Récits érotiques - Slygame
Pas de récit, juste parler - Version imprimable

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Pas de récit, juste parler - Godefroy - 25-09-2022

Holà !

Je n'ai pas trop l'habitude de vous parler ici, en dehors des annonces de ce forum, mais je vous écrits pour vous demander conseil.

Pour une meilleure compréhension, je vous situe le contexte :

Classe de 3eme au collège, 2 heures de cours on complètement perturbé l'idée de ce que je me faisais de moi et de l'amour. Nous avons visionné le film Billy Elliot (un super film!).

Je suis ressorti de la salle, plein de questionnement : Aimer les filles ? Aimer les garçons ? Comment je me sens ? Qui je suis ? J'étais chamboulé.

Plus le temps passer, et mon regard sur moi même devenait plus clair. Est-ce que mon goût prononcé pour les mecs est légitime ? (spoiler : oui). Comment en être certain ?

Je m'intéressait vraiment à mes camarades de classe, notamment dans les vestiaires (hum, lol). Mon intérêt était vraiment porté sur les mecs. J'en étais convaincu.

Je m'imaginais plus facilement avec un garçon de mon collège, qu'une fille.

Je suis gay.


Maintenant que le contexte est placé, on va pouvoir parler franchement. (Désolé de la rédaction hasardeuse, je ne suis pas habitué à rédiger ainsi!)


Actuellement en classe de Terminale, un bon chemin parcouru dans ma sexualité, je ne sais plus comment supporter ma "différence".

Depuis la 3eme et ma découverte, j'ai gardé ma sexualité pour moi. Ce n'est qu'en début classe de seconde, que j'ai "déclarée" mon homosexualité à un groupe fermé d'amis (J'en ai pas beaucoup, mais c'est des perles rares). La classe de seconde était pour moi aussi, le premier "copain", les premiers expériences, les premières frustration, les premières peurs...

Avoir parlé de mon homosexualité à mes amis, m'a vraiment "soulagé". On m'a accepté comme je suis, rien n'a changé, et j'ai réellement apprécié ce sentiment. Mais je ne me voyais pas encore en parler publiquement, ni en famille, carrément pas envisageable.

Dans cette même année, un mec de ma classe était assez bg mais sans plus, je m'intéressais à lui et lui aussi s'intéressé à moi ! J'étais assez content Wink Premier flirt avec un gars depuis mon existence, je me sentais moi même. Je vous passe les détails, mais il est arrivé le premier bisous, premier avec un gars. J'étais encore une fois content, et tout enjoué à vivre pleinement qui j'étais. Nous étions ensemble, petit copain.

Toutefois, pas question d'en parler à quiconque. Une classe de mec, des gens assez fermé sur l'homosexualité n'aidant pas.

J'étais très content et amoureux d'avoir un copain, mais, je me sentais extrêmement mal. J'allais chez lui le mercredi après midi, pour passer du temps ensemble, jouer, devoirs, profiter de l'un l'autre.

Sur le chemin, arrivait les premières angoisses. "Si quelqu'un me voit aller chez lui ???", "Si on apprend qu'on est à deux ?", "Les gens vont s'imaginer quoi ?"... Je vérifias si je n'étais pas vu en chemin... Un vrai parano.

Je me souviens qu'un après midi, alors qu'on marchait à deux dans la rue, je n'étais pas très serein. Mais à la vu du tramway, j'étais complètement tétanisé (oui c'est un comportement bizarre), j'étais en train de me dire "Mais si on me voit avec lui, je fais quoi ? J'invente quoi ??" J'en avais mal au ventre et voulais me terrer six pieds sous terre pour ne pas être vu.

Rien que là, ma situation s'était ébranlée, mon copain de l'époque me disait que ça allait le faire. Mais plus le temps passait, plus je n'arrivais plus à supporter ces sensation, et j'ai préférer arrêter (une belle décision de merde soit dit en passant...).

Quelques semaines après, dans les couloirs en attendant un cours, un mec de ma classe vient me voir en me disant "Eh c'est vrai que tu étais en couple avec X ?" J'étais en stress, merde comment c'est possible ? Comme ça s'est su ?

"ah, non non, j'étais pas avec haha". Voilà ma réponse, courageux vous dite ? Carrément pas.



Et depuis, je n'arrive toujours pas à assumer ce que je suis en publique ou en famille.


Classe de première, année de merde pour d'autre raisons, je n'ai toujours pas trouver la force d'en parler, ni je pense de m'accepter.


Et maintenant je suis en terminale.


J'aime l'autodérision, je blague facilement sur les gays. Mais depuis quelques temps, j'ai du mal à supporter ça, une blague ou deux ça passe, mais après ça devient lourd.

J'ai de nouveau une classe qui ne supporte pas trop les gay (en partie, j'ai quand même des amis qui ont aucun soucis avec ça). Mais cette année, je crois que c'est les retombées d'années d'accumulation. Je n'accepte toujours pas à 100% qui je suis, je passe mes nuits à me questionner, dans ma classe, on continu de me faire chier avec mon copain de classe de seconde (Mon discours n'a pas changé, "non je n'étais pas en couple avec", toujours pas de courage en stock.). Toujours plus de vanne sur les gay, je ne dis rien, je ne participe pas, je laisse couler. Un ami, qui ne cesse d'être casse bonbon avec moi pour n'importe quel sujet, se fout de ma gueule concernant ma taille (1m70 pour 17 ans, j'aimerais grandir xd), se moque de mon intention de carrière (Gendarme), me pète les noisettes pour un oui ou pour un non ? Qu'est-ce que je fais ? Je lui demande gentiment d'arrêter, mais ça ne fait rien. Pourquoi je n'insiste pas plus ? Je passe déjà une année de merde, je n'ai pas envie de la rendre encore plus merdique en perdant les gens qui m'entourent.

Je ne trouve toujours pas le courage d'en parler à ma famille.

Je ne trouve pas le courage d'assumer qui je suis.

Je ne trouve pas le courage de vouloir parler à des gars que je trouve bg.

Je suis juste un gars lambda, qui n'assume pas ce qu'il est, qui se contente d'être présent, sans réel envie et qui subis.

Je n'ai pas réellement envie d'être où je suis, je veux du changement, sans changer ma vie, mais tout aura des répercutions quoiqu'il arrive.


Je ne sais pas si vous pouvez aider, conseiller, mais en tout cas, écrire tout ça à un endroit, ça fait du bien.

(Une nouvelle fois, je m'excuse pour la rédaction, je ne m'exprime que rarement sur des forums)


Re : Pas de récit, juste parler - Lange128 - 25-09-2022

Bonjour [member=339]Godefroy de Montmirail[/member].

Ça change de passer de l’imaginaire des récits, où tout est possible et où l’on peut redéfinir le monde pour qu’il corresponde à nos souhaits, à la réalité.

Donner des conseils est difficile, je pense qu’en vieillissant on a une certaine maturité, qui n’empêche pas de se poser des questions, bien au contraire, mais qui permet de relativiser certains aspects de la vie et ne plus se soucier du regard que portent les autres sur nous, alors que c’est bien plus difficile à ton âge.

Un de problèmes est la classification, doit-on absolument se positionner par rapport à sa gaytitude ? Je préférerais de loin le « + » du sigle LGBT+ qui te permettrait de dire que tu es Godefroy, que tu es unique, que tu vis ta vie comme tu le désires et que ça t’est bien égal ce que pensent les autres, que tu n’as pas à te justifier, à refaire sans arrêt des coming outs, que ce soit au lycée, dans ta famille ou ailleurs.

Mais une personne transgenre dans ma famille m’a dit que, pour elle, cette classification l’avait aidée et avait été nécessaire pour assumer ce qu’elle était. Assumer qu’on est gay est probablement aussi un passage obligé.

Ce qu’il ne faudrait pas faire, à mon avis, c’est nier l’évidence. Si tu as découvert que tu étais gay, il faut l’accepter, ce sera difficile, mais, je pense, à la fin plus satisfaisant que de vivre ta vie entière dans le déni.

Je ne sais pas si je t’ai aidé, l’important était surtout d’en parler et je suis prêt à continuer à le faire si tu le désires.


Re : Re : Pas de récit, juste parler - Godefroy - 25-09-2022

(25-09-2022, 12:34 PM)Lange128 link a écrit :Bonjour [member=339]Godefroy de Montmirail[/member].

Ça change de passer de l’imaginaire des récits, où tout est possible et où l’on peut redéfinir le monde pour qu’il corresponde à nos souhaits, à la réalité.

Donner des conseils est difficile, je pense qu’en vieillissant on a une certaine maturité, qui n’empêche pas de se poser des questions, bien au contraire, mais qui permet de relativiser certains aspects de la vie et ne plus se soucier du regard que portent les autres sur nous, alors que c’est bien plus difficile à ton âge.

Un de problèmes est la classification, doit-on absolument se positionner par rapport à sa gaytitude ? Je préférerais de loin le « + » du sigle LGBT+ qui te permettrait de dire que tu es Godefroy, que tu es unique, que tu vis ta vie comme tu le désires et que ça t’est bien égal ce que pensent les autres, que tu n’as pas à te justifier, à refaire sans arrêt des coming outs, que ce soit au lycée, dans ta famille ou ailleurs.

Mais une personne transgenre dans ma famille m’a dit que, pour elle, cette classification l’avait aidée et avait été nécessaire pour assumer ce qu’elle était. Assumer qu’on est gay est probablement aussi un passage obligé.

Ce qu’il ne faudrait pas faire, à mon avis, c’est nier l’évidence. Si tu as découvert que tu étais gay, il faut l’accepter, ce sera difficile, mais, je pense, à la fin plus satisfaisant que de vivre ta vie entière dans le déni.

Je ne sais pas si je t’ai aidé, l’important était surtout d’en parler et je suis prêt à continuer à le faire si tu le désires.

Merci pour ta réponse !

Ce qui me fait "le plus peur", c'est juste d'être vu comme un gay, et non pas ce que je suis. En mode "Oh c'est le gay de la classe", "je te présente mon pote gay" et autres joyeuseté.

Je ne souhaite pas vivre dans le déni, je sais ce que je suis, il manque juste la partie où j'en prend pleine possession.

Je n'ai pas envie non plus de ma catégoriser, je suis moi et pas une lettre dans un classement. Je ne suis pas le G de LGBT (indirectement oui, mais je ne me revendique pas tel quel). Je ne supporte pas la cause LGBT et n'ai pas envie d'en faire partie (surtout quand tu vois l'image qu'on nous donne...)

J'espère bien un jours assumer qui je suis a 100% pour vivre ma vie comme je l'entend.

Et je ne suis pas un "gay conventionnel", dont tout le monde s'imagine. Je suis un mec, je me comporte normalement, pas de manière, pas de chichi, juste être soi même et je ne base pas ma sexualité sur ma personnalité.


Re : Pas de récit, juste parler - Nostalgique - 25-09-2022

Bonsoir Godefroy !
Bravo, tu as déjà fait un premier pas en osant en parler sur ce site. C'est un premier pas pour l'avenir mais c'est surtout une victoire sur toi-même.
J'ai connu ton questionnement il y a des décennies alors que j'étais légèrement plus jeune que toi avec tes 17 ans. Tu es très jeune, il faut laisser du temps au temps, chaque chose viendra au moment opportun, ne précipite rien. Accepte-toi sans trop de poser de questions sur le pourquoi et le comment sur ce que tu penses être ton orientation. Dans la vie, rien n'est définitif, surtout dans le domaine de la sexualité.
Ose dire à tes vrais amis que tu te poses des questions sur ton orientation, ne le proclame pas à tout vent mais ne le cache pas non plus.
Je ne connais évidemment pas ta famille mais au jour d'aujourd'hui, la compréhension de l'homosexualité est beaucoup plus tolérante. Il ne faut pas que aies peur de tes parents, de ta proche famille : souvent ils ont compris avant toi parce que les parents aiment leur fils. À ce que je viens de t'écrire je ne ferais qu'une réserve, c'est le rôle éventuel d'une religion à tendance intégriste, c'est triste mais il faut en tenir compte.
Courage Godefroy, si tu le souhaites, tu peux me contacter par MP sous le sceau le plus absolu de la confidence.
Nostalgique


Re : Re : Pas de récit, juste parler - Godefroy - 25-09-2022

(25-09-2022, 04:45 PM)Nostalgique link a écrit :Bonsoir Godefroy !
Bravo, tu as déjà fait un premier pas en osant en parler sur ce site. C'est un premier pas pour l'avenir mais c'est surtout une victoire sur toi-même.
J'ai connu ton questionnement il y a des décennies alors que j'étais légèrement plus jeune que toi avec tes 17 ans. Tu es très jeune, il faut laisser du temps au temps, chaque chose viendra au moment opportun, ne précipite rien. Accepte-toi sans trop de poser de questions sur le pourquoi et le comment sur ce que tu penses être ton orientation. Dans la vie, rien n'est définitif, surtout dans le domaine de la sexualité.
Ose dire à tes vrais amis que tu te poses des questions sur ton orientation, ne le proclame pas à tout vent mais ne le cache pas non plus.
Je ne connais évidemment pas ta famille mais au jour d'aujourd'hui, la compréhension de l'homosexualité est beaucoup plus tolérante. Il ne faut pas que aies peur de tes parents, de ta proche famille : souvent ils ont compris avant toi parce que les parents aiment leur fils. À ce que je viens de t'écrire je ne ferais qu'une réserve, c'est le rôle éventuel d'une religion à tendance intégriste, c'est triste mais il faut en tenir compte.
Courage Godefroy, si tu le souhaites, tu peux me contacter par MP sous le sceau le plus absolu de la confidence.
Nostalgique


Hello !

Merci pour ta réponse Smile

j'avais initialement posté mon topic hier soir, mais l'envie de le supprimer était trop fort lol. Mais j'ai décidé de le republier aujourd'hui.

Actuellement, je le cache, et ce ne sera pas cette année que je pense moins le cacher. Ayant des personnes assez religieuses dans ma classe, je pense qu'il serait mal vu d'en parler (il faut voir comment il parle des autres homos dans mon lycée!).

Concernant ma famille, je sais qu'il seront tolérant et m'accepterons tel que je suis, mais je n'y arrive pas. J'ai un genre de blocage, rien que d'y penser ça me fout mal.


Tu aurais des tips pour s'accepter ? Un peut con de dire ça, mais hormis le dire aux autres, je ne vois pas trop comment faire :')

Je n'ai pas envie de précipiter les choses en effet, mais l'évidence de mon homosexualité est devant moi, impossible de le nier.


Re : Pas de récit, juste parler - lelivredejeremie - 25-09-2022

Toutes les situations sont différentes, j’ai mis 14 ans à admettre qui je suis, et cinq de plus pour oser… plus. Alors, qui suis-je pour te dire comment le vivre ? Après une rencontre arrangée avec un mec-qui-peut-être-sauf-que-non, ce garçon assez loin (ami d’un ami d’une tante de ma mère) a ‘bien voulu’ (les apostrophes s’imposent, ça n’a pas dû être plus fantastique pour lui que pour moi).

Pour ce qui est également important, la reconnaissance des parents et de la famille, j’avoue que j’ai un peu ‘joué’ au mec malheureux, parce que je pensais très fort pouvoir compter sur ma famille, mes parents et mes sœurs, mais c’était un peu vrai que je bluesais. Et après l’avoir reçu un w-e chez nous, ma mère m’a juste demandé si je n’avais pas un truc à lui dire… C’était passé crème.

Ensuite, j’ai commis l’erreur (pour moi, seulement) de compter sur un SdR, pour un contact un peu nul auquel j’ai cru, pendant 3 mois, avec sorties dans un bar juste gay-friendly en ville, avec des disputes à la con en public, auxquelles mon copain actuel avait assisté, avant de m’approcher. Et j’ai mis trop longtemps à comprendre, mais ça le fait, voilà  ¯\_(ツ)_/¯

Tu es en terminale ? OK, comme je vois le truc, tu *n’es* qu’en terminale, tu veux la moyenne d’âge des garçons qui y perdent (honnêtement) leur virginité ? Sérieux… ¬_¬  C'est marginal !

Tout ça pour te dire que tu es encore jeune, et tu as tout à vivre ! Prends les choses comme elles viennent. Si tu peux, à moins d’être sûr de toi, évite les sites de rencontre blindés de faux profils (j’y ai vu le pire, le mec de 60 qui veut t’initier… :’( )

Compte plutôt sur les rencontres IRL, tu verras le garçon, il pourra moins te mentir  Wink


Re : Pas de récit, juste parler - Louklouk - 25-09-2022

Bonjour !

La première chose à faire est de t'accepter, non pas devant les autres, mais devant toi-même.
Tu n'as aucune explication à donner à qui que ce soit, et évidemment pas à toi-même.

Et bien sûr, si tu as un environnement proche qui t'accepte, tu n'as aucune raison d'aller proclamer partout que tu es gay ! Flirt, amis, famille, c'est bien suffisant pour te donner confiance en toi. Et confiance en l'avenir.

Ta vie privée ne regarde que toi : parles-en à qui peut te comprendre, et évite les autres ! En vieillissant, tu te feras une carapace, mais aussi un environnement favorable. Nous ne sommes plus au Moyen-Âge, ni en Iran !

Pense aussi que tu n'es pas seul, et qu'il existe des tas de structures pour t'aider dans tes interrogations, en plus des bonnes âmes de Slygame !

Courage et discrétion !
Louklouk



Re : Pas de récit, juste parler - bech - 26-09-2022

Eh bien, je pense que tu as eu pas mal de conseils. Dans la mesure où c'est occasionnel, c'éait une bonne idée de chercher des gays dans cette section des récits.

Mais même si c'est beaucoup plus à l'abandon, il ne faudrait pas négliger de mettre aussi des messages sur :
https://forum.slygame.fr/index.php?board=3.0
et éventuellement
https://forum.slygame.fr/index.php?board=1.0

À l'origine, le forum slygame a d'abord été créé pour ça.


Re : Re : Pas de récit, juste parler - Godefroy - 26-09-2022

(25-09-2022, 11:26 PM)lelivredejeremie link a écrit :Toutes les situations sont différentes, j’ai mis 14 ans à admettre qui je suis, et cinq de plus pour oser… plus. Alors, qui suis-je pour te dire comment le vivre ? Après une rencontre arrangée avec un mec-qui-peut-être-sauf-que-non, ce garçon assez loin (ami d’un ami d’une tante de ma mère) a ‘bien voulu’ (les apostrophes s’imposent, ça n’a pas dû être plus fantastique pour lui que pour moi).

Pour ce qui est également important, la reconnaissance des parents et de la famille, j’avoue que j’ai un peu ‘joué’ au mec malheureux, parce que je pensais très fort pouvoir compter sur ma famille, mes parents et mes sœurs, mais c’était un peu vrai que je bluesais. Et après l’avoir reçu un w-e chez nous, ma mère m’a juste demandé si je n’avais pas un truc à lui dire… C’était passé crème.

Ensuite, j’ai commis l’erreur (pour moi, seulement) de compter sur un SdR, pour un contact un peu nul auquel j’ai cru, pendant 3 mois, avec sorties dans un bar juste gay-friendly en ville, avec des disputes à la con en public, auxquelles mon copain actuel avait assisté, avant de m’approcher. Et j’ai mis trop longtemps à comprendre, mais ça le fait, voilà  ¯\_(ツ)_/¯

Tu es en terminale ? OK, comme je vois le truc, tu *n’es* qu’en terminale, tu veux la moyenne d’âge des garçons qui y perdent (honnêtement) leur virginité ? Sérieux… ¬_¬  C'est marginal !

Tout ça pour te dire que tu es encore jeune, et tu as tout à vivre ! Prends les choses comme elles viennent. Si tu peux, à moins d’être sûr de toi, évite les sites de rencontre blindés de faux profils (j’y ai vu le pire, le mec de 60 qui veut t’initier… :’( )

Compte plutôt sur les rencontres IRL, tu verras le garçon, il pourra moins te mentir  Wink

Merci  pour ta réponse Smile

Non les sites de rencontre, je trouve pas ça ouf ouf... Ca ne m'intéresse pas Wink

Citation :Compte plutôt sur les rencontres IRL, tu verras le garçon, il pourra moins te mentir  Wink

Oui c'est sûr !


Re : Re : Pas de récit, juste parler - Godefroy - 26-09-2022

(25-09-2022, 11:34 PM)Louklouk link a écrit :Bonjour !

La première chose à faire est de t'accepter, non pas devant les autres, mais devant toi-même.
Tu n'as aucune explication à donner à qui que ce soit, et évidemment pas à toi-même.

Et bien sûr, si tu as un environnement proche qui t'accepte, tu n'as aucune raison d'aller proclamer partout que tu es gay ! Flirt, amis, famille, c'est bien suffisant pour te donner confiance en toi. Et confiance en l'avenir.

Ta vie privée ne regarde que toi : parles-en à qui peut te comprendre, et évite les autres ! En vieillissant, tu te feras une carapace, mais aussi un environnement favorable. Nous ne sommes plus au Moyen-Âge, ni en Iran !

Pense aussi que tu n'es pas seul, et qu'il existe des tas de structures pour t'aider dans tes interrogations, en plus des bonnes âmes de Slygame !

Courage et discrétion !
Louklouk

Merci pour ta réponse Wink

Citation :La première chose à faire est de t'accepter, non pas devant les autres, mais devant toi-même.
Tu n'as aucune explication à donner à qui que ce soit, et évidemment pas à toi-même.

Oui ! En effet, mais, je trouve qu'on est pas spécialement "libre", quand on parle de sujet incluant des filles tu vois, même si effectivement je ne dois aucune justification à personne.


Je me suis renseigné sur ce genre de structure, mais je n'ai pas spécialement jugé utile de prendre contact. Et oui, plein de bonne personne sur ce forum Wink


Re : Re : Re : Pas de récit, juste parler - lelivredejeremie - 26-09-2022

(26-09-2022, 08:30 PM)Godefroy de Montmirail link a écrit :Oui ! En effet, mais, je trouve qu'on est pas spécialement "libre", quand on parle de sujet incluant des filles tu vois, même si effectivement je ne dois aucune justification à personne.
Pour ce que ça vaut, jusqu'à mon premier 'vrai' copain (en mode suivi et 'public', quoi), je me suis aperçu que rigoureusement *tout le monde* m'a toujours vu comme un noob asexuel, sinon asexué  :Smile et à part les petites vannes pas méchantes du genre que dix ans ans plus tard, je serais la personnification du meme internet du ''30 Year Old Virgin Wizard''...


RE: Pas de récit, juste parler - Tonton Tim - 03-12-2022

Bonjour Godefroy,
Une réponse un peu tardive d’un lecteur intermittent de ce forum.

Chaque personne fait un chemin différent, certains comme Louklouk ont besoin de s’accepter soi-même avant d’oser en parler à d’autres.
Mon cas est différent, j’ai eu besoin d’en parler à d’autres ou de faire la connaissance de personnes qui corresponde au style de vie que je projetait pour pouvoir me dire que je pouvais vivre ouvertement avec ça .

Évidemment la situation a bien changé en 35 ans en terme de visibilité d’une homosexualité bien vécue ne fut-ce qu’à travers les séries qui comportent nombre de personnages gays. Aujourd’hui, certaines équipes de football portent le sujet jusque dans la coupe du monde.

En 1995, j’avais déjà 26 ans quand je me suis décidé à le vivre ouvertement, notamment, grace au soutien bienveillant du monde associatif gay de ma région.

Sur la question du regard des autres ou de la manière dont les connaissances parlent des homos, ces propos sont le plus souvent une manière de se protéger de ces propres questionnement et ils ne viser pas l’homosexualité mais l’image qu’il s’en font pour s’en distancer.
J’ai souvent constater que ces meme personnes avait des propos totalement différents lorsqu’il étaient confronté à l’homosexualité de leur proches.

Le monde a changé mais l’homophobie existe encore, parfois, elle tue encore et est parfois même une arme de guerre.

Donc, le mieux est d’avoir des ami(e)s proches avec qui tu peux être toi-même afin de pouvoir cheminer à ton rythme.

Tonton Tim


RE: Pas de récit, juste parler - Godefroy - 07-12-2022

(03-12-2022, 03:13 PM)Tonton Tim a écrit : Bonjour Godefroy,
Une réponse un peu tardive d’un lecteur intermittent de ce forum.

Chaque personne fait un chemin différent, certains comme Louklouk ont besoin de s’accepter soi-même avant d’oser en parler à d’autres.
Mon cas est différent, j’ai eu besoin d’en parler à d’autres ou de faire la connaissance de personnes qui corresponde au style de vie que je projetait pour pouvoir me dire que je pouvais vivre ouvertement avec ça .

Évidemment la situation a bien changé en 35 ans en terme de visibilité d’une homosexualité bien vécue ne fut-ce qu’à travers les séries qui comportent nombre de personnages gays. Aujourd’hui, certaines équipes de football portent le sujet jusque dans la coupe du monde.

En 1995, j’avais déjà 26 ans quand je me suis décidé à le vivre ouvertement, notamment,  grace au soutien bienveillant  du monde associatif gay de ma région.

Sur la question du regard des autres ou de la manière dont les connaissances parlent des homos, ces propos sont le plus souvent une manière de se protéger de ces propres questionnement et ils ne viser pas l’homosexualité mais l’image qu’il s’en font pour s’en distancer.
J’ai souvent constater que ces meme personnes avait des propos totalement différents lorsqu’il étaient confronté à l’homosexualité de leur proches.

Le monde a changé mais l’homophobie existe encore, parfois, elle tue encore et est parfois même une arme de guerre.

Donc, le mieux est d’avoir des ami(e)s  proches avec qui tu peux être toi-même afin de pouvoir cheminer à ton rythme.

Tonton Tim


Merci pour cette réponse.

Depuis mon post, les choses ont avancés. 

Je poursuis mon chemin petit à petit. Je prend note de ton témoignage, qui est plein de bon sens.

Bien à toi,
Godefroy.