Récits érotiques - Slygame
Fais-moi t'aimer ! - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Fais-moi t'aimer ! (/showthread.php?tid=164)



Fais-moi t'aimer ! - Louklouk - 20-08-2022


Fais-moi t'aimer !

— Qu’est-ce que tu me veux, toi ? fit Bérenger, l’air mauvais, alors qu’on était les derniers sous la douche.
— Ta queue, répondit l’autre sans ciller.
— T’es pédé ?
— T’occupe ! J’te d’mande pas ton pedigree !
Bérenger parut hésiter. Florian était du même gabarit que lui, et son équivalent dans l’équipe de basket de la fac. Aussi doué, et aussi charismatique auprès des autres étudiants.
On ne se fréquentait pas hors de la salle, ne faisant pas les mêmes études, et là… tout venait de déraper.
Bérenger venait de se faire larguer par sa copine — une drôlesse, il faut bien l’avouer — et il était nerveux, c’est le moins qu’on puisse dire !
Et il venait de surprendre un regard appuyé de Florian sur son entrejambe, ce qui avait mis le feu aux poudres…
— P’tain ! feula Bérenger, j’me fais pas sucer par les pédales, moi !
— M’étonnerait que t’aimes pas te faire sucer, mon pote !
— Chuis pas comme ça ! T’as tous les mecs de la fac à pomper, alors fais pas chier !
— Sauf que, Bérenger… la différence avec tous les autres mecs de la fac, et de la Terre, c’est que toi… je t’aime.
Bérenger en resta bouche bée. Il s’essuya en regardant ailleurs, se rhabilla et fuit en évitant le regard de Florian.

Des deux, Bérenger était le plus viril, car le plus musclé, et le plus velu, de châtain foncé.
Florian était fin, plus brun, de peau très pâle, et porteur de moins de poils s’il en avait aussi. Pour ce qu’on pouvait en voir, leur quéquette était de même taille au repos ; pour le reste, on pouvait songer…

Deux ans déjà qu’ils jouaient ensemble au basket à l’université, mais sans jamais avoir accroché, du point de vue personnel. Et ce vendredi-soir-là… Florian venait de pourrir la vie de Bérenger, rien d’autre.

Bérenger, joyeux vivant, disposait d’une bonne troupe de potes et de potesses : il n’avait qu’à appeler l’un ou l’autre pour savoir où passer les heures suivantes, et avec qui.
Mais ce vendredi soir était particulier : le lundi suivant étant férié, tout le monde ou presque était reparti dans sa famille et lui, qui n’y tenait pas, restait là en rade… avec la déclaration de l’autre pédé !

Enfin il dégota la Marianne, qui lui en sortit une bien bonne :
— En fait, ce soir je sors avec ma copine…
— Ta quoi ?
— Marie-Solange. On est ensemble.
— Ah ! fit Bérenger, qui s’attendait à tout, sauf à ça… vu qu’il avait sauté la Marianne plus d’une fois.
— Mais tu peux nous rejoindre au Bara Gwin : si t’es avec nous, on te laissera entrer !
Totalement désespéré, Bérenger se laissa inviter. Mais il ne pouvait prévoir l’imprévisible : et ce fut que devant le seul bar lesbien de la ville, on tomba nez à nez avec Florian… qui était justement un vague pote de la Marie-Solange.
— Parfait ! fit Marianne, tu viens avec nous ? Les filles de la boîte préfèrent les couples gay aux voyeurs hétéros !

Tête de Bérenger ! Florian, lui, fut de toute neutralité… qui prit cependant la main de Bérenger pour passer la porte du temple de la gouinitude locale…
Ambiance garantie, céans ! Bérenger n’osait dire un mot, alors que Florian lui passait doucement la main sur la cuisse, en s’égarant parfois sur son beau paquet…
De temps à autre, Florian lui posait même un bisou dans le cou, et Marianne leur souffla finalement :
— Bien les mecs ! On aime les couples gay ici !
— Sauf que Bérenger t’a pas dit… répondit Florian.
— Quoi ?
— Que je l’aime.
— Ouaouh ! Génial ! Non, tu m’avais pas dit, Bérenger !
Bérenger sourit, gêné. Du coup, Florian en profita pour le caresser plus précisément encore… Bérenger subit tout avec un stoïcisme qu’il ne se fût pas imaginé…
Florian même lui souffla à l’oreille :
— Tu sais, c’est vrai que je t’aime… et je suis super heureux d’être là, près de toi, Bérenger.

Bérenger était tétanisé. La chaude ambiance du bar, et les cocktails qu’il y avait descendus contribuaient à lui ôter le jugement… mais il se demandait comment il allait se sortir de ce guêpier ! Car au fond, si Florian était caressant, il n’était pas plus insistant que ça. Et dans cette ambiance où presque toutes les filles étaient en couple, et les rares garçons aussi, il ne se sentait pas plus déplacé que ça, dans les mains de Florian…

Mais cela n’aurait qu’un temps ! Sauf que Marie-Solange déclara suavement :
— J’imagine que vous dormez chez Bérenger, les mecs, car vu ton p’tit lit, Florian…
— T’as tout compris, fillette ! fit Florian, en joie.
— Chuis contente pour toi, Bérenger, fit Marianne, tu nous avais caché ça, p’tit polisson !
— Y a pas plus adorable que le Florian ! compléta la Marie-Solange.
— Si ! intervint Florian : y a Bérenger.
Bérenger dut sourire… au martyre. Et les doigts croisés avec ceux de Florian.

On décida enfin d’aller se coucher. Mais, ô douleur ! le studio de Bérenger se trouvait justement sur le chemin des fillettes, aussi celui-ci dut-il faire monter chez lui Florian, qui lui dit aussitôt :
— Je me barre dès qu’elles ont tourné le coin de la rue.
— Non, tu peux dormir ici.
— Je veux pas te gêner, Bérenger !
— Je vais pas te jeter maintenant. Tu vas pas me violer ? demanda Bérenger avec un vague sourire.
— Tu sais bien que je t’aime.
— Oh !... T’es sûr de ça ?
— Oui. Toi… tu voudrais pas me… me prendre ?
— Florian !
— T’es choqué… Alors, pas ce soir. Est-ce que… je pourrais… seulement… te sucer ?
— Mais…
Florian se déshabilla sous l’œil inquiet d’un Bérenger, qu’il déloqua dans la foulée. Et qu’il prit en bouche après l’avoir fait asseoir sur son lit. Bérenger poussa un grand soupir et se renversa sur le lit. Il ne lui fallut guère de temps pour se mettre à ronronner…
— Pourquoi tu fais ça ? demanda-t-il enfin.
— Je t’aime.
— Mais… c’est pas possible, ça !
— Deux ans que j’osais pas te le dire… et là, tu me forces. Maintenant tu le sais. Et je te suce… et je vais avaler ton p’tit jus d’amour.
— Oh !
Certes, l’alcool était pour quelque chose en son abandon, mais aussi… Florian suçait bien… très bien, même. Il ne tarda guère à l’encourager, d’ailleurs. Sans imaginer que ce garçon irait jusqu’à lui bouffer la rondelle comme un démon !
Il en hurla presque, le beau Bérenger ! Car ça, il ne connaissait pas !
Et puis il sentit la pression monter en lui jusqu’à l’explosion finale, qui eut lieu en le gosier d’un Florian qui n’en laissa rien échapper.
— Oh ! Oh ! suffoqua Bérenger, tu…
— Miam ! conclut Florian. Je t’aime encore plus, là !
— T’es fou !
— Oui… Miam ! Oh, mon Bérenger, comme t’es beau, et doux !
Où Bérenger se laissa embrasser… avec la langue.

On dormit ensemble, donc. Au mitan de la nuit, Florian resuça et r’avala Bérenger, et au matin itou.
— Tu me diras, quand t’auras envie de me prendre, mon bébé ? demanda doucement Florian.
— Oh, je…
— Mon amour, je voudrais tellement que tu t’éclates !

On se sépara enfin, ce samedi midi. Bérenger s’en voulait d’avoir accepté tant de plaisirs et de douceurs d’un mec ! Et surtout d’un mec dont il n’avait rien à foutre ! Malheureusement, il n’avait cette fin de semaine aucune chatte à portée de bite…

Il eut enfin un appel d’un de ses potes, bon et joli garçon qui n’était pas à la fac, car il bossait déjà. On prit rendez-vous pour la fin de l’après-midi.
Bérenger eut du mal à oublier sa nuit avec un pédé, se disait-il. Tout de suite, son pote vit que quelque chose clochait :
— Qu’est-ce qui va pas ? demanda son ami Bruno, un rude et bel hétéro fol amateur de chatte.
— Un mec m’a sucé, fit mornement Bérenger.
— Un pédé ? Bien, j’espère ?
— Ouais…
— Il parait que les folles sucent mieux que les nanas, c’est vrai, ça ?
— Ben… Oui.
— Oh p’tain ! Tu crois qu’y pourrais m’le faire aussi ?
— Ça… je sais pas. J’imagine que oui, mais…
— Tu peux lui demander, pour ce soir ?
— Ooooh !... soupira Bérenger, peux soucieux de faire une telle demande à Florian. Non, non… Oh non !
— P’tain, ça m’excite, ton truc, là !... Dis-lui seulement que je t’invite avec lui pour l’apéro… Après, je ferai la pute pour qu’il me pompe !
— Oh ! J’te savais pas aussi vicelard, toi !
— Tout le monde dit que les mecs sucent mieux que les meufs, non ? Alors… on y va ! Appelle-le, là !
Coincé, Bérenger obéit. Et mentit, mentit !
— J’ai parlé de toi à un ami amateur de basket qui aimerait te rencontrer…
Une petite heure plus tard paraissait Florian, qui fit la bise aux deux mecs.
— C’est gentil, mon amour, de me présenter à tes amis ! déclara d’emblée Florian,
Tête de Bérenger ! Et celle de Bruno, alors ! Qui, du coup, n’osa aller plus loin… puis déclara :
— Bérenger… tu m’avais pas dit que…
— C’est récent, et il est timide, fit Florian. Je suis content de te rencontrer, Bruno.
Bérenger était effondré. Florian continua :
— T’as l’air surpris, Bruno ?
— Un peu, mais… c’est bien, si vous vous aimez !
— T’es super beau, toi aussi… T’as un amoureux ?
— Ah ! Ah ! Non ! Je suis hétéro !
— Dommage… T’es… complètement craquant… Amour, tu lui as jamais dit ? demanda Florian à Bérenger.
— Moi ?… Après toutes les nanas de la ville ?
On pouffa gaiement. Et Bruno déclara :
— Ça me touche, Bérenger, de te voir comme ça. Souvent, avec tes meufs, t’avais l’air empêtré, et gêné… Là, j’te sens à ton aise… C’est donc sérieux, entre vous ?
— Oui ! dit Florian. Mon amour ?
— Tu dis toujours la vérité, non ?
Florian enlaça Bérenger et lui posa un appuyé bisou sur les lèvres. On trinqua bourgeoisement, et au moment de se quitter, Bruno leur dit, après moult bises :
— Je suis heureux pour vous, les mecs, bonne chance !
— Il est adorable, ton ami ! fit Florian dans l’escalier.
— Épouse-le !
— Sois pas méchant, ça te va pas ! C’est toi, que j’aime. Toi seulement, mon Bérenger.
On marchait dans la nuit à peine tombée, et Florian souffla, en prenant la main de Bérenger :
— Tu viens causer un peu chez moi ? Il est tôt.
Bérenger n’avait plus de volonté, fors celle de Florian. Dans les bras d’iceluy, la porte refermée, il eut quand même la force de murmurer :
— Pourquoi tout ça ?
— Je me crois capable de te montrer qu’on pourra vivre quelque chose de bien, tous les deux. Tous les deux !

Bérenger baissa la garde… mais non l’épée ! Ce soir-là, il défonça Florian avec une vive ardeur : une première !
Au matin, Florian lui demanda, tout en le caressant :
— On essaye quelque chose, mon amour ?
— C’est toi qui sais, non ? Alors on fait ce que tu veux.
— Je t’aime, tu sais ?
— Alors… fais-moi t’aimer !

20. II. 2021



Re : Fais-moi t'aimer ! - Philou0033 - 22-08-2022

Bonjour [member=87]Louklouk[/member] !
Super ce récit.
J'ai une nouvelle fois passé un bon moment de lecture avec ce récit.
Oui il y a des garçons qui ne savent pas qu'ils sont fait pour aimer au masculin!
Merci pour ce moment de lecture!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Fais-moi t'aimer ! - fablelionsilencieux - 22-08-2022

Voila des basketteurs qui savent ce que veux dire "mettre la main au panier!"

Excellent!


Re : Fais-moi t'aimer ! - lelivredejeremie - 22-08-2022

Rien ne dit que le viril Bérenger passera définitivement du côté obscur (pour un hétéro) de la force, mais pourquoi ne pas s'abandonner pour un moment à d'autres plaisirs ? C'est le charme du thème agréablement fréquent des récits de notre Louklouk, jamais décevant pour le coup. Adorable et léger, j'ai beaucoup aimé, merci  Wink


Re : Fais-moi t'aimer ! - Louklouk - 01-09-2022

Merci [member=19]Philou0033[/member] , [member=54]fablelionsilencieux[/member] et @lelivredejeremie !

Votre fidélité m'engage à continuer : La Douche mène à tout, Douche-moi si tu l'ose, Douche-pipi, Touche dans la douche... tels sont mes futurs titres !