous disposons aussi d’un bloc de feuilles et d’un stylo à bille. Il est maintenant presque dix heures, nous allons donc pouvoir entamer cette première leçon. Il faut dire que les dix heures de théorie sont données en cinq jours.

Nous apprenons d’abord à reconnaitre les signaux routiers. Les divers tableaux servent donc à nous montrer ceux-ci. Nous étudions aussi les marquages au sol. A la fin de la matinée, nous recevons une feuille qui n’est autre qu’un formulaire de connaissance. Diverses questions sont posées sur la matière vue et nous devons y répondre sous forme d’un questionnaire à choix multiples.

Pour la correction, les formulaires sont échangés entre les élèves et c’est via le rétroprojecteur que les réponses sont données. Julien a fait un très beau dix-huit sur vingt, tandis que moi j’ai eu seize. L’instructeur nous donne rendez-vous pour le lendemain dix heures.

En sortant de la salle, je demande à Julien :

Moi : « Dis-moi Julien, tu viens à la maison pour dîner ?

Jul : Mais oui, pas de problème, mais j’accepte à condition que tu passes la soirée chez moi et que tu restes loger.

Moi : Mais j’accepte bien volontiers. »

Nous prenons alors le bus pour rentrer à la maison. En montant dedans, je vois qu’il est conduit par le même chauffeur qu’à l’allée. Je le salue. Il me demande alors :

Cha : « Comment s’est passée cette première leçon ?

Moi : C’était très bien. Nous avons déjà vu les panneaux routiers et les lignes de marquage au sol.

Cha : Très bien. Dis-moi, le jeune qui est avec toi, c’est ton ami ?

Moi : Oui, c’est Julien, nous suivons la même formation pour le code de la route.

Cha : Bien, il a l’air très sympa, c’est ton petit copain, c’est ça ?

Moi : Heu, oui ! (Je suis devenu rouge, mes joues sont en feu.)

Cha : Ne sois pas gêné, vous allez bien ensemble. Puis je sais que vous êtes, comment dire, « différents ». Ça ne me dérange nullement. C’est mon collègue, celui qui fait les trajets aux heures d’école, à qui j’avais posé la question et qui m’a confirmé ce que je pensais.

Moi : Heu, je ne sais pas quoi dire. Merci

Cha : Ne t’inquiète pas, ça reste entre nous ! »

Je vais m’asseoir à côté de Julien dans le fond du bus. Il me demande ce que le chauffeur a bien pu raconter. J’explique à Juju ce qu’il m’a dit. Il a commencé lui aussi à rougir. Dans le rétroviseur central du bus, nous avons pu voir que le gentil chauffeur nous fait un clin d’œil.



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 18-11-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Les deux garçons se sucent dés le réveil. Ils sont insatiables. Ils profitent de la matinée pour faire une balade à vélo.
L'après-midi chacun chez soi. Ils étudient le code.
Amandine et Joseph sont de passage chez Phil et tous sont dans la piscine à profiter du bon temps.
C'est le jour du premier cours sur le code. Ils sont 19 jeunes à suivre cette formation au code de la route.
Phil reconnait aussi le chauffeur du bus qui prend des nouvelles de deux garçons, il découvre enfin qui est Julien, le petit ami de son voyageur préféré.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-11-2020

(18-11-2020, 03:28 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Les deux garçons se sucent dés le réveil. Ils sont insatiables. Ils profitent de la matinée pour faire une balade à vélo.
L'après-midi chacun chez soi. Ils étudient le code.
Amandine et Joseph sont de passage chez Phil et tous sont dans la piscine à profiter du bon temps.
C'est le jour du premier cours sur le code. Ils sont 19 jeunes à suivre cette formation au code de la route.
Phil reconnait aussi le chauffeur du bus qui prend des nouvelles de deux garçons, il découvre enfin qui est Julien, le petit ami de son voyageur préféré.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Comme tu le dis, ils s'aiment!
Le premier cours sur le code se passe bien. Ils ont rencontré le chauffeur de bus super sympa, soit celui que Phil connait.
Pour le moment tout se passe au mieux.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 19-11-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil et Julien sont en pleine forme le matin (ou plutôt une certaine partie de leur corps) et ils passent ensuite une journée agréable. La vie sérieuse reprend le lendemain, ils ne peuvent pas profiter des vacances puisqu’ils doivent apprendre le code de la route.

C’était le temps où les chauffeurs de bus connaissaient leurs clients et avaient le temps de discuter avec eux. Cela me donne l’impression d’une époque révolue.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-11-2020

(19-11-2020, 07:40 AM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil et Julien sont en pleine forme le matin (ou plutôt une certaine partie de leur corps) et ils passent ensuite une journée agréable. La vie sérieuse reprend le lendemain, ils ne peuvent pas profiter des vacances puisqu’ils doivent apprendre le code de la route.

C’était le temps où les chauffeurs de bus connaissaient leurs clients et avaient le temps de discuter avec eux. Cela me donne l’impression d’une époque révolue.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui les deux garçons sont en pleine forme (entre les jambes) et ils s'aiment. La journée se passe bien.
Le lendemain c'est le premier cours sur le code de la route, les choses sérieuses commencent! Bien que ce soit les vacances, ils étudient le code car ils savent que c'est important.

Oui ils rencontrent dans le bus le chauffeur que Phil connait bien depuis des années. Ils échangent et discutent de tout et entre autre de leur cours sur le code.
Comme tu le signales, cette époque est belle et bien résolue, plus personne ne reconnait personne. Avant on connaissait le chauffeur de son bus, le facteur qui effectuait sa tournée, le livreur de pain ou de lait, etc... maintenant c'est fini, dû moins dans les centres urbains.
Là où je vis, nous connaissons tous nos voisins, les facteurs, etc... voilà les bienfaits du monde rural!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com!

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-11-2020

Une fois arrivés à la maison, nous nous rendons immédiatement à la cuisine, nous savons que maman s’y trouve avec les deux filles d’ailleurs. Nous leurs donnons une bise. Ça sent bon, le repas à l’air succulent. Maman a préparé des papillotes de poisson, il y a de la salade ainsi que des pommes terre en chemise. Je vois aussi que Delphine a préparé le dessert, c’est sa mousse au chocolat : je le vois bien, car le plat dans lequel la mousse a été mélangée, avant d’être versée dans des ramequins, est encore dans l’évier. Les pots de mousses sont bien sûr dans le frigidaire.

Je demande à maman s’il y a encore quelque chose à faire, dresser la table ou autre chose. C’est Stéphanie qui me signale alors que tout est prêt, la table est dressée sur la terrasse, et qu’il ne reste plus qu’à attendre quelques minutes pour passer à table. Je remercie les filles. Puis Maman me regarde, elle me signale que je peux ouvrir la bouteille de rosé qui est au frigo. Je pense que ce vin sera le bienvenu avec le menu.

Nous voilà donc assis à table, à l’abri du soleil, sous le grand parasol. Maman nous sert les papillotes. Nous nous passons le plat de pommes de terre ainsi que ceux des légumes. Je me charge de servir le vin. Il y a aussi de l’eau à table.

Maman nous regarde et nous demande :

Mam : « Alors les garçons, comment s’est passé ce premier cours théorique à l’auto-école ?

Moi : Mais c’était très instructif. Nous avons pu étudier les panneaux routiers et le marquage au sol.

Jul : Nous sommes dix-neuf en tout. J’ai trouvé que les autres participants étaient assez bruyants.

Moi : Oui c’est vrai, au début c’était incroyable, c’était pire que dans nos classes de cours au bahut, lorsque nous attendions le prof.

Mam : Ah bon, c’est à ce point.

Jul : Après ils se sont calmés, fort heureusement.

Moi : Nous avions fait un test à la fin de la matinée, sous forme de questionnaire à choix multiples. J’ai eu seize.

Jul : Moi j’ai fait dix-huit.

Mam : Super les garçons. C’est bien parti !

Del : Je vois que vous êtes motivés. Quand on parle voiture et conduite, vous êtes au taquet.

Moi : Oui ma chère sœur, c’est ça que les mecs aiment !

Sté : Cela ne m’étonne pas. Vous êtes marrants.

Jul : Bon, je crois que nous allons manger, ça va être froid.

Sté : Voilà comment en évite de poursuivre une conversation du côté des garçons. »

Nous nous sommes tous mis à rire. Maman est elle aussi amusée par ces petites taquineries amusantes entre nous. Cela fait partie du folklore de la famille depuis quelques mois, depuis que Julien est mon amoureux. Les filles se connaissant avant, elles ont aussi leur façon de blaguer. Il faut dire que nous ne disons jamais de paroles blessantes.

Une fois ce très bon repas terminé, Delphine se lève et commence à débarrasser les assiettes. Julien se lève aussi pour l’aider. Je décide d’aller faire un peu de café pour ceux qui le souhaitent, c'est-à-dire tout le monde. Ce sera très bien pour accompagner la mousse au chocolat.

Le dessert est excellent. Je félicite Delphine, tout comme le font les autres d’ailleurs. Nous restons encore à table pour discuter de ce que nous allons faire les prochains jours, sachant que Jacques doit normalement venir vers la fin de la semaine à ce qu’il avait annoncé. Maman propose de l’inviter en même temps que nos amis Amandine et Joseph, ainsi qu’Adrien et Christian, les deux copains de classe de Julien, pour faire un barbecue. Je vois que cette proposition fait très plaisir à Juju. Des étoiles brillent dans ses yeux. Maman l’a aussi remarqué et lui dit que c’est normal, qu’il fait partie de la famille. Delphine me demande si elle peut être de la partie avec Stéphanie. Je regarde ma sœur et je lui réponds qu’elles seront les bienvenues, elles aussi.

Comme c’est l’habitude, nous nous levons de table. Nous reprenons ce qui reste et nous faisons la vaisselle à nous quatre, nous avons demandé à maman d’aller se reposer une demi-heure. C’est le moins que nous puissions faire, c’est elle qui s’occupe du ménage, de faire à manger, faire la lessive, etc.

L’après-midi se passe au bord de la piscine et bien entendu dans l’eau aussi. Nous nous amusons tous les quatre. Il est évident que nous sommes en tenue d’Eve et d’Adam. C’est vers seize heures que Julien et moi quittons la maison. Nous allons chez Julien. Nous nous y rendons à pied, cela nous fera un peu d’exercice.

En arrivant nous trouvons Béatrice assise sur la terrasse, dans un transat. Julien vient embrasser sa maman et je fais de même. Nous nous installons auprès d’elle pour lui raconter notre journée et plus particulièrement les cours théoriques du code de la route à l’auto-école. Nous parlons alors des prochains jours ainsi que de la venue de mon ex-camarde Jacques. Béatrice sait très bien de qui il s’agit. Elle sait que Julien sera avec moi pour que les choses se passent au mieux.

Nous prenons notre goûter. Ensuite nous allons dans la chambre de Julien. Nous nous embrassons quelques minutes, sagement. Nous prenons des bandes dessinées que nous feuilletons jusqu’au souper.

Pierre revient vers dix-huit heures. Il a fini sa journée et il est content de pouvoir ôter sa cravate, il a eu fort chaud toute l’après-midi. Il demande à Julien d’aller chercher de quoi prendre l’apéro. Il suggère un bon verre de vin rosé bien frais. Je vois que pour l’été le vin rosé sera la boisson préférée tant à l’apéro que pour le repas. Ça me fait sourire. Pierre s’en rend compte et me demande pourquoi ce petit sourire. Je lui explique ma réflexion et il me fait un large sourire lui aussi, me disant que je n’ai pas tort. L’ambiance est très calme, très reposante. On sent que les parents de Julien sont très aimants.

Pour le souper, nous avons droit à de la baguette avec du fromage et de la charcuterie, les parents de Juju ayant dîné chaud durant le temps de midi, lors d’un repas d’affaire. Nous mangeons en parlant de choses et d’autres. Bien sûr Pierre nous demande comment s’est passé ce premier cours sur le code de la route. Julien lui raconte la matinée ainsi que le retour en bus. Julien avait été étonné de voir combien le chauffeur était attentif et respectueux de ses passagers et aussi très discret. Pierre est heureux d’apprendre qu’il y a encore de gens si ouverts d’esprit. Je dis que c’est probablement parce que l’un de ses collègues est aussi homo.

A l’issue du repas, Julien et moi débarrassons la table pour ensuite faire la vaisselle. C’est comme ça dans nos deux familles, nous participons un peu aux tâches du ménage. Nous restons au salon où nous regardons un épisode du feuilleton « Le Saint » qui passe sur la première chaîne.

Vers vingt-deux heures vingt, nous saluons Béatrice et Pierre, nous allons nous coucher. Nous passons par la salle de bain pour prendre une bonne douche. C’est donc nus que nous revenons dans la chambre de Julien. Une fois couchés dans le lit nous nous embrassons avec fougue. Je sens que nous allons nous aimer. Nos mains sont déjà posées sur le corps de notre amour, elles se baladent sur la peau, doucement, massant légèrement les courbures de nos hanches, le galbe des fesses, le torse déjà un peu poilu de Julien, c’est la même chose pour moi. Nos lèvres se séparent, elles se déposent dans le cou, sur les épaules, un peu partout sur nous.

Je sens que je suis en train de commencer à avoir le pénis semi- rigide. Je ne vais pas tarder à bander ferme au train où vont les choses. Je sens aussi le sexe de Julien qui vient de se placer tout près du mien. Nous reprenons notre chaud baiser. Nos langues dansent entre elles, elles se cherchent, se touchent, se séparent pour mieux se reprendre. Je pose ma main sur le phallus de Juju. Déjà le gland est humide, sa tige d’amour est chaude. Julien pose alors sa main sur mon pénis dressé. Il applique quelques mouvements de va et vient lascifs. Nous nous regardons dans les yeux. Nos regards sont profonds, nos yeux brillent de mille éclats. Nous sommes heureux, nous arrivons à une harmonie de sentiments entre nous. Julien me demande de nous sucer, ce que j’accepte bien volontiers. C’est donc tête bêche que nous nous plaçons. Je salive d’avance en voyant le pénis de mon amour. J’ouvre la bouche et avec la langue je m’attaque à titiller le frein. Je parcours ensuite cette barre de chair allant des valseuses en direction du gland. Julien a déjà pris mon sexe dans sa bouche, il exerce déjà une belle succion. Il me lèche ensuite sur toute la longueur du membre. De mon côté je poursuis mes caresses avec une main sur ses fesses. Je passe parfois un doigt sur sa raie anale. Julien fait parfois les mêmes gestes que moi. Nous avons pris l’habitude de nous procurer les mêmes sensations. Enfin, j’enfourne le zizi de mon Juju dans la bouche. Mes lèvres exercent des pressions différentes en vue d’alterner le ressenti pour Julien. Mon amoureux sait s’y prendre pour me faire monter aux cieux. Il s’applique pour me procurer mille sensations. Cela fait une bonne dizaine de minutes que nous nous suçons, tantôt lentement, puis rapidement tout en alternant la pression sur la verge. Je sens déjà que les muscles de Julien commencent à se raidir, je sais qu’il n’est pas loin de l’explosion. A ce rythme-là, il va décharger dans les deux minutes. Je ralentis la cadence pour lui laisser plus de temps afin d’augmenter son plaisir. Julien fait de même, il a ralenti ses succions. Nous sommes en cadence, c’est avec volupté et tendrement que nous poursuivons notre fellation. Je sens que ma sève va aussi s’annoncer, elle se prépare à envahir mon pénis, mes muscles se raidissent, mes reins se cambrent, Julien lui aussi arrive au point de non-retour. Nous sommes dans cette phase si excitante qu’est celle de la montée du sperme avant l’éjaculation. Voilà, je sens que ça vient, je suis certain que dans dix secondes je vais lâcher ma semence. Juste avant que je me libère, je reçois le premier jet de sperme de Julien au fond de ma gorge, le second arrive alors que je me libère dans un râle étouffé par le sexe de Julien dans ma bouche. Je jouis avec force dans la bouche de Julien. Je ne me suis pas rendu compte du nombre de jets reçus de Juju, j’ai oublié de compter. J’avale une bonne partie du produit de sa jouissance. Je sais qu’il fait de même. Enfin nous nous repositionnons pour nous embrasser et mélanger nos liqueurs de vie.

Il faut que nous reprenions notre respiration. Nous sommes couchés côte à côte. Mon cœur bat encore assez vite. Je sens que celui de Julien bat aussi fort. Nous restons là, sans bouger, durant cinq bonnes minutes. Puis je susurre à l’oreille de Julien des « Je t’aime », il fait de même. Nous sommes heureux, nous nageons dans le bonheur. Nous venons de descendre de notre petit nuage, fatigués, mais tellement heureux. Nous nous endormons très vite, tout en gardant en mémoire ce beau moment d’union.

Nous nous endormons bras dans les bras. La fée de la nuit nous berce et veille à notre repos. Nous restons ainsi liés, bras enlacés, pour ressentir tout l’influx émanant de chacun et se mélanger à celui de l’autre, celui de l’être aimé. Ce n’est qu’à l’aurore, lorsque le soleil laisse ses rayons entrer au travers de persiennes, que nous sommes réveillés, doucement, lentement, par la chaleur qui se dégage.

Julien ouvre les yeux alors que je l’observe depuis quelques minutes. Je suis perdu dans mes pensées, je me pose la question de savoir pourquoi il m’aime alors que je ne suis qu’un garçon parmi d’autres garçons Je me rappelle qu’il avait été mon premier amour. Mais il me sourit, ses yeux s’illuminent et déjà je me sens beaucoup mieux, je ne me suis pas trompé, je n’ai pas rêvé, Julien m’aime et moi aussi je l’aime ! J’avance mon visage vers le sien et je lui dépose un baiser sur les lèvres ! Julien réagit alors et m’embrasse à pleine bouche.

Je reste silencieux, je savoure ce moment où nous sommes deux, seulement à nous deux, au matin dans notre lit douillet. J’apprécie sa présence, sa compagnie, je me pose la question de savoir ce qu’il serait advenu je nous ne nous étions pas aimés et rapprochés ainsi l’un de l’autre. Je suis si sentimental par moment, un peu trop fleur bleue !

Il est temps de se bouger. Nous nous levons pour la seconde matinée de cours, oui, le cours sur le code de la route. Une bonne douche pour être bien réveillé, un bon petit-déjeuner pour être attentif et d’entrain, rien de tel pour être en forme. Un bisou à la famille avant de partir bien sûr !

La matinée se passe très bien. Nous avons appris les règles des priorités, qui incluent « le céder le passage », « le stop », etc. Nous rentrons ensuite en bus, c’est le même chauffeur, il nous salue, nous lui souhaitons une très bonne journée. Il nous fait un clin d’œil et nous demande si les cours sur le code de la route se passent bien. Il est vraiment sympa ce chauffeur, Julien est étonné par sa gentillesse et son sourire communicatif. Bref nous sommes de retour à la maison vers douze heures quarante.

Nous saluons Maman en lui expliquant ce que nous avons fait. Elle me signale alors que j’ai reçu du courrier du Canada. C’est une lettre de Jacques, il annonce son arrivée pour vendredi en fin de journée. Je ne dis rien, ce n’est pas la peine : je suis partagé entre deux sentiments, l’un qui est « je suis heureux de le revoir », il est toujours un bon copain de classe et d’autre part comme c’est aussi mon « ex-petit ami », c’est déjà plus délicat. Mais je sais que mes amis proches seront là avec moi, pour m’accompagner et me soutenir si le besoin s’en fait sentir.

Les jours suivants sont calqués sur ceux qui précédent, au matin les cours et l’après-midi relax, balade en forêt de Soignes, et baignade dans la piscine. Il ne restait plus qu’à attendre le week-end. Je savais que Jacques allait venir me rendre visite le samedi ou le dimanche. Mais avant ça, il y avait le plus important : la réussite de l’examen sur le code de la route, il devait avoir lieu le vendredi une heure avant la fin de cette session de cours.

C’est à la maison que Julien dort avant ce moment très important pour nous. Nous révisons avec papa. Nous avons presque le maximum, à un point ou deux points près et sans faute grave. Je vois que maman a le sourire, elle est fière de nous. Pour papa c’est la même chose, mais en moins démonstratif, il sourit doucement, mais je le connais, je vois dans ses yeux qu’il est lui aussi très heureux de ses deux garçons. C’est franchement un bonheur d’avoir des parents qui nous soutiennent et qui n’attachent plus d’importance à notre « différence » ! papa sait bien de quoi il retourne, il en voit des jeunes rejetés par leurs parents à la suite de leurs différences, dans son travail de bénévole dans cette association qui aide les LGBT !

Le dîner est très frugal, des légumes en salades, un peu de fromage de chèvre et du pain. Puis comme boisson de l’eau. C’est très bon et je dirai même que j’apprécie ce genre de repas de temps en temps. Cela permet de modifier notre alimentation et de ne pas toujours manger la même chose. Julien m’a dit qu’il aime lui aussi changer de plat régulièrement. C’est la même chose quand je suis chez Julien, Béatrice change souvent de menu et elle fait des plats nouveaux assez régulièrement.

Nous montons nous coucher, car la journée de demain est cruciale. Nous prenons notre douche et nous nous couchons dans mon lit. Un petit bisou, ou plutôt deux avant de tomber dans les bras de Morphée.



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 20-11-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Vacances studieuses avec les cours de conduite. Les plaisirs ne manquent pas non plus avec les bons repas, la piscine et les cours au lit où ils ont déjà passé à la pratique et où ils doivent avoir la note maximale.

Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-11-2020

(20-11-2020, 07:13 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Vacances studieuses avec les cours de conduite. Les plaisirs ne manquent pas non plus avec les bons repas, la piscine et les cours au lit où ils ont déjà passé à la pratique et où ils doivent avoir la note maximale.

Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui le début des vacances est assez studieux, ils étudient le code de la route. Ils n’oublient pas de passer du bon temps, piscine et bonne bouffe, effectivement.
Nos deux garçons n'oublient pas de s'aimer, ils ont surement un max de points !

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com !

Bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 23-11-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
On sent bien que les deux garçons sont appliqués pour réussir le code de la route. Puis ils sont toujours disponible pour donner un coup de main pour aider les mamans.
Ils s'aiment et ils savent en profiter, ils commencent à bien se connaître.
Tout est "parfais", mais je me demande si cela ne va pas se gâter.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-11-2020

(23-11-2020, 10:08 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
On sent bien que les deux garçons sont appliqués pour réussir le code de la route. Puis ils sont toujours disponible pour donner un coup de main pour aider les mamans.
Ils s'aiment et ils savent en profiter, ils commencent à bien se connaître.
Tout est "parfais", mais je me demande si cela ne va pas se gâter.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Tu as bien résumé cette suite. Effectivement les deux garçons se préparent pour obtenir le code de la route.
Ils ne sont pas en reste question amour, comme tu le soulignes ils s'aiment et commencent vraiment à se connaître!
Tout se passe au mieux pour le moment, nous verrons comment cela va évoluer dans les suites à venir!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-11-2020

La nuit a été quelque peu agitée, en effet Julien s’est beaucoup retourné dans le lit, moi aussi d’ailleurs. Nous sommes réveillés depuis six heures quarante. Nous avons discuté de ce que nous allions faire après l’examen sur le code de la route, entre autres de la venue de Jacques, je pense que nous allons faire le barbecue samedi midi pour laisser le temps à Jacques de prendre ses marques pour son séjour. Je ne sais pas s’il compte repartir au Canada ou pas, j’en saurai plus lorsque nous nous verrons. Nous voulons aussi décompresser, je propose d’inviter Amandine et Joseph pour aller manger un bout ensemble. Bref nous avons encore le temps d’y penser.

Vers sept heures quart nous décidons de nous lever, de prendre une bonne douche pour remettre nos idées en place. Nous sommes sous la douche et nos anatomies sont très bien réveillées, nous bandons sec. Julien s’approche de moi, je me laisse faire, il dépose ses lèvres sur les miennes et nous nous embrassons. Par la suite Julien déplace sa main vers mon sexe dressé et il commence à me masturber. Je fais de même avec celui de mon amour. Nous nous donnons du plaisir mutuellement. Nos caresses sont très sensibles et délicates, nous avons l’habitude de nous caresser ainsi sous la douche, nous savons nous y prendre pour apporter à notre ami beaucoup de sensations d’autant plus sous l’eau chaude, cela donne aussi une autre dimension. J’éjacule le premier, cinq jets de sperme se rependent dans la main de Julien, il sait s’y prendre pour me faire jouir pleinement. Ensuite c’est mon amoureux qui, à son tour, déverse sa semence sur ma main, heureux d’avoir pu jouir lui aussi.

Nous terminons notre douche en n’oubliant pas de laver le dos de notre complice. Nous nous séchons avant d’aller nous vêtir dans ma chambre. Julien n’a pas de slip de rechange, qu’à cela ne tienne, je lui passe un des miens, nous avons la même taille. Une fois habillés, nous descendons pour prendre le petit déjeuner. Maman est déjà assise à table, nous lui donnons un bisou sur la joue et elle fait de même avec nous. Puis elle nous demande :

Mam : « Alors les garçons, pas trop stressé ce matin ?

Moi : Non, je crois que ça va aller.

Jul : Moi aussi je me sens bien, malgré la nuit un peu agitée.

Mam : Ah bon, tu as mal dormi ?

Jul : Je me suis souvent retourné et j’ai vu le réveil à plusieurs reprises.

Moi : Moi aussi Maman, je me suis retourné régulièrement.

Mam : Vous n’avez pas l’air fatigués, heureusement. De toute façon, vous devez vous montrer positifs, ce n’est qu’un moment un peu stressant à passer. Et puis vous avez très bien révisés avec papa hier soir.

Moi : Oui, c’est vrai tu as raison Maman.

Jul : Nous sommes prêts et puis « advienne que pourra » !

Mam : Bien dit Julien. Bon je vous laisse, je vais m’habiller. Vous voulez que je vous conduise à la salle de l’auto-école ?

Moi : Non Maman, ça ira, nous irons en bus comme les autres jours. Merci quand même.

Mam : Comme vous voulez. Allez, bon courage, je vais croiser les doigts.

Jul : Merci Fanny, c’est très gentil. »

Maman est montée pour s’habiller. Nous restons encore un moment à table et nous prenons une tasse de café. Julien a l’air bien calme, il ne stresse pas. Je suis cependant un peu plus nerveux, mais je sens que ça va aller. Nous mettons un disque des « Pink Floyd » pour passer le temps, avant d’aller prendre notre bus.

Cela devient une habitude, le chauffeur c’est toujours le même. Nous le saluons en lui présentant notre abonnement. Il nous regarde et nous demande si c’est le grand jour. Nous lui répondons que oui, c’est le dernier jour, celui de l’examen. Il nous souhaite bonne chance lorsque nous descendons à notre arrêt.

Nous entrons dans la salle. Les bancs ont été répartis dans toute la pièce, de façon à mettre tous les candidats seul, sans voisin, pour éviter la triche. Les autres jeunes se présentent et s’installent. Le moniteur fait une dernière révision rapide et demande si nous n’avons pas de question. Il est alors onze heures et c’est donc le moment fatidique, c’est l’examen du code !

Nous recevons chacun une feuille d’examen, il s’agit d’un questionnaire de quarante questions sous forme de choix multiples. Nous avons l’habitude de ce genre de questionnaire. Nous sommes installés, nous sommes prêts. Le top départ est donné, nous n’avons que vingt minutes au maximum pour répondre.

Voilà, je me lance en répondant d’abord aux questions auxquelles je connais la réponse sans devoir trop réfléchir. Ensuite je reprends les questions, au fur et à mesure, en faisant appel à ma mémoire et à mon raisonnement logique. Voilà, j’ai répondu aux quarante questions. Je vois que Julien lui aussi semble avoir fini, il relit encore les réponses cochées sur sa feuille. Il reste encore cinq minutes et je relis quand même ce que j’ai coché comme réponses. Tout me semble correct. Le moniteur signale qu’il reste une minute et qu’il va reprendre les feuilles. Voilà les dés sont jetés !

La correction est assez aisée, car le moniteur dispose d’un canevas pré-troué indiquant ainsi les bonnes réponses, il ne lui reste plus qu’à compter les points. Les dix-neuf feuilles sont corrigées en moins de dix minutes. Les cotes sont indiquées en rouge dans la case supérieure droite, notre nom étant placé dans la case supérieure gauche. Il ne reste plus qu’à avoir les résultats.

Les feuilles sont placées par ordre alphabétique. Nous attendons que notre nom soit cité pour enfin connaître le résultat. Julien est fixé avant moi, il a trente-huit points sur quarante, sans faute grave. Puis enfin c’est moi qui suis cité, j’ai trente-six ! Je suis très heureux. A l’issue de l’examen, quinze candidats ont réussi, les quatre autres ont échoué, certains d’un point ! Nous patientons encore un moment en vue d’avoir l’attestation officielle de réussite. Julien est à côté de moi, j’ai envie de l’embrasser, mais je dois rester tranquille, il y a peut-être un homophobe parmi les autres candidats. Je sais que nous pourrons nous embrasser et fêter notre réussite un peu plus tard.

Nous quittons la salle après avoir salué le moniteur qui nous félicite de nos résultats. Nous sommes enfin sortis et sur le trottoir nous prenons un grand bol d’air frais. Nous avons le sourire aux lèvres et la mine joyeuse, nous savourons enfin notre réussite. Nous nous regardons et nous éclatons de rire. Nous sommes tous les deux très heureux. C’est dans la bonne humeur que nous nous rendons à l’arrêt de bus. Nous patientons dix minutes et enfin notre moyen de transport arrive.

C’est incroyable, le chauffeur du bus est notre chauffeur habituel. Il est super sympathique. Nous n’avons pas besoin de montrer notre abonnement, il sait que nous en sommes détenteur. Il nous demande comment s’est passé cet examen sur le code de la route. Il savait déjà que c’était dans la poche en voyant le sourire sur notre figure. Il nous félicite. Nous le remercions vivement car c’est tellement rare de connaître des gens comme lui. Il me dit que nous sommes deux passagers très agréables et avec lesquels il sait qu’il n’y aura jamais de problème. Nous discutons avec lui durant tout le trajet, nous sommes placés derrière son poste de pilotage. Il nous dit que malgré l’interdiction de parler au chauffeur, il est très heureux de discuter avec nous et de nous connaître ! Nous arrivons à l’arrêt, celui près de chez Julien. Nous saluons notre super chauffeur et nous lui souhaitons une très belle fin de journée. Lui de son côté nous souhaite de bonnes vacances.

Enfin je rentre avec Julien, chez lui. Béatrice a entendu la porte s’ouvrir, elle se doute que c’est nous. Elle nous voit dans le hall et sans un mot elle a compris que nous avions réussi tous les deux. Elle nous prend dans ses bras et elle nous gratifie d’un gros câlin. Elle regarde Julien dans les yeux et elle lui fait un bisou sur le front. Puis c’est à mon tour, elle fait de même et me voilà gratifié d’un bisou. Béatrice crie alors dans les escaliers qui mènent à l’étage en vue d’avertir nos sœurs du fait que nous sommes rentrés. Les deux filles dévalent les marches quatre à quatre. Elles sont heureuses de nous voir si rayonnants. Pas besoin de discours, elles savent que nous avons réussi, elles nous prennent dans leurs bras pour nous étreindre.

Nous n’avons pas encore fini les effusions avec les filles que déjà Béatrice a le combiné du téléphone en main, elle a Pierre au bout du fil, elle lui explique que nous avons réussi le code de la route. Pierre demande à avoir Julien en ligne. Julien est félicité par son papa. Ensuite il souhaite m’avoir, Pierre me félicite et me dit qu’il est super heureux pour nous deux.

Béatrice me demande ensuite si je veux prévenir mes parents. Bien entendu, je lui réponds par l’affirmative. Je téléphone à la maison. Maman décroche, et tout de go je lui annonce que nous avons réussi. Elle éclate de joie, elle hurle dans la maison en criant « Ils ont réussi leur examen du code de la route ». Je ne sais pas à qui maman cire cette phrase. Je demande alors :

Moi : « Maman pourquoi tu cries comme ça ?

Mam : Ton frère Olivier et là avec Julie !

Moi : Oh super, je ne vais pas tarder pour rentrer.

Mam : Passe-moi Julien s’il te plait !

Moi : Oui maman, je te le passe.

Jul : Bonjour Fanny.

Mam : Je suis très heureuse pour toi aussi, tu as très bien travaillé, je te félicite !

Jul : Oh merci Fanny. Olivier et Julie sont là ?

Mam : Oui ils sont là tous les deux. Tu veux venir souper ?

Jul : Oui, c’est très gentil, je demande à maman. »

Finalement Julien est invité à la maison. Béatrice est très heureuse de savoir que mon frère sera là et que nous allons passer une très bonne soirée chez moi. Je me rends compte de tout l’amour qui émane de nos deux familles. J’ai passé le combiné à Béatrice, car elle voulait discuter avec maman. Julien et moi nous nous sommes alors enlacés, heureux d’avoir notre code. Nos lèvres se sont rencontrées et nous nous sommes embrassés devant nos sœurs.

Vers treize heures quinze, nous sommes passés à table. Béatrice avait préparé un buffet froid avec des légumes, des pommes de terre froides et de la charcuterie. Nous voulions attendre avant de prendre un verre pour fêter la réussite au code de la route, nous buvons donc de la limonade. Les filles sont très souriantes, elles savent combien nous sommes contents et heureux.

Après le repas Julien me propose de nous reposer dans le jardin, un peu à l’ombre car le soleil est au zénith : inutile de risquer de coup de soleil. Nous nous installons à côté de l’abri de jardin, à l’ombre du saule. Bien entendu nous ôtons nos vêtements et c’est in naturalibus que nous profitons de cette sieste. Nous nous tenons par la main et nous nous endormons, heureux et contents d’être enfin au calme.

Vers quinze heures, nos sœurs viennent se poser près de nous. Elles sont aussi en tenue d’Eve et apportent de thé glacé pour que nous puissions boire quelque chose de bien frais. Nous discutons avec elles comme nous le faisons souvent. Le courant passe très bien entre nous. C’est un peu particulier comme situation, ma sœur est en couple avec la sœur de mon amoureux. C’est semble-t-il un lien très fort qui nous unit tous les quatre. Nous savons que nous avons des parents en or, quatre parents très aimants. Nous avons beaucoup de chance, car nous connaissons certains jeunes gays de notre âge qui eux sont continuellement sur le qui-vive, étant rejetés par l’un de leurs parents. J’en connais même un qui a été rejeté par ses deux frères.

Béatrice nous demande si nous voulons manger un fruit ou autre chose, nous optons pour le fruit. C’est avec délectation que nous mangeons un quartier de melon bien frais : pas besoin de sucre, il est délicieux et déjà bien sucré. Je propose alors à Julien d’aller chez moi pour profiter de la piscine, ce qu’il accepte bien volontiers. Les filles trouvent aussi l’idée très bonne et elles se proposent de nous accompagner. Béatrice nous approuve et nous quittons donc le jardin de Julien, à quatre, non sans avoir bien entendu revêtu nos vêtements.

A notre arrivée à la maison, nous sommes accueillis par Olivier. Dès qu’il me voit, il ouvre les bras et je me jette sur lui pour nous enlacer. Il me félicite pour la réussite au code. Puis c’est au tour de Julien à être enlacé par Olivier. Je sens que mon frère est très fier de nous. Il sait très bien que nous nous aimons d’un amour véritable et il est très heureux de nous voir si fusionnels. Notre différence est très bien acceptée de même que celle de Delphine et Stéphanie. Maman arrive en compagnie de Julie. Une nouvelle fois c’est effusion, on ressent que maman est on ne peut plus fière de nous.

Bien entendu nous allons attendre l’arrivée de papa pour enfin fêter cette réussite. Mais avant cela, nous allons profiter de cette fin d’après-midi pour piquer une tête dans la piscine. Hop, une, deux et trois, nous sommes tous dans l’eau, nus comme des vers, comme d’habitude quoi ! Nous nous amusons à nous éclabousser, Julien et moi nous faisons un concours de « bombes » en sautant dans l’eau. Tout le monde rit de bon cœur et maman vient aussi nous rejoindre dans la piscine pour participer à cette euphorie ambiante.

C’est vers dix-sept heures quarante que maman nous demande de sortir de l’eau pour préparer le repas. Elle nous demande de dresser la table sur la terrasse en nous précisant que papa va bientôt arriver. Julien et Olivier préparent les amuse-bouches, les trois filles préparent les légumes pour l’apéro et le repas. Pour ma part, maman m’a demandé de préparer les bouteilles de limonade, deux bouteilles de vin rosé, du jus de fruit, etc.

Alors que nous étions en pleins préparatifs, papa est arrivé par le jardin les bras chargés de paquets, suivi par Béatrice et Pierre. J’ai vu la tête de Julien changer, c’est pour lui une surprise. Je vois que ses yeux s’humidifient et qu’il est prêt à pleurer. Je savais que Juju voulait fêter sa réussite avec ses parents et qu’en étant à la maison, il n’aurait pas pu le faire. Je me doutais que Béatrice et maman s’étaient accordées pour faire une fête pour nous deux. Maman débarrasse papa de ses paquets, Stéphanie et Delphine en font autant avec Béatrice et Pierre. Tous les paquets renferment de quoi faire un beau barbecue. Je m’en doutais, c’était une idée de nos deux mamans. Je prends mon Juju dans mes bras et nous allons saluer ses parents. Pierre nous enlace tous les deux, il est très heureux. Voilà une nouvelle fois nos deux familles réunies pour nous fêter, pour fêter nos beaux résultats à l’examen du code de la route.

Je m’attendais à ce genre de chose. Julien, quant à lui, n’y avait pas pensé. Il va falloir que je lui apporte quelques clés pour comprendre le fonctionnement « des parents ». Puis nous sommes toujours nus, papa propose alors, soit que nous nous rhabillions ou alors que les derniers arrivés se dévêtent. Béatrice et Pierre optent alors pour la tenue ultra légère. Nous sommes donc tous tels Adam et Eve, dans le plus simple appareil.