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JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable

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Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 02-11-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
La fête est lancée, les activités se déroulent dans un climat de bonne camaraderie, d’amitié et de respect de l'autre.
Une nouvelle attaque homophone se produit au bord du terrain de foot alors que Phil et David prennent l'air. C'est un jeune de l'école de Phil, accompagné de copains, qui s'en prennent à Phil.
Résultat, coup reçu au niveau de la face pour Phil. Ambiance plombée.
Heureusement ce n'est pas trop grave et la journée va se poursuivre.
Les homophobes ont encore frappés. Il faut faire attention autour de soi.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 02-11-2020

(02-11-2020, 12:26 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
La fête est lancée, les activités se déroulent dans un climat de bonne camaraderie, d’amitié et de respect de l'autre.
Une nouvelle attaque homophone se produit au bord du terrain de foot alors que Phil et David prennent l'air. C'est un jeune de l'école de Phil, accompagné de copains, qui s'en prennent à Phil.
Résultat, coup reçu au niveau de la face pour Phil. Ambiance plombée.
Heureusement ce n'est pas trop grave et la journée va se poursuivre.
Les homophobes ont encore frappés. Il faut faire attention autour de soi.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Oui la fête bat son plein. Tout se passe pour le mieux.
Phil et David vont prendre l'air à l'extérieur de la salle. Olivier et ses amis jouent au foot. Olivier est dans la même école que Phil. Olivier sait que Phil est homo et veut s'en rependre à lui devant ses amis, il veut jouer au caïd.
Un coup de poing dans le visage de Phil et ensuite c'est l'arrivée des membres des la famille de Phil et des amis, suite à l'alerte déclenchée par David.
Nouvelle attaque homophobe gratuite. Quel dommage, le monde n'a pas besoin de ce genre d'attaque.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 02-11-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Les homophobes ont choisi le mauvais jour pour s’en prendre à Phil qui a ses amis, sa famille et même le professeur pour le défendre. Il n’est heureusement pas gravement blessé et la fête va pouvoir continuer après un passage au vestiaire pour se rafraîchir (y aura-t-il une douche en commun ?).

Idée originale que ces joutes sportives (par contre je ne pense pas que j’aurais apprécié d’y participer, à part la douche à la fin).

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 02-11-2020

(02-11-2020, 07:05 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Les homophobes ont choisi le mauvais jour pour s’en prendre à Phil qui a ses amis, sa famille et même le professeur pour le défendre. Il n’est heureusement pas gravement blessé et la fête va pouvoir continuer après un passage au vestiaire pour se rafraîchir (y aura-t-il une douche en commun ?).

Idée originale que ces joutes sportives (par contre je ne pense pas que j’aurais apprécié d’y participer, à part la douche à la fin).

Je t’embrasse.
Daniel

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement les homophobes sont mal tombés, la famille de Phil , celle de Julien ainsi que les amis, sans oublier le prof de gym, pour s'interposer.

Phil n'est trop blessé, un passe au vestiaire pour se rafraîchir, et le tour est joué. Il ne faut oublier l'aspect psychologique!

La journée se poursuit.

Il est question de renter chez Phil pour prendre l’apéro et bien entendu piquer une tête dans la piscine! On verra ce qu'il en est dans la prochaine suite!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-11-2020

Après ce malheureux épisode, nous étions tous occupés à ranger le matériel de gymnastique. En un quart d’heure c’était terminé. Nous avions ensuite, avec les mêmes équipes, fait un concours de tir au panier de basket. Enfin nous pouvions penser à autre chose. Ces concours mettaient de l’ambiance. Après le basket nous avions pu faire de la corde verticale, le principe était de monter le plus haut à la corde. Ensuite c’était de petits matchs en double de badminton. Nous ne comptions plus les points, car pour nous tous cela n’avait pas trop d’importance, le principal était de s’amuser tous ensemble. Nous étions heureux Julien et moi de voir que tous nos invités s’amusaient.

Il était temps de penser à manger un bout. Nos deux mamans étaient allées chercher des sandwichs variés, il y en avait au filet américain préparé, au jambon, au fromage et au pâté. Il y avait aussi des boissons fraîches. Pour bien terminer le repas les mamans avaient prévu des fruits ainsi que des friskos.

Une fois le ventre plein nous étions allés prendre le soleil au bord du terrain de football. C’est vers quatorze heures que les papas nous avaient demandé de nous préparer pour la suite, soit l’activité surprise. Nous avions placé nos sacs dans les coffres des voitures pour être à l’aise à vélo. Nous avions enfourché nos destriers de métal pour nous rendre à cette fameuse activité. J’avais pu remarquer que Jean-François et Pierre-Alain n’étaient plus là. Je me doutais bien qu’ils étaient les organisateurs de cette surprise.

Nous avions pris la direction du Fort Jaco à vélo. Durant tout ce trajet j’étais accompagné à chaque fois d’un invité différent. Chacun avait un mot ou une réflexion à mon égard pour savoir comment j’allais à la suite de cette attaque homophobe, savoir si je n’avais pas trop mal, etc. J’étais heureux de compter avec moi beaucoup d’amis, de véritables personnes qui étaient toutes attentives à ma personne et qui me redonnaient confiance en moi. C’est Julien qui avait terminé le trajet à mes côtés. Je voyais qu’il était un peu inquiet. Il m’avait d’ailleurs dit qu’il aurait préféré être à ma place pour que je ne souffre pas. Mon Juju avait un très grand cœur et je savais qu’il m’aimait vraiment. Je sentais dans sa voix qu’il s’en voulait de ne pas être sorti avec moi au bord du terrain de foot. J’avais beau lui dire que ce n’était rien, je savais qu’il en avait gros sur la patate, lui aussi.

Après une bonne vingtaine de minutes nous étions arrivés à l’endroit de la surprise, près du Verrewinkel, sur le plateau England, non loin de la rue du Fort Jaco. C’était une sorte de carrière de sable où j’allais faire du cross avec mon vélo quand j’étais un peu plus jeune. Directement j’avais remarqué le filin tendu depuis un gros arbre en direction du bas de la butte. Nous allions faire du Dead-ride ou si l’on veut, de la tyrolienne. J’étais ravi de cette initiative prise par les parents en vue de nous faire faire quelque chose de peu commun. Tous les invités étaient très contents de pouvoir faire cette activité. La dernière fois que j’en avait fait c’était au domaine de la FSC à La Fresnaye, où j’avais été invité par un ami scout. Cet ami scout se prénomme comme moi, Philippe et se fait appeler Phil par ses amis et ceux qui le connaissent bien, tout comme moi.

J’avais rejoint avec tous les invités Jean-François et Pierre-Alain. C’est Pierre-Alain qui avait apporté le matériel. David était au courant et il n’avait rien dit, le bougre, il avait su tenir sa langue. C’était une superbe surprise pour fêter notre anniversaire d’une façon originale.

J’avais laissé Julien partir en premier. Il avait mis le baudrier et le mousqueton avait été placé sur le filin. C’est Pierre-Alain qui s’occupait du départ avec l’aide de papa. Jean-François, quant à lui, était à la réception avec une corde de freinage aidé de Pierre. Les mamans quant à elles encourageaient les candidats au saut. J’avais fait signe à Maman et à Béatrice en vue de leur demander d’y aller elles aussi, mais elles avaient décliné cette invitation.

Lors de cette première descente Julien avait crié de joie un grand « youppie » ! J’avais suivi Julien et moi aussi j’avais crié de joie, j’étais heureux et j’avais oublié ce qui s’était passé durant cette matinée, cette attaque homophobe. J’étais ivre de cette sensation de liberté, comme si je volais ou plutôt, planais dans les airs !

Tous les invités s’étaient lancés sur cette tyrolienne. Ils étaient tous très heureux de l’avoir fait. J’avais alors dit que ceux qui voulaient y aller une seconde fois, qu’ils pouvaient refaire une nouvelle descente. Eh bien, j’en fut étonné, tous avaient voulu refaire ce Dead-ride tellement qu’ils avaient apprécié la première fois. C’était l’apothéose des activités de la journée. J’avais été chaleureusement remercier Pierre-Alain d’avoir accepté de faire cette activité. Il m’avait dit que cela lui avait fait très plaisir de faire ça pour moi et Julien. J’avais demandé qu’il reste à la soirée ou tout au moins au souper. Il avait accepté avec joie.

Une fois tout le matériel rangé, nous avions repris nos vélos pour revenir à la maison. Nous allions pouvoir piquer une tête dans la piscine. Puis nous allions pouvoir passer à l’apéro avant d’aller chez Julien pour le repas d’anniversaire. Nous étions par deux pour ne pas trop déborder sur la chaussée, précédé et suivi à chaque fois par une des voitures de nos parents.

Enfin nous étions arrivés à la maison. Nos invités étaient contents de ces activités faites à l’occasion de nos anniversaires. Nous nous étions installés près de la piscine. C’est moi qui avais suggéré de faire une partie de pétanque pour ceux qui en avaient envie. Plus de la moitié des personnes présentes avaient accepté. C’est papa qui s’était occupé de gérer cette activité. J’avais laissé Julien joué avec les autres. De mon côté j’aidais maman et Béatrice pour l’apéro. Nous avions déjà donné des boissons rafraîchissantes à ceux qui ne jouaient pas aux boules !

Une fois cette partie de pétanque terminée, nous nous étions tous retrouvés autour de la piscine. C’est Aymeric et Brieuc qui avaient souhaité profiter de la piscine. C’était à ce moment précis que les choses allaient se corser. J’avais alors dit à ceux qui avaient envie de piquer une tête dans la piscine qu’il n’y avait pas problème. C’est à ce moment que Aymeric avait dit :

Aym : « Merci Phil, mais on n’a pas de maillot !

Moi:  Je ne vois pas le problème.

Aym :  OK, je vois, tu crois qu’on peut se baigner à poil dans la piscine !

Moi :  Mais oui, d’ailleurs je ne mets plus de maillot depuis longtemps !

Aym :  Phil, tu te fous de moi, ou alors c’est une blague.

Moi :  Non, c’est vrai. Qui veut se baigner ?

Certains invités :  Nous, on veut bien.

Moi :  OK, on y va. »

J’avais alors ôté mes vêtements pour me retrouver nu. Et puis j’avais plongé dans l’eau. Julien m’ayant vu a fait la même chose, il s’était déshabillé et avait plongé nu dans l’eau. David avait suivi, les deux sœurs aussi. Finalement nous étions presque tous à poil dans la piscine. Même les parents avaient ôté leurs habits et nous avaient rejoints dans l’eau. Jean-François et Pierre-Alain avaient aussi adopté la tenue d’Adam. Je m’étais rapproché du bord et j’avais demandé à ceux qui n’étaient pas avec nous dans l’eau de venir et de ne pas avoir peur de se montrer nus. Finalement Adrien, Christian et Amandine avaient enfin ôté leurs vêtements pour nous rejoindre. J’avais eu l’occasion de discuter avec certains amis pour leur expliquer que c’était pour nous, naturistes, une façon d’être en accord avec soi-même et la nature, que de toute façon nous étions faits de la même pâte et qu’il n’y avait rien de sexuel dans le fait à se montrer nu. Finalement tous étaient heureux d’avoir pu oser affronter leurs peurs de se montrer tels qu’ils étaient.

Nous avions ensuite pris l’apéro en tenue d’Adam et Eve. Amandine, ma confidente savait très bien que nous étions naturistes, elle avait d’ailleurs pu profiter de la piscine antérieurement.

Papa faisait attention avec Pierre pour que nous ne buvions pas trop. Nous devions nous rendre ensuite chez Julien pour le repas. Nous faisions des allées et venues entre la piscine et le « bar » tenu par les papas. Je savais que je devais faire attention, c’est pourquoi j’alternais les boissons alcoolisées et les softs. Je voulais avoir les idées claires pour la suite de la journée. J’avais pu voir que Julien aussi faisait attention. Je savais que Pierre avait dit à Aymeric et à Brieuc de faire attention et qu’il était temps de boire des limonades pour ne pas être malade avec l’alcool. Bref tous les invités faisaient attention de ne pas dépasser les bornes.

Les petits-fours avaient été très appréciés de même que les fleurs du chou-fleur et les bâtonnets de carotte crus avec de la sauce cocktail. Il y avait aussi des chips et des rondelles de saucisson, des cubes de fromages et des brochettes de petites tomates cerises avec de la mozzarella, sans compter les olives et les anchois à l’huile d’olive.

Comme boissons il y avait du mousseux, de la bière, des limonades, du coca-cola et du jus d’orange. Cet apéritif avait duré une bonne heure et demie. Il était alors temps de prendre les dispositions pour se rendre chez Julien pour le repas. Papa avait souhaité que personne ne reprenne son vélo pour s’y rendre pour des raisons de sécurité. Nous allions les laisser à la maison, à l’abri dans le jardin. Tout le monde irait en voiture chez Julien. Il y avait assez de voiture, les quatre des parents, celle de Jean-François et celle de Pierre-Alain et encore celle d’Olivier, mon frère, soit le copain de Julie !

Nous nous étions donc répartis dans les sept voitures. J’avais pris place avec Julien dans la voiture de mon frère Olivier avec Julie et Maxime. Les autres s’étaient répartis dans les autres véhicules. Nous n’avions que quelques minutes de trajet, mais c’était plus sécurisant en voiture qu’en vélo ; nous avions quand même pris quelques boissons alcoolisées. Durant le trajet j’avais demandé à Olivier ce qu’il avait pensé de cette première partie de la journée. Il m’avait dit :

Oli : « Phil quelle question ! Tu sais bien que je t’aime comme un frère aime son frère. Mais toi tu es autre chose qu’un frère. Tu fais toujours attention aux autres avant de prendre soin de toi !

Moi :  Tu sais Olivier, c’est dans ma nature.

Oli :  Je sais Phil, mais j’ai peur que tu ne te fasses avoir. Tu as vu tantôt, tu t’es fait surprendre par des homophobes qui en plus étaient « dirigés » par un gars de ton école !

Moi :  Je sais Olivier. Mais je suis toujours attentif à ne pas m’exposer.

Oli :  Je m’en doute mon petit frère adoré. Je sais que tu aimes Julien et je vous souhaite le meilleur.

Moi :  Merci Oli, c’est très gentil de ta part !

Oli :  Mais je le pense vraiment Phil !

Moi :  Je sais Oli.

Oli :  Tu sais que vous pouvez compter sur moi pour vous épauler. Puis papa est bien placé aussi.

Moi :  Merci Oli, merci pour nous !

Je voyais bien que Maxime me regardait ainsi que Julien. Il avait les yeux humides. J’avais fait un clin d’œil à Julien qui lui aussi avait pu voir que Maxime était « bouleversé ». Mais pour quelle raison, Maxime était-il dans cet état ?

Je m’étais tourné vers Maxime et je lui avais posé la question :

Moi :  Dis Maxime, tu ne vas pas bien ! Il y a quelque chose qui te chagrine ?

Max :  Non Phil, heu…en fait oui !

Moi :  Tu sais Max tu peux tout nous dire, ça restera entre nous !

Max :  Tu vois Phil quand vous avez parlé toi et ton frère Olivier, ça m’a fait drôle. C’est un peu comme moi et Lucas. Je sais que Lucas m’aime comme un frère aîné ; et il est là pour m’aider au cas où.

Moi :  Oui, je vois, c’est normal entre frères !

Max :  Je sais Phil, mais il est gay, je l’accepte tel qu’il est mais c’est moi qui ne sais pas où j’en suis »

Moi :  Tu veux dire que tu ne sais pas si tu aimes les filles ou alors si tu aimes les garçons !

Max :  C’est ça Phil. Je ne suis pas attiré par les filles et parfois les garçons me semblent tellement idiots qu’ils ne m’intéressent pas non plus !

Moi :  Tu sais Max, tu as le temps de voir et de te rendre compte de qui attirera véritablement ton attention. Que ce soit une fille ou même un mec.

Max :  Je sais Phil, mais si j’aime les deux !

Jul :  Si c’est le cas, et bien tu aimeras les deux, les filles et les garçons. J’ai un ami qui lui aussi aimes les deux, il est bisexuel, voilà tout.

Max :  Tu sais Julien ça me fait un peu peur.

Moi :  Je pense que tu découvriras assez tôt ton orientation sexuelle. Le principal c’est que tu puisses être heureux tel que tu es et surtout ne te prends pas la tête avec ça !

Max :  Je pense aussi que c’est le mieux à faire. De toute façon j’ai le temps !

Julie :  Tu sais Maxime, on ne se connaît pas plus que ça, mais je peux te dire que tu ne dois pas t’en faire. Tu verras dans les prochains mois, tu auras l’occasion de faire des rencontres et puis c’est ton cœur qui te parlera.

Oli :  C’est très juste Max. Julie a raison, tu dois te laisser guider par ton cœur le moment venu. Puis ce n’est pas parce que ton frère est gay que toi tu l’es forcement.

Moi :  Alors Max, tu as entendu ce que nous en pensions, c’est toi qui doit faire toi-même ton cheminement et à ton rythme. Puis tu sais, si tu as encore des questions, nous serons là pour y répondre. 

Max :  Merci les gars, c’est très gentil de votre part. »

On pouvait enfin voir un sourire aux les lèvres de Maxime. Il avait besoin de parler et en fait il avait besoin de se rassurer. J’espérais que nous lui avions ouvert les yeux et apporté un début de réponse à ses questions. Je pense qu’il sera plus en confiance la prochaine fois qu’il voudra nous parler de ses affaires de cœur. Il est parfois plus facile de parler à une autre personne qu’à un membre de sa famille.

Voilà nous arrivions enfin chez Julien. Tous les invités étaient heureux de découvrir l’aménagement que nous avions fait avec l’aide de nos amis. Je proposais à ceux qui restaient loger, d’aller directement préparer leur matériel de couchage, avant le début de la fête. Les logeurs avaient placé leurs effets sous les deux tentes. J’avais déjà apporté mes affaires la veille. Julien avait lui aussi placé ses affaires à côté des miennes. David était dans le même tente que moi, ainsi que Lucas et Mathieu. L’autre tente était occupée par Aymeric, Brieuc, Joseph et Amandine et ensuite par Maxime.

Pour les autres, ceux qui n’étaient pas sous tente, Olivier et Julie prenaient la chambre de Julien, tandis que pour les filles, Delphine logeait avec Stéphanie dans la chambre de cette dernière.
Les copains de classe de Julien, Adrien et Christian rentraient chez eux. Pierre-Alain avait été invité à rejoindre un ami de fac qui habitait dans les environs et Jean-François, quant à lui, il rentrait chez lui retrouver son compagnon.

Pierre venait d’allumer le barbecue et papa lui donnait un coup de main. Les deux mamans s’affairaient autour des plats à apporter sur le buffet avec les sauces, les pommes de terre froides, le riz, les légumes, etc.

Delphine et Stéphanie s’occupaient à donner des boissons aux invités. Nous nous étions installés près de la grande tonnelle. Il faisait toujours très bon, le soleil devait se coucher dans plus de deux heures, ce qui nous laissait le temps de faire le barbecue et ainsi de pouvoir manger à la lumière du jour. Tous nos amis avaient une nouvelle fois levé leur verre à notre santé.

Le barbecue était déjà bien chaud et nos pères étaient occupés à mettre les premières viandes à griller. Les mamans avaient terminé l’installation des légumes et autres préparations. J’étais allé les trouver et je les avais enlacées en leur disant un grand merci. Julien m’ayant vu auprès d’elles, m’avait rejoint pour lui aussi les remercier. Maman en avait profité pour dire :

Mam : « Mes deux garçons, ça me fait très plaisir de vous voir si heureux. Je veux juste savoir Phil, comment te sens tu après cette agression de ce matin ?

Moi :  Ça va maman, je n’y pense pratiquement plus. Ça va aller !

Mam :  Je l’espère mon grand. Julien, fais attention à Phil, ce n’est anodin ce qui s’est passé. Toi aussi tu dois être secoué !

Jul :  Oui, ça m’a fait un coup. J’avais mal pour Phil. Mais je pense qu’on va surmonter cette épreuve ensemble. Bien entendu que nous allons faire attention l’un à l’autre ; et puis nous avons nos amis et surtout deux familles sensationnelles !

Béa :  Merci Julien, mais ne minimise pas ce qui s’est passé, car tu aurais pu être à la place de Phil ce matin !

Jul :  Oui maman, je le sais très bien.

Moi :  Si nous avons le moindre problème, nous viendrons vous trouver, sans faute !

Mam :  Tu m’en vois un peu rassurée. Prenez soin de vous. Et bonne fêtes mes deux loulous !

Jul et Moi :  Merci ! »

Nous nous étions fait un gros câlin. Nous avions les yeux humides, tant nous que nos mamans. Je savais que je devais me reprendre et profiter de cette fin de journée avec mes amis et surtout avec mon Juju. J’étais tellement heureux avec lui. Nous avions ensuite rejoint nos invités pour poursuivre la fête. Les viandes étaient presque toutes cuites et nous allions pouvoir passer à table. C’est Olivier qui fut chargé d’ouvrir les bouteilles de vin, il y avait du rouge et du rosé.



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 04-11-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Belle suite. Phil et Julien sont très heureux de découvrir la tyrolienne qui a été installée comme activité dans cette carrière de sable. Tous les invités sont très content de faire cette activité par deux fois.
C'est ensuite le retour à la maison et passage par la piscine, tous à poil, comme c'est la tradition dans la famille de Phil.
Très belle discussion entre jeunes. Max est soutenu par Phil, Julien et même Olivier.
Merci pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-11-2020

(04-11-2020, 02:22 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Belle suite. Phil et Julien sont très heureux de découvrir la tyrolienne qui a été installée comme activité dans cette carrière de sable. Tous les invités sont très content de faire cette activité par deux fois.
C'est ensuite le retour à la maison et passage par la piscine, tous à poil, comme c'est la tradition dans la famille de Phil.
Très belle discussion entre jeunes. Max est soutenu par Phil, Julien et même Olivier.
Merci pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Oui j'ai toujours adoré les tyroliennes. Je ne sais plus les compter! Cela a été une superbe activité.
La carrière de sable, j'en ai descendu les pentes de tous côtés. C'était de très bon souvenirs.

Les jeunes rentrent en passant par la maison de Phil. Passage dans la piscine et apéro. Très bonne ambiance et découverte du naturisme pour certains!

Malgré la fête Phil et Julien sont attentifs aux autres jeunes qui sont en leur compagnie. Même Olivier y prend part!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 04-11-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Journée très bien remplie avec les diverses activités sportives. Les invités n’ont pas le temps de s’ennuyer.

Ensuite une initiation au naturisme qui a dû surprendre ceux qui n’en avaient jamais fait, mais je pense que ce n’était pas inhabituel d’être nu dans les vestiaires par exemple, là c’était mixte.

Cette fête est aussi l’occasion de discuter des problèmes qui se posent aux homosexuels ou a ceux qui sont encore indécis.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-11-2020

(04-11-2020, 08:12 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Journée très bien remplie avec les diverses activités sportives. Les invités n’ont pas le temps de s’ennuyer.

Ensuite une initiation au naturisme qui a dû surprendre ceux qui n’en avaient jamais fait, mais je pense que ce n’était pas inhabituel d’être nu dans les vestiaires par exemple, là c’était mixte.

Cette fête est aussi l’occasion de discuter des problèmes qui se posent aux homosexuels ou a ceux qui sont encore indécis.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement une journée remplie, et même bien remplie. Les activités se sont suivies pour le plus grand bonheur de tous les invités.

Petite initiation au naturisme pour les invités qui ne l’avaient jamais pratiqué! Bien entendu dans les vestiaires souvent les sportifs et sportives se mettent nu(e)s mais ici c'est mixte. (Il ne faut pas oublier qu'aux Pays-Bas pas de souci concernant la nudité dans les vestiaires mixtes dans les écoles.)

Oui, il y a des homosexuels qui sont présents. C'est l'occasion d'aider ceux qui se cherchent et de donner des conseils et de les soutenir!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com !

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-11-2020

Nous étions installés autour des tables dressées. Un fond de musique donnait une ambiance un peu feutrée malgré le fait que nous fussions à l’extérieur. Les pans de murs des tonnelles avaient été relevés : il faisait tellement bon ! Le soleil allait bientôt prendre congé de nous. La viande était succulente, les légumes et les féculents qui accompagnaient le repas étaient eux aussi tout aussi bons. C’était un vrai régal. Nous avions tous le sourire aux lèvres. Je regardais parfois en direction du barbecue et je voyais nos pères heureux en parlant de choses et d’autres tout en cuisant le reste des viandes et en nous regardant eux aussi du coin de l’œil. Que dire des mamans : elles allaient d’un groupe à l’autre pour apporter un pot de mayonnaise qui manquait, ou revenir avec un nouveau plat de salade, ou tout autre chose. Puis c’était nos deux sœurs qui s’occupaient de servir les boissons. Le vin rouge était particulièrement bon, nos pères avaient bien choisi.

Voyant que Julien avait fini de manger, je lui avais susurré à l’oreille d’aller ensemble remplacer nos pères pour qu’ils puissent eux aussi aller manger. Puis étant allé trouver ma sœur Delphine, je lui avais demandé de prendre le relais des deux mamans pour qu’elles aussi puissent manger. J’avais vu Delphine se diriger vers Stéphanie. Nos sœurs s’étaient rendues en cuisine pour demander à leurs mamans d’aller à table rejoindre les papas. Julien et moi, nous avions fait de même avec nos pères. Puis j’avais vu que Pierre-Alain avait pris le service boisson à son compte car les deux filles s’occupaient de servir les accompagnements. Tout se passait pour le mieux. David, lui, allait de temps en temps changer la musique, il mettait des disques différents pour faire plaisir à un maximum d’invités.

Alors que nos parents avaient leur verre de vin en main et qu’ils allaient trinquer, Julien avait réclamé le silence. Il faut dire que nous avions préparé un petit discours pour l’occasion. Nous avions décidé de le dire à deux, une partie pour l’un puis une partie pour l’autre et ainsi de suite.

Jul : « Bonsoir à toutes et à tous. Phil et moi nous sommes si heureux de vous avoir auprès de nous pour fêter nos dix-huit ans. Vous nous connaissez pour la plupart et pour d’autres c’est une découverte des amis de Phil ou de mes amis. Puis après cette journée d’activités, vous vous connaissez tous un peu mieux.

Moi : Oui merci à vous tous d’être là. Je dois, au nom de Julien et en mon nom, remercier nos parents de leur aide apportée pour cette fête mais aussi de leur implication pour que celle-ci soit une réussite. Je vous propose de leur porter un toast ! Merci, merci, merci !

Tous  Hip hip hip hourra ! Hip hip hip hourra ! Hip hip hip hourra !

Jul :  Nous sommes heureux Phil et moi d’avoir des parents tels que nous en avons. C’est la même chose pour nos familles. Vous le savez, un double lien unit nos deux familles, il y a Phil et moi, mais aussi nos sœurs Delphine et Stéphanie. Je sais c’est un peu spécial, mais c’est ça l’amour.

Moi :  Julien et moi savons que nous pourrons toujours compter sur vous en toutes circonstances. Et puis sachez que vous aurez toujours une place dans nos cœurs ! Allez, prenons nos verres et buvons à nos anniversaires mais aussi à l’amitié et à l’amour !

Nous buvions alors tous ensemble ce verre qui représentait, pour nous deux, comme un engagement à aller de l’avant avec le soutien de nos familles et de nos amis. Je voyais que les mamans avaient pris leur mouchoir et qu’elles tapotaient leurs yeux.

Pierre avait alors pris la parole :

Pie :  Merci mes deux garçons. Oui ce sont mes deux garçons comme ce sont aussi les deux garçons d’Alain. Un lien très fort unit nos enfants et nous les avons acceptés tels qu’ils sont. Alors que cette journée reste gravée dans vos cœurs.

Papa :  Je m’associe aux propos de Pierre. J’ajoute encore : Bon Anniversaire mes deux grands garçons !

Tout le monde applaudissait, tous les invités avaient le sourire aux lèvres. Il y avait comme un souffle magique qui venait de passer au-dessus du jardin où nous nous trouvions. Les invités venaient nous trouver Juju et moi pour nous dire un petit mot. C’était à la fois gentil et touchant. Olivier, qui d’habitude était assez réservé, était venu nous enlacer en nous disant :

Oli :  Bon anniversaire mes deux frères. 

Olivier déposa alors un bisou sur la joue de chacun de nous. Il avait les yeux embués, on sentait qu’il était très ému. Puis ce fut le tour de Jean-François de venir nous trouver. Il était lui aussi très ému. Il nous félicitait en ajoutant :

J-F :  Félicitations. Je te connaissais un peu Phil, maintenant j’ai découvert un très chouette gars et, surprise, j’ai aussi découvert ton ami, ton amoureux. Vous êtes rayonnants et vous avez le droit d’être heureux ensemble. Puis vous avez deux familles en or, ne l’oubliez jamais.

Moi :  Merci Jean-François. Moi aussi j’ai découvert un gars super qui surpasse le prof de gym, prof que j’adorais aussi pour sa façon de donner ses cours afin que tous les élèves puissent se sentir bien, malgré la différence de niveau sportif. Merci à toi J-F.

Jul :  Je ne sais plus dire grand-chose, si ce n’est : merci !»

J-F :  Merci les mecs, soyez heureux ! »

Jean-François nous avait fait la bise. On sentait très bien qu’il était impressionné par tout l’amour qui se dégageait de nos deux familles.

Bref nous avions pu parler avec nos visiteurs. La soirée ne faisait que commencer. Je savais qu’il restait encore le dessert, mais nous ne savions pas à quoi il ressemblait, ni à quelle heure nous allions pouvoir le manger.

Les discussions allaient bon train, tous nos invités parlaient entre eux, puis par moment certains changeaient de groupe pour discuter d’autre chose. Cela me faisait franchement plaisir, il y avait une véritable ouverture entre tous.

Nous étions tous assis autour des tables disposées dans le jardin, sous les tonnelles. La nuit venait de tomber, et les lampes, installées par Pierre, avaient été allumées depuis une bonne demi-heure. Les invités étaient de plus en plus relax. On pouvait entendre certains raconter des blagues qui restaient assez gentilles au demeurant. Parfois on entendait une blague un peu plus salasse, mais cela faisait partie de l’ambiance assez bonhomme, somme toute.

La musique avait été réduite depuis un bon moment déjà. Je n’aurais pu dire depuis quand. A un moment j’avais vu David se rendre auprès de la sono, sono rudimentaire n’en déplaise aux puristes. Je me doutais alors que nous allions avoir l’arrivée du ou des gâteaux d’anniversaire en musique, ou plutôt sous forme d’une chanson reprise en cœur par toutes l’assemblée. D’ailleurs les deux « sœurs » s’étaient éclipsées depuis quelques minutes. J’avais fait un clin d’œil à Julien qui se trouvait près de moi. Il n’avait semble-t-il pas compris ; j’avais insisté en désignant d’un mouvement de la tête, mon cousin David, qui se tenait auprès de la sono. Julien avait alors compris ce que je voulais lui faire passer comme message. De fait, dans les secondes qui ont suivi, la musique du « Joyeux anniversaire » se faisait entendre, alors que les deux filles arrivaient avec le gâteau illuminé par des bougies, qui avaient été disposées de part et d’autre du fameux gâteau. Nos amis chantaient à tue-tête « Joyeux anniversaire ». Je regardais Juju et je pouvais voir dans ses yeux des étincelles de bonheur. C’était pour lui un très grand moment. Nos parents s’étaient rapprochés de nous. Eux aussi étaient très heureux, ils avaient un large sourire aux lèvres. J’étais moi aussi très ému en voyant arriver le gâteau. J’avais déjà les yeux humides. Je tentais de me contrôler, je voulais me raccrocher au regard de Julien. J’avais alors pu voir des larmes couler sur les joues de mon Juju ; il n’en fallait pas plus pour moi aussi je laisse couler des larmes de bonheur sur mes joues. Je m’étais placé juste à côté de Juju et je lui avais pris la main. Nous nous étions regardés l’un l’autre et nous nous étions vus, pleurer. Nous nous étions ensuite mis à rire de l’incongruité de la situation ; nous pleurions alors que c’était un grand moment de bonheur pour nous deux ! Tous nos amis avaient bien remarqué que nous étions très émus.

Delphine et Stéphanie avaient déposé le montage sur la table centrale. Les bougies, les grandes bougies, étaient toujours allumées. Le gâteau avait la forme du signe « infini » ; dix-huit bougies d’un côté et autant de l’autre. Elles avaient été disposées sur tout le pourtour de l’ensemble, seul le centre ou se rejoignent les deux ellipses était resté tel quel. C’était en fait un gâteau au chocolat, qui semblait très appétissant.

Julien et moi, toujours la main dans la main, nous nous étions rapprochés de la table en vue de souffler les bougies. Nous nous étions regardés pour nous donner le signal de départ. Il fallait préciser que nous avions préparé cet épisode. Il était hors de question pour nous de souffler seulement notre moitié de « bougies sur le gâteau », mais nous allions procéder autrement. Julien avait alors dit : « A la une, à la deux, à la trois ! ». Nous avions soufflé ensemble les bougies en faisant le tour complet du gâteau, côte à côte, toujours unis par nos mains et par nos regards complices. Puis une fois la dernière bougie éteinte, nous nous étions embrassés devant tous nos amis réunis. Il y eu alors une salve d’applaudissements. Ensuite nous avions pu entendre les bouchons des bouteilles de champagne s’envoler après le bruit caractéristique du départ.

Le moment était merveilleux. Nous avions cessé, Julien et moi, de pleurer. Nous étions souriants, heureux d’être ensemble, d’avoir pu fêter nos anniversaires en même temps, heureux de cette journée. Nos deux familles se congratulaient et nos amis étaient eux aussi très joyeux. Une fois que tous les invités eurent une flûte de champagne en main nous avions porté un toast à l’avenir, à l’infini.

Quel superbe gâteau et surtout quelle belle idée de la part des deux filles. Ce gâteau était pour nous un gage de bonheur qui nous offrait aussi l’infini. L’infini c’était de pouvoir, Julien et Moi, vivre ensemble, avoir des projets et des buts communs, c’était se projeter dans l’avenir, prendre la vie comme elle venait, sans se poser de question, sans regarder en arrière. Nos sœurs étaient venues près de nous ; nous les avions bien entendu embrassées comme elles le méritaient. Elles aussi étaient très émues ; mais quel cadeau, juste pour nous !

Juju avait pris un couteau pour commencer la découpe de cette superbe pâtisserie. J’avais à mon tour pris une lame pour moi aussi précéder à la découpe en parts plus ou moins égales de ce fameux gâteau. Qu’il était bon, les filles s’étaient surpassées. Tous avaient des propos élogieux pour nos deux pâtissières.

La soirée s’était poursuivie dans la bonne humeur, dans les rires, les gags et les blagues ! La musique était très bonne ; Beatles, Genesis, Yes, Rolling stones, etc. Que demander de mieux. Nous buvions modérément, il fallait que nous restions aptes à nous occuper de nos amis. Certains d’entre eux commençaient à partir, Adrien, Christian, Pierre-Alain et Jean-François. Chacun d’eux avait eu un petit mot très gentil et bienveillant à notre égard au moment de nous quitter. Ils étaient tous enchantés d’avoir pu fêter nos anniversaires avec nous et nos familles.



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 06-11-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Très belle soirée, mais je ne peux pas m’empêcher de la mettre en relation avec la situation actuelle qui rendrait un tel évènement impossible. Et je pense aussi à la suite de l’histoire puisque c’est une reprise. Restons quand même optimistes.

Je te souhaite un bon week-end et je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-11-2020

(06-11-2020, 07:19 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Très belle soirée, mais je ne peux pas m’empêcher de la mettre en relation avec la situation actuelle qui rendrait un tel évènement impossible. Et je pense aussi à la suite de l’histoire puisque c’est une reprise. Restons quand même optimistes.

Je te souhaite un bon week-end et je t’embrasse.
Daniel

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui, comme tu le dis, très belle soirée entre amis et en famille.
En comparant avec ce que nous vivons actuellement, il y a un monde de différence. Il faut dire qu'à cette époque, soit les années 1974 -1975, c'était "un autre monde" !
Nous devons rester optimistes, cela durera le temps qu'il faudra et nous devrons nous adapter. Nous pourrons encore avoir des réunions entre amis, peut-être différente. Nous aurons encore des relations intimes ou très intimes, mais ce sera probablement avec nettement moins de personnes.

Merci à toi Daniel de suivre le récit et de laisser un com !

Très bon week-end à toi aussi, je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 07-11-2020

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Très belle soirée. Tout se passe pour le mieux.
Que de belles paroles prononcées à l'occasion de cette fête d'anniversaire commune aux deux garçons. On sent très bien qu'ils sont considérés comme faisant partie intégrante des deux familles, ils sont les fils de celles-ci.
On sent bien que Phil est très attentif aux autres, il se met souvent en retrait, il devrait plus s’affirmer.
Merci pour cette suite et ton super récit.
Très bon week-end.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-11-2020

(07-11-2020, 04:53 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Très belle soirée. Tout se passe pour le mieux.
Que de belles paroles prononcées à l'occasion de cette fête d'anniversaire commune aux deux garçons. On sent très bien qu'ils sont considérés comme faisant partie intégrante des deux familles, ils sont les fils de celles-ci.
On sent bien que Phil est très attentif aux autres, il se met souvent en retrait, il devrait plus s’affirmer.
Merci pour cette suite et ton super récit.
Très bon week-end.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement tout s'est très bien passé. Comme tu le dis les deux garçons sont considérés par les deux familles comme deux fils à part entière. Cette entente entre les familles est exemplaire. Bien entendu nous sommes dans un récit et que ceci est une vue de l'esprit de son auteur.
Tu soulignes aussi que Phil est très attentif aux autres, qu'il se met en retrait, et fait passer les autres avant lui. Changera-t-il?

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com !

Très bon dimanche à toi!
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-11-2020

Vu l’heure tardive, j’avais demandé à David de couper complètement la musique pour éviter de déranger les voisins, ceux-ci ayant été avertis par Julien qu’une fête était organisée chez lui. Nous n’étions plus qu’entre jeunes. Mes parents venaient de partir après avoir salué notre groupe, les parents de Julien avaient quant à eux regagné l’intérieur de l’habitation. Ils étaient probablement montés se coucher.

Nous parlions à voix basse de tout et de rien, mais surtout de musique. C’était donc comme une conversation habituelle dans aux cours des récréations dans les écoles secondaires. Nos amis revenaient régulièrement sur des anecdotes vécues lors de concerts ou autres événements musicaux. Nous avions l’habitude de nous rendre dans la salle de spectacle à « Forest National » où se produisaient la plupart des groupes dans les années 70. Je pense à Deep Purple, Slade, Uriah Heep, Cat Stevens, Yes, …etc. Nous y allions, tous les deux mois, assister à un concert.

Nous étions très heureux d’avoir pu passer une bonne soirée ensemble. Nous buvions une bière ou l’autre. Nous avions aussi pris un bac de trappiste d’Orval dans la cave de Pierre.

Il commençait à se faire tard. Nous avions décidé d’aller nous coucher. Nous nous étions donc placés dans les tentes comme cela avait été décidé au début. Dans la première tente nous étions Julien et moi accompagnés de David, Lucas et Mathieu ; dans l’autre tente il y avait Aymeric, Brieuc, Joseph et Amandine ainsi que Maxime. Julien s’était placé à côté de moi et David était de l’autre côté, ensuite Lucas et Mathieu. Je m’étais littéralement affalé sur mon matelas, ayant seulement ôté mes baskets et je m’étais engouffré dans mon sac de couchage tel quel. Les autres avaient fait de même tellement nous tombions de fatigue et puis, il ne fallait pas oublier que nous avions peut-être un tantinet abusé de la dive bouteille, sans trop d’excès non plus.

Nous nous étions endormis très vite : dans les cinq minutes tout le monde dormait. J’avais rejoint le pays des rêves en pensant à cette fête réussie et à cette belle soirée entre nous. Mais, au milieu de la nuit, je m’étais senti mal : avais-je eu un cauchemar ? Cette séquence de sommeil paradoxal avait fait remonter l’incident alors que nous étions au bord du terrain de football David et moi. Je revoyais les jeunes gars s’approcher de nous. L’un d’eux criait en disant qu’il voulait nous faire la peau. Mais les images ne correspondaient pas ce que j’avais vécu, ni même les paroles entendues. Ils criaient qu’ils voulaient voir Julien et qu’ils allaient lui casser la gueule. Le jeune meneur s’approchait de plus en plus, il était à moins de deux mètres de moi. Il criait : « Où est Julien, où est Julien. » Puis j’avais pu voir qu’il levait son bras et ainsi l’armer en ma direction et je m’étais mis à crier le plus fort possible : « Non, non, pas ça. » Je m’étais réveillé en sursaut !

J’étais mouillé, j’étais en sueur. Julien et David avaient aussi été probablement réveillés par mes cris. Ils se demandaient ce qu’il se passait. Je leur avais expliqué que j’avais fait un cauchemar. Puis en y regardant de plus près, je m’étais rendu compte que je m’étais pissé dessus. Mon short, mon slip et mon tee-shirt étaient trempés et l’odeur de l’urine commençait à envahir l’atmosphère de la tente. Julien s’en était rendu compte. Moi, je restais prostré, c’était la première fois que ça m’arrivait, en dormant, depuis très, très, longtemps ! Julien m’avait dit de me lever et d’aller avec lui pour prendre une douche pendant qu’il allait chercher de quoi me changer. J’avais suivi Julien, David n’avait rien dit mais on voyait qu’il était peiné de me voir comme ça.

Une fois dans la maison, j’étais monté dans la salle de bain pour me doucher et déposer mes affaires sales dans une bassine avec de l’eau. Julien était entré dans sa chambre prendre un slip propre et un tee-shirt. Mais le temps qu’il revienne vers la salle de bain, Béatrice, sa maman, s’était levée car elle avait entendu du bruit. Elle croisait donc Julien dans le hall de nuit. Son fils lui expliqua ce qui s’était passé :

Béa : « Julien, que fais-tu là. Il y a un problème !

Jul : Désolé de t’avoir réveillée, c’est Phil qui n’est pas bien, il a fait un cauchemar et il prend une douche.

Béa : Très bien, mais je crois qu’il y a autre chose Julien, dis-moi ce qui se passe, il a trop bu ou quoi ?

Jul : Non maman, il a fait un cauchemar et il… enfin il s’est pissé dessus !

Béa : Je suppose que c’est à la suite de l’agression du matin.

Jul : Je le suppose aussi car il a crié « non, non, pas ça ».

Béa : On va le laisser tranquille, mais je souhaite savoir si c’est bien à la suite de l’agression qu’il a eu ce cauchemar. Bon je vais te donner quelque chose, car je suppose que le sac de couchage est mouillé.

Jul : Oui, et puis ses habits aussi, c’est pour ça que je lui ai pris un slip et un tee-shirt pour qu’il puisse dormir au sec.

Béa : Tu as très bien fait. Bon voilà, je vais te donner une couverture. Puis cela ne sert à rien de se mettre Martel en tête, je ferai une machine demain matin avec ses affaires.

Elle donna une couverture à Julien pour que je puisse passer la fin de la nuit dans des conditions plus acceptables.

Une fois propre et bien séché, Julien m’avait passé le slip et le tee-shirt. Il m’expliqua ce que Béatrice lui avait dit, que ce n’était pas grave et qu’il suffirait de faire tourner une machine au matin. J’avais encore dit à Julien combien j’étais désolé. Nous avions alors repris le chemin du jardin ; Julien avait la couverture sous le bras.

En entrant sous la tente, nous avions vu que David s’était rendormi. Je m’étais installé sur le matelas, ayant au paravent pris le sac de couchage, pour le mettre à l’extérieur. Puis j’avais pu me rendormir après un bon quart d’heure. J’étais stupéfait de ce cauchemar et de ma réaction. Je n’en faisais pas un drame, mais ça m’avait bouleversé !

Le réveil fut difficile pour tous les jeunes. Mais une fois sortis de la douceur de leurs rêves, ils purent voir que le soleil brillait à l’extérieur. Le temps était au beau fixe et ils allaient pouvoir profiter d’une nouvelle journée estivale. Effectivement nous étions déjà à la fin du mois de juin, les jours étaient les plus longs de l’année. Dans deux jours, presque tous auraient les résultats des examens et la remise des diplômes ponctuant la fin des humanités secondaires.

J’avais vu que Lucas et Mathieu s’embrassaient à pleine bouche. Mon pénis prenait de plus en plus d’ampleur, je tournais la tête vers mon ami Julien, il venait d’ouvrir les yeux depuis peu. Un large sourire illuminait son visage et ma réponse ne tarda pas, je souriais à mon amour de Juju. Nos têtes se rapprochaient de celle de Julien, déjà nos bras s’ouvraient à l’être aimé. Puis nos lèvres parvenaient à se toucher, je déposais alors un baiser sur les lèvres de Julien. Puis c’est dans son cou que ma bouche laissait un nouveau baiser. Julien n’y tenant plus, s’était tourné pour m’embrasser à pleine bouche. Nos langues finirent par se rencontrer pour entrer dans la danse. Nos mains caressaient le corps déjà chaud de notre partenaire. Cette chaleur se répercutait au niveau de nos anatomies. Les deux sexes étaient dressés dans leur slip. J’avais plongé mes deux bras dans le « duvet » de Julien et, quelques secondes plus tard posé mes mains sur les fesses de mon ami, entre le tissus et la peau. Julien commençait à respirer un peu plus fort et il fit passer sa main sur le devant de mon slip, après avoir légèrement dégagé la couverture qui me protégeait, effleurant le tissu pour sentir la dureté de ma queue, queue qu’il connaissait déjà si bien et dont il rêvait souvent quand il était seul en semaine dans son lit. Je fis descendre le slip de Julien et j’avais alors pu prendre dans ma main gauche le sexe dressé de mon amour. Julien lui aussi fit prendre le même chemin au bout de tissu qui m’enveloppait encore le milieu du corps. Nous nous masturbâmes alors langoureusement.

A nos côtés, Lucas et Mathieu se procuraient le même plaisir l’un l’autre. Puis en regardant du côté de David, j’avais remarqué qu’il se masturbait lui aussi, tranquillement, en regardant les deux couples qui se donnaient du plaisir.

Moi : « Ça va David, pas trop seul ?

Dav : Non Phil, ça va, j’ai ma main comme compagne !

Luc : Tu es là, au milieu d’homos, mon cher, pas facile !

Dav : Pas de problème, depuis le temps que je connais mon cousin.

Moi : Oui, mon cousin chéri, mais tu n’es pas insensible à la vision qui t’est offerte ce matin.

Dav : Bien entendu que ça me fait de l’effet, mais pas plus que ça. Puis comme j’avais la « gaule du matin ». »

Nous nous étions mis à rire. Nous poursuivions nos branlettes communes ou solitaire selon le cas. Nous ne prenions plus garde à ce qui se passait à côté de nous. Julien et moi nous étions revenus sur notre petit nuage. Nous étions ensemble, heureux de nous aimer. Nous nous complétions si bien. Nous avions envie de poursuivre notre relation le plus longtemps possible. Nous commencions à haleter de plus en plus fort, nous étions en transpiration, nos cœurs battaient à l’unisson. Puis nous sentions chacun que nous allions arriver à la libération, à la jouissance tant attendue. Nos corps se contractaient, nos mains se calquaient l’une, l’autre, pour glisser sur le membre dressé au même rythme, avec la même intensité. Nos bouches se retrouvaient souvent pour laisser à nos langues l’occasion de se chercher, de se prendre et de se libérer pour reprendre leurs places. Nous nous regardions dans les yeux : nos regards étaient pénétrants et semblaient lire les pensées de l’être aimé. Puis, dans un râle commun nous avions fini par jouir pratiquement en même temps. Six jets de semence, pour chacun, s’étaient écrasés sur nos ventres et nos abdominaux. Nos lèvres s’étaient retrouvées pour un baiser profond et intense.

David qui venait lui aussi de jouir, nettoyait les traces de sa jouissance qui ornaient encore son torse. De l’autre côté Lucas et Mathieu avaient déjà jouis et nous regardaient en se donnant de multiples petits bisous sur les lèvres. Nous étions tous restés un moment sans dire un mot. C’est David qui brisa le silence.

Dav : « Phil, ça va mieux, tu as pu dormir ?

Moi : Oui David, ça va mieux. J’ai fait un cauchemar qui m’a d’ailleurs très fortement bouleversé.

Dav : Oui j’ai vu, mais je me suis rendormi assez vite, avant ton retour, désolé mon cher cousin.

Moi : Ne t’inquiète pas David, ça va aller, il le faut.

Jul : Oui, ça va aller, je serai toujours avec toi pour te soutenir.

Luc : Phil, tu as eu un cauchemar à la suite de ce qui s’est passé hier matin ?

Moi : Oui Lucas, je me suis même pissé dessus, ce n’est pas la peine de vous le cacher, d’ailleurs le sac de couchage est dehors !

Luc : Désolé Phil.

Moi : Pas de problème mon ami. Puis c’était simplement un mauvais moment que j’ai passé.

Luc : Content de voir que tu ailles mieux ce matin.

Dav : Tu sais Phil, ça me rappelle certains matins quand tu étais venu en vacances.

Moi : Oui David, mais il y a déjà pas mal d’années !

Dav : Je sais mais on était un peu « fou fou » à cette époque.

Jul : Là, je ne vois pas le rapport.

Dav : Parfois nous étions, comment dire, « mouillés » le matin après le réveil !

Jul : Vous aviez pissé dans vos lits !

Dav : Un délire, à deux dans mon lit.

Jul : Et bien les cousins, là c’est du délire.

Moi : Tu sais Juju, on était plus jeunes et bon voilà, comme tu le dis, c’était un délire.

Nous nous étions mis à rire. Je voyais Julien qui avait un sourire en coin qui était à la fois étonné et narquois. Bon j’étais certain qu’il m’en reparlerait quand nous ne serions plus que nous deux. David m’avait fait un clin d’œil. Lucas lui était étonné, mais il me connaissait comme étant un peu particulier, aimant souvent faire des choses insolites.

Une fois levés, nous en avions profité pour aller prendre une bonne douche. Lucas et Mathieu ensemble, en premier, ensuite c’était à notre tour Julien et moi, à deux dans la cabine. Je savais que les filles avaient déjà pris leur douche de même que Julie et Olivier. Nous nous étions habillés avant d’aller prendre le petit déjeuner. Mais avant de passer à table, je suis allé déposer le sac de couchage tout imprégné d’urine dans la buanderie. En revenant j’ai croisé Béatrice.

Moi : « Bonjour Béatrice. En lui donnant un bisou sur la joue.

Béa : Bonjour Phil, ça va mieux ? En me prenant dans ses bras.

Moi : Oui, ça va mieux. Encore désolé pour toute la lessive.

Béa : Ce n’est rien Phil, ne t’en fait pas, ce sont des choses qui peuvent arriver. Tu as subi une attaque inqualifiable et ce qui s’est passé cette nuit, c’est seulement le résultat du trouble que tu ressens.

Moi : Merci Béatrice, j’ai eu tellement peur, mais cette peur ne s’est manifestée que cette nuit, après coup !

Béa : Je m’en doute Phil. Si tu as besoin de quelque chose, je serai là pour t’aider.

Moi : Merci Béatrice. Merci pour tout ! »

J’avais reçu un bisou sur chaque joue. Béatrice m’avait fait ensuite un énorme câlin, enserré dans ses bras. J’avais les yeux qui commençaient à s’humidifier. Je tentais de me retenir, mais deux larmes coulèrent, une sur chaque joue. Béatrice les essuya avec ses pouces, puis elle me fit un clin d’œil. Elle m’avait demandé de la suivre pour enfin aller prendre le petit déjeuner avec les autres.

Pierre s’était déplacé à la boulangerie pour en rapporter petits pains et viennoiseries. Béatrice avait préparé du café et du chocolat chaud. Sur la table il y avait de la confiture, du choco à tartiner, du miel, du beurre salé de ferme et des yaourts. Puis bien entendu du jus d’orange était aussi disponible

Tout le monde riait et parlait de cette fête. Mes amis ne parlaient pas de l’incident de cette nuit, ils savaient que c’était une chose qui devait rester entre nous et non divulguée aux autres. Julien s’était placé à côté de moi avec David. Julien me regardait souvent. Je voyais qu’il se demandait si j’allais bien, si j’allais pouvoir encaisser le coup. Puis il m’avait pris la main pour la déposer dans la sienne en me regardant dans les yeux. Pas besoin de mot pour savoir qu’il était inquiet. Je lui avais alors glissé dans l’oreille :

Moi : « Juju, ça va aller. J’aurai besoin d’un peu de temps pour oublier, mais je sais que je peux compter sur toi et sur tous ceux qui sont présents à cette table.

Jul : Heureux de l’entendre Phil, tu sais que je suis là pour toi et que je t’aime mon amour.

Moi : Moi aussi je t’aime mon Juju, merci de faire attention à moi. »

Nous nous étions alors embrassés : nos lèvres s’étaient rencontrées et elles étaient restées ainsi soudées durant une bonne minute. Puis nous avions pris notre petit déjeuner. Les yeux étaient braqués sur nous, mais très vite nos amis avaient repris leurs rires et n’avaient rien dit, car ils savaient que j’allais vivre des moments difficiles encore pendant quelques temps.

Après avoir rempli notre estomac, nous devions maintenant ranger les tentes et tout ce qui avait été installé pour la fête. Nous nous étions réparti les tâches. Certains s’occupaient de démonter et de replier les tentes, d’autres s’occupaient des tables, des bancs ainsi que des frigos et du barbecue. Mes parents étaient revenus eux aussi pour mettre la main à la pâte. Nous avions travaillé dans la bonne humeur. Au bout de deux heures tout était rangé, remis en place et le jardin avait retrouvé sa quiétude habituelle.

Pierre avait alors servi l’apéritif. Nous avions Julien et moi, ainsi que certains autres, pris de la limonade. Je pense que nous avions assez bu de boissons alcoolisées hier soir durant la fête. Ensuite maman avait disposé sur la table du pain, du fromage et de la charcuterie pour le dîner. Vraiment, elle pense à tout ! Nous avions quand même pris un verre de vin rouge en mangeant.

Le repas terminé, nous primes nos affaires pour revenir chez moi, enfin chez mes parents. Là aussi il fallait ranger ce qui devait l’être, car nous avions pris l’apéro hier dans le jardin avant d’aller chez Julien. Il n’avait pas fallu trop temps pour que tout soit remis en place.

Nos amis avaient pris congé et étaient retournés chez eux au guidon de leur vélo. Pratiquement tous les vélos avaient été récupérés par leur propriétaire. Il n’en restait que deux, ceux d’Adrien et de Christian. Enfin tout était en ordre. Julien s’était assis sur le rebord de la piscine, les pieds dans l’eau. Je m’étais placé à côté de lui sur la margelle. Nous nous regardions, les yeux dans les yeux. Nous avions échangé un petit bisou sur la bouche. Je voyais Julien sourire, des étoiles dans les yeux. Je voyais qu’il était heureux, assis là, à côté de moi. J’avais placé ma main dans la sienne et nos doigts se caressaient. J’avais aussi un large sourire aux lèvres. Puis d’un coup, sans rien laisser paraître, j’avais retiré ma main de celle de Julien pour la poser sur son épaule, et j’avais ensuite enlacé mon ami pour nous faire basculer tous les deux dans la piscine.

Mes parents, qui avaient vu la scène, avaient éclaté de rire, de même que David et les deux filles. Une fois dans l’eau, j’avais posé mes lèvres sur celles de Julien et nous nous étions embrassés avec fougue, sans retenue, nos langues dansaient entre elles, nos mains parcouraient le dos de notre amour respectif. Puis après ce baiser torride et humide, nous nous étions déshabillés pour nous retrouver nus pour une nouvelle fois profiter, in naturalibus, de la piscine. Nous avions été rejoints par ceux qui étaient encore présents.