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Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Version imprimable

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RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 11-01-2023

(11-01-2023, 10:19 AM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel,

Les deux cousins discutent avec les deux musiciens anglais.
Daniel et Frédéric sont invités à aller dans la cabine de ceux-ci.
Ils se mettent à l'aise et poursuivent la conversation au sujet de l'opéra. Peter explique qu'il envisage de composer un Opéra sur le livre Death in Venice (La Mort à Venise) et il fait écouter certaines mélodies aux deux cousins.
Les quatre personnages parlent aussi d'homosexualité, Peter et Benjamin sont d'ailleurs en couple depuis bientôt 30 ans.
Daniel et Frédéric vont-ils restés avec les deux anglais ou s'en retourner dans leur cabine.

Merci Daniel pour cette suite.
Je t'embrasse!
Philou

Bonjour mon cher Philou et merci pour ton commentaire.

C’est exact qu’ils étaient en couple depuis longtemps à une époque où il était moins facile d’avouer sons homosexualité que de nos jours. D’autres artistes qui l’étaient aussi ne l’ont d’ailleurs jamais dit ouvertement.

Que va-t-il se passer entre les musiciens et mes héros ? Je ne sais pas encore. Je ne désire pas non plus faire un copier/coller d’épisodes précédents. Cela pourrait rester contemplatif.

Je t’embrasse
Daniel



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 03-02-2023

NDA Toutes mes excuses pour la longue attente depuis le dernier épisode, j’ai toujours de la peine avec les scènes de sexe et je procrastine.

C’était aussi difficile d’imaginer quelle genre de relations sexuelles ils pourraient avoir. J’ai découvert que Benjamin Britten aimait les jeunes garçons, mais qu’il n’en aurait jamais abusé aucun, on comprend donc pourquoi il avait choisi les thèmes des opéras que j’ai évoqués.

Ici, le problème ne se pose pas puisque mes personnages ont plus de 18 ans. Tout est possible, je dois juste faire un choix.



Chapitre 2 - La traversée (10)

Jeudi 15 juillet 1965, à bord du France


Benjamin s’excusa :

— Mon compagnon est sans-gêne lorsqu’il parle de sexe, oubliez ce qu’il vous a dit.
— J’ai l’habitude, fit Frédéric, le mien aussi est trop direct. Cela peut choquer, au moins les choses sont claires.
— Votre danseur sur la scène, demanda Daniel, vous l’imaginez entièrement nu ?
— Je l’imagine nu, mais je crains que cela ne soit pas possible avant de nombreuses années ou même des décennies.
— Cela devrait être possible en maillot de bain puisque l’histoire se déroule sur une plage, ajouta Peter, mais ce ne seront pas nous les chorégraphes.
— Et nous, vous nous imaginez nus ?
— Ce n’est qu’un fantasme.
— Vous êtes cousins, pas amants, fit Benjamin, vous n’avez peut-être pas l’habitude de vous montrer nus l’un à l’autre.
— Si, si, nous nous douchons ensemble après le sport.

Il y eut un instant de flottement, les cousins ne savaient pas si Peter désirait vraiment qu’ils se dénudassent, et celui-ci se demandait s’il n’avait pas été impoli, il avait un peu trop bu lors du diner.

— Encore une fois, je suis désolé, dit Benjamin, vous aviez l’intention de retourner dans vos cabines.
— C’était pour ne pas abuser de votre hospitalité, dit Frédéric, mais la mienne est occupée : le jeune Français, Amaury, a invité un passager de seconde classe pour faire l’amour, il ne voulait pas être avec sa sœur.
— Et la mienne aussi : l’ami de Frédéric et mon amie. Nous avons envie de faire la même chose, dit Daniel, si l’on ose parler d’amour entre cousins…
— Nous pouvons donc rester encore un moment. Nous sommes tous échangistes et adeptes de l’amour libre.
— À la bonne heure, fit Peter. Nous avons deux « Tadzio » pour le prix d’un. Euh… ce n’est qu’une expression, pas question d’argent entre nous.
— Ne vous inquiétez pas, j’avais compris. Jamais personne ne m’a donné de l’argent pour coucher avec moi.
— Comment imaginez-vous le personnage de votre opéra ? Ou plutôt du danseur qui l’incarnera ?
— Comme vous, Daniel, répondit Peter, cheveux blonds, grand. Avez-vous suivi des cours de danse ?
— Non, jamais.
— Et joué au théâtre ?
— Non plus, mais ça me tenterait.

Benjamin se rassit devant son piano et joua un nouvel extrait.

— La première rencontre d’Aschenbach et de Tadzio, dit-il.

Daniel débuta un lent effeuillage, l’air indifférent à ce qui l’entourait, comme on le ferait machinalement en arrivant sur une plage. Il posait ses habits sur le sol après les avoir soigneusement pliés. Lorsqu’il ne lui resta plus que le slip, il s’étira et respira profondément, regarda par la fenêtre de la cabine, comme pour s’imprégner de l’air du large. Peter l’interrompit :

— Restez comme cela, vous êtes très beau. On voit que vous venez d’Amérique avec votre slip Jockey taille basse et son Y renversé. Les maillots de bain de l’époque devaient être plus grands.
— Ils couvrait même la poitrine.
— Et moi, fit Frédéric, vous ne voulez pas voir si je ferais aussi un beau Tadzio ?
— Bien sûr, fit le compositeur qui avait arrêté de jouer et s’était retourné, nous pourrons comparer. Il faut aussi donner leur chance à ceux qui ne sont pas blonds.

Frédéric se déshabilla à son tour.

— Slip plus classique, fit Peter, blanc lui aussi.
— Zimmerli Royal, fabriqué en Suisse et pas au Royaume-Uni malgré son nom.
— Je dois dire qu’il met mieux en valeur votre queue que celui de votre cousin.

Le pénis de Frédéric était déjà légèrement dressé en travers du sous-vêtement. Cette situation l’excitait, se sentir observé par les deux hommes d’âge moyen, sans savoir ce qui allait se passer.

— Un petit air de famille, dit Peter, et vous avez la même coiffure, cheveux longs mais savamment ébouriffés. Je peux toucher ?
— Nos cheveux ? fit Frédéric en riant.
— Tu t’éloignes du livret, dit Benjamin, Aschenbach n’a jamais touché Tadzio, et, s’il l’avait fait, ce n’aurait pas été lors de la première rencontre.
— Qu’en sais-tu ? Thomas Mann a peut-être écrit une autre version de son histoire, non expurgée. Nous arrivons demain à New York, nous n’aurons plus la possibilité de voir la bite de ces jeunes hommes un autre jour.
— Voir ou toucher ? demanda Daniel.
— Les deux !

Peter se rapprocha, il se plaça entre les deux cousins puis les effleura, Daniel de la main droite et Frédéric de la gauche. Il parcourut leurs corps depuis le sommet du crâne jusqu’au nombril, s’arrêtant sur les tétons pour les pincer légèrement. Il caressa ensuite les fesses et les génitoires sur l’étoffe des slips, sentant les pénis qui prenaient lentement du volume. Il tira ensuite les élastiques, regarda le contenu des sous-vêtements et glissa sa main à l’intérieur. Il finit par les baisser jusqu’aux talons, laissant les membres prendre leur envol.

Il demanda aux cousins nus de se mettre l’un en face de l’autre, les mains derrière la tête, il superposa les deux bites afin de les comparer.

— Presque la même longueur, fit-il, mais cela n’a pas d’importance, dit-on. Un circoncis et pas l’autre.
— C’est récent, fit Daniel. Est-ce fréquent au Royaume-Uni ?
— Dans la famille royale, en tout cas, le prince de Galles, le futur Charles III l’est. Mais rien ne presse, il peut attendre encore quelques années, God Save the Queen.
— C’est aussi la tradition à Eton, la fameuse école, ajouta Benjamin.
— Vous l’avez fréquentée ? questionna Frédéric.
— Non, j’étais au Royal College of Music, on s’intéressait à d’autres instruments que celui entre nos jambes, enfin dans les cours officiels. Le soir, à l’internat, il y avait des cours particuliers sans partitions…

Peter commença à masturber les cousins, Benjamin se remit au piano pour l’accompagner.

— Le rêve avec Apollon et Dionysos, dit-il.



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Philou0033 - 04-02-2023

Bonjour mon cher Daniel,

pas de souci, tu rédiges à ton aise, rien ne sert de se presser.

Encore un excellent moment de lecture!

Belle discussion entre les deux cousins et les deux musiciens. Les deux musiciens sont d'un âge moyen et donc n'ont peut-être plus les mêmes idées en tête que les deux cousins. Finalement suite aux propos tenus en vue de savoir qui pourrait incarner "Tadzio". Daniel avec sa blondeur semble être un sérieux exemple de l'acteur recherché. Il commence son effeuillage devant les deux hommes et Frédéric. Daniel fini en slip. C'est ensuite au tour de Frédéric de se dévêtir jusqu'au slip également.
Peter souhaite pouvoir toucher les deux jeunes hommes. Cheveux et / ou le reste? Il fallait s'y attendre, c'est l'ensemble en terminant par les pénis dont il compare la longueur et l'aspect. Peter entame alors la masturbation des cousins.

Merci Daniel pour cette suite.
Je te souhaite un excellent week-end!

Je t'embrasse!
Philou


RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 05-02-2023

(04-02-2023, 12:36 PM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel,

pas de souci, tu rédiges à ton aise, rien ne sert de se presser.

Encore un excellent moment de lecture!

Belle discussion entre les deux cousins et les deux musiciens. Les deux musiciens sont d'un âge moyen et donc n'ont peut-être plus les mêmes idées en tête que les deux cousins. Finalement suite aux propos tenus en vue de savoir qui pourrait incarner "Tadzio". Daniel avec sa blondeur semble être un sérieux exemple de l'acteur recherché. Il commence son effeuillage devant les deux hommes et Frédéric. Daniel fini en slip. C'est ensuite au tour de Frédéric de se dévêtir jusqu'au slip également.
Peter souhaite pouvoir toucher les deux jeunes hommes. Cheveux et / ou le reste? Il fallait s'y attendre, c'est l'ensemble en terminant par les pénis dont il compare la longueur et l'aspect. Peter entame alors la masturbation des cousins.

Merci Daniel pour cette suite.
Je te souhaite un excellent week-end!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour mon cher Philou et merci pour ton commentaire.

Je voulais évoquer le thème de l’envie d’hommes âgés pour les jeunes, c’est le thème du roman et de l’opéra Mort à Venise, et c’est aussi autobiographique puisque je suis un « écrivain » qui met en scène des jeunes. Je ne pense pas être le seul dans ce cas…

Ils peuvent aller plus loin qu’une simple contemplation. Les cousins semblent accepter de se laisser toucher par des « vieux » de manière très naturelle, sans tenir compte de la différence d’âge. Nous sommes ici dans un monde idéal et fantasmé.

Je te souhaite un très bon dimanche.
Daniel



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 14-02-2023

Chapitre 2 - La traversée (11)

Jeudi 15 juillet 1965, à bord du France

Au bout de quelques minutes, Peter interpella son compagnon :

— Ben, quitte le rêve avec Apollon et Dionysos et viens m’aider.
— Déjà fatigué ?
— Je sais que tu en as très envie, je te confie Frédéric, s’il est d’accord.
— Bien sûr, dit celui-ci en riant.
— Puisque vous me prenez par les sentiments… Je viens.

Benjamin arrêta de jouer, mit en route un petit magnétophone qui continuait à diffuser en sourdine des extraits de l’opéra, puis il enleva les couvertures du lit et dit à Frédéric de se coucher pour être plus à l’aise, il s’allongea à côté de lui et s’empara du sexe dressé.

— Vous savez, dit-il, j’aime beaucoup les adolescents mais je n’ai jamais eu de relations sexuelles avec eux, je me suis toujours retenu alors que j’ai parfois été tenté.
— Vous ne risquez rien avec nous, nous ne sommes plus innocents et je dirais même que nous avons quitté l’adolescence.
— Je sais, je me demande d’ailleurs pourquoi vous êtes restés avec nous.
— Notre jeunesse passera aussi et nous serons dans la même situation que vous dans 30 ans.

Benjamin caressait le pénis de Frédéric en rythme avec la musique, alternant des caresses douces et d’autres très énergiques.

— Je fais souvent cela avec Peter, lui il chante et, comme cela, il apprend le phrasé.
— Et comment sait-on lorsqu’il faut éjaculer ? C’est plus facile avec le Boléro.
— Il faut quand même compter les itérations. Laissez-vous aller et faites-le quand bon vous semble.

Il eut un moment musical très intense, Frédéric sentit les vibrations se propager dans son membre dressé et il laissa échapper sa semence. Daniel, qui avait lui aussi joui grâce à l’habileté de Peter, le regardait en souriant.

Les cousins passèrent à la salle de bain pour se rafraîchir.

— On se lave aussi le cul ? demanda Daniel.
— Tu penses qu’ils désirent nous…
— On va se laisser surprendre.
— Mais c’est nous qui devons prendre l’initiative maintenant.
— On pourrait les sucer, les Anglais doivent aimer les sucettes à la menthe, regarde, ils ont des bonbons.
— Tu as déjà sucé avec un bonbon dans la bouche ?
— Non, on va essayer.

Ils en prirent chacun un, le calèrent derrière une dent et ressortirent. Peter leur demanda :

— Ça vous a plu ces branlettes ?
— Mais oui, fit Daniel, pourquoi cela ne nous aurait-il pas plu ?
— Vous désirez continuer ?
As you like it, comme il vous plaira.
— Amateur de Shakespeare ? demanda Benjamin.
— J’ai lu quelques pièces. Hamlet. To be or not to be…
— J’ai composé un opéra, A Midsummer Night’s Dream, Le songe d’une nuit d’été.
— Je ne savais pas, fit Daniel.
— Je vous le fais écouter.

Le compositeur changea la bande du magnétophone, ce n’était plus du piano, c’était une version orchestrale avec le chant, en particulier celui du ténor qui interprétait Flute, le raccommodeur de soufflets.

— Et si nous nous envolions aussi dans un songe ? proposa Peter en regardant par la fenêtre, c’est une belle nuit d’été, un conte de fées, deux magnifiques elfes nous ont capturés et vont nous faire subir les derniers outrages.
— Ou l’inverse, fit Daniel, je suis prêt à jouer le trou dans le mur.
— Commençons par le début, dit Benjamin, la forêt magique.

Il éteignit le plafonnier de la cabine, ne laissant allumées que deux appliques au-dessus des tables de chevet. Les cousins, toujours nus, se rapprochèrent des musiciens et commencèrent à les déshabiller, Frédéric s’occupait de Benjamin qui semblait un peu crispé, alors que Peter avait l’air très détendu. Le compositeur était efflanqué, le ténor avait plus de coffre, mais moins qu’on aurait pu le penser, ce n’était pas un habitué des rôles wagnériens.

Les deux Anglais avaient des habits très classiques, probablement faits sur mesure par un tailleur anglais. Leurs caleçons étaient beaucoup plus inattendus puisqu’ils étaient aux couleurs de l’Union Jack et avaient les effigies des princes brodées sur le devant. Les cousins éclatèrent de rire.

— On peut acheter de tels habits ? s’étonna Daniel. Ce n’est pas un crime de lèse-majesté ?
— C’est une fantaisie de notre tailleur, répondit Peter, ce n’est pas en vente dans les magasins de souvenirs.
— Ne serait-ce pas Mr Rich, votre tailleur ? demanda Frédéric.
— C’est lui, vous le connaissez ?

Frédéric expliqua que Mr Rich avait vu tous les élèves de l’école à poil, sous prétexte de prendre leurs mesures et qu’il avait un frère en Angleterre.

— Oui, c’est bien du frère dont il s’agit, ils sont spécialisés dans les uniformes de lycéens, et ils nous demandent aussi de nous mettre à poil pour les mesures.
— On va faire la même chose, dit Daniel en baissant le caleçon de Peter.

Frédéric baissa celui de Benjamin. Le sexe du ténor était court et massif, il avait de grosses couilles, alors que celui du compositeur était long et effilé. Les cousins s’agenouillèrent et les prirent dans leur bouche. Peter banda immédiatement, comme il l’avait dit sa bite était très dure et avait pris beaucoup de volume. Le pénis de Benjamin mit plus de temps à s’ériger, cette fois ce fut Frédéric qui lui proposa de se coucher sur le lit pour poursuivre la fellation.

Daniel resta à genoux sur la moquette, Peter lui demanda :

— C’est vrai que tu voulais jouer le trou ou c’était une plaisanterie ?

Daniel ressortit le membre de sa bouche pour répondre :

— C’est vrai, mais seulement avec une capote… anglaise, cela va de soi.
— Nous on parle de french letter, fit Peter en riant, je n’en ai pas.
— J’en ai toujours dans mon portemonnaie, fit Frédéric, conseil de Koen. Tu peux en prendre une.

Daniel prit l’objet, ouvrit l’emballage et le déroula sur le membre de Peter. Ils discutèrent de la position et optèrent pour une levrette, le Suisse à plat ventre sur le lit et l’Anglais restant debout.

Une fois qu’ils eurent terminé, ils discutèrent un moment, couchés et serrés sur le lit.

— Ce songe n’était finalement pas très romantique, dit Benjamin, il manquait un peu de couleurs, de folie, de celles que l’on trouve sur la scène d’un théâtre.
— Que voulez-vous, le sexe est aussi un besoin corporel à assouvir, dit Frédéric, ce n’est pas tous les jours une fête sensuelle.
— Pour moi, fit Peter, c’en était une. Je vous remercie d’avoir accepté notre invitation et d’être restés.
— Vous invitez souvent des jeunes dans votre cabine ? demanda Daniel.
— Non, c’était la première fois.
— Le referez-vous ?

Peter regarda Benjamin puis dit :

— Peut-être. Dommage que la traversée s’achève, vous auriez pu revenir demain.
— Voyons, Peter, dit Benjamin, une fois leur aurait suffi.
— Il faudrait plus de temps pour être intimes avec vous, dit Daniel, parler plus longuement. Sachez que je repenserai à cette soirée chaque fois que j’entendrai vos œuvres, c’était un privilège de vous rencontrer.
— Et j’espère que vous penserez aussi à nos bites, ajouta Peter, je me souviendrai de la tienne. Allez, les gars, bon vent ! Vous avez la vie devant vous, donnez-nous de vos nouvelles, nous nous reverrons peut-être un jour ou l’autre.

Benjamin écrivit son adresse au dos d’une photo dédicacée qu’il donna aux cousins. Ceux-ci prirent congé, ils se promenèrent sur le pont avant de retourner dans leur cabines.

— Soirée bizarre, fit Frédéric.
— Tu es déçu ?
— Ce n’est pas le mot exact, il y avait comme un décalage entre l’image que je faisais d’eux en les écoutant cet après-midi et la banalité d’une rencontre sexuelle.
— Bah oui, dit Daniel, on en fera encore beaucoup d’autres de rencontres sexuelles banales, ainsi va la vie des libertins.
— Les deux cousins sont désabusés.
— Mais non, ils sont heureux d’être ensemble… et d’être des libertins !

Daniel serra Frédéric dans ses bras et ils échangèrent un long baiser.



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - emmanolife - 15-02-2023

Une conclusion un peu morose. C'était un peu le même plaisir qu'une visite touristique, nous avons visité de beaux monuments... et hop un souvenir de plus à caler dans l'album...


RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 15-02-2023

(15-02-2023, 09:50 PM)emmanolife a écrit : Une conclusion un peu morose. C'était un peu le même plaisir qu'une visite touristique, nous avons visité de beaux monuments... et hop un souvenir de plus à caler dans l'album...

Merci @emmanolife pour ton commentaire.

J’ai eu la même impression lorsque j’ai terminé cet épisode, et, pour une fois, j’ai laissé mes personnages donner leur (mon) avis.

C’est exact, ce récit va être une suite de visites touristiques, mais, malgré de nombreuses discussions à ce sujet dans les commentaires, je n’arrive pas à l’abandonner et à écrire autre chose. Il faudra encore suivre mes personnages pendant quelques années…

J’aurais dû les envoyer dans une autre partie du monde, où le voyage est encore une aventure, une épreuve initiatique, mais entre avoir une idée qui semble bonne au départ et la réaliser c'est toujours compliqué lorsque je ne me limite pas à une courte nouvelle.



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Philou0033 - 16-02-2023

Bonjour mon cher Daniel,

j'ai passé un excellent de lecture.

On peut comprendre que les deux cousins soient un peu resté sur leur faim.
Ils s'attendaient semble-t-il a plus de découvertes, c'est probablement la même chose pour les deux musiciens.

Échange des adresses, question de peut-être donner des nouvelles et aussi de se revoir.

Laissons à l'auteur le soin d'en décider.

Je t'embrasse!
Philou


RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 16-02-2023

(16-02-2023, 02:56 PM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel,

j'ai passé un excellent de lecture.

On peut comprendre que les deux cousins soient un peu resté sur leur faim.
Ils s'attendaient semble-t-il a plus de découvertes, c'est probablement la même chose pour les deux musiciens.

Échange des adresses, question de peut-être donner des nouvelles et aussi de se revoir.

Laissons à l'auteur le soin d'en décider.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour mon cher Philou et merci pour ton commentaire.

L’auteur est dans l’expectative pour le moment. Continuer ce récit avec d’autres rencontres qui laisseront les protagonistes et les lecteurs sur leur faim, l’abandonner ou en débuter un autre en parallèle pour varier les plaisirs ?

Une idée que je viens d’avoir serait de reprendre le récit que je publie sous le titre « Une journée sur Kepler-16 b » en le complétant et en ne respectant pas forcément l’intrigue à la lettre, car il y a des erreurs que je ne désirerais pas refaire. Je vais y réfléchir, mais ce serait un projet très ambitieux, il me faudrait à la fois décrire la situation sur la Terre au début du siècle prochain et la civilisation extraterrestre.

Je t’embrasse
Daniel



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 19-02-2023

Pour continuer la réflextion des commentaires précédents, mes récits sont des voyages à l’intérieur de mon cerveau, d’un centre d’intérêt à un autre, d’un fantasme à un autre. Ceux-ci étant en nombre limité, je finis par tourner en rond, reprenant toujours les mêmes idées. Les endroits où se déroule l’action (Amérique, internat, planète lointaine, lieux imaginaires) apportent un peu d’exotisme, mais n’ont finalement que peu d’importance quant au déroulement de l’action.

La question suivante est donc : pourrais-je parler d’autre chose que de mes fantasmes ? Je crains que la réponse soit négative, il me serait difficile d’écrire quelques milliers de mots sans aucun déshabillage, sans bite dressée, sans masturbation, sans rapport sexuel. Et, sans cela, serait-ce encore un récit érotique ?

Je pourrais évidemment raconter une romance, une rencontre et l’amour naissant entre deux personnes. Ce ne serait pas non plus très original, presque toutes mes nouvelles courtes sont basées sur ce scénario.

Ce qui m’est impossible, à part de rares exceptions, est d’écrire des tragédies, de faire souffrir mes personnages, même si je ressens bien la force de tels textes, il me suffit de relire celles de Shakespeare.

La seule question qui reste est celle de l’intrigue : que pourrais-je trouver pour qu’un récit ne soit pas qu’une suite de visites touristiques ? Je n’ai pas de réponse pour le moment et mes tentatives passées d’écrire de tels romans sont restées inabouties.

À moins que ma muse ne passe ce soir, je vais continuer ce récit et le chapitre suivant ne sera pas très différent des précédents.



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - emmanolife - 19-02-2023

Bonsoir l'Ange !
J'aimerais bien pouvoir t'aider.
Voici l'état de mes réflexions.
J'ai relu tes histoires courtes récemment. Je les ai aimées pour leur humour, et j'ai eu l'impression qu'elles parlaient souvent de la naissance du sentiment amoureux plus que de bittes raides et de branlettes (ce n'est qu'une impression, que je n'ai pas pris la peine de vérifier). Et en même temps, il te faut probablement un support externe à tes propres fantasmes, un élément déclencheur. Voici ce que je propose : demande à tes lecteurs de t'envoyer une photo d'une homme célèbre, pourquoi pas le Général de Gaulle ou un footballer sexy ou un astronaute, ou même un héros de BD, peu importe, que chacun fasse preuve d'imagination, et raconter une rencontre avec tes héros, Koen ou Frédéric ou les deux. Quoique j'ai une préférence pour Koen parce que Frédéric me semble avec une personnalité assez falotte finalement.
Bof, c'est pour ce que ça vaut. Peut-être te donnes tu toi-même trop de limitations dans le cadre de tes écrits. Tu as une plume agréable, mais c'est probablement dans la difficulté que tu es le meilleur !


RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 20-02-2023

(19-02-2023, 11:48 PM)emmanolife a écrit : Bonsoir l'Ange !
J'aimerais bien pouvoir t'aider.
Voici l'état de mes réflexions.
J'ai relu tes histoires courtes récemment. Je les ai aimées pour leur humour, et j'ai eu l'impression qu'elles parlaient souvent de la naissance du sentiment amoureux plus que de bittes raides et de branlettes (ce n'est qu'une impression, que je n'ai pas pris la peine de vérifier). Et en même temps, il te faut probablement un support externe à tes propres fantasmes, un élément déclencheur. Voici ce que je propose : demande à tes lecteurs de t'envoyer une photo d'une homme célèbre, pourquoi pas le Général de Gaulle ou un footballer sexy ou un astronaute, ou même un héros de BD, peu importe, que chacun fasse preuve d'imagination, et raconter une rencontre avec tes héros, Koen ou Frédéric ou les deux. Quoique j'ai une préférence pour Koen parce que Frédéric me semble avec une personnalité assez falotte finalement.
Bof, c'est pour ce que ça vaut. Peut-être te donnes tu toi-même trop de limitations dans le cadre de tes écrits. Tu as une plume agréable, mais c'est probablement dans la difficulté que tu es le meilleur !

Bonjour @emmanolife et merci pour ton commentaire.

C’est exact, je ne décris pas d’acte sexuel dans mes histoires courtes, je les suggère plutôt, d’une part parce que c’est l’idée de base d’ÀCSH (« pas de pornographie pure »), d’autre part car c’est terriblement répétitif. Dans un long récit, je pense que c’est indispensable, d’où ma difficulté à écrire ces scènes.

J’ai essayé de prendre des hommes célèbres dans le chapitre précédent, mais ils n’étaient célèbres que dans leur domaine et probablement inconnus si l’on ne s’intéresse pas à l’opéra. Un jeu littéraire avec des hommes beaucoup plus connus serait intéressant, même si je ne reprenais que le personnage de Koen est pas le contexte. Si quelqu’un a une idée, il peut me la communiquer.

J’ai envisagé une rencontre avec un astronaute lors d’une visite de la NASA en Floride dans la suite de ce récit. Dépasser la simple visite touristique serait d’imaginer que Koen passe quelques jours avec lui pour partager son entraînement (et plus si entente).

C’est aussi une difficulté du roman : trouver une personnalité à chaque personnage. Je suis d’accord avec toi que Koen est le plus réussi. Je suis aussi d’accord avec toi quant aux limitations que je me fixe. Un exemple : pourrais-je imaginer que mes personnages prennent de la drogue afin que je puisse décrire leurs sensations ? Jusqu’à présent, j’ai hésité à le faire.

Une autre possibilité serait d’exprimer mes fantasmes sous une autre forme : imaginaire, poésie.

L’avenir dira si ces réflexions aboutiront à quelque chose ou pas. Les idées arrivent souvent spontanément et pas en cogitant devant un écran blanc. Et j’ai des idées qui mettent des années à se concrétiser dans un récit.



RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Nostalgique - 20-02-2023

Cher Daniel,
J'ai lu ton désarrois sur l'orientation future de tes récits et en particulier de celui-ci.
je te fais une suggestion que tu pourras développer sans peine si cela te parle (et te chauffe). D'habitude, et pas seulement chez toi, une rencontre, un regard et hop ! ils se retrouvent nus quand ce n'est pas au lit. J'ai eu en tête de rencontrer un homme, peu importe l'âge mais pas trop vieux malgré tout, qui soit un hétéro pur sans, éventuellement marié et qui se trouve en contact, privé, professionnel ou internat avec un homo. Celui-ci n'est pas fanatique mais il aime les garçons et il va s'intéresser à notre hétéro qui va bien sûr résister, absolument pas tenté mais qui au fil des rencontres, des jours va petit-à-petit se mettre en doute, va être tenté sans oser braver les règles sociétales, jusqu'au jour où...
Avec ta science de l'écriture, il y a peut-être une idée à creuser, même si c'est de la présomption de ma part.
Je t'embrasse cher Daniel.
Nostalgique


RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Nostalgique - 20-02-2023

Pur-sang et non "pur sans"


RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 20-02-2023

(20-02-2023, 11:35 AM)Nostalgique a écrit : Cher Daniel,
J'ai lu ton désarrois sur l'orientation future de tes récits et en particulier de celui-ci.
je te fais une suggestion que tu pourras développer sans peine si cela te parle (et te chauffe). D'habitude, et pas seulement chez toi, une rencontre, un regard et hop ! ils se retrouvent nus quand ce n'est pas au lit. J'ai eu en tête de rencontrer un homme, peu importe l'âge mais pas trop vieux malgré tout, qui soit un hétéro pur sang, éventuellement marié et qui se trouve en contact, privé, professionnel ou internat avec un homo. Celui-ci n'est pas fanatique mais il aime les garçons et il va s'intéresser à notre hétéro qui va bien sûr résister, absolument pas tenté mais qui au fil des rencontres, des jours va petit-à-petit se mettre en doute, va être tenté sans oser braver les règles sociétales, jusqu'au jour où...
Avec ta science de l'écriture, il y a peut-être une idée à creuser, même si c'est de la présomption de ma part.
Je t'embrasse cher Daniel.
Nostalgique

Bonjour mon cher Nostalgique.

Merci pour ton idée, je prends en compte toutes les suggestions. Ce serait en quelque sorte une romance, comme évoquée dans un commentaire précédent, mais différente, pas entre deux jeunes hommes gays et pressés. Il faudrait effectivement que je creuse l’idée avant de commencer, réfléchir dans quel contexte ils pourraient se rencontrer, imaginer quelques scènes érotiques sans qu’il soit encore question de sexe au début. L’idée qui me vient spontanément à l’esprit serait une société où des personnes se réunissent régulièrement pour exercer une activité en commun. Idée suivante : une troupe de théâtre amateur. Une certaine promiscuité lors d’essayages de costumes, de douches après les représentations, et ma passion pour le théâtre.

Je dois cependant veiller à ne pas m’emballer trop vite. Comme je l’ai aussi dit, je pourrais écrire cette nouvelle histoire en parallèle avec celle-ci et attendre d’avoir quelques épisodes pour les publier. « Deux cousins » serait ainsi basé surtout sur le sexe alors que ce nouveau récit serait plus romantique et plus court.

Je t’embrasse

Daniel