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La Bergerie - Version imprimable

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Re : La Bergerie - Nostalgique - 27-08-2022

Avant de rejoindre ma chambrette, je me dirigeais vers les douches pour me débarrasser du sperme qui commençait à sécher sur ma peau. J'avais déjà ouvert la douche mais je n'étais pas encore dessous. Je réalisais sans véritablement être conscient de la direction que prenait ma pensée que j'allais effacer les traces de Louis sur mon corps, que le parfum de son sperme allait disparaître à jamais. Je restais immobile à côté du jet, je respirais profondément pour m'imprégner de la senteur émanant de sa chair que je présumais vierge. Un frisson me fit sentir la fraicheur de la nuit et je laissais l'eau couler sur moi. Je n'avais pas de linge pour me sécher, j'utilisais mon boxer où je retrouvais non seulement l'émanation olfactive que j'avais cru perdre sous l'eau mais également la perception physique de son sperme.

Le lendemain matin, j'aperçus Louis en train de dévorer une tartine à belles dents, nous n'échangeâmes aucune parole, il était occupé avec ses copains, tout était rentré dans l'ordre. Mon activité à l'institut était terminée jusqu'à la semaine prochaine et je regagnais tranquillement mon appartement et mes chères études. Je travaillais avec plaisir sur un sujet très complexe qui me fit oublier temporairement mon aventure nocturne.

Louis était un garçon bien, qui travaillait très convenablement et qui participait régulièrement et intelligemment aux discussions de mon cours d'histoire. En y réfléchissant j'étais surpris et même un peu déçu de ce geste qu'il avait eu à mon égard, non pas du fait qu'il soit probablement homosexuel mais de ce presque viol qu'il avait exercé sur ma personne. Je ressentais donc une certaine gêne mais en même temps je ne pouvais pas oublier la chaleur et la douceur de son corps en même temps que la crispation de tout son être au moment où sa semence était expulsée. Il était majeur je n'avais donc pas de scrupules à avoir mais c'était malgré tout un élève ! Un des principes de l'institut était de scrupuleusement respecter la sphère privée des étudiants et, tacitement en tout cas, il était admis que la nuit faisait partie de cette liberté qui leur était octroyée. Je retournais à mon étude.

J'entendais le concierge en train de nettoyer mon palier, il avait dû appuyer involontairement sur le bouton de la sonnette car celle-ci se manifesta brièvement. Je ne réagissais évidemment pas mais une deuxième sonnerie se fit longuement entendre. La température était encore élevée pour ce début d'automne et le soleil inondait la pièce principale : c'est la raison pour laquelle je n'étais vêtu que d'un boxer un peu délavé dont le tissu était détendu et donc d'autant plus doux et confortable. Distrait, je ne pensais pas à ma tenue et j'ouvris sans hésiter la porte derrière laquelle se trouvait Louis. En une fraction de seconde je sentis un début d'agitation dans mon bas-ventre qui eut tendance à légèrement s'accentuer lorsqu'en entrant il me frôla. Il était vêtu d'un short beige et d'un T-shirt de la même teinte dont les boutons étaient largement ouverts sur sa poitrine imberbe. Je m'excusais de le laisser seul quelques instants pour mettre une tenue plus conforme. Il regardait les documents étalés sur ma table de travail et parut très impressionné.

- Voilà me dit-il, le Directeur sait que je suis avec toi, je lui ai simplement dit que j'avais été insolent et que je devais m'excuser. C'est vrai que je n'ai pas été correct avec toi car j'aurais dû te laisser la possibilité de te retirer. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris, j'ai été comme saisi par une impulsion irrésistible à laquelle il m'était impossible de ne pas obéir. Lorsque à je ne sais plus quel moment j'ai compris que ton sexe et le mien étaient étroitement réunis, j'ai cru ressentir chez toi comme une acceptation de ce que je te faisais subir et je me suis laissé aller, je sentais que ma sève allait être en mouvement, j'ai pris ta main pour la poser sur mon organe bandé à fond. À cet instant je savais que je ne pouvais plus faire marche arrière et je compris qu'il en était de même pour toi, que nous allions jouir en même temps. C'est ce qui est arrivé.
Encore une fois, je m'excuse mais mon sens de l'honnêteté m'oblige à te dire que si c'était à refaire je recommencerais sans hésiter car j'ai éprouvé un bref moment d'un bonheur d'une intensité que je n'avais jamais ressentie. Voilà j'ai terminé ma confession, je te laisse seul juge de la suite, si suite il devait y avoir.

Je n'avais jamais véritablement fait attention au physique de Louis mais j'avais devant moi un bel adolescent que je sentais bien dans sa peau et qui avec la franchise de sa déclaration osait exprimer ce qu'il ressentait intérieurement, sans forcément mesurer les conséquences possibles de ses paroles sans parler de ses actes. C'est à peine si je l'avais fait entrer, le laissant debout se dandinant sur une jambe et l'autre, alors qu'il faisait sa "confession".

J'apportais deux Coca avec quelques biscuits et nous nous assîmes sur le divan, sans véritablement avoir une discussion suivie, nous contentant de platitudes.

Alors qu'il se penchait pour ramasser un biscuit tombé sur le tapis, je me posais la question de savoir s'il portait un sous-vêtement car je voyais le double lobe de ses fesses qui s'amorçait à la lisière de sa culotte. Lorsque j'avais précipitamment enfilé un vêtement à son arrivée, j'avais saisi le premier vêtement qui me tombait sous la main, un vieux bermuda à la mode des officiers anglais aux Indes, que je m'apprêtais à jeter.
En se redressant avec lenteur, il me sembla que Louis avait son regard perdu en direction de mon entre-jambe ce qui m'incita à vérifier que tout était en ordre dans ma tenue. Oh horreur ! un véritable chapiteau se dressait avec comme conséquence annexe que dans l'entrebâillement des deux jambes Louis en se relevant devait avoir bénéficié d'une vue de premier ordre sur mes bijoux personnels. Evidemment, je paniquais, j'appliquais d'abord une main pour cacher le tout, puis l'autre main plongea directement dans ma culotte pour y remettre un peu d'ordre avec comme résultat que la tête de mon sexe prit l'air à ce moment précis.

Louis, qui avait probablement capté mon regard sur ses fesses, me dit en se tordant de rire que oui vu la chaleur il n'avait pas mis de slips, pourtant il en avait de très jolis, … mais qu'il avait probablement eu tort car vu la tournure des événements il était un peu indécent ! Je le regardais et effectivement son sexe était si clairement dessiné que je pouvais même observer qu'il n'était pas circoncis. Nous nous sommes regardés l'un l'autre d'un air interrogateur, du même geste simultané nos mains se sont dirigées sur les endroits où se portait désormais notre convoitise. Vu l'état de mon vêtement, je fus rapidement mis à nu alors que l'ouverture de sa braguette prit quelques secondes supplémentaires. Durant quelques instants nous regardâmes nos sexes, longs et fins, dont les glands étaient déjà bien mouillés. Lentement Louis se pencha vers moi, avec une extrême douceur je sentis des lèvres se poser sur les miennes. Il ne savait pas que j'aimais le parfum de sa bouche mais il murmura "j'aime l'odeur de tes lèvres". Deux heures plus tard, ce n'était plus notre haleine que nous aimions, c'était l'effluve de nos corps de garçons qui nous enchantait alors même que nous avions été très sages, le contact de nos épidermes et de nos caresses nous suffisant largement.

Le soleil venait de se coucher mais les plus hauts sommets reflétaient encore ce rose des tout derniers rayons de notre astre avant que le ciel ne s'éteigne très progressivement pour faire place à la nuit. La nuit, ce moment, ces heures où les rêves les plus ensorcelants sont possibles et même, parfois, se réalisent ; la nuit où les idées les plus folles viennent à l'esprit, qu'elles soient bonnes ou mauvaises mais que l'obscurité permet d'initier et, selon le cas, de conclure. Louis était étendu nu à mes côtés sur mon lit, son sexe que j'avais senti dur contre moi mais que je n'avais pas touché était en train de retrouver un aspect plus conventionnel alors que mon propre organe persistait à montrer ses envies d'approfondir ce que nous avions commencé. J'avais déjà posé ma main sur son pubis mais Louis s'était assis et avait doucement enlevé ma main baladeuse.

- Depuis que j'ai dix-huit ans, j'ai le droit de sortir toute la nuit si j'en ai envie mais je dois impérativement en avertir la directeur et obligatoirement être discrètement de retour dans mon lit à six heures du matin. Nous ne sommes que quelques étudiants à disposer de cette possibilité et en cas de non-respect de ces deux conditions, ce droit de sortie est annulé.
Et vois-tu, je dois aussi réfléchir à ce que je veux, je ne suis pas certain de vouloir poursuivre dans la voie où nous avons commencé à nous engager. Laisse-moi le temps nécessaire pour voir plus clair, mais dans quelques temps je te ferai part de ma décision, une décision que je veux prendre seul, en toute liberté et sans influence
- Tu as raison Louis, je dois également réfléchir car je ressens un vif sentiment de culpabilité qui me perturbe sérieusement ! Tu as beau être majeur, je suis finalement ton professeur et tu es mon élève, je n'aurais jamais dû accepter de m'intéresser à ton corps, même si c'est toi qui a pris l'initiative.

Je le regardais se lever, il était beau avec ses deux testicules qui entouraient son 
pénis encore ou de nouveau légèrement en forme, long, rectiligne et fin. Je ne résistais pas lorsqu'il passa à ma hauteur à déposer un léger baiser sur son méat où perlait une goutte odoriférante. Malgré la brièveté de mon geste, j'eu le temps de percevoir une légère contraction de son organe.

Le lendemain j'étais chez le directeur et je lui fis part que je ne souhaitais plus être le surveillant nocturne, sans lui donner la raison de ma décision. Mais l'homme n'était pas tombé de la dernière pluie, il avait parfaitement compris ou tout au moins suspecté la raison profonde à la base de ma décision. Oui, me dit-il, c'est vrai que ces corps de jeunes adolescents sont une véritable incitation à des contacts physiques difficilement compatibles avec le politiquement correct qui prévaut dans cet établissement. Par contre me fit-il comprendre, ce qui se passe avec les étudiants majeurs et pour autant que cela soit en dehors de l'institut, est en dehors de ma juridiction et ne relève que de leurs aspirations, de leurs ressentis et, ajouta-t-il, de leurs envies.

Pendant plusieurs semaines Louis resta assez distant tout en me disant de temps à autre qu'il n'oubliait pas qu'il me devait une réponse. Un lundi, lors du repas de midi, il me demanda où j'avais été pendant le weekend car il avait passé plusieurs fois chez moi et je n'étais jamais là. Je lui expliquais que j'étais monté à la Bergerie et je dus lui expliquer ce qu'était la Bergerie. Je le sentis rêveur et intrigué par ma description, il avait saisi au ton de ma voix que cet endroit devait avoir pour moi une signification très particulière. J'hésitais à lui proposer de l'y amener mais je préférais que la démarche vienne de lui.

L'été indien s'éternisait, les journées étaient agréablement chaudes alors que les nuits devenaient de plus en plus fraîches au point que le matin, à la Bergerie, les pâturages étaient souvent recouverts de givre qui, quelques heures plus tard, avait fondu.
Un jeudi soir, Louis vient timidement me demander si j'avais des projets pour le prochain weekend. J'envisageais de descendre en plaine mais rien de précis n'était encore fixé. À son air emprunté je compris qu'il avait une idée en tête et qu'il fallait que je sois disponible.

- Tu m'as proposé il y a quelque temps que je pourrais venir avec toi à ta Bergerie. La météo prévoit la semaine prochaine de grosses chutes de neige, j'aimerais bien avant l'hiver et que ce ne soit plus possible, profiter de découvrir cet endroit que tu as l'air de tant aimer. Et je te dois toujours une réponse qui reste d'actualité, je pense que ce serait un bon endroit pour discuter de notre relation
- Oh mais c'est avec grand plaisir ! mais tu dois savoir que c'est une installation très simple, sans véritable confort et qu'il faut compter plusieurs heures avant d'y parvenir. Mais j'y monte également en hiver, même si c'est beaucoup plus dur
- J'ai bien compris mais je suis costaud et la simplicité ne me fait pas peur. Alors tu es d'accord ?

Je vis dans son regard un air suppliant et j'acquiesçais avec plaisir à sa demande. Je lui donnais alors les instructions nécessaires sur ce qu'il devait absolument emporter. Avant de se séparer, il regarda à droite et à gauche et me donna un rapide baiser. Était-ce un début de réponse ?



Re : La Bergerie - Lange128 - 27-08-2022

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] et merci pour cette suite.

La relation entre le professeur et son élève reste très ambigüe, mais elle sort du cadre de l’école pour un cadre privé, peut-être plus conforme au « politiquement correct », comme tu le dis.

Ce qui m’a intéressé dans ces deux épisodes, c’est l’encadrement de cette relation : Antoine s’est d’abord assuré qu’elle correspondait bien aux usages de l’école, ensuite il est passé chez le directeur qui a compris de quoi il s’agissait, Antoine a en quelque sorte confessé son péché sans le dire explicitement.

Je compare souvent les récits des autres auteurs avec les miens — pas pour découvrir si l’un a copié des idées de l’autre, c’est normal et même inévitable que certains thèmes se retrouvent, on ne peut pas réinventer la roue, ou plutôt la rondelle, à chaque fois — et une similitude m’a frappé : c’est l’encadrement dont j’ai parlé plus haut, à mi-chemin entre une interdiction de toute sexualité, même solitaire, comme dans une école catholique, et un désintérêt de la direction pour la vie sexuelle des élèves.

Nous allons quitter ce cadre contraignant pour un retour à la Bergerie et je pense que les deux protagonistes seront plus libres.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : La Bergerie - bech - 02-09-2022

Ça fait en gros 6 semaines que je n'avais pas commenté ce récit. J'ai été occupé par un courrier administratif, puis j'ai commencé par combler un retard de 2 mois sur un récit de Phil.

Jules dit à Antoine qu'il y a tout un pan de sa vie que lui-même ne connais pas véritablement. Il l'incite à en parler s'il est prêt à la faire.

Antoine commence à partir de sa petite enfance. Il n'a pas été scolarisé. C'est d'abord une gouvernante âgée qui s'est occupé de lui, puis un premier précepteur rapidement remplacé par un autre. Ce dernier avait à la fois beaucoup de connaissance et était exigeant au niveau du travail. Antoine a réussi brillamment le BAC à 17 ans lorsque ce précepteur a été déplace par sa hiérarchie. Les parents d'Antoine l'ont alors jugé capable de continuer ses études tout seul. On l'a installé dans son appartement actuel et avec internet, il a accès à touts les bibliothèques universitaires. Ici, il a aussi découvert son amour pour la nature et la montagne. Sinon, il connaît juste les gens du coin et se contente de branlettes.

Jules est étonné qu'il soit à ce point solitaire et totalement puceau. Mais il veut que ça change et dit qu'il va lui montrer le chemin, petit à petit et en douceur.

Ils dorment ensemble. Pendant la nuit, Antoine s'aperçoit que Jules a passé son bras à la hauteur de mon ventre, puis encore plus tard la main de Jules est sur sa verge, ce qui perturbe Antoine qui laisse faire.

Pendant quelques semaines, Antoine essai de rester seul par crainte que les découvertes aillent trop vite. Puis un vendredi soir, il invite Jules qui en est très content. Ça se renouvelle ensuite les week-ends, mais il faut un certain temps pour qu'Antoine accepte qu'il dorme dans son appartement.

Un matin, il voit Jules endormi totalement nu et est attiré par la vue de son pénis qui mouille et ses odeurs. Il s'apprête à lui prendre le gland en bouche quand il se ressaisit. Mais jules éjacule et Antoine le fait aussi.

Au réveil, Jules se dit très heureux de ce qu'Antoine a fait cette nuit, alors qu'Antoine est gêné qu'il s'en soit aperçu.

Jules s'est levé le premier et fait le café. Il est nu et descend le pantalon de pyjama d'Antoine et lui demande de ne pas se cacher, qu'il est beau et que lui, Jules, doit pouvoir le regarder. Par contre, Jules précise qu'il a envie de le pénétrer, envie de lui depuis longtemps et lui demande de ne pas le faire trop attendre car il n'aura plus beaucoup de patience.

On n'a pas d'info sur le temps qui s'est écoulé depuis l'incident à la Bergerie, mais Jules semble s'impatienter assez vite alors qu'il avait dit à Antoine qu'il ne le forcerait pas.

Antoine cherche de plus en plus la compagnie et a accepté un travail d'accompagnateur en montagne pour les touristes. Dans les familles qu'il accompagne, deux jumeaux de 17 ans sont très intéressés et voudraient qu'il organise une visite animalière. Il propose à leur parents qu'ils montent une fin d'après midi pour passer la nuit à la Bergerie et les parents les rejoindront le lendemain.

Après avoir transpiré dans la montée et s'être changés à l'extérieur, les jumeaux restent en boxer et du coup, Antoine fait pareil. Ils se mettent à bronzer au soleil couché sur des couvertures. Antoine comprend que les jumeaux avaient préféré le bronzage intégral mais ils y renoncent. Pareil pour se coucher, les jumeaux se déshabillent naturellement, mais comme ils constatent qu'Antoine a gardé le boxer, ils remettent le leur en s'excusant. Antoine est stupide. Comme lui aussi préfère dormir nu, il aurait mieux fait d'enlever son boxer aussi. Du reste, pendant la nuit, les jumeaux ont retiré leur boxer et c'est nus qu'ils s'embrassent et se donnent du plaisir. Antoine admire le tableau et finalement éjacule en même temps qu'eux.

En y repensant, Antoine a vu de l'amour dans l'étreinte des 2 frères là, où il voit un besoin physique dans la démarche de Jules. Je trouve son avis trop tranché entre les deux cas et donc trop négatif envers Jules.

Les parents des jumeaux arrivent avec Jules. Ils redescendent avec leurs fils après un repas apprécié. Antoine et Jules restent à la bergerie et font un bronzage intégral. Antoine est attiré par le corps de Jules, notamment ses odeurs et finit par embrasser son gland puis un autre avec de la salive qui fait monter le précum et finalement une fellation. Mais après avoir fait ça (Jules a éjaculé dans sa bouche), il se sent coupable, alors que Jules est satisfait. Il lui demande si c'était mieux qu'avec les jumeaux et est surpris et déçu d'apprendre qu'Antoine n'a été que spectateur. Sa réaction : "Mais tu es encore plus con que je ne le pensais !" déçoit Antoine.

Ils font 2 H de marche tous les deux et le soir, Antoine décide de parler de leur avenir. Jules veut quitter ce lieu pour rejoindre une grande ville et dit qu'il en a assez d'attendre Antoine qui ne veut pas pratiquer la sodomie. Mais il souhaiterait quand même qu'Antoine l'accompagne.

Ils redescendent le lendemain matin, mais en passant à l'hôtel des jumeaux, Antoine apprend qu'ils sont partis avec 3 jours d'avance. Blaise a quand même laissé un mot à Antoine pour le cas où il passerait à Paris.

Au début juillet, Jules n'a pas préparé son sac pour suivre Antoine à la Bergerie. Il précise qu'il va aller habiter ailleurs et donne à Antoine le choix entre le suivre dans un petit appart deux pièces ou partir seul dans une colocation avec cinq étudiants.

Antoine répond qu'une séparation physique serait une bonne chose avec un retour de Jules les week-ends. Mais Jules répond qu'il n'a pas l'intention de revenir, qu'il veut vivre sa vie et s'en va.

Antoine est déçu de ce départ précipité. S'il reconnaît que Jules l'a déniaisé et initié au plaisir du sexe, il n'a pas aimé son impatience grandissante, il finit par penser qu'il a été traité comme un objet sexuel.

Toutefois, Jules repasse en milieu d'après midi, lui rend les clés, le remercie et l'embrasse avec beaucoup de tendresse avant de repartir. Antoine n'a pas réagi alors qu'il aurait pu tomber dans les bras de Jules qui lui a laissé quelques heures pour réfléchir et au moins lui demander où il allait pour éventuellement pouvoir le recontacter. Mais rien de tout ça et finalement Antoine regrette de s'être retrouvé seul.

Toutefois, le directeur de l'institut (en septembre ?) lui propose de donner des cours de littérature
française et d'histoire à des élèves de seize à dix-huit ans. Mais il devra aussi surveiller le sommeil de ses élèves les 2 soirs où il fait cours. Bizarrement, les portes des chambres doivent rester ouvertes et c'est le surveillant qui les ferme quand tout le monde dort (ils avaient intérêt à ne pas être gênés par la lumière). Pour s'assurer que tout le monde dort, il devait toucher chacun au front ou à un bras.

Les cours se passent bien et passionnent les élèves. La première nuit, les garçons qui ont eu un tournoi de basket dans l'après midi, s'endorment assez vite. La deuxième nuit, Antoine voit des branlettes et une fellation réciproque et au dernier passage, deux gars enlacés dorment dans le même lit.

Quelques temps plus tard (combien ?), lors de la dernière tournée de nuit, un garçon de 18 ans attire Antoine vers lui en lui demandant de se laisser faire, plonge la main dans son boxer, constate qu'il mouille et finalement lui fait une branlette et pousse Antoine à faire de même. Ils éjaculent tous les deux et quand Antoine repart, Louis, l'élève le remercie.

Sans l'expérience avec Jules, Antoine aurait très mal pris ce qu'a fait Louis.

Entre deux périodes de cours, alors qu'Antoine est dans son appartement, il reçoit le visite de Louis qui vient s'excuser pour lui avoir forcé la main, mais précise qu'il a tellement aimé que si c'était à refaire, il recommencerait.

Antoine était en boxer lorsqu'il a ouvert à Louis et est allé mettre un bermuda. Louis confirme ce dont Antoine se doute à savoir qu'il n'a pas mis de sous vêtement sous son short. Chacun porte ses mains sur l'entrejambe de l'autre et libère ce qu'il y a sous le tissu.
Ils restent allongés nus sans chercher à aller beaucoup plus loin. Puis Louis dit qu'il doit être retourné dans son lit à 6 H pour conserver son droit de sortie et qu'il veut aussi réfléchir avant de poursuivre plus loin. C'est le genre d'argument qui correspond tout à fait aux préoccupations d'Antoine.

Antoine demande d'ailleurs à ne plus faire la surveillance de nuit. Le directeur comprend parfaitement, en précisant aussi que ce que font les étudiants majeurs hors de l'établissement ne le concerne pas.

Un jour, Louis qui avait entendu parler de la Bergerie demande à Antoine de l'y emmener avant les chutes de neige.


Re : La Bergerie - Philou0033 - 02-09-2022

Bonsoir [member=146]Nostalgique[/member] !

Merci pour cette suite.

La relation entre le professeur et son élève reste très ambigüe, comme le mentionne [member=28]Lange128[/member] . Je pense qu'elle n'est pas bonne même si elle sort du cadre de l’école ainsi que dans le cadre privé.
Je pense qu'il y va de la crédibilité de l'enseignant et ou du surveillant également. Il n'y a pas de « politiquement correct ».
Ici c'est un récit, on peut l'imaginer cette relation "prof - élève", mais dans vie réelle c'est "pas touche" !

Louis va pouvoir accompagner Antoine jusqu'à la bergerie et découvrir ainsi le lieu qui tient tant à son prof et peut-être nouvel amant.

Merci encore pour ce bon moment de lecture!
Très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou



Re : La Bergerie - Nostalgique - 06-09-2022

Le lendemain Louis m'attendait un bon quart d'heure avant l'heure fixée, mais au lieu de monter chez moi il était assis sur un petit muret à m'attendre. Je devinais qu'il ne voulait pas me faire attendre et surtout éviter que je parte sans lui ! Lorsque je remarquais son sac à dos bien rebondis et garnis d'objets divers suspendus à l'extérieur, je le fis monter afin de vérifier le contenu car je me méfiais qu'il avait pris beaucoup trop de choses, sans réaliser qu'il faudrait qu'il les porte sur son dos. La plupart de ses vêtements avaient été multipliés par quatre, "un par jour plus un de réserve" me dit-il ! Des trois vêtements chauds je lui en laissais un et finalement son sac avait trouvé un poids plus raisonnable surtout lorsque j'eus enlevé trois livres dont un assez volumineux. En procédant au remaniement de son sac, je ne pus m'empêcher de sourire en voyant ses boxers avec des dessins qui témoignaient que Louis avait encore un caractère sinon enfantin tout au moins jeune.

Après avoir laissé la voiture nous nous sommes mis véritablement en route, sur le sentier peu après treize heure et, compte tenu de la raideur immédiate du petit chemin, je pris immédiatement mon allure de montagne, très lente au départ afin de permettre à la synchronisation entre les jambes, les poumons et le cœur de se mettre en route. Ce n'est qu'au bout d'un moment que l'on peut commencer à accélérer le rythme mais sans chercher à battre des records afin de se donner le temps d'admirer le paysage, de cueillir en passant quelques myrtilles, en un mot de profiter de la nature et de tout ce qu'elle offre à ceux qui savent exercer les sens dont nous sommes munis. De temps à autre je jetais un œil sur Louis afin de m'assurer qu'il me suivait sans peine, ce que je n'avais pas fait en son temps pour Jules, car j'étais conscient que c'était sa première grande course. Sa respiration était normale, il avait adopté mon rythme de marche et surtout je sentais qu'il appréciait l'effort, indiscutable, nécessaire pour atteindre le but que nous nous étions fixés, la Bergerie, qui était encore bien loin. Je ne me faisais pas de soucis, Louis tiendrait le coup sans autre problèmes même si la fatigue finirait par se faire sentir. Ce qui me réjouit, c'est qu'à plusieurs reprises, lorsque je me retournais, il me fit un bon et large sourire, témoignage qu'il appréciait cette découverte, peut-être aussi au plaisir d'être avec moi.

Toutes les cinquante minutes nous faisions une petite halte pour nous désaltérer, manger une barre de chocolat ou d'avoine. Ces haltes étaient toujours brèves car sinon la remise en marche de la machine était pénible, il fallait repartir pendant que les muscles étaient encore chauds. La sueur coulait dans le dos, sur la poitrine et les gouttes s'arrêtaient à la lisière de l'élastique car il y a longtemps que nous avions enlevé nos T-shirts. Il était beau mon jeune compagnon, les joues rougies par l'effort, son corps ruisselant par la transpiration, ses jambes musclées qui sortaient de son mini-jeans. C'était véritablement un plaisir de l'observer dans la force de sa jeunesse, conscient je pense de l'attirance normale qu'il pouvait exercer sur son entourage.

Cela faisait plus de cinq heures que nous étions en route et je lisais la fatigue sur le visage de Louis mais qui conservait malgré tout son air enjoué. Dans un des derniers raidillons, le plus raide, il me dit soudain "j'ai comme l'impression que mon corps, tout mon être marchent à côté de moi mais avec moi". Sans pouvoir le définir, Louis commençait à s'imprégner de l'esprit de la montagne.

Un dernier petit ressaut et la Bergerie apparut à une centaine de mètres, se confondant avec les rochers qui l'entourent en même temps que la vue sur les grands sommets se découvrait. "Ouais ! je ne pensais pas que cela pouvait être aussi beau". Louis se tut, je le sentais comme ému, il le fut encore plus lorsqu'il remarqua une harde de chamois. "Tu verras, je suis presque certain que demain matin il y en a un ou deux qui viendront donner des coups de corne pour quémander du sel". J'étais également ému car chaque fois que je retrouve ma Bergerie cela me fait quelque chose mais aussi en raison du fait que je découvrais en Louis une grande sensibilité que je n'avais pas soupçonnée.

Cinq minutes plus tard, la porte était ouverte, les protections en bois devant les fenêtres enlevées et celles-ci laissaient entrer les derniers rayons du soleil. Nos sacs furent vidés et leurs contenus rangés là où ils devaient être. Nous nous étions changés, Louis avait pris une douche (je l'entendis hurler car l'eau était encore à 10°) et mis des vêtements secs. Pendant ce temps j'avais sorti de la cambuse ce qu'il fallait pour un petit apéritif, la température permettait encore tout juste de se tenir sur le petit banc appuyé contre la paroi en pierre qui, elle, était encore tiède. Une bouteille de ma petite Arvine, une partie de la saucisse à l'ail coupée en fines rondelles et des brisures de Parmesan : tout ce qu'il fallait pour récupérer de la fatigue de la montée. Après la douche de Louis j'avais pris la relève et j'avais mis mon vieux mais confortable bermuda qui restait toujours dans la petite maison. Nous étions tous les deux pieds nus, heureux de pouvoir les laisser s'aérer. Louis était silencieux, regardant partout comme s'il cherchait à s'imprégner de la magie du lieu. Je sentais qu'il fallait le laisser en paix, ne pas troubler sa réflexion mais également le laisser digérer la fatigue de la montée. Je commençais à préparer le repas du soir et j'allumais la cuisinière à bois afin d'avoir suffisamment de braises pour la raclette que j'avais prévue. Je jetais un coup d'œil dehors et je constatais que Louis s'était endormi. Je le couvris avec une couverture et le laissais récupérer.

J'étais dans la contemplation d'un livre (Le Mont Blanc de Stefano Ardito) essentiellement composé de superbes photos des montagnes composant le massif du Mont Blanc. C'est alors que surgit Louis disant qu'il mourait de faim mais en voyant que tout était prêt il s'arrêta tout gêné de n'avoir pas participé à la préparation. Je le rassurais car il n'y a pas grand-chose à faire pour ce menu-raclettes. À l'énoncé du menu qui nous attendait ce fut de sa part une véritable explosion de joie en affirmant que c'était exactement ce qu'il fallait pour ce lieu enchanteur. J'étais en train de racler la première portion lorsqu'il se pencha vers moi et m'embrassa rapidement sur les deux joues. Comme toujours, le fromage de la laiterie N. était succulent, le solde de la bouteille était exactement ce qu'il nous fallait et les meringues à la crème double nous achevèrent.

La nuit sans lune était d'un noir profond où seule la myriade d'étoiles donnait un certain relief. Très bas dans la vallée quelques lumières nous rappelaient l'existence du monde habité. Nous étions seuls au milieu de cette immensité, de ce silence total qu'il en était presque dérangeant. Sans le remarquer, j'avais passé un bras sur ses épaules alors que, serré contre moi, il m'entourait à la hauteur de la hanche. Je ne sais pas ce qu'il en était pour lui, mais j'étais parfaitement détendu, sans aucune pression de quelque sorte.
À mi-octobre les nuits sont très fraîches, surtout à l'altitude où nous étions. Un premier frisson de Louis nous ramena sur Terre, nous sommes rentrés pour nous déshabiller. Je vis que Louis m'observait pour savoir quelle serait ma tenue pour dormir car il lui semblait se souvenir lui avoir confié que généralement je dormais nu, mais il ne voulait pas prendre le risque de se tromper. Je commençais à enlever mon boxer et il commença alors à se dévêtir. Il m'a remercié pour cette journée qui, me dit-il, resterait gravée dans sa mémoire. Nous nous sommes dit bonsoir, il m'a embrassé et quelques minutes après j'entendais son souffle tranquille et régulier.
Je ne tardais pas à le suivre. Un ange pouvait passer, il serait lui aussi heureux.

Était-ce la présence d'un dormeur à mes côtés, je dormis jusqu'à une heure inhabituelle pour moi et ce n'est ni le jour et encore moins un réveil qui me fit ouvrir les yeux mais un bruit bizarre qui venait de la porte, bruit qui tira également Louis de son sommeil. J'avais immédiatement compris l'origine de ces coups et je lui fis signe d'être très tranquille. J'allais à la porte sans faire de bruit et, très lentement je l'ouvrais. Je m'attendais à voir un de mes chamois adultes or c'était un tout jeune chevreau, un de ceux venu au monde il y a trois quatre mois. Il me regarda d'un air quelque peu surpris au point qu'il fit un pas en arrière. Je restais parfaitement immobile, il fit alors non pas un pas en avant mais plusieurs au point qu'il était pratiquement dans la pièce, regardant à gauche et à droite comme s'il cherchait quelque chose. Sa mère s'était avancée et ne le quittait pas du regard. Très lentement, je m'approchais du pot en terre où était le sel qui leur était destiné pour en prendre une poignée que je tendis au bébé chamois. D'émotion, celui-ci recula et se trouva entre les pattes avant de sa mère qui, me semble-t-il, le poussa en avant. Sa petite langue encore toute douce me lécha pour goûter ce sel, indispensable pour eux mais encore inconnu pour ce jeunet. Après deux lampées, sa mère le repoussa sans ménagement, c'était son tour. Lorsque Louis se manifesta, les deux bêtes s'enfuirent précipitamment, ils me connaissaient mais Louis était pour eux un inconnu. Cette scène avait une dimension absolument irréelle, comme ressortant d'un conte de fées et pourtant elle était bien réelle.

Pendant que nous profitions de ce spectacle animalier, les aiguilles du vieux coucou (nous arrêtions durant la nuit le "coucou" qui retentissait tous les quarts d'heure !) avaient inexorablement avancé de sorte que notre projet de gravir un petit sommet tombait à l'eau, nous avons décidé de nous accorder une journée de farniente, de profiter du confort, relatif je vous l'accorde, de la Bergerie et de nous laisser dorer par les rayons de cet automne qui allait prochainement se terminer. Vu le temps dont nous disposions, il valait la peine que nous sortions les matelas pour être plus confortablement installés ce qui présenterait, en plus, l'avantage de les aérer avant l'hiver.
Le soleil était agréablement doux, il n'y avait pas un souffle d'air, le calme habituel de la montagne n'était interrompu que par le passage de quelques oiseaux à haute altitude, probablement des aigles ou des gypaètes qu'avec un peu de chance nous verrions soudain plonger à plus de cent kilomètre-heure sur une malheureuse marmotte profitant des dernières occasions de chaleur avant sa longue hibernation.

Nous étions allongés côte à côte, nous rêvassions après nous être mutuellement enduits de crème solaire même si à cette saison nous ne risquions plus grand-chose. Mais le plaisir de sentir la main de l'autre nous frictionnant valait la peine, la sensation ressentie par nos sexes entrain de réagir prudemment à ces caresses médicales sans parler de la volupté éprouvée par le fait de notre nudité
que nous affichions sans pudeur nous plongeaient dans un monde en dehors des réalités de ce même monde.
Au bout d'un moment une main se posa délicatement sur la mienne : cela ne pouvait qu'être celle de Louis. Je ne réagis pas sinon par un léger resserrement de ma main afin qu'il sache que je ne dormais pas et que j'étais conscient de son geste. Un très léger balancement d'un de ses doigts caressait la paume de ma main. Un tressaillement de sa part me fit comprendre qu'il n'était pas indifférent à ce contact, si minime fut-il. Je le regardais, il avait les yeux fermés, tout son corps était parfaitement relaxé à une exception près, son pénis manifestait une légère érection. Au vu de cette fugitive vision, ce fut à mon tour de tressaillir. Il y avait un long moment que nous étions dans cette situation où nous n'avions besoin de rien de plus mais où nous pressentions que quelque chose se préparait ou pourrait survenir. Moments délicieux, presque magiques.

- Tu sais, me dit soudain Louis, en venant avec toi je savais que je te devais une réponse quant à la suite de notre relation que j'avais malencontreusement initiée. J'étais fermement décidé à te dire que j'entendais y mettre fin car j'ai de la peine à m'imaginer la vie commune, ne serait-ce que pour un temps limité, que nous pourrions avoir ensemble. Bien sûr, les garçons ne me laissent pas totalement indifférent mais de là à vivre des aventures avec eux ne me tente vraiment pas.
Ces premières vingt-quatre heures que j'ai passées avec toi, les moments très intenses découverts comme cette idylle entre toi et le petit chamois, ta retenue que je ne pensais pas possible mais en même temps cette extrême sensibilité que je devine dans ta personnalité, l'expression de ton corps, tout cela me fait beaucoup réfléchir. Je ne suis plus aussi affirmatif qu'en partant, j'en arrive à me demander s'il ne vaudrait pas la peine de tenter une expérience, limitée dans le temps mais également dans ce que nous pourrions être tentés de faire.
L'instant immédiat que je passe avec toi, avec ma main qui tient la tienne sur laquelle j'exerce un contact particulier, tout cela ne me laisse pas indifférent.

Pendant qu'il exprimait ce qu'il ressentait, il ne restait pas vraiment inactif, la pression de sa main sur la mienne se faisait plus pressante. Je réalisais que la direction qu'il imprimait à nos mains les rapprochaient de sa cuisse que je sentais tiède sous l'effet du soleil qui continuait à gaver nos corps nus de ses rayons bienfaisants. Je bougeais à mon tour un ou deux doigts qui voulaient profiter du velouté et du grain de sa peau. Sans vraiment le vouloir, comme poussée par une force invisible, ma main toujours dirigée par la sienne prenait contact avec l'intérieur de sa cuisse, là où la texture est la plus douce, là où on a l'impression de caresser un poupon dont l'épiderme est encore vierge de toute impureté. Un moment presque enivrant avec le sentiment de découvrir la source de toute chose.



Re : La Bergerie - Philou0033 - 06-09-2022

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Superbe suite. Très belles descriptions de la montagne, de la nature environnante, de la vie animale, des corps nus, des sensations épidermiques des deux garçons, de cette environnement magique, de ....
Je suis très heureux d'avoir passé une excellent moment de lecture qui m'a laissé comme tes personnages, dans une impression de béatitude.

Merci pour cette superbe suite.
Il me tarde de lire la suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : La Bergerie - Lange128 - 06-09-2022

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] et merci pour ce très bel épisode.

Symboliquement, je dirais que tu écris avec le cœur alors que je la fais avec le cerveau.

L’amour se mérite : cinq heures de marche dans les Alpes, il faudra que je m’entraîne encore pour le trouver. C'était un voyage initiatique, plus une initiation à la montagne qu'au sexe pour le moment, on verra par la suite.

La présence d’une douche m’a surpris, je me serais plutôt attendu à un bain dans une fontaine, ce n’est qu’un détail. J’apprécie que tu parles de ce qu’ils mangent, cela donne envie d’être avec eux.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : La Bergerie - emmanolife - 06-09-2022

Très bel épisode, on s'imagine très bien avec eux là-haut... mais il vaut mieux ne pas s'immiscer dans leur intimité et les laisser découvrir les joies d'une relation amoureuse !


Re : La Bergerie - emmanolife - 12-09-2022

Bonjour Nostalgique.
Tes héros sont uniques : ils décident d'arrêter d'avoir des relations sexuelles, alors qu'ils ne se sont même pas touché le zizi, le coup est parti tout seul. Ils ont dû avoir une éducation chrétienne qui les a coincés, espérons que ce n'est pas à vie !
Merci pour cette suite.


Re : La Bergerie - Philou0033 - 12-09-2022

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Quelle suite.
Je rejoins en partie le commentaire de [member=67]emmanolife[/member] , quel dommage de rester sur sa faim, de décider de ne pas aller plus loin, sans s'occuper de son appareil génital!
N'empêche que les discussions ainsi que les pensées "mentales" sont très bien rendues.
Ce que j'ai apprécié, c'est ce départ en balade en tenue d'Adam. Comme je suis naturiste ça m'a "touché", me voyant nu, déambulant vers les sommets! 
J'ai fait quelques randonnées à poil, c'est génial!

Merci pour cette suite.
Je t'embrasse!
Philou


Re : La Bergerie - Nostalgique - 12-09-2022

Mais que vous êtes impatients amis emmanofile et philou ! Oui, c'est vrai que mes héros sont un peu spéciaux dans leur conception de la sexualité encore que Jules a besoin de vivre de manière tout à fait classique puisqu'il a quitté Antoine. Ce dernier est parti de zéro, il s'est bien développé et n'a pas fait de difficulté pour initier une relation avec Louis et avec François c'est carrément la déception. Mais effectivement Antoine et Louis  sortent de familles très conventionnelles dont il n'est pas forcément facile de s'affranchir. Quant à François, je ne suis pas du tout aussi certain que vous qu'il est hors circuit...
J'assume donc la personnalité de mes personnages qui ont encore de quoi vous surprendre, leurs zizi sont au repos mais ils ne sont pas morts !
Mais surtout, un grand merci pour vos commentaires


Re : Re : La Bergerie - Philou0033 - 12-09-2022

(12-09-2022, 03:55 PM)Nostalgique link a écrit : Mais que vous êtes impatients amis emmanofile et philou ! Oui, c'est vrai que mes héros sont un peu spéciaux dans leur conception de la sexualité encore que Jules a besoin de vivre de manière tout à fait classique puisqu'il a quitté Antoine. Ce dernier est parti de zéro, il s'est bien développé et n'a pas fait de difficulté pour initier une relation avec Louis et avec François c'est carrément la déception. Mais effectivement Antoine et Louis  sortent de familles très conventionnelles dont il n'est pas forcément facile de s'affranchir. Quant à François, je ne suis pas du tout aussi certain que vous qu'il est hors circuit...
J'assume donc la personnalité de mes personnages qui ont encore de quoi vous surprendre, leurs zizi sont au repos mais ils ne sont pas morts !
Mais surtout, un grand merci pour vos commentaires

Hello [member=146]Nostalgique[/member] !

Merci pour ta réponse. C'est vrai que les trois aimants autour d'Antoine sont tous différents l'un de l'autre.
Tu as raison, il faut peut-être laisser le temps au temps!
Certains, comme tu le soulignes, vont devoir s’affranchir de certaines conventions liées à leur façon de vivre dans le milieu familial. Il est clair qu'Antoine pourrait être en quelque sorte l'initiateur d'un développement plus "sexe" pour les trois "prétendants".

Merci pour ton super récit!

Je t'embrasse!
Philou


Re : La Bergerie - emmanolife - 14-09-2022

Tu as raison d'assumer, [member=146]Nostalgique[/member]. C'est aussi la pudeur de tes personnages qui contribue au charme des tes histoires. C'est vrai que dans les autres récits qu'on trouve ici, les héros sont souvent prompts à dégainer et il ne se passe pas longtemps entre la rencontre et l'acte sexuel !

La rando nu, c'est un fantasme pour moi, je ne l'ai jamais fait qu'habillé ! Je n'ai jamais trouvé de partenaire, et je n'avais pas trop envie de le faire tout seul.


Re : La Bergerie - Nostalgique - 15-09-2022

C'est avec plaisir que je vous adresse une nouvelle suite. Bien du plaisir à la lecture !


À ce moment de l'après-midi, nous ne sommes pas allés plus loin dans la reconnaissance de nos corps que nous ne connaissions pas encore, cela nous suffisait et, en pensant brièvement à Jules, je réalisais la différence entre ces deux êtres faits de chair vivante :  Jules voulait tout et tout de suite alors que mon petit Louis prenait la peine de laisser au temps la durée nécessaire pour que son corps s'approprie à mon propre corps, que l'envie, profonde, s'éveille à cette attraction magique des sens. Nous avons décidé d'aller un peu marcher jusqu'à un petit sommet à une heure à peine de marche. Alors que nous allions nous rhabiller, Louis eut soudain un petit air coquin

- Moi j'ai envie d'aller à poil, de toutes façons il n'y a personne. Je pense que ce serait une expérience amusante !
- …
- Antoine ! est-ce que tu deviendrais pudique ?
- Non bien sûr, mais quand même, cela ne se fait pas !
- Et toi, il me semble que ces derniers temps tu fais beaucoup de choses qui ne se font pas !

Et sur ces bonnes paroles, voilà Louis qui se met en marche alors que je pensais qu'il plaisantait. Sans réfléchir plus loin j'embauchais son pas et c'est alors que je pris conscience de la chance, du privilège que j'avais de pouvoir admirer en toute quiétude son admirable petit derrière avec ses deux lobes et sa raie qui restait discrètement dans l'ombre. Je le suivais maintenant sans plus réfléchir et soit je marchais un peu plus vite soit c'est lui qui ralentissait mais la distance entre nous deux diminuait. J'étais tout proche de lui, je ne sais pas qui de mon sexe ou de ma main était le plus excité mais soudain celle-ci se trouva plaquée entre ces deux merveilleuses fesses qui se laissèrent malaxer avec un plaisir évident. Louis s'arrêta quelques instants alors qu'un doigt coquin partait en direction du puit de son intimité, en se retournant il murmura "non ! pas encore". Il ne resta pas pour autant sur un refus, nos deux bouches se rejoignirent pour un baiser bien particulier : ce n'est pas chaque jour qu'un pareil échange peut avoir lieu, sous l'éclat de notre nudité et celui du soleil. Fugitivement, je pensais à un certain Mercure. Par la force des choses, nos deux sexes en semi-érection firent connaissance de manière intime puisqu'en reculant légèrement, un fin filet translucide les reliait l'un à l'autre. Son prépuce s'était rétracté laissant paraître un gland tirant sur le rouge mais surtout couvert de sa sécrétion intime. Je ne pus résister à la tentation de me pencher pour déposer sur son méat un très léger baiser, à peine perceptible mais qui me suffit pour que mon propre sexe s'agrandisse mais surtout qui me donne un avant-goût de l'exquis parfum qui émanait de sa personne. Je sentais une barre contre mon bas-ventre. Je remuais très légèrement alors que Louis restait immobile. Brusquement, sa respiration s'accéléra, son corps se crispa dans un spasme que je sentais voluptueux et qui se concrétisa par une éjaculation puissante qui couvrit mon ventre et mes organes génitaux de son sperme. Ce liquide chaud et onctueux qui coulait sur moi en direction de mes testicules déclencha ma participation à cette jouissance dont nous profitions tous les deux. Le moment avait été très fort, nous étions tremblants sur nos jambes, légèrement étourdis par la force du sentiment qui nous avait accompagnés. En nous tenant l'un l'autre, nous avons évité de tomber. Louis eut une amorce de geste comme s'il voulait lécher nos spermes qui se perdaient mais je sentis qu'il n'était pas encore mûr pour cette expérience. Ses mains me tartinèrent non seulement le ventre avec mon sperme et le sien, mais également mes fesses et même ma raie eurent droit à ce traitement de rêve. Nous sommes retournés à la Bergerie. Nous nous sommes douchés séparément. Nous nous sommes regardés en souriant, nous étions sur la même longueur d'onde.
Le soir, après le repas, nous avons admiré le coucher de soleil dont la couleur trop jaune pouvait laisser présager un prochain changement de temps d'ici quelques jours. Louis a lu quelques pages du seul livre que je n'avais pas exclu de son sac.

Pour ma part, j'avais également un bouquin ouvert, mais en fait je ne le lisais pas, je laissais mon esprit vagabonder sur les événements de ces derniers jours. Mes pensées n'arrivaient pas à se stabiliser : je passais d'un état d'âme à l'autre avec une vision différente selon l'angle sous lequel j'envisageais aussi bien ce qui était derrière moi que ce qui pouvait m'attendre à l'avenir, sans parler du moment présent qui pouvait conditionner beaucoup de choses. Dans ma tête, je mélangeais Jules et Louis sans savoir vraiment pourquoi alors qu'ils étaient si différents. Le premier était brut de décoffrage, ne s'embarrassant pas de sentiments, pensant plus à sa propre personne. Louis était au contraire d'une grande sensibilité, se posant beaucoup de questions sur le bien et le mal, ce qu'on pouvait ou devait faire. Cela se manifestait particulièrement sur notre relation intime où je le sentais mal à l'aise. Je suis à peu près certain qu'il n'est pas prêt à pousser nos expériences sexuelles plus loin, ce qu'il avait fait dans l'après-midi le troublait, il avait mauvaise conscience mais en même temps l'attrait physique se manifestait clairement. Ma conclusion immédiate était que je ne prendrais aucune initiative, que je devais le laisser agir par lui-même, sans aucune contrainte extérieure.

Mon problème, c'est que Jules, malgré tous ses défauts, m'avait appris non seulement à découvrir la sexualité mais aussi à aimer le sexe. Et avec Louis, je me sentais frustré de ne pas vouloir aller de l'avant. En fait, je mourais d'envie de caresser tout son corps, de l'exciter, de lui faire perdre le contrôle de lui-même, de l'amener au septième ciel et que ce soit moi qui l'y amène. J'aurais pu, bien sûr, le forcer mais une certaine innocence m'en empêchait. J'aurais eu l'impression de le violer même si je suis convaincu qu'il aurait aimé car personne ne peut résister à la jouissance des corps. Mais je suis tout autant convaincu qu'il aurait été malheureux. J'avais, fondamentalement, trop de respect pour les individus, quels qu'ils soient, pour aller contre leur volonté.
À cet instant je pris la ferme résolution de rétropédaler et de stopper cette relation malsaine non pas fondamentalement mais en raison de ma position dominante de professeur. Ce que nous avions déjà fait ensemble était fait, il n'était pas possible d'oublier mais cela devait rester un peu comme une erreur de jeunesse, une erreur que nous avions aimée et donc que nous ne renions pas mais une erreur malgré tout. Cette décision, j'allais en faire part à Louis avec toute la délicatesse voulue mais de manière irrévocable, tout au moins aussi longtemps que durerait la position élève / professeur.
Je n'avais pas pris garde que Louis me regardait depuis un moment et lorsque nos regards se croisèrent, il me fit un large sourire tout en me disant : "Toi tu cogites depuis un moment et je crois que tu as quelque chose à me dire".

- Voilà Louis, j'ai pris une décision, nous devons cesser cette relation physique que nous avons entamée, elle n'est pas saine et elle perturbe l'affection que je te porte. Nous pouvons, et je le souhaite très fort, rester amis mais ne devons pas devenir des amants.

À mon étonnement, il réagit avec beaucoup de calme

- Tu sais je suis content que tu aies pris cette décision à ma place car je pensais te dire plus ou moins la même chose mais je ne savais pas comment t'en informer. Je te suis reconnaissant car tu m'as dévoilé un pan de la sexualité que je ne connaissais que par ouï dire mais que je n'avais jamais véritablement expérimenté. Maintenant c'est chose faite et je peux te le dire, j'ai beaucoup aimé mais je pense que c'était essentiellement parce que c'était toi, avec toute la délicatesse que tu m'as témoignée. Je rêve de poursuivre cette découverte mais au fond de moi, je sais aussi que ça ne correspond pas vraiment à ce je recherche. Mais je te dis un grand merci et j'espère bien que nous aurons souvent l'occasion de nous faire des petits et même de gros câlins.
- Je suis d'autant plus heureux de ma décision qu'elle correspond à ce que tu souhaitais. Oui, bien sûr, nous resterons amis, nous irons ensemble en montagne pour te faire découvrir la haute montagne. Ma maison te sera en tout temps ouverte, tu trouveras toujours une oreille attentive lorsque tu éprouveras le besoin de te confier. Pour moi il n'est pas question non plus de renoncer à des moments plus consensuels du moment que nous respectons la décision que nous avons prise aujourd'hui.
- Et puis tu sais Antoine, dans quelques années j'aurai quitté l'institut, tu seras probablement sous d'autres cieux mais je sais que jamais nous n'oublierons ce que nous avons vécu et… oui, aimé tous les deux. Je me souviens que dans un de tes cours, tu nous avais dit qu'il ne fallait surtout pas utiliser le mot "jamais" en évoquant le futur car on ne peut pas savoir ce que celui-ci nous réserve : cela vaut aussi pour notre avenir. Je sais également que je ne peux exclure que mon attrait pour les garçons se confirme et que nous nous retrouvions, d'une manière ou d'une autre. Car tu sais Antoine, je pense que je t'aime mais, pour l'instant, la raison est plus forte que l'amour… C'est probablement idiot ce que je te dis, mais c'est que je ressens, pour l'instant en tout cas.

Il se pencha alors vers moi et il déposa sur mes lèvres un baiser, sans appuyer plus que nécessaire.

Tout cela était très beau, cette volonté de mettre en harmonie nos instincts physiques et notre volonté de pureté mais cela ne répondait pas en ce qui me concerne aux besoins que réclamaient mon corps.
Certes, il y avait ma main gauche que j'utilisais quotidiennement et même plus mais cela ne remplaçait pas, et de loin, les plaisirs que m'avaient fait découvrir Jules. Il m'est arrivé de penser que si j'habitais une grande ville j'aurais plus de possibilités mais l'idée de quitter mon village, mon bel appartement et ma Bergerie m'était tout simplement insupportable.

Parfois j'en arrivais à regretter d'avoir renoncé au corps si attrayant de Louis. Chaque fois qu'il venait chez moi, et cela arrivait fréquemment, c'était à la fois un plaisir certain mais également une sorte de torture au point que lorsqu'il partait je n'avais qu'une chose à faire, une bonne masturbation !

Je continuais à donner mes cours de français et de philosophie et mon enseignement avait un certain succès car d'une dizaine d'élèves par cours j'en étais à près d'une vingtaine. Alors que j'avais évité mes collègues et les réunions amicales qu'ils organisaient je commençais à les fréquenter pour éviter de devenir un véritable anachorète ! Parmi eux je remarquais assez vite François qui enseignait les sciences économiques. Il avait attiré mon attention car il était notoirement moins gamin que les autres et discuter avec lui n'était pas inintéressant. C'était un bel homme d'une quarantaine d'années, il pratiquait plusieurs sports comme le tennis, la nage et l'escrime ce qui se voyait à sa musculature agréablement développée. Sa chevelure commençait à montrer quelques cheveux blancs ce qui lui donnait un certain charme qu'il se plaisait à souligner en étant toujours très bien habillé, sans excentricité mais avec beaucoup de goût dans le choix des couleurs. Avec une gentillesse certaine, il se permit une ou deux fois de me faire remarquer que telle chemise avec un certain pullover n'était pas particulièrement heureux ! Il faut dire qu'habitant seul, je ne prêtais que peu d'attention à ma tenue vestimentaire. Jules et Louis n'y attachaient aucune importance.

Un vendredi soir, François me proposa de l'accompagner dans un restaurant situé dans le village voisin de notre petite station pour que nous puissions faire un peu mieux connaissance. L'endroit était assez rustique mais sympathique, François avait l'air d'y être connu et, ce qui est important, la fondue aux cèpes était excellente. J'étais content de ma soirée et la poignée de main qu'il me donna après m'avoir déposé devant chez moi était franche et chaleureuse.

Deux trois semaines plus tard, je l'invitais chez moi pour un apéritif-dînatoire que j'avais commandé chez le traiteur. La soirée fut à nouveau très agréable et j'eus tout loisir d'observer mon invité de manière plus ciblée. J'avais observé qu'il portait un pantalon clair en toile et ce qui me frappa c'est que celui-ci était assez moulant ce qui, selon le mouvement ou la position, mettait très discrètement en valeur un certain organe. Ayant découvert cette particularité, je sentais mon regard qui revenait régulièrement sur cette partie de son anatomie tout en prenant garde cela ne se remarque pas trop. J'ignorais totalement quels étaient les goûts de mon hôte mais le pantalon qu'il portait ce soir-là me mit la puce à l'oreille et je commençais à me poser des questions surtout lorsque je constatais que le relief de son pantalon avait pris une certaine ampleur. Ma suspicion s'accrut lorsque je surpris son regard dirigé vers mon entre-jambe. Je dois admettre que chez moi c'était le grand remue-ménage et que le bermuda aux larges jambes que je portais n'étais pas plus discret que son pantalon collant. Depuis un moment, tout en discutant agréablement de choses et autres, je me sentais attiré par cet homme de belle prestance, même s'il était âgé d'une bonne vingtaine d'années de plus que moi. Mes hormones étaient surexcitées, mon abstinence remontait à bien des semaines en arrière, ceci expliquait cela ! La discussion se poursuivait maintenant de manière assez banale et je ne suis pas certain que nous aurions pu dire quel en était le sujet. Une certaine tension s'était installée dans la pièce en même temps qu'une prudente retenue s'était manifestée de part et d'autre. Nous nous entendions bien mais nous n'étions pas véritablement amis. Nous n'avions jamais évoqué la sexualité, ni sur un plan général et encore moins personnel. Et pourtant, depuis un moment, celle-ci était probablement sous-jacente dans nos pensées et certainement dans nos entrejambes, il suffisait de regarder dans la bonne direction ! Nous en étions au stade de l'observation.
François fit une remarque qui me laissa penser qu'il s'apprêtait à prendre congé. Au moment où je vis le mouvement qu'il faisait pour se lever, sans le regarder, je posais ma main légèrement au-dessus de son genou. Il ne réagit pas mais à son tour sa main se posa sur mon genou avec cette différence que j'avais un bermuda et donc qu'un contact peau sur peau venait de s'établir. Mon corps avait très discrètement réagi en sentant cette main à la peau douce et pourtant ferme, une main qui me parut chaude mais couverte d'une pellicule de sueur témoignage à la fois de son envie et de sa peur. Je restais figé par la crainte et par l'espoir. Sa main était toujours à la même place, à la lisière de l'entrée de la jambe de ma culotte. J'attendais, il y avait largement la place pour que sa main puisse entrer dans ce couloir au fond duquel se trouvait l'objet que j'étais prêt à lui offrir. Je transpirais suffisamment pour qu'il le remarque, je reconnus mon odeur de jeune garçon et j'aurais souhaité qu'il manifeste au moins un début d'enivrement alors que c'était moi qui appréciait mon parfum. Soudain il se leva en me regardant dans les yeux tandis que sa main s'appuya, quelques petites secondes, sur mon érection clairement visible.



Re : La Bergerie - Lange128 - 15-09-2022

Bonsoir [member=146]Nostalgique[/member].

Petit problème : tu as republié la même suite. Je pense que la publication du 11 septembre était une erreur car elle était précédée d'un message privé.