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L'Amant du proprio - Version imprimable

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L'Amant du proprio - Louklouk - 12-12-2022

L'Amant du proprio
Cette colocation avait ceci de particulier qu'elle jouxtait l'appartement du propriétaire, à laquelle elle était reliée par une porte ; mais les deux logement avaient une entrée séparée, même sur la rue.
— Il pourra arriver qu'on vous demande un droit de passage, car la plus petite des chambres sert de débarras, pour le linge notamment... mais ma femme sonnera, bien sûr ! Nous avons la clé de la porte d'intercirculation, mais il y a une sonnette !
Les deux nouveaux colocs ne se connaissaient pas. Vingt-cinq ans chacun, ils débutaient chacun dans son boulot — des choses approchantes, dans les nouvelles technologies.
Sans manières chacun, ils s'étaient vite entendus sur le mode de vie à deux. En particulier pour les nanas, et la nudité céans : on s'accordait pleine liberté.
Quentin était le modèle du gendre idéal : grand, élancé, finement musclé, coiffé et velu de brun, il arborait de fines lunettes dorées et un sourire à séduire les marieuses les plus exigeantes.
Florian était un charmeur, lui aussi, mais dans un genre... plus viril. Blond foncé et velu de même, il était plus râblé, mais fort harmonieusement dessiné : un beau gars, donc. Et non moins souriant que son coloc'.
On avait emménagé à la mi-août, et tout allait parfaitement bien quand, le premier septembre, arriva une drôle de chose.
Les garçons étaient dans leur chambre, et à poil — on en avait vite pris l'habitude, compte tenu de la température — quand, ce vendredi-là, ils entendirent un bruit de clé à la porte d'entrée. Ils sortirent aussitôt de leur carrée, pour tomber sur un jeune mec, même pas vingt ans, qui leur fit un grand sourire.
— Ho ! Bonjour ! Je vous dérange pas, je passe ! Excusez-moi !
Et le mecton de changer de clé pour ouvrir la porte d'intercommunication.
— Hep ! Mais vous êtes qui, vous ? demanda Florian.
— Eh ben, je... On vous a pas dit ? Je suis... un ami de Monsieur et Madame, et comme c'est plus facile, je passe par ce côté. Juste passer !
— Bon, allez ! C'est souvent ?
— Ben deux ou trois fois par semaine... On m'a dit que vous travailliez...
— Sauf quand on est en télétravail...
Le minet parut ne savoir que dire, et Quentin le libéra :
— Allez ! Maintenant qu'on sait...
La porte refermée, les mecs se regardèrent en éclatant de rire :
— Maintenant qu'on sait que Mémé se tape des p'tits jeunes ah ! ah ! Ah ! rigola Florian.
Les proprios étaient un couple qui n'avait pas quarante ans, et bien conservé. Et après tout, ces garçons n'en avaient rien à faire, de près ni de loin.
Ce qu'ils n'avaient pas dit était que les jours de télétravail pouvaient changer, aussi le lundi suivant Quentin retomba-t-il sur le minet ; on ne fit que se saluer. Et le soir, Quentin raconta l'entrevue :
— Bonjour, bonsoir... mais je lui ai demandé ses jours : lundi, mercredi et vendredi. Madame est régulière ! Et puis... je te jure qu'il m'a maté la bite.
— T'es bien équipé, non ? Alors c'est normal qu'on regarde, évidemment. T'es pas flatté ? Moi, je le serais !...
On en resta là, mais Quentin décida de prendre ses jours de télétravail en correspondance avec ceux du garçon... car il voulait en savoir plus.
Et il ne fut pas déçu, car le minet, souriant comme tout, semblait prêt à papoter, sortant de chez Madame. Il déclara se nommer Vianney, et être le fils d'amis des proprios, qu'il venait voir souvent, ses parents vivant à l'étranger.
Quentin fit semblant de le croire, et même lui proposa un coup de bière. Le garçon était fin et gracieux, blond cendré aux yeux bleus... et Quentin eut du mal à s'imaginer cette frêle académie grimper la patronne, une nana super bien balancée...
Et puis... le minet demanda, la fois suivante :
— Vous êtes... toujours à poil, ici ?
— Tant qu'il fait chaud... Ça te choque ?
— Ah non, sûrement pas ! Non, c'est sympa, au contraire.
Une sorte de petite relation — un coup de bière, pas plus — sembla s'établir entre Quentin et le minet, qui semblait être un artiste, se disant porté sur le dessin. Et cultivé, aussi.
Et qui, à n'en pas douter, matait la belle bite de Quentin...
Or, deux semaines plus tard, arriva un vendredi où les choses basculèrent subitement : vers trois heures, alors que Vianney ouvrit précipitamment la porte intérieure, pour la refermer doucement.
— Ouh ! fit-il, alors que les deux autres sortaient de leur carrée... pour le découvrir à poil, avec ses fringues en mains... et la queue en l'air.
Très beau morceau en vérité, et les garçon se dirent in petto qu'elle n'avait pas mal choisi, la patronne !
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda Quentin, Monsieur est arrivé ?
— Non... elle.
— Ha ! firent les mecs, stupéfaits.
Moment de stupeur dans le couloir ; le minet souffla :
— J'peux m'laver, là ?
Quentin le mena à la salle de bains, où il prit son temps pour lui passer une serviette... et le mater sous la douche.
Ce garçon était fort mince, et l'on pouvait lui compter les côtes à quinze pas... Mais il était fort gracieux, et surtout, son gros kiki, qui avait du mal à retomber, forçait l'admiration.
Drôle, songea Quentin, cette différence entre un mignon visage d'ange et ce gros gourdin, signe de la plus efficace virilité !...
Il poussa l'hospitalité jusqu'à essuyer le dos du garçon, avant de le prier au salon... en cette tenue. Le minet suivit.
Encore qu'il trouvât la méthode un peu canaille, Quentin se dit que l'alcool aiderait à l'éclatement de la vérité... et il servit à Vianney une rasade à allumer un bison.
Le minet ne fit pas de manières, oh non, et ne tarda  pas à sourie bêtement, et à en dire un peu plus :
— C'est bien de vieux amis de mes parents... sauf qu'avec François... un jour, ça a dérapé et... les autres jours, ça a continué. Et voilà !
On dut sourire à cette présentation des choses, certes. Le porto ayant des vertus causatoires, le minet en rajouta une couche — c'était le cas de le dire ! — en révélant que c'était plus ça, entre Monsieur et Madame. Et que François était si beau et si... tout, quoi ! qu'évidemment, il n'avait rien à lui refuser.
— Mais... t'as pas d'amoureux de ton âge ? osa enfin Florian.
— Y en a qui voudraient bien, mais... je sais pas trop, ce que ça me ferait, un mec de mon âge. Je crois... que j'aime mieux les mecs... un peu plus âgés. Vingt-cinq, au moins.
Les garçons se regardèrent : si c'était pas un appel du pied, ça ! Mais on ne dit mot. Au reste, Quentin, qui connaissait mieux le garçon que Florian, se réservait de le faire parler en privé... et fit signe, en douce, à Florian de ne pas insister.
— Bon, je vous laisse, les mecs, dit enfin Vianney, merci de votre gentillesse !
Au moment de partir, Vianney fit la bise aux garçons, et ajouta, l'air emprunté :
— Et puis, les mecs... vous êtes vraiment très beaux, oui !
On se regarda, la porte refermée, et Florian sortit :
— P'tain ! On a une touche avec l'amant du proprio !
Les mecs éclatèrent de rire et se resservirent une dose de porto, tandis que Florian enchérissait :
— En plus, à vingt-cinq balais, on est dans son créneau !
— Bon ! Si t'as envie de te dégourdir, tu sais où tu peux la mettre ! fit Quentin, en joie. T'as d'jà niqué un mec ?
— Non ! Mais... c'est p'têt' lui qui nique le vieux ?
— Ah ! Ah ! Ah ! Oui, c'est vrai. Mais pour se faire niquer... t'as vu le morcif du mecton ? Ah ! Ah !
— Tu le connais mieux que moi... Tu me diras ! conclut Florian, en joie. Tu ferais des trucs avec, toi ?
— Moi ? Oh non... Enfin, avec un coup de vodka...
— Lui, apparemment, il nique à jeun !
— Moi, y m'faudrait du raide !
— Eh ben mon Quentin, avec lui, tu seras servi ! Ah ! Ah !
On continua un temps sur ce mode avant de se retirer. Mais Quentin, après un petit somme pour cuver son porto, se réveilla la queue bien raide, et les idées... pareilles.
Il avait pu mater sous la douche le petit cul de Vianney, et... voilà qu'il venait combler une case de ses fantasmes inavoués... Oui, il faudrait faire parler le minet !
Il se palucha vivement... surpris par Florian — il laissait presque toujours sa porte ouverte, désormais — :
— Hep ! Me dis pas que tu pensais au p'tit con ?
— Non... à ta copine seulement... C'est d'jà ça !
— Connard ! fit Florian en venant se poser sur le lit, sérieusement... t'envisagerais de te faire le minet ?
— Chais pas … Jamais niqué de mec, alors...
— Moi, j'en reste à la chatte ! Mais... oh, putain... si u te le fais... j'aimerais voir ça !
— Ah ! Tu restes normal, quoi ! pouffa Quentin. M'enfin, y a rien de fait... surtout si ce p'tit con est actif !
— Encore plus, je veux voir ! Le beau Quentin les quatre fers en l'air, et les yeux à la retourne, ah ! ah ! ah !
— T'es vraiment un vicelard, toi !
— On me dit que c'est aussi ce qui fait mon charme !
On s'en tint là pour les élucubrations. Mais on n'avait pas prévu ce qui se passa le samedi matin, alors que Quentin était parti au marché, vers onze heures : Vianney parut.
— Ohé ! Y a quelqu'un ?
Florian issut de sa chambre... nu.
— Oh ! Ciao ! Mais... qu'est-ce que tu fais là... à cette heure ? Madame est au marché ?
— Non, non, je viens pas pour... En fait, fit le minet, l'air embarrassé, je venais... pour vous voir... et vous remercier...
— Mais de quoi ?
— De m'avoir accepté, hier, et... Merci ! fit le minet en éclatant en sanglots, vite récupéré par la poitrine de Florian.
— Attends une seconde, dit enfin celui-ci, je m'habille !
— Non ! T'es beau et... non !
Vianney le serrait presque convulsivement... et Florian laissa faire. Oh, il ne se ferait pas violer par ce fétu ! Enfin, il le mena à la cuisine et lui offrit du thé.
— C'est sympa de pouvoir rester tout nu chez soi, dit le garçon... En famille pas possible !
— Mets-toi à l'aise, si tu veux... proposa Florian, souriant.
Le mecton ne se le fit pas répéter, et ce fut dans le salon qu'on prit le thé avec des toasts comme de vieilles et anglaises marquises... n'eût été la superbe quéquette de Vianney, qui prenait doucettement de l'ampleur.
Elle n'en était qu'à mi-hauteur quand Quentin s'annonça : il fut épaté de trouver là Vianney, et Florian expliqua :
— Ce jeune homme avait envie de passer un moment avec nous, c'est bien ça, hein ?
— Oui, oui ! Vous remercier, surtout.
Vite dépoilé, Quentin revint au salon et l'on papota un moment de choses et d'autres, avant que Quentin osât :
— Ça aurait pu mal tourner, hier, non ?
— La cata absolue, oui ! La vieille aurait tout balancé à mes parents, et... la cata, je vous dis !
— Tu crois pas que... tu devrais trouver un autre amoureux ? demanda Florian. Un truc moins risqué, surtout ?
— Si... et d'ailleurs... c'est un peu pour ça que je suis venu vous voir...
— Hein ? fit Quentin, tu comptes sur nous pour remplacer...
— Oui... et non. En fait, je pensais... rencontrer François ici... et pour vous remercier... vous faire plaisir, à vous.
Les mecs se regardèrent, stupéfiés par l'aplomb du minet.
— Eh ben t'as la santé, toi, au moins ! lâcha Florian.
— Moi, je comprends, et... je t'aiderai, Vianney, dit Quentin, sérieux.
— Bien sûr, que je t'aiderai aussi ! se rattrapa Florian.
Le minet se jeta dans les bras de Quentin, qui était à côté de lui sur le vieux canapé du salon, et lui fit moult bisous dans le cou... avant de plonger sur sa bite.
— Aaaah ! fit Quentin en regardant Florian... qui pouffa.
La séquence dura un petit temps, avant que le minet relevât le museau pour voir que Florian était dur aussi, et se paluchait en matant.
— À toi ! fit le p'tit mec en l'embouchant.
Mais ce p'tit vicieux-là s'assura d'une main de Quentin pour se la mettre dans la raie... où ce brave garçon lui titilla la rondelle... sans quitter les yeux de Florian, en souriant.
Peu après, Vianney proposa à Florian de le prendre... et celui-ci n'eut pas le cran de refuser, d'autant qu'il bandait comme un âne. Un beau morceau, vraiment ! Et même, quand il fut au fond de Vianney, il sentit que Quentin lui donnait de petites tapes sur les fesses... M'enfin, il baisa avec ardeur, car le petit en voulait, et ne l'envoyait pas dire !
Il n'avait pas baisé depuis quatre jours, Florian, et il déborda assez vite en Vianney, qui fit signe à Quentin d'y venir aussi. Quentin était le mieux monté des trois, et il vit même dans les yeux de Florian une lueur d'admiration. Il entra sans problème en Vianney, qui poussa un gros soupir.
Et là, Florian s'occupa des fesses de Quentin... sauf qu'il n'avait pas prévu qu'iceluy le prît par le cou pour lui souffler :
— Les doigts, s'te plaît !
Coincé, Florian dut bien s'exécuter ! Où il sut que son coloc' était un hardi baiseur, sous ses airs de premier communiant ! Et à sa grande surprise, et sa salive aidant, il alla jusqu'à mettre trois doigts ès profondeurs de Quentin.
Chaude, la séance ! Quand le minet eut enfin filé, Quentin ordonna qu'on bût une dose de raide pour se remettre ! Vodka en main, les mecs n'osèrent d'abord parler ; Quentin le fit :
— P'tain ! J'me suis éclaté comme jamais ! Un cul d'enfer !
Florian n'était pas mécontent non plus... dès le lendemain, on avait un appel de Vianney, qui quémandait l'hospitalité pour lui et son vieux... On pouffa. Et dès le dimanche après-midi, le salon fut réservé aux ébats des amants scandaleux...
— On se voit bientôt, Messieurs, merci ! dit François en repartant par la porte extérieure, évidemment.
Vianney remercia les garçons d'autre façon, bien sûr...
Pour éviter toute mauvaise surprise, les amants se voyaient désormais chez les garçons. Et François fit une large remise sur le loyer... Un jour, Vianney vint toquer chez les garçons... pour leur proposer de s'occuper de François... ce qu'ils firent avec application. Ce mec était une réelle beauté, fine, musclée et velue, et l'on ne se força pas.
Depuis... il y a moins de nanas, chez les mecs... On s'occupe de trouver un amoureux à Vianney, et le proprio se fait niquer à la moindre occasion...
4. XII. 2022



RE: L'Amant du proprio - lelivredejeremie - 12-12-2022

Je me disais bien que la porte de communication n'était pas un élément tout à fait gratuit, c'est plutôt pratique, au final !

Après, c'est juste un détail mais, aussi bien monté qu'il soit, Vianney est passif et se fait tringler par le proprio, donc actif, lui (puis accessoirement, par Quentin et Florian) mais pourquoi lui faire chercher un nouvel amoureux ? François est tellement doué à l'horizontale que les deux colocs ont viré bottom ? 0.0


RE: L'Amant du proprio - Louklouk - 13-12-2022

Note : comme me l'avait fait remarquer Bech, j'ai mis des tas de lignes blanches pour aérer... Et au final, elles ne paraissent pas.
Qui aurait une explication, et une méthode ?
Merci tout l'monde !


RE: L'Amant du proprio - fablelionsilencieux - 13-12-2022

Ça, c'est ce qu'on appelle du "porte à porte"!

Du Louklouk pur jus et, est-il nécessaire de le dire, j'aime !


RE: L'Amant du proprio - Philou0033 - 13-12-2022

Bonjour mon cher Louklouk,

Comme à chaque fois j'ai passé un excellent moment de lecture, merci!

Cette porte entre les deux logements est providentielles. Elle permet à l'amant du proprio de venir le retrouver trois fois par semaine.
Les deux colocs étant régulièrement nus, permet donc à l'amant d'avoir confiance en eux.
Nos deux colocs hétéros ont pris du plaisir avec l'amant et aussi avec le proprio.

Merci Louklouk pour ce récit très amusant!

Je t'embrasse!
Philou